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Documents disponibles dans cette catégorie (15)


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Commission de marché : Quelle place pour les producteurs bio en circuits courts ?
Agathe PERRIN, AuteurLa commission de marché est une organisation locale qui a pour rôle d'établir des règles de bon fonctionnement des marchés de plein vent de la commune. Elle accueille des représentants de commerçants qui viennent échanger sur différentes thématiques en fonction du contexte (représentativité des producteurs, des productions, adaptation des conditions de vente (confinement, travaux...), tarifs et attribution des emplacements...) ; les décisions finales étant prises par la commune (le maire ou son représentant). Le règlement du marché, variable en fonction des communes, définit les droits et les obligations des vendeurs, mais aussi la part des emplacements minimum attribuée aux producteurs ou des productions saisonnières. Les producteurs bio qui siègent au sein de ces commissions peuvent assurer un relais sur des problématiques spécifiques au bio local, porter des propositions et soumettre de nouvelles règles. Jonathan Chabert (22) et Jean-Philippe Mahéo (56), maraîchers bio, ont chacun choisi d'intégrer la commission de marché de leur commune.
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Amiens : A la rencontre de « lîle aux Fruits »
Clément CARDON, AuteurLes résidences secondaires se sont petit à petit répandues dans les hortillonnages de la ville dAmiens (marécages historiquement aménagés en terres maraîchères). Or, le potentiel agronomique de ces terres est toujours présent, même sil ne reste quune dizaine de maraîchers. Les membres de lassociation « lÎle aux Fruits » ont fait le pari de faire revivre ces hortillonnages en favorisant la nature et en produisant des aliments locaux et biologiques (production de légumes en permaculture, marché local, ferme pédagogique, food-truck, cuisine, commande de paniers de légumes en ligne ). Lassociation emploie cinq salariés, dont deux maraîchers à temps plein, et possède une exploitation dun hectare sur lîle de Sainte-Aragone (comme laccès au foncier est toujours compliqué en milieu urbain, les membres de lassociation ont dû batailler pour pouvoir exploiter cet hectare). Si, au départ du projet, « lÎle aux Fruits » bénéficiait de fonds dinvestissement publics, sa viabilité économique repose maintenant à moitié sur ses ventes au marché et à moitié sur ses autres services. En septembre 2020, lassociation a même ouvert un incubateur de maraîchage pour accompagner quatre à six porteurs de projet par an.
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Le marché associatif bio entre dans la cour des grands
Sylvie COLAS, Auteur ; Benoît DUCASSE, AuteurUne nouvelle halle a été construite à Billère (banlieue de Pau) pour accueillir un marché bio. Ce bâtiment résulte dune démarche citoyenne cohérente : bois des forêts du Béarn et artisans locaux (scierie, charpentier et architecte). Il est aussi multi-usage : quand il ny a pas de marché (qui est organisé deux fois par semaine), cette halle sert de site de distribution à une Amap et dhébergement pour les activités associatives de la commune. Le maire de Billère, Jean-Yves Lalanne, est dailleurs très fier de cette synergie qui permet d'enrichir le patrimoine de la ville. Une association, ouverte à lensemble de la société et déjà existante, gère ce marché. Elle regroupe actuellement 200 membres, dont 40 paysans et artisans. Un conseil dadministration et une coprésidence, mixtes et paritaires, garantissent lexpression et le partage. Ce système favorise aussi lémergence de solidarités : un chantier solidaire a, par exemple, été organisé lorsquune tempête a détruit les tunnels dun maraîcher. Il permet également dorganiser des actions déducation populaire et culturelles.
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Le portrait du mois : Les fruits du travail
Antoine BESNARD, AuteurAprès une première vie professionnelle dans l'industrie, Elsa Cotton et Claude Daniel ont réalisé qu'ils n'étaient pas en accord avec leurs valeurs environnementales, sociales et humaines, et ont décidé de changer de profession pour se consacrer à une activité en lien avec l'alimentation et l'agriculture. Non issus du milieu agricole, ils sont d'abord passés par la case formation, stages et projet d'installation, avant de chercher une ferme. Originaires de Rhône-Alpes, c'est finalement en Ille-et-Vilaine qu'ils ont trouvé une exploitation à reprendre : 5 ha de vergers et 30 ha de terres cultivées, dont 20 ha de céréales, déjà en bio. Une fois installés, en 2016, ils ont entamé la conversion du verger et des terres qui étaient encore en conventionnel. Ils sont parvenus à se constituer une clientèle et des débouchés pour leurs fruits. Pour la commercialisation, ils ont perdu 90 % de la clientèle en passant en bio, du fait de l'augmentation des prix. Petit à petit, ils se sont installés dans le paysage bio rennais. Leurs fruits bio ont trouvé leur place sur le marché de Vitré, mais aussi sur Rennes, Laval, Janzé, Fougères..., dans des collectifs de producteurs et des magasins bio. Ils ont trouvé un équilibre entre variétés anciennes, qui leur amènent de l'originalité (pommes "Patte de Loup", "Sainte-Germaine de l'Estre"...), et variétés plus classiques, qui leur assure une meilleure assise économique. Pour les grandes cultures, Claude a sélectionné des variétés qui lui permettent de produire une farine goûteuse, qu'il vend sur les marchés. Les deux agriculteurs ont appris leur nouveau métier petit à petit, rectifiant au fur et à mesure leurs choix et leur organisation, apprenant de leurs erreurs.
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Circuits mi-longs : Une solution complémentaire aux circuits courts
Sophie CHAPELLE, AuteurAntoine Pariset, maraîcher biologique, commercialise sa production en circuits courts et en circuits mi-longs. Sa ferme de 2 ha est située à 12 km de Lyon, ce qui lui permet découler la majorité de sa production en vente directe (85 % de son chiffre daffaires), sur un marché local et une Amap. Cependant, ces circuits courts présentent pour lui deux inconvénients : être chronophages et être saturés. Il explique que lagglomération de Lyon et ses communes environnantes ne veulent plus créer de nouveaux marchés, ce qui fait augmenter le prix des places et bloque les maraîchers qui souhaitent sinstaller. Pour pallier cela, il a choisi de compléter ses débouchés avec des circuits mi-longs. Il vend une partie de sa production à des plateformes qui revendent ensuite à des épiceries, des moyennes surfaces, en restauration collective Ces plateformes sont des entreprises privées. Comme la concurrence est peu développée, elles ne cherchent pas à trop tirer les prix vers le bas. Il commercialise par ce biais des productions qui ne sont pas chronophages au ramassage (salades, courgettes, choux, radis), mais il lui est impossible de rivaliser avec limportation sur des produits qui nécessitent beaucoup de main-duvre, tels que les haricots ou les petits pois... Les prix sont variables dune plateforme à une autre.
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L'organisation des marchés de producteurs de fruits et légumes biologiques à Nairobi, Kenya
Chloé TANKAM, AuteurAu Kenya, les premiers marchés biologiques sont apparus à Nairobi, en 2006. Ils sont approvisionnés par des maraîchers, confrontés à une diversité de défis : construire une certification biologique crédible, garantir la fraîcheur des produits et composer avec lhétérogénéité des attentes des consommateurs. A partir de données denquêtes, lorganisation des marchés de 2006 à 2013 a été analysée, et les résultats montrent que, si la certification collective des producteurs de fruits et légumes (système participatif de garantie) a permis de fonder les premiers marchés, son abandon progressif na pas été synonyme deffondrement des ventes. En effet, lorganisation des producteurs a permis une coordination efficace avec le marché, contribuant à la formation dune rente que les producteurs cherchent à préserver.
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Réflexion sur l'ouverture d'un deuxième jour de marché pour la halle Saint-Joseph de Clermont-Ferrand
Nadhufa BOINA MZE, Auteur ; Laure GAILLARD, Auteur ; Sandrine MAZAUBERT, Auteur ; ET AL., Auteur | CLERMONT-FERRAND (34 Avenue Carnot, BP 185, 63 006, FRANCE) : UNIVERSITE BLAISE PASCAL | 2016Ce document, fruit d'un travail réalisé dans le cadre de la Licence Professionnelle ABCD, s'intéresse aux possibilités d'ouverture d'un nouveau créneau horaire du marché couvert Saint-Joseph de Clermont-Ferrand (63). Les quatre étudiants impliqués ont répondu à la sollicitation de l'association "La Jonquille", à l'origine de la remise en activité de l'ancienne halle de ce marché à l'abandon et menacée de destruction. Après une présentation de l'association, qui rassemble aujourd'hui 57 adhérents-producteurs, dont la moitié en AB, le document présente le travail d'enquête réalisé auprès de clients actuels et de clients potentiels, pour essayer de déterminer les conditions à réunir pour envisager un deuxième jour d'ouverture de ce marché.
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L'achat local : pourquoi et comment?
Sarah LEPAGE, AuteurLes impacts de l'achat local sont multiples. Au Québec, une hausse des ventes de 1 % dans l'industrie alimentaire génère 1800 emplois directs ou indirects. L'achat local a également un effet sur l'environnement. Les fruits et légumes consommés au Québec parcourent en moyenne entre 3500 et 5000 km. Des familles sensibilisées peuvent réussir à diminuer leurs « kilomètres alimentaires » à des valeurs entre 1000 et 2000 km. L'achat local favorise souvent la fraîcheur des produits, tout en encourageant les producteurs à proximité. Il existe plusieurs façons de consommer « local » comme les marchés publics, les kiosques à la ferme, l'autocueillette, l'agrotourisme et les évènements estivaux. La théorie de l'achat local est bien connue, mais c'est au consommateur à faire la différence et à profiter des différentes options qui s'offre à lui pour consommer local.
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Transmettre sa passion des marchés publics
Thierry LARIVIERE, AuteurAfin de favoriser le recrutement de producteurs dans les marchés publics, l'Association des marchés publics du Québec (AMPQ) propose un programme de jumelage aux producteurs non initiés à ce mode de commercialisation. Ainsi, les producteurs intéressés peuvent passer une journée en compagnie d'un producteur et vivre concrètement une expérience de vente derrière un comptoir. Ce qui leur permet de vérifier s'ils ont la vocation pour ce type de mise en marché. Parmi les trucs du métier que peuvent retenir les apprentis figurent, l'importance de donner une impression d'abondance sur les étals, de proposer un affichage clair, de choisir un bon éclairage, de déterminer des prix en tenant compte des coûts de production, mais aussi de la concurrence dans le marché et de l'importance d'avoir un bon contact avec les clients. Pour intéresser des producteurs à tenir un kiosque dans un marché public, il faut avoir un bon achalandage permettant de générer suffisamment de ventes et de rentabiliser l'opération. Toutefois, c'est aussi la présence de producteurs qui attirent les clients dans les marchés publics. Le programme peut aider certains gestionnaires de marchés publics ayant de la difficulté à recruter des producteurs. À noter que le nombre de marchés publics au Québec est passé de 65 en 2007 à 90 en 2011 et que l'augmentation du nombre de producteurs ne suit pas la même progression.
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Du bio dans les townships
SPORE, AuteurL'association Abalimi (les planteurs en langue xhosa) coordonne plus de 2 000 jardins potagers biologiques dans les townships proches du Cap, en Afrique du Sud. Les familles qui cultivent se nourrissent mieux avec des légumes frais et de qualité et approvisionnent un marché local du bio en plein boom : la demande nationale a été multipliée par 80 entre 2003 et 2007. L'article évoque la portée des jardins potagers, à travers l'exemple de Nomonde Ndamane qui cultive depuis cinq ans, sans engrais ni pesticides, des tomates, des haricots..., le témoignage de Rob Small, le fondateur d'Abalimi et de Ian Gilfillan, le responsable d'une coopérative de produits bio.
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Colloque d'agroécologie d'Albi : La naissance d'un mouvement social ?
Alain HEBRARD, AuteurLe colloque qui s'est tenu fin novembre 2008, à Albi, sur les thèmes de "Nourriture, Autonomie, Paysannerie", marque le début d'un mouvement social international. Durant trois jours, plus de 400 personnes : paysans, chercheurs, étudiants et citoyens se sont retrouvés, à l'initiative d'un collectif d'associations. Avec des intervenants venus d'Afrique, d'Asie et d'Amérique Latine, ils ont débattu et échangé sur des questions vitales pour la survie de l'humanité. Un changement radical de modèle agricole s'impose, avec les priorités suivantes : se nourrir en milieu rural et urbain à partir de productions et de marchés locaux, évitant le traitement industriel des aliments ; cultiver sur des fermes diversifiées en agriculture paysanne, utilisant des semences paysannes, des pratiques écologiques et sociales respectueuses de la terre et de l'environnement.
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Entreprise : A la conquête du créneau bio
Gillian GODDARD, AuteurAppui technique inexistant, sols appauvris, récoltes volées... Les agriculteurs bio des Caraïbes ont bien des problèmes. Une petite entreprise de Trinité-et-Tobago stimule la demande des consommateurs pour les fruits et légumes bio et aide les agriculteurs à surmonter les difficultés. L'entreprise a été créée à l'initiative du Dr Gillian Goddard qui a, en 2006, ouvert le premier point de vente de produits biologiques de Trinité-et-Tobago. Sun Eaters Organics a eu un immense succès et s'est mué en coopérative autonome, la New Earth Organic Food Cooperative. Le Dr Goddard qui tient plusieurs blogs, dont l'un sur l'agriculture bio, évoque, dans l'article, son expérience (lancement de l'affaire, création d'un site Internet, travail avec des agriculteurs locaux, cultures mixtes, difficultés des paysans de Trinité-et-Tobago...).
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Manger bio et pas cher... : L'avis de Valérie Vidal, bionutritionniste
ECHO BIO, AuteurComment conjuguer alimentation bio et petit budget ? Dans un entretien, Valérie Vidal, bionutritionniste, donne plusieurs conseils : nouvelles habitudes de consommation et équilibre différent des repas, aliments bio économiques : produits complets ou bruts, achat de produits le moins conditionnés possible, achat des fruits et légumes directement aux producteurs, astuces de préparation et de cuisson des aliments (éviter d'éplucher, préserver la densité nutritionnelle des aliments)...
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Valoriser l'agriculture biologique en Pologne
Dominique PARIZEL, AuteurDu 19 au 24 mai 2009, la Région Wallonne a mis sur pied un voyage dont le but était la promotion des produits "écologiques" de la région de Lodz, située dans le centre de la Pologne. Et, parmi les cinq experts wallons, figurait un administrateur de Nature & Progrès, Jean-Pierre Gabriel. Un petit compte-rendu en forme de premier bilan, a été réalisé, avec lui. Le voyage a été l'occasion de visiter des champs de démonstration bio, dans le Centre de conseil aux agriculteurs de Bartoszewice, la hêtraie de Parow Janinskie, une foire agricole, et a permis une réunion avec une dizaine de producteurs produisant en "éco", selon la méthode IPO (équivalent de l'agriculture raisonnée en France), en mode conventionnel... L'agriculture dans la région de Lodz est une agriculture à taille humaine, mais où la compréhension des nécessités écologiques est très embryonnaire. La région de Lodz recèle pourtant un énorme potentiel (notamment en cultures céréalières). Dans son compte-rendu, Jean-Pierre Gabriel fait plusieurs constats : agriculture locale gage d'autonomie mais en fonction d'un modèle ancien, nécessité de s'orienter vers plus de qualité afin de valoriser les productions en fonction de standards internationaux..., nécessité de trouver un produit phare à l'exportation, peu de variété dans la production, nécessité que l'agriculture locale propose des produits qui se démarquent par leur qualité supérieure (pour lutter contre les grandes surfaces et les produits d'importation...). Les propositions de Jean-Pierre, lors de ce voyage, ont reposé sur la nécessité de distinguer les productions locales bio, de repenser les relations entre producteurs et consommateurs ; sur la possibilité d'exporter un seigle de qualité fourragère ou de moindre qualité boulangère...
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Entretien avec Vincent Perrot : Au bénéfice de la proximité
Vincent Perrot est délégué général de la Fnab (Fédération nationale de l'agriculture biologique). L'entretien mené est l'occasion de faire le point sur les grands enjeux qui affectent en ce moment la filière bio : regard de la société sur les produits biologiques, production biologique et consommation locale, évolution de la réglementation bio européenne, marques privées, marché local, conversion, bénéfice environnemental de la bio, actions de la Fnab en faveur du développement de l'AB, la question des OGM.