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Agriculture biologique : Fiches thématiques : Protection phytosanitaire : Fruits à pépins 2020
Ce guide régional, réalisé par les Chambres dagriculture dAuvergne-Rhône-Alpes, a été conçu afin daider les producteurs à conduire leurs vergers de pommiers et de poiriers (et autres fruits à pépins) dans le respect du cahier des charges AB. Il sarticule en huit parties : 1 un calendrier des observations (il récapitule, sous la forme dun schéma, toutes les observations, les piégeages, les comptages, les protections phytosanitaires à réaliser sur les vergers) ; 2 des fiches sur les principaux bioagresseurs : tavelure des fruits à pépins, pucerons du pommier, carpocapse et anthonome du pommier ; 3 des fiches sur certains auxiliaires : coccinelles, syrphes, chrysopes, forficules, typhlodromes, anthocorides et aphelinus mali ; 4 une fiche sur les bandes fleuries (pour favoriser la présence des auxiliaires cités précédemment) ; 5 une fiche sur les différentes méthodes déclaircissage utilisables en bio ; 6 - un canevas de protection du pommier en bio (un tableau de synthèse récapitule tous les stades et seuils critiques, avec les stratégies de lutte associées, les seuils dintervention et les mesures prophylactiques possibles) ; 7 un canevas de protection du poirier en bio (également sous la forme dun tableau de synthèse) ; 8 - une fiche sur le cuivre (réglementation et caractéristiques des différentes formes de cuivre).
Agroforesterie fruitière : Des céréales entre les minivergers
Cécile PRALY, AuteurDans la Drôme, une des parcelles de la plateforme TAB (techniques alternatives et biologiques) est dédiée à lexpérimentation dun système en agroforesterie fruitière bio. Ce système a été implanté en 2013, sur une parcelle de 3 ha. Il est constitué dune succession de bandes de minivergers de pêchers et de cultures céréalières : blé (sur 18 m de large), pêchers (trois rangs sur 60 m de large), soja (18 m), pêchers (trois rangs sur 60 m), maïs semence (18 m). Cette parcelle est également jalonnée de haies pour accueillir des insectes et des animaux auxiliaires des cultures. Ce projet est piloté par la Chambre dagriculture de la Drôme et il a pour objectif dexpérimenter une combinaison de cultures adaptées au territoire et aux filières locales en utilisant les principes de lagroécologie et de lagroforesterie. Fin 2018, seulement deux récoltes de pêches avaient pu être ramassées (entrée en production du verger en 2015, puis grêle en 2016 et 2018). Les récoltes atteignent toutefois lobjectif visé : 15 tonnes commercialisables par hectare. Les cultures de soja, blé tendre et colza montrent également des résultats positifs, avec des rendements moyens respectifs de 42 qx/ha, 43 qx/ha et 25 qx/ha. Le maïs semence et la féverole dhiver sont en revanche un peu en deçà des objectifs (15 qx/ha et 20 qx/ha). Dun point de vue environnemental, la parcelle accueille une biodiversité remarquable : 50 espèces de carabes et 35 espèces doiseaux nicheurs ont été dénombrées.
Agrosystèmes légumiers : Les plantes de service contre les bioagresseurs
Claire CARAVEL, Auteur ; Béatrice RHINO, Auteur ; Anne-Violette LAVOIR, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro hors-série de la revue Infos CTIFL est consacré à lutilisation de plantes de service pour lutter contre les bioagresseurs en système légumier. La filière légumes conventionnels cherche à opérer une transition vers lagroécologie, notamment en réduisant l'uutilisation dintrants de synthèse. Pour répondre aux attentes des professionnels, des solutions alternatives se mettent en place, telles que la lutte biologique ou lutilisation de plantes de service. Ces dernières apportent des services écosystémiques aux systèmes de production. Elles sont qualifiées de « plantes de biocontrôle » lorsquelles régulent des populations de bioagresseurs ou quelles réduisent les capacités infectieuses de ces bioagresseurs. Après avoir plus amplement décrit le rôle de cette méthode de lutte dans la transition agroécologique de la filière légumes, ce hors-série détaille plusieurs actions directes générées par ces plantes de service sur des bioagresseurs (détecter précocement des ravageurs, les empêcher de pénétrer dans la culture, diminuer leur potentiel infectieux, les repousser) et plusieurs actions indirectes favorisant des auxiliaires de culture. Il décrit également en quoi ces plantes peuvent être qualifiées de « multiservices » ; les intérêts de combiner les effets de plusieurs plantes de service (effet push-pull) ; et les risques possibles d'impact négatif. Le document présente également des pratiques culturales associées aux plantes de service.
Biocontrôle : Éléments pour une protection agroécologique des cultures
X. FAUVERGUE, Auteur ; A. RUSCH, Auteur ; M. BARRET, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2020Protéger les cultures par des moyens naturels est une nécessité pour la transition vers une agriculture respectueuse de lenvironnement. Un effort de recherche et développement sans précédent est aujourdhui mis en uvre dans le domaine du biocontrôle, qui rassemble des approches basées sur lusage dorganismes vivants et de produits dorigine biologique. Cet ouvrage en présente un panorama exhaustif et en explique les fondements théoriques et les applications pratiques. Lhistoire du biocontrôle débute à la fin du XIXème siècle, avec les premiers travaux sur la lutte biologique qui utilise les ennemis naturels des insectes nuisibles. Puis, les progrès scientifiques en écologie, en génomique, en modélisation, vont étendre les possibilités. On cherche maintenant à reconstruire des équilibres biologiques à léchelle des paysages cultivés. En manipulant leur sens olfactif, on attire les insectes dans un piège, ou on brouille la piste qui les conduit au partenaire sexuel. En étudiant le microbiote végétal, on espère améliorer la santé des plantes. On découvre également que certaines molécules synthétisées par des microorganismes ou par des végétaux, sont utilisables en biocontrôle. Réalisée par des chercheurs, cette synthèse sadresse à un public professionnel, mais aussi à tout lecteur désireux de sinformer sur la révolution agroécologique de lagriculture.
Biodiversité fonctionnelle : Une voie à explorer en maraîchage biologique
Samuel MENARD, AuteurDepuis deux ans, suite à la demande de maraîchers bio adhérant à Bio Nouvelle-Aquitaine, lACPEL mène une expérimentation pour quantifier lintérêt dimplanter une bande fleurie dans un tunnel froid daubergines et de poivrons, pour limiter les populations de pucerons. En AB, la gestion de ce ravageur passe principalement par la lutte biologique. Plusieurs auxiliaires sont utilisés (larves de syrphes, larves de cécidomyies, guêpes parasitoïdes ) et sont souvent introduits par des lâchers. Toutefois, la fécondité et la durée de vie des femelles auxiliaires dépend de la disponibilité en ressources alimentaires (pollen, miellat ), doù limportance des bandes fleuries. Lessai mis en place par lACPEL a comparé le nombre dauxiliaires et leur impact sur les populations de pucerons dans un tunnel avec une bande fleurie et dans un tunnel témoin. En 2019, les plantes choisies pour la bande fleurie étaient le bleuet, le souci, lalysse maritime et la coriandre. En 2020, la coriandre a été retirée du mélange pour des raisons de praticité. Concernant les attaques de pucerons, elles ont été très abondantes en 2019 et quasiment inexistantes en 2020. Les résultats ont montré que la bande fleurie (combinée aux lâchers dauxiliaires) a bel et bien un impact positif dans la gestion du puceron. Néanmoins, elle na pas permis de contrôler les populations de pucerons en cas de forte pression.
Bretagne : Lélevage local des auxiliaires
Chantal PAPE, AuteurThomas Kerrien produit des légumes bio (sous serre et en plein champ), dans le Finistère, depuis dix ans. Comme les insectes auxiliaires disponibles sur le marché ne répondaient pas à ses attentes, il sest associé à une entomologiste, Fanny Carrette, pour créer Entomovisions. Cette entreprise multiplie des auxiliaires de souches locales, que Thomas Kerrien et Fanny Carrette considèrent plus efficaces contre les ravageurs rencontrés en Bretagne. Entomovisions se cantonne ainsi à une clientèle locale et est basée à moins d1h30 de route de la plupart des serres maraîchères bretonnes. Cette entreprise mise ainsi sur la proximité et la réactivité. Elle a débuté la commercialisation de chrysopes, macrolophus et coccinelles en janvier 2020, et propose des formations à destination des agriculteurs.
Des buses pour contrer les corneilles
René SCHULTE, AuteurLes corneilles peuvent causer dimportants dégâts dans les cultures de maïs. En Suisse, Lukas Rediger, polyculteur-éleveur biologique enregistrait une perte de 80 % de ses plantules. Il a alors essayé diverses méthodes pour éloigner les oiseaux de ses champs : faire tuer des corneilles par le garde-chasse et les laisser dans la parcelle (avec des plumes éparpillées pour simuler une attaque), installer des bandes réfléchissantes de couleurs, pulvériser des traitements homéopathiques, utiliser des semences traitées avec des substances amères naturelles (à base de racines de gentiane)..., mais aucune dentre elles na fonctionné. Il a alors fait appel à un fauconnier : Ben Gregor-Smith. Ce dernier chasse les corneilles à laide de ses buses de Harris. Pour que leffarouchement soit durable, il est intervenu quotidiennement, durant deux à trois semaines, à différentes heures de la journée. Les résultats ont été positifs et les autorités cantonales ont mis en place un projet pilote pour développer cette méthode. Par ailleurs, ce type deffarouchement présente lavantage dêtre mieux accepté par la population.
Le campagnol provençal : Prédation par les rapaces et dynamique des populations
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, Auteur ; Christian RIOLS, AuteurLa part du campagnol provençal (Microtus duodecimcostatus) dans le régime alimentaire de cinq rapaces du sud de la France, ainsi quun suivi des populations de ce rongeur sur le centre CTIFL de Balandran (Gard) sont présentés. Les résultats sappuient sur lidentification de 70 432 proies retrouvées dans des pelotes de réjection, collectées entre 1978 et 2018, sur 95 communes dOccitanie et de PACA. Le faucon crécerelle et le hibou moyen duc consomment le plus de campagnols. Les populations du rongeur montrent une quasi disparition entre 2015 et 2019. Les hypothèses émises pour lexpliquer sont laridité croissante du climat, limpact du sanglier et une possible cyclicité méconnue des populations de ce campagnol provençal.
Des couvre-sols pour les abricotiers
Muriel MILLAN, Auteur ; Timmy DEFERT, AuteurDans les vergers conduits en agriculture biologique, lentretien du rang se fait mécaniquement. Cette technique, coûteuse en temps et en énergie, peut blesser les troncs et détruire les racines superficielles de larbre. Pour éviter ces inconvénients dans les vergers adultes dabricotiers bio, le projet Placohb (conduit par le CTIFL) a tenté délaborer des mélanges de plantes couvre-sols appropriés. Ces derniers permettraient également de favoriser la biodiversité, ainsi que la régulation des ravageurs. Les tests ont été réalisés sur le site de Balandran (Gard) et ont permis de comparer cinq modalités : le travail mécanique, le couvert spontané, et trois couverts semés, dont un couvert avec des espèces plus couvrantes, un autre avec des légumineuses (apport dazote) et un autre avec des plantes répulsives pour les rongeurs. Aucune différence de vigueur et de rendement na été observée entre les différentes modalités. Les couverts contenant des légumineuses et des plantes répulsives sont plus intéressants en matière de recouvrement et de diversité spécifique.
Dégâts sur fraises : Des pistes contre Drosophila suzukii
Marion COISNE, AuteurEn Pays de la Loire, face au manque de solutions pour lutter contre Drosophila suzukii en culture de fraisiers, le CDDL (comité départementale de développement légumier) a étudié plus amplement les caractéristiques de ce ravageur afin de mieux le gérer (projet Reproleg 2017-2019). Les moyens de lutte apparus comme les plus intéressants sont la prophylaxie et les filets, mais ces derniers favorisent dautres ravageurs (pucerons, thrips et acariens) et maladies (botrytis) car ils limitent la ventilation. La prophylaxie repose principalement sur laugmentation de la distance entre les plants de fraisiers, le retrait des vrilles et des feuilles en sénescence, lévacuation des déchets en dehors de la parcelle et une récolte au moins tous les deux jours. Des plantes de services ont également été testées (menthe poivrée, ail et coriandre), mais elles nont pas montré de résultats concluants. Des lâchers dauxiliaires (Trichopria drosophilae) ont aussi été effectués, mais il est difficile de conclure sur leur efficacité (ils ont probablement été affectés par un traitement destiné à lutter contre les thrips). Cet article est complété par deux encarts. Lun deux rapporte le témoignage de Sandra et de Matthieu Gilbert, deux maraîchers bio vendéens qui ont été touchés par ce ravageur. Par ailleurs, un autre encart est dédié à la recherche de parasitoïdes pour lutter contre les pucerons des fraisiers. Sur le terrain, il semble que les parasitoïdes naturellement présents soient plus efficaces contre les pucerons que les parasitoïdes d'élevage.
Désherbage : les voies du futur
Catherine GERBOD, AuteurLors de lédition 2019 du salon Sitevi, une table ronde a été organisée par Réussir Vigne et Réussir Fruits & Légumes sur le désherbage du futur. Elle a réuni des spécialistes des solutions alternatives aux herbicides chimiques. Cet article effectue un tour dhorizon des principales pistes étudiées : contrôler les plantes nuisibles via des insectes phytophages spécifiques à cette plante (ex : en Italie, une chrysomèle est utilisée pour réduire la présence dambroisie) ; utiliser des micro-organismes extrêmement spécifiques à une mauvaise herbe pour la contrôler ; recourir à de nouveaux produits de biocontrôle en sadaptant à leurs contraintes et en combinant plusieurs solutions ; implanter un couvert végétal sur le rang. Christophe Gaviglio, ingénieur mécanisation du vignoble à lIFV Sud-Ouest, réalise ensuite un bilan sur les différentes méthodes de désherbage alternatives en viticulture (désherbage mécanique, électrique, thermique, et à leau froide à haute pression).
Dossier : Maladies et ravageurs sous abris : Rechercher l'efficacité
Frédérique ROSE, Auteur ; Cécile MARCUS, AuteurA travers ce dossier, chercheurs et agriculteurs font le point sur la protection des cultures maraîchères sous abris en AB. Quels sont les bioagresseurs les plus préoccupants ? Quelles sont les solutions qui fonctionnent ? Quelles sont les dernières innovations ? Comme l'expose Catherine Mazollier, responsable de l'équipe maraîchage du Grab d'Avignon, les maraîchers doivent faire face à de nombreux ravageurs et maladies, comme les pucerons, les acariens, le mildiou... et cela touche de nombreuses cultures. Parmi les moyens de lutte mobilisables, la sélection variétale reste un réel enjeu, mais il faut auparavant s'assurer de la disponibilité des semences souhaitées en bio. La protection des cultures implique généralement de combiner auxiliaires et traitements homologués pour lesquels les références sont encore assez peu nombreuses. Au Grab, plusieurs pistes autour de la biodiversité fonctionnelle sont étudiées. Au Ctifl de Carquefou, c'est l'utilisation de plantes de service avec lâchers précoces d'auxiliaires qui est testée pour lutter contre les pucerons en culture d'aubergines sous abri froid. Les résultats de cette expérimentation, réalisée dans le cadre du programme Reguleg et qui prendra fin en 2020, sont encourageants. Les agriculteurs aussi sont porteurs d'expérimentations et d'innovations, comme Cyril Fournier, en Gironde, et Jacky Schmidt, dans le Haut-Rhin, qui témoignent dans ce dossier.
Dossier poivron aubergine courgette : Les PAC font face aux bioagresseurs
Guy DUBON, AuteurLe poivron, laubergine et la courgette (parfois désignés sous le sigle PAC) ont de nombreux bioagresseurs en commun. Ce dossier présente leurs maladies et ravageurs émergents, ainsi que des mesures de protection biologique intégrée pouvant être mises en place. Concernant les maladies fongiques, la pourriture à sclerotium, la fusariose du collet sur courgette et la verticilliose sur aubergine sont évoquées. En France, de nouveaux ravageurs apparaissent, ce qui est probablement dû, pour certains, au réchauffement climatique, et ils sont à surveiller. La noctuelle Spodoptera litoralis, laltise Epitrix hirtipennis (altise du tabac) sur aubergine ou encore la punaise diabolique Halyomorpha halys en font partie. Pour maîtriser des populations de thrips ou daleurodes, lacarien prédateur Amblyseius swirskii peut être utilisé comme auxiliaire. Des mesures de protection biologique intégrée contre lacarien tétranyque sur aubergine sont proposées.
Dossier spécial : Gestion de l'enherbement et biodiversité fonctionnelle contre pucerons en maraîchage biologique sous abris (Projet Ecophyto Placohb)
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; Lucie KOCH, Auteur ; ET AL., AuteurLe GRAB a mis en place une expérimentation afin dessayer de concilier deux objectifs en maraîchage biologique sous abris : la gestion de lenherbement le long des parois des serres (parois intérieures) et la mise en place de bandes fleuries pour attirer des auxiliaires indigènes contre les pucerons. Lobjectif était donc de trouver des espèces vivaces à fort pouvoir couvrant (pour limiter le développement de la flore adventice spontanée) dont les fleurs attirent les auxiliaires spécifiques aux pucerons. Dix espèces ont ainsi été testées en 2017 (absinthe, achillée, alysse, centaurée, lotier, marguerite, pâquerette, sainfoin, souci, tanaisie) et comparées à un témoin (flore adventice spontanée). Les résultats obtenus montrent que certaines espèces répondent à ce double objectif : la centaurée, lachillée et le lotier. Dautres espèces (la pâquerette et le souci) sont intéressantes comme couvre-sols mais attirent peu dauxiliaires. Des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier si les économies en main duvre couvrent le coût dimplantation de ces plantes.
Dossier spécial : Viticulture
Etienne LAVEAU, Auteur ; Sylvain FRIES, Auteur ; Adrien RUSCH, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier spécial est dédié à la protection de la vigne en agriculture biologique, et plus particulièrement à la lutte biologique par conservation. Il commence par présenter comment la faune auxiliaire, naturellement présente dans les parcelles participe à la lutte contre les ravageurs (ex : les typhlodromes contre les acariens rouges sur les feuilles, les larves de chrysope et les perce-oreilles contre les acariens, les tordeuses, les cicadelles). Il explique ensuite comment renforcer la biodiversité dans une parcelle (infrastructures agroécologiques, enherbement ) afin de favoriser léquilibre ravageurs/auxiliaires. Un focus est également réalisé sur le dispositif de recherche-action BACCHUS qui a pour objectifs de : 1 - produire des connaissances sur les effets des pratiques viticoles et des changements environnementaux sur la dynamique de la biodiversité dans la vigne ; 2 accompagner les viticulteurs vers des pratiques plus agroécologiques. Le rôle des chauves-souris dans la régulation des ravageurs est ensuite plus amplement détaillé, via les résultats de deux études : le programme BatViti étudie le rôle de ces mammifères contre la tordeuse de la grappe ; la seconde étude porte sur la régulation du ver de la grappe. Enfin, ce dossier est clôturé par un article sur la gestion du mildiou : il présente comment la Cave dIrouléguy gère ce ravageur omniprésent via une approche globale et préventive.