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Pierre Trichot : vétérinaire praticien et vétérinaire conseil : "Accompagner les éleveurs dans les soins des animaux"
Marion ALLIROT, AuteurPierre Tricot, vétérinaire praticien et vétérinaire conseil en Savoie, présente le travail au sein des « groupes vétérinaires conventionnés » (GVC). Tous ces groupes sont fédérés au sein de la Fédération des éleveurs et vétérinaires conventionnés (FEVEC). Le principe : un groupe d'éleveurs, constitué en association, signe une convention avec une structure vétérinaire classique (société civile professionnelle, par exemple), avec le but de favoriser la mutualisation des risques et des coûts, et de favoriser une dynamique collective (entre autres de formation...). La philosophie qui sous-tend ce type d'organisation est de deux ordres : au niveau sanitaire, le vétérinaire ne doit plus être un pompier, mais s'attacher au contraire à la prévention. Et la personne la mieux placée pour cela est l'éleveur, accompagné par les conseils du vétérinaire ; au niveau organisationnel et de compétence : chacun, éleveur et vétérinaire, a des choses à apporter, complémentaires ; et l'autonomie des éleveurs passe par la prise en main progressive de la maîtrise sanitaire de leur troupeau. Enfin, et cet interview le montre, les relations humaines sont primordiales, confortées notamment par la transparence des coûts et la discussion annuelle des thèmes de formation. L'exemple de cet article est situé en Savoie. Pour plus d'information, voir www.fevec.fr
Tunisie : Vétérinaires et agriculture biologique
Amjed BA, AuteurQuel rôle a, s'il en a un, le vétérinaire dans le développement de l'AB ? Pour répondre à cette question, la direction générale de l'agriculture biologique et le conseil de l'ordre des vétérinaires tunisiens ont organisé une journée d'information qui a permis de répondre « oui » à la question et de formuler neuf recommandations pour rendre cela opérationnel. Parmi ces neuf recommandations présentées dans l'article, l'une mentionne la création d'une formation en matière d'AB à l'Ecole nationale de médecine vétérinaire et une seconde, l'enseignement de la thérapie par les produits homéopathiques, dans les programmes de cette même école.
"En bio, la prévention est primordiale"
Damien HARDY, AuteurEn élevage biologique, la capacité à se passer de traitements allopathiques repose sur une bonne observation du troupeau, sur l'optimisation de la prévention, et sur de bonnes connaissances zootechniques. En effet, les conditions de logement, la qualité des aliments distribués et l'absence de stress dans le troupeau ont des impacts importants sur la santé des animaux, comme le fait remarquer Michel Bouy, vétérinaire spécialisé en médecines alternatives. Les traitements alternatifs ne sont pas toujours simples à choisir et à mettre en place. Le vétérinaire donne quelques conseils de prévention contre la coccidiose, la pasteurellose et la gravelle en élevage ovin.
Dossier : Génétique bovine
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Marie-Christine FAVÉ, AuteurCe dossier porte sur les liens entre sélection génétique et agriculture biologique en élevage bovin. A travers des interviews d'ingénieurs, de vétérinaires ou d'agriculteurs, les questions et les enjeux de la sélection bovine en élevage biologique sont dressés. Les éleveurs biologiques cherchent à concilier leurs choix géniques avec les principes de l'AB. L'éleveur souhaite des animaux adaptés aux conditions de son exploitation et capables d'exprimer pleinement leur potentiel dans ces conditions. Cela peut se manifester, par exemple, par la recherche d'animaux rustiques, capables de rester en plein air intégral, ayant une bonne capacité à la marche ou encore à valoriser les fourrages grossiers. Les critères de sélection développés dans les structures de sélection génétique peuvent être trop standardisés, voire restrictifs. Cependant, les choses évoluent, aussi bien du côté des organismes de sélection que chez les agriculteurs biologiques.
Évaluation de la prévalence individuelle et de troupeau de 4 maladies d'importance et des facteurs de risques associés à la présence de ces maladies dans les troupeaux laitiers biologiques du Québec
David FRANCOZ, Auteur ; Gilles FECTEAU, Auteur ; Genevieve COTE, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (Université de Montréal, 3200, rue Sicotte, J2S 2M2, CANADA) : FACULTE DE MEDECINE VETERINAIRE | 2012Une évaluation de la prévalence individuelle et de troupeau de quatre maladies d'importance a été effectuée dans 60 troupeaux laitiers biologiques du Québec. L'étude évaluait aussi les facteurs de risques associés à la présence de ces maladies dans ces troupeaux. Les objectifs de cette étude étaient de : - Connaitre l'importance de la néosporose (NC), de la paratuberculose, de la diarrhée virale bovine (BVD) et de la rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) dans les élevages biologiques; - Identifier des facteurs de risque associés à la présence de ces maladies dans les élevages laitiers biologiques. Au moins 31 % des troupeaux laitiers biologiques ont été en contact avec le virus de l'IBR. Le rôle des carnivores domestiques ou sauvages nécessite d'être investigué davantage concernant les facteurs de risque BVDV. Le contrôle et la prévention de l'infection par le BVDV nécessitent la mise en place de moyens de prévention de l'infection par l'IBR. Au moins trois troupeaux laitiers biologiques sur dix sont infectés par NC. Ces séroprévalences sont moindres que celles préalablement rapportées dans les troupeaux conventionnels au Canada. Avoir eu un cas de néosporose dans le passé est un facteur de risque important d'avoir d'autres cas de NC, d'où la nécessité de mettre en place des moyens de contrôle et de prévention dans les élevages infectés. Le rôle des porcs dans le risque d'infection à NC nécessite d'être investigué davantage.
Gestion de la santé animale : Quel(s) cadre(s) pour la réglementation, la prescription, l'utilisation et la fabrication des produits à base de plantes ?
Joannie LEROYER, AuteurLa question de la législation du médicament vétérinaire est un sujet d'actualité puisqu'au niveau européen, des réflexions sont menées pour faire évoluer la réglementation actuelle. Les pays membres ont jusqu'à fin 2012 pour faire remonter à Bruxelles demandes et recommandations. Sous l'impulsion de l'ITAB notamment, la notion des besoins spécifiques pour la gestion sanitaire des animaux en élevage biologique est de plus en plus prise en compte dans les réflexions interministérielles conduites en France. Les 14 et 15 novembre derniers, l'ITAB a organisé un forum sur les produits à base de plantes, afin d'ouvrir le débat à l'ensemble des acteurs concernés, éleveurs, vétérinaires, fabricants, législateurs Les échanges ont été denses et cela montre la complexité des questions posées comme la place à donner à l'automédication, la façon d'établir une règlementation sur les produits à base de plantes sans figer les innovations, ou encore, le fait de savoir si la formulation ou la prescription des produits à base de plantes doivent être réservées aux seuls vétérinaires ? L'article reprend les points forts des débats qui ont eu lieu au cours de ce forum. L'ITAB a sollicité un appui financier auprès de l'ANSES afin de poursuivre ce travail de synthèse des attentes des divers acteurs et afin d'élaborer des propositions pouvant être relayées à l'échelle européenne.
Forum : Quel(s) cadre(s) pour la réglementation, la prescription, l'utilisation et la fabrication des produits à base de plantes dans la gestion de la santé animale ? : 14 & 15 novembre 2011, à Luc sur Aude (11190)
Jacques CABARET, Auteur ; Erika MOUSSEL, Auteur ; Patrick COLLIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2011Le Forum "Quel(s) cadre(s) pour la réglementation, la prescription, l'utilisation et la fabrication des produits à base de plantes dans la gestion de la santé animale ?" a eu lieu les 14 & 15 novembre 2011, à Luc sur Aude (11). Les présentations portaient sur les thématiques suivantes : - Forum pour un consensus autour de la question : Quelles modalités de prescription et d'usage des médecines alternatives en élevage ? ; - Quels traitements sanitaires et avec quelles fréquences en agriculture biologique ? : Étude sur les traitements sanitaires en élevages biologiques et conventionnels ; - Complémentarité des savoirs et expérimentation collective pour l'utilisation des huiles essentielles en élevage ; - Huiles essentielles et santé animale ; - L'émergence de nouveaux médicaments ? ; - L'éleveur acteur majeur de la santé animale : Responsabilité et garantie ; - Les Simples, remèdes potentiels pour l'autonomie sanitaire des éleveurs ; - Gestion de la santé animale : avec ou sans le vétérinaire praticien ? Avec quels moyens ? Avec quels médicaments ? ; - Médicaments vétérinaires et produits à base de plantes/aspects réglementaires et administratifs.
Homéopathie à la ferme : Des éleveurs racontent
Victor NATTA, Auteur ; François MENNESSON, Auteur ; Véronique MENNESSON, Auteur ; ET AL., Auteur | VALENCE (4 Allée Séverine, 26 000, FRANCE) : ÉDITIONS REPAS | 2011Agnès, Vincent, François, Yveline et les autres sont éleveurs depuis de nombreuses années. Préoccupés par le bien-être et la santé de leurs animaux, confrontés à la souffrance et à la maladie, ils s'intéressent aux médecines alternatives. La rencontre avec un vétérinaire homéopathe et une conseillère en élevage biologique les conduit à se former, à expérimenter, à échanger entre eux pour soigner autrement. Dans ce livre, fruit d'un cheminement collectif, ils témoignent de leurs réussites et de leurs tâtonnements ; mais bien au-delà d'une connaissance technique, ils nous parlent de patience, d'observation, d'entraide, de choix, de responsabilité... Un art de vivre avec les animaux qui interroge profondément notre vision de la santé.
Larzac - Millau - Grands Causses : Elevage et partage des savoirs
Modifier les liens et partager les savoirs entre éleveurs, vétérinaires et chercheurs, ce sont les défis que relevèrent, dans les années 1970/80, un groupe de paysans du Larzac et quelques vétérinaires et techniciens agricoles. Les premiers, qui "trayaient pour Roquefort", étaient menacés par un projet d'extension de camp militaire. Par ailleurs, ils sentaient que pour progresser dans leur métier, ils avaient besoin d'armes immatérielles : connaissances zootechniques et évaluation régulière des données sanitaires de leurs troupeaux. Les seconds, étudiants ou professeurs, cherchaient à sortir des Écoles pour s'insérer dans la réalité professionnelle et économique des élevages. De leur rencontre naquit l'"AVEM", Association Vétérinaires Éleveurs du Millavois. Docteurs et paysans, bergers et vétérinaires, y renouvellent l'esprit mutualiste et assurent formation réciproque, prévention des risques sanitaires et solidarité en cas de difficulté. Les facteurs de la santé animale sont interrogés : alimentation, conditions d'élevage, économie... Le lien sol-troupeau est affirmé. Cette démarche globale correspond aux exigences de l'élevage "bio". Des pistes nouvelles sont explorées. Des solidarités internationales sont établies. Au-delà des enjeux techniques, c'est une aventure humaine aussi vivante que discrète. Alliant histoire, portraits et questions techniques, ce livre en est le récit. André Robinet a grandi dans une petite ferme de polyculture et d'élevage, aux confins du plateau de Langres (Haute-Marne). Après des études de droit et de sciences politiques, il consacre son parcours professionnel à l'administration territoriale et au développement local, d'abord à Paris, puis à Millau (Aveyron) et dans la région de Sète (Hérault) où il vit actuellement.
Soigner autrement avec l'homéopathie
Sandra ROUPNEL, AuteurDans une première partie, cet article traite de l'homéopathie dans les élevages laitiers. Pour établir un bon diagnostic, il faut commencer par rechercher les symptômes les plus marquants et c'est là que réside la difficulté principale. La médecine homéopathique fonctionne très bien pour traiter les problèmes de reproduction, de cellules ou de comportements, mais il faut aider les éleveurs car l'automédication reste difficile. Dans une seconde partie, on retrouve Frédérique Sourdet, productrice de lait en Mayenne, qui témoigne de l'efficacité de l'homéopathie. Découragée par les mammites à répétition, elle s'est tournée vers cette alternative et désormais, elle l'utilise contre les problèmes de gros jarrets, de diarrhées et d'affections respiratoires.
Thérapie par l'eau
Marie-Josée PARENT, AuteurLe Centre hospitalier universitaire vétérinaire de Saint-Hyacinthe, au Québec, vient de s'équiper d'une troisième piscine destinée au traitement des vaches incapables de se lever. Le problème provient généralement d'une baisse importante du calcium sanguin de la vache. Il est important d'agir rapidement afin d'éviter que les muscles et les nerfs ne s'endommagent sous le poids de l'animal. Il est essentiel de contacter son vétérinaire et de tenter les solutions de base avant d'opter pour la mise en piscine. Le traitement consiste à immerger la vache dans une piscine de 3000 litres d'eau à 40 °C. L'eau permet à la vache de flotter lui permettant de dégourdir ses membres et d'activer la circulation. Il s'agit d'un outil de plus à la disposition du vétérinaire qui permet, non seulement de soulager la vache, mais également de favoriser l'observation et l'élaboration d'un meilleur diagnostic.
Conduite d'élevage : L'élevage des jeunes génisses, donner du lait jusqu'à six mois
Nathalie GOUEREC, AuteurHubert Hiron, vétérinaire au GIE Zone Verte, lors d'une intervention en Bretagne, insiste sur l'importance du lait dans l'alimentation des veaux. Les systèmes de sevrage très précoces ne sont pas adaptés à la physiologie du veau. Un veau devrait recevoir du lait pendant six mois, mais un lait de qualité capable de cailler quand il arrive dans la caillette. Des tests de micro-caillage peuvent être faits par les éleveurs dans des tubes à essai. A partir de trois mois, il faut diminuer la quantité de lait et compléter avec du foin de bonne qualité. Au pâturage, le veau commence très vite à manger de l'herbe. Ensuite, la quantité d'herbe ingérée augmente progressivement.
Dossier : Bien observer pour bien élever
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; Cyrielle DELISLE, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurCe dossier a pour objectif de fournir les clés pour mieux comprendre les comportements des bovins et observer les signes de stress chez l'animal, et ce, afin de permettre un meilleur fonctionnement du troupeau. La compréhension du comportement animal passe par l'identification du rôle et de la place de chaque animal au sein du troupeau. Le décodage des postures est également un élément important de cette compréhension. La prévention de certains accidents peut se faire grâce au repérage des situations à risques : introduction d'un élément (nouvelle personne, chien, taureau reproducteur, événement extérieur) qui perturbe l'élevage, instinct de protection maternel après le vêlage, historique de l'animal ou caractère du taureau. Certains traits de caractère de l'animal étant en partie génétiques, cet élément doit être pris en compte dans la sélection. La construction d'une relation entre l'éleveur et l'animal doit être faite de respect et d'écoute mutuels. Cela peut se faire grâce à de nombreux actes et gestes quotidiens, certaines périodes de la vie de l'animal comme le sevrage, étant plus propices. Cette période est d'ailleurs utilisée par certains éleveurs pour débuter le dressage des animaux. Des techniques permettant d'évaluer le lien entre l'homme et l'animal dans le troupeau existent, d'autres comme le Quality Handling permettent de les améliorer afin de réduire le stress des bovins. Des formations peuvent également être organisées afin d'aider l'éleveur à bien interpréter les « signes de vaches ». La méthode Obsalim propose, quant à elle, d'observer les comportements des animaux pour mieux comprendre comment valoriser les aliments et améliorer la ration.
Les Groupements Vétérinaires Conventionnés (GVC)
Yann EVENAT, AuteurLe GAB 29 a récemment organisé une rencontre avec l'animateur de la Fédération des éleveurs et vétérinaires en convention, la FEVEC, Philippe Sulpice, et Denis Fanget, son président. A Daoulas, ils ont présenté aux éleveurs finistériens le fonctionnement d'un groupe d'éleveurs/vétérinaires conventionnés. L'article reprend les principaux éléments de leurs interventions : - Un GVC : Comment ça fonctionne ? ; - Interventions variables des vétérinaires ; - La gestion des médicaments ; - La formation des éleveurs ; - Méthodes de travail ; - Motivations et attentes des éleveurs ; - En conclusion. Par ailleurs, deux tableaux synthétiques présentent, pour l'éleveur et le vétérinaire, les avantages d'un partenariat éleveurs-véto, ainsi que les points de vigilance à ne pas négliger dans un GVC.
Dossier FCO : De 2007 à 2009
GIE ZONE VERTE, Auteur ; GDS BOURGOGNE, Auteur ; Denis FRIC, Auteur ; ET AL., Auteur | ARBOIS (54 bis Route de Pupillin, 39 600, FRANCE) : GIE ZONE VERTE | 2009Ce dossier a été constitué en mai 2009, et est régulièrement mis à jour sur le site du GIE Zone Verte. Ce GIE (Groupement d'intérêt économique) regroupe des vétérinaires qui se sont positionnés, notamment, contre l'obligation de vacciner contre la fièvre catarrhale ovine qui était appliquée dans les élevages ovins et bovins. Le dossier compile un ensemble de documents qui ont traité la question de la FCO entre 2007 et 2009 dont : - les communiqués du GIE Zone Verte ; - des études sur les foyers de FCO en France et leur suivi ; - une synthèse bibliographique sur les traitements insecticides préconisés dans les élevages ; - des documents officiels de l'AFSSA, du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche ; - des articles de presse sur le sujet ; - une analyse des derniers textes législatifs concernant la FCO ; - un point sur la réglementation en ce qui concerne les élevages biologiques ; - la retranscription écrite de l'émission de radio Terre à Terre consacrée à cette thématique.