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Documents disponibles dans cette catégorie (725)


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Pour en finir avec les pesticides : des solutions pour y parvenir
Claude AUBERT, Auteur ; François VEILLERETTE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022
De nombreuses personnes saccordent sur ce point : « Il faut interdire les pesticides ! ». Mais, concrètement, comment s'y prendre ? Cet ouvrage permet tout dabord de comprendre comment on en est arrivé à la situation actuelle et avec quelles conséquences. Mais, surtout, il détaille les solutions, très concrètes, qui permettraient den sortir, et qui sont mises en uvre en agriculture biologique et biodynamique : restaurer la biodiversité, rétablir léquilibre minéral et améliorer lactivité biologique des sols, diminuer la taille des parcelles, associer les cultures, privilégier des variétés résistantes, attirer les innombrables auxiliaires efficaces contre les maladies et les ravageurs. Il montre aussi quavec la production intégrée, on peut, sinon supprimer, du moins réduire fortement lutilisation des pesticides. Enfin, il apporte les témoignages dagriculteurs ayant franchi le pas avec succès, ainsi que des conseils pour les jardinières et jardiniers amateurs, au potager, au verger ou au jardin dornement.
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Adapter son jardin au changement climatique : Etat des lieux et solutions
Tous les jardiniers peuvent témoigner de l'impact du changement climatique sur les plantes cultivées et sur leurs pratiques, avec des effets qui s'accentuent d'année en année, et qui vont bien au-delà des seuls problèmes de sécheresse. Le rythme des saisons est perturbé, avec des hivers moins froids qui privent de repos végétatif les arbres, arbustes et plantes vivaces, des floraisons trop précoces exposées à des gelées tardives dévastatrices, des périodes de chaleur marquées dès le printemps, des sécheresses estivales prolongées, ainsi que des automnes souvent peu arrosés. Ce dérèglement favorise le développement de nouvelles maladies, de ravageurs émergents et de plantes invasives d'origine exotique qui menacent les écosystèmes et pénalisent les efforts des jardiniers. Certaines espèces végétales ne sont plus adaptées à leur région d'origine, avec un glissement du Sud vers le Nord et des plaines vers les zones d'altitude. Cet ouvrage répertorie les facteurs et les différents effets du réchauffement climatique. Il propose ensuite des solutions opérationnelles à mettre en place, en ville comme à la campagne : favoriser la biodiversité locale (abeilles, oiseaux, vers de terre, auxiliaires...), adapter le calendrier des semis et des plantations, choisir des espèces végétales mieux adaptées aux nouvelles contraintes pour chacune des zones bioclimatiques françaises, aménager son jardin, adopter de nouvelles pratiques de culture, optimiser l'eau d'arrosage se prémunir des risques de la météo (sécheresse, gel tardif, vent violent, salinisation des sols, etc.)
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Agrinichoirs : Réinstaller les oiseaux dans les vignes et les vergers
Frédérique ROSE, AuteurPremier prix de la catégorie intrants et services au concours des Technovations, lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio, la société Agrinichoirs propose une prestation dinstallation de nichoirs dans les vignes et les vergers. En général, sept nichoirs à mésanges sont installés par hectare, ainsi que sept à chauves-souris. Le service inclut également une géolocalisation des nichoirs, ainsi quun suivi annuel. Lors de sa première année dactivité, en 2016, Agrinichoirs a installé 40 nichoirs et a observé un taux doccupation de 45 %. En 2021, la société en a installé environ 9 000, sur 350 parcelles appartenant à 150 producteurs, dont les deux tiers en bio. Brice Le Maire, fondateur de la société et ancien salarié dAgribiodrôme, rappelle que le taux doccupation des nichoirs est variable et dépend beaucoup de lenvironnement. En général, ce taux augmente chaque année sur une même parcelle et peut atteindre jusquà 90 %. Brice Le Maire vise également la montée en compétence des producteurs, en leur apprenant à mieux connaître et observer les oiseaux, à les repérer dans les parcelles et à faire le lien avec la régulation des ravageurs.
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Arboriculture : Pratiques remarquables du Réseau DEPHY
Cette fiche décrit une combinaison de pratiques mises en place par Claude Vaudaine, un arboriculteur bio basé en Isère et membre du Réseau DEPHY, pour réguler lhoplocampe du pommier en AB. Depuis 2017, cet arboriculteur a recours au piégeage massif pour diminuer le nombre dinsectes adultes au moment de la floraison. Il applique également une macération dail répulsive pour tenir les hoplocampes adultes à lécart du verger. Il lutte également contre les larves dhoplocampe en introduisant des poules dans son verger. Ces dernières grattent le sol et se nourrissent de larves. Il applique aussi des nématodes entomopathogènes sur le sol, qui participent à diminuer les larves dans le sol. Claude Vaudaine espère ainsi : 1 - réduire la pression dhoplocampes ; 2 - ne pas dépasser 10 % de fruits touchés au moment de léclaircissage des pommes ; 3 - limiter le niveau de pression pour lannée suivante. Les schémas de protection, les avantages et les limites de ces différentes pratiques sont présentés. Ces dernières aident également à lutter contre le carpocapse (effet secondaire).
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Du basilic contre les pucerons
Maude LE CORRE, AuteurLInrae dAvignon a démontré les effets du basilic et de lillet dInde, en tant que plantes de services, pour limiter le développement des populations de pucerons cendrés sur les pommiers. Ainsi, des essais ont été menés dans des vergers : les effets de ces deux plantes de services (implantées au pied des arbres) ont été comparés à ceux dune plante témoin (ray-grass). Le nombre de foyers de pucerons par arbre, ainsi que le nombre dauxiliaires dans ces foyers ont ensuite été relevés pour chacune des modalités. Des essais en laboratoire ont également permis danalyser les mécanismes en jeu et dexpliquer les effets de ces plantes de services. Globalement, les pommiers avec du basilic ont hébergé deux fois moins de foyers de pucerons par rapport au témoin, et les vergers avec les illets dInde en ont hébergé un tiers de moins que le témoin. Ceci sexplique par plusieurs phénomènes : ces plantes hébergent plus dauxiliaires et émettent des composés organiques volatils (COV) qui ont, à la fois, un effet répulsif sur les pucerons et qui diminuent leur fécondité.
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Bienvenue chez les syrphes
Danièle BOONE, AuteurLes syrphes forment une large famille de l'ordre des dyptères (à 2 ailes), en d'autres termes, des mouches, qui se caractérisent par leurs gros yeux qui couvrent presque toute leur tête et par leur grande vélocité. La France compte 566 espèces de syrphes. Certaines espèces ont des capacités de mimétisme impressionnantes, comme l'Episyrphus baltetus qui prend l'apparence d'une guêpe. Les syrphes sont présents dans les jardins toute l'année et se trouvent dans tous les types de milieux. Excellents pollinisateurs, ils visitent une large variété de plantes. Leurs larves rendent également de nombreux services, notamment en consommant une grande quantité de pucerons, en dévorant les cochenilles ou encore en consommant les redoutables chenilles processionnaires du pin.
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Biodiversité fonctionnelle en arboriculture : Les libellules, de nouveaux auxiliaires ?
Jean-Michel RICARD, Auteur ; Marion FRAYSSE, AuteurSuite à lobservation fréquente de libellules dans les vergers du CTIFL de Balandran, leur diversité et leurs rôles dans les vergers ont été étudiés. En 2019, un inventaire a permis didentifier 19 espèces dans trois habitats différents : verger, mare et ruisseau. Certaines dentre elles sont abondantes. Par ailleurs, elles ont fréquemment été observées en train de chasser dans les vergers, notamment de juin à septembre. Ces insectes carnivores généralistes pourraient consommer des ravageurs des cultures. Une étude est en cours pour le déterminer.
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La biodiversité fonctionnelle en maraîchage : tout faire pour ne plus rien avoir à faire !
Fabien BOCQUET, AuteurLa biodiversité fonctionnelle permet deffectuer de la lutte biologique de manière autonome. En maraîchage, les fermes bio regorgent souvent dune grande diversité de prédateurs naturels. Cest une porte dentrée non négligeable pour lutter contre les ravageurs : il vaut mieux favoriser cette biodiversité avant de se tourner vers des solutions commerciales de lutte biologique. Pour reconnaître les auxiliaires dans les cultures, il est important de se former et de se ménager du temps pour l'observation (ex : les ufs de coccinelles sont souvent confondus avec ceux des doryphores). Par ailleurs, les maraîchers peuvent créer et gérer des niches écologiques qui sont favorables aux auxiliaires (haies, bandes fleuries, bandes enherbées ). Cet article est accompagné de deux tableaux : le premier récapitule les grandes caractéristiques des principales familles dauxiliaires, et le second présente les auxiliaires permettant de lutter contre les pucerons, thrips, lépidoptères, diptères, coléoptères, limaces, aleurodes et acariens. Un producteur bio du Calvados, qui favorise la biodiversité dans son système en maraîchage agroforestier, apporte également son témoignage.
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Catapulte lance la protection biologique
Anthony GINEZ, AuteurLe projet Catapulte (2019-2021) a pour objectif de mettre au point des stratégies de protection biologique intégrée en culture daubergines. Il est piloté par lAprel et étudie quatre principaux leviers : les auxiliaires, les produits de biocontrôle, les méthodes de protection physique et les plantes de service. Cet article fait un point sur les résultats obtenus en 2020. Plusieurs méthodes de protection ont été testées contre les aleurodes. Pour linstant, les meilleurs résultats ont été obtenus avec un produit de biocontrôle (Mycotal) combiné à linstallation de panneaux jaunes englués qui ont pour rôle de piéger les aleurodes. Contre les pucerons, le recours à une coccinelle jaune a été testé, mais cet auxiliaire na pas réussi à contrôler les pucerons. Les produits de biocontrôle ne se sont pas avérés plus efficaces contre ces ravageurs. La combinaison de ces deux méthodes de lutte devrait être testée ultérieurement. Contre les thrips, lauxiliaire Amblyseius swirskii sest montré efficace. Contre les acariens, des aspersions régulières ont montré de bons résultats. Contre les punaises, les résultats obtenus suite à la pose de filets sont plus mitigés : les filets ont été relativement efficaces, mais ont empêché certains auxiliaires de rentrer dans la serre, diminuant ainsi la lutte biologique.
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Dossier de presse INRAE Agriculture biologique : vers un changement déchelle
Ce dossier de presse présente les différentes recherches en lien avec lagriculture biologique menées par INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). Après avoir énuméré les 17 dispositifs expérimentaux dINRAE conduits en agriculture biologique, il détaille une trentaine de projets de recherche, ainsi que leurs principaux résultats. Les projets sont classés selon trois thèmes : 1 Du champ à lassiette : santés et qualités à la loupe ; 2 Quelles clés pour les dynamiques de transitions ; 3 A la recherche de la multi-performance de lagriculture biologique. Les thématiques abordées sont variées, par exemple : « Des vers bien pleins... de pesticides ! » ; « La bio, rempart efficace contre les bioagresseurs » ; « Les vertus du régime bio » ; « Du bio et de la diversité chez les maraîchers » ; « Circuits courts : une belle dynamique collective dans les territoires » ; « PAC : il est urgent de passer au vert » ; « Demain, la panne dazote ? » ; « Notation du bio : lACV doit revoir sa copie » ; « LAB fait aussi pousser les emplois »
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Forêt comestible & haie fruitière : Créer un jardin nourricier multi-étagé
Le jardin-forêt est au cur des design permaculturels actuels. Quel que soit son nom (forêt-jardin, forêt comestible, forêt nourricière, verger permaculturel ou haie fruitière), il s'agit de s'inspirer des écosystèmes forestiers, ou plus exactement des lisières, pour créer un jardin multi-étagé et nourricier. En valorisant ainsi l'espace dans ses trois dimensions, ce principe permet d'augmenter la productivité par surface et d'obtenir un jardin naturellement intensif. Antoine Talin, architecte paysagiste spécialisé en permaculture, donne, dans ce livre, toutes les clés pour concevoir ces jardins, quelles que soient les conditions de froid ou de sécheresse. Les solutions qu'il propose permettent de créer des jardins agroforestiers adaptés au changement climatique et d'en limiter les effets.
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Légumes et canicule : Adapter le potager au réchauffement climatique
Avec le réchauffement climatique, modifier ses pratiques pour continuer à produire des légumes devient une nécessité. Améliorer la gestion de leau, pailler plus efficacement, installer des ombrages, choisir des espèces et des variétés de légumes mieux adaptées à la chaleur, jouer sur les dates de semis et de plantation, reproduire ses propres semences pour bénéficier de ladaptation de ses légumes aux nouvelles conditions, renforcer léquilibre écologique du potager sont quelques-unes des techniques "à court terme" que préconise lauteur, lui-même installé dans le sud de la France et en première ligne face au bouleversement qui sannonce. Au-delà des changements de techniques dans le potager, il invite à plus de cohérence dans notre manière de consommer et à réfléchir "à long terme" : travailler autrement en limitant lusage des machines, produire le plus de légumes possible pour limiter les déplacements pour faire les courses, adopter une alimentation et un mode de vie global plus sobres en énergie
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Lutte biologique : Introduire un auxiliaire pour contrôler Drosophila suzukii
Benjamin GARD, Auteur ; Marine SAUVIGNET, Auteur ; Amélie BARDEL, Auteur ; ET AL., AuteurLa lutte biologique, via les lâchers dinsectes auxiliaires, fait partie des leviers à mobiliser pour lutter contre les ravageurs. Cette méthode est notamment étudiée par le CTIFL et ses partenaires pour contrôler le développement de Drosophila suzukii et protéger durablement les cultures de fruits rouges. Lobjectif est dacclimater, en France, un auxiliaire identifié en Asie, parasitoïde larvaire spécifique de la Drosophila suzukii : Ganaspis cf. brasiliensis. Deux souches ont été retenues comme agents potentiels de lutte biologique et testées lors dun essai qui visait à évaluer, en conditions semi-naturelles, la capacité dadaptation de ce parasitoïde. Des lâchers de G. brasiliensis ont été réalisés en cages, avec des plants de fraisiers préalablement infestés de D. suzukii, qui ont ensuite été comparés à des témoins non traités. A la fin des semaines dobservation, les résultats ont montré que linsecte auxiliaire a permis de limiter laccroissement de la population du ravageur de 50 %.
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Management of phytophagous bugs in vegetable crops - Assessment of the IMPULsE project
Benjamin GARD, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Henri CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet IMPULsE a débuté en 2017 et s'est terminé à la fin de lannée 2020. Il a été loccasion dévaluer plusieurs méthodes de gestion des punaises phytophages sur tomate, aubergine et chou. Par ailleurs, un important travail de caractérisation des punaises appartenant aux genres Lygus et Eurydema a été réalisé, afin de mieux connaître ces ravageurs très problématiques. En culture daubergines, le recours à des filets anti-insectes, d'une part, et, d'autre part, à Trissolcus basalis, un insecte auxiliaire parasitoïde, se sont avérés être des méthodes efficaces pour gérer la punaise Nezara viridula. Les filets anti-insectes ont également été efficaces pour contrôler le développement des punaises Lygus. En culture de tomates, l'utilisation de cartes jaunes collantes (pour la détection) et de nématodes entomopathegenis (pour le contrôle) a été une combinaison efficace pour gérer les punaises Nesidiocoris tenuis. Pour la culture du chou en plein champ, les méthodes basées sur la biodiversité fonctionnelle, et plus particulièrement lutilisation de plantes pièges (colza), se sont révélées prometteuses dans la gestion de la punaise Eurydema. Ces différentes stratégies doivent toutefois être affinées dans le cadre de futurs projets.
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Organic management and landscape heterogeneity combine to sustain multifunctional bird communities in European vineyards
Luc BARBARO, Auteur ; Giacomo ASSANDRI, Auteur ; Adrien RUSCH, Auteur ; ET AL., AuteurLa protection des communautés d'oiseaux dans les terres agricoles européennes devient critique, notamment dans les territoires viticoles. L'intensification des pratiques, combinée à la perte d'habitats semi-naturels, a entraîné, sur le long terme, le déclin des oiseaux dont le niveau de préservation était déjà préoccupant, mais aussi le déclin doiseaux insectivores et granivores autrefois communs. Outre limportance culturelle de ces oiseaux, leur déclin menace également les services écosystémiques quils fournissent, tels que la lutte contre les ravageurs. Face à ce constat, cette étude a analysé la manière dont la conduite en agriculture biologique et l'hétérogénéité du paysage affectent la diversité taxonomique et fonctionnelle de 334 communautés d'oiseaux. Elle a analysé la spécialisation moyenne des habitats, ainsi que labondance des oiseaux insectivores, granivores ou fructivores, pour tenir compte des fonctions individuelles des oiseaux. Le terrain détude était composé de douze régions viticoles situées dans les trois principaux pays européens producteurs de vin (France, Italie et Espagne). Les résultats montrent que lagriculture biologique améliore la diversité fonctionnelle des oiseaux, ainsi que leurs fonctions individuelles. Néanmoins, ces effets positifs dépendent en partie de la gestion de l'enherbement des inter-rangs et de l'hétérogénéité du paysage. En effet, la couverture forestière et l'hétérogénéité paysagère augmentent la diversité taxonomique et fonctionnelle des communautés d'oiseaux. Cette étude met ainsi en évidence les avantages, pour soutenir des communautés d'oiseaux dans les paysages viticoles, dallier conduite biologique, enherbement partiel des vignes et gestion favorisant les interfaces entre les vignobles et les habitats semi-naturels.