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Quantification des externalités de l’Agriculture Biologique : Santé : Résumé
Natacha SAUTEREAU, Auteur ; Fanny CISOWSKI, Auteur ; Céline GENTIL-SERGENT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2024En 2016, l’ITAB, en collaboration avec des chercheurs d’INRAE, a réalisé une analyse inédite, commanditée par le ministère de l’Agriculture, sur les externalités de l’agriculture biologique au regard de la littérature scientifique. Huit ans plus tard, face aux crises écologiques et à la montée des préoccupations environnementales et sanitaires, le MTECT (Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires) a confié à l’ITAB, avec l’appui de chercheurs (INRAE, INSERM...), l’actualisation de cet état de l’art par la prise en compte de nouvelles publications scientifiques portant sur plusieurs dimensions (santé humaine, climat, biodiversité, sol). Ce document est un résumé du chapitre “Quantification des externalités de l’Agriculture Biologique : Santé”, rédigé par Fanny Cisowski, ingénieure en agro-alimentaire, experte qualités des produits alimentaires, Céline Gentil-Sergent, Dr en agronomie, experte ACV, et santé environnementale, Rodolphe Vidal, expert qualités et transformation des produits alimentaires, sous la direction de Natacha Sautereau, agronome. La rédaction de ce chapitre a bénéficié, en particulier, des appuis extérieurs d’experts de la santé : Emmanuelle Kesse-Guyot (INRAE, INSERM), Denis Lairon (INSERM). 290 références bibliographiques ont été mobilisées et figurent dans le chapitre “Santé”. Ce résumé de chapitre pointe les principales externalités de l’Agriculture Biologique (AB) concernant la santé, en regard des pratiques couramment mises en œuvre en conventionnel, que ce soit dans la production comme dans la transformation des produits. Il aborde les effets de l'AB sur la santé de la population professionnelle agricole, de certaines sous-populations spécifiques, comme les riverains des parcelles agricoles ou les enfants, et de la population générale. Pour celle-ci, l’analyse s’appuie sur des études de cohortes avec des consommations différenciées, selon des parts de produits bio plus ou moins importantes. Ce résumé du chapitre Santé s'accompagne d'une note synthétique de l'étude et des résumés des 3 autres thématiques (sol, biodiversité, climat), en ligne à l'adresse : https://itab.bio/thematique-en-details/quantification-des-externalites-de-lagriculture-biologique.
Améliorer la santé des veaux et des porcelets grâce aux plantes médicinales : Potentiel de la phytothérapie d'un point de vue scientifique
Hannah AYRLE-STAUSS, Auteur ; Michael WALKENHORST, Auteur ; Sonja WOPFNER, Traducteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023L’utilisation de plantes médicinales peut contribuer à la prévention et au traitement des maladies affectant les jeunes animaux, notamment les veaux et les porcelets. En complément des traitements vétérinaires, elle permet, en outre, de soutenir le rétablissement des animaux. Ce document présente les plantes médicinales les plus utilisées traditionnellement et les plus prometteuses d’un point de vue scientifique, et explique comment les utiliser dans la pratique. Il inclut des mesures simples, qui permettent souvent de neutraliser les agents pathogènes à un stade précoce et de réduire la vulnérabilité des animaux aux maladies.
Biosécurité en élevage de porcs plein-air : Comprendre et se défendre !
La réglementation « biosécurité » et ses obligations de moyens est appliquée à l’ensemble des élevages de porcs, sans distinction, depuis 2020. Cette réglementation, pensée pour l’élevage confiné en bâtiment, impose des obligations de moyens rarement compatibles avec le fonctionnement et la configuration des élevages plein-air. Ce guide a pour objectif principal de faire connaître la réglementation telle qu’elle est actuellement en vigueur. Pour chaque point abordé (nettoyage des bâtiments et parcours, protéger sa ferme des contaminations extérieures, etc.), un encart apporte des éléments sur la compatibilité des mesures avec l'élevage plein-air. Chaque éleveur et chaque éleveuse peut également s’en saisir pour préparer d’éventuels contrôles « biosécurité », ou encore pour rédiger le plan de biosécurité (un document-type est proposé en annexe). Pour finir, la Confédération Paysanne formule des propositions pour faire évoluer la réglementation.
Les clés contre le black-rot en bio
Isabelle MONTIGAUD, AuteurLe black-rot se développe principalement sur les feuilles de la vigne en croissance si les conditions le permettent : présence d’eau libre sur le végétal et température entre 20 et 27°C. Avec le réchauffement lié au changement climatique, ces conditions apparaissent de plus en plus tôt, voire dès l’ébourgeonnage des feuilles de la vigne. Xavier Bergun (IFV Cognac) conseille de traiter, en prévention, les vignes sensibles ou ayant été touchées récemment dès la sortie des premières feuilles, avec du cuivre (100-200 g/ha), en même temps que du soufre (4-8 kg/ha). En cas d’attaque avérée, on augmentera les doses à 400-450 g/ha de cuivre et à 7-10 kg/ha de soufre. La prophylaxie (ramassage des vrilles, grappes et sarments tombés), en revanche, ne semble pas très efficace, pour une activité assez chronophage. L’IFV et INRAe étudient de nouveaux moyens de lutte via le programme « zéro black-rot », notamment le bicarbonate de potassium, utilisable en bio.
Dossier attentes sociétales
Alexia BARRIER, Auteur ; Soizick ROUGER, Auteur ; Florence MAUPERTUIS, Auteur ; ET AL., AuteurL’agriculture biologique est un système agricole qui répond à des enjeux sociétaux, notamment de préservation de l’environnement (biodiversité, sol, eau, etc.), de préservation de la santé humaine et de respect des animaux et de leur bien-être. Ce dossier de Technibio présente plusieurs projets et outils illustrant ces enjeux. Dans le cadre du projet COBRA (Concevoir des Outils Biodiversité pour Renforcer l’accompagnement et la formation des Agriculteurs) et du projet OCAAPI (Outils de Conseil Agricole en faveur des Abeilles et de l’APIculture), une boîte à outils sur la biodiversité a été mise en ligne. Le projet RELACS, piloté par le FiBL, étudie les alternatives aux intrants controversés utilisés en bio ; l’ITAB a piloté l’axe dédié aux alternatives aux antibiotiques, dont les huiles essentielles en traitement des mammites. Le projet CASDAR Farinelli, piloté par la FNAB, l’ITAB et Forebio, vise à améliorer le bien-être des porcs en étudiant des alternatives à la castration chirurgicale. La Ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou a analysé la qualité organoleptique de la viande de jeunes bœufs, comparée à celle de vaches de réforme, dans l’objectif de mieux valoriser les veaux bio.
Farmers concerns in relation to organic livestock production
Carmen MANUELIAN, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Massimo DE MARCHI, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude décrit les perceptions d’éleveurs biologiques européens vis-à-vis de leur production animale, de la commercialisation de leurs produits et de l’utilisation d’intrants autorisés et encadrés par la réglementation bio, mais pouvant être controversés (ex : les antibiotiques, les antiparasitaires, les vitamines de synthèse, la paille conventionnelle pour la litière des animaux). Pour cela, une enquête a été menée dans 13 pays européens. Les réponses de 426 éleveurs bio ont été analysées, dont 46,2 % se situent dans le bassin méditerranéen (MED) et 53,8 % dans le Nord-Ouest de l’Europe (NOE). Au travers de ce questionnaire, il a été demandé aux éleveurs d’indiquer l’importance de plusieurs thématiques pour leur élevage. Ces éleveurs ont identifié « l’alimentation / la nutrition », la « santé animale » et le « bien-être » comme les thématiques les plus importantes. Les éleveurs du NOE ont également indiqué que la « réglementation biologique » était importante, tandis que les éleveurs de ruminants du MED ont souligné l’importance de la « rentabilité » et de la « commercialisation ». Du point de vue de la santé animale, 61 % des participants n'ont pas traité leurs animaux au cours de l'année écoulée. Ceux qui ont traité ont majoritairement utilisé des traitements conventionnels (dans le respect de la réglementation bio), suivis par de la phytothérapie. Ils utilisent peu d’antibiotiques. Dans le MED, les principales sources d'informations sur les traitements alternatifs sont les vétérinaires (> 60 %) et Internet (> 32 %). Dans le NOE, ces informations proviennent majoritairement d'autres agriculteurs pour les éleveurs de ruminants (> 63 %) et de vétérinaires pour les éleveurs de monogastriques (> 77 %). Les éleveurs du NOE commercialisent au travers de plusieurs canaux : vente directe, vente à des coopératives / industries alimentaires, et vente sur les marchés locaux ; tandis que, dans le MED, ils commercialisent plutôt via un seul canal, les industries alimentaires arrivant en premier, principalement pour les éleveurs de ruminants.
Gestion du mildiou : Quelles avancées dans les stratégies de lutte ?
Robin EUVRARD, AuteurLe mildiou appartient à la famille des oomycètes, des sortes de « pseudochampignons », qui sont en réalité des algues brunes qui ont perdu leur capacité photosynthétique, les rendant, de ce fait, parasites obligatoirement. Ce pathogène est doté d’un génome presque dix fois plus important que celui des autres pathogènes, ce qui le rend d’autant plus difficile à contrôler. Si toutes les vignes sont capables de réagir à l’entrée de ce pathogène dans leurs tissus, le délai de réaction peut prendre plus ou moins de temps. Ce laps de temps peut être fatal. La résistance de la vigne passe donc par sa vitesse de réponse, qui réside en une série de réactions métaboliques. Le principe de la lutte contre le mildiou est principalement basé sur l’anticipation et la prophylaxie. Des modèles météorologiques permettent d’anticiper les sporulations contaminantes, afin que les viticulteurs puissent traiter dès qu’une période à risque est détectée. Le projet Visa (Sporée aérienne du vignoble, 2020-2023) a pour objectif de mettre en place des modèles de prédiction basés sur le couplage de données météo et de comptages de spores aériennes de mildiou. Les résultats montrent que la capture de spores démarre avant l’apparition des symptômes, ce qui confirme l’attrait pour cet outil de prédiction des risques. Par ailleurs, les moyens de lutte se concentrent sur la phase visible du cycle de ce pathogène, qui se déroule au printemps. Des recherches récentes portent aussi sur sa phase automnale, c’est-à-dire au moment de sa reproduction sexuée (moment de recombinaison génétique qui lui confère sa forte capacité d’adaptation). L’objectif de ces recherches est de perturber la rencontre entre différentes souches, à l’aide de la confusion sexuelle, afin d’empêcher la formation de nouvelles spores. La sélection de cépages résistants et le recours à des traitements alternatifs pour renforcer la vigne (ex : tisanes de plantes) sont d’autres pistes intéressantes pour réduire l’impact de ce pathogène.
Guide Arbo 2023 : Fruits à coques – PFI-BIO
Karine GHION, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie DORDOLO, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTAUBAN CEDEX (130 Avenue Marcel Unal, 82 017, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE TARN-ET-GARONNE | 2023Ce guide Arbo 2023 consacré aux fruits à coques présente les canevas de traitement (sous forme de tableaux) sur amandiers, châtaigniers, noisetiers et noyers (stade végétatif ou époque à laquelle il faut réaliser le traitement, maladie ou ravageur ciblé, traitement administré, dose, autres observations), tout en distinguant, à chaque fois, la conduite à suivre en agriculture biologique et en PFI. Un tableau récapitule également les différents produits cupriques qui peuvent être utilisés.
Produire des semences en agriculture biologique : Pois chiche
L. BRUN, Auteur ; E. LAURENT, Auteur ; L. MABIRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (74 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75 001, FRANCE) : FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) | 2023Issue d'une collaboration entre la FNAMS et l'ITAB, cette fiche technique est consacrée à la production de semences de pois chiches biologiques. Cette légumineuse, résistante à la sécheresse, valorise bien les sols superficiels. Cette fiche décrit les étapes de la production des semences du pois chiche : - Exigences de la culture (sol, climat, place dans la rotation, isolement) ; - Mise en place de la culture (préparation du sol, semis) ; - Conduite de la culture (fertilisation, désherbage, pollinisation, irrigation) ; - Maladies (ascochytose, fusariose, prophylaxie contre les maladies) ; - Ravageurs (noctuelle de la tomate, mouche mineuse, moyens de lutte) ; - Récolte ; - Séchage ; - Agréage (procédure et normes).
Les ravageurs de la tomate – Nouvelle-Aquitaine
Alexis NAULLET, AuteurCe bulletin technique indique comment lutter contre les principaux ravageurs de la tomate : tuta absoluta ; acariose bronzée ; noctuelles ; aleurodes ; punaises. Pour chaque ravageur, sont précisés : les dégâts qu'il cause ; son cycle biologique et les conditions favorables à sa présence ; des méthodes de lutte préventives et curatives.
Réussir le sevrage des porcelets bio
Barbara FRÜH, Auteur ; Werner HAGMÜLLER, Auteur ; Michael WALKENHORST, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Le sevrage des porcelets constitue un défi de taille pour nombre d’éleveuses et d’éleveurs. La perte d’appétit, le déficit immunitaire et la diarrhée post-sevrage entraînent souvent une baisse des performances et des pertes d’animaux. La réussite ou l’échec de l’élevage se révèle souvent dès les premiers jours suivant le sevrage. L’optimisation des conditions de logement, de la gestion du sevrage (mesures à prendre avant et après le sevrage) et de l'alimentation à cette période peut contribuer, de manière décisive, à éviter les pertes d’animaux et à limiter l’utilisation de médicaments. Cette fiche technique, éditée par le FiBL, aborde les difficultés liées au sevrage des porcelets et présente des mesures visant à prévenir les problèmes, voire à y remédier en cas d’urgence.
La ronce, des épines mais pas que
Delphine DANIEL, AuteurLa ronce (Rubes fructosus) est un élément non négligeable des pâtures. Son caractère épineux et envahissant peut gêner et implique un contrôle de son développement ; ce défaut devient une qualité si on veut restructurer une haie forestière : les ronces protègent les jeunes arbres des lapins, chevreuils, brebis, etc. Laisser évoluer un taillis de ronces pendant 4 ans permet d’obtenir des arbres naturellement replantés. Les fruits de la ronce sont appréciés, autant pour la récolte des humains que par les animaux d’élevage. Les feuilles de la ronce sont aussi consommées par les ruminants, en particulier en fin d’été. Ces feuilles comportent plusieurs molécules avec des propriétés médicinales : les triterpènes sont des antidouleurs/anti-inflammatoires et les tanins des désinfectants et cicatrisants. Au niveau de la conduite d’élevage, la consommation de feuilles de ronce par le troupeau peut être utilisée comme un indicateur de son état de santé : des animaux compétents (nés sur site, assez rustiques, habitués aux ronces) qui consomment des feuilles de ronce réagissent probablement à un parasitisme élevé.
Alternatives aux intrants controversés en productions végétales et en élevage biologique - Résultats des projets européens Organic-PLUS et RELACS : Alternatives à l’utilisation de tourbe, de paillages plastiques, de fertilisants issus de matière organique non bio, d’antibiotiques…
Ce diaporama présente une partie des résultats obtenus dans le cadre des projets européens Organic-PLUS et RELACS. Ces deux projets (2018-2022) visaient à réduire l’utilisation d’intrants controversés en agriculture biologique (ex : antibiotiques, tourbe…), afin de tendre vers des systèmes de production plus fidèles aux principes de la bio. Cette présentation se concentre sur les résultats obtenus dans Organic-PLUS sur le volet « sol » (alternatives aux effluents d'élevage non bio comme fertilisants, à la tourbe comme support de culture, au paillage plastique pour contrôler les adventices) et sur le volet « élevage » (alternatives aux antibiotiques et antiparasitaires chimiques, à la paille conventionnelle comme litière et aux vitamines de synthèse dans les rations). Les résultats obtenus par le projet RELACS viennent compléter cette partie sur l’élevage. Ainsi, ce diaporama détaille, dans une première partie, les essais réalisés avec : 1 - un extrudeur de bois (visant à créer des fibres végétales utilisables comme supports de culture alternatifs à la tourbe, mulch végétal alternatif au paillage plastique et litière alternative à la paille conventionnelle) ; 2 - différents composts (comme alternatives à la tourbe) ; 3 - différentes matières fertilisantes issues de sources non controversées (origine urbaine, végan ou issues de l'agro-alimentaire) ; 4 - un nouveau type de plastique biodégradable et différents mulchs (comme alternatives aux paillages plastiques). Dans une seconde partie, il présente : 1 - un état des lieux de l’utilisation des intrants controversés par les éleveurs bio français ; 2 - les différents essais mis en place par Organic-PLUS pour trouver des alternatives (avec un focus sur deux essais : l’effet antibactérien d’huiles essentielles et une alimentation riche en tanins pour limiter la coccidiose chez les agneaux) ; 3 – les résultats obtenus par RELACS pour trouver des alternatives aux antibiotiques pour gérer les mammites chez les vaches laitières.
BasIC – Bas Intrant Cuivre : Réussir sa lutte contre le mildiou avec peu de cuivre
Eric NARRO, Auteur ; Anaïs BERNEAU, Auteur ; Martin ROCOUR, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022En agriculture biologique, le cuivre est la seule substance homologuée et efficace pour lutter contre le mildiou. Cependant, le cuivre peut s’accumuler dans le sol et avoir des effets indésirables. Ainsi, cette brochure a été conçue pour aider les vignerons à faire face au mildiou de façon efficace, tout en minimisant les quantités de cuivre utilisées. Ce document commence par rappeler les périodes durant lesquelles il est recommandé de traiter (la date et le nombre de traitements sont à ajuster en fonction de la météo – pluviométrie -, du stade physiologique de la vigne et de la pression en mildiou). Il indique ensuite les doses préconisées de cuivre métal en fonction du stade physiologique de la vigne et de la pression en mildiou, avant de schématiser une proposition de planning de traitement. Des informations sur les préparations à base de plantes (ortie, prêle, saule, ail, pissenlit, reine des prés) aidant à lutter contre cette maladie sont aussi apportées. Un focus est ensuite réalisé sur la prophylaxie car, au-delà du traitement en lui-même, la gestion du mildiou s’opère par des actions préventives tout au long du cycle de la vigne (ébourgeonnage, rognage, palissage, effeuillage, taille, travail du sol, etc). Ce document explique également quoi faire si un producteur bio s’est fait dépasser par le mildiou (utilisation de produits phytosanitaires et recours à des actions physiques sur la vigne) et donne des repères pour bien régler son pulvérisateur. Cette brochure a été réalisée dans le cadre du projet BasIC (Bas Intrant Cuivre), piloté par la FNAB et financé par le plan Ecophyto II.
BasIC – Bas Intrant Cuivre : Viticulture bio : comment réduire l’usage du cuivre et maîtriser le mildiou ; BasIC – Bas Intrant Cuivre : Raisin de table biologique : comment réduire l’usage du cuivre et maîtriser le mildiou
FNAB (FÉDÉRATION NATIONALE D'AGRICULTURE BIOLOGIQUE), Auteur ; Lucie PIERRE, Auteur ; Elise RIVIÈRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022Ces quatre fiches présentent les témoignages de viticulteurs bio et d'un producteur de raisins de table bio qui ont mis en œuvre des pratiques afin de réduire leur utilisation de cuivre, tout en maîtrisant le mildiou. Ces fiches détaillent plus particulièrement leurs pratiques en 2020 et 2021 : IFT total, dose de cuivre utilisée, rendements, niveau de maîtrise du mildiou, stratégie de réduction des intrants, avantages, limites… Un membre du projet BasIC propose également un regard extérieur sur leurs pratiques, et chaque producteur exprime trois conseils-clés pour diminuer les traitements. David Giachino, viticulteur bio en Isère, préconise un éclaircissage de la vigne, l’utilisation de PNPP et une bonne qualité de pulvérisation. Frédéric Schmitt, en Alsace, conseille de tester progressivement de nouvelles pratiques, de ne pas se laisser déborder et de bien maîtriser la prophylaxie. Gabin et Félix Richoux, dans l’Yonne, recommandent avant tout d’observer, d’anticiper et d’être rigoureux. Thierry Serre, producteur de raisins de table bio dans le Tarn-et-Garonne, préconise également de tester de nouvelles pratiques de manière progressive, de faire attention à la tolérance des dégâts causés par le mildiou sur les feuilles (pour que les grappes ne soient pas attaquées par la suite), et d’être vigilant vis-à-vis du black rot. Ces fiches ont été réalisées dans le cadre du projet BasIC (Bas Intrant Cuivre), qui est piloté par la FNAB et financé par le plan Ecophyto II.