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Documents disponibles dans cette catégorie (91)


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Produire ensemble des connaissances pour l'avenir des territoires : Le Programme Pour et Sur le Développement Régional
André TORRE, Auteur ; Sabine NGUYEN BA, Auteur ; Frédéric WALLET, Auteur | PARIS Cedex 05 (Agroparistech - UMR SADAPT, 16 Rue Claude Bernard, 75 231, FRANCE) : INRAE | 2022
Des fonds de vallée du Grand-Ouest à la Savoie et ses fromages, des pâturages du bocage Bourbonnais aux filières agro-alimentaires du Gers ; des espaces ruraux isolés où lattractivité du territoire est une question de pérennité aux aires urbaines peuplées quil faut alimenter ; de la parcelle agricole ou forestière aux territoires agri-urbains Cet ouvrage, dédié à la 4ème génération du PSDR (2014-2020), présente, à travers une série d'entretiens, les analyses de chercheurs, ainsi que les initiatives dacteurs, autour de trois thématiques du programme de recherche en développement régional : - Lien rural-urbain (foncier, attractivité et bien-être) ; - Transition agroécologique et territoires ; - Systèmes alimentaires et forestiers, circuits et circularités.
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La bioprotection : Une stratégie pour les vinifications bio sans sulfites ajoutés
Philippe COTTEREAU, Auteur ; Valérie PLADEAU, AuteurEn vinification biologique, la réduction de l'usage des sulfites peut avoir des conséquences néfastes sur les qualités sensorielles des vins. Dans le cadre du projet "Maîtrise et gestion innovantes des populations microbiennes en bio", mené de 2015 à 2017, un travail de recherche collaboratif a été fait sur la bioprotection. Celle-ci consiste à ensemencer précocement le raisin ou le moût avec des levures connues et maîtrisées qui laisseront alors peu de place au développement de levures indigènes responsables d'altérations non-désirées. Les stratégies de bioprotection testées en vins blancs, rosés, rouges et en vins doux naturels et les résultats qui ont été obtenus sont présentés dans cet article.
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Cultivons une biodiversité innovante et collective en Nouvelle-Aquitaine
Adrien AME, Auteur ; Elsa BERTHET, Auteur ; Doette BRUNET, Auteur ; ET AL., Auteur | COURSAC (7 Impasse de la Truffe, 24 430, FRANCE) : AGROBIO PÉRIGORD | 2021Le projet CUBIC Nouvelle-Aquitaine (2018-2020) a réuni 13 partenaires, avec pour objectif de développer des dynamiques collectives de sélection participative de variétés paysannes, dans une démarche agro-écologique. Le travail sur la biodiversité cultivée et les semences paysannes a démarré il y a près de 20 ans en Aquitaine et a fait de cette région une pionnière dans ce domaine, avec une reconnaissance aux niveaux national et international. De très nombreuses initiatives ont émergé de lessaimage porté par les structures de "Cultivons la Biodiversité en Nouvelle-Aquitaine", qui participent aujourdhui activement au développement des semences paysannes, en plein essor en France et en Europe. Parallèlement, la recherche participative se développe également et la thématique de la biodiversité cultivée est lune des premières à être traitée dans ce champ de recherche. Cette publication, réalisée dans le cadre du projet CUBIC, présente le fonctionnement des structures impliquées et les expériences de sélection pour : le maïs population, les céréales à paille, les potagères, ainsi que leur valorisation en alimentation humaine. La sélection des fourragères est aussi abordée.
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Dossier : Plus de recherche bio ? Ça ne va pas de soi !
Stéphanie FUCHS, Auteur ; Aline LÜSCHER, AuteurCe dossier est consacré à la recherche en agriculture biologique en Suisse. Cette dernière repose essentiellement sur le FiBL, un institut de recherche privé, reconnu dutilité publique et soutenu par des fonds publics. Elle repose également sur Agroscope, la HAFL et lEPFZ, des instituts de recherche publics sur lagriculture et lalimentation. En plus des fonds publics alloués par la Confédération suisse, la recherche est aussi directement financée par les producteurs et les productrices bio, puisquils reversent des contributions à Bio Suisse pour le développement de lagriculture biologique. Parallèlement, pour répondre au mieux aux besoins du terrain, les chercheurs suisses sappuient de plus en plus sur la recherche participative « on farm ». Les frontières entre la recherche fondamentale et appliquée sont ainsi de plus en plus ténues et perméables. De plus, le Forum national de la recherche bio (FNRB) a été créé en 2015 par Bio Suisse, afin de favoriser les échanges entre les différents organismes de recherche, notamment entre le FiBL et Agroscope, et de faciliter laccès aux résultats de recherche. Ce Forum a également pour objectif didentifier les besoins de toutes les parties et de planifier les recherches.
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Monitoring methods adapted to different perceptions and uses of functional biodiversity: Insights from a European qualitative study
Aurélie CARDONA, Auteur ; Marc TCHAMITCHIAN, Auteur ; Servane PENVERN, Auteur ; ET AL., AuteurNombre d'agriculteurs, notamment en arboriculture, mettent en place des pratiques visant à favoriser la biodiversité fonctionnelle pour mieux maîtriser les ravageurs et ainsi réduire le recours aux pesticides. Toutefois, ils manquent d'outils pour évaluer les réels impacts de telles pratiques. Réalisée dans le cadre du projet européen EcoOrchard (2015-2017), l'étude présentée dans cet article avait pour objectif de mieux comprendre les différentes perceptions et les usages autour de la biodiversité fonctionnelle par les agriculteurs, conseillers et techniciens, pour ensuite concevoir des méthodes de suivi adaptées à ces perceptions et à ces utilisations préexistantes. Pour ce faire, plusieurs professionnels de la production de pommes ont été conviés à répondre à des entretiens et à participer à des groupes de travail. Les résultats ont révélé une diversité de perceptions de la biodiversité fonctionnelle et d'objectifs et usages des méthodes de suivi. Quatre attitudes principales ont été identifiées : l'attitude attentiste, l'attitude naturaliste, l'attitude régulatrice et l'attitude multifonctionnelle, une même personne pouvant adopter des attitudes différentes vis-à-vis des différentes composantes de la biodiversité ou vis-à-vis des différentes pratiques soutenant la biodiversité. Les attitudes d'une même personne peuvent également varier dans le temps. L'identification de ces attitudes a permis de concevoir, avec les participants aux ateliers, un cadre d'orientation pour créer des programmes de surveillance (c'est-à-dire des combinaisons de méthodes de surveillance) adaptés à une variété d'utilisations et de services ciblés.
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Rapport de synthèse EXPORIP : EXPOsition des RIverains aux Pesticides
YOOTEST, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur | STRASBOURG (Science concept, 2 Rue de la Durance, 67 100, FRANCE) : YOOTEST | 2021EXPORIP - pour Exposition des riverains aux pesticides - est un projet scientifique participatif mis en place par la société YOOTEST et l'association Générations Futures dans le but de collecter des données sur la présence de résidus de pesticides chez les riverains de zones cultivées et traitées. La dérive de tels produits lors de leur application est un phénomène connu, mais les données sont peu nombreuses à ce sujet. Pour 30 produits phytosanitaires, des prélèvements ont été réalisés sur des surfaces vitrées de bâtiments proches de zones cultivées. Dans ce rapport, sont présentés la méthodologie mise en uvre, ainsi que les principaux résultats obtenus. Des résidus de pesticides ont été retrouvés sur 79,3 % des fenêtres, avec des concentrations variables, et principalement sur des bâtiments situés à une distance inférieure à 100 m des zones traitées.
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Sarthe : Un essai système en grandes cultures bio
Florence LETAILLEUR, AuteurDans la Sarthe, à l'initiative d'un paysan boulanger en agriculture biologique qui souhaitait mettre l'une de ses parcelles à disposition de la recherche, un collectif de 8 agriculteurs-chercheurs s'est constitué. Accompagnés, entre autres, par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire, ils ont conçu ensemble un essai système en grandes cultures biologiques dans le but d'observer, sur la durée d'une rotation de neuf ans, les effets de différents itinéraires techniques. Ainsi, quatre systèmes de cultures vont être comparés : les deux premiers autorisent le labour et reçoivent ou non des effluents d'origine animale, les deux autres sont en agriculture biologique de conservation, là encore avec ou sans effluents d'élevage. Les références produites concerneront la pression en adventices, la fertilité du sol, les résultats économiques et le temps de travail. Cet essai a été implanté au printemps 2020, avec de la luzerne qui restera en place trois ans. Viendront ensuite du maïs grain, du chanvre, du blé, du colza, du triticale et enfin de l'orge brassicole. Ce projet pourra être mobilisé pour fédérer les acteurs du territoire, mais aussi pour servir de support pédagogique et de réflexion.
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Actualité technique : Sarthe : un essai système en grandes cultures bio
Florence LETAILLEUR, AuteurUn essai système en grandes cultures bio a été implanté, en avril 2020, dans une parcelle de Guy Blanche, un paysan-boulanger sarthois, en bio depuis plus de 25 ans. Cet essai a été mis en place suite à des réflexions menées par des agriculteurs du groupe 30 000 grandes cultures bio sarthois (dont fait partie Guy Blanche). Lobjectif de ce groupe est déchanger sur la gestion des adventices et le maintien de la fertilité des sols en AB. Ses membres souhaitent travailler sur des "essais systèmes" pour évaluer les effets de certaines pratiques à léchelle dune rotation. La conception de lessai installé chez Guy Blanche a débuté en 2018, avec lappui de Vincent Lefèvre (agri-chercheur). Deux ans de co-conception (incluant des chercheurs, des agriculteurs et des experts) ont été nécessaires pour mettre au point cette expérimentation. Quatre systèmes de cultures vont être testés : système céréalier pur (sans apport de matière organique animale), système effectuant des échanges avec des éleveurs et deux systèmes identiques aux précédents mais sans labour. Ils seront basés sur une même rotation de 9 ans (trois ans de luzerne, maïs, chanvre, blé, colza, triticale, orge brassicole) et vont devoir répondre à quatre principales attentes (gérer les adventices pour quelles nimpactent pas la culture, augmenter la fertilité du sol, obtenir des marges intéressantes et diminuer le temps de travail).
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Essais participatifs conduits avec les viticulteurs : Compte-rendu mildiou - 2020
Le Grab et Agribiodrôme coordonnent des essais réalisés dans le cadre du réseau dessais participatifs « plantes et vignes » au pays de la Clairette. En 2020, plusieurs essais, conduits dans des parcelles de « viticulteurs-expérimentateurs » avaient pour objectif de réduire les doses de cuivre utilisées dans la lutte contre le mildiou en AB. Les alternatives suivantes ont été testées : savon noir + dose réduite de cuivre ; infradoses de fructose + dose réduite de cuivre ; préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) + dose réduite de cuivre. Toutes ces alternatives ont été comparées à un témoin (dose classique de cuivre). Pour lessai avec les PNPP, diverses préparations ont été utilisées en fonction de la situation sanitaire : décoction de prêle, infusion dachillée, extraits fermentés (EF) de fougère, infusion de reine des prés, EF dortie, EF de consoude, EF de laminaire, miel... Concernant la pression en mildiou, elle a été assez faible au début de la saison, mais des contaminations tardives ont causé dimportants dégâts en fin de saison. Dans ces conditions, des résultats intéressants ont été observés sur grappe pour les modalités savon noir et PNPP (aucune différence significative na été observée entre la modalité cuivre classique et la modalité dose réduite de cuivre + PNPP). Pour les infradoses de sucre, les réponses sont plus mitigées, avec des différences de résultats selon les cépages.
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CA-SYS : Expérimenter lagro-écologie de manière innovante
Stéphane CORDEAU, Auteur ; Violaine BEYTIEUX, AuteurA Bretenière (Côte dOr), la plateforme CA-SYS, ferme expérimentale de lInra, permet de tester des systèmes agro-écologiques dans un petit territoire (125 ha contigus) riche en haies, bandes enherbées et bandes fleuries. Le concept fondateur ? Co-concevoir, avec des agriculteurs et des conseillers agricoles, des systèmes agricoles sans pesticides, en se servant de la biodiversité cultivée et sauvage, puis tester leur faisabilité et évaluer leurs performances. La plateforme teste aussi différents systèmes (semis sous couvert ou travail du sol).
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Diversifood en congrès à Rennes : Cultiver la biodiversité et la qualité de nos aliments
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLagriculture intensive a réduit le choix des espèces et variétés cultivées. Lun des nouveaux enjeux de la sélection est de puiser dans les ressources végétales oubliées. Le projet de recherche Diversifood vise à enrichir la diversité des plantes cultivées et à accompagner leur ancrage jusque dans leur transformation agroalimentaire. Ce projet est basé sur une recherche participative à l'échelle européenne. Au bout de quatre ans, ses résultats ont été présentés, à Rennes, en décembre 2018. Il a permis dapprofondir les démarches initiées dans le cadre dun programme précédent (Solibam), qui avait visé à redémarrer lexploration de ressources semencières in situ inexploitées dans de nombreux pays. Ainsi, Diversifood a assuré la gestion collective de lévaluation, la sélection et la valorisation en produits agroalimentaires de ressources génétiques oubliées. Actuellement, linscription de semences population au catalogue européen pose encore problème (en matière dhomogénéité et de stabilité). Toutefois, en vue de préparer la nouvelle règlementation bio européenne, une autorisation spéciale permet la mise en marché de certaines « populations hétérogènes ». En Europe, les initiatives de sélection participative sont nombreuses et prometteuses. Par exemple, un projet mené en Italie (Toscane et Sicile) a sélectionné deux blés population et a abouti à la création dune filière estampillée dune licence libre regroupant agriculteurs, boulangers et consommateurs.
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Participatory evaluation of groundnut planting methods for pre-harvest aflatoxin management in Eastern Province of Zambia
Mweshi MUKANGA, Auteur ; Limbikani MATUMBA, Auteur ; Beatrice MAKWENDA, Auteur ; ET AL., AuteurLa contamination par les aflatoxines est un défi majeur pour les petits producteurs darachides en Afrique Australe. Dautant plus que les normes réglementaires des marchés internationaux sont très strictes en la matière. En Zambie, entre 2016 et 2017, des expériences participatives ont été menées avec des paysans, utilisant peu dintrants, de deux régions différentes, et avec la station de recherche du Mont Makulu. L'objectif était d'évaluer lefficacité de plusieurs méthodes de plantation darachides afin de limiter le risque daflatoxines. Parmi les quatre pratiques testées (en rangées doubles, en rangées simples, en billons cloisonnés et à plat), les rangées simples et en billons semblent les plus prometteuses. De plus, lapproche participative et lévaluation au champ ont permis aux agriculteurs de mieux adopter ces nouvelles méthodes.
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CasDar Apach, les bénéfices des cultures associées
Mélissa DUMAS, AuteurDans le cadre du projet Casdar Apach, le Civam du Chatelleraudais et ses partenaires le CNRS, l'Inra, l'association Cultivons la biodiversité, la MFR de Chauvigny et le Lycée agricole de Thuré ont mené des réflexions et des essais en fermes sur les associations de cultures, en agricultures biologique et conventionnelle, dans la Vienne. Le calcul du Land Equivalent Ratio (LER) a notamment permis de montrer la meilleure productivité des associations céréales-protéagineux par rapport à une culture de blé pure : il faut 5 à 40 % de surface en plus pour atteindre la même production avec une culture pure qu'avec un mélange. Les conditions créées par ces associations sont aussi plus favorables à la macrofaune (cloportes, araignées, carabes, lombrics, fourmis) et entraînent moins de maladies sur les cultures. D'autres essais participatifs ont concerné les mélanges variétaux de blé, le colza associé (colza-sarrasin et colza-lentille-fenugrec) et les prairies multi-espèces.
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DIVERSIFOOD Congress 2018 : Cultivating diversity and food quality
Véronique CHABLE, Auteur ; Riccardo BOCCI, Auteur ; Micaela COLLEY, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES (65 Rue de St Brieuc, CS 84215, 35 042, FRANCE) : INRA UMR SAD PAYSAGE | 2018DIVERSIFOOD est un projet européen (2015-2019). Il vise à enrichir la biodiversité cultivée en testant, en renouvelant et en promouvant des cultures sous-utilisées ou oubliées. Via des approches multi-acteurs, ce projet tend à favoriser la diffusion d'une nouvelle culture de l'alimentation basée sur une alimentation variée et saine. Pour cela, divers axes de recherche ont été identifiés. Trois ans après le début du projet, un congrès international a été organisé du 10 au 12 décembre 2018, à Rennes. Son objectif était que les nombreuses équipes de recherche engagées dans ce projet puissent échanger autour de leurs travaux (présentation de posters en 3 minutes ou petites présentations orales). Ce document compile les résumés de toutes ces présentations. Elles sont classées selon les thèmes suivants : Diversité et durabilité dans les systèmes alimentaires ; Cultures sous-utilisées/oubliées : évaluation multi-acteurs et à la ferme ; Nouvelles approches de la sélection végétale pour des systèmes agricoles plus diversifiés et durables ; De la conservation de la biodiversité à la ferme à la gestion communautaire ; Leçons tirées des études sur les chaînes de valeurs dans DIVERSIFOOD : facteurs de soutien et dentrave à leur réussite ; Changement de paradigme pour une recherche multi-acteurs et transdisciplinaire ; Vers une transition socio-écologique : des messages DIVERSIFOOD pour le futur.
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Une enquête paysanne décrédibilise le coton OGM au Burkina Faso
Patrice DA, Auteur ; Ali DE GOAMMA TAPSOBA, Auteur ; Aline ZONGO, Auteur ; ET AL., AuteurQuels impacts socio-économiques du coton Bt au Burkina Faso ? "Le coton Bt et nous, la vérité de nos champs", tel est le titre du rapport produit suite à la recherche paysanne de la Copagen, conduite par sa déclinaison au Burkina Faso, Inades-Formation. Les semences de coton Bt ont été introduites au Burkina Faso par 3 sociétés et sans un avis averti des paysans. Une recherche participative a ainsi été menée avec les producteurs de ce coton entre 2013 et 2016 sur la partie Ouest du pays. Une enquête a aussi été conduite auprès de 10 régions de production cotonnière, sur l'évaluation du degré de respect des dispositions réglementaires en matière de biosécurité. Il ressort du rapport final que les lois, règlements et normes techniques en matière de biosécurité sont faiblement appliqués au Burkina Faso (présence de zones refuges notamment). Les promesses économiques ne sont pas réalisées (augmentation des coûts de production de 7 % et baisse des rendements de 7 %). De plus, si le nombre de traitements insecticides a bien baissé, certaines chenilles commencent à montrer des résistances... Suite sans doute à ce travail, en avril 2016, le gouvernement du Burkina Faso a décidé d'abandonner progressivement la culture du coton Bt, officiellement du fait de la piètre qualité de la fibre du coton de Monsanto.