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HEXAPODES
Commentaire :
Les Hexapodes (Hexapoda) constituent un embranchement qui regroupe principalement les insectes et d'autres arthropodes à trois paires de pattes comme les protoures, diploures et collemboles, considérés par les classifications plus anciennes comme des ordres de la classe des insectes.
Les Hexapodes sont le plus important phylum en termes de nombre avec probablement plusieurs millions d'organismes présents sur Terre. |
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Panique sur la blette
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la blette : la cercosporiose (taches foliaires brunes), la pégomyie (ou mouche mineuse), les limaces et les escargots, ainsi que les chenilles. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : les pucerons, le mildiou, l'oïdium et la rouille. Un encadré apporte des précisions sur le calendrier de semis et de plantation de la blette.
Panique sur le fenouil
Jérôme JULLIEN, AuteurOriginaire du Bassin méditerranéen, le fenouil est une plante de la famille des apiacées particulièrement sensible à la sécheresse, mais aussi au froid (il gèle dès -2°C, -3°C). Pour éviter une montée en graines prématurée, le jardinier peut choisir des variétés résistantes à la montaison (Finale, Perfection, Zéfa fino...) et pailler. Sous abris, il peut blanchir les parois de la serre. Cet article fournit des conseils de culture (rotation, associations de cultures, amendements organiques) et indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du fenouil : pucerons, sclérotiniose, bactériose. D'autres problèmes moins fréquents sont aussi présentés : la mouche de la carotte et la stemphyliose. Un encart présente le machaon, une chenille inoffensive pour les légumes, bien que spectaculaire.
Panique sur le melon
Jérôme JULLIEN, AuteurLégume-fruit gorgé de soleil, le melon est surtout cultivé dans le midi, profitant d'un climat doux. Il est, cependant, assez fragile : il faudra lui porter une attention régulière face aux risques de carences nutritives (azote, phosphore, potassium, magnésium, manganèse, fer), particulièrement à l'approche de la nouaison. Cet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du melon : l'oïdium, les acariens et les pucerons. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : les aleurodes et les autres maladies fongiques. Des conseils de culture (choix de variétés, rotations, associations de cultures, amendements organiques) sont fournis, ainsi que des éléments concernant les traitements et les moyens de lutte biologique possibles. Un encart explique comment bien assurer la pollinisation des plants de melon.
Panique sur le radis
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du radis : les limaces et les escargots, les altises et les larves défoliatrices. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : la mouche du chou, le charançon gallicole, les taches foliaires, le pied noir et la hernie des crucifères. Un encadré apporte des précisions pour lutter contre les infestations d'altises.
Panique sur la roquette
Jérôme JULLIEN, AuteurLa roquette est surtout exposée à des ravageurs et à des maladies du feuillage. Pour éviter les infestations, il est conseillé de la cultiver avec d'autres salades plutôt que seule. Il faudra aussi être attentif à l'humidité du sol, afin d'éviter la montée en graines et l'épaississement des feuilles. Cet article indique également comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la roquette : les limaces et les escargots, les altises et les larves défoliatrices (chenilles de noctuelles, teignes et piérides, larves de tenthrède). D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents sur la roquette, sont aussi présentés : la fonte des semis, le mildiou, l'oïdium et les pucerons.
Péché estival
Jérôme JULLIEN, AuteurAu verger, le pêcher donnera, en général, des fruits après sept ans. Pour réussir la culture de pêches, il est conseillé de choisir une variété adaptée à la terre de son jardin et au climat local. Le plus simple est de cultiver des plants issus de semis spontanés pour plus de rusticité ou, face au risque de gelées printanières, de choisir une sélection de variétés précoces, semi-précoces et tardives : un tableau décrit les caractéristiques de quelques variétés. Côté entretien, bien qu'elle ne soit pas obligatoire, la taille du pêcher améliore la production de l'année en cours. Il faudra se méfier de la cloque, si la variété du pêcher n'y est pas tolérante, qui nuit au développement des fruits. Des moyens de lutte préventive sont indiqués dans un encart, moyens qui empêchent également les attaques par d'autres champignons (oïdium, moniliose...). Quelques moyens de lutte sont également fournis pour lutter contre la tordeuse orientale du pêcher.
Les pipistrelles
Isabelle MONTIGAUD, AuteurTrois espèces de pipistrelles sont fréquemment observées dans les vergers et leurs abords : commune, Kuhl et pygmée. Ces chauves-souris aident à réguler des ravageurs, comme le carpocapse et la tordeuse. Pour préserver ces précieuses alliées prédatrices d'insectes, il est essentiel de protéger leurs gîtes et les corridors (haies, points d'eau) qui facilitent leurs déplacements.
Des pistes pour lutter contre les pucerons
Maude LE CORRE, AuteurDans le cadre du projet Casdar Simpa, des essais sont réalisés sur plusieurs sites expérimentaux dans le but d'identifier des alternatives aux pesticides dans la lutte contre les pucerons cendrés en verger de pommiers et contre les pucerons verts en verger de pêchers. Trois grandes stratégies sont testées : l'utilisation de produits de biocontrôle, l'utilisation d'extraits de plantes (huiles essentielles) et l'implantation de plantes de services. Chacune de ces stratégies est comparée à des références en production fruitière intégrée, en agriculture biologique et à une modalité non traitée. Les premiers résultats, obtenus en 2021, sont présentés dans cet article.
Plants de vigne bio : Expérimenter pour lever les blocages
Frédérique ROSE, AuteurEn 2036, les vignerons bio seront obligés de planter des plants de vigne biologiques, et ce, sans dérogation possible. La filière se mobilise pour lever les principaux freins à la production de plants bio, à savoir la lutte contre le mildiou sur les jeunes plants et la lutte contre la flavescence dorée sur les vignes mères de porte-greffes. Cet article évoque plusieurs pistes de recherche pour lever ces deux freins. Il questionne également dautres points, dont la localisation et le besoin de terres bio des pépinières biologiques. Il faudra, en effet, que les parcelles soient certifiées bio et respectent un certain délai de retour (rotation des cultures). La mixité bio/non bio est envisageable, mais lInao préfère éviter lalternance de systèmes biologique et conventionnel sur une même parcelle. Pour répondre à cette problématique de localisation et de mixité, il est aussi envisageable de faire évoluer le métier de « pépiniériste » en « spécialiste du surgreffage ». Les pépiniéristes pourraient, par exemple, livrer des plants de porte-greffes aux vignerons qui les installeraient dans leurs parcelles. Les pépiniéristes enverraient ensuite leurs équipes pour greffer ces plants directement sur place. Cet article est aussi accompagné dun encart sur le projet Casdar Pepvitibio (2022-2025), qui est dédié à la production de plants de vigne bio. Les membres du projet travaillent sur : la lutte contre la cicadelle de la flavescence dorée sur les vignes mères de porte-greffes ; les différentes possibilités de gestion du mildiou ; lamélioration de la pulvérisation en pépinière ; lutilisation de paraffine (pour le greffage) ; la prévention des problèmes racinaires des porte-greffes ; le désherbage mécanique des plants.
La pomme de terre, une culture à choyer
Bernard SCHMITT, AuteurDans cet article, Bernard Schmitt, maraîcher en biodynamie à la retraite, partage ses conseils en culture de pommes de terre. Gélives à 0°C, les pommes de terre primeur se plantent dès janvier, sous abri (ou en pleine terre si le climat le permet), et les pommes de terre de conservation (pour une consommation hivernale) à partir de fin mars. L'application de bouse de corne le jour de la plantation permettra de faciliter le démarrage de la culture et de favoriser le processus de croissance. Plus tard, lorsque le feuillage sera bien développé, on pourra pulvériser de la silice de corne pour favoriser les processus de photosynthèse. Pour bien entretenir la culture, le désherbage sera nécessaire pour limiter les adventices et, plus important encore, le buttage protégera les tubercules de la lumière (qui les fait verdir et les rend toxiques). Une décoction de prêle pourra être épandue en soin préventif, afin de lutter contre l'apparition du mildiou. Pour lutter contre le doryphore, qui s'attaque aux jeunes plants, une plantation pas trop tardive et l'usage des préparations biodynamiques pour booster le processus de croissance seront bénéfiques.
Pommes à cidre : Fertilisation, enherbement et bioagresseurs à létude ; Pommes à cidre : traiter en curatif : "Je compte les degrés heures pour la tavelure" ; UV-C, SDP, plantes de service... : Stimuler l'immunité pour ne pas traiter
Marion COISNE, AuteurLe premier de ces trois articles dresse un état des lieux des essais menés en pommes à cidre par la Chambre dagriculture de Normandie (pilotage de la fertilisation, enherbement en jeunes vergers et gestion des ravageurs et de la tavelure ). Dans un autre article, sont présentés des éléments sur le projet CAP Zéro phyto. Ce projet, lancé en 2021, étudie laction de différents leviers (seuls ou en combinaison) pour stimuler limmunité des plantes, et notamment des pommiers : flashes UV-C, nutrition azotée, SDP (Stimulateurs de Défense des Plantes), plantes de service, biocontrôle, résistance génétique Par ailleurs, Thomas Courtoux et Marie Bourut, qui conduisent, dans l'Eure, un verger cidricole bio depuis 2009, partagent leur expérience sur la gestion de la tavelure, de lenherbement et des insectes (hoplocampes et anthonomes ).
Protection agroécologique des cultures de poireau : Recherche de plantes répulsives pour réguler les populations de Thrips tabaci
Sébastien PICAULT, Auteur ; Marine CNUDDE, Auteur ; Pauline CHARPENTIER, Auteur ; ET AL., AuteurLes thrips (Thrips tabaci) constituent lun des principaux ravageurs des poireaux. Cet insecte provoque lapparition de taches argentées sur le feuillage des plantes, et, par conséquent, le déclassement commercial du produit final. Pour protéger les cultures de poireau de ce ravageur, des stratégies de protection, basées sur lutilisation de plantes répulsives, ont été mises au point et évaluées par le CTIFL, dans le cadre du projet Casdar REPULSE. Dans cette optique, des tests dolfactométrie ont été effectués, en 2021, avec du poireau, de loignon, du basilic, de la sarriette, du fenouil et de la gaulthérie, afin de déterminer si ces plantes avaient des effets attractifs ou répulsifs contre Thrips tabaci. Les résultats obtenus révèlent que la gaulthérie a un effet répulsif significatif contre ce ravageur. Associer de la gaulthérie au poireau, dans les parcelles en production, pourrait, à lavenir, permettre aux producteurs de protéger efficacement cette culture. Néanmoins, ceci demande à être vérifié et validé dans le cadre dexpérimentations complémentaires.
Protection biologique intégrée : combiner les techniques pour protéger ses cultures
Julien GRANDGUILLOT, AuteurEn maraîchage biologique, il n'existe pas de solution miracle pour lutter contre les ravageurs des cultures. Ainsi, en protection biologique intégrée, la combinaison de plusieurs leviers est souvent la clé pour favoriser les conditions optimales à la présence d'auxiliaires et donc contenir les populations de ravageurs. Les premiers de ces leviers sont la connaissance des cycles biologiques des auxiliaires et des ravageurs et l'observation in situ de leur niveau de présence. Cela permet aux agriculteurs d'intervenir au bon moment, avec le bon parasitoïde. La biodiversité fonctionnelle est également primordiale, et ce, aussi bien à l'échelle de la parcelle qu'à celle de l'exploitation, voire au-delà. Quelques conseils sont présentés dans cet article pour lutter contre certains ravageurs en maraîchage : Tetranychus urticae, pucerons... Si des traitements phytosanitaires sont appliqués en complément, il faudra veiller à ce qu'ils soient compatibles avec la lutte biologique (pour éviter la destruction d'auxiliaires).
Protection physique contre ravageurs, maladies : Imaginer des systèmes en rupture ?
Frédérique ROSE, AuteurEn viticulture, de nombreuses méthodes de lutte physique sont en cours de développement pour lutter contre les ravageurs. Elles représentent de véritables alternatives aux traitements phytosanitaires. Quelle est leur efficacité ? Quelle adaptabilité possible et pour quels vignobles ? Cet article répond à ces questions pour trois nouvelles technologies : des bâches (Viti-Tunnel), des flashs UVC et un aspirateur à cicadelles. Le dispositif Viti-Tunnel est développé par la société Mo.Del. Dès que le capteur du dispositif détecte de la pluie, des bras déploient des bâches en polyane au-dessus du rang de vigne afin de former un toit. Leau de pluie sécoule entre chaque bâche, au niveau de linter-rang. Les bâches se réenroulent lorsque le capteur ne détecte plus de gouttes durant quatre minutes. Ce dispositif, encore en cours de développement, est testé, depuis 2019, sur dix propriétés girondines. La protection contre le mildiou obtenue avec Viti-Tunnel (sans autre traitement) est, pour linstant, identique, voire meilleure, que celle obtenue avec les interventions phytosanitaires des vignerons. Ce système permettrait également de lutter contre le gel, voire contre la grêle. Le travail du sol reste possible malgré ce dispositif, mais il demande quelques adaptations. Le coût serait de 15 à 20 le mètre linéaire. UV Boosting propose une technologie reposant sur des panneaux envoyant des flashs UVC pour stimuler les défenses des plantes. Le projet Casdar Oidiuv a permis de tester les effets de ce traitement sur loïdium. 25 autres sites ont testé ses effets contre le mildiou. Des essais ont aussi été menés en Suisse. Certains résultats sont bons, dautres sont plus mitigés. Pour finir, le projet Vacuum Bug a testé laspirateur à cicadelles de la flavescence dorée. Les résultats sont en cours de traitement.
Les pucerons : une population intimement liée aux professionnels du végétal
Lucie DROGOU, AuteurLes pucerons sont des insectes phytophages qui se déclinent en milliers despèces et qui ont développé, au cours de leur évolution, de remarquables capacités dadaptation à leur milieu : fécondité élevée, deux modes de reproduction, alternance dindividus ailés et aptères (non-ailés), utilisation de plusieurs types de plantes au cours de leur cycle de développement Les pucerons ont, en effet, deux types de reproduction : sexuée et asexuée (parthénogenèse). Les femelles sexuées assurent la ponte dufs, tandis que les asexuées donnent directement naissance à des clones delles-mêmes, sous forme de larves capables de salimenter et de se déplacer dès le premier jour. Les pucerons peuvent avoir jusquà vingt générations par an. Un cycle complet comporte une génération sexuée et plusieurs générations asexuées. Les ufs sont pondus à lautomne et restent en diapause (dormance) tout lhiver. Ils écloront au printemps suivant, en même temps que le débourrage des bourgeons. La proportion dindividus aptères ou ailés varie en fonction de lannée, mais ce sont les individus ailés qui assurent la dispersion de la population de pucerons dune espèce végétale à une autre. Trois grandes périodes de dispersion peuvent ainsi être caractérisées, décrites dans larticle. Ce dernier contient également un tableau avec les caractéristiques des principales espèces de pucerons (sous forme aptère).