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Boiteries : Il faut savoir lever le pied
Elodie BOUDEELE, Auteur ; Alexandra LANNUZEL, AuteurTroisième cause de problèmes de santé en élevage bovins lait, les boiteries sont localisées à 80 % sur les postérieurs. La détection, basée sur lobservation des animaux, notamment au moment de la traite, est essentielle pour éviter des pathologies graves et favoriser la guérison. Lhabitat est un élément-clé : éviter les temps de piétinement, les pentes glissantes et/ou trop importantes (> à 10 degrés) ou les marches trop élevées dans les bâtiments par exemple, ainsi que les zones trop boueuses ou les chemins avec des pierres tranchantes. Lalimentation joue aussi : le coussinet plantaire, qui amortit les chocs, « fond » rapidement en cas damaigrissement de la vache et la corne doit être de bonne qualité, ce qui sous-entend que les nutriments nécessaires à sa fabrication soient apportés en quantité suffisante dans lalimentation. Un parage préventif annuel des pieds est conseillé et il est important de séquiper correctement pour pouvoir lever les pieds dans de bonnes conditions pour les animaux et pour léleveur. Enfin, le parage curatif, sil est bien fait, peut fortement aider à la guérison.
Une vache qui tremble et surréagit
Sophie CERCELET, AuteurCet article présente un cas d'hypomagnésémie, ou tétanie d'herbage, sur une vache laitière bio ayant vêlé récemment et nourrie exclusivement à l'herbe depuis quelques semaines. Cette pathologie peut, en effet, apparaître dans de telles circonstances, alors que les besoins en magnésium de la vache sont importants et les apports dans l'herbe fraîche trop faibles.
Le bio, entre prévention et médecines alternatives
Bernard GRIFFOUL, AuteurEn Rhône-Alpes, une enquête a été réalisée auprès de 17 éleveurs laitiers bio afin de cerner les évolutions de leurs pratiques vétérinaires depuis leur conversion. Globalement, les antibiotiques et les traitements systématiques sont moins utilisés en AB. Les éleveurs bio misent beaucoup sur la prévention : alimentation, propreté des logements, gestion des parasites Par ailleurs, ils ont davantage recours aux médecines alternatives : phytothérapie, homéopathie et aromathérapie. Cet article présente les méthodes préventives et alternatives utilisées en bio en matière de santé mammaire, de santé des veaux, de gestion du parasitisme et de prévention des boiteries. Il apporte aussi quelques données économiques sur les frais vétérinaires (en /VL, et en /1000 L) ainsi que sur les coûts des traitements.
L'essentiel de l'homéopathie en élevage laitier
Ce document a été réalisé pour les éleveurs laitiers qui ont suivi la formation « Lessentiel de lhoméopathie en élevage laitier », dispensée par Bio Nouvelle-Aquitaine. Il a été réfléchi afin de donner des repères simples permettant de commencer à utiliser lhoméopathie après avoir suivi la formation. Lutilisation de ce livret seffectue en fonction de ce que souhaite soigner ou améliorer léleveur : le vêlage, la santé des veaux, les mammites, les boiteries ou encore le parasitisme. Pour chacune de ces parties, une situation observée est décrite. Par exemple, dans la partie boiteries, lune des situations est « Boiteries dorigine traumatique », dautres sont « Boiteries suite au temps humide », « Panaris sans complication », etc. Pour chacune de ces situations, une liste de remèdes homéopathiques est indiquée. En face de chaque remède, une description indique les symptômes plus précis pour lesquels il est recommandé de lutiliser. La posologie et le mode dadministration ne sont pas décrits dans ce livret, mais ont été abordés lors de la formation dispensée par Bio Nouvelle-Aquitaine.
Guide 2019 : Elevage biologique en Bourgogne-Franche-Comté : Partie 1 : Les Bovins
Elodie FAYEL, Auteur ; Sarah BESOMBES, Auteur ; Christian FAIVRE, Auteur ; ET AL., Auteur | BRETENIÈRE (1 Rue des Coulots, 21 110, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ | 2020Ce guide synthétise les expériences et le savoir des conseillers en élevage bovin (allaitant et laitier) biologique de Bourgogne-Franche-Comté. Il compile une quarantaine de fiches techniques réparties en cinq grands thèmes : les fiches « Conduite des animaux délevage bovin » ; les fiches « Alimentation » ; les fiches « Sanitaires » ; les fiches « Logement et équipement » ; les fiches « Gestion du système fourrager ». Ces fiches permettent daccéder à des références techniques, conseils techniques, conseils pratiques
Diversifier en volailles de chair multi-espèces : La biosécurité renforcée ; Diversifier en volailles de chair multi-espèces : Poulets, pintades, oies et canettes
Frédéric RIPOCHE, AuteurDepuis le passage de la grippe aviaire il y a 3 ans, les obligations en matière de bio sécurité se sont renforcées dans les élevages de volailles. Patrick Baloche, vétérinaire, fait le point (sources d'information, mélanges d'espèces et d'âges, sas sanitaire...). Dans la Vienne, la famille Clerc, en GAEC comptant quatre personnes, conduit une exploitation en AB caractérisée par une forte diversification dateliers. Ainsi, sur 110 ha (moitié herbe, moitié céréales), la ferme compte un troupeau de 170 brebis viande, une vingtaine de vaches laitières et des veaux de lait, des poules pondeuses et une production annuelle de 10 000 volailles de chair. Ces dernières sont à 70/75 % des poulets, suivis des pintades, puis oies et canettes. Toute la vie de ces volailles se passe sur la ferme, même labattage. 40 % de la production est vendue (prête à cuire) sur le magasin de la ferme et le reste en partie dans dautres magasins de producteurs. Le système est bien rodé et laccent est mis sur la propreté, la prévention, le pâturage et une alimentation simple avec une autonomie en céréales de lordre de 80 %. Depuis trente ans que ces éleveurs pratiquent labattage et à cause de la charge trop lourde liée aux contrôles, ils ont fait évoluer leur abattoir agréé CE en tuerie ou établissement dabattage non agréé, chose possible vu quils vendent leur production dans le rayon maximum imposé de 80 km. Au final, le retour de ces producteurs sur leur parcours est positif, même si « devoir être bon partout est aussi épuisant, gourmand en heures et en main-duvre ».
Dossier : Elever des porcs bio dans le Grand Est
Julia SICARD, Auteur ; Danaé GIRARD, AuteurLa région Grand Est comptait, fin 2018, 50 ateliers porcins biologiques, dont 80 % de diversification. 50% des éleveurs engraisseurs ont un outil de transformation à la ferme, les élevages en filière longue étant plus rares. Cependant, un point dactualité inquiète, en particulier les éleveurs bio de plein air : la présence de cas de Peste Porcine Africaine en Belgique. Or, les risques de propagation sont importants avec la forte population de sangliers présente sur le territoire français. Pour nombre dacteurs, les mesures de prévention prises en France ne semblent pas adaptées, ne prenant notamment pas en compte les spécificités de lAB ou du plein air. Au final, en cas dépidémie, cela risque damener un coup darrêt pour lélevage porcin de plein air. Ce dossier sachève par un zoom technique sur lalimentation des porcs bio, avec notamment des retours de la recherche et déleveurs sur lutilisation de fourrages dans la ration, sous forme denrubannage par exemple, ou encore de pâturage.
Grille Panse Bêtes : Bovins viande : Outil d'aide à l'observation et à la prévention de la santé du troupeau pour les éleveurs, vétérinaires, conseillers
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Nathalie BAREILLE, Auteur ; Michel BOUY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Cet outil est le fruit dun travail réalisé dans le cadre du projet Casdar OTOVEIL (2016-2019) porté par lITAB. Ce projet vise à renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux de ruminants, en vue de limiter le recours aux intrants de synthèse (dont les traitements antibiotiques et antiparasitaires) et de renforcer les pratiques sanitaires délevage plus respectueuses du bien-être animal et de lenvironnement, dans une approche de santé intégrée. Léquilibre de santé dun troupeau est un concept évoqué dans les fermes biologiques. Il sagit dun état global de bonne santé du troupeau, avec peu danimaux malades et recevant peu dintrants médicamenteux. Cependant, ce concept nest pas formalisé ; flou, il induit diverses interprétations subjectives. Les travaux conduits dans ce projet avaient pour finalité dobjectiver, par des méthodes statistiques adaptées, la notion déquilibre sanitaire à partir de données enregistrées sur des troupeaux menés en agriculture biologique. Une finalité du projet étant de proposer des méthodes pour la prévention et la surveillance des troupeaux, adaptées à lAB et transposables en élevage conventionnel. Pour y répondre, 5 livrets PANSE BÊTES ont été créés. Le présent livret concerne les bovins viande. Il donne des repères pour observer son troupeau et se poser les bonnes questions à partir de 8 thèmes : regard global sur le troupeau, reproduction, maladies digestives et métaboliques en élevage, maladies digestives et métaboliques en engraissement, santé des veaux, maladies parasitaires, troubles de la mamelle, boiteries. A partir de ces observations, il devient possible de rechercher les causes dune rupture éventuelle déquilibre sanitaire pour une attitude préventive globale.
Grille Panse Bêtes : Ovins lait : Outil d'aide à l'observation et à la prévention de la santé du troupeau pour les éleveurs, vétérinaires, conseillers
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Myriam DOUCET, Auteur ; Mattin EPHERRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Cet outil est le fruit dun travail réalisé dans le cadre du projet Casdar OTOVEIL (2016-2019) porté par lITAB. Ce projet vise à renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux de ruminants, en vue de limiter le recours aux intrants de synthèse (dont les traitements antibiotiques et antiparasitaires) et de renforcer les pratiques sanitaires délevage plus respectueuses du bien-être animal et de lenvironnement, dans une approche de santé intégrée. Léquilibre de santé dun troupeau est un concept évoqué dans les fermes biologiques. Il sagit dun état global de bonne santé du troupeau, avec peu danimaux malades et recevant peu dintrants médicamenteux. Cependant, ce concept nest pas formalisé ; flou, il induit diverses interprétations subjectives. Les travaux conduits dans ce projet avaient pour finalité dobjectiver, par des méthodes statistiques adaptées, la notion déquilibre sanitaire à partir de données enregistrées sur des troupeaux menés en agriculture biologique. Une finalité du projet étant de proposer des méthodes pour la prévention et la surveillance des troupeaux, adaptées à lAB et transposables en élevage conventionnel. Pour y répondre, 5 livrets PANSE BÊTES ont été créés. Le présent livret concerne les ovins lait. Il donne des repères pour observer son troupeau et se poser les bonnes questions à partir de 6 thèmes : regard global sur le troupeau, reproduction, mamelles et qualité du lait, santé des jeunes, parasitisme, boiteries. A partir de ces observations, il devient possible de rechercher les causes dune rupture éventuelle déquilibre sanitaire pour une attitude préventive globale.
Homéopathie vétérinaire chez les bovins, ovins & caprins - 6ème édition
Le Tome 1 de la collection "Médecines naturelles en élevage" propose une présentation de l'homéopathie vétérinaire telle qu'elle peut être mise en uvre dans le traitement des maladies des ruminants. Une première partie expose les généralités sur lhoméopathie, la démarche technique et les spécificités de la consultation et de la pratique homéopathique en médecine vétérinaire rurale. La seconde partie est un répertoire thérapeutique qui présente les symptômes et les signes caractéristiques permettant de comparer les médicaments homéopathiques les plus fréquemment indiqués dans les pathologies courantes des ruminants, autorisant ainsi une prescription rapide adaptée à la majorité des maladies aiguës ou chroniques, individuelles ou collectives. Cinquante cas cliniques illustrent la démarche technique et montrent l'étendue des possibilités de la thérapeutique homéopathique en élevage des ruminants.
Influence de la conduite du pâturage sur le risque parasitaire lié aux strongles digestifs
N. RAVINET, Auteur ; C. CHARTIER, Auteur ; A. MERLIN, Auteur ; ET AL., AuteurLaugmentation de la population parasitaire sur les pâtures est liée à lenchaînement des cycles parasitaires, lui-même modulé par la façon dutiliser le parcellaire. Des outils informatiques prenant en compte la conduite du pâturage, les données météorologiques et linstallation de limmunité contre les strongles permettent de mieux cibler les traitements dans loptique déviter lémergence de résistances aux vermifuges. En système de rotation, le nombre de parcelles, le temps de présence par parcelle et le temps de retour influencent le risque parasitaire. Après une sècheresse, ce risque dépend de lusage ultérieur des parcelles utilisées pendant la sècheresse. Le pâturage mixte avec dautres herbivores peut parfois réduire le risque parasitaire mais le bénéfice nest pas toujours réciproque entre les espèces.
Preliminary results : France survey organic production
Massimo DE MARCHI, Auteur ; Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX ; ET AL., Auteur | LEGNARO (DAFNAE, Viale dell'Università 16, 35020, ITALIA) : UNIVERSITY OF PADOVA | 2019Ce document synthétise les résultats dune enquête menée auprès d'éleveurs biologiques français dans le cadre du projet européen Organic-PLUS (2018-2021). Cette enquête portait notamment sur la gestion de la santé animale dans les élevages bio, et plus particulièrement sur lutilisation dintrants pouvant être considérés comme litigieux (antibiotiques, antiparasitaires). Au sein de lUnion Européenne, lutilisation des traitements allopathiques en élevage bio est strictement encadrée par les règlements (UE) n° 834/2007 et n° 889/2008. Toutefois, aucune publication de recherche ne permet de quantifier leur utilisation. Cest pour cette raison quune enquête en ligne a été menée auprès déleveurs bio dans 11 pays européens. Cette synthèse décrit uniquement les résultats obtenus en France (135 réponses). 37 % des éleveurs nont pas eu recours à des traitements antibiotiques en 2017. Les principaux problèmes de santé rencontrés sont les parasites internes, les boiteries et les mammites. Les éleveurs utilisent principalement la phytothérapie et les traitements conventionnels pour les soigner. Ces résultats révèlent la nécessité de continuer à chercher des alternatives aux traitements allopathiques et à communiquer sur celles-ci.
Quels effets bénéfiques du pâturage sur la santé animale ? Première approche à partir de suivis délevages bovins laitiers par des vétérinaires conventionnés
P. SULPLICE, Auteur ; Jean-Pierre MANTEAUX, Auteur ; Audrey MICHAUD, Auteur ; ET AL., AuteurUne première approche proposée par un groupe de vétérinaires conventionnés tente de mettre en évidence un effet du pâturage sur la santé des animaux. Pour cela, un indice de pâturage a été mis au point ; il permet de qualifier objectivement le système délevage en fonction de la part dherbe pâturée dans lalimentation annuelle des troupeaux. Létude conduite sur 102 exploitations bovines laitières de la Loire et du Rhône (24 en bio et 78 en conventionnel) montre que laugmentation de la part dherbe pâturée correspond à une intensification moindre du système de production. Les interventions des vétérinaires (notamment les actes liés aux aspects digestifs et métaboliques), la consommation globale en médicaments (en particulier les médicaments curatifs) et la fréquence des boiteries sévères des onglons ont tendance à décroître lorsque la part de pâturage augmente. La longévité des animaux progresse avec lindice de pâturage et la mortalité périnatale diminue. Les limites de cette première approche (baisse de la production laitière, le cahier des charges bio qui limite la prise de médicaments allopathiques, etc.) sont présentées.
Quels effets du pâturage sur la santé des vaches ?
Emeline BIGNON, AuteurLa Févec (Fédération des Éleveurs et Vétérinaires En Convention) a cherché à mesurer concrètement les impacts du pâturage sur la santé des vaches. Pour cela, elle sest appuyée sur les données de 2018 de 102 élevages (dont 24 en bio) situés dans la Loire et le Rhône. Dans le cadre du suivi sanitaire de ces élevages, la Févec détient une base de données importante sur les pratiques délevage, les pratiques vétérinaires et la situation sanitaire des troupeaux. Les résultats montrent que certaines interventions vétérinaires (notamment les actes liés au digestif et au métabolique), ainsi que la consommation de médicaments décroissent avec lindice de pâturage. Ceci a dautant plus été constaté sur les médicaments à visée curative, les traitements pour linfécondité et les diarrhées néonatales. La fréquence des boiteries sévères des onglons baisse également mais il est plus difficile dattribuer cette diminution uniquement à leffet du pâturage. Par contre, aucun effet na été constaté en ce qui concerne le traitement des mammites.
Quels sont les avantages et risques du pâturage vis-à-vis de la santé des bovins ?
Nathalie BAREILLE, Auteur ; M. HAURAT, Auteur ; L. DELABY, Auteur ; ET AL., AuteurDe manière générale, le pâturage est bénéfique à la santé des bovins, en réduisant les difficultés au vêlage et la fréquence de certaines maladies : boiteries et affections des membres, affections de la mamelle, métrites, troubles respiratoires et certaines parasitoses externes. Globalement, le pâturage diminue le risque de mortalité des bovins adultes. Cependant, il présente des risques spécifiques que léleveur doit apprendre à gérer : des transmissions de maladies inter-troupeaux, des parasitoses internes (strongles gastro-intestinaux), des infestations par des insectes (avec risque de kératoconjonctivite infectieuse, de maladies bactériennes, virales et de protozooses) ; enfin, le pâturage de lherbe jeune induit un risque pour la tétanie dherbage, la météorisation spumeuse et les entérotoxémies, maladies rares mais souvent mortelles.
Survey about the use of allopathic treatments and sources of information for organic livestock farms in France
Massimo DE MARCHI, Auteur ; Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; ET AL., Auteur | LEGNARO (DAFNAE, Viale dell'Università 16, 35020, ITALIA) : UNIVERSITY OF PADOVA | 2019Ce poster a été présenté lors des Rencontres ADSA (American Dairy Science Association) de 2019, organisées à Cincinnati, dans lOhio. Il illustre les résultats dune enquête réalisée dans le cadre du projet européen Organic-PLUS sur la gestion de la santé animale dans les élevages biologiques français. Cette enquête portait notamment sur lutilisation dintrants pouvant être considérés comme litigieux (antibiotiques, antiparasitaires) en élevage, et plus particulièrement en élevage bio. Au sein de lUnion Européenne, lutilisation des traitements en élevage bio est strictement encadrée par les règlements (UE) n° 834/2007 et n° 889/2008. Toutefois, aucune publication de recherche ne permet de quantifier leur utilisation. Cest pour cette raison quune enquête en ligne a été menée auprès d'éleveurs bio dans 11 pays européens. Ce poster décrit uniquement les résultats obtenus en France. Sur les 135 réponses, 37 % des éleveurs nont pas eu recours à des traitements antibiotiques en 2017. Les principaux problèmes de santé rencontrés sont les parasites internes, les boiteries et les mammites. Les éleveurs bio utilisent principalement la phytothérapie et les traitements allopathiques pour les soigner. Ils trouvent assez facilement des informations sur les traitements alternatifs en demandant à dautres éleveurs ou à leur vétérinaire. Ces résultats révèlent aussi la nécessité de continuer à chercher des alternatives aux traitements allopathiques et à communiquer sur celles-ci.
Du nouveau sur le transport des animaux blessés et l'abattage à la ferme
Véronique BARGAIN, AuteurVingt actions ont été proposées dans le cadre de la Stratégie de la France pour le bien-être des animaux 2016-2020 et plusieurs dentre elles concernent le transport des animaux à labattoir. Un « Guide daptitude au transport » basé sur la réglementation européenne est actuellement en rédaction grâce à des travaux animés par Interbev qui réunissent des éleveurs, des chercheurs et la SNGTV (Société Nationale des Groupements Techniques Vétérinaires). Ce guide permet de mieux définir les animaux considérés comme inaptes au transport (blessure, faiblesse physiologique, pathologie). Par ailleurs, le certificat vétérinaire dinformation (CVI), déjà existant, doit être transformé en deux nouveaux CVI, lun étant destiné aux animaux vivants accidentés allant à labattoir (il doit être signé par léleveur, le vétérinaire ayant examiné lanimal, le conducteur et le vétérinaire de labattoir) et lautre est destiné aux carcasses danimaux abattus sur leur lieu d'élevage, mais seulement en cas d'accident (il doit être signé par léleveur, le vétérinaire ayant examiné lanimal, lopérateur ayant effectué la mise à mort et le vétérinaire de labattoir). De plus, la DGAL/SDPS prévoit, sous un an, la mise en place de cellules départementales pour accompagner les éleveurs en grande difficulté et pallier des défauts de soin. Elles reposeront sur un volet prévention et un volet urgence.
Problèmes de pieds : une approche globale
Clémentine LE BON, AuteurEn élevage bovin, les problèmes de pied peuvent être d'origine métabolique, bactérienne ou physique. En comprendre la cause est essentiel pour régler ce type de problèmes, en éviter la propagation, mais surtout pour les éviter. Dominique Bernier, spécialiste des pieds et pareur, a transmis ses connaissances aux éleveurs adhérents de l'Adage. Ses principaux conseils sont rapportés dans cet article : - chercher les causes ; - éviter l'excès d'azote dans la ration ; - ne pas utiliser de pédiluve collectif pour les panaris interdigités ; - ne pas trop désinfecter les bâtiments pour ne pas tuer les "bonnes" bactéries.
Vade-mecum homéopathique de lélevage en milieu pastoral
A. BOUTONNET, Auteur ; Danielle MEUROT, Auteur ; Jean-Louis MEUROT, Auteur ; ET AL., Auteur | VALENCE (4 Allée Séverine, 26 000, FRANCE) : ÉDITIONS REPAS | 2018Ce vade-mecum, guide pratique, est le résultat du travail collectif de bergers et d'un vétérinaire, qui souhaitent partager leur expérience et aider d'autres éleveurs et bergers à soigner par l'homéopathie. L'ensemble des pathologies rencontrées en milieu pastoral est passé au crible : boiteries, plaies, gestation, problèmes à la mise bas, abandon du petit par sa mère, pathologies respiratoires, digestives, de la mamelle, liées à la météo, suite de peurs... Pour chacune, des remèdes sont proposés selon les symptômes observés. Lhoméopathie est vécue comme une formidable aventure humaine durant laquelle rencontres, échanges et partages se succèdent dans un esprit de solidarité et dentraide. Comme le dit l'une des auteurs de ce livre : "Déleveuse passive, soumise et ignorante, je suis devenue soigneuse réfléchie, responsable et libre".
Aromathérapie pour les ruminants : le mode d'action des huiles essentielles, les bonnes pratiques, 50 protocoles aromatiques
Il existe environ 700 huiles essentielles dont une centaine sont dusage courant. Quelles sont leurs caractéristiques thérapeutiques ? Comment les utiliser en élevage pour prévenir et soigner certaines pathologies ? Ce guide pratique présente les principales huiles essentielles et leurs multiples applications pour les animaux. Les notions générales sur les huiles essentielles sont décrites, ainsi que les diverses molécules qui les composent (sujet de controverse pour certains). Les éleveurs expérimentés pourront tout lire, les débutants pourront sappuyer sur les résumés reprenant les notions clés : - mode daction des huiles ; - bonne pratique. Toutes les huiles essentielles, les huiles végétales et les hydrolats utilisables en élevage sont ensuite décrits sous forme de fiches : nom du produit, principes actifs, propriétés reconnues, indications vétérinaires. La dernière partie de louvrage propose des protocoles aromathérapeutiques pour les 50 pathologies les plus fréquentes.
Impact des sols de circulation sur la santé des pieds de vaches : Comment l'évaluer, le diagnostiquer et l'améliorer ?
François GERVAIS, Auteur ; Dorothée BIZERAY-FILOCHE, Auteur ; Philippe BRIAND, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2017Les sols des aires de circulation doivent répondre à divers enjeux tels quoffrir un support adapté au système locomoteur des animaux, être résistants, durables et faciles dentretien. Quelle que soit la nature du sol, de bonnes caractéristiques physiques et un entretien adapté sont indispensables pour lui permettre de jouer pleinement son rôle. Dans ce recueil, le sujet des sols et leur impact sur la santé de lappareil locomoteur des vaches laitières est abordé au travers de deux diagnostics complémentaires : dune part, le diagnostic de lappareil locomoteur des vaches, grâce à un protocole dévaluation dun troupeau de vaches laitières ; dautre part, le diagnostic des sols de circulation des bâtiments pour vaches laitières. Dautres facteurs doivent aussi être bien gérés pour réduire les risques dapparition de boiteries. Cest pourquoi ce document, qui traite largement des sols et des points clés à observer pour lévaluer, aborde également dautres aspects pouvant avoir une incidence sur la santé des pieds des vaches : la qualité du couchage, la ventilation du bâtiment.
Maîtrise de l'influenza aviaire : tous concernés
Anaëlle LARAVOIRE, AuteurEn réponse à lépidémie dinfluenza aviaire, larrêté du 8 février 2016 impose des mesures de biosécurité minimales : mise en place de barrières sanitaires dans la gestion des intrants et sortants, bonne maîtrise des pratiques de nettoyage et de désinfection, traçabilité irréprochable. Les éleveurs doivent également suivre une formation de 1 jour minimum et mettre en place la claustration des animaux avec dérogation pour les productions sous cahiers des charges. Afin dadapter les bâtiments à ces nouvelles exigences, le plan pour la compétitivité et ladaptation des exploitations agricoles (PCAE) intègre deux dispositifs de subventions, pour des investissements de plus de 10 000 et pour des investissements plus modestes.
Médecines naturelles en élevage : Phytothérapie et Aromathérapie chez les ruminants et le cheval : Tome 2 - 3ème édition
Les enjeux sanitaires, écologiques et climatiques du XXIème siècle nécessitent des changements de pratique qui ne sont pas des options facultatives. La diminution de l'utilisation des molécules de synthèse en agriculture et en élevage, pour intégrer les concepts de durabilité de l'agro-écologie, est un des objectifs. Les plantes médicinales et les huiles essentielles apportent, en élevage, des solutions naturelles, efficaces, polyvalentes et non préoccupantes. Elles permettent de retrouver une autonomie pour de nombreuses pathologies courantes des animaux, qu'elles soient individuelles ou collectives. Cet ouvrage présente les possibilités offertes par les plantes médicinales et les huiles essentielles dans les pathologies courantes des ruminants et des chevaux. Des normes d'utilisation, des formulations et des protocoles sont proposés, privilégiant un choix de plantes et d'huiles essentielles polyvalentes et adaptées aux besoins des élevages. Il répond ainsi aux besoins des éleveurs dans un contexte en évolution : développement de l'AB, intérêt croissant pour la santé naturelle et l'aromathérapie animale en particulier, plan Ecoantibio, attentes des consommateurs pour des produits alimentaires obtenus sans molécules de synthèse phytosanitaires ou médicamenteuses. Cette édition présente également le contexte réglementaire.
Pourquoi Comment utiliser les huiles essentielles en élevage bovin
Edith CHEMIN, Auteur ; Mathilde AOUTIN, Auteur | CESSON-SÉVIGNÉ (Pôle InPACT, 17 Rue du Bas Village, 35 577, FRANCE) : ADAGE 35 | 2017Ce document dinformation sur les huiles essentielles présente tout dabord les bases de lutilisation des huiles essentielles : ce quelles sont, pourquoi les utiliser en élevage, pour quels avantages, quels modes dadministration, quelles précautions demploi, que dit la règlementation Il propose ensuite 6 témoignages déleveurs. Chacun fait lobjet dune fiche : - Diarrhées des veaux : Isabelle Gardan et Mickaël Melot, éleveurs laitiers à Saint MHervé (35) ; - Mammites cliniques (2 témoignages) : Adrien Roulleaux, éleveur laitier bio à Bain-de-Bretagne (35) ; Olivier Edy, éleveur laitier bio à Lignol (56) ; - Problèmes respiratoires des veaux : Mathilde Furtwaengler et Samuel Duguépéroux, éleveurs bio de bovins viande à Gahard (35) ; - Boiteries : Claude Jacquel, éleveur laitier à Livré sur Changeon (35) ; - Focus petits ruminants : Marie-Christine Lesage et Jean-Claude Juhel, éleveurs bio de brebis laitières à Saint-Broladre (35).
Dossier : En hiver, des brebis aussi bien dehors qu'en bergerie
Anne AUPIAIS, Auteur ; Denis GAUTIER, Auteur ; Marie-Madeleine MIALON, AuteurLe bien-être animal devient une question de plus en plus importante, notamment en élevage ovin. Les éleveurs doivent en tenir compte, en particulier pour répondre aux attentes sociétales ou encore pour suivre un contexte réglementaire sur la protection animale en pleine évolution. Ce dossier présente divers éléments, comme la définition de ce qu'est le bien-être animal, les critères pour l'évaluer, le point de vue des éleveurs ou les résultats d'une étude comparative sur le bien-être de troupeaux ovins au pâturage ou en bergerie en hiver. La définition du bien-être animal s'appuie sur la satisfaction des besoins fondamentaux (bonne santé, bon état nutritionnel, absence de souffrances ou encore possibilité d'exprimer son comportement naturel). Une méthode pour évaluer ce bien-être animal sur les ovins a été développée et testée par l'INRA, l'Institut de l'Elevage et le Ciirpo. Elle mobilise divers indicateurs : état d'engraissement, dentition, propreté, boiteries, problèmes respiratoires ou encore relation à l'homme. Puis, cette méthode a été utilisée pour comparer le bien-être dans 45 élevages, dont 25 passant l'hiver en bergerie et 20 au pâturage. Les résultats montrent que, à condition de respecter certaines conditions en terme d'abri naturel et d'offre alimentaire adéquate, les animaux au pâturage montrent un bien-être comparable à ceux en bergerie. Les premiers ont même un meilleur état d'engraissement et sont plus propres. Ils semblent aussi plus confiants que ceux vivant en bergerie.
Nouveautés Vu à Tech et Bio
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Guillaume LE GONIDEC, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; ET AL., AuteurLe salon Tech & Bio est l'occasion pour les visiteurs de découvrir de nouveaux matériels. Les écimeuses et le matériel de désherbage mécanique, dont certains modèles sont présentés dans cet article, sont toujours plébiscités. Du matériel plus spécifique a aussi été à l'honneur, comme : - le pulvérisateur optimisé pour les préparations biodynamiques de la société Vich ; - la Prairiel, un outil de régénération des prairies de la société Carré ; - ou encore le drone de la société Géomatic-Development. Les ateliers thématiques et les conférences du salon permettent de se perfectionner en agronomie : - comparaison de quatre amendements organiques ; - méthode d'évaluation de la stabilité des agrégats du sol ; - intérêt de diversifier les porte-greffes en vergers de pommiers ; - réduction de l'abrasion du matériel de pulvérisation par les argiles, elles-mêmes utilisées comme barrière minérale contre certains ravageurs. Du côté de l'élevage, des produits ont été proposés, entre autres, pour lutter contre la maladie de Mortellaro et les pathogènes responsables des boiteries chez les bovins, et contre les troubles locomoteurs et les pathogènes digestifs chez les volailles.
Hoof disorders, locomotion ability and lying times of cubicle-housed compared to pasture-based dairy cows
Gabriela OLMOS, Auteur ; Laura BOYLE, Auteur ; Alison HANLON, Auteur ; ET AL., AuteurDeux groupes de vaches de race Holstein ont été jumelés selon la date de vêlage, le nombre de lactations, l'état de chair et le mérite génétique et affectés soit au pâturage ou à l'étable pour un cycle de production complet (-40 à 305 jours par rapport au vêlage). Les onglons arrière ont été inspectés à six reprises pour déterminer la sévérité de cinq maladies des onglons. La capacité de locomotion des vaches a été évaluée selon une échelle de 1 (normal) à 5 (anormal) toutes les deux semaines. Pendant l'étude, des registres ont été tenus pour tous les animaux en ce qui concerne les boiteries. Les temps de repos ont été enregistrés automatiquement toutes les 5 minutes à différentes périodes après le vêlage. En résumé, à partir de 85 jours après le vêlage jusqu'à la fin du cycle de production, les vaches aux pâturages avaient moins de maladies des onglons, une meilleure capacité de locomotion et un risque réduit de boiterie clinique comparée aux vaches en étable. Le système en pâturage a permis des temps de repos plus long et sans interruption, ce qui a des répercussions bénéfiques sur la boiterie. Donc, le pâturage améliore le bien-être animal en ce qui concerne la boiterie comparée à un système de confinement en étable.
L'homéopathie pour les ruminants : Les grands principes de l'homéopathie ; Guide thérapeutique complet : 2ème édition
Dans ce guide pratique, le docteur Marie-Noëlle Issautier, vétérinaire praticien, déjà auteur de plusieurs ouvrages et articles de référence en homéopathie vétérinaire, traite des principes et des fondements de lhoméopathie, puis présente une centaine de pathologies courantes auxquelles peuvent être confrontés les éleveurs. Pour chaque maladie, lauteur décrit, sous forme de fiches, les signes dappel permettant dobserver finement les animaux et ceux qui doivent conduire à la consultation dun vétérinaire, la thérapeutique homéopathique pour répondre aux signes cliniques observés, puis les traitements complémentaires en oligoéléments et en huiles essentielles pouvant être apportés. Des protocoles sont ainsi décrits pour, par exemple, soigner les abcès, les coups de chaleur, les différents traumatismes musculaires, les mammites, pour faciliter la mise bas, soigner certains troubles digestifs, les boiteries, pour remédier à certaines maladies respiratoires, réguler les troubles du métabolisme ou de la croissance, de l'appareil urinaire, ou encore agir sur les troubles du comportement des animaux jeunes et adultes...
Le point technique élevage : Santé en élevage de volailles : Pathologies communes et prophylaxie
Gaëtan JOHAN, AuteurEntre 2007 et 2011, le nombre d'élevages de volailles de chair biologiques bretons est passé de 18 à 35. Ce quasi doublement impose de mieux comprendre les pratiques des éleveurs afin d'anticiper les problèmes qu'ils pourraient rencontrer. L'objectif est de pérenniser leurs ateliers et de pouvoir mieux accompagner les nouveaux projets d'installation. Plusieurs études s'intéressent déjà à l'alimentation mais très peu s'occupent de la santé. C'est l'entrée choisie pour cette étude. Une première enquête sur la santé des animaux a été menée, en 2011, auprès de la moitié des producteurs bio bretons. Une enquête complémentaire a également été réalisée, l'année suivante, auprès d'une partie de ces mêmes éleveurs, par l'INRA de Nouzilly, avec une entrée sociologique. Présentation des principaux enseignements à en tirer : Des élevages de petite taille avec comme débouché principal la vente directe ; Les pathologies vues par les éleveurs ; Les pathologies en élevage relèvent d'un ensemble de facteurs ; Des mesures prophylactiques pour parer aux problèmes sanitaires ; Des premiers résultats sur la prévalence en parasites internes ; Perspectives.
Résultats d'expérimentations et de suivis techniques : "Elevages biologiques" - Campagne 2011/2012 - Édition 2013
Cette 8ème édition de la brochure de présentation des résultats d'expérimentations et de suivis techniques en "Élevages biologiques" a été réalisée en partenariat avec les structures bretonnes impliquées dans le développement de l'Agriculture Biologique. 6 projets en élevage, menés en 2012, font l'objet des synthèses présentées dans ce document.
Actualité : Biodiversité animale : Quelle sélection animale pour une agriculture paysanne ?
Alexandre HYACINTHE, AuteurDe nombreuses démarches d'éleveurs pour se réapproprier la sélection animale sont issues d'un même questionnement : « Comment sortir des schémas de sélection pyramidaux qui, dans le contexte des productions animales industrielles, ont participé à l'érosion de la diversité génétique, avec un nombre de mâles extrêmement réduit dans la plupart des grandes races, et quelques critères de sélection dominants liés uniquement à la production ? ». Pour répondre à cette question, en Rhône-Alpes, l'association régionale pour le développement de l'emploi agricole et rural (Ardear) coordonne une réflexion d'éleveurs depuis 2010, dont beaucoup ont refusé la vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO). Mais cette problématique déborde des seuls troupeaux ovins : bovins, porcins et volailles sont également concernés, avec le pari qu'un élargissement de leur base génétique renforcera leurs défenses globales et leurs capacités d'adaptation. Le réseau européen « Libérons la diversité » travaille aussi dans ce sens. C'est urgent, car à partir de 2015, il est prévu que les mâles ruminants fassent l'objet d'une certification obligatoire... (Art. l. 653-6 du code rural et maritime).
Évaluation de la prévalence individuelle et de troupeau de 4 maladies d'importance et des facteurs de risques associés à la présence de ces maladies dans les troupeaux laitiers biologiques du Québec
David FRANCOZ, Auteur ; Gilles FECTEAU, Auteur ; Genevieve COTE, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (Université de Montréal, 3200, rue Sicotte, J2S 2M2, CANADA) : FACULTE DE MEDECINE VETERINAIRE | 2012Une évaluation de la prévalence individuelle et de troupeau de quatre maladies d'importance a été effectuée dans 60 troupeaux laitiers biologiques du Québec. L'étude évaluait aussi les facteurs de risques associés à la présence de ces maladies dans ces troupeaux. Les objectifs de cette étude étaient de : - Connaitre l'importance de la néosporose (NC), de la paratuberculose, de la diarrhée virale bovine (BVD) et de la rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) dans les élevages biologiques; - Identifier des facteurs de risque associés à la présence de ces maladies dans les élevages laitiers biologiques. Au moins 31 % des troupeaux laitiers biologiques ont été en contact avec le virus de l'IBR. Le rôle des carnivores domestiques ou sauvages nécessite d'être investigué davantage concernant les facteurs de risque BVDV. Le contrôle et la prévention de l'infection par le BVDV nécessitent la mise en place de moyens de prévention de l'infection par l'IBR. Au moins trois troupeaux laitiers biologiques sur dix sont infectés par NC. Ces séroprévalences sont moindres que celles préalablement rapportées dans les troupeaux conventionnels au Canada. Avoir eu un cas de néosporose dans le passé est un facteur de risque important d'avoir d'autres cas de NC, d'où la nécessité de mettre en place des moyens de contrôle et de prévention dans les élevages infectés. Le rôle des porcs dans le risque d'infection à NC nécessite d'être investigué davantage.
Huiles essentielles : "S'accrocher pour utiliser les huiles essentielles, ça vaut vraiment le coup !"
Jérôme LOINARD, Auteur ; Valérie JOSSET, AuteurL'utilisation des huiles essentielles, en bio ou non, demande pratique, patience et échanges d'expérience entre agriculteurs, mais les résultats sont au rendez-vous. C'est l'enseignement principal de cet article qui reprend des témoignages d'éleveurs sur leurs pratiques. La majorité souligne l'intérêt des huiles essentielles notamment pour les mammites, les boiteries ou les diarrhées du veau. Cependant, arriver à de bons résultats demande du temps et une des difficultés est de pouvoir bien identifier le tempérament des animaux à soigner, facteur à prendre en compte pour définir quel traitement appliquer.
Observation du troupeau bovin (2ème édition)
Joop LENSINK, Auteur ; Hélène LERUSTE, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2012Comment observer son troupeau ? Quels signes repérer ? Quelles décisions prendre ? Grâce à une méthode éprouvée, Joop Lensink et Hélène Leruste donnent aux éleveurs des clés pour : - assurer le bien-être des animaux ; - garantir le maintien ou l'amélioration des performances techniques et la qualité de la production ; - réaliser des économies substantielles pour l'exploitation. Cet ouvrage sur l'observation des bovins se penche notamment sur : la communication homme/animal ; les interactions entre les bovins et l'organisation du troupeau ; le comportement sexuel des bovins ; le comportement alimentaire des bovins ; l'adaptation des bovins aux conditions d'ambiance ; le repos chez les bovins ; les bovins en mouvement ; l'utilisation des équipements à l'étable. Les apports théoriques de ce guide pratique sont relayés par des mises en situations d'élevage permettant de déceler l'ensemble des anomalies les plus courantes (changement de comportement, perturbations métaboliques, boiteries...). Pour chaque cas étudié, le lecteur trouvera des solutions et pourra en inventer de nouvelles grâce à des grilles d'analyse, véritable outil d'aide à la décision pour l'éleveur. Un DVD (un film de R. Genoud et J. Piacentino) accompagne l'ouvrage ; Les chapitres concernent : - Les 5 sens ; - Comportements sexuels ; - Environnement de l'animal ; - Organisation sociale ; - Conditions d'observation ; - Situations de stress ; - Interactions avec l'homme.
Recherche : Recherche-expérimentation en élevage bio : Restitution des résultats 2011 : 27 septembre 2012, Montfort sur Meu (35)
Stanislas LUBAC, AuteurLa journée de restitution des actions menées sur la filière "Elevage" a réuni 45 personnes, à Montfort sur Meu (35), le 27 septembre 2012. Le Gaec de la Porte Saint-Lazare, ferme bio en système bovin-lait, d'une superficie de 128 ha, possédant un troupeau de Prim'Holstein et Simmental, a ouvert ses portes à cette occasion. Quatre interventions ont ponctué la journée : Autonomie alimentaire des fermes laitières bio (Chambre d'agriculture de Bretagne) ; Lutte contre les mammites : la piste des probiotiques (UMR INRA Agrocampus Ouest - STLO) ; Impact de la conversion à l'agriculture biologique des élevages laitiers bretons (FRAB Bretagne) ; Etat des lieux des pathologies en élevage de volailles de chair biologiques (FRAB Bretagne).
Résultats d'expérimentations et de suivis techniques : Elevages biologiques : Campagne 2010/2011 - Edition 2012
Cette 7ème édition de la brochure de présentation des résultats d'expérimentations et de suivis techniques en "Élevages biologiques" a été réalisée en partenariat avec les structures bretonnes impliquées dans le développement de l'agriculture biologique. La CIRAB (Commission Interprofessionnelle de Recherche en Agriculture Biologique), commission interne à Inter Bio Bretagne, coordonne le programme régional de recherche-expérimentation en agriculture biologique. Les actions mises en uvre dans ce cadre répondent aux demandes des producteurs émises au sein des 3 commissions techniques : "Élevages", "Légumes" et "Grandes Cultures". En 2011, 52 projets ont été menés, dont 6 en élevage, parmi lesquels 4 font l'objet des synthèses de cette brochure. Au sommaire : Action N°1 : Réseau d'élevages bovins laitiers en Agrobiologie : - Capacité d'adaptation des systèmes en Agriculture Biologique aux épisodes de sécheresse : autonomie alimentaire ; - Les troupeaux laitiers à plus de 6500 kg de lait par vache ; - Résultats technico-économiques 2010-11 ; - Analyse du prix du lait sur la campagne 2010-11 ; Action N°2 : Impact de la conversion en Agriculture Biologique sur les élevages laitiers bretons ; Action N°3 : Approches alternatives de la gestion sanitaire en élevage bovin laitier biologique ; Action N°4 : Pathologies en volailles de chair biologiques.
Santé animale et solutions alternatives
Dans cet ouvrage, l'auteur présente une synthèse sur les fondamentaux des solutions alternatives en santé animale. Il estime qu'il est indispensable de mettre en cohérence les règles du fonctionnement des animaux avec les techniques de leurs élevages et de leurs soins. Toutes ces propositions alternatives peuvent se discuter, se valider par des essais ou se mêler opportunément à des techniques plus conventionnelles. Gilles Grosmond considère qu'"elles ont acquis une légitimité intellectuelle et technique suffisante pour participer pleinement à la nécessaire mutation de notre agriculture et de nos élevages." Ainsi, l'auteur aborde dans une première partie les rôles de l'eau, de la lumière et de l'oxygène sur la santé animale ; le fonctionnement des animaux (systèmes nerveux, hormonal, l'immunité...) ; les médecines alternatives (homéopathie...) ; les bâtiments ; etc. Les soins aux différents animaux sont présentés dans la deuxième partie (bovins, petits ruminants, porcs, volailles). La troisième partie s'intéresse à la qualité.
Les vaches nous parlent d'alimentation : 143 symptômes bovins (4ème édition)
Cet ouvrage, qui présente une méthode unique et originale de diagnostic et de réglage alimentaire pour les bovins, s'adresse aux éleveurs, mais aussi aux techniciens, vétérinaires, formateurs ou enseignants. En effet, il est possible de conduire un troupeau dans la rentabilité, sans pathologie, pour qui sait lire et interpréter les signes que montre l'animal d'élevage. Cet ouvrage apprend à décrypter les signes des animaux et à piloter leur ration alimentaire, grâce à des indicateurs qu'il faut décoder sur l'animal. A partir de l'observation des yeux, des pieds, du poil, de la robe, de la bouse, de l'urine et d'autres indicateurs, un diagnostic précis de l'état nutritionnel des besoins du troupeau peut être établi. Les résultats obtenus peuvent s'avérer rapides et surprenants pour améliorer la rentabilité de la production et maîtriser les pathologies. Il faut, pour cela, retourner aux fondamentaux de l'élevage par l'observation des phénomènes vivants.
Elevages bio : un état sanitaire global satisfaisant mais davantage de cellules
Véronique BARGAIN, AuteurCet article présente les principaux résultats d'une enquête, menée en Bretagne, auprès de 29 producteurs laitiers biologiques, sur l'état sanitaire des troupeaux. Douze critères ont été analysés. Ce bilan montre que l'état sanitaire des troupeaux biologiques est satisfaisant : mortalité des veaux comparable aux conventionnels bretons, tout comme les fièvres de lait. Les avortements sont légèrement inférieurs en AB, les acétonémies, les non-délivrances et métrites sont très rares. La différence majeure est le nombre plus élevé de cellules dans les élevages biologiques (45% des élevages avec plus de 300 000 cellules en moyenne), sans être proportionnel au taux de métrites cliniques, ni en lien avec le niveau de production ou le type de conduite.
Les mammites, expression d'un déséquilibre : Comment s'en acquitter ?
Marie-Christine FAVÉ, AuteurCet article présente sous une forme très synthétique les éléments à prendre en compte pour une prévention optimale des problèmes de mamelles, quelle que soit l'espèce concernée (ruminants ou porcs). Trois catégories de facteurs sont à prendre en compte : la femelle concernée, l'environnement de vie et les germes, ces derniers devenant sources de pathologie à l'occasion de déséquilibres. Développer une approche globale, intégrant le respect de l'animal et les grandes règles d'hygiène, une conduite d'élevage adaptée et l'intervention à bon escient font qu'au final, la mamelle peut ne plus être « un organe de préoccupation » pour l'éleveur.
Des prairies permanentes, unique ressource d'un système laitier biologique en Lorraine
Dans le cadre des « Voyages du RMT Prairies » (Réseau Mixte Technologique), l'ITAB, l'INRA et l'Institut de l'Élevage ont organisé une journée Prairies & AB, à Mirecourt, le 20 avril 2011. Parmi les interventions de cette journée, Jean-Louis Fiorelli de l'INRA de Mirecourt a présenté les relations troupeau-prairies permanentes et l'atteinte de l'autonomie fourragère, dans le cadre d'une expérimentation systémique. Les prairies permanentes jouent en effet un rôle primordial pour un système laitier biologique, en Lorraine, qui s'oriente vers un système économe et autonome. L'expérimentation a permis de déterminer les modalités de conduite et de performances du système herbager. L'autonomie peut être atteinte grâce aux interactions entre le troupeau et le pâturage : par la production de fourrage, les restitutions de lisier et de fumier. L'exploitation, composée de trois îlots, nécessite toutefois que les vaches parcourent de longues distances pour se rendre sur les parcelles, la distance parcourue pouvant aller jusqu'à 400 km/campagne laitière. Cela exige une bonne aptitude des animaux à la marche et des problèmes de boiterie sont persistants. Au cur du système, la gestion de la production de fourrages et l'attention portée aux valeurs nutritives de l'herbe permettent d'atteindre une sécurisation du système.
Prévention des mammites en élevage laitier
Madeg JOIN-LAMBERT, AuteurCet article est extrait du compte rendu de la formation "Pathologies et parasitisme en élevage bovin" (décembre 2010) par le Dr Hubert Hiron. Il existe deux types de mammites. Les mammites d'ambiance sont liées à des bactéries pathogènes présentes dans l'environnement (litière ) et qui rentrent dans le trayon après la traite. Afin de les prévenir, il est possible d'acheter de bonnes bactéries, ou de fabriquer un levain (recette dans l'article), à pulvériser dans le milieu. Un nettoyage de la machine à traire à l'eau chaude permet d'enlever le savon et les dépôts. Les mammites de portage sont présentes à l'intérieur de la mamelle, et se transmettent par les mains du trayeur, les lavettes et les griffes. Le moyen de les éviter réside dans l'hygiène de la traite (produits conseillés dans l'article).
Insectes et Acariens : Impacts sur les élevages
Gilles GROSMOND, AuteurCet article fait le point sur les dommages créés par les insectes aux animaux d'élevage : trouble du comportement, anémie, délabrement cutané, transmission de virus, bactéries et parasites. Un tableau résume l'action des principaux parasites externes des animaux. Pour lutter contre les insectes, des insecticides naturels et de synthèse existent. Une comparaison entre les deux possibilités est présentée. Les impacts des insecticides de synthèse sur la santé des animaux et l'environnement sont loin d'être négligeables en raison de leur rémanence et de leur usage qui entraînent des capacités de résistance. Les insecticides naturels ont, quant à eux, un impact environnemental très limité, en raison de leur courte durée de vie. Leur non-spécificité exige la mise en place de protocoles très stricts pour leur utilisation. Les deux types d'insecticides sont encadrés par des législations spécifiques qui définissent leur usage dans le cadre des directives sur les produits à effet biocide. Les insecticides naturels devraient être soumis à une demande d'Autorisation de Mise sur le Marché à compter de 2011.
Paramphistome : un parasite des bovins qui pose encore des questions
Denis FRIC, AuteurCet article est une synthèse à fin de vulgarisation des connaissances sur le Paramphistome, parasite interne des ruminants touchant le tube digestif et présentant de fortes similitudes avec la Grande Douve. Le genre Paramphistomum compte plusieurs espèces dont deux sont spécifiques soit des bovins (P. daubneyi), soit des ovins (P. ichikawai). Cette parasitose est encore mal connue, aussi bien au niveau cycle qu'impact au niveau des élevages, même si elle est en pleine extension, surtout en zones humides avec hivers doux et pluvieux. Ce parasite a des conséquences sur la santé et la production animale par accumulation du nombre de Paramphistomes présents dans l'hôte. L'auteur, après avoir présenté le cycle du parasite, les principaux symptômes et les méthodes de diagnostics, donne des éléments sur le traitement. En conclusion, il souligne l'intérêt qu'il y aurait à développer les connaissances sur ce parasite et sur les défenses immunitaires mises en place par les ruminants, car l'observation montre que les bovins de plus de 5 ans manifestent peu ou pas de signes cliniques.
Technique d'élevage : Allier prévention et économie chez les ruminants
Christophe LEFÈVRE, AuteurL'alimentation, le logement et les techniques d'élevage (foin, traite...) sont responsables de 87 % des pathologies dans les élevages. La prévention, principe fondamental du cahier des charges, se fait donc principalement sur des critères qui permettront à l'animal de résister aux agressions. L'article aborde les techniques d'élevage des ruminants liées à plusieurs principes : - L'alimentation : dégradation des molécules de cellulose et d'amidon, risque d'acidose si mauvaise complémentation avec des foins précoces et/ou des concentrés, mécanismes permettant de tamponner l'acidification, conditions de distribution des aliments selon des principes permettant au troupeau de s'approcher de son comportement naturel, cas pratique avec une ration hivernale et en période de transition, complémentation, pâturage, sevrage des veaux, réalisation d'un minéral adapté ; - Le logement : respect de la vie du troupeau avec le cornadis et 10 % de places supplémentaires pour que chaque animal trouve sa place... L'article donne différentes indications : - Impact de la technique : foin salivogène, l'heure de fauche, le conditionneur... ; - Observation des excès : excès d'azote, excès d'énergie, fibres en excès. Il est, par ailleurs, complété par des schémas et des tableaux : rythme proche du comportement naturel, le rumen, causes de pathologies dans les élevages, les concentrés azotés, les concentrés énergétiques.
Détection de la boiterie chez les bovins laitiers
Anne MACEY, Auteur ; Marina VON KEYSERLINGK, Auteur ; Katy PROUDFOOT, Auteur ; ET AL., Auteur | TRURO (Nova Scotia Agricultural College, C.P. 550, B2N 5E3, CANADA) : CENTRE D'AGRICULTURE BIOLOGIQUE DU CANADA (CABC) | 2009La boiterie affecte la santé et le bien-être des troupeaux laitiers et est considérée aujourd'hui comme l'un des problèmes les plus méconnus et les plus sous-estimés. Plusieurs études ont démontré que la nature envahissante de la boiterie est partiellement due à l'inhabilité de nombreux fermiers à diagnostiquer les premiers stades de son apparition, avant que la boiterie n'évolue vers des conditions qui affectent, évidemment, la démarche, mais aussi les capacités reproductives et le rendement laitier de la vache. Pour aider les fermiers producteurs de lait à en déceler avec acuité les premiers symptômes et à diagnostiquer conséquemment une boiterie moins sévère, le Centre d'agriculture biologique du Canada (CABC) a produit un feuillet de documentation sur la détection de la boiterie chez les bovins laitiers. Un système de notation permet à l'éleveur d'évaluer visuellement la condition de l'animal en se basant sur une série de facteurs tels que la foulée et la raideur. Le texte, en se conformant à la philosophie préventive de l'agriculture biologique, fournit au lecteur une liste de pratiques de gestion à éviter qui pourraient hausser l'incidence de la boiterie.
Le jeu de cartes CAPRINS : 61 cartes symptômes caprins avec méthode d'interprétation
Ce jeu de cartes est un outil de travail facilement utilisable par tous les professionnels intervenant en élevage caprin : vétérinaires, techniciens, éleveurs, enseignants Il permet d'identifier l'existence d'une problématique alimentaire et de comprendre les dysfonctionnements de la ration à partir d'observations interprétables sur le troupeau selon 7 critères liés à l'énergie, à l'azote et aux fibres. Les cartes, illustrées par des photos explicatives, mettent en avant des signes cliniques repérables sur différentes parties du corps (poils, peau, crottes, urines, il, nez, pied, ingestion, lait, comportement ). Une notice explicative donne une méthodologie de diagnostic utilisable avec l'appui des cartes, aboutissant à des conclusions telles que : aliments trop rapidement fermentescibles, aliments fibreux pas suffisamment résistants à la mastication, azote soluble déficitaire pour les fermentations ruminales, énergie fermentescible non assimilée Un tel diagnostic doit permettre de réajuster la ration alimentaire et d'éviter les problèmes de santé induits par cette ration dans l'élevage.
Le jeu de cartes OVINS : 61 cartes symptômes ovins avec méthode d'interprétation
Ce jeu de cartes est un outil de travail facilement utilisable par tous les professionnels intervenant en élevage ovin : vétérinaires, techniciens, éleveurs, enseignants... Il permet d'identifier l'existence d'une problématique alimentaire et de comprendre les dysfonctionnements de la ration à partir d'observations interprétables sur le troupeau selon 7 critères liés à l'énergie, à l'azote et aux fibres. Les cartes, illustrées par des photos explicatives, mettent en avant des signes cliniques repérables sur différentes parties du corps (laine, peau, crottes, urines, il, nez, pied, ingestion, lait, comportement ). Une notice explicative donne une méthodologie de diagnostic utilisable avec l'appui des cartes, aboutissant à des conclusions telles que : aliments trop rapidement fermentescibles, aliments fibreux pas suffisamment résistants à la mastication, azote soluble déficitaire pour les fermentations ruminales, énergie fermentescible non assimilée Un tel diagnostic doit permettre de réajuster la ration alimentaire et d'éviter les problèmes de santé induits par cette ration dans l'élevage.
Médecines naturelles en élevage, Tome 1 : Homéopathie vétérinaire chez les bovins, ovins & caprins : Quatrième édition revue, complétée et mise à jour
Le Tome 1 de la collection "Médecines naturelles en élevage" propose une présentation complète de l'homéopathie vétérinaire telle qu'elle peut être mise en uvre dans le traitement des maladies des ruminants. Une partie théorique présente les généralités sur l'homéopathie, la démarche technique et les spécificités de la consultation et de la pratique homéopathique en médecine vétérinaire rurale. La seconde partie est un répertoire thérapeutique qui présente les signes majeurs permettant de comparer les médicaments homéopathiques les plus couramment indiqués dans les grandes pathologies des ruminants, autorisant ainsi une prescription rapide adaptée à la majorité des maladies aiguës ou chroniques, individuelles ou collectives. De nombreux cas cliniques illustrent la démarche technique et montrent l'étendue des possibilités de la thérapeutique homéopathique en élevage des ruminants.
Les problèmes sanitaires en élevage biologique : réalités, conceptions et pratiques
Jacques CABARET, Auteur ; Christian NICOURT, AuteurLes problèmes sanitaires en élevage biologique (AB) ne doivent pas être étudiés de la même façon que dans les élevages conventionnels. En AB, la maladie est un indicateur de dysfonctionnement et c'est l'ensemble des maladies qui doit être considéré. Les maladies ne sont pas rares en AB et elles varient selon les espèces en cause. Il semble que les maladies infectieuses et parasitaires ne soient pas différentes en AB et en conventionnel, bien que des différences soient notées pour les maladies métaboliques. L'évaluation de l'importance des maladies en AB repose pour beaucoup sur les déclarations (informations qualitatives) des éleveurs et des techniciens de l'élevage. Toutefois, des informations objectives et quantitatives sont disponibles. Ainsi, les mammites chez les bovins et les parasites internes chez les ovins sont des affections prédominantes, quelle que soit la source d'information. La planification de la santé du troupeau est un des buts de l'agriculture biologique, et reste incomplètement mise en oeuvre, même dans les pays d'Europe du Nord. La planification sanitaire n'est pas seulement technique, il faut aussi inclure la bonne volonté et l'adhésion des éleveurs à ses propositions techniques. Il existe un manque d'informations sur les conceptions des éleveurs qui président à la construction de leurs plans de prévention sanitaire. Est présenté l'exemple d'élevages ovins allaitants, qui montre que les valeurs culturelles peuvent prendre une part importante dans les conduites de gestion de la santé. Deux attitudes ont été recensées, l'une fondée sur la construction d'un troupeau de croisière, tandis que l'autre, plus orientée sur l'essai thérapeutique, s'appuie sur les ressources médicamenteuses du règne végétal en particulier. L'appréciation des choix culturels des éleveurs apparaît dès lors un préliminaire indispensable à toute construction d'une gestion de la santé en AB.
Santé des porcs en élevage biologique : Dernière phase pour le projet européen de recherche COREPIG
Stanislas LUBAC, AuteurLes partenaires du projet européen de recherche COREPIG (2007-2010) se sont réunis, fin juin 2009, en Suède, pour un séminaire de travail. Ce projet a pour objectif de mettre au point un outil de prévention des risques sanitaires en élevages porcins biologiques. Il est constitué de trois axes : - une synthèse internationale des connaissances sur la santé des porcs bio ; - une étude épidémiologique s'appuyant sur une centaine d'enquêtes d'élevages, dont 20 en France, qui est presque achevée ; - la conception et la mise en uvre d'un Système d'Analyse des Dangers et de Maîtrise des Risques (HACCP) pour la prévention des risques sanitaires (un diagnostic a été réalisé à ce titre sur 8 élevages bretons et les mesures correctives mises en uvre sont en cours d'évaluation).
33ème journée de la recherche équine
HARAS NATIONAUX (LES) ; Journée de la recherche équine (33; 8 mars 2007) ; HARAS NATIONAUX (LES), Organisateur de réunion | [S.l.] : HARAS NATIONAUX | 01/04/2007Journée organisée par les Haras Nationaux et l'Inra au Salon International de l'Agriculture. Au cours de la matinée une série de communications a présenté les nouveautés majeures en matière de recherche équine. L'après-midi a été consacré à un thème précis : "Alimentation des chevaux avec des fourrages et gestion durable des milieux agricoles ou semi-naturels pour la biodiversité".
Apport de phosphore et faiblesse des pattes chez le jeune porc
Depuis quelques années, l'utilisation d'aliments pour porcs contenant moins de protéines et de phosphore est plus fréquente dans le but de diminuer la pollution de l'environnement par l'azote et le phosphore. Dans le même temps, les cas de boiteries d'origine non infectieuse (faiblesse des pattes) sont plus nombreux aussi bien chez les porcs en croissance que chez les animaux reproducteurs. Un essai a été mis en place en Suisse pour étudier la valeur des recommandations de la station de recherche Agroscope Liebefeld-Posieux ALP. Les résultats montrent que l'apport en Ca et en phosphore digestible (PDP) recommandé par ALP (11,7 Ca/kg et 4,5 g PDP/kg) pour les jeunes porcs permet d'assurer une bonne ossification.
Fièvre catarrhale ovine et bovine !
Un 1er article donne des éléments d'information sur la fièvre catarrhale : qui elle touche, les conséquences qu'elle a et les moyens mis en place pour contrôler l'extension de la maladie. Une indemnité spécifique pour les animaux déclassés suite aux traitements de cette maladie est demandée par la FNAB, ainsi qu'une revalorisation des indemnités versées aux éleveurs biologiques pour le maintien des animaux à la ferme, l'euthanasie des animaux et le décès des animaux suite à une atteinte de fièvre catarrhale. Dans un 2ème article, le Dr Paul Polis, du GIE Zone Verte, aborde la prévention et les soins alternatifs.
Huiles essentielles et santé de la mamelle
Une étude a été réalisée sur l'utilisation d'huiles essentielles pour la santé de la mamelle, d'une part sur le maintien d'un trayon en bon état et d'un niveau cellulaire correct (utilisation de post trempage) et, d'autre part, sur le traitement des vaches en cas de niveau cellulaire élevé. Les résultats obtenus montrent que l'utilisation du produit de trempage apporte une protection vis-à-vis des impacts environnementaux et de la qualité de l'épiderme. Mais, en ce qui concerne l'évolution des numérations cellulaires, il n'y a pas de résultats immédiats. Pour le traitement des vaches dites " à cellules ", il y a un effet décongestionnant sur le quartier et une amélioration des numérations cellulaires apparaît sur 90% des animaux. Cependant, aucune efficacité n'a été mise en avant sur des infections de plus de 4 mois et sur les animaux carencés en oligo-éléments. L'étude permet de rappeler qu'une détection et une intervention précoces sont capitales dans la réussite des soins alternatifs.
Médecines naturelles en élevage, Tome 2 : Phytothérapie & Aromathérapie chez les ruminants et le cheval
Les Plantes Médicinales et les Huiles Essentielles représentent en élevage une pharmacie alternative, naturelle, efficace et polyvalente. Elles permettent de retrouver une autonomie thérapeutique pour un grand nombre d'affections courantes. La première partie de ce livre présente l'intérêt et les particularités de la phytothérapie en élevage, ainsi que les monographies des plantes médicinales les plus couramment utilisées. La seconde partie développe les connaissances actuelles sur l'aromathérapie, ainsi que les modalités de son utilisation en élevage. Les monographies des principales huiles essentielles terminent ce chapitre. La troisième partie présente les possibilités de traitement offertes par les plantes médicinales et les huiles essentielles dans les pathologies courantes des ruminants et des chevaux. Des formulations et des protocoles sont proposés, privilégiant les plantes et huiles essentielles en stock à la ferme.
Monogastriques : Maîtrise du parasitisme : Un équilibre à trouver
Parce qu'aucun traitement ne permet de se débarasser de façon exhaustive des parasites de l'animal, c'est vers un équilibre entre son immunité et la pression parasitaire qu'il faut tendre, en additionnant les différents moyens de lutte possibles : nettoyage et désinfection des locaux et du parcours, recours aux produits alternatifs et/ou allopathiques autorisés. Tour d'horizon en volailles et porcs.
Le jeu de cartes BOVINS : la méthode Obsalim "format de poche"
Composé de 60 cartes symptômes, ce jeu de cartes "symptômes bovins" est un véritable outil de travail, facile à utiliser et néanmoins très complet, qui permet aux éleveurs ou aux techniciens de réaliser un diagnostic primaire au pré ou à l'étable. Cet outil peut également représenter un support intéressant pour la formation.
Questions sanitaires et parasitaires en élevage bio
Cet ouvrage reprend les différentes interventions et discussions ayant eu lieu lors de la Journée Technique du Pôle Scientifique AB Massif Central, le 8 novembre 2005, à Roanne, sur les questions sanitaires et parasitaires en élevage bio. Trois axes ont été abordés : l'approche préventive, l'approche curative et les outils de diagnostics à disposition. Les interventions sont les suivantes : Travaux et recherches en cours sur les questions sanitaires et parasitaires en élevage bio : état des lieux national ; Approche parasitaire préventive en élevage bio : apports des études du Massif Central ; Evolution de la gestion sanitaire et parasitaire d'un troupeau bovin lait suite à une conversion bio : témoignage et analyse ; La méthode HACCP appliquée à la gestion du parasitisme des agnelles ; Pâturage mixte entre ovins et bovins : intérêt de la gestion des strongyloses gastro-intestinales ; Gestion non médicale du parasitisme : méthodes alternatives à la chimiothérapie ; La plateforme expérimentale de l'INRA de Clermont-Ferrand / Theix : évolution du parasitisme ovin depuis la conversion et présentation d'outils de diagnostics simples pour le suivi du parasitisme ; Importance de l'observation des systèmes pour la gestion sanitaire des troupeaux : exemple de l'application de la méthode OBSALIM aux ovins d'après la méthode de M. Giboudeau ; Maîtrise des numérations cellulaires en élevage laitier bio.
Les vaches nous parlent d'alimentation : 143 symptômes bovins et premiers symptômes ovins et caprins
Un ouvrage pour éleveurs, techniciens, vétérinaires, formateurs ou enseignants. Une méthode unique et originale de diagnostic et de réglage alimentaire pour les bovins, ovins et caprins, fondée sur l'observation : OBSALIM. Pour qui sait lire et interpréter les signes que montre l'animal d'élevage, il devient très facile de conduire un troupeau dans la rentabilité et sans pathologie. Tel un code de la route, la méthode OBSALIM apprend à décrypter les signes des animaux et à piloter sa ration. A partir de l'observation des yeux, des pieds, du poil, de la robe, des bouses ou des crottes, de l'urine et d'autres indicateurs, vous pourrez établir un diagnostic précis de l'état nutritionnel et des besoins du troupeau, et faire un réglage de la ration. Ce livre permet de savoir trouver les problématiques d'une ration, les manques à gagner et y remédier. Bruno Giboudeau est Dr vétérinaire, passionné de nutrition, d'homéopathie et de médecines naturelles en plus de ses connaissances "classiques". Praticien rural, il est aussi créateur de la méthode OBSALIM et membre du GIE Zone Verte qui assure la diffusion de la méthode et réalise le développement vers les ovins et les caprins.
Grippe aviaire : Les raisons d'un désastre annoncé
Face au risque de grippe aviaire et de pandémie mondiale, une mobilisation internationale se met en place. Mais ceux qui vont mourir ne sont pas forcément ceux à qui l'on pense : les millions de volailles sacrifiées au nom de l'éradication ne doivent pas faire oublier les petits producteurs des pays pauvres dont les cheptels vont être abattus. Quant à la bio, devra-t-elle renoncer à certains aspects fondamentaux de son cahier des charges ?
Les boiteries : poser le problème
Une vache boiteuse s'alimente moins, augmente ses déficits, et est donc moins productive. La boiterie peut être accidentelle, elle concerne alors l'épaule ou la hanche. Le meilleur traitement est le repos, avec arnica 5CH matin et soir. La boiterie peut également être infectieuse ou alimentaire, et provenir d'un panaris ou d'une fourbure, elle concerne alors le pied. Le panaris (ou fourchet) peut être transmis entre les animaux, car le microbe résiste très bien sur le sol. Il faut donc traiter rapidement : pédiluve, homéo, antibio, ou... chirurgical en cas de panaris à répétition et formation d'une "limace" entre les onglons. Pour les fourbures, le parage suivi d'un pansement au sulfate de cuivre est efficace, et les talonnettes collées sous l'onglon sain sont un progrès considérable qui permettent une guérison en 2 à 4 semaines. Un pédiluve au sulfate de cuivre est également très efficace. L'essentiel est la prévention de l'acidose qui passe par un équilibre entre azote, énergie, et fibres.
Les Cahiers pratiques d'aromathérapie selon l'École française : Volume 3 : Vétérinaire - Bovins
Francine BAUDRY, Auteur ; Pascal DEBAUCHE, Auteur ; Dominique BAUDOUX, Auteur | BRUXELLES (22 Rue Lannoy, 1050, Belgique) : EDITIONS AMYRIS S.P.R.L. | 2004Les auteurs de cet ouvrage ont développé une expertise en aromathérapie pour les animaux. Le Docteur Francine Baudry, pharmacienne avec une équivalence en médecine vétérinaire, a exercé cette double compétence durant de nombreuses années. Elle enseigne la phytothérapie, l'aromathérapie et la nutrithérapie aux pharmaciens qui conseillent ces médecines alternatives. Pascal Débauche, Docteur en zoologie, est chargé de recherche en aromathérapie scientifique et médicale. Actif depuis près de 10 ans dans le développement de spécialités vétérinaires aromatiques, il se consacre à la validation clinique de l'efficacité de formulations à base d'huiles essentielles chémotypées chez l'animal de rente, en collaboration avec les éleveurs et les médecins vétérinaires. Dominique Baudoux, pharmacien, enseigne l'aromathérapie depuis de nombreuses années. Dans cet ouvrage, ils partagent leurs connaissances et leur expérience de l'utilisation des huiles essentielles en médecine vétérinaire. La composition chimique des huiles essentielles, leur mode d'action et les différentes façons de les utiliser font l'objet d'un premier développement. Sont ensuite présentées les différentes pathologies et affections des animaux : description des symptômes, traitement classique, traitement avec l'aromathérapie, alternatives complémentaires (homéopathie, phytothérapie). 40 monographies d'huiles essentielles complètent l'ouvrage.
Histomonose : La production biologique est également concernée
Ne disposant pas d'anti-histomoniques chimiques, la production biologique tente depuis longtemps de faire face à l'histomonose. La contamination, qui peut être très rapide au sein d'un lot, voit son risque réduit par un renouvellement de la litière et une pulvérisation quotidienne de peroxyde d'hydrogène. Ces mesures doivent être associées à des traitements par phytothérapie en dose très concentrée.
L'homéopathie de A à Z
L'homéopathie de A à Z, en passant par V comme vache. Ceci n'est pas un recueil de recettes, mais une initiation à l'homéopathie, au service des vaches et des éleveurs. Avec la collaboration du Dr vétérinaire Hervé Gratien.
L'homéopathie : Réservé aux éleveurs performants
"L'homéopathie n'est ni une discipline miracle, ni un palliatif à la mauvaise conduite technique d'un troupeau". La prescription et les résultats dépendent d'une bonne observation des animaux... L'éclairage du Dr vétérinaire Hervé Gratien.
Maîtrise des infections mammaires dans les élevages agrobiologiques
Afin de mieux connaître le niveau de qualité du lait, le statut sanitaire des mamelles des troupeaux conduits en agriculture biologique, et d'apprécier les facteurs de risques et les moyens de maîtrise de ces élevages, des observations ont été réalisées pendant trois ans (1999-2001) auprès d'élevages laitiers certifiés ou en cours de conversion. Une première étape a permis de dresser un bilan général sur les résultats de qualité du lait obtenus par les éleveurs bio, et de les comparer à ceux observés dans les élevages conventionnels. Dans une seconde étape, la situation des élevages bio vis à vis des infections mammaires a été décrite, et les pratiques prophylactiques mises en uvre dans ces élevages ont été analysées.
Maîtrise des strongyloses gastro intestinales des ruminants par l'application de traitements cibles
Les infestations par les nématodes du tractus gastro intestinal demeurent une des principales contraintes pathologiques associée à l'élevage des ruminants au pâturage. Le mode usuel de maîtrise de ce parasitisme reposait jusqu'à présent sur l'emploi des anthelminthiques. Cependant, devant l'expansion des phénomènes de résistances à ces molécules dans la population de vers, il devient désormais nécessaire d'adapter les modes d'utilisation des traitements pour en préserver l'efficacité à long terme et afin de gérer conjointement parasitisme et développement des résistances. Cette utilisation raisonnée des anthelminthiques repose sur un objectif commun visant à maintenir au sein des populations parasites des allèles de sensibilité pour diluer ceux à l'origine de la résistance. Un moyen pour atteindre ce but se fonde sur l'application non plus systématique, mais ciblée, des traitements dans les troupeaux, en cherchant à limiter les interventions aux seuls animaux les plus parasités. Ces méthodes s'appuient soit sur un diagnostic individuel ; soit sur des données épidémiologiques permettant d'identifier des catégories à risque, plus sensibles ou plus réceptives aux infestations. Les résultats correspondant à ces diverses démarches de traitements ciblés sont discutés en terme d'efficacité, d'applicabilité et de préservation des molécules anti parasitaires actuellement disponibles chez divers hôtes.
Obturateurs de trayons : pas totalement sans risques
Les obturateurs de trayons permettent de fermer les canaux des trayons pendant le tarissement des vaches laitières. Des études montrent que cette solution pourrait permettre de diminuer les nouvelles infections susceptibles de survenir au cours de cette période et de limiter de fait l'emploi d'antibiotiques. Cependant, ces obturateurs sont essentiellement composés d'un métal lourd, le bismuth, qui peut être absorbé par les veaux lorsqu'ils ingèrent le colostrum. Le groupe de travail du FiBl sur la santé animale va mener diverses études en collaboration avec d'autres institutions afin de savoir si les obturateurs de trayons sont une bonne méthode pour assurer le tarissement des vaches laitières en agriculture biologique.
Le parasitisme
L'entrée des animaux en bâtiment peut être l'occasion de faire le point sur le parasitisme de son troupeau, point qui préoccupe souvent les éleveurs bio. Rappelons que les herbivores hébergent de façon normale des parasites. Depuis quelques années, la lutte contre les parasites est déclarée. Pour les éleveurs conventionnels, les parasites sont des nuisibles et le déparasitage doit être systématique. Les notions d'équilibre, d'immunité parasitaire sont rarement évoquées et le poids économique des produits anti-parasitaires a fait du parasite un tueur dont il faut se débarrasser à tout prix. Il est légitime qu'en médecine humaine on cherche à se débarrasser des parasites, mais il en va autrement chez les animaux domestiques. Les réactions immunitaires comprennent l'immunité vraie (élaboration d'anti-corps empêchant le développement d'une ré-infestation) et la réaction de prémunition, c'est-à-dire que la présence de larves et de vers dans le tube digestif inhibe le développement de larves supplémentaires. L'hôte et le parasite peuvent établir entre eux des interactions durables. Un déséquilibre mettant en danger la vie de l'animal peut survenir, et est généralement dû à une erreur humaine (surpâturage, stress ). Les fermes de l'observatoire : 45 % des éleveurs estiment avoir des problèmes de parasitisme, notamment en ovins. En élevage bovin, le parasitisme dominant est aujourd'hui le paramphystome. Quand aux ovins, les strongles, la coccidiose et le ténia sont les parasites majeurs.
Prévention des pathologies chez les jeunes animaux : Les conseils de Gilles GROSMOND, vétérinaire phyto-aromathérapeute
Pour limiter les pathologies des jeunes ruminants, il faut tout d'abord supprimer les facteurs de risques jusqu'à la naissance. Il faut préparer correctement la mère à la mise bas en supprimant les apports de sel, en ajoutant du chlorure de Mg et en s'assurant de son statut vitaminique. Puis au moment du vêlage, maintenir la mère et le jeune propres pour que ce dernier s'ensemence de bactéries favorables (lactobacilles). En effet, dans les premières heures de sa vie, le jeune fait sa flore digestive avec tous les germes environnants. L'éleveur peut prendre les devants et ensemencer favorablement le jeune avec un yaourt par exemple. Si le vêlage a été difficile et que le jeune n'est pas en forme, il faut donner Arnica et Rescue Remedy. Enfin, l'éleveur doit s'assurer que le colostrum est de bonne qualité et apporter pour le veau d'hiver des vitamines sous forme d'huile de foie de morue. De l'apport d'argile peut être utile pour prévenir la coccidiose.
Santé animale : Problèmes de pieds : panaris, boiteries, Les conseils de Gilles GROSMOND, vétérinaire phyto-aromathérapeute
Les problèmes de pieds peuvent être favorisés par une mauvaise qualité sanitaire et d'environnement, des erreurs d'alimentation telles que les carences en oligo-éléments et les problèmes d'acidose. Les panaris peuvent être diagnostiqués par les éléments suivants : pied douloureux, chaud (alors que le pied à l'appui reste froid), non enflé dans un premier temps. A ce stade, donner Belladona et Pyrogénium. Si le diagnostic tarde à être établi, le pied enfle, donner alors Hepar sulfur. L'animal est guéri lorsqu'il retrouve l'appui.
Santé animale : problèmes de pieds (suite) : les blessures de cailloux, les cerises les pédiluves
Les conseils de Gilles Grosmond, vétérinaire phyto-aromathérapeute. Pour soigner les blessures dues à des cailloux ou à des corps étrangers, il faut : - savoir parer correctement le pied ; - nettoyer et désinfecter la blessure avec un mélange d'huiles essentielles de girofle et laurier ; - panser la blessure avec une bourre de coton, une bande scotchée de manière étanche ; - parer l'autre pied et compenser le volume du pansement pour un bon aplomb ; Dans le cas des cerises, on procède globalement de la même manière, la cerise devant être coupée ou bien rongée avec de l'acide picrique. Pour ce vétérinaire, le pédiluve n'est pas une solution aux problèmes de pieds.
A biological approach to fly control and practical pointers on preventing parlour pests
Organic Farming consacre deux articles au problème que représentent les mouches en élevage (incidences au niveau du bien-être, de la performance, de la santé... des animaux, incidences au niveau financier...) et à leur contrôle : - Ennemis naturels : Gareth Jones expose les grandes lignes d'une approche biologique unique pour lutter contre les mouches en élevage, - Parasites des salles de traite : Gary Lightfoot explore les options disponibles pour les producteurs laitiers biologiques au niveau du contrôle de ces indésirables dans les salles de traite.
Des clôtures autour des élevages porcins en plein air ?
Un arrêté préconise la mise en place des clôtures étanches à la faune sauvage en vue d'obtenir une compensation de l'Etat en cas de contamination de l'élevage par la brucellose porcine. La brucellose est une maladie infectieuse et contagieuse et est transmissible à de nombreuses espèces (dont l'homme). Elle se manifeste par des troubles de la reproduction et des taux d'avortements et d'infertilité très élevés. Cependant l'arrêté présent vise surtout Brucella suis biovar 2 (dont le lièvre et le sanglier sont porteurs) qui est peu contagieuse pour l'homme. En cas de présence de brucellose, différentes mesures sont prises (les truies ayant avorté sont abattues sous 15 jours, tous les reproducteurs sont abattus sous un mois, les porcs impubères peuvent être engraissés sur place s'ils sont bien identifiés, un vide sanitaire est réalisé pendant trois mois au moins et la désinfection des parcs à la chaux vive est obligatoire). L'Etat indemnise 107 euros par reproducteur et 75 % de la décontamination.
Détecteurs de mammites intégrés dans la griffe
Ce système permet de mesurer la conductibilité du lait. Le manchon trayeur est relié à un palpeur à l'intérieur de la griffe, qui mesure cette conductibilité pour chaque trayon. Ces palpeurs sont reliés à un boîtier équipé de quatre diodes, correspondant à chaque quartier, et ce pour chaque griffe. Si le lait est chargé en cellules, la diode s'allume avec trois niveaux, en fonction du degré d'infection. Yves Beaupère, installé en GAEC, a fait l'acquisition de ce type de matériel il y a trois ans, et explique ici les nombreux avantages d'un tel investissement.
Les fermes bio utilisent moins d'antibiotiques
La production laitière biologique suisse recourt à nettement moins d'antibiotiques que les exploitations conventionnelles. C'est la conclusion à laquelle arrive un travail de diplôme de la Haute école suisse d'agriculture (HESA). Les résultats sont d'autant plus réjouissants qu'il n'y a que très peu de données sur la question. Cette étude ne tire pas de conclusions sur les causes de cette différence. Les variations entre les fermes de chaque système de production sont très importantes.
Homéo pour animaux : 15 ans d'étude et de soins naturels aux animaux
Un ouvrage au service des animaux, de leurs éleveurs ou maîtres, réalisé par des éleveurs à partir de 15 années d'observations et de soins. Ce livre vous donne une méthode de travail pour observer, valoriser les symptômes et soigner. C'est aussi l'étude de 39 remèdes principaux, illustrés par des cas concrets. "Homéo pour animaux" deviendra vite un outil privilégié pour la conduite de votre élevage. Un support gage de qualité sanitaire et d'éthique.
L'homéopathie par téléphone
Cet agriculteur présente, par un exemple concret, son travail avec le GIE Zone Verte. Ce Groupement d'Intérêt Economique, créé en 2002, est constitué de neuf vétérinaires homéopathes membres de Symphytum (association française de vétérinaires pratiquant les médecines naturelles) et d'un coordinateur. Il propose aux éleveurs des formations à la méthode "Obsalim" et des contrats comprenant 3 visites et un service direct via une assistance par téléphone.
L'homéopathie : Des solutions efficaces en obstétrique vétérinaire
Un vétérinaire de Symphytum propose des solutions homéopathiques efficaces aux problèmes les plus couramment rencontrés au moment de la mise-bas des vaches. En premier lieu, quelques grands principes pour produire mieux sont rappelés : - une alimentation adaptée selon les différentes catégories d'animaux ; - la mise en place de mesures préventives avant tout (hygiéniques et médicales) ; - le bien-être des animaux. De même, il est rappelé qu'en homéopathie, on tient compte de la totalité de l'individu : un organe malade signifie que l'organisme entier est malade, on considère donc l'animal dans sa globalité. Puis l'auteur présente les traitements homéopathiques les plus adaptés pour des mises bas difficiles, le choix des traitements étant réalisé selon les signes psychiques, utérins et cervicaux.
Mammites : Avant qu'elles n'apparaissent
En agriculture biologique comme en agriculture conventionnelle, la maîtrise des infections mammaires est un souci permanent. Cette préoccupation est d'autant plus présente en agriculture biologique que l'emploi de médicaments de synthèse est limité. La prévention reste donc le maître mot. Un éleveur bio du Calvados témoigne et fait part de ses pratiques pour limiter les risques. Par ailleurs, il est intéressant de noter que, suite à des enquêtes, la qualité du lait livré par des élevages bio n'est pas inférieure à celle des élevages conventionnels.
Méthode de soins alternative en élevage : L'aromathérapie : les huiles essentielles
Lorsqu'on parle de méthodes alternatives en santé animale, on pense tout de suite à l'homéopathie. Pourtant, l'utilisation de substances naturelles peut passer par d'autres biais que celle-ci. L'aromathérapie, déjà courante en médecine humaine pour le traitement ou la prévention de certaines maladies, se développe aujourd'hui dans les élevages agricoles. Quel est son principe de fonctionnement ? Qu'est-ce que les éleveurs peuvent en attendre ? Présentation de cette technique, de ces soins thérapeutiques aux propriétés étonnantes.
Un ostéopathe chez les équidés
Cet article dresse le portrait d'Olivier Durand, ostéopathe pour chevaux. Il présente une technique qui soulage rapidement et durablement le sujet par l'application des doigts sur les os, les muscles et les tendons, s'attachant à dénouer les noeuds causés par le stress. Une future forme de médecine préventive, d'après ce vétérinaire passionné. A découvrir absolument !
Prévention des pathologies : Influences des conditions de logement sur la santé de l'animal
Après un bref rappel réglementaire des conditions de logement des animaux, l'auteur nous invite à découvrir une nouvelle approche : l'ambiance. Fort des nombreuses études de divers instituts techniques, ce type d'approche tend à se développer, c'est tant mieux car il peut apporter beaucoup tant aux animaux qu'à l'éleveur. On passe en détail 5 paramètres d'ambiance (la lumière, la température, l'hygrométrie, la vitesse de l'air et le taux d'ammoniac) mais certains paramètres ne sont pas mesurables et font appel aux capacités d'observation de chacun. Prendre le temps d'observer les animaux, ce qui peut nous indiquer bien des choses, discuter avec l'éleveur pour connaître ses pratiques, les problèmes qu'il rencontre avec ses animaux sont autant de facteurs essentiels à une bonne compréhension de l'exploitation. Pour finir et compléter cette approche, une page est consacrée à une méthode intéressante développée par le Docteur Giboudeau : la lecture de la croix du grasset qui permet d'établir un diagnostic d'après l'observation de la propreté de la robe suivant des grilles d'observations.
Que penser de "l'élevage biologique" ? : Séance spécialisée du 13 mars 2002
Gilbert JOLIVET, Auteur ; Bertil SYLVANDER, Auteur ; Marc BENOIT ; ET AL. | PARIS (18 Rue de Bellechasse, 75 007, FRANCE) : ACADEMIE D'AGRICULTURE DE FRANCE | 2003Les recherches en élevage biologique menées par l'INRA, tel le projet sur des ovins allaitants dans le Massif Central (dans le cadre du GIS Bio Massif central), présenté comme exemple dans le dossier, ont amené l'institut à adopter une démarche systémique et interdisciplinaire et à mettre en place un dispositif de suivi d'élevage. Les résultats de recherche furent présentées dans le cadre de la séance spécialisée du 13 mars 2002 : discussions autour des interactions complexes entre reproduction, alimentation, gestion des fourrages... ; présentation de l'encadrement réglementaire de l'élevage biologique ; problèmes et interrogations qu'il suscite (maîtrise de l'homéopathie par les éleveurs et par les vétérinaires, évaluation des infestations parasitaires...).
Ration des vaches laitières : Intérêts de la betterave
Facilement ingérée, la betterave possède une teneur élevée en sucre qui entraîne une production importante d'acide butyrique dans le rumen et augmente le TP et surtout le TB. En excès (>5Kg MS), la distribution de betteraves accentue les risques de fièvre vitulaire, d'acétonémie et d'acidose lorsque la ration n'est pas complétée par des fibres. La conservation des betteraves, meilleure sans nettoyage des racines, requière un lieu aéré et une protection contre le gel et le dessèchement.
Soigner avec des huiles essentielles : Pourquoi pas ?
Témoignage pratique d'agriculteurs de la Loire qui utilisent les huiles essentielles pour soigner leurs vaches laitières, leurs porcs et leurs volailles et présentation de "Abiessence ", petite entreprise du Massif Central, qui commercialise et transforme près de 80 huiles essentielles biologiques.
Le tarissement
Cet article présente les différentes approches de tarissement des adhérents du Maine-et-Loire : le non tarissement pour 10 % du cheptel, le tarissement sans produit pour 30 à 35 % du cheptel, le tarissement par homéopathie pour 50 % des troupeaux et le tarissement avec antibiotiques pour quelques cas isolés par exploitation et utilisé en dernier recours.
Veau de boucherie : Prévenir les risques de fragilité
Pendant les premières semaines de vie jusqu'au troisième mois, les veaux sont particulièrement fragiles. La protection dont ils disposent grâce aux anticorps maternels, qu'ils ingèrent en consommant le colostrum, n'est que de courte durée. Cette fragilité est sans nul doute moindre chez les veaux élevés dans des conditions proches des conditions naturelles, en particulier selon les règles des élevages biologiques, mais, dans tous les cas, il est nécessaire d'aider ces animaux à franchir ces périodes délicates. L'auteur, après avoir présenté les origines des troubles pathologiques, insiste sur l'importance des mesures préventives et développe les moyens de lutte contre les conséquences des stress.
Volailles de chair en vente directe : Trois ans d'expérience
F. Cadoret, éleveur de volailles de chair dans le Morbihan, a créé, avec d'autres éleveurs, l'association "Ar Mor Bihan" et la marque "Cot cot bio". Au démarrage, il a connu des pertes importantes de poussins dues à la mauvaise ambiance du bâtiment et à des carences en sélénium. L'installation d'un radian infra-conique permettant une bonne diffusion de la chaleur et la distribution de graines de céréales germées riches en vitamines E ont réglé ces problèmes. L'utilisation de cages en guise de piège a réduit les pertes liées aux prédateurs. M. Cadoret, qui a éprouvé des difficultés à trouver un lieu d'abattage fiable, commercialise sa production auprès des magasins spécialisés, de Biocap et des particuliers, clientèle qu'il souhaiterait augmenter.
L'argile pour votre santé
Les vertus thérapeutiques de l'argile (tant en usage externe qu'interne) ne sont plus aujourd'hui à mettre en doute. L'auteur de ce guide, praticien de la naturopathie, a condensé ici la pratique de 30 années d'expériences concluantes dans ce domaine. Il dénonce certaines assertions relatives à de prétendues propriétés "miraculeuses" de l'argile, mais met en relief son intérêt incontestable dans nombre de troubles organiques. En tant que praticien (et enseignant), dans un large esprit de synthèse, il rappelle - pour près de 140 affections parmi les plus courantes -, les causes de base, les mesures d'hygiène alimentaire à adopter, les contre-indications éventuelles et surtout l'ensemble des traitements naturels complémentaires à associer à l'argile pour une parfaite efficacité : magnésiothérapie, aromathérapie, hydrothérapie...
L'aromathérapie : une méthode alternative pour le soin aux animaux
Les huiles essentielles ont des rôles bactéricides (cannelle, thym, sarriette, pin, eucalyptus), fongicides (thym) ou virocides (eucalyptus). Elles peuvent être utilisées pure par voie cutanée ou en mélange dans une huile de table par voie buccale et rectale. Pour tous les symptômes infectieux, il y a toujours 3 phases qu'il faut connaître pour chaque maladie. A chacune de ces phases, on adoptera un traitement différent que ce soit en homéopathie, phytothérapie ou aromathérapie. Voici pour exemple deux traitements : l'un utilisé dans le cas de mammites aiguës, l'autre au tarissement.
Brennpunkt Tiergesundheit im Biolandbau
Pendant ces dernières années, de nouveaux décrets sur l'élevage biologique ont été mis en place au niveau européen, ce qui mène à une divergence entre les exigences développées par les décrets et leur réalisation par les éleveurs et les vétérinaires. Le FiBL a ainsi, il y a quelques années, formé un groupe qui ne s'occupe que des problèmes posés par le bien-être des animaux. Dans l'article sont brièvement présentés les résultats de quelques expérimentations sur les mammites.
Cas aigu vétérinaire
Ce numéro de mai 2002 propose quant à lui 2 cas vétérinaires : - le premier correspond à un cas aigu : la vache de Ghislain est confrontée à une pneumonie, - le deuxième correspond à un cas chronique : un veau, opéré d'une "patte de coq", ne se relève plus.
Cas aigu vétérinaire
Comme d'accoutumée, cette revue vous propose de tester et d'améliorer vos connaissances en homéopathie. Différents cas de problèmes de santé sont exposés ainsi que les remèdes homéopathiques utilisés pour les résoudre : le choix des remèdes est systématiquement expliqué en fonction du patient, de ses symptômes et de son environnement. Ce numéro propose le cas vétérinaire d'un veau de 4 mois qui est atteint de méningite aiguë.
Cas chronique vétérinaire
Comme d'accoutumée, les échos du CLH vous propose, homéopathes éclairés, d'améliorer vos compétences. Dans cet article est proposé un cas chronique vétérinaire : un troupeau de chèvre atteint de CAEV.
Des champignons qui piègent les parasites gastro-intestinaux
Les médecines vétérinaires dites parallèles n'offraient jusqu'ici quasiment aucune possibilité sérieuse de contrôler les parasites gastro-intestinaux du bétail au pâturage. Les essais effectués avec Duddingtonia flagrans, un champignon qui immobilise les parasites au moyen d'un "filet de capture" pour ensuite les "dévorer", ont donné des résultats très prometteurs, mais ce champignon n'est pas encore sur le marché.
Le danger des antibiotiques
Alors que l'utilisation des antibiotiques est montrée du doigt en raison des résidus dans la viande et du développement de multiples résistances bactériennes, le cahier des charges REPAB-F (arrêté paru au journal officiel du 3 mai 2002) permet un traitement de plus pour certains troupeaux dans des conditions particulières. Cet assouplissement va-t-il dans le bon sens ? Explications, et commentaires...
Deux cas aigus vétérinaires
Dans cet article sont proposés deux cas aigus vétérinaires de diarrhée : l'un chez un chat, l'autre chez un chiot.
Elevage et médecine vétérinaire bio-dynamiques
A partir d'une connaissance approfondie de la nature des animaux d'élevage, le Dr Werr fait partager dans ce document son expérience pratique et indique de nombreuses possibilités de prévenir et guérir les maladies. Ce livre contribuera à mieux faire connaître les remèdes anthroposophiques qui sont efficaces, sans effets secondaires pour une véritable guérison de la maladie. Joseph Werr fut le premier vétérinaire à travailler avec Rudolf Steiner, en particulier pour traiter la fièvre aphteuse. Il a mis au point des remèdes vétérinaires en étroite collaboration avec le laboratoire pharmaceutique Weleda.
Le guide de la basse-cour
Méthodes pour : - Acquérir une bonne connaissance de l'anatomie et de la physiologie des animaux, - Organiser le travail (planification, choix des sujets, production...), - Tout savoir sur l'installation des locaux, l'alimentation, la reproduction, - Mettre en pratique les grands principes d'hygiène (prévention des maladies, désinfection, etc...) Tout ce qu'il faut respecter pour que votre basse-cour soit la plus adaptée à vos moyens, en appliquant les règles essentielles de l'élevage. En conjuguant amour des animaux et rentabilité, lecteurs des villes et lecteurs des champs réconcilieront, pour le plaisir de chacun, agrément et activité économique.
Introduction à la médecine traditionnelle chinoise et autres médecines énergétiques
L'auteur, docteur vétérinaire et membre de l'association Symphytum, nous livre sa réflexion sur la médecine vétérinaire telle qu'elle est enseignée dans nos facultés. Les étudiants qui en sortent ne soignent plus que des foies, des reins, des mammites, ne voyant plus le vivant dans sa globalité, et encore moins dans son biotope. Alors que nous sommes habitués à un raisonnement analytique, la médecine chinoise fonctionne sur le mode analogique. A l'origine de cette tradition millénaire, la théorie des cinq éléments : le Bois, le Feu, le Métal, la Terre et l'Eau, sont nés de la redistribution des deux énergies originelles (l'énergie du ciel et l'énergie terrestre) pour donner naissance et vie aux organes et tissus. Introduction aux médecines énergétiques.
Le lapin
Les races. La conduite de l'élevage : le clapier, l'alimentation, la reproduction. L'hygiène, les maladies, les soins. Les productions : la chair, les peaux, la laine, les lapins d'agrément.
Maladies des lapins
Cet ouvrage se veut résolument pratique. Son utilité est justifiée par la spécificité de l'animal qui oblige à une parfaite connaissance de sa pathologie. Certaines maladies (VHD, calcifications ectropiques, parésies caecales...), inconnues il y a quelques années, font actuellement des ravages. De plus, les nouvelles techniques en cuniculture industrielle (conduite en bande, cyclisation) ont modifié l'approche de la santé des élevages et l'incidence des maladies. Enfin, la prévention a plus que jamais son importance, d'autant que le consommateur demande désormais une viande issue d'un animal le moins traité possible. Ce livre, abordable et complet, s'adresse aux éleveurs, aux vétérinaires, aux étudiants ainsi qu'aux amateurs de lapins de compagnie ou de races.
Les maladies des porcs charcutiers
De nouvelles affections s'ajoutent aujourd'hui aux maladies anciennes, "traditionnelles". Elles sévissent souvent pendant de nombreux mois d'une manière endémique dans les élevages et sont très difficiles à éradiquer. Elles ont le plus souvent une origine multiple. Une association simultanée de plusieurs virus génère ainsi des maladies complexes qui vont se développer en entraînant des troubles et lésions sur la plupart des organes. Des traitements phytothérapeutiques permettent de lutter contre les maladies du porc à l'engrais, dont l'importance et les caractéristiques ont déjà été soulignées dans cette revue.
Des mamelles saines sans antibiotiques
Le projet BAT (suivi des troupeaux et management sans antibiotiques de la santé animale) a pour objectif de trouver de nouvelles manières d'avoir des mamelles saines dans les étables bio sans devoir recourir aux antibiotiques. Les résultats de la première année sont encourageants. Il a été possible de réduire massivement l'utilisation des antibiotiques sans nuire à la santé des mamelles.
Les mammites : Prévenir - Détecter - Soigner
Une mammite, inflammation de la mamelle provoquée par des bactéries est toujours un accident regrettable qui coûte à la vache et à l'éleveur. Dans le cas d'une mammite subclinique, la contamination a lieu lors de la traite alors que la transmission des bactéries d'environnement (colibacilles) responsables de la mammite clinique se fait via des litières humides, mal ventilées ou sales. Dans les deux cas, la prévention et une détection précoce sont essentielles dans la lutte contre cette infection qui touche les laitières. Comment limiter les risques de mammites ? Comment soigner les mammites ? Dominique Mallet, membre du GAEC "Le soleil Levant" à Puy de Serre nous fait part de son expérience en matière de lutte contre les mammites : l'hygiène, la surveillance et quelques astuces pour un diagnostic précoce sont les meilleurs outils à disposition de l'éleveur.
Le mouton : Races, choix des brebis et des béliers, conditions et produits de l'élevage
Daniel PEYRAUD, Auteur ; Joël BORDIER, Illustrateur | PARIS CEDEX 18 (15-27 Rue Moussorgski, 75 895, FRANCE) : RUSTICA EDITIONS | Les cahiers de l'élevage | 2002Connaissance de l'animal, découverte de plus de 30 races avec leur standard, leurs origines, leurs effectifs actuels, leurs caractéristiques . Conditions et modes d'élevage : aspects économiques et pratiques, alimentation et logement des animaux, protection contre les maladies, soins . Choix des brebis et des béliers pour démarrer un élevage, agnelage, protection des agneaux . Productions de l'élevage : lait et fromage, laine, viande, etc... Un guide complet et tout en couleurs pour découvrir ou entreprendre l'élevage du mouton.
Ovins : Lutter contre le parasitisme
Le parasitisme constitue une contrainte majeure qui agit comme un frein quantitatif et qualitatif puisque l'agrobiologie s'efforce d'adopter une conduite d'élevage tendant vers l'absence d'intervention thérapeutique d'origine allopathique. Rappelons que la prévention est de mise et qu'en plus des interventions phytothérapiques ou aromathérapiques, le cahier des charges prévoit la possibilité de deux traitements allopathiques pour la brebis et de trois interventions pour l'agneau, à condition que le troisième traitement soit un antiparasitaire. Cet article fait le point sur la connaissance des parasites et les moyens curatifs de lutte, notamment l'utilisation ciblée de produits allopathiques de synthèse dans le cadre du nombre de traitements autorisés.
Parasitisme en élevage de moutons bio : Conduite d'élevage et gestion parasitaire
"Le diagnostic des conduites d'élevage de moutons en élevage bio dans l'Allier et la Haute-Vienne précise qu'il y a cinq pratiques d'agnelage, avec deux dominantes : l'agnelage d'hiver (66%) et l'agnelage de printemps (22%). La conduite des agneaux à l'herbe sur des prairies ""saines"" permet une vente plus précoce des agneaux que lorsqu'ils sont maintenus sur des prairies contaminées. Les traitements antiparasitaires sont réalisés avec des molécules chimiques dans la majorité des élevages avec trois traitements et plus sur les agneaux à l'herbe. L'analyse des différentes pratiques d'élevage aboutit à des propositions de conduite et de gestion parasitaire permettant d'être en conformité avec le cahier des charges."
Parasitisme par les trichostrongles du tube digestif chez les caprins : traitements actuels et perspectives de maîtrise pour l'avenir
Hervé HOSTEDans BULLETIN DE LA SOCIETE VETERINAIRE PRATIQUE DE FRANCE (N° 5 - Tome 86 01/11/2002) / p. 284-291 (8)Le parasitisme par les trichostrongles demeure une des dominantes pathologiques des chèvres élevées au pâturage mais, leur contrôle, par le seul recours à la chimiothérapie, devient de plus en plus problématique en raison d'une forte prévalence des résistances aux anthelminthiques dans cette espèce. Cette situation conduit à proposer des recommandations particulières d'emploi de ces molécules chez les caprins et de rechercher des méthodes alternatives de lutte qui sont présentées.
Les poules pondeuses bios désarmées contre le picage
Mauricette Bossan exploite dans la Drôme un atelier de poules biologiques. Les volets à vitres translucides ont été peints en bleu pour atténuer la luminosité extérieure. Mais jusqu'à présent aucun des quatre lots sortis n'avait manifesté un picage aussi important qu'en ce mois de juin 2001. L'éleveuse le qualifie néanmoins de "picage tranquille". L'élevage Bossan fait partie de ces élevages où les causes de picage sont multiples, difficiles à déterminer, donc à traiter. En bio, le picage pose d'autant plus de problèmes que la principale solution technique, la pose de lunettes, est ignorée par la réglementation en vigueur.
Rapport d'activités 2001/2002
Ce rapport vient conclure trois années de fonctionnement pour l'Agence française pour la sécurité alimentaire, créée en 1998, dans une période où la succession des crises alimentaires ne permettait pas de répit. Il fait le point sur les actions les plus significatives, les objectifs qui ont présidé à la mise en place de l'agence, les points de vulnérabilité identifiables aux termes de cette période et les perspectives qui peuvent être esquissées pour les années qui viennent, en matière de missions et d'organisation, de recherche et d'appui scientifique et technique, de médicament vétérinaire, d'évaluation des risques nutritionnels et sanitaires.
Traitement de pathologies dominantes chez les ruminants par les huiles essentielles : Essai "Aromavet"
Le cahier des charges de l'agriculture biologique recommande, en cas de pathologie déclarée, l'utilisation de produits phyto-aromathérapiques ou homéopathiques de préférence aux médicaments allopathiques de synthèse, dont l'usage doit impérativement être limité aux problèmes non maîtrisés par les médecines naturelles. L'aromathérapie (utilisation des huiles essentielles) semble intéressante par rapport à ces exigences d'efficacité et de simplicité de mise en oeuvre.
Activité antiparasitaire de produits phytothérapiques : Contrôle chez des moutons en agriculture biologique
De nombreux produits élaborés à partir d'éléments naturels sont proposés pour un contrôle des infestations parasitaires intestinales des animaux élevés en agriculture biologique. Un essai a été réalisé en production d'agneaux biologiques pour déterminer l'activité antiparasitaire de cinq produits : Aniver, Nutraminthal, Soluvap, HP Spolial, Purgherb. Au total 150 agneaux nés en février ont été utilisés pour l'expérimentation lors de la phase de finition au pâturage en août. Chaque produit a été utilisé selon les préconisations de fabricant. Des examens coproscopiques ont été réalisés à J0, J10 et J22 et l'efficacité des produits établie en calculant la réduction de l'excrétion d'oeufs et la réduction du nombre d'agneaux positifs à l'excrétion.
Alternative aux traitements chimiques : Un nouveau vaccin anti-coccidien atténué
Devant la sensibilité accrue des consommateurs à la manière de produire et sous la pression de la réglementation européenne sur les additifs, les moyens de recherche et de développement en matière de produit chimique anti-coccidien ont été fortement freinés. En raison de leur coût nettement plus élevé que celui des produits chimiques, les vaccins anti-coccidiens pourtant développés depuis 1954, ne sont pas ou très peu utilisés en production de poulets de chair à courte durée de vie. En France, l'élevage de volailles à longue durée de vie (biologique et label rouge) y a recours. Schering-Plough propose désormais son vaccin Paracox, décliné en deux formulations P5 et P8, à un prix de vente pratiquement divisé par deux. En bio et label, l'utilisation en alternance de P5 et P8 semble être une bonne alternative.
Les bons poulets du Gers élevés en plein air, élevés en plein Gers !
Les élevages de poulets bio certifiés ne sont pas pour autant exempts des petits problèmes qui arrivent à leurs collègues. Dans cet article, Alain Duport décrit le cas vétérinaire d'un lot de poulets, âgés de 4 semaines présentant les symptômes suivants : ramollissement des selles et saignements, faiblesse des pattes, attitude apeurée, arrêt de croissance. Après diagnostic, Baryta Carb 30 CH est ajouté dans l'eau de boisson des poulets pendant 3 jours. Dès le début du traitement, la santé des volailles s'améliore et après 3 jours tous les symptômes ont disparu.
Les bons services d'un parasite des bovins
Si l'hypodermose bovine ou "sortie " des varrons est une maladie parasitaire, c'est une maladie bénigne. Avec une observation précise, on peut remarquer que les animaux du troupeau qui développent le plus de varrons sont ceux qui ont subi un stress tel qu'un transport brutal, une période de sous alimentation ou une période d'enfermement prolongé. La présence importante de varrons indique donc une erreur dans la conduite d'élevage et devrait amener l'éleveur à s'interroger sur ses pratiques des mois précédents. Le varron peut être vu comme un auxiliaire de l'élevage. Pourtant, dès 1994, l'administration française, au nom de l'hygiène et de la santé, décide l'éradication du varron, à grands renforts de pesticides, dont l'ivermectine qui pourrait être une cause de la maladie de la vache folle. Aujourd'hui, deux conceptions de la vie s'opposent : l'une utilise les vermifuges comme on utilise de l'huile pour un moteur, l'autre commence par s'interroger sur les raisons de la présence des vers parasites...
Cas chroniques vétérinaires
Pierre Froment devient le spécialiste des cas de prescriptions collectives. Cette fois-ci, il s'agit d'un troupeau de 30 vaches laitières montbéliardes atteintes d'ostéoporose à des degrés divers depuis 1998, surtout l'hiver. Pour le troisième hiver consécutif, parmi les vaches qui vêlent durant la période s'étalant d'octobre à mars, certaines présentent des difficultés motrices au point d'aboutir au fait de ne plus se relever. Dans cet article, le Dr Froment reprend les observations faites hiver après hiver, la description des symptômes, les diagnostics intermédiaires et les remèdes préconisés. La prescription de Natrum muriaticum permettra la guérison de quatre vaches ; seule une sera enlevée car trop déformée.
Conduire son élevage bovin en bio
Dans le cadre de la formation qu'il dispense "conduire son élevage bovin en bio", le docteur vétérinaire Gilles Gromond publie ce document, qui aborde les thèmes suivants : - l'immunité antiparasitaire, - la gestion du parasitisme chez les bovins, ovins et caprins en agriculture biologique, - les plantes parasitaires, - les mammites, - le mémento thérapeutique bovins-caprins, - les plantes médicinales à la ferme.
Contre les mammites : Pailler sans excès
L'hiver dernier, les mammites d'environnement ont été nombreuses. Principale responsable : la litière. Faire du préventif, cela passe par la quantité de paille épandue, voire par un suivi de la température. La méthode est moins chère et certainement plus efficace que les produits de traitement des litières.
Conversion à l'agriculture biologique : Le cas de la production laitière
Dans le contexte actuel de développement et de promotion de l'agriculture biologique, ce livre présente les caractéristiques de la conversion d'une exploitation en polyculture-élevage bovins lait à la production de lait biologique. Après un rappel de l'histoire, des grands principes de ce mode de production, une présentation de la filière lait biologique en France, de la situation de la production et du marché, cet ouvrage permet de découvrir les aspects techniques de la reconversion : alimentation et santé du troupeau mais aussi gestion de la fertilisation des sols et itinéraires culturaux. Ecrit en collaboration avec plusieurs experts en agriculture biologique et agrémenté de nombreux témoignages d'agriculteurs et d'animateurs de réseaux "bio", ce livre apporte des connaissances à la fois techniques, économiques et pratiques.
Deux cas aigus vétérinaires
Dans cet article, le Dr Joseph Dabeux présente les cas de deux veaux souffrant de troubles respiratoires, pathologie fréquente dans le bétail Blanc Bleu Belge. Le premier, âgé de 15 jours présente une congestion pulmonaire avec polypnée et 40°C de température. L'autre âgé de 2 jours présente une détresse respiratoire, mais aucune anomalie cardiaque n'est détectée à l'auscultation. Tous deux refusent de téter. Après deux jours de traitement homéopathique (calcarea carb. et antimonium tartaricum), les deux veaux sont guéris.
Les diarrhées néonatales
Les agents infectieux responsables des diarrhées néonatales sont les bactéries, les virus ou les parasites. Ceux-ci contaminent le jeune animal, soit par prolifération dans le milieu extérieur, soit par contamination directe ou parce que l'animal manque de résistance. Suite à ce constat découlent des moyens de lutte à mettre en place dans le bâtiment d'élevage à titre préventif ou auprès de l'animal par des traitements spécifiques.
Ecthyma et autres "croûtes"
Une maladie universelle, le virus de l'ecthyma se faufile au sein de toutes les populations mondiales d'ovins et de caprins, qu'ils soient sauvages ou domestiques. Comme toutes les maladies dites "infantiles", l'ecthyma présente une forme plus bénigne chez le très jeune organisme. En revanche, plus l'animal prend de l'âge, plus l'évolution sera longue et ennuyeuse, que ce soit à la bouche ou, bien plus grave cette fois, à la mamelle. L'auteur décrit cette maladie en quatre étapes : chez le jeune agneau, chez la brebis, l'echtyma mammaire et la prévention.
Effet de l'alimentation sur les coccidioses chez le poulet
Face aux exigences des consommateurs à l'égard des additifs alimentaires, de la sécurité alimentaire, du bien-être animal et de la qualité de l'environnement, l'aviculture se diversifie. Ainsi, certains types de production, dont les élevages biologiques, ont supprimé les anti-coccidiens de l'alimentation des volailles. Des alternatives doivent être trouvées pour lutter les coccidioses dans ces élevages. Depuis quelques années, les travaux sur l'utilisation de l'alimentation comme aide au contrôle de ces affections ont été repris par plusieurs équipes après avoir été abandonnés avec l'introduction et le développement des antibiotiques. L'alimentation peut intervenir, aussi bien par ses constituants que par son mode de présentation, soit directement sur le développement parasitaire, soit en renforçant les défenses de l'hôte ou en aidant à la guérison. Des produits naturels à action médicinale peuvent aussi avoir des effets bénéfiques.
Elevage et agriculture biologique
A l'origine de cet ouvrage, le double constat, lors des Journées Nationales des GTV de Tours en 1998, du développement de l'agriculture biologique et du savoir-faire inexploité de certains vétérinaires. Les coordonnateurs de ce hors série (F. Decante, F. Gary et P. Sans) ont souhaité privilégier une appréhension globale de l'AB, dans ses dimensions économique, sociologique, technique et réglementaire, avec l'objectif de fournir des éléments de réponse aux quatre questions essentielles qui structurent ce numéro : - Pourquoi et comment l'agriculture biologique se développe-t-elle aujourd'hui ? - Quelles sont les principales règles que doivent respecter les opérateurs engagés en AB ? - L'AB bouleverse-t-elle les modes d'intervention classiques du vétérinaire ? - Les résultats technico-économiques obtenus en AB permettent-ils une rentabilité correcte des ateliers ? Pédagogique, l'ouvrage abonde de fiches et de sources pour en savoir plus, et contribue ainsi à la consolidation des bases scientifiques de l'agriculture biologique dans le domaine des productions animales.
Gros plan sur le 100% végétal, le pou rouge et l'élevage bio
A Valence, le 22 mars dernier, la journée Itavi oeufs de consommation a permis d'aborder certains problèmes de fond de la filière. Cette année, plus d'une centaine de participants étaient au rendez-vous. Les thèmes relatifs à la sécurité sanitaire, l'environnement, la qualité des coquilles, le marché ont été abordés. Au programme : la prévention contre les parasites dans les élevages d'oeufs biologiques, les moyens de lutte contre le pou rouge, les problèmes environnementaux liés à l'alimentation 100% végétale.
Homéopathie vétérinaire chez les bovins, ovins & caprins
Cet ouvrage propose une présentation complète de l'homéopathie vétérinaire telle qu'elle peut être mise en oeuvre dans le traitement des maladies des ruminants. Une partie théorique présente les généralités sur l'homéopathie, la démarche technique et les spécificités de la consultation homéopathique en médecine vétérinaire rurale. Elle permet au thérapeute d'acquérir des bases rigoureuses. La seconde partie est un répertoire thérapeutique qui permet de comparer les médicaments homéopathiques les plus couramment indiqués dans les grandes maladies des ruminants, autorisant ainsi une prescription rapide adaptée à la majorité des pathologies aiguës ou chroniques, individuelles ou collectives. Des rubriques répertoriales de symptômes vétérinaires sont proposées. Les signes de la Matière Médicale des principaux médicaments constitutionnels sont décrits. De nombreux cas cliniques illustrent la démarche technique et montrent l'étendue des possibilités de la thérapeutique homéopathique quand elle est utilisée avec rigueur.
Le moût de pain Kanne (Kanne Brottrunk)
Dans les années 60, en Allemagne, un maître boulanger nommé Wilhem Kanne travaille à partir d'un pain complet spécial, élaboré avec des céréales issues de l'agriculture biologique, à la fabrication de deux produits : le Kanne liquide et le grain fermenté. Le moût de pain Kanne, issu d'une fermentation lactique a la propriété d'éliminer les germes pathogènes comme nous le prouve une expérience menée auprès d'enfants irradiés russes. L'article nous propose de découvrir les propriétés exceptionnelles de ces produits, les indications et posologie à suivre en cas de cure ainsi que les applications agricoles possibles dans le soin aux animaux ou le traitement des zones polluées.
La phytothérapie vétérinaire : Affections de la peau, traumatismes et troubles articulaires des ruminants
Les précédents numéros de Biofil (n° 15 et n°16) nous ont permis d'étudier certains traitements phytothérapiques appliqués aux affections respiratoires et digestives des ruminants. Les traitements à base de plantes sous forme d'extraits simples (phytothérapie) ou sous forme d'huiles essentielles (aromathérapie) sont également applicables à de nombreuses autres affections, en particulier aux affections cutanées, aux lésions traumatiques et aux troubles articulaires (arthrites, arthroses, rhumatismes).
La phytothérapie vétérinaire : Applications aux affections digestives des ruminants
Dans le Biofil n°15, l'étude des traitements phytothérapiques appliqués aux affections respiratoires des ruminants nous a permis de découvrir la diversité et la multiplicité des extraits de plantes présentant des effets thérapeutiques. Les plantes sous forme d'extraits simples (phytothérapie) ou sous forme d'huiles essentielles (aromathérapie) applicables au traitement des affections digestives sont encore plus nombreuses que celles qui sont appliquées aux affections respiratoires. Cet article présente les modalités des traitements phytothérapiques et les plantes utilisées en fonction des différentes affections digestives observées : - affections de la bouche et de l'oesophage (lésions des muqueuses, blessures), - troubles affectant l'estomac (blocages mécaniques, blocages par fermentations insuffisantes ou excessives), - les affections intestinales (diarrhées banales ou infectieuses, blocages intestinaux ou insuffisances hépatiques).
La phytothérapie vétérinaire : Applications aux affections respiratoires des ruminants
Les médicaments phytothérapiques agissent directement sur les organes pour réduire les anomalies de fonctionnement et directement sur les contaminants externes : virus, bactéries, parasites, moisissures responsables d'infections, pour les éliminer. L'efficacité des traitements phytothérapiques repose souvent sur l'emploi simultané, et donc l'association, de plantes dont les effets se complètent ou se potentialisent pour assurer les traitements les plus efficaces. Dans cet article, suite d'un premier article paru dans le Biofil n°14 sur la phytothérapie (définition et caractéristiques), le Dr Levy aborde les modalités des traitements phytothérapiques et leurs applications aux affections respiratoires des ruminants, maladies de nature épizootique et celles de nature ézootique.
La phytothérapie vétérinaire : Une autre méthode thérapeutique
La phytothérapie est une méthode de traitement et de prévention immédiate des maladies humaines et animales par les plantes fraîches ou desséchées ou par leurs extraits naturels. Les médicaments phytothérapiques, uniquement d'origine végétale, sont à base de plantes médicinales sauvages ou cultivées selon une réglementation stricte. Le mode d'action de la phytothérapie est totalement comparable à celui de l'allopathie puisque que les substances actives contenues dans les plantes agissent directement sur les parasites pour les détruire et sur le fonctionnement des organes pour corriger les éventuelles anomalies. Ne s'intéressant qu'aux huiles essentielles et à leurs applications thérapeutiques préventives ou curatives, l'aromathérapie peut être définie comme une "branche" de la phytothérapie. Ces termes précisés, le Dr Levy nous renseigne sur les propriétés, présentations pharmaceutiques, et utilisations thérapeutiques des plantes et huiles essentielles.
La phytothérapie vétérinaire : Les maladies du porc
Suite au précèdent article, paru dans le Biofil n° 12, qui traitait des possibilités de traitements homéopathiques des maladies du porc, le docteur Pierre-Claude Levy apporte d'autres éléments dans cet article. Il propose : les règles d'applications des traitements phytothérapiques appliqués aux affections porcines, les traitements des maladies de reproducteurs (truies, verrats), les traitements des affections des porcelets sous la mère et les traitements des affections et troubles du sevrage.
La phytothérapie vétérinaire : Les maladies des volailles
Suite aux précédents articles, qui traitaient de la phytothérapie vétérinaire chez les ruminants, la rédaction de Biofil s'intéresse, dans cet article, aux maladies des volailles et aux différentes possibilités que les préparations à base de plantes peuvent offrir aux éleveurs. Dans la grande majorité des élevages, les difficultés d'ordre pathologique sont dues à des maladies complexes à causes multiples : virus, bactéries, mycoplasmes, parasites unicellulaires qui peuvent cumuler leurs effets et créer des troubles et des lésions affectant plusieurs organes. Les affections aviaires nécessitent des préparations spécifiques qui doivent tenir compte notamment de l'âge des volailles.
La problématique salmonelles en filière porcine
Les salmonelles posent des problèmes de santé publique dans toutes les filières de productions animales, avec pour conséquences indirectes des contraintes environnementales, réglementaires et commerciales. La complexité de la problématique "salmonelles" repose sur certaines particularités de cette bactérie. Les sources de contamination tout au long de la filière porcine sont multiples et par voie de conséquence, les moyens de maîtrise complexes. Cependant, certains pays à l'image du Danemark, développe des plans de maîtrise de la contamination en salmonelles tout au long de la filière porc.
Un problème de cellules solutionné par la géobiologie
Obligé d'installer sa salle de traite sur un nouveau terrain à la suite d'un incendie, un éleveur voit la qualité du lait de ses vaches Montbéliardes s'amoindrir au fil du temps, parallèlement à leur santé. Face à l'inefficacité des antibiotiques ou même des médicaments homéopathiques, cet agriculteur-éleveur bio a finalement recours à la géobiologie. Explications d'un succès.
Une question d'équilibre microbien
Le GAEC des Vigneaux s'est converti à l'agriculture biologique en 1997. Pour faire face à quelques problèmes sanitaires, Michel Pasgrimaud a décidé de réaliser des Profils Référentiels Microbiens (PRM) et des lactofermentations. Les résultats de lactofermentation ont mis en évidence un net déséquilibre. En effet, sur l'exploitation une seule vache laitière était correctement pourvue. Un PRM effectué sur le compost végétal utilisé au GAEC a montré un excès de bactéries pathogènes au détriment des bactéries biogènes. Ces deux techniques ont permis de déterminer les causes des troubles sanitaires observés au sein du troupeau et sont aujourd'hui utilisées comme indicateur de santé dans l'élevage.
Rafale de cas aïgus vétérinaires
Dans cet article, le Dr Brunson présente quatre cas aigus choisis non pour l'originalité des remèdes prescrits, mais en fonction soit du caractère inhabituel de la situation (chiot de douze jours), soit de la pauvreté quantitative de la littérature dans le domaine, la médecine bovine en l'occurrence. Le premier cas concerne la portée d'une chienne boxer, dont les petits meurent les uns après les autres, sans explication apparente. Les trois autres cas traitent des problèmes de mammite et affections secondaires chez deux vaches : une Pie Noire et une Montbéliarde.
Le rôle du vétérinaire en élevage biologique
"L'élevage biologique, bien que peu développé, s'est considérablement répandu ces dix dernières années. Afin que le consommateur ait des garanties de qualité, des cahiers des charges ont été élaborés dans les différentes productions. Les éleveurs biologiques doivent respecter ces cahiers des charges tout en faisant face aux pathologies, qu'elles soient liées à l'alimentation, aux infections microbiennes ou parasitaires, ou à la reproduction. Dans ces élevages biologiques, le vétérinaire aura alors plus que jamais un rôle de conseiller, afin de réduire l'apparition de ces pathologies, tout en proposant des méthodes alternatives de traitement (médecine douce), lorsque sa connaissance et l'état des animaux le permettent ; sinon les traitements chimiques classiques seront mis en oeuvre afin de sauver l'animal, au risque de le déclasser de l'élevage biologique."
Soigner les mammites avec les huiles essentielles
L'Ecole Vétérinaire de Nantes (ENVN) a mené, en collaboration avec sept éleveurs, une expérimentation sur le traitement des mammites avec les huiles essentielles. Après avoir eu de bons résultats avec les huiles essentielles thym à thymol et thym à linaol, Luc Leray a essayé d'autres huiles essentielles qui ont été testées avec succès par des aromatogrammes effectués à l'ENVN. Dans cet article, il nous livre les résultats et conclusions de ces essais.
Soins vétérinaires : Allô Docteur Bobo...
Faut-il soigner les plaies en bio, quels produits utiliser ? Les soins administrés à un animal vont-ils être comptabilisés comme un traitement ? Comment s'y prendre pour rester dans l'esprit du cahier des charges ? Autant de questions qui se posent après un accident ou une intervention.
Supprimez ou protégez les gites à limnées
La prévention de la fasciolose, maladie parasitaire, s'envisage soit par prévention des pertes grâce à un traitement fasciolicide visant à détruire les douves installées, soit par prévention de l'infestation, qui consiste à éviter la présence de limnées tronquées ou empêcher le contact entre bovins et zones de pâturage contaminées. Les conditions de mise en oeuvre pratique des mesures agronomiques préventives sont décrites dans cet article permettant l'identification des zones d'infestation et l'optimisation de l'intervention.
Un traitement naturel du pou rouge
Le pou rouge est une véritable plaie pour les élevages de poules, quel que soit le mode d'élevage. Filiale depuis 1998 de la coopérative Le Gouessant, l'UFAB est spécialisée dans la fabrication d'aliments biologiques. Mais depuis peu elle se lance dans une gamme de produits d'hygiène ou nutritionnels, 100% compatibles avec le mode d'élevage biologique. Elle propose une poudre anti pou rouge, le Porox. Outre la roténone, la poudre contient du lithothamne (support calcique), des argiles et un mélange de plantes.
Les vaches nous parlent d'alimentation
Cet ouvrage s'adresse aux éleveurs, aux techniciens de l'alimentation des bovins et aux vétérinaires. Il a pour but, en utilisant une méthode entièrement nouvelle, d'aider à établir un diagnostic immédiat. Pour les apports en énergie, azote, fibres et le type de distribution de la ration, il propose en outre les principales clés nécessaires au calage des rations. L'ouvrage décrit 142 symptômes alimentaires, avec leur interprétation en vue d'une utilisation immédiate sur le terrain.
A actividade do medico veterinrio na produçao animal biologica
Deuxième partie de l'article paru dans A Joaninha n°63 de Septembre 1999 (cf. Biopresse n°43). Armando Alves de Almeida, médecin vétérinaire, donne les principes d'orientation pour mener un élevage selon le mode de production biologique : le choix des races, le logement (avec les facteurs environnementaux), l'alimentation, le bien-être animal, la reproduction, l'aspect sanitaire et l'assistance vétérinaire.
Le bilan parasitaire : une méthode de gestion du parasitisme d'herbe
La méthode des bilans parasitaires, préconisée par le Dr Giboudeau, consiste à effectuer des analyses coproscopiques sur les différents lots d'animaux en pâture et à différentes périodes de l'année : au printemps, en été, à la mi-septembre et à la rentrée à l'étable. Elle a été testée sur 6 élevages laitiers de montagne dans le Haut-Rhin. Les résultats montrent que la méthode a permis une économie importante de traitement par rapport à la pratique courante. La gestion du parasitisme en agriculture biologique se trouve facilitée avec ce type d'approche.
Bovins en engraissement
Après avoir abordé les maladies respiratoires et les troubles métaboliques des bovins en engraissement, le Docteur Levy s'attaque au maladies digestives, moins fréquentes et moins spécifiques de ce type de production mais dont l'importance est loin d'être négligeable. Ces troubles digestifs sont distingués selon leur origine : alimentaire, infectieuse (virale ou bactérienne) ou parasitaire. Dans chaque cas sont présentés les symptômes, les traitements et la prévention à mettre en oeuvre.
Cas aigus vétérinaires
Présentation d'une exploitation en reconversion bio, qui est confrontée à des problèmes de mammites. Sur une dizaine de bêtes affectées, trois présentent des signes cliniques et les autres des signes subjectifs. Ces trois cas vétérinaires de mammites sont décrits et la solution homéopathique retenue en traitement est indiquée pour chacun des cas.
Au coin de la ration : L'acidose larvée guette les laitières
Très souvent invoquée et difficile à prouver de manière objective, l'acidose retentit d'abord sur l'appétit et la production de lait. Changement brutal de régime alimentaire, ration à faible teneur en fibres ou parois cellulosiques ou, au contraire, trop riche en glucides fermentiscibles sont les principales causes de l'acidose. Pour peu que le diagnostic tarde, celle-ci provoque des troubles sanitaires plus graves : involution utérine tardive des vaches récemment vélées, kystes ovariens plus fréquents, problèmes de pattes plus nombreux... Pour le diagnostic, l'observation et l'analyse des bouses (matières résiduelles, pH), ainsi que le taux de glucose sanguin sont les premiers critères de suspicion. Un pH du jus de rumen de 5,5, récupéré par ponction deux heures après le repas, reste le signe indéniable d'une acidose larvée. Jean-Marie Nicol, vétérinaire, donne neuf mesures prophylactiques pour prévenir les acidoses chez les laitières.
La cryptosporidiose
La cryptospsoridiose est une maladie parasitaire très contagieuse. Les ookystes libérés dans le milieu extérieur sont immédiatement infectants et sont caractérisés par une grande résistance dans l'environnement. La prévention peut être effectuée en évitant la concentration importante de jeunes animaux, la cohabitation d'animaux d'âges différents et l'absence de désinfection surtout si les litières ne sont pas assez souvent renouvelées.
Der optimierte Aussenklimastall für Milchkühe unter besonderer Berücksichtigung der Tiergerechtheit und der Arbeitsplatzqualität
Les stabulations à l'air libre doivent offrir aux animaux un environnement approprié à la santé des animaux. Les facteurs principaux pour cela sont l'aération, l'ensoleillement, une litière confortable et une aire d'exercice à l'abri. Quelques conseils de construction pour une stabulation à l'air libre aussi performante et agréable qu'une stabulation traditionnelle.
Dossier : Le point sur l'ESB
L'ESB fait couler beaucoup d'encre et alimente les conversations. Depuis octobre dernier, la filière bovine française connaît une crise sans précédent, qui plonge les éleveurs allaitants dans une situation encore plus critique qu'en 1996. La communication désastreuse réalisée sur le sujet par les instances politiques et l'attitude des médias n'ont fait qu'attiser la crainte des consommateurs et aggraver l'état de psychose. Les rédactions de Réussir Lait Elevage et Réussir Bovins Viande ont mené, auprès des acteurs de la filière, une enquête sur l'ESB parue dans les numéros d'octobre des deux magazines. Résultats de cette enquête, témoignages d'éleveurs qui ont subi l'abattage de leur troupeau suite à un cas d'ESB, chronologie de l'épidémie, connaissances scientifiques et avancées de la recherche, symptômes et témoignages de vétérinaires, réglementation et mesures prises en France et en Europe, impact sur la consommation..., ce dossier complet fait le tour du sujet.
La ferme de Joseph Hubert à Vaux Chavanne
Créée en 1986 sur 6 ha, la ferme de Joseph Hubert s'est développée petit à petit pour atteindre 80 ha aujourd'hui, avec un quota de 120 000 litres. Toute la surface est en prairie permanente et les parcelles sont fauchées et pâturées en alternance à l'exception des prairies trop humides.
Du feu et des cendres pour lutter contre les vers
Parmi les animaux d'élevage, les moutons et les chèvres sont particulièrement sensibles aux vers. Que faire lorsque les mesures préventives ont été impuissantes et qu'un troupeau entier a des vers ? Andreas Würsch , en se basant sur un texte de Rudolf Steiner et les expérimentations de maria Thun, a réalisé un vermifuge maison à partir des méthodes de calcination et de dilution-dynamisation homéopathique.
Finies les prophylaxies systématiques!
Le réseau sanitaire bovin nouvelle formule est testé dans douze départements pilotes. Ce réseau comportera deux phases : une phase d'éradication pour en terminer rapidement avec les derniers foyers de brucellose et tuberculose, et une phase de prévention pour que ces maladies ne réapparaissent pas dans les zones indemnes.
Front commun contre l'antibiorésistance
L'usage des antibiotiques en production animale est de plus en plus controversé, d'abord quand ils sont utilisés comme facteurs de croissance, mais aussi comme médicaments. La crainte vient du risque de sélection de bactéries résistantes aux molécules utilisées en santé humaine. Face à l'apparition de bactéries multirésistantes en dehors du cadre hospitalier, la collaboration entre médecins et vétérinaires se renforce.
Les groupes vétérinaires conventionnés, fondements de la démarche et fonctionnement
Dépasser la simple relation client-prestataire, en apportant un suivi sanitaire et technique régulier basé sur la confiance et la mutualisation des coûts, la solution des groupes vétérinaires conventionnés semble être une voie d'avenir proche de l'éthique des éléveurs bio. Les différents points du contrat en matière d'intervention, de médicaments et de formation sont ici présentés, ainsi que le suivi et le mode de régulation d'un tel système, avec le recul de 20 ans depuis le premier contrat signé. Encore marginal, ceci ne concerne pour l'instant qu'une dizaine de groupes, pour environ 1000 éleveurs.
L'homéopathie comme traitement prioritaire des mammites
Une bonne prévention, centrée sur la conduite du troupeau et l'équilibre de l'alimentation, permet de baisser le taux cellulaire du lait et lutter contre les mammites. Toutefois, les remèdes homéopathiques sont nécessaires et efficaces en cas d'infection. Proposition concrète de cinq remèdes homéopathiques utilisés dans un élevage laitier.
Homéopathie vétérinaire : Maladies du porc (suite)
"Syndrôme dysgénésique, syndrôme respiratoire porcin (SRDP), maladie d'amaigrissement du porcelet (MAP) ou encore syndrôme dermatite-néphropathie (PNDS) sont autant de nouvelles affections des porcelets après sevrage et des porcs charcutiers qui viennent s'ajouter aux maladies plus ""anciennes"" depuis une dizaine d'années. Les causes à incriminer en premier : les conditions actuelles de l'élevage industriel (grands effectifs, forte densité des animaux, alimentation intensive de qualité aléatoire...). Ces nouvelles affections sont complexes (elles atteignent plusieurs organes), présentent des évolutions longues, les virus contaminants sont multiples et les traitements, en particulier les traitements antibiotiques, s'avèrent très souvent inefficaces. Des mesures préventives adaptées et multiples telles que la prévention sanitaire, les mesures d'hygiène et les traitements homéopathiques sont indispensables et doivent être appliquées chez les mères et durant toute la vie des animaux."
Homéopathie vétérinaire : les maladies des volailles
Après un descriptif des caractéristiques des principales affections touchant les volailles (multiplicité des facteurs, approche collective de la maladie), l'auteur, vétérinaire, décrit cinq spécialités homéopathiques (B. Volailles, CA. 529, NO. 548, BON, P 1018) et les effets qu'on leur reconnaît.
Homöopathie statt Antibiotika: Feldstudie liefert erste Resultate
P. KLOCKE ; S. GARBE ; J. SPRANGER ; ET AL.L'homéopathie peut-elle être envisagée comme une alternative aux antibiotiques dans le traitement de la mammite, maladie préoccupante en élevage de vaches laitières ? Après deux ans de collaboration, l'Université de Berlin et le FiBL présentent leurs premiers résultats. Du point de vue bactériologique, un traitement homéopathique permet d'enrayer l'infection et d'améliorer l'état sanitaire du troupeau, de façon comparable à un traitement antibiotique mais sans aucune conséquence sur la commercialisation du lait.
Los agricultores biologicos nos cuentan su experiencia
L'Association Agricole Biologique Dynamique San Yago regroupe des exploitations de la région de Madrid, dont le domaine Rio Pradillo dirigé par Julio Arroyo qui travaille en biodynamie depuis 17 ans. A Rio Pradillo, on pratique l'élevage bovin laitier (22 vaches, 2 taureaux et 10 jeunes taureaux). Les produits élaborés (fromage, yaourts, bifidus,...), qui portent le nom de la propriété, sont vendus sur des marchés locaux et régionaux. Après des débuts difficiles notamment dûs à leur inexpérience au niveau agricole ("... Nous n'étions pas des gens de la campagne. Nous venions de la ville, avec plein d'illusions et d'idéalisme, et nous avons appris énormément de nos erreurs"), les éleveurs de Rio Pradillo ont surmonté les obstacles rencontrés (notamment en matière d'alimentation et de santé animale) et ont décidé de se lancer aujourd'hui dans des activités culturelles et sociales : accueillir des groupes, donner des cours d'agriculture, de transformation de produits laitiers, de biodynamie,...
Lutte contre les mammites - une étude effectuée en Engadine
Luise Steiner Hartmann est agricultrice en biodynamie à Engadine. Elle a participé à une étude, menée par l'IRAB sur 400 vaches, sur les possibilités de l'homéopathie pour lutter contre les mammites chroniques. L'objectif était de comparer l'efficacité des antibiotiques et de l'homéopathie. Sur le terrain, un premier travail de diagnostic global des installations et de la technique de traite a été effectué, puis chaque quartier des vaches a fait l'objet d'analyses bactériologiques et cytologiques. L'étude s'est fait ensuite en double aveugle quant à l'administration des remèdes (homéopathiques ou placebo). Pour les 10 vaches de Luise, le bilan est très positif même si les premiers résultats du projet sont plus mitigés.
La maîtrise sanitaire de l'élevage laitier : pratiques issues de 20 années d'expérience
Alimentation, logement, sol, climat, sélection et conditions de traite peuvent avoir des répercussions sur la qualité cellulaire du lait. Un producteur biologique propose des techniques d'observation du troupeau laitier et des méthodes simples de traitement contre les montées leucocytaires, les mammites et gerçures.
Maladies du porc
Conséquence d'une longue sélection, le porc est un animal anatomiquement déséquilibré : poumons de petite taille, intestins très longs et masses musculaires très développées. De plus, le porc est facilement stressé, réagissant au stress de façon excessive. Enfin, la plupart des maladies sont de maladies collectives et il est fréquent de constater que plusieurs maladies se manifestent dans le même troupeau. Pour appliquer correctement la méthode homéopathique aux traitements des maladies porcines, il est important de prendre en compte tous ces éléments.
Maladies des volailles (suite)
Il est tout à fait possible de s'en tenir à un usage ponctuel de spécialités homéopathiques capables de traiter efficacement différentes maladies des volailles. Mais seuls des programmes de prévention, cohérents et adaptés à chaque élevage, permettent de s'attaquer aux causes, de réaliser de bonnes performances, d'obtenir des carcasses de bonne qualité et de rentabiliser au mieux les élevages. Comment établir un programme efficace ? Quelques propositions par le Docteur vétérinaire Pierre-Claude Levy.
Mammites : Pas de remède miracle contre la principale maladie des vaches laitières
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : une vache suisse sur 7 passe à la boucherie à cause d'une mammite incurable et les mammites coûtent en moyenne 350 francs par vache et par année, soit une perte économique d'un quart de million de francs suisses si on fait le total des fermes laitières suisses. Les agents pathogènes responsables des mammites, essentiellement des bactéries mais également des champignons et des algues, ne doivent pas être considérés comme les seuls responsables. Les causes réelles des mammites doivent plutôt être recherchées dans les conditions qui permettent aux germes de pénétrer dans la mammelle et de s'y multiplier. Les traitements antibiotiques, même adaptés au genre de mammite et à l'agent pathogène responsable, offrent un taux de guérison limité. Les mesures visant à rétablir la santé des troupeaux, puis à la conserver, sont bien plus importantes que les traitements et autres remèdes. Michael Walkenhorst, vétérinaire de l'IRAB/FIBL communique ses connaissances en matière d'assainissement et de suivi de troupeau.
Médecines alternatives - le "bio" en quête de références
Les éleveurs en agriculture biologique ont recours aux biothérapies (notamment homéopathie, phytothérapie, isothérapie et aromathérapie) pour préserver la santé des animaux puisque les produits de synthèse sont interdits. Bien souvent apparaît la difficulté de faire le bon choix de traitement. Une étude menée par l'Institut Technique de l'Aviculture auprès d'intervenants en "bio" souligne la multitude des méthodes employées sur le terrain.
Les médecines douces font recette
La question n'est plus d'y croire ou d'être sceptique. Vis-à-vis des consommateurs, l'intérêt de l'homéopathie ou de la phytothérapie ne fait plus de doute. Ces médecines sont en passe d'asseoir leur légitimité dans les élevages, non pas comme alternatives mais bien comme complémentaires de la médecine vétérinaire traditionnelle.
Palpation et observation de la mamelle
Avec l'observation visuelle, la palpation manuelle de la mamelle, après la traite, permet de détecter des lésions internes et constitue un des outils de maîtrise des numérations cellulaires. En effet, d'après une étude conduite sur le troupeau de la Ferme Expérimentale Caprine du Pradel, la présence de ganglions lymphatiques rétromammaires hypertrophiés est un indicateur de niveaux cellulaires plus élevés.
Parasitisme : La cryptosporidiose du chevreau
Parasitose importante du jeune chevreau, la cryptosporidiose est à l'origine de diarrhée et de mortalité. Faute de moyens de traitement efficaces, seules des méthodes de prévention peuvent être appliquées : principe général du "all-in, all-out" (élevage des jeunes en bandes), désinfection très soigneuse des locaux entre les lots, environnement maintenu propre et sec, séparation immédiate des animaux malades, stérilisation quotidienne du matériel,...
Pratiques issues de 20 années d'expérience
Joseph Templier, producteur biologique depuis 1981, élève un troupeau de vaches laitières. Son objectif a toujours été d'utiliser toutes les possibilités d'alternatives pour résoudre les problèmes sanitaires qu'il a pu rencontrer et de n'utiliser l'allopathie qu'en dernier ressort. Une formation sur la maîtrise sanitaire en élevage bovin, mise en place par le réseau GAB avec la participation d'un vétérinaire homéopathe, a changé son comportement par rapport à l'animal. Pour lui, l'observation du comportement global de l'animal est primordial. Désormais, grâce aux techniques d'observation qu'il a acquises, il peut très vite diagnostiquer correctement et réaliser des traitements alternatifs avec succès. Témoignage et méthodes issues de son expérience.
Prévention et Homéopathie vétérinaire - Conduite d'un troupeau ovins et caprins
Dans quelles situations et comment utiliser Arnica Montana, Hepar Sulfur, Belladonna, etc. ? Quelques conseils du Docteur Polis, vétérinaire homéopathe utilisant les dilutions korsakoviennes.
La prévention sanitaire en élevage biologique
Une dizaine d'éleveurs laitiers se sont retrouvés le 1er février chez Claudette Dauvers pour découvrir son système d'exploitation et discuter des pratiques de chacun en terme de prévention sanitaire des élevages en agriculture biologique. Installée depuis 1970, la famille Dauvers a démarré la reconversion de l'exploitation en 1998, sous l'impulsion du fils, Alexis.
Qualité des fourrages "à fourrage sain animal sain"
Pourquoi tant de travail en vue d'un fourrage sain ? Simplement parce que sur le long terme, la performance de production en quantité et qualité est indissociable de la santé de l'animal. Voici quelques réflexions et pistes à propos des fourrages pour les ruminants : l'eau est le premier fourrage, la vitalité de la flore de panse conditionne le rendement de la ration, l'herbe qui se conserve le mieux est l'herbe sur pied, ... Ensuite, il faut choisir entre la logique foin et la logique silage, tout en se rappelant qu'il faut faire en sorte que la qualité du fourrage prime sur le reste : vitesse d'exécution ou contraintes de la CUMA.
Quelle est l'influence des conditions d'élevage sur la qualité de la viande de porc ?
Pour répondre à cette question, Robert Kerisit a retenu les facteurs le plus souvent évoqués lorsque l'on parle des problèmes de qualité de viande, c'est à dire l'alimentation, les bâtiments, l'âge des animaux, le poids d'abattage, etc. Les influences des facteurs génétiques et des conditions d'abattage, relativement bien connues, ne sont pas ici discutées. L'analyse des différentes études menées sur le sujet montre que dans la tranche d'âge (5-7 mois) et de poids (90-120kg) durant laquelle les porcs sont abattus, les conditions de production ne semblent pas avoir d'influence sur la qualité de la viande qu'elle soit destinées aux transformateurs ou à la vente en frais.
Qui donc a peur des salmonelles ?
De toutes les bactéries transmises à l'homme par les aliments qu'il consomme, les salmonelles sont celles qui causent le plus d'intoxications alimentaires. La lutte et la protection contre les salmonelles est une des exigences les plus importantes de l'hygiène alimentaire. Les flores intestinales peu développées (jeunes bêtes) ou perturbées (bêtes malades ou stressées) augmentent la sensibilité aux maladies causées par les salmonelles. Dans ce cas, les salmonelles se multiplient fortement, provoquent des réactions inflammatoires dans les tissus des intestins, et peuvent même, dans certaines circonstances, pénétrer dans le système sanguin. Tout le monde est d'accord pour reconnaître que l'aviculture souffre d'un problème de salmonelles particulièrement aiguë dans le secteur de la ponte. On le retrouve dans tous les systèmes de poulaillers, dans toutes les races et dans toutes les lignées.
Qui fait quoi en expérimentation-recherche sur l'élevage biologique
Recensement, par la commission élevage de l'Institut Technique de l'Agriculture Biologique, des principales expérimentations entreprises au niveau national et régional en faveur de l'élevage biologique ainsi que leurs responsables. Les actions sont regroupées autour de l'alimentation, la santé animale, la reproduction, l'environnement, les données technico-économiques et les conversions.
Relationship between nematode parasitism of the digestive tract and the characteristics of dairy goat farms in two French regions
Au cours d'une enquête effectuée dans 20 élevages caprins du Centre et du Sud-Est de la France, le niveau d'infestation du tube digestif par des trichostrongles a été mesuré à 4 reprises au cours d'une saison de pâturage. La présence éventuelle de résistance aux benzimidazoles a été estimée par un test de réduction d'excrétion des oeufs de parasites. Les principales caractéristiques typologiques des exploitations, des troupeaux et du mode de gestion du parasitisme ont été relevées à l'aide d'un questionnaire. Une analyse multivariée en Composantes Principales a permis d'établir les associations et les oppositions entre les principales variables caractérisant les fermes et le niveau parasitaire. Par ailleurs, les facteurs expliquant la fréquence d'emploi annuel des anthelminthiques ont été analysés par une Analyse Discriminante. Résultats.
Santé des ruminants : rôle de l'alimentation
En élevage laitier, établir une ration alimentaire équilibrée où le rapport énergie/azote soit apprécié à sa juste valeur n'est pas forcément évident. Lors d'une journée de groupe d'échange dans le Morbihan, le Docteur Joël Gernez, vétérinaire dans l'Eure, est intervenu sur ce thème. Il a expliqué notamment les conséquences d'un dysfonctionnement alimentaire sur la santé des animaux.
The politics of animal welfare
La question du bien-être animal est devenue hautement politisée. C'est aussi une des raisons pour lesquelles les consommateurs choisissent aujourd'hui la viande et le lait issus d'élevage biologique. Comment se déroulent les débats sur cette question ? Quelles solutions règlementaires peuvent être apportées ? Et comment les élevages biologiques se positionnent-ils par rapport aux élevages conventionnels ? Voilà quelques unes des questions discutées dans cet article.
Traitement de la gale ovine
Face à la préoccupation des éleveurs ovins travaillant en agriculture biologique de limiter les traitements allopathiques sur leurs troupeaux, deux traitements contre la gale psoroptique ont été testés : la bouillie nantaise, ou bouillie sulfo-calcique, et la roténone naturelle. Dans les conditions des essais, les observations montrent qu'il n'est pas possible d'éradiquer la gale, par contre des améliorations sensibles portant sur les principaux symptômes peuvent être obtenus immédiatement après traitement, particulièrement sur les agneaux. La multiplication des essais devrait permettre d'améliorer l'efficacité des produits.
Traiter sans antibiotiques par l'isothérapie
Dérivée de l'homéopathie dont elle reprend les principes de dilution, l'isothérapie commence à intéresser le monde de la production porcine. Ces méthodes alternatives méritent d'être considérées avec intérêt dans le cadre de la restriction de l'usage des antibiotiques, du bien-être et de la demande croissante d'aliments "naturels" de la part du consommateur.
Troubles nerveux chez la brebis : Ne pas confondre
Peu de mesures sont pratiquées sur le dosage des minéraux chez les brebis dans les contextes d'élevages français. Or il est important de diagnostiquer une carence avant de penser à la tremblante. Les signes cliniques sont : - une attitude dépressive chez la brebis, - un ralentissement de la respiration, - des tremblements musculaires, - une faiblesse de la physiologie des muscles, - un renversement du sternum, - une agitation de la tête.
Untersuchungen zur Stall- bzw. Freilandhaltung von Schweinen unter besonderer Berücksichtigung der Tiergesundheit und der Fleischqualität
Le but de l'étude est d'apporter une contribution au développement d'alternatives au système d'élevage traditionnel des porcs. Pour cela, un protocole de comparaison a été exécuté, dans lequel deux systèmes ont été comparés : d'un côté la conduite traditionnelle en stabulation climatisée, sur caillebotis et avec maternité, de l'autre la conduite en plein-air avec parcours et cabanes. L'influence des types d'élevage a été étudiée sur les critères suivants : - santé animale - comportement des animaux et du troupeau - performance d'engraissement et indice de consommation - indice de rendement à l'abattage.
Valoriser des parcours avec peu d'investissements
En élevage d'ovins viande, des brebis qui passent toute l'année à l'herbe, c'est possible. L'an dernier, trois exploitations du Larzac ont été étudiées sous de multiples aspects dans le but de comprendre quelles règles régissent ce type d'élevage. Il ressort de l'étude que pour une meilleur autonomie fourragère et le maintien du troupeau en bon état, il est nécessaire de caler la conduite du troupeau sur la production végétale des parcours.
Vet's view
Pour Malla Hovi, vétérinaire bien connu du monde de la bio britannique, les recherches sur la santé et le bien-être animal en élevage biologique n'avancent peut-être pas beaucoup, mais beaucoup de résultats obtenus en agriculture conventionnelle dans ce domaine sont tout à fait valables. En fait, ce qu'il manquerait, ce serait plutôt l'interprétation de ces données dans le contexte de l'agriculture biologique.
Will new insect traps spell the end of OP sheep dips ?
A l'Université de Bristol, une équipe de scientifiques a mis au point et testé des pièges pour les mouches à viande qui pourraient remplacer les bains pour moutons. Ils peuvent aussi être utilisés à la place des insecticides à base de pyrèthre synthétique. Ces pièges, petites pyramides blanches, diffusent en fait une odeur qui attire ces insectes. Tout simplement, l'équipe a synthétisé l'odeur du mouton.
A actividade do médico veterinario na produção animal biologica
L'agriculture biologique est un modèle de production agricole qui n'a été que récemment réglementé dans l'Union Européenne à travers le Règlement CEE n° 2092/91 du Conseil. Elle se définit comme un modèle de production visant à atténuer l'impact négatif causé par "l'industrialisation" ou l'intensification de l'agriculture (végétale et animale) de ces dernières décennies sur l'environnement et sur la santé publique. Cet article (le premier d'une série à l'intention de la profession vétérinaire technique) a comme principal objectif de sensibiliser les médecins vétérinaires à l'agriculture biologique (historique et idéologie de la bio, spécialement de la production animale bio) et de leur inculquer les notions générales de la philosophie qui est à la base de la production animale biologique (bien-être animal, santé animale,...). La profession vétérinaire devra être préparée et prête une fois que la règlementation européenne pour la production animale bio sera applicable au Portugal. Les médecins vétérinaires seront alors des entités fondamentales pour le développement et la viabilité de l'activité.
Une affection très contagieuse
L'entérite hémorragique d'hiver, c'est la grippe (intestinale) qui provoque des diarrhées et parfois des hémorragies intestinales. Cette affection qui sévit en période de stabulation et dont on ne connaît pas encore précisément l'agent responsable, est très contagieuse et un pédiluve avec un peu de formol ou de l'eau de javel à l'entrée de l'élevage peut éviter son introduction.
Apicultura Ecologica
L'art d'élever les abeilles ou de prendre soin des ruches d'abeilles pour la pollinisation des récoltes, l'obtention de miel et autres produits, est une activité très ancienne et étendue, dont l'origine vient du Proche-Orient. Bien que l'élevage des abeilles permette aux apiculteurs de gagner leur vie grâce à la vente du miel et de la cire, l'effort le plus important de l'abeille mellifère est la pollinisation des arbres fruitiers, légumes verts et prairies. Un dossier complet avec les articles suivants : - vie et fonctionnement de la ruche, - historique de l'apiculture, - conseils pour l'installation des ruchers et la conduite d'élevage, - réglementation de l'apiculture biologique, - le varroa en apiculture biologique, - un exemple d'apiculture durable : l'apiculture biologique en Navarre, - plantes transgéniques et apiculture.
Après un vêlage difficile, identifier les troubles pour réagir vite
On aurait dû faire une césarienne. Voilà la réflexion souvent entendue après un verdict d'abattage d'urgence décidé à la suite d'un vêlage difficile dont les facheuses conséquences n'étaient évidemment pas prévue. Ces conséquences peuvent être très variées. Elles vont de la déchirure du vagin à la péritonite fatale en passant par l'impossibilité de se relever. Tour d'horizon.
Après vêlage, elle maigrit trop
Quelques semaines après le vêlage, votre vache maigrit plus que de raison. Cet état a des conséquences sur sa production. Seule une étude détaillée et méthodique de son état peut mettre sur la piste des causes. Une bonne observation de la vache au repos et au cours de ses déplacements donnera des indices et parfois des causes possibles, mais des analyses pourront être opportunes pour confirmer des soupçons.
Bien-être animal : le bonheur peut faire le revenu
Le bien-être des animaux d'élevage est une demande sociale forte. Selon une enquête de l'INRA, 80% des français seraient prêts à payer 20% de plus pour une viande de veau (une production très critiquée) issue d'élevages respectueux du bien-être. L'INRA de Theix, près de Clermont-Ferrand, est le principal centre de recherches en France sur le bonheur des ruminants. Un sujet qui a été abordé notamment au sommet de l'élevage à Cournon (Puy-de-Dôme), lors d'une conférence qui s'est déroulée le Vendredi 8 Octobre 1999. Un prototype de camion conforme à la règlementation sur le transport des animaux a également été présenté au Sommet par l'Institut de l'élevage.
Bien-être des porcs charcutiers lors du chargement et du transport en hiver : Incidence du bâchage ou de la fermeture des volets d'aération du côté gauche
Une étude conduite sur 40 chargements et transports de porcs charcutiers en période estivale a mis en évidence par des mesures de paramètres d'ambiance un relatif bien-être des animaux ; mais elle a aussi suscité quelques interrogations pour la période hivernale. Depuis quelques années, des transporteurs mettent en place, en saison froide, des bâches ou ferment les volets d'aération gauche (côté croisement) afin de limiter le risque de viandes sombres ou de couennes rouges. Une étude a donc été menée avec pour objectif de mesurer l'incidence de cette pratique sur les paramètres d'ambiance au niveau des porcs charcutiers. Il apparaît que la fermeture de volets d'aération gauche permet de gagner en température pendant les phases d'arrêt. Cependant, l'évolution du taux de CO2 met en évidence un renouvellement d'air insuffisant lorsque le côté gauche est fermé. La mise en place de volets ou de bâches réglables en hauteur, symétriquement de chaque côté, permettrait d'optimiser le confort des animaux.
Le bon geste : dégager un veau bloqué aux hanches
La manière de dégager un veau bloqué aux hanches - Les différentes étapes : 1- "L'accrochement des grassets", 2- Les genoux gênent le passage, 3- Préparer l'extraction, 4- Décaler les genoux du veau... 5- Ou décaler la vache...
Cas aigu vétérinaire
Description d'un cas concret sur vache laitière à terme, souffrant de coliques. Symptômes et solution homéopathique.