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Interactions cultures-élevage et autonomie alimentaire dun troupeau laitier en agriculture biologique
Jean-Louis FIORELLI, Auteur ; Jean-Marie TROMMENSCHLAGER, Auteur ; Rémi LAVÉ, Auteur ; ET AL., AuteurL'unité ASTER de Mirecourt, dans les Vosges, a mis en place un système laitier biologique. Celui-ci présente une autonomie totale de l'élevage, assurée par des rotations culturales de 6 et 8 ans qui complètent l'utilisation des prairies permanentes. Les vêlages sont groupés en fin d'été et l'alimentation du troupeau est basée prioritairement sur le pâturage. La gestion combinée du pâturage et des stocks, sur dix campagnes successives (2006 à 2015), a été passée au crible. La période d'étude commence aux premiers vêlages, en août, et se termine à la rentrée en stabulation. Malgré une stratégie d'alimentation visant à maximiser la part d'herbe pâturée, la variabilité interannuelle du régime des vaches est forte. Le pâturage des prairies a assuré 60% de l'alimentation au cours de la période, 6 années sur 10. Les prairies semées à base de luzerne sont réservées aux récoltes de foin, sauf en cas de sécheresses estivales sévères au cours desquelles elles sont pâturées, les couverts intermédiaires et les fourrages conservés complétant la ration. La production laitière a ainsi pu être maintenue. L'alimentation du troupeau en maximisant la part pâturée implique une adaptation permanente au fil de la saison.
Lettre Filières FNAB - Lait n° 10
Sandrine MALZIEU, Auteur ; Amandine CLEMENT, Auteur ; Charlotte DUMAS, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 10 est composée des articles suivants : - Autonomie protéique : Des mélanges hautement protéagineux au toastage, état des lieux des avancées sur les fermes ; - Évolution des systèmes d'élevages laitiers suite à une conversion à la bio ; - Une filière pour valoriser ses réformes laitières ; - L'élevage des génisses laitières sous la mère pendant 9 mois ; - Recueil "Pratiques favorables au climat - Tour de France des paysans bio engagés".
Pâturage des truies aux Trinottières dans le cadre du projet SECALIBIO
Dans le cadre d'un projet de recherche, SECALIBIO, financé par le ministère de l'Agriculture et co-animé par l'ITAB, IBB et la Chambre d'Agriculture des Pays de la Loire, des parcours à haute valeur protéique ont été implantés. Les truies conduites en plein air ont eu un comportement de pâturage très proche de celui des bovins et les performances associées sont prometteuses. Cette expérimentation montre une nouvelle façon denvisager lalimentation de ses porcs avec des ressources présentes sur la ferme.
Plantes à tanins et mini-parcelles n'empêchent pas les parasites
En Haute-Vienne, sur la Ferme expérimentale du Mourier conduite en agriculture conventionnelle, le CIIRPO (Centre interrégional dinformation et de recherche en production ovine) suit, depuis l'été 2017, des essais en lien avec la gestion du parasitisme chez les ovins. Deux grandes pistes sont étudiées : l'utilisation de plantes à tanins et la conduite en pâturage dynamique (ou en mini-parcelles). Malheureusement, les premiers résultats n'ont pas été à la hauteur des espérances. Sur les prairies dites "alicaments", riches en plantes à tanins telles que la chicorée, le plantain et le lotier, les agneaux ont montré des taux d'infestation par des strongles gastro-intestinaux légèrement supérieurs à ceux des agneaux qui ont pâturé des parcelles classiques. De même, du côté du pâturage dynamique, les taux de parasitisme chez les brebis n'ont pas été meilleurs qu'avec du pâturage tournant (strongles et petites douves). Ces résultats restent toutefois à confirmer.
Point sur l'essai de pâturage tournant pour les truies gestantes
Florence MAUPERTUIS, AuteurUn essai sur le pâturage tournant des truies gestantes a été conduit à la ferme expérimentale des Trinottières, au cours des printemps 2016 et 2017. Les truies, par groupe de 7 à 8, ont tourné sur des paddocks de 270m², tous les 3 à 5 jours selon la pousse de lherbe et selon leur capacité dingestion. Les observations montrent que le pâturage de légumineuses a permis de compenser la restriction alimentaire (les truies au pâturage recevaient un aliment concentré pauvre en protéines en quantité limitée, 80 % d'une ration normale) : les niveaux de réserves corporelles constituées des truies au pâturage sont comparables aux truies témoins. Cependant, leur gain de poids vif en gestation est moindre (55kg contre 65kg pour les lots témoins). Pour le corriger, une piste serait de distribuer une ration complète daliment concentré sur les trois dernières semaines de gestation, afin de garantir un apport alimentaire suffisant pour le développement des ftus.
Pour les nouveau-nés : Le lait acidifié comme alternative au lait en poudre
Bérenger MOREL, AuteurLe lait acidifié semble une alternative intéressante au lait reconstitué en élevage caprin, en AB mais aussi en conventionnel. Le cahier des charges bio permet la distribution de lait en poudre en élevage caprin sil y a risque avéré de transmission de CAEV ou de mycoplasmes. Or, le futur cahier des charges bio européen semble aller vers linterdiction définitive de lait en poudre conventionnel. Des acteurs se posent dailleurs la question de développer des filières de lait en poudre biologique. En attendant, depuis deux ans, il est mené, sur la ferme du Pradel (Ardèche), une expérimentation sur lutilisation de lait acidifié. Facile à produire (il faut 1 à 2 yaourts pour deux litres de lait pour constituer le pied de cuve dont on gardera 10 à 20 % pour ensemencer les laits à venir), ce lait est facile à distribuer et peu coûteux (mais cela prend du temps de mise en uvre). Avec lodeur et la consistance du yaourt à boire, le lait acidifié est à administrer à raison dun litre au démarrage par chevrette, 2 litres à 20 jours. On observe beaucoup moins de diarrhées et de bons niveaux de croissance. Cependant, ce lait ne peut remplacer le colostrum et on ne sait pas encore si lacidification détruit le CAEV ou les mycoplasmes. Il faut aussi un lieu à 20°C pour ensemencer le lait et ce dernier doit être fromageable, doù une perte financière pour léleveur. Mais cette technique peut aussi être utilisée sur du lait post-colostrum (7 jours après la mise-bas), non commercialisable. Il reste encore des questions auxquelles répondre, mais cette technique semble pleine de potentiel.
Des références sur la production laitière des Limousines en vêlage dautomne
Sophie BOURGEOIS, AuteurLa Ferme expérimentale en AB de Thorigné dAnjou (Maine-et-Loire) a comparé, sur 3 ans, les performances, en termes de production de lait, de vaches Limousines en vêlage dautomne (en septembre et octobre). Ces vaches étaient réparties en 2 lots, avec chacun un régime alimentaire économe, lun à base de foin (foin de luzerne et foin de prairie à flore variée) et le second à base de foin de luzerne et d'ensilage dune association de céréales et protéagineux. Chaque régime apportait la même quantité dUF et de PDI. Étaient relevées la production laitière, la note détat corporel des vaches, la croissance des veaux. Ces derniers avaient du foin à disposition et une complémentation dau maximum 2 kilos par jour (2/3 de triticale-pois et 1/3 de féverole). Létude a permis détablir des références sur la production laitière de Limousines en vêlage dautomne (ex : 7.5 litres/jour en moyenne, 70 jours après vêlage). Elle a aussi mis en évidence l'absence de différence en termes de volumes de lait produits, détat corporel ou encore de croissance des veaux entre les 2 lots, suivant le régime alimentaire. Par contre, il existe de fortes variations de production de lait dune vache à lautre (de 3-4 litres par jour pour certaines à plus de 10 litres pour dautres), avec notamment une production plus faible pour les primipares. La Ferme Thorigné dAnjou travaille aujourdhui à évaluer leffet de la mise à lherbe de vaches en vêlage dautomne sur la production de lait.
Reine Mathilde : Bilan de 8 ans d'essais : 2011 à 2018 : 8 thématiques pour améliorer l'autonomie alimentaire des élevages en AB
Ce document présente des résultats issus des 8 dernières années (2010-2014, puis 2015-2018) du projet Reine Mathilde, qui avait pour but de renforcer la filière laitière bio en Normandie. Les huit thématiques choisies concernent l'autonomie alimentaire : - Associations riches en protéagineux en grains ; - Associations riches en protéagineux à ensiler ; - Associations lupin + céréales ; - Les mélanges prairiaux à récolter ; - Les mélanges prairiaux à pâturer ; - Associations maïs + plantes compagnes ; - Céréales, maïs et protéagineux cultivés en pur ; - Semis de prairies sous couvert de cultures annuelles. Pour chacune des thématiques traitées, une synthèse des essais est présentée et des conseils sont donnés pour une mise en uvre d'actions adaptées à la situation et aux objectifs de l'éleveur.
Résultats technico-économiques 2017 de latelier de naissage plein-air biologique de la ferme porcine des Trinottières
Les résultats technico-économiques 2017 de latelier de naissage plein-air biologique de la ferme expérimentale porcine des Trinottières ont été impactés par la canicule estivale. Cette dernière a notamment entraîné une baisse de la fertilité des truies ou encore un plus fort taux de pertes de ces dernières. Cependant, une charge alimentaire diminuée a limité limpact négatif de ces indicateurs sur la marge sur coût alimentaire par truie, qui sétablit à 586 euros. Cette baisse de la consommation daliments sexplique en partie par la mise en place dun essai pâturage tournant, dans le cadre duquel des truies gestantes ont eu à consommer, pendant 3 mois, une herbe riche en légumineuses. Pour les inciter à pâturer, elles recevaient un aliment plus pauvre en protéines (10.1 % de MAT contre 13.6 %) et en quantité plus réduite. Lanalyse du gain dépaisseur de lard dorsal en gestation a montré que le pâturage de légumineuses a compensé la restriction alimentaire. Par contre, une baisse du gain de poids vif en gestation a été observée sur les femelles ayant pâturé, en lien avec un moindre appétit en fin de gestation. Ce résultat montrerait lintérêt de distribuer, pour les truies au pâturage, une ration complète en aliments concentrés pendant les 3 dernières semaines de gestation.
Richesse créée, rémunération et transformations du travail en systèmes laitiers économes et autonomes en agriculture biologique
Xavier COQUIL, Auteur ; C. FRANCK, Auteur ; Patrick VEYSSET, Auteur ; ET AL., AuteurDeux systèmes de production économes, autonomes et certifiés en agriculture biologique ont été conçus pas-à-pas sur linstallation expérimentale INRA ASTER-Mirecourt, dans les Vosges, de 2004 à 2015 : un système laitier herbager et un système de polyculture élevage laitier. Ils sont comparés via deux indicateurs économiques : la valeur ajoutée et le résultat social (rémunération du travail). En moyenne, le système herbager et le système de polyculture-élevage (sur respectivement 80 et 104 ha) ont permis de rémunérer 1,9 et 3,0 travailleurs (à 1,5 SMIC). L'analyse des résultats montre, pour les deux systèmes : i) une forte réduction des charges opérationnelles et de structure par rapport au système non économe qui leur précédait, ii) une très forte spécialisation économique sur le lait, iii) une transformation du travail des expérimentateurs et une réorganisation du partage des tâches au sein de l'équipe.
"Tirer le meilleur parti possible des ressources du milieu"
Emeline BIGNON, AuteurDepuis les années 2000, la ferme expérimentale de l'Inra de Mirecourt, dans les Vosges, s'attelle à s'adapter aux conséquences du changement climatique en valorisant au mieux les ressources du milieu. Ainsi, sur l'exploitation convertie à l'agriculture biologique en 2004, deux systèmes économes ont été testés entre 2004 et 2015 : un système 100 % herbager comptant 40 vaches laitières et 78 ha de prairies permanentes, et un système polyculture-élevage comptant 60 vaches laitières, 55 ha de prairies permanentes et 105 ha en rotations culturales. Les principaux résultats technico-économiques obtenus par ces deux troupeaux autonomes sont présentés dans cet article, de même que les adaptations qui ont été nécessaires. Par exemple, lors de l'hiver 2012-2013, alors que les fourrages manquaient suite à deux années de sécheresse, un tiers des cheptels a été vendu. Si les résultats ont été impactés, la ferme s'en est globalement mieux sortie que les autres fermes du réseau EcoBio. Des adaptations visant à améliorer les résultats de reproduction ont aussi été réalisées. Dernière innovation en date (depuis août 2017) : des brebis et des agnelles ont rejoint les vaches laitières avec l'objectif d'optimiser encore l'utilisation de l'herbe via la complémentarité des troupeaux.
Utilisation du seigle dans les associations céréales protéagineux récoltées au stade immature de la céréale en agriculture biologique
Julien FORTIN, Auteur ; Bertrand DAVEAU, AuteurEn Maine-et-Loire, sur la ferme expérimentale de Thorigné-d'Anjou, des associations céréales-protéagineux sont étudiées depuis plusieurs années. Si le triticale et/ou l'avoine sont les principales céréales utilisées dans ces mélanges, la ferme a mis en place, entre 2013 et 2017, un essai visant à comparer les performances du seigle dans ces mélanges en lieu et place du triticale. L'intérêt est que le seigle est une céréale rustique adaptée aux sols pauvres. Quatre modalités, destinées à une récolte en fourrage vert et semées à l'automne, ont été étudiées : - triticale pur ; - seigle pur ; - association triticale-pois fourrager-vesce ; - association seigle-pois fourrager-vesce. Globalement, le seigle a obtenu de meilleurs niveaux de productivité que le triticale en pur (+1,7 t MS/ha) et en association (+1 t MS/ha) mais, en association, il présente une plus forte sensibilité à la verse. Si les valeurs nutritives du seigle pur sont inférieures à celles du triticale pur (UFL, MAT, PDI), il n'y a pas de différences significatives entre les deux associations pour ces critères. En conclusion, malgré des résultats plus variables qu'avec le triticale, le seigle représente une alternative intéressante pour la production d'associations céréales-protéagineux fourragères en milieux difficiles.
Valoriser les mâles du troupeau allaitant biologique en boeufs jeunes et finis
J. FORTIN, Auteur ; B. DAVEAU, Auteur ; E. JOUANIN, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2018Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2018. Trois veaux mâles allaitants bio sur quatre rejoignent le circuit conventionnel. Comparée à d'autres itinéraires de valorisation (veaux sous la mère, barons), la production de bufs semble une voie prometteuse. Cette étude vise à proposer un itinéraire technique éprouvé sappuyant sur des phases de croissance différenciées et une finition adaptée pour produire des bufs jeunes et finis, économiquement intéressants. Une synthèse des performances obtenues sur trois générations du troupeau de 70 Limousines biologiques conduit en double période de vêlages de la Ferme expérimentale de Thorigné dAnjou a été réalisée. Litinéraire est appliqué comme suit : une phase délevage sous la mère optimisée, une conduite économe en hiver, la recherche dune croissance maximale au pâturage, puis une finition vers 27-32 mois. Le GMQ à lengraissement est plus élevé pour les bufs nés au printemps (1350 g/j contre 1090 g/j) en raison de la phase de pré-engraissement au pâturage. Les lots dautomne sont engraissés pendant 1 mois de plus. L'engraissement des bufs permet une amélioration de la marge brute globale du système de 390 /buf élevé par rapport à un système naisseur.
Zoom : Transformations du travail & transitions vers les systèmes économes : Le travail à la loupe ; Pâturage max et groupage des vêlages : La salle de traite fermée 2 mois ; Transition vers l'autonomie au Domaine Inra de Mirecourt : le travail transformé
ÉQUIPE DU PROJET TRANSAÉ, Auteur ; LA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE, Auteur ; Xavier COQUIL, AuteurCe dossier est composé de trois articles. Le premier présente le projet TransAÉ (Transformations du travail et transitions vers lagro-écologie en élevage de ruminants), projet Casdar mené sur 2016 2020 qui réunit 21 partenaires. Ce projet ne se cantonne pas à analyser le travail de manière classique (charge de travail, organisation, répartition dans le temps), mais prend en compte dautres dimensions : le sens du travail, son exécution/conception, sa pénibilité/plaisir, les apprentissages nécessaires. Ce projet a abouti à la création de huit archétypes de systèmes herbagers pâturants. Une carte des préoccupations de travail a également été mise en place. Cette nouvelle approche du système met lHomme au cur du travail et les ergonomes aident à mieux cerner les effets négatifs ou positifs du travail sur la personne et lentreprise. Cette présentation est accompagnée de dix témoignages très courts déleveurs ou de conseillers qui ont participé à TransAÉ. Le second article apporte des informations sur lun des huit archétypes de systèmes herbagers. Il sagit dun système laitier inspiré de lélevage néo-zélandais, basé sur un maximum de pâturage et un groupement des vêlages pour fermer la salle de traite lorsque les vaches sont taries en hiver. Il peut être mis en place dans des régions où le climat autorise un pâturage estival fourni et est pratiqué dans de petites structures (1 à 2 actifs) en bio, avec peu de matériel. Le dernier article présente les résultats de lINRA de Mirecourt lors de sa transition vers deux systèmes de production autonomes-économes en AB (un système laitier tout herbe et un système polyculture-élevage laitier). Les changements dans lorganisation du travail y sont décrits : les trois vachers se sont spécialisés dans des domaines différents et ont développé de nouveaux savoir-faire, les différentes charges ont également été réduites petit à petit et le temps ainsi que la rémunération du travail ont évolué positivement.
Apport densilage de luzerne dans lalimentation des porcs biologiques : appétence et résultats zootechniques
Entre lobligation en AB dapporter des fourrages grossiers aux porcs charcutiers et la recherche dune alimentation 100 % bio, des questions se posent sur lintérêt en élevage porcin biologique de lensilage de luzerne. Ce document présente les résultats de trois essais sur lappétence de Massaï (ensilage particulier de luzerne pouvant être distribué de façon automatique) et les performances zootechniques obtenues, lun à la ferme expérimentale des Trinottières (porcs à lengraissement) et deux à lINRA de Rouille sur des porcelets. Lessai à la ferme des Trinottières portait sur deux lots de 100 porcs, lun témoin et le second avec une ration intégrant du Massaï P8B2 (associant du blé à la luzerne) à hauteur de 20 % de la ration. Les animaux ont été abattus à en moyenne 121 kg de poids vif. Par rapport au lot témoin, la ration avec Massaï amène à plus de gaspillage, une moindre vitesse de croissance, des poids carcasses plus faibles (liés à des organes digestifs plus développés), mais à des carcasses moins grasses, doù une meilleure plus-value de ces dernières. Les essais sur les porcelets à l'INRA concernaient un Massaï intégrant de lorge avec la luzerne. Le premier de ces essais comparait différents taux dincorporation du Massai (15 ou 30 % de la ration brute) et, le second, deux formes de présentation du Massaï (purée ou brins longs). Les résultats obtenus montrent notamment une capacité dingestion insuffisante des porcelets quand le taux de matière sèche (MS) de la ration est inférieur à 77 %, une meilleure appétence des rations avec un Massaï à 27 % de MS, quel que soit son taux dincorporation, et pas deffet sur lappétence selon la forme de présentation du Massaï. Ces résultats amènent à préconiser de distribuer le Massaï à part, (au sol ou à lauge) sans le mélanger à laliment (notamment pour moins de gaspillage). Dans ce cas, cette pratique serait plutôt pour des éleveurs ayant des équipements de manutention de fourrages. Reste à mieux connaître les coûts et le temps de travail liés à cette pratique.