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ETAT CORPOREL |
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Réussir les luttes naturelles de printemps
Bérenger MOREL, AuteurDans les systèmes ovins allaitants, la lutte en contre-saison permet de produire des agneaux qui seront vendus au printemps, période durant laquelle les agneaux sont bien valorisés. Il faut, toutefois, réussir la lutte naturelle (sans hormones) à contre-saison. Dans une même zone, les taux de fertilité des brebis au printemps sont très variables, dun élevage à lautre. Le Ciirpo-Institut de lElevage a mené une enquête, de 2018 à 2021, afin didentifier les critères qui peuvent impacter la réussite des luttes naturelles désaisonnées. Cette enquête a porté sur 3 500 brebis de la région Nouvelle-Aquitaine et a étudié sept critères : la race, le stade de développement (agnelle ou brebis), la date de naissance (femelle issue dune reproduction saisonnée ou désaisonnée), la note détat corporel, leffet mâle, la régularité de la mise à la lutte et lintervalle agnelage-lutte. Leffet race nest plus à démontrer : les races rustiques sont connues pour être fertiles, aussi bien en saison quen contre-saison. Un lien a aussi été observé avec la date de naissance de la brebis : une brebis née à lautomne serait plus fertile en contre-saison quune brebis issue dune reproduction saisonnée. Lintervalle agnelage-lutte joue également : plus cet intervalle est important, plus la fertilité augmente. Leffet bélier et la note détat corporel impactent aussi la fertilité. Un éleveur doit donc cumuler les bonnes pratiques pour maximiser la fertilité de ses brebis en contre-saison.
La monotraite en élevage bovins lait : Vers une nouvelle pratique du métier déleveur.euse
Alexandre ROUMET, AuteurEn élevage laitier, la traite est traditionnellement réalisée deux fois par jour (bitraite), ce qui implique beaucoup dastreinte. Alors que la transmission des fermes devient un enjeu primordial, et que la nouvelle génération souhaite diminuer les temps dastreinte, la monotraite (une traite par jour) peut apporter des solutions. Elle peut seffectuer une ou plusieurs fois par semaine, sur une période donnée ou sur toute une lactation. Il est possible de la mettre en place à tout moment (peu importe la répartition des vêlages) et sans transition. Il faut néanmoins respecter certaines conditions : partir dune situation cellulaire saine, maîtriser les risques de mammites, utiliser une ration peu coûteuse (ex : à base dherbe), sélectionner les animaux sur des critères adaptés (pour une monotraite au long terme). La monotraite appliquée en début de lactation va entraîner une diminution denviron 10 % de la production de lait sur la suite de la lactation. Sur lensemble dune lactation, elle va réduire en moyenne la production de 20 à 30 %, avec une augmentation significative des taux. Dominique Garnier, éleveur laitier bio des Pays de la Loire, est passé en monotraite lorsque ses deux associés sont partis en retraite. Sa production a diminué de 30 %, mais cette perte a été compensée par des taux plus élevés et une meilleure valorisation de la viande (les vaches sont en meilleur état).
MTool© - Connaissances de base : Un outil daide à la gestion des élevages de poulettes et de poules pondeuses
Christiane KEPPLER, Auteur ; Sarina FETSCHER, Auteur ; Nadja HILMES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2021Le manuel « MTool Connaissances de base » propose un ensemble de connaissances sur les poussins, poulettes et poules pondeuses, visant à améliorer durablement leurs conditions délevage et à contribuer ainsi à augmenter sensiblement le bien-être animal en prévenant le picage et le cannibalisme. Ce manuel sappuie sur de nombreuses expériences de terrain et sur des travaux de recherche menés en Allemagne. La FNAB et ses partenaires belge et suisse, SoCoPro et Aviforum, ont souhaité faire traduire et éditer une version française de ce manuel allemand, afin de le mettre à la disposition des éleveurs et des conseillers francophones. Dans une première partie, ce manuel revient sur des principes de base : lanatomie des volailles, le processus de ponte, la manière dexaminer des volailles... Il explique ensuite comment évaluer létat global des pondeuses en fonction de plusieurs indicateurs : observation du comportement, de leur état physique, de leurs ufs, de leurs fientes, évolution de leur poids, présence dectoparasites, taux de mortalité Ce manuel détaille également les causes qui peuvent être à lorigine dun mauvais état de santé ou dégrader le bien-être des volailles. Ces causes peuvent être liées à la conduite délevage, aux conditions délevage (bâtiments et équipements), à lalimentation, aux souches génétiques Enfin, il présente une série de mesures pour améliorer ou optimiser durablement les conditions d'élevage. Ces mesures sont illustrées par des exemples concrets.
Allier bovins et ovins en système herbager : Quels bénéfices ?
Marion ANDREAU, AuteurLunité de recherche Herbipôle de lINRAE, via le projet Salamix (Puy-de-Dôme), travaille sur des problématiques-clés en systèmes allaitants herbagers, ovins et bovins : loptimisation de lherbe, la valorisation des bovins mâles, la finition à lherbe, la gestion du parasitisme, la réduction des concentrés Salamix compare 3 systèmes délevage autonomes, valorisant lherbe au maximum et intégrant la mixité, soit despèces (association bovins et ovins), soit de races (croisement avec une race plus précoce). Ainsi, sont suivis 2 systèmes spécialisés, un en ovins avec croisement de Limousines et de Suffolk, l'autre en bovins avec croisement de Salers et dAngus, et un système mixte, associant ovins (race Limousine) et bovins (race Salers). Les résultats de 2018 et 2019 montrent notamment que la mixité au pâturage entre bovins et ovins a des effets positifs sur lherbe (ex. moins de refus et meilleure qualité des prairies). Les vaches du système mixte sont globalement plus lourdes que celles du système spécialisé. Cependant, leffet de la mixité entre espèces est surtout marqué pour les ovins, avec la production dagneaux ayant des poids de carcasse plus élevés et à un âge plus précoce (en lien avec une meilleure herbe et une pression parasitaire moindre). Pour ce qui est des bovins issus du système avec croisement Angus, ils montrent une bonne note détat corporel, mais ils valorisent mal les concentrés et produisent des carcasses assez légères, mal valorisées en filière longue. Ces derniers résultats alimenteront les travaux dun nouveau projet qui a démarré début 2021 sur la question des alternatives possibles pour la voix mâle en bovins bio : le projet PROVerBIAL (Produire de la viande bio qui valorise les territoires avec le troupeau bovin allaitant).
Caprins bio : Prévention et soin des chèvres aux stades clés
Valérian LEBON, AuteurObserver, apporter une ration adaptée et complémenter au bon moment, selon des stades clés du cycle de production, sont essentiels pour limiter le recours aux traitements sur son troupeau caprin. Cet article présente les points et les actions clés (complémentation, type de ration, apports de vinaigre, dargile ) à avoir en tête tout au long de lannée, à la fois pour les chevreaux, les chèvres et les boucs. Ces éléments de base, résumés en un schéma, sont alors à adapter à son troupeau et, pour le piloter au mieux, il convient de suivre létat corporel de ses animaux, notamment via la note détat corporel (NEC), en particulier lombaire. Il faut la calculer sur un échantillon représentatif du lot de chèvres observées, à 4 moments clés du cycle : en fin de gestation, au début de la lactation, au moment de la fécondation, puis au tarissement. Pour apporter un plus, on peut aussi effectuer, sur son troupeau, un drainage en phytothérapie, par exemple au tarissement ou 1.5 mois après les mises-bas.
Engraissement en agriculture biologique : Améliorer la finition des femelles
Pascal BISSON, AuteurEn élevage bovin viande biologique, le marché de la femelle se développe. Il est alors nécessaire dévaluer le potentiel de la femelle pour définir quel type de finition sera économiquement le plus viable. La note détat corporel (NEC) entre en jeu. Les vaches maigres (NEC à 1,4) nécessiteront 60 jours de finition de plus que les vaches en état (NEC à 2,4). De même, les femelles à fort développement squelettique (DS) ont des durées de finition plus longues. Concernant les vaches les plus âgées, il est préférable de limiter les durées de finition car, passé un certain âge, le gain moyen quotidien (GMQ) diminue. Les besoins alimentaires en finition sont définis sur les tables INRA, la priorité étant, en AB, dobtenir des fourrages de haute densité énergétique. Différentes rations types et méthodes de distribution sont possibles, tant que la durée dengraissement à lauge maximale de 90 jours est respectée.
Des plaquettes de bois en litière pour les brebis et les agneaux
Dans le cadre du projet CLIMAGROF, mené sur le Massif Central, une étude comptant 13 essais a été conduite. Elle portait sur lutilisation de plaquettes de bois en remplacement partiel ou total de la paille pour la litière en élevage ovin. Les résultats présentés dans ce document montrent que les plaquettes de bois peuvent être utilisées en litière sans modification des performances ou du bien-être animal par rapport à la paille. Cette pratique peut être intéressante selon le coût de la paille et permet une autre valorisation du bois. Quelques impératifs sont néanmoins à respecter : un déchiquetage en plaquettes de 3 cm lorsque le bois est encore vert, 3 à 6 mois de séchage pour utiliser des plaquettes bien sèches (taux de matière sèche dau moins 80 %), une sous-couche de 4-5 cm rechargée quand nécessaire avec des couches de 2 cm. Toutes les essences sont utilisables mais il faut prévoir un compostage des plaquettes issues de bois durs ou de résineux. Par ailleurs, les litières de plaquettes de bois sont plus fraîches (- 3 degrés de différence avec la paille) et plus sèches.
Point sur l'essai de pâturage tournant pour les truies gestantes
Florence MAUPERTUIS, AuteurUn essai sur le pâturage tournant des truies gestantes a été conduit à la ferme expérimentale des Trinottières, au cours des printemps 2016 et 2017. Les truies, par groupe de 7 à 8, ont tourné sur des paddocks de 270m², tous les 3 à 5 jours selon la pousse de lherbe et selon leur capacité dingestion. Les observations montrent que le pâturage de légumineuses a permis de compenser la restriction alimentaire (les truies au pâturage recevaient un aliment concentré pauvre en protéines en quantité limitée, 80 % d'une ration normale) : les niveaux de réserves corporelles constituées des truies au pâturage sont comparables aux truies témoins. Cependant, leur gain de poids vif en gestation est moindre (55kg contre 65kg pour les lots témoins). Pour le corriger, une piste serait de distribuer une ration complète daliment concentré sur les trois dernières semaines de gestation, afin de garantir un apport alimentaire suffisant pour le développement des ftus.
Des références sur la production laitière des Limousines en vêlage dautomne
Sophie BOURGEOIS, AuteurLa Ferme expérimentale en AB de Thorigné dAnjou (Maine-et-Loire) a comparé, sur 3 ans, les performances, en termes de production de lait, de vaches Limousines en vêlage dautomne (en septembre et octobre). Ces vaches étaient réparties en 2 lots, avec chacun un régime alimentaire économe, lun à base de foin (foin de luzerne et foin de prairie à flore variée) et le second à base de foin de luzerne et d'ensilage dune association de céréales et protéagineux. Chaque régime apportait la même quantité dUF et de PDI. Étaient relevées la production laitière, la note détat corporel des vaches, la croissance des veaux. Ces derniers avaient du foin à disposition et une complémentation dau maximum 2 kilos par jour (2/3 de triticale-pois et 1/3 de féverole). Létude a permis détablir des références sur la production laitière de Limousines en vêlage dautomne (ex : 7.5 litres/jour en moyenne, 70 jours après vêlage). Elle a aussi mis en évidence l'absence de différence en termes de volumes de lait produits, détat corporel ou encore de croissance des veaux entre les 2 lots, suivant le régime alimentaire. Par contre, il existe de fortes variations de production de lait dune vache à lautre (de 3-4 litres par jour pour certaines à plus de 10 litres pour dautres), avec notamment une production plus faible pour les primipares. La Ferme Thorigné dAnjou travaille aujourdhui à évaluer leffet de la mise à lherbe de vaches en vêlage dautomne sur la production de lait.
Dossier : La filière viande bovine bio en Lorraine
Élise SCHEEPERS, AuteurLa Lorraine compte désormais 195 éleveurs allaitants bio, pour la première fois en nombre supérieur par rapport aux producteurs laitiers bio. Ce dossier pose les enjeux d'une filière viande bovine bio construite et stable, nécessaire pour garantir un prix juste et rémunérateur. 2 éléments principaux sont pointés comme facteurs de cette stabilité : la planification et l'estimation. Le dossier se compose de : - La Commission Viande : un endroit pour réfléchir aux orientations de la filière ; - La planification : pilier de la stabilité de la filière ; - La confrontation et l'état d'engraissement : le classement des carcasses bovines ; - Conjoncture des filières viande bio : Des cours stables et une bonne gestion des sorties anticipées des animaux cet été (à partir des données d'Interbev).
Agriculture biologique : Des clés pour finir les femelles
Cyrielle DELISLE, AuteurÀ la ferme expérimentale bio de Thorigné d'Anjou, les résultats concernant la finition des vaches (moins de 4 ans à plus de 9 ans) de l'exploitation entre 2000 et 2014 ont été étudiés afin de mieux cerner les facteurs influençant la finition des femelles (âge à l'abattage, note d'état corporel initiale, poids initial, rations...). Il apparaît que l'effet de l'âge est très important sur les performances d'engraissement. L'état corporel initial influence essentiellement les durées d'engraissement et le gain de poids vif. Le poids initial va jouer, quant à lui, sur la durée d'engraissement et sur le poids carcasse. Enfin, un niveau d'apport protéique plus élevé entraîne un meilleur GMQ, mais ne joue pas sur la durée d'engraissement. Julien Fortin, de la ferme, recommande ici des rations 100 PDI/UF. Deux témoignages d'éleveurs bio complètent cet article.
Colloque Repro 2020 : Sevrer plus de veaux avec moins de vaches
François D'ALTEROCHE, AuteurLa reproduction en bovins allaitants n'a pas été autant étudiée qu'en élevage laitier, c'est pourquoi, dans le cadre du projet Repro 2020, un colloque a été organisé, à l'occasion du Sommet de l'Élevage 2015. Il a réuni des experts d'horizons divers (dont Jean-Paul Coutard, responsable de la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou), pour faire un état des lieux des connaissances et trouver des solutions et voies de recherche pour une meilleure maîtrise de la reproduction en élevage allaitant en France. Cet article rend compte des connaissances échangées et des problématiques qui ont pu être soulevées lors du colloque.
Dossier : En hiver, des brebis aussi bien dehors qu'en bergerie
Anne AUPIAIS, Auteur ; Denis GAUTIER, Auteur ; Marie-Madeleine MIALON, AuteurLe bien-être animal devient une question de plus en plus importante, notamment en élevage ovin. Les éleveurs doivent en tenir compte, en particulier pour répondre aux attentes sociétales ou encore pour suivre un contexte réglementaire sur la protection animale en pleine évolution. Ce dossier présente divers éléments, comme la définition de ce qu'est le bien-être animal, les critères pour l'évaluer, le point de vue des éleveurs ou les résultats d'une étude comparative sur le bien-être de troupeaux ovins au pâturage ou en bergerie en hiver. La définition du bien-être animal s'appuie sur la satisfaction des besoins fondamentaux (bonne santé, bon état nutritionnel, absence de souffrances ou encore possibilité d'exprimer son comportement naturel). Une méthode pour évaluer ce bien-être animal sur les ovins a été développée et testée par l'INRA, l'Institut de l'Elevage et le Ciirpo. Elle mobilise divers indicateurs : état d'engraissement, dentition, propreté, boiteries, problèmes respiratoires ou encore relation à l'homme. Puis, cette méthode a été utilisée pour comparer le bien-être dans 45 élevages, dont 25 passant l'hiver en bergerie et 20 au pâturage. Les résultats montrent que, à condition de respecter certaines conditions en terme d'abri naturel et d'offre alimentaire adéquate, les animaux au pâturage montrent un bien-être comparable à ceux en bergerie. Les premiers ont même un meilleur état d'engraissement et sont plus propres. Ils semblent aussi plus confiants que ceux vivant en bergerie.
La broussaille améliore l'état des chèvres
Damien HARDY, AuteurUne expérience conduite par l'Isara de Lyon a montré, en comparant deux lots homogènes de chèvres en tarissement, l'un conduit en bâtiment avec foin de prairies naturelles à volonté et 300 grammes de maïs par jour, l'autre en pâturage sur lande arbustive avec 100 g de maïs par jour, que les chèvres taries pâturant la lande avaient ensuite un meilleur état corporel et une production de lait plus importante (1 litre de plus en moyenne sur les deux premiers contrôles). L'observation a montré que les chèvres avaient su choisir en premier les feuilles les plus nutritives, alors qu'elles n'avaient jamais été sur ce type de milieu auparavant. Cette expérience donne à réfléchir sur la place des landes dans le système fourrager, d'autant plus qu'elles peuvent offrir une alternative intéressante aux prairies en cas de baisse de fourrage ou encore qu'elles contribuent à casser le cycle des parasites si la couverture arbustive permet bien une ingestion aérienne prédominante.
Les conseils du vétérinaire Céline Peudpièce pour bien préparer les mères au vêlage
Noëllie LEBEAU, Auteur ; Sandrine POISSON, AuteurLes vaches en gestation ont plus de besoins que celles qui sont en entretien. Des mesures simples permettent de garantir une bonne préparation au vêlage : favoriser la consommation d'eau en abondance (et pas seulement pour les dominantes), éviter tout déficit alimentaire en raisonnant la ration, utiliser la phytothérapie. La période critique pour la surveillance de l'état corporel et de la ration débute à partir du huitième mois de gestation.