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Documents disponibles dans cette catégorie (50)


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Couverts végétaux pâturés : Une pratique au bilan positif ?
Laura DUPUY, Auteur ; Agathe CYRILLE, Auteur ; Camille DUCOURTIEUX, AuteurLe pâturage des couverts végétaux (plutôt que le broyage de ces derniers) présente de nombreux avantages. Néanmoins, dans le cadre dun binôme éleveur-céréalier, il faut veiller à ce que cette pratique soit gagnante et sécurisée pour les deux parties. Cet article synthétise les premiers enseignements (issus de plusieurs projets) sur le pâturage de couverts. Celui-ci est davantage réalisé avec des ovins quavec des bovins, de peur que les bovins ne compactent le sol. Cette pratique présente lavantage de réduire de moitié le nombre de limaces dans la parcelle (le passage dun troupeau de brebis serait aussi efficace quun passage danti-limaces, selon des références en agriculture conventionnelle). Une estimation réalisée sur quatre fermes montre également que le pâturage par des ovins de couverts végétaux permet d'économiser, en moyenne, 30 /ha de charges de mécanisation et de carburant, comparé à leur broyage (sans compter les économies dheures de tracteur pour le céréalier). Les effets fertilisants sont, en revanche, assez faibles ; le pâturage améliore juste la disponibilité de lazote, avec un peu plus dazote nitrique, et na aucun impact significatif sur le rendement de la culture suivante. Cet article présente aussi les principaux résultats dune enquête réalisée, en 2021, auprès de 70 agriculteurs (63 éleveurs et 7 céréaliers) pratiquant le pâturage de couverts végétaux. Elle a été menée dans le cadre du projet Inter AGIT+ et avait pour objectif de mieux connaître les pratiques de ces agriculteurs.
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Dossier : Innovations en arboriculture : Introduire des animaux dans les vergers
Marion COISNE, AuteurDe plus en plus darboriculteurs introduisent des animaux dans leurs vergers. Cela apporte différents bénéfices ; pour les vergers : gestion du couvert herbacé, gestion du lierre sur les arbres, lutte contre les ravageurs (carpocapse, anthonomes, campagnols ), fertilisation partielle ; et pour les animaux : ressources alimentaires (herbe, fruits de second choix), abris climatiques, voire refuges contre les prédateurs. Enfin, cela peut permettre aussi à lagriculteur de sécuriser son système en développant un atelier animal de taille suffisante en plus des vergers. Ce dossier présente aussi les freins liés à cette pratique (dégâts sur les arbres, compaction du sol ) et les points de vigilance (bonne communication avec les éleveurs, investissements pour les abris, abreuvoirs, clôtures, temps dastreinte, réglementation biosécurité ). Des essais montrent que les fils électriques sont le moyen le plus efficace pour éviter les dégâts dans les vergers. Dautres expérimentations ont été menées pour quantifier les bénéfices et les freins techniques sur la station de la Pugère (Bouches-du-Rhône). Le dossier fait également place aux témoignages darboriculteurs ayant introduit des animaux dans leurs vergers.
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Elevage des chevrettes : Faut-il abuser de la poudre ?
Valérian LEBON, AuteurL'alimentation des chevrettes est complexe du fait de la prophylaxie contre les maladies transmissibles par le lait maternel (CAEV, paratuberculose...). Or, le prix du lait en poudre bio a explosé du fait de sa rareté et des nouvelles exigences du cahier des charges bio (composition excluant les matières dorigine végétale). Cet article fait le point sur lutilisation de la poudre de lait bio et non bio, donne des exemples dalternatives possibles à la poudre de lait (lait maternel thermisé, lait de vache acidifié, lait maternel acidifié et allaitement maternel) en pointant les avantages et les inconvénients de chaque pratique.
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Elevage des génisses : La délégation, une bonne solution ?
Elodie BOUDEELE, AuteurManque de place, de main duvre ou de fourrages La délégation de lélevage de ses génisses à un autre agriculteur, alors prestataire, peut être une solution. Au travers de deux témoignages, lun de Romain Chevrel, éleveur bio en Ille-et-Vilaine qui délègue lélevage de ses génisses, lautre dEmmanuel Gardan (35), éleveur de génisses pour dautres producteurs, cet article présente les plus et les moins de cette pratique. Il faut notamment bien réfléchir pour identifier si cette option est adaptée à son système ; bien calculer les coûts, et ce, pour chacun des éleveurs concernés ; et établir un climat de confiance, basé sur un contrat. Il faut aussi veiller au volet sanitaire et encore à limiter le stress des génisses. Pour Romain Chevrel, le fait de déléguer lélevage de ses génisses lui a permis de faire évoluer son système, de produire plus par laugmentation des vaches en production sur lexploitation, tout en réduisant la charge de travail.
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Atelier fauchage-andainage : Une technique en plein essor
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEn grandes cultures, la technique du fauchage-andainage est encore peu répandue en France, mais elle a le vent en poupe. Elle présente, en effet, des avantages non négligeables dans certaines conditions. Un atelier-discussion a été organisé sur cette thématique, lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio. Le fauchage-andainage permet de faire sécher la culture en andain avant la récolte. En conditions humides, il peut ainsi permettre de gagner des points dhumidité (jusquà douze points sur du sarrasin), et cest pourquoi cette technique a été plébiscitée en 2021 (année aux conditions particulièrement humides). Cette technique est également employée en cas de forte présence dadventices : le séchage en andain permet de se libérer plus facilement des impuretés. Elle permet également davancer la date de récolte de certaines cultures (ex : blé, orge, triticale), dans le but dimplanter plus précocement une culture dérobée (ex : soja), dans une logique économique. Cette technique est également intéressante pour les plantes à floraison indéterminée (ex : sarrasin, pois chiche), qui ont tendance à repartir en végétation lorsque les étés sont humides : la fauche permet darrêter la fructification et de mettre les graines au même stade dhumidité.
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Contenants en verre, terre cuite, grès La diversité sinvite dans les chais
Louise JEAN, AuteurDans les caves des viticulteurs biologiques et biodynamiques, les contenants pour la vinification ou lélevage des vins se diversifient avec des matières variées (ex : verre, terre cuite ). Dun point de vue réglementaire, la cuverie na pas besoin dêtre différente en bio par rapport au conventionnel, mais ces nouvelles matières séduisent plus les vignerons bio. Selon Stéphane Becquet, ingénieur agronome et vinificateur chez Vignerons bio Nouvelle-Aquitaine, il faut se poser trois questions avant de choisir ses cuves : quel vin veut-on faire ? Quels moyens peut-on mettre ? Quelle est la praticité du contenant ? Il faut également faire attention à la nettoyabilité, surtout dans les chais mixtes. Laspect visuel est également important, car il peut jouer sur le client. Par ailleurs, chaque matière a ses avantages et ses inconvénients. Cet article détaille plus précisément ceux des contenants en verre et en terre cuite. Il présente également le témoignage de Sébastien David, un viticulteur en biodynamie basé à Saint-Nicolas de Bourgueil (Indre-et-Loire), qui vinifie ses vins dans des amphores en grès ou en terre cuite, des foudres en bois 'immenses tonneaux) et des cuves en béton brut.
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Dossier : Les 7 familles dinterceps : faites les bons choix !
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Catherine GERBOD, Auteur ; Justine GRAVÉ, Auteur ; ET AL., AuteurEn viticulture, les outils interceps prennent de l'essor dans les stratégies de contrôle des adventices. Loffre en interceps sest dailleurs considérablement étoffée, ces dernières années : cette large gamme de choix permet de proposer des solutions adaptées à diverses configurations du vignoble et à différentes visions du travail du sol. Ce dossier distingue sept grandes familles doutils permettant de travailler sur le rang : 1 - les lames, pour un entretien régulier du cavaillon ; 2 les doigts bineurs, pour gagner du temps ; 3 la décavaillonneuse, pour retarder les désherbages suivants ; 4 lEcocep, pour désherber au plus près des ceps ; 5 - la herse rotative, pour travailler le sol en finesse ; 6 le Petalmatic +, pour pouvoir intervenir en toute saison ; 7 les brosses, pour une intervention rapide. Pour chacune de ces familles d'outils, ce dossier apporte des renseignements sur leur fonctionnement, les besoins en puissance pour les faire fonctionner, la facilité dutilisation, ainsi que sur les objectifs auxquels ces outils peuvent répondre.
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Lessentiel sur : Le rapport dinformation : « Méthanisations : Au-delà des controverses, quelles perspectives ? »
Pierre CUYPERS, Auteur ; Daniel SALMON, Auteur | PARIS CEDEX 06 (15 Rue de Vaugirard, 75 291, FRANCE) : SÉNAT | 2021La mission dinformation sur « La méthanisation dans le mix énergétique : enjeux et impacts » a été créée en mars 2021. Depuis, les rapporteurs de cette mission ont entendu 106 acteurs lors de cinq réunions plénières, vingt-huit auditions et trois déplacements sur le terrain. Lobjectif était de recueillir le point de vue de lensemble des parties prenantes. Au terme de ces travaux, la mission a formulé 61 propositions pour favoriser lémergence dun « modèle français » de la méthanisation. Ces propositions sont détaillées dans un rapport dinformation public de 225 pages (https://www.senat.fr/rap/r20-872/r20-8721.pdf). Ce document présente une synthèse de ce rapport. Il explique que, même si la méthanisation est utile à nos transitions et à notre souveraineté énergétique, son cadre de soutien reste ambigu. De plus, le « modèle français » peine à saffirmer. La méthanisation fait également lobjet de nombreux débats car elle génère aussi bien des externalités positives (décarbonisation de lénergie, renfort pour la souveraineté et lindépendance énergétique, levier de la transition agroécologique ), que des externalités négatives (risques environnementaux, risques daccaparement de la SAU, possibles impacts négatifs des digestats sur les sols ). Enfin, ce document liste, dans un tableau, les principales pistes pour favoriser lémergence dun « modèle français » de la méthanisation, autour de cinq axes : 1 - Clarifier les politiques publiques ; 2 - Structurer la filière pour améliorer les pratiques ; 3 - Territorialiser les projets ; 4 - Améliorer les pratiques pour renforcer leurs externalités positives ; 5 - Prévenir les risques.
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Fiche technique élevage ovin : Graines germées
Lutilisation de graines germées dans lalimentation des ovins permet dobtenir un aliment appétant, avec un bon équilibre énergie/protéine et un effet mécanique intéressant pour la rumination, tout en réduisant d'un tiers la consommation de grains par les animaux. La technique à suivre, pour faire germer les graines, est assez simple : elles doivent tout dabord être trempées 24 h dans leau, puis être égouttées dans un bac perforé durant 48 h, avant dêtre étalées sur des plateaux de germination durant 2 à 6 jours. Les graines germées peuvent ensuite être distribuées aux animaux. La germination présente lavantage de faire évoluer de manière intéressante les valeurs alimentaires des grains : les teneurs en vitamines et en minéraux disponibles augmentent car la germination active des enzymes qui permettent dobtenir des molécules plus petites et plus facilement assimilables. Il est possible dutiliser des graines germées en élevage bio, à condition que la plantule ne dépasse pas 1 cm (sinon les graines sont considérées comme un fourrage hydroponique hors-sol). Cette fiche détaille les avantages et les inconvénients des graines germées, apporte des références sur leurs valeurs alimentaires, et explique, étape par étape, la méthode employée au GAEC du Pré des poiriers dans les Alpes-de-Haute-Provence.
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Transformation du soja à la ferme : Technologies disponibles
Ce guide effectue un tour dhorizon des différentes technologies et installations disponibles pour transformer du soja à la ferme. Lobjectif étant de pouvoir intégrer cet aliment riche en protéines dans lalimentation des monogastriques (porcs et volailles). Dans un premier temps, ce document explique pourquoi cuire les graines de soja destinées aux monogastriques, avec un focus sur les facteurs antinutritionnels thermolabiles du soja. Il aborde ensuite les principes de fonctionnement des équipements de cuisson permettant de saffranchir des facteurs antinutritionnels du soja, avant de détailler les différents équipements disponibles pour pouvoir effectuer cette transformation à la ferme (fonctionnement, caractéristiques, avantages, inconvénients, références de léquipement ). Ce guide a été réalisé dans le cadre de OK-NET EcoFeed, un projet européen H2020, sur la base dun document rédigé en allemand. La version française a été quelque peu remaniée pour apporter une meilleure classification des technologies, et présente quelques équipements supplémentaires.
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Le travail du sol en viticulture biologique en Occitanie
Emma CARROT, Auteur ; Christophe AUVERGNE, Auteur ; Nicolas CONSTANT, Auteur ; ET AL., AuteurQuil soit réalisé sous le rang ou sur la totalité de la parcelle, le travail du sol est une pratique importante en viticulture biologique. Il permet de désherber, dameublir le sol, de le décompacter, denfouir les amendements et de maintenir un sol plat entre les inter-rangs. Toutefois, sil est mal réalisé, il peut engendrer une baisse de la portance du sol, un risque accru dérosion, la destruction des racines superficielles, une consommation importante en gazole, ou encore une accélération du processus de minéralisation (impliquant une perte de carbone). Afin dallier performances techniques et économiques, il est important de choisir un outil de travail du sol adapté. Ce dernier dépendra des objectifs recherchés, de la configuration de la vigne, de la nature du sol et de la pente, de lorganisation du travail, de la facilité de réglage de l'outil Les caractéristiques, les avantages et les inconvénients de neuf outils (travaillant le rang ou linter-rang) sont détaillés. Même si les coûts liés au travail du sol peuvent être très variables dune exploitation viticole à une autre, notamment en fonction de leurs conditions pédoclimatiques, un tableau apporte quelques références technico-économiques (coûts de production, temps de travail). Enfin, il est rappelé que, pour maîtriser ses coûts de production, il est possible de limiter sa consommation de carburant en jouant sur le choix de loutil de travail du sol, la période de reprise du sol et la profondeur de travail.
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Veaux sous la mère : Boulot simplifié et santé améliorée
Olivia TREMBLAY, AuteurLélevage des veaux laitiers sous leur mère, ou sous des vaches nourrices, intéresse de plus en plus déleveurs et déleveuses, notamment en agriculture biologique. La simplification du travail est lune des principales motivations pour la mise en place de cette pratique. La deuxième motivation est lamélioration de la santé des veaux, en limitant les facteurs exogènes pouvant favoriser les maladies infectieuses et digestives (notamment les diarrhées). Cette pratique peut également permettre dêtre en conformité vis-à-vis de lobligation daccès à lextérieur des veaux en agriculture biologique. Selon lobjectif des éleveurs, plusieurs conduites sont pratiquées en bio : 1 - les veaux sont exclusivement élevés sous leur mère jusquà leur vente ou leur sevrage ; 2 les veaux sont élevés sous leur mère durant une période, puis sont regroupés et alimentés au seau jusquà la vente ou le sevrage ; 3 - les veaux sont élevés sous leur mère durant une période, puis sont allaités par une vache nourrice jusquà la vente ou le sevrage. Deux éleveurs bio, basés en Bretagne, apportent leurs témoignages : Jean-Luc Gicquel laisse les veaux mâles avec leur mère jusquà leur vente, tandis que les génisses de renouvellement restent une semaine avec leur mère, avant dêtre allaitées par une vache nourrice ; Christian Guémené laisse tous les veaux avec leur mère jusquà trois semaines, puis les mâles sont vendus et les génisses de renouvellement sont regroupées et nourries au seau.
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Les bons outils pour implanter ses couverts
Ludovic VIMOND, AuteurCet article effectue un tour dhorizon des différentes techniques pour implanter un couvert en viticulture. Bien quécrit dans un contexte conventionnel, il présente des éléments intéressants pour les viticulteurs biologiques. La technique utilisée ne sera pas la même selon la densité de lenherbement déjà présent et les objectifs du viticulteur. Si ce dernier souhaite maîtriser lenherbement, un travail de destruction du couvert naturel sera effectué (destruction mécanique) avant de procéder au semis. Ce travail de destruction peut également être réalisé en même temps que le semis en utilisant un combiné de semis. Si le viticulteur souhaite conserver le couvert naturel, il pourra effectuer un semis direct pour compléter lenherbement déjà en place avec des espèces aux propriétés intéressantes (restructuration du sol, captation de lazote de lair ). Deux types dimplantation des semences sont alors possibles : implantation avec un semoir à dents ou avec un semoir à disques. Les avantages et les inconvénients de chacune de ces techniques et outils sont détaillés.
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Potential of multi-species livestock farming to improve the sustainability of livestock farms: A review
Guillaume MARTIN, Auteur ; Kerstin BARTH, Auteur ; Riccardo PRIMI, Auteur ; ET AL., AuteurLa diversification des systèmes agricoles est souvent vue comme lun des principaux leviers pour tendre vers des systèmes de production plus durables. Toutefois, l'élevage multi-espèces, c'est-à-dire lélevage de plusieurs espèces animales dans la même ferme, est une option qui n'a guère été approfondie. Les études sur ce type délevages sont limitées et une évaluation de leur durabilité fait défaut. Ainsi, cet article analyse les avantages et les limites de l'élevage multi-espèces en matière de durabilité, en sappuyant sur la littérature existante. Cette analyse bibliographique a permis de montrer que l'élevage multi-espèces peut améliorer les trois dimensions de la durabilité (viabilité économique, respect de lenvironnement et acceptabilité sociale) si les pratiques agricoles mises en uvre sont pertinentes, et plus particulièrement si le chargement à lhectare est approprié durant les périodes de pâturage. Si des pratiques mises en place ne sont pas pertinentes, l'élevage multi-espèces peut produire des effets indésirables : concurrence lors du pâturage, infections croisées (parasites), pics de travail plus intenses... Quatre problématiques qui nécessiteraient des recherches supplémentaires ont été identifiées. Premièrement, il faudrait mieux caractériser les systèmes de production des élevages multi-espèces (pratiques agricoles, organisation du travail et vente). Deuxièmement, il faudrait explorer la complémentarité des espèces animales dans ces élevages, notamment pour les combinaisons d'espèces peu connues (ex : ruminants et monogastriques). Troisièmement, il faudrait évaluer la durabilité de ces élevages en fonction de leurs pratiques, ce qui nécessiterait d'adapter les méthodes/modèles existants ou d'en développer de nouveaux. Quatrièmement, il faudrait caractériser les conditions de réussite et les obstacles rencontrés par ces élevages tout au long de la chaîne de valeurs (de la production à la consommation).
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La Scop, pour un autre statut paysan ?
Manu MARIE, Auteur ; Paul BONHOMMEAU, Auteur ; Mathieu LERSTEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLes exploitations agricoles, quelles soient individuelles ou en société, reposent sur une capitalisation des moyens de production : cheptel, matériel, équipement et, parfois, le foncier Lendettement est quasiment devenu une obligation pour exercer le métier dagriculteur. Ceci entraîne des risques : le retour sur investissement est long, alors que les aléas climatiques, économiques, sanitaires et de santé sont nombreux. Ce système présente également des impasses : avec un tel niveau de capitalisation, de prise de risques et dincertitudes, il est difficile dassurer la transmission des exploitations et le renouvellement des actifs. En sinspirant de lexpérience et des principes des sociétés coopératives de production (Scop commerciales), ce dossier propose de réfléchir à des « Scop agricoles » qui permettraient aux associés-salariés de se reposer sur une forme sociétaire aux principes égalitaires et à faible capitalisation des associés. Pour cela, il sappuie sur l'expérience de la ferme de Belêtre, basée en Touraine, qui a initié le mouvement Scop en agriculture, il y a quatre ans. Il fournit également le témoignage de la coopérative Cravirola, la première Scop au croisement de lagriculture paysanne et de la culture, et celui de Paul Bonhommeau, lancien juriste de la Confédération paysanne et administrateur de la Ciap des Pays de la Loire. Un autre article explique en quoi la Scop offre un rapport différent au travail, au capital et à la protection sociale.