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Bien-être animal en volailles : Les souches à double fin marquent des essais
Frédéric RIPOCHE, AuteurAvec, en élevage de volailles, l'interdiction du broyage des poussins mâles issus de souches de ponte, quelles solutions sont possibles ? A ce jour, les couvoirs français développent l’ovosexage, qui permet de déterminer le sexe de l’embryon. Or, l’élevage de souches à double fin, basées sur un compromis entre les performances de ponte et celles de production de viande, et permettant donc de valoriser mâles et femelles, est une autre alternative, pouvant intéresser notamment les éleveurs bio. Des essais sur des souches de poules double fin sont en cours, dans le cadre du projet européen Ppillow, portant sur des questions de bien-être animal. C’est l’ITAB qui coordonne ces essais réalisés en France, en Allemagne et au Danemark. Trois souches double fin ont été sélectionnées pour le projet : l’une, plutôt orientée viande, une autre plutôt orientée vers la ponte et la dernière est une souche rustique peu sélectionnée. Les essais, d’abord en station, puis en fermes, ne sont pas encore achevés – notamment en ponte. Les premiers résultats montrent, par exemple, que ces souches ont une croissance plus lente, et donc produisent des volailles d’un poids plus petit et qui sont abattues plus tardivement. Par contre, elles sont plus actives et explorent mieux les parcours. Reste aussi à prendre en compte le volet économique. Le développement de la production de telles souches demanderait un prix de vente de l’œuf et/ou de la viande plus élevé. Quel serait le consentement à payer du consommateur pour un produit plus éthique ? Par ailleurs, il existe encore des questions à explorer : l’alimentation de ces souches, qui pourraient avoir des besoins moins importants que les souches spécialisées habituelles ; les conditions d’élevage ; ou encore les temps de cuisson des viandes produites.
La monotraite, une solution pour soulager le temps de travail des éleveurs de vaches laitières
Morgane BALIGAND, Auteur ; Thomas CHAMBON, Auteur ; Antoine CHIODETTI, Auteur ; ET AL., Auteur | AURILLAC CEDEX (26 Rue du 139ème R.I., BP 239, 15 002, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DU CANTAL | 2024La monotraite consiste à traire les vaches laitières une fois par jour (au lieu de deux) et permet aux éleveurs de limiter le temps d’astreinte, de contrôler le pic de lactation et d’avoir une production constante. Quatre étudiants en BUT Agronomie à Aurillac (15) ont enquêté 13 éleveurs qui pratiquent la monotraite, toute l’année ou en fin de lactation. Ces élevages, principalement situés dans le Cantal, sont en système herbager avec un faible niveau d’intrants et 11 d’entre eux sont en agriculture biologique. Les atouts identifiés sont notamment : un gain de 2 à 3 h/jour du travail d’astreinte ; 3 heures de plus de pâturage pour les vaches et une quantité de concentré divisée par deux sur l’année ; plus de matière utile dans le lait (TB et TP) et un meilleur prix du lait. Les contraintes sont : une baisse de production à – 25 %, en moyenne ; une montée du taux cellulaire, mais sans pénalités sur le prix du lait ; l’adoption de nouveaux équilibres pour les rations et pour le système fourrager. Le détail des interviews figure en annexes du rapport. Les données sont résumées dans une synthèse du travail, réalisée par Vincent Vigier, conseiller bio à la Chambre d’agriculture du Cantal.
Traire des chèvres qui n’ont pas mis bas
Claire BERBAIN, AuteurLe FiBL France étudie l’induction de la lactation des chèvres dans le cadre du projet Gentle Dairy (2023-25). Les chèvres pourraient être capables de produire du lait après avoir été taries et sans nouvelle naissance. La reprise possible de la lactation serait fonction de la race, de la multiparité, de la présence de chevreaux dans le troupeau et de la longueur du jour. Le projet prévoit également de doser régulièrement deux hormones de la lactation, la prolactine et le cortisol. Les avantages de cette induction de la lactation sont multiples : diminuer le nombre de naissances (les chevreaux n’étant pas rentables) pour une même production de lait, éviter les réformes prématurées, etc. Cette méthode permet aussi de reposer la mamelle, comparativement à la méthode de lactation longue. Le projet est financé à 75% par la fondation Quatre Pattes, qui y voit un moyen d’améliorer le bien-être des chèvres.
2 installations, des vaches et des glaces à Lanvellec !
Morgane COULOMBEL, AuteurÀ la sortie de l’école, Adeline Auffret et Tudual Salliou savaient qu’ils voulaient devenir agriculteurs, mais ils ne savaient pas encore dans quelle production. Après s’être penchés sur l’élevage de lapins en plein air, ils se sont tournés vers l’élevage laitier et ont commencé par être salariés agricoles. Dans leur secteur (en Bretagne), beaucoup de fermes vendaient des produits laitiers, mais aucune ne vendait des glaces. Ces jeunes porteurs de projet voyaient également d’autres avantages à ce produit : ils appréciaient notamment la souplesse de fabrication et de stockage permise par la congélation des glaces. Ils ont participé, en 2017, à une formation « De l’idée au projet », puis, en 2018, à un stage avec la CIAP (Coopérative d’Installation en Agriculture Paysanne). Après de nombreuses visites de fermes, ils ont trouvé, en 2019, une ferme à l’abandon depuis 2 ans, à Lanvellec. Ils ont acheté le corps de ferme, les bâtiments, les deux maisons en ruines et 4 ha. Ils ont commencé par traire à la main en mars 2020, puis dans une salle de traite en septembre 2020 et ont vendu leurs premières glaces en mars 2021. Leur ferme repose sur un système herbager conduit en agriculture biologique. Leurs 20 vaches laitières pâturent sur 35 ha. Ces jeunes agriculteurs élèvent l’ensemble de leurs animaux : les veaux mâles sont engraissés et vendus en caissettes, tandis que les femelles sont gardées pour le renouvellement. Sur les 37 000 L de lait produits, 20 000 L sont vendus à Biolait, 6 000 L sont réservés aux veaux et 11 000 L sont transformés en glaces.
"80 000 euros de revenu pour 40 heures de travail hebdomadaires à deux"
Annick CONTÉ, AuteurQuand Franck Le Breton a repris la ferme familiale en 2012, dans les Côtes d'Armor, son projet d’installation était « classique », avec 350 000 litres de lait conventionnel, sur 69 hectares de maïs/céréales/herbe et des vaches à 7500 litres, amenant à une charge de travail et à des annuités importantes, sans rémunération au final. En 2013, suite à un témoignage d’éleveur au cours d’une formation, la décision a été prise de changer du tout au tout, pour aller vers un système tout herbe, totalement autonome, des vêlages groupés au printemps et en monotraite. La transition s’est faite en plusieurs années, avec le passage de toutes les parcelles en prairies, la mise en place d’un nouveau plan de sélection et de croisement (notamment avec des races à viande pour les animaux à engraisser) et le groupement des vêlages. En 2016, la femme de François l’a rejoint au sein du Gaec et la conversion en bio a été décidée. Aujourd’hui, les vêlages ont lieu entre le 1er mars et le 15 avril et la salle de traite est arrêtée 2 mois, à partir du 20 décembre. Les vaches produisent, en moyenne, 4200 litres / an, avec uniquement de l’herbe pâturée (pâturage tournant simplifié) et un peu de foin. Les charges de mécanisation sont réduites (foins faits par une entreprise). Le chargement de 1.2 UGB/ha permet de vendre l’équivalent de 12 hectares de foin, qui peuvent servir de sécurité en cas d’aléas climatiques. Le couple veille à la fois à maîtriser la reproduction et la valorisation de la pousse de l’herbe. Les résultats économiques sont là et, en 2022, une salariée à mi-temps a été recrutée, afin de permettre de dégager du temps à ces éleveurs pour prendre au moins 6 semaines de vacances par an et passer plus de temps avec leurs enfants.
Adaptation au changement climatique des élevages ovins agropastoraux : Leviers mobilisables pour 4 systèmes méditerranéens
Marine CURTIL DIT GALIN, Auteur ; Aurélie MADRID, Auteur ; Fabien STARK, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Dans le cadre de l’UMT Pasto, en s’appuyant sur une méthode de travail qui associe modélisation et expertise de terrain, une étude a été conduite sur 4 systèmes ovins agropastoraux contrastés de type méditerranéen (2 en ovins lait et 2 en ovins viande), pour identifier et évaluer des leviers d’adaptation au changement climatique. En ovins lait, les deux cas étudiés sont : un système d’Occitanie avec des surfaces pastorales importantes (490 brebis Lacaune, 267 l/ brebis, SAU de 103 ha et 297 ha de surfaces pastorales) ; et un système d’Occitanie avec de moindres surfaces pastorales (780 brebis Lacaune, 280 l/ brebis, SAU de 175 ha et 105 ha de parcours). En ovins viande, sont analysés : un système transhumant de PACA (770 brebis, 3 périodes d’agnelages, SAU de 60 ha, 460 ha de parcours et 160 ha d’estives) et un système sur parcours d’Occitanie (360 brebis, agnelage de début de printemps, SAU de 55 ha et 545 ha de parcours). Les 4 cas d’étude ont été confrontés à un scénario climatique avec modification des périodes de pousse de l’herbe et de la biomasse disponible (printemps plus précoce, baisse de la disponibilité en herbe de 15 % dès le milieu du printemps, par exemple). Les leviers d’adaptation présentés peuvent varier d’un système à l’autre. Parmi ces leviers, peuvent être particulièrement cités : réduire l’effectif (pour les laitiers), modifier le calendrier de production, ajouter une surface additionnelle, jouer sur la production de fourrages (en produire plus, installer un séchage en grange...), sur la transhumance (faire une transhumance en plaine en hiver, par ex.) ou sur les espèces fourragères implantées. La suite des études à mener devra porter sur la construction et l’évaluation de stratégies d’adaptation associant plusieurs leviers face à des successions d’années climatiques comptant différents aléas.
Adult Organophosphate and Carbamate Insecticide Exposure and Sperm Concentration: A Systematic Review and Meta-Analysis of the Epidemiological Evidence
Lauren B. ELLIS, Auteur ; Karen MOLINA, Auteur ; C. Rebecca ROBBINS, Auteur ; ET AL., AuteurLes preuves de l'impact négatif des insecticides contemporains sur la concentration spermatique (concentration en spermatozoïdes dans le sperme) se sont multipliées au cours des dernières décennies. Cette enquête a évalué la force qualitative et quantitative des preuves épidémiologiques concernant l'exposition des adultes à deux classes d'insecticides d'usage contemporain (les organophosphorés (OP) et les carbamates méthyliques (NMC)) en lien avec la concentration spermatique. Trois bases de données scientifiques (PubMed, Scopus et Web of Science), deux bases de données du gouvernement américain (NIOSHTIC-2 et Science.gov) et cinq sites web d'organisations non gouvernementales ont été consultés pour trouver des études épidémiologiques primaires pertinentes publiées, dans n'importe quelle langue, jusqu'au 11 août 2022. Le risque de biais et la force des preuves ont été évalués conformément à la méthodologie Navigation Guide systematic review. Sur l'ensemble des 20 études, 21 populations d'étude et 1 774 hommes adultes, la différence moyenne standardisée de concentration spermatique entre les hommes adultes plus ou moins exposés aux insecticides OP et NMC était de -0,30. Cette enquête exhaustive a permis d'obtenir des preuves suffisantes d'une association entre une exposition plus élevée aux OP et aux insecticides NMC et une concentration plus faible de spermatozoïdes chez les adultes. Bien que des études de cohortes supplémentaires puissent être bénéfiques pour combler les lacunes des données, la force des preuves justifie de diminuer dès à présent l’usage de pesticides OP et NMC pour empêcher l'augmentation de la stérilité masculine.
"Avec la crise du lait, je me suis remis en question"
CAMPAGNES SOLIDAIRES, AuteurAu Pays Basque, Vincent Etchebarne a repris la ferme laitière familiale en 2008. La ferme était alors en agriculture conventionnelle et relativement intensive, avec une production de 10 000 L par vache et une ration à base d'ensilage de maïs. 2008, c'est aussi une crise du lait importante qui poussera Vincent à remettre son système en question. En 2010, il convertit l'exploitation à l'agriculture biologique et, en 2013, il arrête complètement le maïs. Aujourd'hui, le système est réfléchi de manière à minimiser les charges, avec une priorité donnée au pâturage tournant, avec des vêlages groupés au printemps, et un passage à la monotraite.
BioRéférences : Stratégies gagnantes mises en œuvre pour faire face aux aléas climatiques et économiques
Clémence CANILLOS, Auteur ; Paul DELAGE, Auteur ; Manon GAUTHIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2023Le projet BioRéférences 2022-2024 a pour objectif d’acquérir des références sur les élevages biologiques de ruminants du Massif central et sur leurs filières. Au printemps 2023, les membres de ce projet ont proposé à quatre étudiants de la Licence Professionnelle ABCD – Agriculture Biologique, Conseil et Développement (site d'Auvergne) – d’enquêter sur des stratégies « gagnantes » mises en œuvre par des éleveurs biologiques pour faire face à un ou plusieurs aléas (économiques, climatiques, environnementaux et sociaux). Ces étudiants ont ainsi rencontré trois élevages biologiques et un GIEE (groupement d'intérêt économique et environnemental). Ils ont ensuite formalisé les stratégies « gagnantes » sous forme de fiches portraits. David Cohade (EARL du Claveix, dans le Puy-de-Dôme) gère une ferme laitière. Il valorise des zones humides pour renforcer son autonomie fourragère (réponse à des aléas climatiques et économiques) et a installé des panneaux photovoltaïques pour diversifier ses sources de revenus (aléas économiques). Thierry Flandin gère également une exploitation laitière, qui est située à plus de 900 m d’altitude (Gelles, Puy-de-Dôme). Cet éleveur a fait le choix d’implanter des méteils fourragers en altitude pour sécuriser son autonomie fourragère (aléas climatiques et économiques) et a mis en place du piégeage pour limiter le développement des campagnols terrestres (aléa environnemental). Jean-Louis Solinhac (EARL Ginals, en Aveyron) gère une ferme ovine laitière. Il a participé au développement de l’insémination artificielle sur chaleurs naturelles en contre-saison pour répondre à la demande de sa laiterie (contrainte économique). Le GIEE des Jonquilles regroupe, quant à lui, huit élevages bio du Cantal et la ferme du Lycée agricole d’Aurillac. L'objectif de ce GIEE est d’améliorer la résilience des fermes face aux aléas. Pour cela, ce groupe a notamment cherché à récupérer des semences de prairies naturelles pour redensifier les prairies fragilisées (aléas climatiques et économiques), ainsi qu’à améliorer la vision du grand public sur l’élevage paysan (aléa social).
Cheptel & renouvellement : Élevage des cochettes, faut-il cocher toutes les cases ?
Cécile RICHARD, AuteurEn élevage porcin, la sélection et l'élevage des cochettes destinées à la reproduction du troupeau sont des points-clés pour avoir une bonne génétique et, donc, de bons résultats zootechniques. En agriculture biologique, où l'achat de reproducteurs doit être limité à 20 % du cheptel, l'auto-renouvellement et le croisement alternatif (inséminations alternativement avec des semences mâles de races différentes) sont les pratiques les plus fréquentes. Le choix des mères des futures cochettes est également important, avec des critères propres à chaque ferme selon ses objectifs : état de santé, qualités maternelles... Une fois les cochettes nées, plusieurs étapes de sélection sont possibles, de la naissance à la mise à la reproduction. Les conditions d'élevage ont également une importance particulière, d'une part pour assurer aux cochettes un bon état corporel et de santé, et d'autre part pour optimiser leurs relations avec l'éleveur (apprivoisement).
Complémentarités des calendriers de vente des systèmes ovins viande biologiques herbagers et rustiques
Vincent BELLET, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; Marie MIQUEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023La consommation de viande ovine présente un caractère très saisonné, avec un pic important à Pâques (en mars ou en avril), puis souvent un second pic estival, avant un creux à l’automne et un rebond pour les fêtes de fin d’année. En agriculture biologique, la production est assez saisonnée. Dans les bassins herbagers (partie Nord et Nord-Ouest de la France), les agneaux d’herbe naissent majoritairement au printemps et sont vendus à l’automne (alors que la demande est faible). Dans les bassins rustiques (partie Sud et Sud-Est de la France), les agnelages d’automne sont plus répandus avec l’élevage de races rustiques qui se désaisonnent plus facilement (ces agneaux nés à l’automne sont élevés en bergerie et vendus au printemps). Le projet Casdar RéVABio (2020-2023) vise à améliorer le taux de commercialisation sous le label AB des agneaux élevés en bio (donc à éviter les « fuites » vers les filières conventionnelles lors de leur commercialisation), en travaillant sur une meilleure correspondance entre les périodes de production et de consommation. Plusieurs itinéraires de production ont été identifiés en bassin herbager et en bassin rustique pour améliorer cette adéquation offre-demande. Cette plaquette présente les calendriers des ventes induits par ces différents systèmes de production. Elle propose également quelques possibilités de complémentarités entre systèmes au sein d’un même bassin, ou entre différents bassins, pour étaler la production et être en mesure de fournir des agneaux bio lors des pics de demande. Elle termine en évoquant les impacts de cette régularité de mise en marché sur les performances environnementales.
Dossier spécial : L'énergie sur nos fermes
Jean-Claude HUCHON, Auteur ; Sophie TIRARD, Auteur ; Anne-Laure DUTERTRE, Auteur ; ET AL., AuteurAu carrefour entre crise énergétique et réchauffement climatique, la clé de l’adaptation des fermes laitières bio repose, en particulier, sur la recherche de la sobriété et de l'autonomie énergétique. Ce dossier spécial regroupe 11 articles qui permettent d’aborder différents aspects de la question de l’énergie sur les exploitations laitières : 1 – Dans l'article "Sobriété des consommations d'énergie dans les fermes laitières bio", le Réseau Inosys Bovins Lait Ouest fournit son analyse, par systèmes laitiers (bio et non bio), des données relatives à la consommation de carburant et d'électricité ; 2 – "Les consommations d'électricité en élevage laitier" fait le point sur les principaux postes de consommation électrique (bloc traite, refroidissement du lait, chauffe-eau) ; 3 – L'article suivant fournit des pistes pour diminuer la consommation électrique de son tank à lait ; 4 – L'article intitulé "La ferme de Tayer : La maîtrise des charges avant tout" propose le témoignage d'Emmanuel Tuaux, éleveur bio en Ille-et-Vilaine (35), qui a arrêté le maïs pour passer à un système tout herbe, afin de diminuer ses charges ; 5 – Dans "Monotraite : De la décision au bilan, jusque sur la question de l'énergie", Anne-Marie Lelièvre, éleveuse bio dans le Calvados (14), apporte son témoignage sur la mise en place de la monotraite sur son exploitation ; 6 – "Limiter l'impact environnemental de notre ferme, notamment dans le bloc traite" présente les adaptations réalisées au GAEC du Bois du Cep, en Loire-Atlantique (44) ; 7 – Dans l'article "Quand économie rime avec efficience", Michel Nedellec, du GAEC de Loran, dans le Gers (32), explique comment l'irrigation sur la ferme a évolué ; 8 – "Combiner photovoltaïque et bâtiment d'élevage, un bon compromis avec le recul" présente le témoignage de Loïc Toullier, éleveur bio dans la Manche (50), qui explique tout le processus de mise en place de panneaux photovoltaïques sur la ferme ; 9 – "De l'énergie solaire jusque dans le Nord !" : témoignage d'Isabelle et de Jean-Michel Lepage, éleveurs bio dans le Nord (59), qui ont sauté le pas du photovoltaïque, ce qui leur permet d'être à 96 % autonomes en énergie ; 10 – Dans l’article suivant, le GAEC de Ker Marie, dans le Morbihan, fait le bilan après un an d’utilisation, d’un ballon d’eau chaude thermosiphon pour le bloc traite ; 11 – Le dernier article est une interview, réalisée par Johann Raymond, éleveur bio dans la Sarthe (72), auprès d’un promoteur en agrivoltaïsme.
L'éco-attitude
Amandine LEDREUX, AuteurPatricia Pays et Thierry Boulic, de l'EARL du Guern, sont éleveurs de bovins lait, à Crozon (29), depuis 1996. La ferme s'étend sur 122 ha et a été convertie en bio en 2018. Thierry s'occupe du troupeau de 95 vaches, produisant 300 000 litres de lait (240 000 litres sont vendus à Agrial) et, depuis 2013, Patricia gère la transformation (60 000 litres de lait sont transformés en yaourts, fromages blancs, lait cru, lait pasteurisé et crème) et la commercialisation (GMS, restauration collective, gîtes, centres de vacances, magasin de vente à la ferme, marché hebdomadaire). Dans le but de réduire leur impact environnemental et de faire des économies, les éleveurs ont mis en place diverses solutions : rapprochement parcellaire, mise en place d'un réseau d'eau pour acheminer directement l'eau au champ, cultures permettant l'autonomie protéique et favorisant la fixation de l'azote au sol, croisement de races 3 voies, monotraite, installation d'un pré-refroidisseur de lait... Depuis 10 ans, ces ajustements et ces investissements ont porté leurs fruits : la ferme stocke aujourd'hui davantage de carbone qu'elle n'en déstocke, le temps de travail a été réduit, les vaches sont en meilleure santé et produisent un lait de meilleure qualité...
Élevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice en production laitière : Systèmes de garde permettant un élevage respectueux des animaux
Gilles WEIDMANN, Auteur ; Sophie THANNER, Auteur ; Anet SPENGLER NEFF, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023De plus en plus de productrices et de producteurs laitiers font le choix de garder les veaux sous la mère au-delà des premières heures de vie, tout en maintenant la traite. L’objectif est de renforcer la relation naturelle entre la vache et son veau. Cette fiche technique, qui s'appuie sur l'expérience de plusieurs éleveuses et éleveurs de bovins bio en matière d’élevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice, propose des méthodes d'élevage des veaux conformes aux besoins de l’espèce. Elle explique comment organiser l’élevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice et comment adapter l’aménagement de l’étable. Les fermes décrites sont localisées en Suisse, en Allemagne et au Royaume-Uni.
Élevages ovins lait en Nord-Occitanie, Pyrénées-Atlantiques, PACA : Référentiel technico-économique de l’élevage ovin lait
Ce référentiel présente des données technico-économiques sur les élevages ovins lait (bio et conventionnels). Il se base sur les données recueillies dans les deux bassins traditionnels de production de lait de brebis (nord-Occitanie autour du bassin de Roquefort, et Pyrénées-Atlantiques) et en PACA. Ces données sont issues de suivis d’exploitations réalisés dans le cadre du dispositif INOSYS-Réseaux d’élevage et du projet BioRéférences, entre 2016 et 2021. Ce référentiel présente ainsi : 1 – des indicateurs sur le fonctionnement des troupeaux ovins lait (production, travail, reproduction, santé, élevage des jeunes, alimentation) ; 2 - des résultats technico-économiques (détails sur les coûts de production et sur la marge brute). Pour chaque indicateur, ces données chiffrées sont renseignées pour cinq grands groupes d’élevages : d’une part, les élevages ovins lait qui commercialisent leur production en circuits longs (systèmes livreurs), eux-mêmes divisés en trois groupes (nord-Occitanie en conventionnel, nord-Occitanie en bio et Pyrénées-Atlantiques en conventionnel) ; d’autre part, les élevages ovins lait qui transforment leur production (systèmes fromagers), eux-mêmes divisés en deux groupes (Pyrénées-Atlantiques et PACA – dont certains sont en bio).