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Documents disponibles dans cette catégorie (37)


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BasIC Bas Intrant Cuivre : Réussir sa lutte contre le mildiou avec peu de cuivre
Eric NARRO, Auteur ; Anaïs BERNEAU, Auteur ; Martin ROCOUR, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022En agriculture biologique, le cuivre est la seule substance homologuée et efficace pour lutter contre le mildiou. Cependant, le cuivre peut saccumuler dans le sol et avoir des effets indésirables. Ainsi, cette brochure a été conçue pour aider les vignerons à faire face au mildiou de façon efficace, tout en minimisant les quantités de cuivre utilisées. Ce document commence par rappeler les périodes durant lesquelles il est recommandé de traiter (la date et le nombre de traitements sont à ajuster en fonction de la météo pluviométrie -, du stade physiologique de la vigne et de la pression en mildiou). Il indique ensuite les doses préconisées de cuivre métal en fonction du stade physiologique de la vigne et de la pression en mildiou, avant de schématiser une proposition de planning de traitement. Des informations sur les préparations à base de plantes (ortie, prêle, saule, ail, pissenlit, reine des prés) aidant à lutter contre cette maladie sont aussi apportées. Un focus est ensuite réalisé sur la prophylaxie car, au-delà du traitement en lui-même, la gestion du mildiou sopère par des actions préventives tout au long du cycle de la vigne (ébourgeonnage, rognage, palissage, effeuillage, taille, travail du sol, etc). Ce document explique également quoi faire si un producteur bio sest fait dépasser par le mildiou (utilisation de produits phytosanitaires et recours à des actions physiques sur la vigne) et donne des repères pour bien régler son pulvérisateur. Cette brochure a été réalisée dans le cadre du projet BasIC (Bas Intrant Cuivre), piloté par la FNAB et financé par le plan Ecophyto II.
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BasIC Bas Intrant Cuivre : Viticulture bio : comment réduire lusage du cuivre et maîtriser le mildiou ; BasIC Bas Intrant Cuivre : Raisin de table biologique : comment réduire lusage du cuivre et maîtriser le mildiou
FNAB, Auteur ; Lucie PIERRE, Auteur ; Elise RIVIÈRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022Ces quatre fiches présentent les témoignages de viticulteurs bio et d'un producteur de raisins de table bio qui ont mis en uvre des pratiques afin de réduire leur utilisation de cuivre, tout en maîtrisant le mildiou. Ces fiches détaillent plus particulièrement leurs pratiques en 2020 et 2021 : IFT total, dose de cuivre utilisée, rendements, niveau de maîtrise du mildiou, stratégie de réduction des intrants, avantages, limites Un membre du projet BasIC propose également un regard extérieur sur leurs pratiques, et chaque producteur exprime trois conseils-clés pour diminuer les traitements. David Giachino, viticulteur bio en Isère, préconise un éclaircissage de la vigne, lutilisation de PNPP et une bonne qualité de pulvérisation. Frédéric Schmitt, en Alsace, conseille de tester progressivement de nouvelles pratiques, de ne pas se laisser déborder et de bien maîtriser la prophylaxie. Gabin et Félix Richoux, dans lYonne, recommandent avant tout dobserver, danticiper et dêtre rigoureux. Thierry Serre, producteur de raisins de table bio dans le Tarn-et-Garonne, préconise également de tester de nouvelles pratiques de manière progressive, de faire attention à la tolérance des dégâts causés par le mildiou sur les feuilles (pour que les grappes ne soient pas attaquées par la suite), et dêtre vigilant vis-à-vis du black rot. Ces fiches ont été réalisées dans le cadre du projet BasIC (Bas Intrant Cuivre), qui est piloté par la FNAB et financé par le plan Ecophyto II.
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Dossier spécial Viticulture : Diversification : Entre nécessité et opportunité, ouvrir le champ des possibles
Stéphanie FLORES-NAGANT, Auteur ; Thierry TRICOT, Auteur ; Eléonore DALY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier donne quelques exemples concrets et quelques clés sur la diversification en viticulture. Il existe bien sûr différentes voies de diversification possibles pour chaque ferme. Dans tous les cas, il est primordial de réfléchir et dorganiser en amont la mise en place dun atelier de diversification (adéquation entre le projet et le porteur de projet, loutil de production, la viabilité économique, l'organisation du travail au quotidien et lors des pics de travail). Sont présentés des témoignages sur la production de raisins de table, le pâturage des vignes par des brebis, la viticulture en ferme de polyculture-élevage, la production de baies de gojis et l'oenotourisme sur une ferme viticole, ainsi que sur une ferme très diversifiée ayant un atelier viticole.
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Blue Whale mise sur le raisin apyrène
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn 2020, l'entreprise Blue Whale, dans le cadre de sa filière Élément Terre Bio, a lancé son projet de raisin bio sous abri climatique. Afin de sécuriser et de pérenniser l'activité de ses 30 viticulteurs, Blue Whale mise sur trois variétés de raisins apyrènes (rouge, rose et blanche), qui se caractérisent, notamment, par une bonne capacité de conservation.
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Peut-on se passer du cuivre en production de raisin de table biologique ?
Marc MIETTE, AuteurLes groupes DEPHY Ferme (financés par le plan ECOPHYTO) ont pour objectif de diminuer lusage des produits phytopharmaceutiques. Dans le Tarn-et-Garonne, un groupe DEPHY Ferme constitué de onze arboriculteurs dAgribio82, a débuté, en 2016, des travaux pour diminuer les doses de cuivre du groupe en production de raisins de table biologiques. Trois stratégies différentes ont notamment été testées chez trois producteurs situés près de Moissac : 1 - le programme « usuel », qui est basé uniquement sur des apports optimisés de cuivre ; 2 - le programme « biostimulant », qui associe un engrais foliaire à de faibles doses de cuivre (deux types dengrais foliaires ont été testés) ; 3 - le programme « de substitution », qui associe de faibles doses de cuivre à du talc et du vinaigre. En 2021, une année de forte pression en mildiou, ces producteurs ont réduit lutilisation de cuivre métal à : 3,78 kg/ha dans le cadre du programme usuel (le mildiou a été maîtrisé) ; 2,87 kg/ha dans le cadre du programme biostimulant (le mildiou a été maîtrisé) ; 0,91 kg/ha dans le cadre du programme de substitution (les feuilles ont été fortement impactées et une perte de 8 % sur les grappes a été enregistrée). Ces essais montrent néanmoins que certaines stratégies de réduction du cuivre fonctionnent, que la pression en mildiou soit faible ou forte.
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Portrait : Rencontre avec Vincent et Dominique Zerr, cultivateurs de vignes, facilitateurs des raisins de table et embroussailleurs, à Dangolsheim (67)
Emilie POQUET, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 45 Novembre 2021) / p. 10-11 (2)Dans cette interview, Vincent et Dominique Zerr, agriculteurs bio dans le Bas-Rhin, présentent leurs activités : producteurs dabricots, ils cultivent aussi des blés de variétés anciennes pour vendre des pains et des viennoiseries grâce à lactivité de boulangerie assurée par un de leurs fils. En parallèle, ils ont développé un conservatoire de collection de raisins de table, comprenant 600 variétés, qu'ils commercialisent en plants de vigne, avec un site internet qui présente la pépinière, ainsi que les activités de formation grand public.
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Conservation du raisin de table : Panorama des techniques existantes
Sébastien LUROL, AuteurLa qualité du raisin de table peut être préservée pendant un stockage de plusieurs mois, en utilisant différents itinéraires post-récolte afin de limiter le développement de pourritures (Botrytis) et les pertes deau. Cet article regroupe les principales techniques testées ces six dernières années au CTIFL, en listant les avantages et les limites de chacune delles. Lutilisation du SO2 reste, en agriculture conventionnelle, la solution la plus efficace et à un moindre coût. En agriculture biologique, dautres techniques, comme la modification de latmosphère ou lapplication deau chaude après récolte, constituent des solutions intéressantes. Lutilisation dun emballage à atmosphère modifiée représente la solution la moins coûteuse. A linverse, latmosphère contrôlée ou lapplication deau chaude après récolte nécessitent des investissements initiaux plus importants.
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Guide Arbo 2021 : PFI - BIO
Karine GHION, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie DORDOLO, Auteur ; ET AL., Auteur | AGEN CEDEX (271 Rue de Péchabout, 47 008, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LOT-ET-GARONNE | 2020Ce guide propose des stratégies de protection pour les vergers basés dans le Sud-Ouest de la France. Il décrit ainsi des méthodes de protection fruitière intégrée (PFI) et des méthodes de protection applicables en agriculture biologique. Ces stratégies sont détaillées pour les espèces fruitières suivantes : abricotier, cerisier, châtaignier, kiwi, noyer, pêcher, poirier, pommier, prunier et raisin de table. Ce guide présente également les canevas de traitements pour chacune de ces espèces (stade végétatif ou époque à laquelle il faut réaliser le traitement, maladie ou ravageur ciblé, traitement administré, dose, autres observations), tout en distinguant, à chaque fois, la conduite à suivre en agriculture biologique et en PFI. Des tableaux récapitulent également les différents produits phytosanitaires (insecticides et fongicides) qui peuvent être utilisés, en précisant sils sont utilisables ou non en agriculture biologique.
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Lutter contre le mildiou en raisin de table : Des essais pour réduire les doses de cuivre
Marion COISNE, AuteurDans le Tarn-et-Garonne, un groupe d'agriculteurs Dephy et l'animateur technique de Bio Occitanie qui les accompagne réfléchissent ensemble aux manières de diminuer les doses de cuivre qu'ils utilisent sur raisin de table. Pour cette production, les grains doivent en effet être totalement exempts de mildiou. Depuis 2016, chez trois de ces agriculteurs, des stratégies de lutte différentes sont testées. Un premier programme, dit "usuel", vise à réduire la dose de cuivre en réalisant des passages plus fréquents. Un deuxième programme avait pour objectif de remplacer totalement le cuivre par des extraits végétaux (biostimulants) du commerce. Le troisième programme est dit "de substitution" : il associe de faibles doses de cuivre à du talc, du vinaigre, et/ou de l'extrait de pépins de raisins. Pour chacun de ces trois programmes, les agriculteurs ont pu réduire leurs doses de cuivre, avec 12 à 20 traitements par an et de petites doses. Ces essais doivent être reconduits en 2021.
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Mieux conserver le raisin de table bio
Sébastien LUROL, AuteurDeux facteurs limitent la durée de conservation du raisin de table : lapparition de pourritures (développement de Botrytis) et le brunissement des rafles (causé par des pertes deau). En conventionnel, des plaquettes de soufre sont utilisées pour conserver les raisins plus de deux mois (interdites en agriculture biologique). Le CTIFL teste, depuis plusieurs années, notamment dans le cadre du projet D2Biofruits, lefficacité de méthodes alternatives utilisables en bio. Contre le Botrytis, le traitement à leau chaude des grappes (52 °C durant deux minutes), combiné à un emballage approprié, permet une conservation proche de deux mois. Pour ralentir la maturation des fruits et maintenir les rafles vertes, il est possible de jouer sur latmosphère en réduisant le taux doxygène et en augmentant le taux de dioxyde de carbone. Cette modification de latmosphère peut seffectuer naturellement avec la respiration des fruits et la perméabilité de lemballage. Ainsi, lors du stockage, il est possible dutiliser des housses en plastique qui recouvrent plusieurs palettes de fruits.
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Occitanie : Blue Whale plante du raisin bio
Julia COMMANDEUR, AuteurEn Occitanie, le groupe Blue Whale développe sa production de raisins de table. Pour cela, il a notamment lancé un projet de production de raisins biologiques sous abri climatique. Pour linstant, le projet concerne deux producteurs et huit hectares de vignes, avec une première récolte attendue pour 2021. Dans les prochaines années, ce projet devrait sétendre à 50 ha, dont 10 ha sous abri.
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"Pour moi, c'est dans la relation entre les humains que notre travail prend tout son sens"
Margot JOBBÉ-DUVAL, AuteurClarisse Arnaud, viticultrice biologique à Vercheny, dans la Drôme, raconte, dans cet article, son parcours professionnel : de son installation dans le GAEC familial à la séparation de celui-ci en deux exploitations, en passant par la conversion du domaine à l'agriculture biologique et par l'engagement syndical de Clarisse à la Confédération paysanne. Une partie de sa production est vendue à la coopérative pour la Clairette de Die, l'autre est valorisée en raisins de table. Pour elle, l'humain tient une place essentielle en agriculture et, plus particulièrement en ce qui la concerne, en viticulture. Malgré l'évolution des habitudes de chacun et les progrès technologiques, l'entraide entre voisins (pour des échanges de savoir-faire, mais aussi de savoirs) et la sollicitation de vendangeurs restent primordiales.
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Évaluation et réduction des pertes après récolte : Synthèse des résultats du projet D²Biofruits
Sébastien LUROL, Auteur ; Xavier VERNIN, Auteur ; Aymeric BEBIN ; ET AL.Les recherches menées dans le projet D²Biofruits ont porté sur quatre espèces de fruits jugées sensibles aux pertes (châtaigne, pêche, raisin, mangue). Des méthodologies de quantification et dévaluation des causes de pertes ont été développées grâce à des diagnostics dentreprises et lidentification des processus clés. Une méthode didentification des maladies de la châtaigne et un outil pour anticiper les pertes pour le raisin de table ont également été mis au point. Dautres travaux ont porté sur lévaluation de méthodes physiques (traitements thermiques, atmosphère contrôlée ) montrant une efficacité pour lutter contre le développement des pourritures ou pour détruire déventuels insectes à lintérieur des fruits. Entre autres, la conservation du raisin de table bio sous atmosphère contrôlée (sous housses palettes étanches) ou modifiée (sous sachets plastique) a été testée. Ces méthodes permettraient de conserver les raisins de 1 à 2 mois en atmosphère contrôlée ou pendant quelques semaines en atmosphère modifiée, la durée variant selon létat après récolte. De plus, des travaux ont été menés sur des produits de biocontrôle (levure antagoniste, huiles essentielles), dont lefficience in vitro a été attestée, mais pas in vivo.
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Lycée agricole de Carpentras : Des vignes et vergers certifiés HVE
Karine BOUTROUX, Auteur ; Patrice CAYRE, Auteur ; Philippe COUSINIÉ, Auteur ; ET AL., AuteurLexploitation agricole du Campus Louis Giraud, à Carpentras (Vaucluse), est constituée de 38 ha en arboriculture (pommes, cerises), viticulture (raisins de table, vignes, vignes mères de porte-greffes) et grandes cultures (blé, orge, pois chiche). Elle emploie six ETP et bénéficie de la main duvre des apprenants du campus. Isabelle Pèlerin, directrice de cette exploitation depuis 2014, a en effet souhaité mettre lexploitation agricole au cur de la pédagogie. Elle a également impulsé de nombreuses actions agroécologiques afin de favoriser la biodiversité et de réduire lutilisation de produits phytosanitaires sur la ferme. La conversion du verger de pommes en AB a été initiée dès 2012. La ferme sest également engagée dans dautres signes de qualité : IGP « Muscat du Ventoux », AOP « Ventoux », production fruitière intégrée, verger écoresponsable. Depuis peu, elle a également obtenu le label Haute Valeur Environnementale (HVE) niveau 3. Lexploitation est aussi investie dans trois réseaux Dephy Ferme (viticulture, raisin de table et arboriculture). Tous ces efforts ont conduit à une forte réduction des IFT sur les cultures.
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Occitanie : Le chant des vignes
Maude LE CORRE, AuteurPour éviter la mortalité de leurs pieds de vigne, six producteurs de Chasselas de Moissac (AOP) testent la génodique. Julien Custody est lun deux. Il perd 2 à 3 % de pieds par an à cause de différentes maladies (Esca, Eutypiose et Black-dead-arm), et estime sa perte de production directe à 3000 /an. Pour lutter contre ces maladies fongiques, ce groupe de producteurs sest équipé de boîtiers pour diffuser huit minutes de musique matin et soir (cest-à-dire les moments où le vent est le plus faible), de mai à septembre. La musique est en effet un moyen de transport pour les ondes vibratoires, qui peuvent stimuler ou inhiber la synthèse de protéines en lien avec le stress de la plante. Ici, lobjectif est de stimuler la synthèse de la protéine qui intervient dans la composition de la lignine afin de renforcer les pieds de vigne. Les taux de mortalité des pieds seront comptabilisés durant trois ans et comparés à ceux des années précédentes. Cette démarche est soutenue par lAOP qui a aidé les producteurs volontaires à hauteur de 30 %. Au total, pour la pose des boîtiers et la formation nécessaire à leur utilisation, ces producteurs ont payé, à six, 18 000 .