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Documents disponibles dans cette catégorie (13)


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On achève bien la paysannerie
NATURE & PROGRES, AuteurLors du Forum international de la robotique agricole qui s'est tenu en décembre 2018, à Toulouse, le collectif occitan "Les Chimpanzés du futur" s'est mobilisé afin de faire connaître son refus du "tout technologique" dans le domaine agricole. Les membres de ce collectif ont appelé les acteurs du milieu agricole et paysan à se positionner par rapport à des innovations présentées dans les salons professionnels agricoles (par exemple, le puçage électronique) et, plus largement, ont interpellé sur les dérives d'une société hyperconnectée et sur les conséquences environnementales, économiques et sociales de l'exploitation des ressources nécessaires à la fabrication des produits technologiques.
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Produire : Bio : Porte ouverte : Lalimentation de précision arrive en engraissement
Dominique POILVET, AuteurJérémy Diais, jeune éleveur de Loire-Atlantique, producteur de porcs charcutiers bio, a installé un système dalimentation individuelle dans son nouveau bâtiment dengraissement de 430 places sur paille. Les animaux, équipés dune puce, sont reconnus par le système dalimentation qui leur distribue la dose daliment adaptée à leur poids. Le système amène chaque porc à passer sur une balance électronique et, à partir de là, le porc est guidé vers laire de nourrissage, vers une aire de tri ou vers laire paillée (sil a déjà mangé notamment). Le surcoût lié à ce système devrait être compensé en trois ans par les économies en aliments ou encore par des gains de poids optimisés. Ce calcul sappuie aussi sur le fait que le prix de lalimentation bio est élevé, ce qui rend rentable un tel investissement.
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Un détecteur de chaleurs en test chez un éleveur
Laurence GEFFROY, AuteurUne équipe de l'Inra de Montpellier, avec d'autres partenaires, a mis au point un détecteur automatisé des chaleurs, baptisé "détecteur alpha". Le détecteur est posé sur le bélier à l'aide d'un harnais et le lecteur lit la puce de la brebis. Un éleveur bio du bassin de Roquefort l'a testé pour suivre l'effet bélier sur son troupeau. L'article décrit l'outil et explique les avantages de son utilisation, en particulier celui de rendre possible l'insémination artificielle en élevage bio.
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Alpes de Haute Provence : Résis Transhumance... pour la liberté de l'élevage
Cécile KOEHLER, AuteurDu 24 au 29 mai, le collectif « Éleveurs solidaires PACA » a entrepris une transhumance de résistance à l'identification électronique de tous les ruminants et à l'obligation d'acheter des mâles reproducteurs certifiés. De Forcalquier à Digne-les-Bains, ces éleveurs ont également été rejoints par des consommateurs, soucieux du maintien d'un élevage pastoral à taille humaine. « Nous ne sommes pas contre l'utilisation de ces techniques, disent les éleveurs, nous sommes contre leur caractère obligatoire ». Reçue par la Préfète des Alpes de Haute-Provence, la délégation s'est entendue dire que « le puçage électronique des ovins n'était pas négociable »... Ni le puçage, ni l'obligation d'utiliser un mâle reproducteur certifié ne tiennent compte du caractère non industriel de ces élevages, pour lesquels ces techniques n'apportent rien, selon le communiqué de presse du Collectif des éleveurs drômois.
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Biodiversité : Nous ne participerons pas à la gestion électronique des races et des semences
Guy KASTLER, AuteurGuy Kastler explique comment, selon lui, la réglementation, alliée aux logiciels électroniques, va détruire la biodiversité animale et végétale. Chaque éleveur sera en effet bientôt obligé de gérer la reproduction de ses animaux avec des races « élites » sélectionnées et autorisées par l'administration ; chaque agriculteur devra travailler avec des semences certifiées ou déclarer l'échange de toutes ses semences de ferme. Or, « sans ressemer sa récolte, pas d'adaptation locale ; sans échanges de semences, pas de sélection ». « La gestion électronique en élevage et en agriculture n'est que la planification de l'éradication de la biodiversité », déclare ainsi G. Kastler. Cependant, des paysans affiliés à la Confédération paysanne sont déterminés : « Que le droit nous en soit ou non reconnu, nous continuerons à reproduire et à échanger librement nos animaux et nos semences ; il en va de l'avenir de nos enfants ».
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Electronisation des troupeaux : Faut pas pousser
Régis LE MOINE, AuteurRegroupés au sein du Collectif « Faut pas pousser », divers agriculteurs s'opposent à l'identification électronique obligatoire des cheptels, en particulier des petits ruminants. Leur position est motivée par diverses raisons. En premier lieu, un tel marquage est perçu par certains éleveurs comme une remise en cause de leurs compétences professionnelles (s'occuper d'un troupeau ne doit pas être l'objet d'une technologie). Ces puces, mises au niveau des boucles d'identification, ont un impact sur la santé et le bien-être animal, d'une part du fait des ondes émises et, d'autre part, par l'alourdissement des boucles s'accompagnant de lésions au niveau du pavillon de l'oreille. Par ailleurs, la conditionnalité des aides impose la lutte contre certaines maladies, l'identification des animaux et la traçabilité mais non l'identification électronique obligatoire. Se pose aussi le problème lié au coût de l'équipement (puces et portique) : certes, des aides existent à ce jour, mais qu'en sera-t-il à l'avenir et cet argent ne pourrait pas être plus utile par ailleurs ? Se pose aussi la question du recyclage de ces puces : constituées de métaux précieux ou polluants, elles ne sont pas recyclées mais broyées avec les carcasses. De plus, le Collectif souligne des problèmes de non respect du code des marchés publics dans les procédures d'achats des puces ou encore l'absence de formation des contrôleurs, pourtant prévue par le règlement européen.
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Info Bretagne : Electronisation des chèvres et des moutons : Puçage électronique : De quoi parle-t-on ?
Katell GUEGUEN, AuteurDepuis 2005, il est obligatoire de boucler tous les moutons et chèvres avec un système de "double boucles"... Depuis juillet 2010, en France, lorsque des éleveurs commandent des boucles, une des deux boucles est électronique. A partir de juillet 2013, cette boucle devient obligatoire. Présentation : Une boucle électronique ? A quoi ça sert et comment ça marche ? Pourquoi est-ce devenu obligatoire ? Qu'est-ce que l'électronisation ? Un plus pour les éleveurs bio ?
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Drôme : Solidarité contre l'obligation d'identification électronique des petits ruminants
CONFEDERATION PAYSANNE DE LA DRÔME, Auteur ; MODEF DE LA DRÔME, Auteur ; AGRIBIODRÔME, AuteurLe 9 août, à Valence, la Confédération paysanne s'est mobilisée, avec le Modef, Agribio Drôme et le collectif d'éleveurs drômois opposés à l'obligation de « pucer » leurs animaux, pour défendre un couple de paysans poursuivi par l'administration car refusant l'identification électronique de ses jeunes ovins. L'article, co-signé par ces organisations, explique les raisons de cette mobilisation. Parmi celles-ci, les exigences toujours plus grandes des obligations imposées par l'Etat pour tracer tout mouvement d'animaux, même dans les petites fermes. La confédération paysanne demande de pouvoir choisir un mode d'identification adapté aux différents types d'élevage et refuse que les aides PAC soient conditionnées au puçage de leurs animaux.
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Je refuse de pucer !
Christophe MORANTIN, AuteurL'obligation d'identifier les caprins et les ovins nouveau-nés avec des puces électroniques est entrée en vigueur le 1er juillet 2010. En 2013, tous les animaux devront être pucés. Mais de plus en plus d'éleveurs s'opposent à cette mesure, dont Christophe Morantin, paysan dans la Drôme, qui expose dans cet article ses arguments : sa conception du métier d'éleveur est heurtée par cette mesure, et il ne croit pas à un meilleur suivi prophylactique grâce aux puces ; le remplacement de l'homme par la technique n'a jamais été bénéfique ; l'imposition du puçage sous peine d'arrêt des subventions est antidémocratique et lui fait penser aux pays riches qui imposent le néolibéralisme aux pays du Sud en faisant pression via les dettes énormes de ces pays...
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Mouton 2.0 : La puce à l'oreille
Antoine COSTA, Auteur ; Antoine POURCHI, Auteur | IVRY-SUR-SEINE (38 Rue Verollot, 94 200, FRANCE) : SYNAPS COLLECTIF AUDIOVISUEL | 2012Depuis le 1er juillet 2010, une nouvelle obligation impose aux éleveurs ovins de pucer électroniquement leurs animaux. Les éleveurs doivent mettre une puce RFID pour identifier leurs animaux à la place de l'habituelle boucle d'oreille ou du tatouage. Ce film documentaire montre notamment la mobilisation des éleveurs contre l'obligation de puçage laissant place à des témoignages d'éleveurs ovins : Danielle et Jean-Louis Meurot, à Vachère en Quint (Drôme) ; Alain et Mathias Guibert, à Reillance (Alpes de Haute Provence) ; Alain de Ruffray, à Limans (Alpes de Haute Provence) ; Sébastien Peluron, éleveur à Mornans (Drôme)..., ainsi qu'à celui de Jocelyne Porcher, sociologue ; Jean-Michel Louby, directeur du Pôle de traçabilité de Valence ; Edmond Ricard, Ingénieur Inra, Station d'amélioration génétique des animaux (Domaine de Langlade) et Mathias Aletru, technicien Inra, Le documentaire est entrecoupé de séquences en noir et blanc montrant les progressions de l'élevage.
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Des puces chez les poulets
Cécile POULAIN, AuteurLa plateforme avicole biologique AlterAvi du Magneraud suit, depuis 2009, les performances zootechniques, environnementales et sanitaires d'un élevage de 6000 poulets. Ceux-ci sont tous équipés d'une puce RFID qui permet aux expérimentateurs de suivre leurs mouvements du bâtiment au parcours, et ainsi de distinguer les casaniers des explorateurs. Cette différenciation a permis de mettre en évidence plusieurs éléments : - les explorateurs sont plus soumis à la présence de parasites et les traitements pourraient ainsi être plus ciblés ; - les explorateurs émettent plus de rejets et leur meilleure répartition sur le parcours améliorerait la durabilité environnementale du système ; - les poulets préfèrent marcher à l'ombre, un parcours arboré peut donc les inciter à sortir plus. Une étude génétique a, par ailleurs, permis de mettre en évidence un lien entre le comportement exploratoire des poulets et leur filiation génétique. La présence de plantes aromatiques sur le parcours est également étudiée pour la lutte contre le parasitisme.
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Dossier : Et les animaux dans tout ça ?
Guy KASTLER, Auteur ; Nathalie PARSY, Auteur ; Caroline LEFEBVRE, Auteur ; ET AL., AuteurFace à l'industrialisation des élevages de ces cinquante dernières années, reste un travail considérable pour redonner à l'animal sa juste place. Il est urgent, comme l'explique Marie-Christine Favé, vétérinaire, dans l'un des articles du dossier, de retrouver un lien avec la nature et avec l'animal... Le dossier aborde plusieurs aspects de l'élevage : - Eloge du pastoralisme (catastrophe de l'élevage hors sol, impossible généralisation du végétarisme, solution induite par le pastoralisme) ; - Le bien-être animal et la législation (de la Convention européenne sur la protection des animaux dans les élevages (1976) à aujourd'hui, avancées relatives sur le statut de l'animal dans les élevages, et développement de normes de bien-être intégrant progressivement les signes de qualité de produit) ; - Le bien-être animal entre casse-tête et casse-bonbons (alternatives, à court terme, à la castration des porcelets, pour pallier les souffrances, systèmes d'engraissement en élevage biologique) ; - Être éleveur parmi et avec ses animaux (relation de l'homme avec l'animal, capacités de perception de l'animal, sens à donner à ses troubles du comportement...) ; - Contexte du pastoralisme pyrénéen (revalorisation du pastoralisme dans la chaîne pyrénéenne : conduite des troupeaux, rôle du berger , et réadaptation de la production bovine et ovine en montagne dans un souci de protection de l'environnement) ; - Pour une campagne de refus des puces électroniques, dans l'élevage et ailleurs (appel du groupe "Faut pas pucer" lancé aux éleveurs à se soustraire à l'obligation légale de « pucer » les animaux) ; - Fièvre catarrhale ovine (FCO) : où en est-on ? (maintien des poursuites pour certains éleveurs ayant refusé de vacciner bien que l'obligation ait été levée à l'automne 2010).
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Pourquoi nous refusons le marquage électronique des brebis et pourquoi nous nous débattons dans le monde qui le produit