Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (178)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Les PPAM bio en Région PACA : Structuration de la filière bio
Cédric ROBIN, AuteurLors de la dernière édition de Tech&Bio, en septembre 2013, la Chambre d'Agriculture de la Drôme et le Comité Bio du CPPARM (Comité des Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales) ont organisé une conférence sur le thème de la structuration de la filière. Trois intervenants se sont succédés : Michel Krausz, directeur de la SCA3P (Coopérative des plantes à parfum de Provence), a présenté comment une coopérative de producteurs s'engage dans le développement d'une filière bio, contractualisée avec ses adhérents. Guy Leclerc a expliqué l'histoire du partenariat entre sa société, Fytosan, et des producteurs, qui a abouti à la signature de contrats " BioSolidaire " sur certaines plantes. Enfin, Laurence Arnod, de l'association BioPartenaire, a exposé l'utilité des contrats " BioSolidaire ", contrats équitables Nord-Nord dans l'organisation et la structuration de la filière PPAM bio. L'article propose une synthèse de chacune des interventions.
Une adaptation nécessaire des filières
La valorisation d'associations céréales/protéagineux cultivées par des agriculteurs peut nécessiter une adaptation des différents maillons de la filière. Au-delà d'un conseil agricole spécifique lié à la conduite de ces cultures, une logistique particulière en termes de stockage et éventuellement de tri peut entraîner des bénéfices, mais aussi des coûts. Pour inciter les différents acteurs des filières à s'investir sur ces associations, la valeur ajoutée qui lui est associée doit être partagée, et demande donc une bonne coordination. Trois agriculteurs bio de Haute-Normandie, dont un également directeur de la coopérative céréalière Biocer, témoignent de leurs expériences de cultures d'associations.
Boîte à outils pour l'introduction de produits biologiques en Restauration Hors Domicile
Aurélie BELLEIL, Auteur ; Bérénice BOIS, Auteur ; Sarah DELECOURT, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2013De 2008 à 2013, différents acteurs de la filière biologique et de la restauration collective du Massif Central (groupements de producteurs, interprofessions, établissements d'enseignement, plateformes de distribution ) ont travaillé ensemble pour le développement de produits bio en restauration collective. Ce projet, piloté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central, a permis la mutualisation, mais aussi la création, d'outils et d'expériences. Cette boîte à outils, à travers huit fiches thématiques, donne des informations sur ces outils, des clés, des résultats d'études, des témoignages, et des contacts de personnes ressources. Elle est destinée à tous ceux qui participent à l'introduction de produits biologiques en restauration hors domicile, et à ceux qui souhaitent le faire. Les différents thèmes abordés sont : - l'approvisionnement de la restauration collective ; - la structuration des filières et la professionnalisation des producteurs bio vis-à-vis du débouché « restauration collective » ; - la sensibilisation et l'accompagnement des cuisines et des établissements ; - le développement de produits transformés pour la restauration collective ; - la sensibilisation des convives ; - les leviers d'action politiques pour développer l'approvisionnement en produits biologiques de la restauration collective ; - l'introduction de produits biologiques dans la restauration collective sur le Massif Central : évolution de 2010 à 2012 ; - l'empreinte environnementale de l'approvisionnement en restauration collective.
DinABio 2013 : Session Dynamique des filières et des territoires
Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; Pierre TRIBOULET, Auteur ; Marie-Benoît MAGRINI, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2013Le développement de l'agriculture biologique et les évolutions au niveau des techniques de production, comme, par exemple, l'introduction de légumes de plein champ dans les rotations de grandes cultures ou le recours aux associations céréales-légumineuses, impliquent le développement, la structuration et l'adaptation des filières. La session « Dynamique des filières et des territoires » des actes du colloque DinABio 2013 recueille des résumés de communications dédiées à l'analyse des freins, leviers et impacts de la structuration et du développement de filières en AB. Des cas d'études sont présentés : filière porcine et légumes de plein champ. Les travaux avec un fort ancrage territorial sont aussi présents : développement de la filière bio en Camargue et de filières agroalimentaires de proximité en Rhône-Alpes. Au-delà de l'organisation des filières, l'essor de l'agriculture biologique nourrit différents questionnements, abordés dans cette session : comment répondre à la demande croissante en protéines, comment intégrer des acteurs de plus en plus nombreux sans perdre l'âme de l'agriculture biologique, comment prendre en compte les services écosystémiques rendus par l'agriculture biologique à différentes échelles, etc. Enfin, la sécurité des produits biologiques est aussi évoquée : une méthode de discrimination des produits bio est en cours d'élaboration, et le projet SECURBIO vise à gérer les risques de contamination des produits bio.
Dossier La bio et les coops : Le temps des alliances
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Gaëlle POYADE, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurLes coopératives contribuent fortement à l'essor de l'agriculture biologique. Sur les 2800 coopératives de France, 550 soutiennent ce mode de production. Alors que certaines ont été créées pour et par les bio, d'autres ont mis en place des filiales pour ces produits spécifiques. Ce dossier dresse le portrait de ces coopératives investies en AB et de leur diversité. Les filières des grains et de l'alimentation animale sont les plus engagées, mais les autres s'organisent de plus en plus fortement (viande, lait, fruits et légumes, PPAM et vin). Dans ce contexte, conserver les valeurs de la coopération et de la bio est un défi. Christophe Lecuyer, nouveau président de Coop de France bio, décrit les actions de cette commission bio, dont les rôles principaux sont de représenter les coopératives engagées en bio et de les accompagner dans la structuration des filières. D'autres témoignages illustrent ce dossier : - la mise en place d'une filière bio au sein de la coopérative conventionnelle Qualisol, basée dans le Tarn-et-Garonne et le Gers ; - la création et l'essor attendu de l'Union des fruitières bio comtoises, pour la fabrication de Comté bio ; - le rôle des Cuma (Coopératives d'utilisation de matériel agricole) dans l'évolution des pratiques, la présence d'agriculteurs bio y favorisant le développement de techniques comme le désherbage mécanique chez les conventionnels.
Dossier Développement local : L'agriculture bio gagne du terrain
Laurence MADOUI, AuteurEntre 2008 et 2012, le nombre d'exploitations agricoles biologiques a quasiment doublé et les surfaces ont augmenté de 75 %. Toutefois, malgré cette dynamique, la déprise agricole persiste et représente un frein important aux installations, notamment en bio. En effet, les candidats à l'installation en agriculture biologique sont rarement issus du monde agricole et n'ont donc pas de patrimoine foncier à leur disposition. Dans ce contexte, les collectivités territoriales ont un rôle à jouer, aussi bien d'un point de vue économique que foncier. Les expériences présentées pour illustrer ce dossier montrent qu'elles sont d'ailleurs de plus en plus nombreuses à s'investir pour le développement d'une agriculture locale et souvent biologique. Ainsi, quatre grands types d'actions sont présentés : - stimuler l'activité économique ; - faciliter l'accès aux terres ; - conforter les installations ; - structurer les filières. Enfin, Xavier Guiomar, ingénieur d'études et géographe, fait part de son témoignage sur l'investissement des collectivités territoriales dans la gouvernance alimentaire.
Etienne Gangneron, président de l'Agence Bio : « La bio a besoin d'un signal fort »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEtienne Gangneron a été élu à la présidence de l'Agence Bio en 2013. Dans cet entretien, il apporte son regard sur l'évolution de l'agriculture biologique et de son contexte. Ainsi, pour lui, les priorités concernent la recherche et l'accompagnement des producteurs pour rassurer ces derniers, notamment ceux qui réfléchissent actuellement à un projet de conversion. La communication auprès des consommateurs est également un levier d'action important pour dynamiser le marché et poursuivre le développement des filières. En ce qui concerne l'accompagnement des producteurs, les rôles des différentes structures existantes doivent se clarifier, ce que peinent encore à faire les pôles conversion en région. Représentant de l'APCA, Etienne Gangneron souhaite voir se réaffirmer le rôle de coordination des Chambres d'agriculture sur l'ensemble du développement agricole, y compris en AB. Enfin, il aborde les problématiques liées aux budgets alloués à l'AB.
La filière bovin viande bio impactée par le contexte national Exemple en région Centre
Jean-Marie MAZENC, Auteur ; Annie RIGAULT, AuteurEn France, le cheptel de bovins allaitants biologiques augmente depuis quelques années. Pourtant, le nombre d'abattages en bio ne progresse pas. Ceci s'explique par la valorisation fréquente des animaux bio dans la filière conventionnelle. Ce paradoxe est illustré notamment par une étude conduite dans la région Centre. Les pratiques des éleveurs de bovins allaitants de la région sont variées : les plus anciens en bio engraissent en général la totalité de leurs animaux et les valorisent majoritairement en bio, alors que ceux installés ou convertis plus récemment n'engraissent qu'une partie de leurs bêtes et ne sont que 14 % à les valoriser en bio. Ces derniers manquent en effet d'informations sur cette filière et de conseil technique. Par ailleurs, les prix intéressants des broutards conventionnels et le prix élevé des aliments bio n'incitent pas les éleveurs à engraisser et à valoriser dans la filière bio. Ainsi, 50 % des bovins allaitants bio de la région Centre sont valorisés dans la filière conventionnelle. Les opérateurs en bio, accompagnés de l'ensemble des acteurs de la filière, sont actuellement à la recherche de solutions : aide aux bovins abattus en bio, amélioration de l'accompagnement technique, mise en place d'une contractualisation
La filière viticole bio en région Centre
Cécile PERRET, Auteur ; Annie RIGAULT, AuteurAlors que la viticulture biologique se développe très rapidement, en France mais aussi en région Centre, Bio Centre a décidé de mener une étude approfondie pour mieux connaître la filière régionale. Cet état des lieux devrait permettre aux acteurs de la filière de relever les défis qui se font jour, en matière de structuration de la filière notamment. De plus, la communication vers les consommateurs devra être renforcée, pour valoriser la qualité des vins biologiques. Au sommaire de ce Hors série, notamment : Contexte : La filière viticole biologique en France ; La production viticole en région Centre ; - L'étude : Les domaines viticoles biologiques en région Centre ; Une main d'uvre importante ; Les conditions de passage en bio ; Des vins vendus localement et à l'export ; Les attentes des viticulteurs ; Les opérateurs de l'aval ; - Interviews : François Chidaine et Pascal Potaire, vignerons ; La Cav' par 3 et Nicolas, cavistes ; Biovidis, négociant ; - Enjeux et perspectives : Forces et faiblesses de la filière ; Des opportunités à saisir ; Les défis de la filière.
Les filières : OP territoriale lait de vache bio : Parmi les premières reconnues en France
Ivan SACHET, AuteurLa Commission Nationale Technique du ministère de l'Agriculture du 11 décembre 2012 a examiné les premières demandes de reconnaissance OP du secteur lait de vache. Parmi celles-ci, figure la demande de reconnaissance en OP transversale de mandat de l'Association des Producteurs de Lait Bio Seine et Loire, qui a été acceptée. Cette OP de mandat a pour vocation de gérer collectivement les volumes et les prix du lait bio sur le territoire et doit mettre en uvre les modalités de contractualisation de la production de ses membres. Une nouvelle étape est déjà envisagée avec la création d'une fédération nationale des éleveurs laitiers bio pour une gestion concertée et solidaire des volumes à l'échelle nationale, en relation avec les autres groupements européens d'éleveurs laitiers bio déjà organisés.
Freins et incitations au développement de l'agriculture biologique en France
Laure LATRUFFE, Auteur ; Céline NAUGES, Auteur ; Gilles ALLAIRE, Auteur ; ET AL., AuteurLe pourcentage de SAU en AB en France (3.5 % en 2011) reste inférieur à la moyenne européenne. Le projet PEPP (Rôle de la Performance Economique des exploitations et des filières et des Politiques Publiques dans le développement de l'AB), piloté par l'INRA, a porté sur les facteurs à l'échelle de l'exploitation, de la commune et de la filière qui influencent le développement de la bio. A l'échelle de la ferme, trois facteurs importants ont été notamment identifiés en ce qui concerne les conversions : le niveau de revenu avant conversion (de meilleurs résultats financiers augmentent la probabilité de conversion), la sensibilité aux questions environnementales et les pratiques de l'agriculteur (ex : l'existence de MAE semble favoriser la conversion). A l'échelle de la commune, l'existence d'agriculteurs déjà en AB sur la commune est un facteur favorable. L'effet de la structuration des filières est aussi important. Par exemple, pour les productions où les exploitants sont très liés aux acteurs de l'aval, un manque de cohérence dans la filière est un frein significatif. Il en est de même s'il y a un défaut de coordination au sein des acteurs de l'aval (ex : manque d'informations sur l'état des débouchés).
Freins et incitations au développement de l'agriculture biologique en France : une analyse à plusieurs niveaux
Laure LATRUFFE, Auteur ; Gilles ALLAIRE, Auteur ; Céline NAUGES, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES (4 Allée Bobierre, CS 61103, 35 011, FRANCE) : INRA, UMR SMART (Structures et Marchés Agricoles, Ressources, Territoires) | 2013En France, en 2011, l'agriculture biologique (AB) couvrait seulement 3,5 % de la surface agricole utile. D'après les chiffres de 2008, seulement 2,3 % du marché alimentaire français était issu de l'AB. Le Grenelle de l'Environnement a décidé de multiplier la surface agricole cultivée en AB par trois en 5 ans. Pour y parvenir, des études sont menées, dans le cadre du projet de recherche PEPP « Rôle de la Performance Économique des exploitations et des filières, et des Politiques Publiques, dans le développement de l'AB », afin de mieux comprendre les facteurs freinant la conversion des exploitations vers l'AB (structure de l'exploitation, pratiques, accès au marché, développement de la filière...). Les analyses réalisées mettent en évidence le lien entre performance économique et décision de conversion, notamment le risque de perte de rentabilité, mais aussi l'importance de la valorisation économique des produits bio, par une filière biologique bien structurée, aux échelles locales et nationales.
Midi-Pyrénées : Les filières viande montent en puissance
Martine COSSERAT, AuteurDepuis 2008, les filières viande bio sont soutenues financièrement par le Fonds Avenir Bio via l'Agence Bio. Certains des partenaires concernés sont en Aveyron. Cet article présente leurs initiatives et leur travail pour mieux structurer les filières viande ovine et bovine de la région. Les efforts concernent plus particulièrement la diversification et la complémentarité des débouchés (par la Cemac Cobevial et sa filiale Languedoc Lozère Viande), le développement de filières locales comme Qualisol-Unicor, la finition et l'engraissement (par la Cemac Cobevial et la Chambre d'Agriculture), et la création de la marque Agnobio.
Nouvelle dynamique pour les légumes biologiques
Guy DUBON, AuteurL'association Agriculture Biologique en Picardie a organisé une journée consacrée aux légumes biologiques de plein champ. La Picardie a connu une croissance de 37 % en deux ans des surfaces cultivées en légumes de plein champ bio et bénéficie de la présence d'une organisation de producteurs (Norabio) et d'opérateurs de l'aval pour cette filière. Il reste aujourd'hui à optimiser la logique d'approvisionnement des transformateurs et grossistes, et la connaissance de la filière bio par les conventionnels.
Plantes à parfum, aromatiques et médicinales : Des signaux favorables à la production
Danielle BODIOU, AuteurEn France, 38 000 hectares sont destinés à la culture de plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM), dont 12 % sont certifiés en agriculture biologique. La production est relativement variée, avec environ 120 espèces cultivées, et connaît une évolution globale à la hausse. Malgré le fait que les PPAM soient une culture de diversification pour les trois quarts des producteurs, la filière est relativement bien structurée, avec une vingtaine d'organisations de producteurs, des organismes techniques et des organismes de développement dédiés, ainsi que des débouchés dans divers secteurs (agroalimentaire, pharmacie, parfumerie, cosmétique ). Aujourd'hui, l'offre en plantes d'origine française est insuffisante pour combler la demande croissante des acheteurs, à la recherche de qualité, de traçabilité, d'une diminution de leur bilan carbone et d'une sécurité d'approvisionnement. Parmi les défis à relever pour la filière, surpasser la concurrence devient essentiel, d'une part aux champs avec les céréales (qui présentent des systèmes plus économes en main d'uvre), et d'autre part dans l'industrie avec les molécules de synthèse (qui remplacent le lavandin dans les lessives par exemple).