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Cinq clés pour établir une parcelle en permaculture
Justine GRAVÉ, AuteurAlain Malard, vigneron et consultant dans l'Hérault, a écrit un ouvrage autour de l'application de la permaculture à la viticulture : Vignes, vins et permaculture. Les principes fondamentaux qu'il préconise, avant l'implantation d'une parcelle, sont présentés dans cet article : - inventorier les ressources sur et aux abords de la parcelle ; - tracer des lignes clés qui suivent les courbes de niveau ; - former des noues, fossés fermés équipés d'un trop-plein pour une gestion optimale de l'eau ; - planter en terrasse ; - raisonner en services, par exemple en ce qui concerne les couverts végétaux et les haies.
Version réactualisée de MéthaSim : LIfip recense 400 produits méthanogènes en France
Pascal LEVASSEUR, AuteurLIfip met à disposition des éleveurs possédant un méthaniseur une base de données de plus de 400 produits méthanogènes. En effet, les agro-industries produisent beaucoup de résidus organiques, mais il est difficile de connaître leur potentiel méthanogène en raison de leur diversité. Dans le cadre du projet Valormap, lIfip a analysé plus de 90 résidus organiques pour connaître leur potentiel méthanogène (BMP) et leur rendement de méthane (plus utile pour les éleveurs). Les 90 résidus ont été regroupés en dix classes dont les caractéristiques moyennes sont présentées dans larticle. Quatre dentre elles ont des rendements méthanogènes élevés, mais les variations intra-catégories sont importantes. Ces résultats ont été compilés à des données acquises ultérieurement. Au final, les caractéristiques de 400 résidus organiques (déjections animales, cultures et résidus de cultures, déchets organiques dindustries et de collectivités) sont téléchargeables sur un fichier excel depuis le site de lIfip, ainsi que les fiches descriptives dune vingtaine de familles (BMP, composition chimique, quantité et localisation des gisements, ratio de production, possibilité de valorisation en méthanisation, points requérant une attention particulière). Les gisements sont géolocalisés via un outil public web qui donne accès aux grandes masses de déchets à une échelle départementale, ainsi quà la quantité dénergie correspondante en kWh et m3 de CH4.
Développer un réseau d'estives sentinelles dans les Pyrénées méditerranéennes : Méthodologie du volet pastoral
Maëva ANTHEME, AuteurAu cur des Pyrénées méditerranéennes, sur les départements des Pyrénées-Orientales et de l'Aude, le projet Estives sentinelles vise à « mener une réflexion sur les pistes et les marges d'adaptation des exploitations et des estives face aux changements qui les impactent (climatiques, politiques publiques, concurrence avec la faune sauvage...) ». Pour ce faire, différents protocoles de suivi ont été construits. Ils concernent les pratiques pastorales, les performances zootechniques, les ressources, et une tournée de fin d'estive. Explications dans cet article.
Indicateurs nationaux de la transition écologique vers un développement durable 2015-2020 : premier état des lieux
Françoise NIRASCOU, Auteur ; Florence KLEIBER, Auteur ; Lauren MOSDALE, AuteurLa stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable (SNTEDD) a été adoptée par le Gouvernement en février 2015 et fixe le cap de la France en matière de développement durable pour les années 2015 à 2020. Elle définit les orientations pour s'engager dans la voie de la transition écologique et évoluer vers une société plus sobre à l'horizon 2020, qui allie progrès économique, écologique et humain. Cette synthèse présente le premier état des lieux des indicateurs de suivi de la SNTEDD, en début d'exercice. La lecture de l'ensemble des indicateurs offre une vision contrastée de la situation. Celle-ci apparaît en majorité préoccupante sur les enjeux écologiques majeurs énoncés dans la stratégie tels que le changement climatique, la perte accélérée de biodiversité, la raréfaction des ressources et la multiplication des risques sanitaires environnementaux. En revanche, les indicateurs relatifs aux axes montrent que certaines bonnes pratiques émergent vers un développement durable. Au regard de cet état des lieux initial, le suivi des indicateurs de la SNTEDD sur les prochaines années pourra permettre d'estimer dans quelle mesure la poursuite ou l'accélération des bonnes pratiques émergentes se traduit par une évolution positive de l'état des enjeux écologiques.
Dossier : Nourrir le bétail en Afrique : Indispensable fourrage
Susanna THORP, Auteur ; Charles MKOKA, Auteur ; Kofi Adu DOMFEH, AuteurLa demande en protéines animales augmente rapidement en Afrique avec la croissance démographique. Comment nourrir les animaux, ruminants et monogastriques, dans un contexte de fort développement agricole, de changement climatique et de compétition pour certaines ressources avec l'alimentation humaine ? Ce dossier présente diverses expériences (développement de filière intégrée, projet de recherche ) issues de plusieurs pays africains. Ainsi, face à l'importance de trouver plus de fourrages et de meilleure qualité, dans un contexte dominé par de très petits élevages dans certains cas (ex : 1 à 2 animaux élevés en « zéro pâturage »), diverses pistes sont suivies : la production de fourrage issu de céréales (orge, blé ) cultivé par hydroponie, la sélection de variétés fourragères plus productives, plus nutritives et/ou plus résistantes aux maladies (ex : programmes de sélection de napier, herbe fourragère), le développement d'arbres légumineux fourragers, ou encore une meilleure utilisation des fanes de patates douces ou des tiges et feuilles sèches des céréales (maïs, blé ). Pour l'alimentation des monogastriques, l'article met l'accent sur la nécessaire structuration des filières pour assurer un approvisionnement régulier en matières premières de qualité aux usines d'aliments pour animaux. Nombre des exemples donnés montrent l'importance de l'implication des producteurs dans le succès des actions menées.
L'eau des troupeaux en alpages et sur parcours
Cette édition représente un numéro hors-série de la revue Pastum, de l'Association Française de Pastoralisme (AFP). Elle rassemble les interventions du séminaire du 26 novembre 2014 organisé par l'AFP et qui s'est tenu à Montpellier SupAgro. Cet ouvrage collectif a été coordonné par Thomas Romagny (AFP) ; Jacques Lepart en assume la responsabilité scientifique. La ressource en eau est une préoccupation majeure de notre temps. Souci quotidien des éleveurs et bergers pour l'abreuvement de leurs troupeaux en alpages et sur parcours, elle l'est aussi pour ses gestionnaires confrontés aux exigences de son partage avec nombre d'autres usages, écologiques, industriels, urbains, domestiques... L'ouvrage donne une vision élargie de la manière dont est aujourd'hui abordée la question de l'eau à des échelles qui dépassent largement le cadre de nos territoires pastoraux, celles des hydrosystèmes. C'est l'occasion, dans un premier chapitre, de mieux saisir les problématiques traitées en ce domaine par le monde de la recherche, avec les méthodes et les outils qu'il développe. A l'échelle des systèmes pastoraux, s'éclaire, dans un second chapitre, l'importance et le rôle de la ressource en eau pour la conduite des troupeaux. On rappelle ici les fondamentaux zootechniques concernant les besoins des animaux, et l'on souligne les fonctions des aménagements pastoraux d'abreuvement dans une utilisation équilibrée des unités pastorales. Une dernière partie dresse les grandes lignes d'une gestion concertée de la ressource en eau qui dépasse les seules préoccupations pastorales. De vastes champs de questionnements s'ouvrent inévitablement dès que l'on aborde l'enjeu de l'eau pour les parcours et les alpages, dans un contexte d'aléas climatiques qui tendent à s'accentuer.
Has Organic Farming Potential for Development ? Comparative Study in Romania and Serbia
Marko JELOCNIK, Auteur ; Raluca Andreea ION, Auteur ; Marijana JOVANOVIC, Auteur ; ET AL., AuteurEn Europe et à travers le monde, l'agriculture et l'agroalimentaire font face à de nouvelles tendances : le développement d'alternatives « vertes ». Celles-ci sont impulsées par l'intérêt croissant des consommateurs pour la santé et l'environnement, suite à l'émergence de problèmes liés à la pollution et à la dégradation de la santé. Dans ce contexte, l'étude rapportée ici s'est penchée sur les possibilités de développement de l'agriculture biologique en Roumanie et en Serbie. Les données utilisées concernent les surfaces agricoles converties à l'agriculture bio, les zones non-cultivées, l'utilisation de produits chimiques et le nombre d'exploitations semi-vivrières dans les deux pays. Leur analyse comparative montre une possibilité de développement importante pour l'agriculture bio. L'ébauche d'une évaluation des ressources disponibles pour ce développement a aussi été réalisée.
Evaluation du pâturage sur parcours et alpages
Laurent GARDE, Auteur ; Emmanuelle BROSSE-GENEVET, Auteur ; Bruno CARAGUEL, Auteur ; ET AL., AuteurUne première grille d'évaluation du niveau de pâturage a été développée à la fin des années 1980 comme outil de validation pour la production de références pastorales basées sur le chargement animal. Cette grille sert aussi pour l'accompagnement technique de mesures agri-environnementales ou comme outil de contrôle réglementaire des engagements de résultats pastoraux. Cette grille a fait l'objet d'une réactualisation récente. Cette nouvelle mise en forme est présentée, ainsi que les grands principes et notions à retenir pour son utilisation ou pour la conduite d'une gestion par pastoralisme. Parmi ces fondamentaux, il faut noter l'importance de bien définir la durée du pâturage pour assurer un temps de repos suffisant pour le tapis herbacé, ce dernier devant aussi faire l'objet d'un prélèvement suffisant pour assurer son bon renouvellement. Il faut aussi adopter des règles spécifiques pour la strate ligneuse. Le pâturage doit se faire à la bonne saison selon le milieu ; le nombre de passages doit aussi être raisonné. Autres facteurs importants à prendre en compte : le relief, les risques de dégradation du sol ou encore le comportement alimentaire ou social de l'animal. L'utilisation de cette grille peut être riche d'enseignements mais demande une formation adaptée. Elle est à mobiliser au cours d'une « tournée de fin de pâturage », visite technique à visée d'expertise, faite en général par l'agent pastoraliste, par l'éleveur ou le berger et par l'agent gestionnaire du territoire. Elle permet de relever le niveau de prélèvement par le troupeau, de repérer des signes de dégradation du sol ou de dérives de végétation liées à la gestion pastorale menée.
Vineco : Exemples de bonnes pratiques pour une utilisation durable des ressources dans la filière vitivinicole
L'Institut français de la vigne et du vin donne quatre exemples de pratiques destinées à écologiser la production de vin : 1) Le management environnemental qui consiste à analyser l'impact de l'activité et identifier les leviers d'action ; 2) Les économies d'eau par l'optimisation de la conception des chais ; 3) Les économies d'énergie par l'adaptation du matériel et l'isolation de la cave ; 4) La réduction des déchets, par exemple le rinçage à la parcelle et la gestion écologique des effluents de cave par lagunage.
L'équivalence pour la réparation des ressources : Analyse de la méthode ressource-ressource
La Loi sur la responsabilité environnementale (entrée en application en 2009) définit un cadre pour la responsabilité environnementale sur le principe pollueur-payeur. Si, par exemple, un exploitant est à l'origine d'un dégât environnemental grave, pris en compte dans cette loi, il doit mettre en place une action de réparation permettant de compenser le dégât subi. Reste à déterminer quelle action de réparation ou de restauration mettre en place. La loi prévoit deux méthodes pour cela, selon l' « objet » environnemental touché. Si le dégât touche une espèce ou des espèces patrimoniales, endémiques, fortement représentatives d'un milieu ou encore un écosystème peu complexe (ex : la forêt des landes), la loi prévoit l'application de la méthode dite ressource-ressource. Le présent article présente en détail comment appliquer cette méthode et quelles préconisations suivre pour répondre au fait que l'on ne dispose pas de certaines informations, comme notamment, la durée nécessaire à un écosystème pour revenir à son état initial. Cette méthode compte cinq étapes : (i) la détermination des conditions du milieu (ex : choix de l'espèce représentative du milieu impacté), (ii) l'estimation des pertes causées, (iii) l'identification des différents projets de restauration possibles, (iv), l'estimation des gains issus des projets et (v) le dimensionnement des projets (ex : nombre d'années nécessaire à la restauration).
Proposition d'un nouvel indicateur global de durabilité des exploitations d'élevage
Luc DELABY, Auteur ; André POCHON, Auteur ; M. JOURNET, AuteurDe nombreux indicateurs de durabilité des exploitations agricoles existent et mettent généralement en exergue les impacts négatifs de l'agriculture sur l'environnement, négligeant parfois son rôle vital de production de biens alimentaires et l'importance de la pérennité des ressources mobilisées. Ainsi, l'indicateur PAEP, présenté dans cet article, en utilisant notamment l'exemple d'une exploitation laitière, évalue la capacité du système à valoriser les ressources internes et renouvelables, et donc à limiter l'utilisation de ressources non renouvelables. Il repose sur quatre composantes jugées essentielles pour caractériser la durabilité du système de production : la production, l'autonomie, l'efficacité et la pérennité. Les atouts et limites de cet outil, ainsi que ses perspectives d'évolution, sont également discutés.
Le bois énergie, c'est l'anarchie ?
Philippe BENOIST, Auteur ; Hélène BUSTOS, AuteurAvec le renchérissement du prix du pétrole, le bois-énergie en particulier, et la biomasse pour produire de l'énergie, en général, ont le vent en poupe. Cet article nous rappelle que déjà, entre 1975 et 1985, une première tentative d'utilisation de sous-produits du bois pour le chauffage avait mobilisé les acteurs... sans trop de succès, car le prix du combustible fossile était retombé. Mais, aujourd'hui, la redécouverte du bois comme source d'énergie pose la question du calibrage des projets par rapport à la ressource forestière. En Lorraine par exemple, les besoins en plaquettes forestières correspondent à la totalité du gisement estimé par l'ADEME en 2006 ! Le succès de la biomasse énergie passe donc avant tout par l'assurance du maintien d'un bon équilibre des écosystèmes forestiers...
Dossier - Gestion des ressources : cette eau qui fait débat
Hélène SAUVAGE, Auteur ; Pierre-Yves BERNARD, Auteur ; Richard BUXANT, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte où les spécialistes s'attendent à des sécheresses de plus en plus fréquentes, ce dossier est consacré à la gestion de la ressource en eau en agriculture. Dans une première partie, les auteurs s'intéressent à l'importance de l'eau dans l'agriculture en évoquant l'état des ressources, le changement climatique, l'impact sur les rendements et les adaptations possibles des systèmes d'exploitation. A noter qu'actuellement dans le monde, 18 % des surfaces irriguées produisent 40 % des denrées alimentaires. La seconde partie du dossier est consacrée aux leviers, agronomiques ou techniques, permettant une meilleure gestion des besoins en eau et une meilleure utilisation de celle-ci. Enfin, la troisième partie aborde la question du stockage et de la gestion de l'eau : enjeux des retenues collinaires, gestion de l'irrigation, qu'elle soit individuelle ou collective.
Dossier : Les journées Filières et Techniques 2012 en partenariat avec le réseau GAB-FRAB et les Chambres d'agriculture de Bretagne
Esther SAVINA, Auteur ; Stanislas LUBAC, Auteur ; Goulven OILLIC, AuteurPour la 3ème année consécutive, Inter Bio Bretagne organise, en partenariat avec le réseau GAB-FRAB et les Chambres d'agriculture de Bretagne, des journées d'information dédiées à une filière bio La filière Algues marines Bio a été présentée le 21 mai 2012. Une quarantaine d'acteurs de la filière étaient présents à Lanildut (Finistère) pour découvrir les techniques de récolte, les différentes algues présentes sur l'estran, ainsi que leur gestion durable. Les échanges ont également porté sur le lavage, le salage, le séchage des algues et un point a été fait sur divers sujets d'actualité pour la filière, dont l'importance d'une structuration de la filière. A l'heure actuelle, une dizaine d'opérateurs bretons sont certifiés bio. La difficulté à l'échelle européenne reste la gestion de la ressource. La journée sur la filière des céréales à destination de l'alimentation humaine a eu lieu, en Ille-et-Vilaine, le 21 juin 2012. Les échanges ont majoritairement concerné la production et la transformation de céréales pour le petit déjeuner ou la meunerie. Sur les 1 680 fermes biologiques bretonnes recensées en 2011 (Observatoire de la production régionale Bio - FRAB 2011), 765 cultivent des céréales. Il s'agit de l'activité principale pour 153 d'entre elles... Sont présentés dans le dossier : Le Syndicat des Récoltants Professionnels d'Algues de Rive de Bretagne (SRPARB) ; L'entreprise Aqua - B (29), spécialisée en algues alimentaires ; La société Penn Ar Bed (29), spécialisée dans la biotechnologie des algues ; Le GAEC « Le Passoir » : une rotation herbagère laissant la part belle aux cultures de vente ; L'association « Les greniers Bio d'Armorique » ; Les actions de recherche-expérimentation en avoine nue et seigle de Gaëtan Johan (Agrobio 35) ; Michel Blin, producteur de lin : une culture exigeante aux débouchés naissants ; Céréco : Transformation des céréales ; Le Moulin d'Epron : 100 % Bio.
Les terres cultivables sont-elles une ressource rare ?
Isabelle ALLEMAND, AuteurD'après les données de la FAO établies en 2005, 60 % des terres cultivables de la planète ne seraient pas exploitées, et leur mise en culture pourrait garantir la sécurité alimentaire mondiale. Toutefois, Laurence Roudart, chercheuse à l'Université Libre de Bruxelles, tient à démontrer, dans cet article, que l'utilisation de ces terres est limitée par des contraintes économiques, sociales mais aussi climatiques et elles restent donc une ressource rare. Pour cela, elle s'appuie sur différents scénarios de prospective agricole et alimentaire.
Dossier : Aquaculture
Martine COSSERAT, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; ECHOBIO, AuteurUn préambule à ce dossier présente plusieurs aspects de l'aquaculture : besoins en poissons (l'aquaculture fournit aujourd'hui la moitié des besoins en poissons contre 9 % en 1980) ; baisse de production en France ; règlement européen, depuis juillet 2010, cadrant la production aquacole bio, c'est-à-dire l'élevage (totalement effectif en 2013). Les principes fondamentaux de l'élevage bio de poissons et fruits de mer sont également présentés, avec toutefois la nécessité de recherche pour connaître davantage la notion de bien-être du poisson et pouvoir améliorer le cahier des charges. De même, sont indiquées les conditions de production des crevettes en Nouvelle-Calédonie, en Thaïlande, à Madagascar (dans le respect du milieu), ainsi qu'à Marennes Oléron où près de 40 tonnes de crevettes sont produites chaque année (25 à 30 % dûment certifiées bio). Pour compléter le dossier un entretien avec Dominique Corlay est rapporté, responsable aquaculture chez le Gouessant en Côtes d'Armor, leader français de l'aliment pour poissons (épuisement des stocks de poissons pour nourrir les animaux en aquaculture, préservation de la ressource en élevage bio, avis sur le règlement européen). Le dossier s'attache, par ailleurs, à présenter la culture des algues bio (Jean-François Arbona et Magali Molla en sont des artisans, et les premiers producteurs certifiés bio, notamment de wakamé). La dernière partie du dossier concerne la ressource maritime. Outre l'essor de l'aquaculture, solution pour réduire la pêche, nombreuses sont les initiatives soucieuses d'améliorer les pratiques de pêche : Marine Stewardship Council (MSC) est une organisation londoniennne indépendante qui met en place des systèmes durables pour enrayer la question de la surpêche... ; Les Paniers de la Mer sont à l'initiative du président de la Banque alimentaire du Finistère pour valoriser la ressource et prendre en compte l'aspect social de la pêche...
Dossier - Un monde plus écologique est en marche
LaRevueDurable, Auteur ; Christopher ROOTES, Auteur ; Stephen HALE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, traitant des mouvements sociaux écologiques, a pour objectif de présenter différents moyens de se mobiliser pour une meilleure prise en compte de la problématique écologique dans notre société. Le mouvement social mondial écologique agit généralement via deux voies : le refus de projets qui incarnent un modèle de développement non-durable, et/ou la concrétisation de pratiques alternatives durables. Un premier article retrace l'historique sur les cinquante dernières années de ce type de mouvements. Ensuite, diverses initiatives sont présentées : - les Global Greens, association de divers partis politiques Verts pour une action globale ; - le projet Initiatives de Reverdissement de l'Afrique, à l'initiative d'un paysan du Burkina Faso ; - les mouvements de désobéissance civile en France ; - la marche de soutien aux paysans indiens ; - le militantisme anticharbon en Suisse ; - les mobilisations contre l'exploitation des gaz et huiles de schiste ; - la campagne « 2012 : tous candidats » initiée par l'association Colibris. D'autres thématiques sont également abordées : - la nécessaire remobilisation des populations pour l'écologie ; - la mobilisation internationale fondée sur l'engagement individuel et local ; - l'écologie et l'altermondialisme ; - la place des femmes face au changement climatique. Enfin, le dernier article présente les principaux sites internet et livres qui existent sur les mouvements sociaux écologiques.
Dossier : Prairies : Valoriser la diversité de la ressource fourragère, sujet d'étude du nord au sud
Jean-Marc GALTIER, Auteur ; Arnaud POUSTHOMIS, Auteur ; Myriam BERTHOMIEU, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, à travers des projets de recherche ou des témoignages issus de l'Aveyron, présente l'importance d'une bonne gestion de la ressource fourragère, d'autant plus face aux aléas climatiques et dans un contexte de crise financière. Ce dossier compte trois grands thèmes : i) la présentation des premiers résultats du suivi d'un réseau de 32 parcelles tests, implantées chez des agriculteurs sud-aveyronnais en luzerne, luzerne/fétuque ou encore en mélanges prairiaux ; ii) l'intérêt des systèmes « économes et de terroir » en particulier en zone Roquefort, avec la présentation d'une ferme caractéristique de cette approche ; iii) une synthèse des résultats d'un projet mené entre 2007 et 2010 portant sur le suivi de fermes en AOC (bovins lait) et qui avait notamment montré l'impact négatif d'une gestion non optimisée de la ressource fourragère. Ce dossier inclut aussi un résumé de l'analyse de données sur trente ans issues de 11 stations météorologiques du Grand Sud Est sur l'évolution climatique.
La propriété intellectuelle contre la biodiversité ? : Géopolitique de la diversité biologique ?
Julie DUCHATEL, Auteur ; Laurent GABERELL, Auteur ; Gonzalo GOSALVES, Auteur ; ET AL., Auteur | GENEVE (6 Rue Amat, 1202, SUISSE) : CETIM (Centre Europe - Tiers Monde) | 2011Les pays du Sud recensent 80% des ressources naturelles mondiales, attisant la convoitise des sociétés transnationales, qui tentent de se les approprier à coup de brevets et autres titres de propriété intellectuelle. Pour tenter de pallier cette biopiraterie, la Convention sur la diversité biologique propose un "partage des bénéfices" entre ces firmes, les peuples autochtones et les pays du Sud. Presque 20 ans après l'entrée en vigueur de cette Convention, ce partage est-il réellement "équitable" et "bénéfique" pour les peuples ? Garantit-il la poursuite de l'innovation collective ? La valorisation marchande de la nature permet-elle de protéger la biodiversité ? Dans les pays du Nord, les réglementations sur les semences ont eu pour effet de réduire la biodiversité agricole. Cette situation vécue au Nord augurerait-elle de ce qui se passera dans le monde entier ces prochaines décennies ? Ce livre montre en quoi le fait d'imposer des droits de propriété intellectuelle sur la biodiversité conduit à des conséquences dramatiques pour l'humanité. Y a-t-il des modèles alternatifs et participatifs de partage des ressources et des savoirs s'exerçant en dehors du marché et pouvant protéger efficacement la biodiversité, comme des modèles de type "open source" ? On trouvera ici quelques idées pour aider à repenser la logique de privatisation et de marchandisation de la nature.
BRF, Bois Raméal Fragmenté : Aux arbres citoyens
Marie-Claire HAGUET, AuteurLe bois raméal fragmenté (BRF), par sa réduction en copeaux, permet de mettre en place une pédogénèse accélérée par rapport à celle qui se passe en milieu forestier. La fragmentation détruit des barrières physico-chimiques et permet aux microorganismes de dégrader le bois. Le BRF augmente la richesse du sol, mais aussi la stabilité des agrégats. Il permet donc de diminuer les pertes en eau vers l'atmosphère. Les mécanismes d'absorption des ions NPK et l'impact sur les émissions de dioxyde d'azote sont encore à déterminer. La distribution de BRF se fait au niveau de plateformes, souvent gérées par des collectivités territoriales. Il apparaît qu'il est difficile de faire coïncider l'offre et la demande. Certaines plateformes ont alors mis en place un atelier de compostage, de manière à garantir la ressource, mais la qualité devient plus incertaine. Il est, pour les chercheurs, important de replanter des arbres pour mettre en route cette filière. En effet, après une dizaine d'années d'implantation, une haie peut produire entre 4 et 8 m3 de bois par km et par an. Le retour de la trogne est d'ailleurs revendiqué. Les progrès actuels de la mécanisation et le développement d'outils pour l'entretien des haies pourront faciliter le retour des haies.
Dossier : Sylvopastoralisme : De nouvelles ressources avec le sylvopastoralisme
Denis GAUTIER, Auteur ; Gérard GUERIN, Auteur ; Laurence GEFFROY, AuteurCe dossier présente des expériences de sylvopastoralisme permettant de valoriser à la fois des espaces boisés et d'améliorer la gestion pastorale d'un troupeau dans le Grand Sud de la France. A l'échelle de l'exploitation, l'activité sylvicole constitue une activité complémentaire à l'élevage, en fournissant des ressources fourragères supplémentaires et également d'un point de vue économique. En effet, la valorisation des débouchés sylvicoles : bois-bûche, plaquettes forestières ou bois construction, constitue un complément de revenu intéressant qui permet d'amortir rapidement l'aménagement du parc boisé. A l'échelle d'un territoire, un projet sylvopastoral associant les différents usagers de l'espace permet de maintenir la présence d'un troupeau et de garantir l'entretien et l'ouverture des paysages tout en contribuant au développement économique territorial.
Agricultures et paysages : Témoignages et points de vue des CAUE
Les approches paysagères agronomiques retrouvent une modernité. En s'appuyant sur une connaissance fine de l'histoire, de la géographie de chaque petite région et de ses spécificités naturelles et humaines, elles constituent une clé d'entrée pour les démarches de développement durable des territoires. En ce sens, les travaux relatés dans ce document, menés par le monde agricole en lien avec les conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE), sont riches d'enseignements. Preuve qu'il est possible de créer des paysages contemporains de qualité, cet ouvrage intéressera toute personne motivée par l'agriculture, le paysage et le développement durable, autant que les professionnels, les collectivités, et tout simplement, les habitants. Cet ouvrage, généreusement illustré, rassemble des expériences partagées par des CAUE et leurs partenaires.
Food Share : Partager durablement les ressources alimentaires
Clémence MORINIERE, Auteur ; Khaled KORTAS, AuteurAu Canada comme ailleurs, les inégalités d'accès à l'alimentation ne font que refléter les inégalités sociales qui touchent la population. Chaque année, près de 5 % des canadiens font appel aux banques alimentaires. Dans le même temps, en 2004, près du quart des adultes canadiens sont obèses... C'est dans ce contexte contrasté que s'inscrivent les actions de Food Share, la plus grosse organisation canadienne du droit à l'alimentation pour tous, basée à Toronto (province de l'Ontario, Canada). Créée à l'origine en 1985, par le maire de la ville, pour répondre aux situations de faim les plus urgentes, l'organisation a pris de l'ampleur au fil des années. Aujourd'hui, l'organisation a initié des actions dans tout le pays, profitant de la volonté de plus de huit cent bénévoles et de plus de dix mille donateurs privés pour répandre sa philosophie à travers différents programmes communautaires. Rien qu'à Toronto, les programmes alimentaires conduits par Food Share touchent plus de cent mille personnes, chaque semaine. Pour l'organisation, les solutions pour améliorer la disponibilité alimentaire doivent émaner d'actions collectives... Au-delà de sa vocation ("droit de chacun à avoir accès à une alimentation fraîche, locale...", une réponse aux problèmes de la faim différente de celle des banques alimentaires...), Food Share pallie aussi l'absence d'une politique de nutrition des élèves au Canada (plus de 84 000 enfants et jeunes de Toronto ont ainsi accès à une gamme de repas). Une large part des projets initiés par Food Share s'inscrit dans les programmes d'"alimentation communautaire", qui supportent des initiatives visant à favoriser un meilleur accès à l'alimentation pour tous : programme des "Jardins communautaires", le "Good Food Box Program" (système alternatif de distribution alimentaire), l'organisation de nombreux marché paysans à Toronto.
Recherche : L'agriculture biologique insuffle le développement durable dans la globalisation
Alfred SCHÄDELI, AuteurL'économie alimentaire est confrontée au défi de nourrir suffisamment et sainement une population mondiale toujours plus importante sans polluer davantage l'environnement. L'agriculture biologique propose des solutions, met le nez hors de sa niche de marché pour devenir le moteur de toute l'agriculture. Les consommateurs font partie du concept de l'approvisionnement alimentaire durable. Telles sont les principales conclusions du 10ème Congrès scientifique de l'agriculture biologique, qui s'est déroulé à Zurich, en Suisse, mi-février 2009.
Le sol
Pierre STENGEL, Auteur ; Laurent BRUCKLER, Auteur ; Jérôme BALESDENT, Auteur ; ET AL. | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2009La prise de conscience du caractère fini des ressources, et de la fragilité du système planétaire lui-même, s'étend désormais au sol, longtemps négligé. C'est pourtant le sol qui a permis l'extension de la vie à la surface des continents et le développement des végétaux supérieurs. Fragile, menacé, extraordinairement divers, il joue, de tout temps et aujourd'hui plus que jamais, un rôle déterminant : produire des aliments, réguler le cycle et la qualité de l'eau, accumuler du carbone et limiter l'effet de serre, recycler les matières organiques, entretenir la biodiversité, fournir des matériaux pour la construction et l'industrie, participer à la valeur esthétique des paysages... Synthèse des connaissances actuelles sur le sujet, ce livre aborde la nature et la constitution des sols, leurs fonctionnements écologiques et leur gestion. Pédagogique, illustré de schémas et de photographies, il est accessible à un large public. Les enseignants et les étudiants du secondaire et du supérieur notamment y trouveront matière pour leurs cours. Mais tous ceux pour qui le sol est un objet à la fois lointain et banal prendront plaisir à le découvrir.