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Ma vie d'éleveur
Simplement, en homme de la terre, Jean-Michel Delagneau dévoile son combat pour le respect de la nature et nous livre son parcours dans sa vie d'éleveur. Entre autres nombreuses responsabilités, il fut, en 1974, fondateur avec les agrobiologistes de l'Yonne et de l'Aube du 1er groupement en France reconnu pour le développement des techniques agricoles non polluantes. Si les hommes sont encore sur terre dans 200 ans, ils se souviendront de ces têtus qui agitèrent le drapeau de l'agriculture biologique (les Quiquandon, Lemaire, Claude Aubert, Pr Keiling, etc...)".
Mammites : l'équilibre alimentaire en question
Les mammites, par leur fréquence et leurs particularités, permettent de bien comprendre l'équilibre santé-pathologie chez la vache laitière, et d'approcher une technique de prévention globale pour l'élevage biologique.
Parasitologie vétérinaire - Helminthologie
Selon le schéma habituel, cette nouvelle édition présente successivement en 3 parties : - Les helminthes (vers) parasites des animaux domestiques, - Les maladies qu'ils provoquent,- Les principaux anthelminthiques à usage vétérinaire. Le contenu de cet ouvrage, totalement remis à jour, a été complété par diverses notions sur les helminthoses tropicales.
Pays de Loire : vers la "désintensification"
Comment fonctionnent les élevages laitiers biologiques en Pays de Loire ? Quel est le public d'éleveurs intéressés par la conversion ? Telles étaient les deux questions centrales d'une enquête menée fin 93 par Joël Goldschmidt, en lien avec la CAB Pays de Loire. Synthèse de situations contrastées.
Une piste de lutte biologique contre le ténébrion (Bâtiments hors-sol)
Le ténébrion est un insecte originaire des pays tropicaux. Il se développe et pullule particulièrement dans les litières de poulailler (voire de porcherie), où la larve occasionne de graves dégâts en forant ses galeries dans le sol ou les matériaux d'isolation. L'insecte lui-même peut être porteur de divers agents pathogènes susceptibles d'être véhiculés d'un bâtiment à l'autre. Le traitement insecticide habituel appliqué sur la base des parois dès le départ des animaux, et l'épandage de soude caustique sur les sols en terre battue effectué avant la mise en place de la nouvelle litière s'avèrent plus ou moins efficaces en fin de bande. Une lutte biologique, au stade expérimental, consiste à utiliser une souche de champignons entomopathogènes (en l'occurence Beauveria bassiana 364), dont les spores pénètrent à l'intérieur de l'insecte pour le tuer dans un délai de l'ordre de 48 heures, le cycle pouvant ensuite se perpétuer. Un premier résultat montre que l'action en poulailler est efficace jusqu'à mi-bande. Une deuxième expérimentation envisage des essais de traitements répétés en présence des poulets.
Pollinisation biologique : les bourdons en première ligne
Dès 1987, le bourdon a révolutionné la pollinisation en culture maraîchère et en arboriculture. Un système d'élevage astucieux permet d'obtenir des auxiliaires pollinisateurs toute l'année. Les ruches à bourdons associent des conditions de vie idéale pour les bourdons à une facilité d'utilisation maximale pour le maraîcher. Elles ont fait l'objet d'études poussées, et leur concept est optimal pour assurer, à la fois, la pérennité du couvain et l'amélioration du rendement des productions maraîchères. Une description précise et détaillée de ces ruches et de leur fonctionnement démontre ici qu'elles sont contrôlables, faciles à mettre en place et ne demandent pas d'entretien particulier. Le choix des matériaux composant le nid et les conditions climatiques idéales qui règnent dans la ruche permettent aux ruchées de se développer parfaitement ; la bonne croissance de la colonie implique un besoin élevé en pollen et, dès lors, un vol et une pollinisation intenses, ce qui est justement le but recherché. En cas de nécessité de traitement fongicide ou insecticide, les bourdons peuvent être enfermés temporairement dans la ruche. On le voit, pour les besoins spécifiques de la lutte intégrée, les maraîchers ont appris à devenir "apiculteurs". (Cette étude est extraite de la revue "Maraîcher de France" - de Sept 94 - qui comporte un dossier complet et actualisé sur la lutte biologique).
Porcs au pâturage : effets sur la qualité de la viande et de la graisse
63 porcs de la race Grand Porc Blanc sont engraissés jusqu'à un poids moyen d'abattage de 105 kg. Trois frères ou trois soeurs forment un bloc et sont répartis dans trois traitements. Les animaux du groupe témoin sont engraissés de façon conventionnelle avec une croissance de 800 g par jour (CONV.800). Un système de garde avec pâture, en exploitant normalement le potentiel de croissance des animaux (800 g/j), est pratiqué avec le premier groupe de comparaison (PATUR.800). La pâture quotidienne a lieu tout d'abord sur prairie, puis sur un champ de topinambours. Le deuxième groupe (CONV.650) est engraissé en réduisant la vitesse de croissance à 650 g par jour avec un système de garde conventionnel. Les effets de ces différents traitements sur la qualité de la viande et de la graisse sont examinés. Les traitements n'influencent pas le pH, la couleur, ainsi que les pertes de poids de la viande. Une croissance normale des animaux, associée à une augmentation suffisamment importante de l'activité physique (PATUR.800), améliore la tendreté de la viande. Les taux de collagène et la longueur des sarcomères sont modifiés. L'incidence de la pâture sur la qualité de la graisse correspond à une augmentation de l'indice de graisse de 3 %. Une réduction de la vitesse de croissance de 150 g par jour (CONV.650) provoque une diminution de 27 % du taux de graisse intramusculaire et une augmentation de la dureté de la viande. L'indice de graisse augmente de 7 % par rapport au groupe témoin.
Quels problèmes techniques dans nos exploitations ?
A l'occasion de l'AG des CIVAM Bio, les réseaux de l'ITAB, des CIVAM et de l'APCA ont décidé de réaliser une enquête afin de mieux connaître les problèmes techniques prioritaires des producteurs. Analyse du dépouillement, pour arboriculture, grandes cultures, productions animales, maraîchage, viticulture et divers (Tableaux par type de problème et département/CTR de l'ITAB).
Sel, minéraux & alimentation des ruminants
Somme des données fondamentales concernant le rôle du sel dans le domaine de l'élevage. Son actualité est autant celle de la recherche d'une meilleure productivité du troupeau que celle de la valorisation optimale des pâturages. Son importance est notamment liée au fait qu'il constitue le véhicule privilégié de la mise à disposition des oligo-éléments au bétail, l'association sel-éléments traces s'avérant particulièrement efficace et économique.
The homoeopathic treatment of beef and dairy cattle
Le but de cet ouvrage est de proposer aux éleveurs et aux petits exploitants un guide pour soigner leurs troupeaux bovins par l'homéopathie. Pourquoi et comment utiliser l'homéopathie ? 141 remèdes homéopathiques sont brièvement décrits, avec les symptômes et les signes particuliers qui font que leur utilisation est indiquée. On découvre aussi une liste des syndrômes des maladies avec des remèdes proposés pour chaque cas. L'accent est également mis sur l'importance du bien-être animal.
Un troupeau pour apprendre la bio
Seul Lycée agricole à posséder un troupeau ovin mené en agriculture biologique, le LEGTA de Brioude-Bonnefont a réussi sa reconversion. Sous l'impulsion de quelques enseignants, et d'un commun accord avec l'administration locale, il a été décidé de conduire en agriculture biologique un corps de l'exploitation de l'Etablissement : le Domaine du Chariol, entité qui a le mérite d'être indépendante et de posséder une taille comparable à celle des exploitations de la région. Cette reconversion s'étant effectuée à partir de Juillet 1992, il sera possible de commercialiser dès Juin 1995 des agneaux reconnus biologiques. Sur ce domaine de 55 Ha est conduit en élevage intensif (3 agnelages en 2 ans) un troupeau de 430 brebis de race Bizet produisant 2 agneaux nés par brebis et par an en moyenne, sans groupage des chaleurs ni insémination. Un Comité de pilotage, composé d'enseignants techniques et d'ouvriers d'exploitation, a fixé d'autres objectifs : - Harmoniser sol, herbe, animal, en tendant vers l'autonomie du domaine, en implantant des prairies temporaires à base d'espèces complexes, en supprimant la culture du maïs. L'alimentation des brebis est à base d'herbe, voire - pour l'hiver - d'ensilage d'herbe préfanée (dans la limite du cahier des charges), de foin, de céréales produites sur l'exploitation, et de tourteaux de tournesol bio acheté ; - Simplifier la conduite de la reproduction, qui passe à un agnelage par brebis et par an, à l'automne ou au printemps ; Sur le plan sanitaire, seule la vaccination contre la chlamydiose est conservée ; les traitements antiparasitaires ne sont plus systématiques (prélèvements coprologiques) et sont effectués au maximum deux fois par an. L'homéopathie a remplacé la seringue et le berger peut être fier d'avoir obtenu des résultats positifs dans la lutte contre les diarrhées des agneaux et sur des entérotoxémies. Des cures de chlorure de magnésium sont régulièrement réalisées. L'alimentation des agneaux à base de triticale non produit sur l'exploitation a des résultats corrects jusqu'au stade agnelet (22 à 25 Kg de poids vif), mais entraîne des croissances faibles ensuite. Les agneaux plus âgés présentent alors des carcasses plus grasses et une viande rouge. De plus, les agneaux trient en consommant le triticale et délaissent le pois. Un deuxième essai de même nature sera tenté, avec l'INRA de Theix, pour étidier une alimentation à volonté et une complémentation en oligo-éléments (Cu et Zn notamment, une carence s'étant révélée possible en ces deux éléments) La campagne s'est soldée par une baisse des coûts de production et un accroissement de la marge brute, qui est passé de 100 à 140 OOO F, d'après Elisabeth Delhermet, économiste au Lycée, qui trouve le résultat "rassurant" mais qu'il faudra "vérifier avec plus de recul si ce nouveau système d'exploitation fonctionne". Roger Passemard pense à mieux valoriser une partie de la production en 1995, en vendant des agneaux dans le circuit des produits biologiques auvergnats. Par ailleurs, a été créé le Groupement d'Intérêt Scientifique (GIS) Agrobio Auvergne - dont le siège est à Bonnefont - rassemblant des structures agricoles régionales concernées par le développement de l'agriculture biologique (organismes professionnels agricoles, enseignement, recherche, administration). Enfin, des modules en AB sont enseignés dans la plupart des filières de formation du complexe de Bonnefont, et un Certificat de Spécialisation en Agriculture Biologique a été mis en place au CFPPA.
Utilisation de graisses dans l'alimentation de la vache laitière
L'addition de graisses dans la ration de vaches laitières a fait l'objet de trois essais avec des rations de base différentes et avec deux formes de lipides (triglycérides ou acides gras libres). Un complément de 450 g par jour de graisse animale partiellement hydrogénée et "cristallisée" dans une ration composée de pâture et d'ensilage de maïs,n'a eu d'influence ni sur la production laitière (31,0 comparé à 31,2 kg/jour), ni sur la composition du lait (matière grasse : 4,15 par rapport à 4,05 % ; matière azotée : 3,02 par rapport à 3,04 %). Contrairement aux observations rapportées fréquemment lors d'une addition de graisse dans la ration de vaches laitières, le taux d'acides gras longs dans le lait n'a pas augmenté. L'adjonction journalière de 470 g de graisse partiellement hydrogénée et "cristallisée" dans une ration à base de foin a conduit à une augmentation non significative de la production laitière (33,1 par rapport à 32,0 kg/jour) et de la teneur en matière grasse du lait (respectivement 4,29, 4,17 %), et aussi, en revanche, à une réduction du taux protéïque (3,12 par rapport à 3,22 %). La digestibilité de la matière organique et celle de la cellulose ont baissé respectivement de 3,2 et de 2,5 points pourcent . L'ingestion n'a pas été influencée. La comparaison de deux formes de graisses protégées (des triglycérides "cristallisés" (TG) et des acides gras libres "prillés" (AG) dans une ration de base composée de foin et d'ensilage de maïs a mis en évidence une influence négative de l'adjonction de graisse sur l'ingestion du fourrage (14,1 kg de matière sèche avec AG, 15,2 avec TG et 16,0 kg dans le groupe de contrôle). La production laitière du groupe TG se situait au même niveau que celle du contrôle (32,6 par rapport à 32,5 kg/jour), tandis que celle du groupe AG était inférieure (30,8 kg). La teneur en matière grasse du lait des animaux TG était plus élevée que dans le contrôle (4,41 par rapport à 4,30 %) ; dans le groupe AG, par contre, elle était plus basse (4,19 %). Les deux variantes avec graisse avaient des taux réduits de matière azotée dans le lait (TG : 3,10 % ; AG : 3,14 % ; Contrôle : 3,22 %). Aucune influence sur les digestibilités apparentes de la matière organique et de la cellulose n'a pu être observée.
Valeur nutritive et possibilités d'utilisation du foin de prairies exploitées de manière peu intensive et extensive
Une évaluation de 66 foins récoltés sur des prairies exploitées de manière peu intensive et extensive, en plaine et en montagne, confirme qu'une composition botanique variée n'induit pas une composition chimique différenciée. Celle-ci est caractérisée par des teneurs élevées en constituants pariétaux et par des teneurs basses en matière azotée et en phosphore. Les paramètres chimiques habituellement analysés ne permettent pas de prédire avec une précision suffisante la digestibilité de la matière organique de ces foins. Cette imprécision se répercute sur le calcul de leurs valeurs énergétique et azotée qui sont souvent surestimées. Les valeurs données dans les nouvelles tables sont, dans la plupart des cas, suffisamment précises pour permettre une utilisation efficace de ces foins. Les prairies exploitées de manière peu intensive et extensive produisent un foin de qualité médiocre et en quantités réduites. Les possibilités d'utilisation de ces foins sont ainsi limitées aux herbivores qui ont des besoins nutritifs peu élevés.
Vivre heureux en bio
Installés avec 100 chèvres dans le Forez, Anne-Marie et Jean-Pierre Lantenois ont fait le choix de l'agriculture biologique en cohérence avec leur style de vie. N'étant pas d'origine agricole, ils ont dû tout apprendre, dès leur première installation dans le Cantal, avec 25 chèvres, sur la montagne du Puy Mary. Les conditions de vie trop difficiles les ont conduits à se réinstaller dans une région qui leur semblait plus hospitalière, le Forez, à Escoutoux (près de Thiers, dans la vallée de la Dore), avec l'idée de cultivier des légumes et des plantes médicinales. Mais, dès 1988, ils reviennent à l'élevage, reprenant tout à zéro, construisant un bâtiment pour la chèvrerie, avec un troupeau de 45 chevrettes alpines de bonne souche, achetées à d'autres éleveurs de la région. Ils choisissent de vendre le lait plutôt que de le transformer. Aujourd'hui, l'exploitation compte 35 ha, 100 chèvres adultes complétées de 40 chevrettes ; 80 % du lait est toujours vendu à la coopérative (lait payé, en moyenne, 3,10 F sur l'année) ; 20 % de cette production de lait est transformé en fromage : "crottins", "pyramides cendrées" et "tomes" . Les tomes sont affinées en cave, vendues à partir de 2 mois, ce qui permet de faire du stock ; les autres fabrications sont vendues à divers stades de séchage et d'affinage, soit à la maison, soit par livraisons à 4 petits magasins "bio" ; ce qui permet de valoriser 20 % de la production à 8 F le litre environ. Les étiquettes, au nom de "l'Estradou", portent la mention "Biofranc", mais, pour l'heure, il n'existe pas encore de cahier des charges européen pour le fromage biologique. L'agriculture biologique étant cependant soumise à un cahier des charges européen, les règles strictes sont respectées pour la conduite générale de cette exploitation, avec, en particulier, l'utilisation du compost de fumier de chèvre, la recherche de l'autonomie fourragère (seul 1/3 des céréales est acheté), le choix d'un bâtiment en bois (traité aux sels de bore) pour "son intégration dans le village, le respect du cahier des charges, le respect de l'environnement et le bien-être des animaux". Les fluschings alimentaires remplacent la pose d'éponges (non admise en agri-bio) et les éleveurs ont opté pour une simplification du système de reproduction, avec un seul lot de mises bas en janvier. Les soins vétérinaires nécessitent également une vigilance particulière : "l'homéopathie est d'un grand secours, à condition de trouver un vétérinaire compétent, et d'avoir un troupeau pas trop important, pour bien connaître et suivre chaque bête". L'élevage de l'Estrade est inscrit au contrôle laitier et suivi par la technicienne de l'EDE. Il affiche, en 1994, une production moyenne par chèvre de 877 kg, à 37,04 TB et 29,6 TP. Cette bonne maîtrise de l'élevage laisse à Anne-Marie et Jean-Pierre un revenu suffisant et du temps pour s'occuper de leurs enfants et cultiver leur jardin (nourriture saine oblige) ; en un mot, pour : "vivre heureux".
Agriculture biologique
Les auteurs de cet ouvrage ont voulu faire le point sur le développement actuel de l'agriculture biologique. Ce document n'est pas conçu uniquement pour l'enseignement dans les écoles d'agriculture ; il l'est également pour la formation continue ou pour d'autres cours. Il peut donc aussi servir de livre de référence pour les personnes qui désirent approfondir des thèmes particuliers. Les auteurs ont une longue expérience de la vulgarisation en agriculture biologique, des cours , ainsi que de la conduite d'essais pratiques. Ils désirent ici encourager le lecteur à devenir lui-même actif et à mettre lui-même en pratique une agriculture respectueuse de l'environnement. Tous les thèmes de l'agriculture biologique sont traités : - Bases de l'agriculture biologique : notions, histoire, principes, méthodes, organisations professionnelles, contrôles, certifications), - Exemples d'exploitations : viti-vinicole, herbagère, polyvalente de plaine, biologique polyvalente, - Production végétale : sol, nutrition des plantes, engrais de ferme, rotation culturale, choix des semences et des variétés, régulation des adventices, protection des plantes, directives de culture, production fourragère, cultures spéciales, aménagement écologique du paysage rural, - Production animale : bovins, porcins, poules pondeuses, médecine vétérinaire, - Economie : commercialisation des produits de l'agriculture biologique, rentabilité et travail en AB, avantages de l'AB du point de vue de l'économie politique, développement international de l'AB, - Reconversion à l'agriculture biologique : motifs, conditions, planification (avec exemple), formation professionnelle et formation continue, - Annexes : fiches techniques, bibliographie, adresses...