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Comment penser et réussir son projet agroforestier ?
Laurie CASTEL, Auteur ; Aubin LAFON, Auteur ; Danièle ORI, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015En agroforesterie, une infinité de combinaisons est imaginable : il est en effet possible d'associer des arbres permettant la production de fruits ou de bois d'uvre ou avec des capacités mellifères , avec des grandes cultures ou des cultures maraîchères , ou encore avec une activité d'élevage. Les principales étapes nécessaires à l'élaboration d'un système agroforestier peuvent toutefois être communes. Elles sont décrites dans cet article : - fixer ses objectifs ; - diagnostiquer son environnement et ses contraintes ; - établir son calendrier de plantation et son plan de financement ; - planter et entretenir les arbres et la bande herbeuse.
Évaluer les pratiques agricoles pour être acteur de la transition agro-écologique : l'exemple du réseau CIVAM
Laurent MONNIN, Auteur ; Goulven LEBAHERS, Auteur ; Cécile FÈVRE, AuteurLes agriculteurs sont les premiers acteurs de la transition écologique de l'agriculture. Celle-ci ne va souvent pas de soi compte-tenu des contraintes techniques, économiques et sociales auxquelles ils sont confrontés. Pour s'inscrire dans une démarche de changement et gagner en autonomie dans la conduite de leur système de production, il est nécessaire qu'ils se réapproprient l'évaluation de leurs pratiques agricoles en matière de durabilité. Le Ministère de l'Écologie, du Développement Durable et de l'Énergie(MEDDE) a signé une convention avec le réseau CIVAM pour soutenir ses actions en matière d'évaluation et de diffusion de références technico-économiques sur les systèmes de production agricole. Cette publication fait un état des lieux des réflexions et des projets portés par les CIVAM pour évaluer la durabilité des systèmes agricoles et favoriser le changement. Le réseau CIVAM propose une approche spécifique de l'évaluation qui procède, en premier lieu, du point de vue de l'agriculteur. Les indicateurs et les méthodes d'évaluation doivent être adaptés pour prendre en compte les situations individuelles et les différents contextes territoriaux. Le réseau CIVAM s'intéresse à différentes dimensions des performances environnementales et sociales, pour lesquelles des indicateurs de suivi pertinents ont été identifiés. Quant aux performances économiques, il est nécessaire de repenser les indicateurs utilisés pour les évaluer afin de mieux appréhender l'efficacité économique, la répartition de la richesse créée et la durabilité économique de long terme. Enfin, l'évaluation s'insère dans un dispositif d'accompagnement des agriculteurs vers le changement. Elle sera d'autant plus efficace qu'elle sera construite par les agriculteurs eux-mêmes et ne constituera pas une simple démonstration de résultats. La création de références ne suffit pas pour engager le changement mais apparaît comme un préalable pour gagner en autonomie.
Accompagner la conversion : Simulabio, un logiciel pour simuler un changement de système
Frédéric RIPOCHE, AuteurUn bureau d'étude a développé un logiciel pour simuler l'évolution d'un système au moment de la conversion en AB, Simulabio. Cet outil qui se veut ergonomique, facile d'utilisation, utilisable sur ordinateur (avec ou sans connexion internet), voire sur tablette, a été conçu, dans un premier temps, pour les élevages bovins lait, mais est utilisable pour d'autres filières d'élevages ou en grandes cultures. Axé sur le bilan fourrager, il s'appuie sur une autonomie forte de l'élevage, tout en restant souple pour intégrer au mieux les choix de l'agriculteur. A ce jour, ayant été développé en Bretagne, il intègre avant tout des repères issus de cette région. Mais, un des buts des concepteurs de ce logiciel, destiné avant tout aux conseillers et commercialisé à partir de février 2014, est de le faire évoluer par une approche participative pour intégrer au mieux la diversité des contextes pédoclimatiques.
Fermoscopie : Le système herbager sécurise une installation coûteuse
Nathalie GOUEREC, AuteurFranck Le Breton reprend la ferme familiale située dans les Côtes-d'Armor et qui compte 70 ha, dont 10 qui se trouvent dans un rayon de 3 km autour des bâtiments et qui servent principalement aux vaches laitières. Face à la nécessité de construire un nouveau bâtiment, il préfère financer cet investissement en économisant des intrants et en rationalisant la production plutôt qu'en intensifiant le système : grouper les vêlages pour gagner du temps, conserver des vaches mixtes pour avoir un revenu viande important tant que l'augmentation de la taille du troupeau n'est pas suffisante. L'éleveur choisit en effet de réduire progressivement l'effectif de Holstein au profit de croisements trois voies entre de la Simmental, de la Rouge scandinave et de la Pie Rouge. L'optimisation du pâturage permet de conserver un faible niveau de concentré : 350 kg par vache et un coût alimentaire total de 65 /1000 litres de lait. Avec un EBE/produit de 56 %, les performances économiques sont au rendez-vous.
PraiFacE en bref
Jean-Marie LUSSON, Auteur ; Xavier COQUIL, AuteurClôturé depuis peu, le projet PraiFacE, qui repose sur 130 entretiens auprès d'éleveurs herbagers, a abouti à l'élaboration d'un référentiel technico-économique par le Réseau agriculture durable (RAD). Il a permis de mettre en évidence des changements de paradigmes chez les éleveurs, comme, par exemple, le fait que la transition vers un système économe et autonome ne répond généralement pas à une volonté d'augmenter le revenu. La préoccupation majeure de ces éleveurs n'est souvent pas la gestion de l'herbe. Leurs attentes portent sur la simplification administrative, la gestion du temps de travail, le prix des concentrés ou encore l'aromathérapie. L'article résume les résultats de la thèse de Xavier Coquil sur la transition vers des systèmes d'élevages laitiers économes et autonomes, qui nécessite au moins un des quatre facteurs suivants : 1) Une information ou un exemple qui permet à l'éleveur d'envisager une solution nouvelle, par exemple la possibilité de ne pas faire le quota sans perdre de revenu ; 2) Faire face à un problème, par exemple de santé animale ou de trésorerie ; 3) Prendre conscience d'un décalage devenu insupportable entre les idées et les pratiques ; 4) Une obligation extérieure, par exemple pour les techniciens de l'Inra de Mirecourt.
Des prairies, du lait, du temps
Jean-Marie LUSSON, AuteurOlivier Izard élève des brunes des Alpes, en Aveyron, sur 32 hectares et produit 100 000 litres de lait bio par an. La gestion du temps de travail est au cur de ses réflexions, et il montre qu'il est possible d'être éleveur laitier tout en consacrant une part importante de son temps à des activités extérieures à la ferme, par exemple l'engagement dans deux associations et vingt jours de congés annuels. L'éleveur y parvient en embauchant un vacher de remplacement et un étudiant pour les travaux d'été. L'équilibre économique est atteint grâce à une utilisation optimale des prairies en pâturage tournant, une faible intensité capitalistique (la quasi-totalité du matériel est en Cuma) et aussi grâce à l'ICHN (Indemnité compensatoire de handicap naturel).
Résultats de l'observatoire technico-économique du RAD : Synthèse 2014 - Exercice comptable 2013
Ce document compare les performances technico-économiques de systèmes bovin lait (bio ou non) du réseau RAD (Réseau d'Agriculture Durable) avec celles du RICA, Réseau d'Information Comptable Agricole, (pour les exercices comptables de 2013). Il y a plus de richesse créée par les systèmes du RAD (par actif et par hectare) et celle-ci va en majorité servir à rémunérer le travail plutôt que le capital. Les exploitations du RAD seront plus faciles à transmettre. Ces bons résultats économiques s'expliquent par des économies de charges permises par la valorisation maximale du pâturage. Les prairies graminées-légumineuses, fournissant un fourrage équilibré, sont notamment un facteur clé permettant de réduire l'achat de concentré. L'herbe pâturée permet également des économies de mécanisation, de bâtiments de stockage et un temps de présence réduit en bâtiment. Ce mode de production économe et autonome en intrants est également plus respectueux de l'environnement (impact sur la biodiversité et excédent d'azote limité).
Systèmes + éco-autonomes, version Méditerranée
Goulven LE BAHERS, AuteurTous les ans, les acteurs du pôle SPEA (Systèmes de production autonomes et économes), du réseau des Civam, se réunissent. En 2013, rendez-vous était donné aux abords de la Méditerranée, dans le Gard. Deux agriculteurs ont fait visiter leurs exploitations à la vingtaine de participants : - Denis Florès, qui fait du maraîchage biologique en agroforesterie ; - et Denys Armand, viticulteur et polyculteur-éleveur en biodynamie. Une conférence sur l'agriculture et sa durabilité en zone méditerranéenne, avec des intervenants venus de PACA et de Languedoc-Roussillon, a permis de compléter les échanges. En encart, le pôle SPEA est présenté. Il constitue un lieu d'échanges et d'interconnaissance sur l'agriculture durable au sein du réseau des Civam.
Verger bas intrants
Claude BUSSI, Auteur ; Vincent MERCIER, Auteur ; Franck MERLIN, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre de divers projets, notamment le Casdar Bas-Intrants, dix expérimentations arboricoles actuelles sont présentées dans ce supplément au n° 342 de Réussir Fruits & Légumes. Elles concernent trois grandes catégories de systèmes : raisonné, bas intrants et biologique. Les articles résument les principaux résultats obtenus sur pêchers, pommiers de table, pommiers à cidre, pruniers, dans huit stations expérimentales en France. Les protocoles combinent diverses pratiques, dont certaines sont appliquées en agriculture biologique : désherbage mécanique, pilotage de l'irrigation, lutte variétale, choix du porte-greffe, etc. Les résultats concernent non seulement les rendements, mais aussi la consommation de carburant, le temps de travail...
Yann et Gilbert Le Jeloux : Du stade animal au stade végétal
Antoine BESNARD, AuteurGilbert Le Jeloux a fortement fait évoluer la ferme familiale qu'il a reprise en 1977. Il commence en bio "par instinct" avant de prendre conscience que ce mode de production lui convient. Il a d'abord commencé par l'élevage laitier, en vente directe. Puis, peu à peu, la part du végétal a augmenté, en particulier la production de pommes de terre et de plants de ce tubercule. En 1998, le troupeau laitier est arrêté pour laisser la place à la production de viande biologique. Au final, l'élevage est stoppé en 2010 et le système entièrement consacré à la production végétale. Installé maintenant aves son fils, ce producteur travaille en permanence à améliorer son système, à le rendre indépendant malgré l'arrêt de l'élevage tout en respectant ses valeurs. Un maître mot pour cet agriculteur : « il faut oser ».
Bioreco : Trouver le compromis entre performances agronomiques et environnementales
Fleur MASSON, AuteurDifférents systèmes de production sont comparés à l'INRA de Gotheron, dans le cadre du projet BioREco qui consiste à concevoir, expérimenter et évaluer des systèmes de production fruitière plus économes en pesticides. Les systèmes comparés sont la conduite en agriculture biologique, un système économe en intrants et la conduite raisonnée. Dans chaque cas, trois variétés sont utilisées : Ariane, Melrose et Smoothee. Chaque couple système variété est conduit selon son propre jeu de règles de décisions. Cet essai, en place depuis 7 ans, montre l'intérêt de la combinaison de plusieurs méthodes de gestion des bioagresseurs, notamment le choix variétal, la prophylaxie et la prévention. D'autres essais prometteurs de réduction des intrants ont été mis en place à la station expérimentale de la Pugère, de la Serfel et à la Serfa.
DinABio 2013 : Session Diversité de l'agriculture biologique et évaluation de ses performances
Hervé DAKPO, Auteur ; Gabriel LAIGNEL, Auteur ; Marielle ROULENC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2013L'agriculture biologique regroupe une grande diversité de systèmes et de pratiques. La présentation de cette session du colloque DinABio 2013 rassemble les résumés de différents travaux qui témoignent de cette diversité et/ou cherchent à évaluer les performances de l'agriculture biologique, notamment en termes de durabilité, d'émissions de gaz à effet de serre et de consommation d'énergie. La diversité des systèmes est illustrée à la fois en élevage et en grandes cultures. L'évaluation des performances de l'agriculture biologique porte, soit sur la comparaison de systèmes biologiques entre eux, soit sur la comparaison entre agriculture biologique et agriculture conventionnelle. Des démarches d'évaluation des systèmes biologiques sont présentées : l'outil PERSYST, qui vient d'être paramétré pour être utilisé sur des systèmes biologiques, et l'étude de cas types, utilisée dans les projets RotAB et ProtéAB. Les comparaisons entre agricultures biologique et conventionnelle sont nombreuses, notamment en élevage, et apportent des résultats parfois contradictoires. Ceci souligne l'importance du choix de l'unité fonctionnelle utilisée pour évaluer les performances.
GAEC la Niro : Petite surface, grande efficacité !
Mélissa DUMAS, AuteurLe GAEC La Niro, situé sur la commune du Boupère en Vendée, a été créé en 1981 avec un atelier de vaches allaitantes et un atelier de vaches laitières. En 2013, seul l'atelier laitier est encore en place, avec 58 UGB sur 44 hectares. Afin de se dégager des revenus stables, les deux associés, père et fils, ont fait le choix d'orienter leur ferme vers un système économe et autonome. Ceci se traduit par une augmentation de la part des prairies, la production de mélanges céréaliers pour l'autoconsommation, une réduction du chargement et des intrants L'autonomie en protéines et la conversion à l'agriculture biologique sont les deux prochains objectifs des éleveurs du GAEC La Niro.
Les herbivores et la planète
M. JOURNET, Auteur ; Jean-Pierre DULPHY, Auteur ; Y. GEAY, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux changements que subit notre planète, l'élevage est souvent remis en cause, à l'aide d'arguments plus ou moins étayés. Les herbivores sont notamment accusés d'émettre du méthane et la consommation de viande et de produits laitiers serait mauvaise pour la santé. Certes, les herbivores contribuent aux émissions de méthane, à hauteur de 15% des émissions totales françaises. Ces émissions résultent du processus de transformation de la cellulose et des protéines végétales en produits animaux à haute valeur nutritionnelle. Cependant, le bilan de gaz à effet de serre des élevages dépend du système d'élevage et de son niveau d'intensification. L'intensification a conduit à une dégradation de l'environnement, mais les systèmes herbagers économes présentent des performances environnementales et économiques intéressantes. Le trio « sols-prairies-herbivores » fournit de nombreux services écosystémiques, tant agronomiques qu'écologiques. L'efficacité, mesurée avec le critère azote, des élevages herbivores, notamment en systèmes herbagers, est supérieure à celle des monogastriques, et la concurrence alimentaire pour l'homme est plus faible. Par ailleurs, la consommation, toutefois modérée, de viandes de ruminants et de leurs produits laitiers présente de nombreux intérêts nutritionnels et sanitaires.
Accompagner des groupes d'agriculteurs vers des systèmes de culture économes : Mémento à l'usage des animateurs et conseillers
Ce document, fondé essentiellement sur des témoignages de praticiens et des éclairages d'ergonomes (Marianne Cerf, Inra UR 1326 SensS et Cécile Barbier), aborde la façon de mieux accompagner des groupes d'agriculteurs en marche vers des systèmes de production plus économes en intrants, en particulier en grandes cultures. En introduction du document, est présenté ce que peut signifier "accompagner des groupes d'agriculteurs", ainsi que le travail de 5 agriculteurs, répartis dans 4 régions : Pays de la Loire, Bretagne, Centre, Poitou-Charentes, qui ont testé chez eux, de 2008 à 2010, un cahier des charges appelé "grandes cultures économes". Au sommaire du document : - I. Points de vue : Les agriculteurs dans le changement vers des systèmes économes : 1.1. Ce que changer veut dire ; 1.2. Accompagner le changement des agriculteurs, c'est : 1.2.1. Comprendre les logiques de chacun ; 1.2.2. Valoriser la diversité des sources d'engagement ; 1.2.3. Echanger pour avancer ; - II. Pratiques : De l'outil à l'instrument : 2.1. Boîte à outils : quelques briques pour construire l'action ; 2.2. Situations et actions d'accompagnement : Fonder et faire vivre le groupe ; Aider le groupe à évoluer vers ses objectifs ; 2.3. Construire et évaluer.