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10 clés pour comprendre l'agro-écologie
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | PARIS SP 07 (DGPAAT / Service de la Production Agricole / Sous-direction des entreprises agricoles / Bureau des Soutiens directs, 3 Rue Barbet de Jouy, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT | 2014Faire de la France le leader de l'agro-écologie, tel est l'objectif du ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt. Le projet agro-écologique vise à concilier la performance économique et la performance environnementale. Ces deux aspects doivent être désormais abordés globalement et de manière articulée. Cela suppose de penser autrement les systèmes de production, et de changer les pratiques agricoles. Le dossier se compose de 10 fiches : - Enseignement : former les agriculteurs d'aujourd'hui et de demain ; - GIEE : favoriser l'émergence de dynamiques collectives ; - Cultures : réduire l'usage des pesticides ; - Biocontrôle : favoriser une méthode naturelle pour protéger les végétaux ; - Élevage : diminuer le recours aux antibiotiques vétérinaires ; - Abeilles : engager un développement durable de l'apiculture ; - Méthanisation : valoriser les effluents d'élevage ; - Bio : encourager l'agriculture biologique (Plan Ambition Bio 2017) ; - Semences : choisir et sélectionner des semences adaptées ; - Agroforesterie : utiliser l'arbre pour améliorer la production. Le projet agro-écologique, ce sont aussi des agriculteurs qui se mobilisent : - Mobilisation collective : 103 premiers projets collectifs concrets sur tout le territoire ; - Valorisation : Les Trophées de l'agriculture durable.
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12 balles pour un véto - Tome II - 1ère et 2ème partie
Docteur Vétérinaire classique, Henry Quiquandon a exploré d'autres médecines et nous fait partager dans cet ouvrage ses découvertes et ses résultats. Après avoir rappelé dans une première partie la place de l'élevage dans le cycle sol - plante - animal - homme et le problème des vaccinations, il propose dans un second temps une nouvelle médecine vétérinaire, alliance d'acupuncture, d'homéopathie, d'isothérapie, de gemmothérapie, de phytothérapie, d'aromathérapie et d'autres médecines de terrain.
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Accidents et maladies du trayon
Cet ouvrage décrit et recense - par le texte et l'image - toutes les maladies et affections susceptibles d'agresser le trayon de la vache laitière ; tant celles rencontrées en Europe que celles des autres continents, les plus fréquentes comme les plus rares. Une abondante iconographie (400 photos) permet d'identifier les différentes pathologies à tous les stades. Celles liées à l'utilisation des machines à traire sont traitées par un homme de terrain. Un important chapitre est consacré à l'hygiène, clef de la bonne santé du trayon. Enfin, les maladies générales ayant des répercussions sur cet organe sont abordées dans un contexte global permettant d'en faire le diagnostic.
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Une affection très contagieuse
L'entérite hémorragique d'hiver, c'est la grippe (intestinale) qui provoque des diarrhées et parfois des hémorragies intestinales. Cette affection qui sévit en période de stabulation et dont on ne connaît pas encore précisément l'agent responsable, est très contagieuse et un pédiluve avec un peu de formol ou de l'eau de javel à l'entrée de l'élevage peut éviter son introduction.
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Agriculture et risques de pollution diffuse par les produits phytosanitaires - Les voies de la prévention et les apports de l'expérience Ferti-Mieux
La question de la pollution des eaux par les produits phytosanitaires est de plus en plus souvent soulevée, entre autres au sein des opérations Ferti-Mieux. Ces opérations de prévention, basées sur le volontariat, visent à réduire les risques de pollution diffuse par les nitrates avec, comme principe d'action, une "obligations de moyens", celle de modifier les pratiques pour les rendre plus respectueuses de l'environnement. Ne pourrait-on, cela serait si simple, reproduire ce modèle pour les produits phytosanitaires ? Michel Sebillotte, de l'INRA, expose comment, malgré des différences de fond entre l'azote et les produits phytosanitaires, l'expérience Ferti-Mieux peut fournir un cadre de réflexion adéquat pour améliorer les pratiques de lutte contre les ennemis des cultures.
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Agricultures Produisons Autrement : Projet agro-écologique pour la France
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | PARIS SP 07 (DGPAAT / Service de la Production Agricole / Sous-direction des entreprises agricoles / Bureau des Soutiens directs, 3 Rue Barbet de Jouy, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT | 2013Présentation du projet agro-écologique pour la France du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt : - Faire de l'agro-écologie une force pour la France ; - L'approche globale : capitaliser, diffuser, inciter ; - Les programmes d'actions : 1. Un plan écophyto renforcé et rénové ; 2. Un plan écoantibio ; 3. Un plan azote/méthanisation ; 4. Un plan apiculture durable ; 5. Un plan protéines végétales ; 6. Un programme national Ambition bio 2017 ; - La gouvernance : Les objectifs ; Se donner les moyens ; - L'Agenda.
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Une algue pour vacciner les plantes
Le laboratoire français Goëmar a isolé, dans des algues marines, une molécule capable de jouer le rôle de vaccin contre certaines maladies des végétaux (piétin, septoriose, oïdium, fusariose, rouille, mildiou, anthracnose...). Ce "vaccin" apparaît comme une alternative supplémentaire aux traitements chimiques
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Alimentation et cancer : quels risques et quelle prévention ?
40 % au moins des cancers ont une origine alimentaire. Si on y ajoute les nombreuses autres maladies causées ou favorisées par une mauvaise alimentation, il est évident que, plus que jamais, nous creusons notre tombe avec nos dents. Lorsqu'on évoque les relations entre alimentation et cancer, on pense d'abord aux substances potentiellement cancérogènes ajoutées aux aliments (pesticides, additifs) ou qui peuvent s'y former (nitrosamines, benzopyrène). On oublie que le simple fait de manger trop de certaines catégories d'aliments, en eux-mêmes inoffensifs, peut être un facteur favorisant encore plus important. Les produits chimiques utilisés en agriculture et dans l'industrie agro-alimentaire sont souvent rendus responsables d'uun certain nombre de cancers. On sait en effet que plusieurs de ces substances, notamment des fongicides et des herbicides, sont cancérogènes pour l'animal, sans toutefois disposer de preuves formelles pour l'homme. Deux grandes catégories de substances - les nitrosamines et les benzopyrènes - constituent une réelle menace. Les nitrosamines se forment par combinaison de nitrites et d'amines secondaires. Les nitrites sont utilisés comme additifs alimentaires, principalement en charcuterie. Ils peuvent également se former à partir des nitrates contenus dans les légumes. Quant aux amines, on en trouve dans certains aliments, dans des pesticides, dans des médicaments. Les nitrosamines peuvent se former dans les aliments eux-mêmes ou dans notre organisme. Leur présence a notamment été décelée dans la charcuterie et dans la bière. La cuisson d'aliments contenant des nitrites peut également donner naissance à des nitrosamines (on a trouvé, par exemple, des nitrosamines dans du lard cuit, alors que cru il n'en contenait pas ; explication : la cuisson a libéré des amines qui se sont combinées avec les nitrites présents dans le lard). Les viandes grillées et, surtout, les aliments fumés industriellement, sont aussi source potentielle de substances cancérogènes. Les brocolis - c'est vrai ! - contiennent des substances protectrices contre le cancer, d'où l'engouement actuel du consommateur pour ce légume. Mais ils partagent ce privilège avec de nombreux autres aliments végétaux : fruits, légumes, céréales, légumineuses, graines oléagineuses. Nous pénétrons là dans le domaine fascinant des constituants dits "secondaires" de nos aliments. Claude Aubert nous donne ici les caractéristiques de ces substances ; la découverte de celles-ci et de leur rôle protecteur vis-à-vis de nombreuses maladies constitue la principale avancée de la science moderne depuis une vingtaine d'années en matière d'alimentation. Les fibres sont, de loin, les plus connues ; elles sont contenues dans les légumineuses, les céréales complètes et aussi dans les légumes et les fruits. De nombreuses autres substances, contenues dans beaucoup de végétaux et surtout dans les légumes, ont également une action anticancérogène : les flavonoïdes, acide phénolique, saponines, sulfides, glucosinolates, terpènes, etc... Les vitamines A, C et E sont généralement considérées comme jouant un rôle protecteur vis-à-vis de divers types de cancers (rôle bien établi pour la vitamine A). Autre constatation intéressante : une fois chauffés, les légumes perdent une partie de leur action anticancérogène. Voici qui apportera de l'eau au moulin des partisans du crudivorisme et de la lacto-fermentation (d'autant que cette dernière confère aux aliments des propriétés anticancérogènes spécifiques - voir "Les quatre saisons" N° 87 -). En dépit de la complexité des substances et des mécanismes entrant en jeu, les règles de base d'une alimentation anti-cancer sont - finalement - relativement simples (un encadré les rappelle dans cet article). Elles rejoignent, comme par hasard, les pratiques alimentaires de la majeure partie de l'humanité jusqu'au début de l'ère industrielle. Elles confirment également le rôle prédominant que doivent jouer les aliments d'origine végétale et, en particulier, les légumes dans une alimentation saine.
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Aliments et médicaments ? L'oignon
Joël ACREMANT, AuteurJoël Acremant est cuisinier-écrivain. Il a observé les légumes et les fruits du jardin sous l'angle à la fois culinaire et médicinal puisque - non traités - ils sont, à des degrés divers, des aliments médicaments dont la première vertu est de dynamiser, de désintoxiquer l'organisme, voire de le soigner... Pour débuter cette rubrique, J. Acremant cite quelques références dont le livre du Dr Jean Valnet "Se soigner par les légumes, les fruits et les céréales" (paru en 1967) et celui de W. Pelikan "L'homme et les plantes médicinales" (paru en 2005) ; il cite aussi des légumes (ail, oignon, chou, carotte ) et des fruits (pomme, citron, prunelle ) à utiliser de façon thérapeutique, sous forme de cure. Dans cet article, J. Acremant a choisi d'évoquer l'oignon, son origine et ses vertus en usage interne : stimulant général du système nerveux, rénal, hépatique (richesse en soufre) ; opposition à une élévation excessive du taux de sucre dans le sang ; pouvoir anti-infectieux et anti-bactérien ; diurétique ; action sur le système cardiovasculaire La consommation d'oignon cru devrait être limitée à deux oignons moyens par jour ; les préparations à base d'oignons cuits sont très nombreuses : quiches, cakes La recette de la soupe à l'oignon est présentée.
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Alternative aux traitements chimiques : Un nouveau vaccin anti-coccidien atténué
Devant la sensibilité accrue des consommateurs à la manière de produire et sous la pression de la réglementation européenne sur les additifs, les moyens de recherche et de développement en matière de produit chimique anti-coccidien ont été fortement freinés. En raison de leur coût nettement plus élevé que celui des produits chimiques, les vaccins anti-coccidiens pourtant développés depuis 1954, ne sont pas ou très peu utilisés en production de poulets de chair à courte durée de vie. En France, l'élevage de volailles à longue durée de vie (biologique et label rouge) y a recours. Schering-Plough propose désormais son vaccin Paracox, décliné en deux formulations P5 et P8, à un prix de vente pratiquement divisé par deux. En bio et label, l'utilisation en alternance de P5 et P8 semble être une bonne alternative.
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Alternatives au cuivre en arboriculture fruitière
Afin d'anticiper la législation européenne qui risque de moduler ou d'interdire l'utilisation du cuivre, le projet Interreg Nord-Pas-de-Calais / Flandres Occidentales lance un programme de recherche d'alternative au cuivre dans la lutte contre la tavelure en arboriculture fruitière. La recherche bibliographique, première phase du programme, a permis de recenser deux types de stratégies préventives : les méthodes prophylactiques (entretien du verger, choix agronomiques, pratiques agricoles) ont un rôle à jouer pour minimiser les risques d'infection par le pathogène. Parallèlement à ces stratégies dites de lutte indirecte, les stratégies de lutte directe s'orientent, conformément au cahier des charges de l'AB, vers l'utilisation de fongicides à dose réduite de cuivre ou de fongicides sans cuivre. Les premiers, à base de cuivre complexé à des acides aminés (aminocuivre) ou à des alcools terpéniques (tallate de cuivre) présente une efficacité vis à vis de Venturia inaequalis, agent de la tavelure. Les seconds, produits sans cuivre (préparations phytothérapiques, algues, argiles, poudres de roche) apparaissent plutôt comme des adjuvants pour améliorer l'efficacité des produits de traitements. La lutte biologique (utilisation d'un champignon antagoniste) ou l'utilisation de mélanges de matières actives (Ferticuivre, Fertisoufre) offrent de nouvelles possibilités, leurs effets bénéfiques sur les végétaux cadrant parfaitement avec les principes de l'agriculture biologique.
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Alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage biologique des ruminants
H. HOSTE, Auteur ; Jacques CABARET, Auteur ; G. GROSMOND, Auteur ; ET AL.En termes de gestion sanitaire des troupeaux, les recommandations du règlement de la commission européenne du 5 septembre 2008 (CE 889/2008) visent à restreindre le recours aux traitements chimiques pour gérer les pathologies. Elles privilégient en contre-partie les règles d'hygiène et le développement de la réponse immune de l'animal. Ces principes généraux se retrouvent et sont illustrés dans la gestion du parasitisme helminthique par les strongles gastro-intestinaux qui constitue une des dominantes pathologiques de l'élevage des ruminants en systèmes AB et conventionnel au pâturage. Cette démarche a conduit à développer (ou à redécouvrir) des solutions techniques. Elles visent à fournir les bases agronomiques pour limiter le parasitisme par une gestion raisonnée du pâturage, à stimuler la réponse de l'hôte par divers moyens, à évaluer l'efficacité de thérapeutiques naturelles ou alternatives (homéopathie, aromathérapie, phytothérapie et nutricament) et enfin à proposer de nouveaux concepts d'application des anthelminthiques de synthèse. A terme, cette démarche analytique devrait fournir aux éleveurs une « offre de solutions » à adapter aux diverses situations afin d'aboutir à une approche intégrée du parasitisme, compatible avec les principes de l'agriculture durable.
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Analyse du risque d'exposition aux produits phytosanitaires lors de l'exploitation des grandes cultures
Le but de cette étude est d'évaluer le risque d'exposition potentielle aux produits phytosanitaires dans l'agriculture, en se concentrant plus spécifiquement sur l'exploitation des grandes cultures dans le canton de Vaud. Il s'agit de connaître la situation actuelle dans le canton de Vaud et de pouvoir répondre principalement à deux questions : quel est le danger réel, et que faut-il faire pour améliorer la situation ? L'analyse préliminaire de risque montre que les risques d'exposition les plus élevés se présentent soit pendant le mélange des produits (avec des expositions aigües dues à des éclaboussures), soit pendant l'application (avec des expositions chroniques par inhalation). Pour le mélange, il est recommandé d'équiper la pompe à traiter d'un incorporateur, afin d'être à la bonne hauteur pour déverser les produits. Cela n'empêche pas que le port de protections personnelles soit nécessaire, par exemple : lunettes, gants, tablier et masque respoiratoire pour certains produits. Pour l'application, les conditions de travail sont importantes, c'est-à-dire qu'il convient de traiter par vent faible, et avec une vitesse adaptée pour éviter la formation d'un nuage de produit. Les dangers liés au stockage sont des risques facilement maîtrisables avec une organisation adéquate. Les produits doivent être stockés dans un endroit fermé à cle, avec des étiquettes lisibles, dans leurs flacons originels. L'entretien des machines ne semble pas poser de problèmes particuliers, pour autant que le rinçage ait été fait et que le système de distribution ne contienne plus de produits. Le danger pour la santé dû aux produits phytosanitaires et les moyens de prévention semblent bien connus des agriculteurs qui ont répondu au questionnaire de cette étude. Toutefois, un suivi de la formation et de l'information reste néanmoins indispensable afin de renforcer cette prise de conscience.
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Animal health and welfare in organic agriculture
Les 4èmes Rencontres NAHWOA (Network Animal Health Welfare in Organic Agriculture) qui se sont déroulées, fin mars, à Wageningen, aux Pays-Bas, avaient pour thème la sélection et l'alimentation pour la santé et le bien-être des animaux en système biologique. Des informations sur les différentes rencontres NAHWOA sont en ligne sur le site Internet de VEERU (the Veterinary Epidemiology and Economics Research Unit) : http://www.veeru.reading.ac.uk/organic.
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Animal welfare : the control of parasite infection in grazing sucklers and sheep
Le parasitisme est un des problèmes des troupeaux bovins et ovins au pâturage. Il existe un certain nombre de parasites, mais tous n'ont pas les mêmes incidences sur les animaux. Ceux étudiés ici sont les parasites gastrointestinaux. Chez les bovins, Ostertagia ostertagi est le plus courant, tandis que chez les ovins c'est Nematodirus. Les infections parasitaires peut être limitées en réduisant le chargement à l'hectare pour éviter que les animaux les plus faibles soient obligés de pâturer près des excréments où le taux d'infection est très important, et en utilisant un calendrier de pâturage pour assurer une rotation saine des pâtures.