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Alternatives aux intrants controversés en productions végétales et en élevage biologique - Résultats des projets européens Organic-PLUS et RELACS : Alternatives à lutilisation de tourbe, de paillages plastiques, de fertilisants issus de matière organique non bio, dantibiotiques
Ce diaporama présente une partie des résultats obtenus dans le cadre des projets européens Organic-PLUS et RELACS. Ces deux projets (2018-2022) visaient à réduire lutilisation dintrants controversés en agriculture biologique (ex : antibiotiques, tourbe ), afin de tendre vers des systèmes de production plus fidèles aux principes de la bio. Cette présentation se concentre sur les résultats obtenus dans Organic-PLUS sur le volet « sol » (alternatives aux effluents d'élevage non bio comme fertilisants, à la tourbe comme support de culture, au paillage plastique pour contrôler les adventices) et sur le volet « élevage » (alternatives aux antibiotiques et antiparasitaires chimiques, à la paille conventionnelle comme litière et aux vitamines de synthèse dans les rations). Les résultats obtenus par le projet RELACS viennent compléter cette partie sur lélevage. Ainsi, ce diaporama détaille, dans une première partie, les essais réalisés avec : 1 - un extrudeur de bois (visant à créer des fibres végétales utilisables comme supports de culture alternatifs à la tourbe, mulch végétal alternatif au paillage plastique et litière alternative à la paille conventionnelle) ; 2 - différents composts (comme alternatives à la tourbe) ; 3 - différentes matières fertilisantes issues de sources non controversées (origine urbaine, végan ou issues de l'agro-alimentaire) ; 4 - un nouveau type de plastique biodégradable et différents mulchs (comme alternatives aux paillages plastiques). Dans une seconde partie, il présente : 1 - un état des lieux de lutilisation des intrants controversés par les éleveurs bio français ; 2 - les différents essais mis en place par Organic-PLUS pour trouver des alternatives (avec un focus sur deux essais : leffet antibactérien dhuiles essentielles et une alimentation riche en tanins pour limiter la coccidiose chez les agneaux) ; 3 les résultats obtenus par RELACS pour trouver des alternatives aux antibiotiques pour gérer les mammites chez les vaches laitières.
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Conduite d'un élevage de Gauloises au cur de la Bresse
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage sur "La Ferme Biodélices", en polyculture-élevage, à Saint-Julien-sur-Veyle, dans l'Ain, dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" (ABCD). Régulièrement, des patrimoines locaux vivants se perdent et ne pourront jamais être transmis aux générations futures. "La Ferme Biodélices" a un esprit qui repose sur la sauvegarde d'espèces animales et végétales, dans le cadre d'une agriculture biologique, diversifiée et créatrice d'activités. Le souhait est de continuer à faire perdurer la race de poules emblématique la Gauloise de Bresse. Cette race mixte, qui peut se présenter sous trois couleurs différentes, permet de valoriser à la fois les ufs et la chair des animaux. Les Gauloises Noires et Grises sont deux races qui ont quasiment disparu de la Bresse, contrairement à la Blanche qui est élevée pour sa chair (poulets et chapons de Bresse). La problématique du stage est la suivante : Quelle conduite d'élevage adopter pour l'agrandissement de l'atelier avicole afin de sauvegarder et de valoriser l'ensemble des 600 Gauloises, envisagé au cur du berceau Bressan ? Ce mémoire présente les points suivants : historique, étude, sélection, contraintes et maladies, production et valorisation (en termes de rentabilité).
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J'élèverais bien des poules !
Cette nouvelle édition du livre paru en 2012 sous le même nom fournit des conseils pour créer son élevage familial de poules bio : les races à privilégier (ufs, chair, "belles poules"), les conditions daccueil optimales, la nourriture, la prévention concernant les soins contre les maladies ou les attaques de prédateurs. Cet ouvrage apporte également des précisions techniques sur la conception du poulailler, en tenant particulièrement compte du bien-être animal, pour des poules en bonne santé.
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La monotraite en élevage bovins lait : Vers une nouvelle pratique du métier ?
Alexandre ROUMET, AuteurEntre la traite, traditionnellement réalisée deux fois par jour, et l'astreinte, le métier d'éleveur laitier comporte des contraintes qui le rendent moins attrayant, notamment auprès des prochaines générations agricoles. Cependant, une évolution des pratiques sur la ferme peut aider à réduire les contraintes du métier, notamment en pratiquant la monotraite. Celle-ci peut être mise en place rapidement, elle est réversible et permet une organisation plus souple et lallégement de la journée de travail. Cela a été le choix de Dominique Garnier, éleveur bovins lait en GAEC depuis 1999, au départ à la retraite de ses associés. La perte de production laitière (située en moyenne entre 20 et 30 %)est compensée par des taux plus élevés, une meilleure valorisation de la viande et la réduction du coût alimentaire. Cependant, le passage d'un troupeau à la monotraite n'implique pas seulement des impacts économiques. De même que sur le plan humain, la monotraite a des effets bénéfiques sur la santé animale : moins de déplacements donc moins de boiteries, des vaches en meilleur état, moins fatiguées, plus joueuses... Un système qui, s'il implique quelques points de vigilance (ex : risques de mammites), a permis à Dominique de continuer à travailler dans de bonnes conditions.
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Vu au Space
Frédéric RIPOCHE, AuteurÀ l'occasion du Space, salon agricole dédié à l'élevage qui se tient chaque année à Rennes, de nombreuses entreprises viennent exposer leurs nouveautés. Certaines de ces nouveautés sont présentées dans cet article : - les additifs alimentaires à base d'extraits de plantes de la société Nor-Feed, et notamment la gamme à base d'agrumes qui a pour but de mieux valoriser les protéines de la ration par les monogastriques ; - le complexe de minéraux et d'oligo-éléments Z'Fix Slurry, conçu par Olmix, qui améliore la qualité biologique, physique et agronomique des lisiers ; - le produit Phyto Ax'cell, de Phytosynthèse, qui peut soutenir les animaux d'élevage lors des périodes où leur métabolisme est fortement sollicité (ponte, mise-bas, stress thermique...) ; - la préparation bactérienne DéchaumActiv, de la société Via Végétale, qui améliore la fertilité des sols en optimisant la dégradation des résidus de cultures et la libération des éléments nutritifs ; - le bloc à lécher SodiRespi, destiné aux bovins et aux équins, un complément riche en minéraux et en oligo-éléments qui permet, par ailleurs, d'optimiser le confort respiratoire des animaux. Pour finir, Moulin Marion présente sa nouvelle filière de trituration de soja bio en France. À terme, le meunier et fabricant d'aliments pour le bétail aimerait proposer des produits 100 % français.
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Biosécurité porcine en plein-air : Où en sommes-nous ?
Fabrice ROCHE, Auteur ; Cécilia MONTHUS, AuteurSuite à larrêté du 16 octobre 2018 visant à contrôler la progression de la peste porcine africaine, la mise aux normes de biosécurité des élevages porcins devait être effective au 1er janvier 2021. Cet article fait le point sur la situation et sur les difficultés engendrées par cette mise aux normes, notamment en élevage plein-air, avec un focus sur les aides possibles (en particulier en région Nouvelle-Aquitaine). Des solutions sont proposées et portent sur la question des SAS sanitaires, la désinfection des véhicules ou de laire de chargement. A titre dillustration, les adaptations mises en place ou en projet sur le GAEC du Causse de Cesserou comptant un atelier porcin en plein-air sont présentées, en particulier celles concernant la gestion des flux, de lalimentation, des bandes ou encore lenceinte du parc qui associe clôture fixe avec grillage progressif, renforcée par des clôtures électriques internes et externes, le tout devant être prochainement rehaussé à 1m30, via la pose dun fil barbelé, pour respecter la nouvelle réglementation.
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Croisement de races et monotraite en Bretagne : expériences déleveurs herbagers
Solène ROUSSELET, AuteurUn groupe déleveurs laitiers vendéens du GRAPEA et du GAB 85 a visité des fermes laitières bretonnes pour échanger sur le croisement de races et sur la monotraite. Le premier jour, ils sont allés au GAEC Atout trèfle qui est conduit en bio depuis 2009. La ferme reposait initialement sur un troupeau composé exclusivement de Primholsteins, mais ces vaches nétaient pas adaptées à une conduite 100 % herbe (vaches maigres et fertilité en baisse). Le croisement avec des Montbéliardes a permis de gagner en rusticité, en fertilité et de diminuer le nombre de mammites, tout en gardant une production satisfaisante. Dautres croisements ont également été testés, notamment avec la Rouge scandinave. Le groupe déleveurs a aussi rendu visite au GAEC des Trois Fontaines (ferme conventionnelle) qui a opté pour des croisements avec la Simmental (meilleure longévité, plus calme et moins de mammites). Le second jour, le groupe déleveurs a rencontré deux éleveurs qui sont en monotraite toute lannée : Michel Sauvée et Jean-Michel Thébault (en bio). Ce dernier explique la synergie quil a réussi à mettre en place en alliant monotraite, vêlages groupés et vaches nourrices.
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Dossier : Sauvons lélevage de plein air !
Sylvie COLAS, AuteurA travers plusieurs témoignages déleveurs de volailles, de porcs ou de ruminants, ce dossier revient sur limpact, sur les élevages de plein-air, des mesures sanitaires renforcées, notamment suite à la grippe aviaire ou à la peste porcine. Ces mesures, peu ou pas adaptées à ce type délevage, causent dimportantes charges financières, du surplus de travail ou encore du stress pour les éleveurs et risquent donc de faire disparaître lélevage de plein-air ou/et sous signe de qualité en faveur dune production industrielle. Pourtant, lélevage de plein-air, avec de faibles concentrations danimaux, une limitation des transports entre les fermes ou encore avec le choix de races plus résistantes, peut être un atout face à des risques sanitaires qui sont plutôt favorisés par lélevage industriel (grande concentration et fort brassage danimaux, importants transports danimaux )
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Dossier : Soigner le relationnel avec ses bovins
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; François D'ALTEROCHE, Auteur ; Cyrielle DELISLE, AuteurComment entretenir une bonne relation avec son troupeau ? Retour sur plusieurs démarches. Pauline Garcia, éleveuse de 130 Salers et comportementaliste, pratique une "conduite positive du bovin", afin davoir un troupeau calme et coopératif. Elle propose également des formations et explique sa démarche : visite positive gratuite sans modération (de l'éleveur à ses animaux), gestes souples, voix posée, allure lente, adaptation de son attitude au statut social de lanimal, récompenses, patience, mise en place dun sevrage progressif et stimulation des veaux lors de cette période-clé Amélie Charrin propose des formations à la communication inter-espèces basée sur une combinaison entre kinésiologie, réflexologie crânio-sacrée et communication animale. Éleveur dans le Cantal, Benoit Souvignet réalise également régulièrement, avec son père, des formations sur le dressage bovin. Cette méthode nest pas basée sur un rapport de force mais sur un bon relationnel entre lhomme et lanimal, avec un travail en douceur. Les animaux deviennent ainsi moins stressés pour les interventions et plus confiants, ce qui facilite le travail au quotidien. Le dossier se termine par un article sur les liens entre le numérique et le bien-être animal. Depuis une dizaine dannées, les outils numériques se sont beaucoup développés en élevage (capteurs environnementaux, de nutrition, de santé, monitorage ). Ces outils permettent dévaluer les besoins physiques des ruminants, mais sont également prometteurs pour évaluer le bien-être des animaux. Cependant, ces outils ne doivent pas entraîner une perte de contacts avec ses animaux et des lacunes dans le suivi au quotidien.
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Elevage porcin : La biosécurité au service de la gestion des maladies contrôlées
Tiffany MASSALVE, AuteurAfin de faire face à plusieurs maladies susceptibles de toucher les élevages porcins, dont la peste porcine, qu'ils soient en bâtiments ou en systèmes plein-air, un arrêté ministériel relatif à la biosécurité a été pris le 16 octobre 2018. Dans cet article, sont explicitées les mesures à prendre par les éleveurs en matière de prophylaxie et de dépistage pour la maladie d'Aujeszky (ou pseudorage), le syndrome dysgénésique et respiratoire du porc (SDRP), la trichine ou encore la brucellose. À noter que, pour les adhérents à l'ASPNA, l'association sanitaire porcine de Nouvelle-Aquitaine, les analyses à effectuer de manière périodique peuvent être prises en charge.
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Evaluation de solutions de biostimulation : de coproduit à biostimulant, lhistoire dun hydrolysat protéique
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; ET AL., AuteurAvant darriver sur les étals, les poissons sont souvent transformés, ce qui génère 60 % de coproduits non destinés à la consommation humaine. Ces coproduits contiennent de fortes concentrations en protéines et en métabolites actifs qui pourraient avoir un grand intérêt en tant que biostimulants pour la croissance des légumes, sachant que la valorisation de coproduits présente des intérêts économiques et environnementaux. Des essais, menés sur deux ans (2019 et 2020) par le CTIFL et lentreprise SARIA (groupe familial qui collecte, transforme et donne une seconde vie aux biodéchets dorigine animale ou alimentaire), ont validé lintérêt de lutilisation dun hydrolysat protéique issu de coproduits de poisson comme biostimulant en culture de laitues beurre, radis ronds et tomates grappes. À noter quun hydrolysat protéique est défini comme un mélange de polypeptides, doligoéléments et dacides aminés, obtenu par hydrolyse de produits animaux ou végétaux. Lhydrolysat protéique issu de coproduits de poisson a favorisé la croissance des laitues en augmentant leur développement racinaire, leur activité enzymatique et leur biosynthèse de chlorophylle. Il impacte aussi positivement la vie biologique du sol. Ces tests ont également permis de constater que ce biostimulant contrebalance les effets négatifs des stress abiotiques (carences en azote ou variations de température ou dhygrométrie).
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Des génisses sous la mère : Ce nest pas la mer à boire !
Fabrice ROCHE, AuteurEn bovins lait, lélevage des veaux sous leur mère ou avec nourrices se développe en AB. En lien avec le cahier des charges bio, la demande sociétale et la recherche de performances zootechniques, la conduite des futures laitières au pis est une piste dintérêt. Cest ce quont pu découvrir, à loccasion dun voyage détude, des éleveurs venus visiter le GAEC des fleurs bio, dans le Cantal, ainsi que le site INRAE de Marcenat. Dans le GAEC visité, le choix est dobliger toutes les mères à nourrir les génisses. Pour cela, à chaque traite, 4 vaches, pas toujours les mêmes, sont mises avec les génisses pour nourrir chacune 3 à 4 veaux et sont alors non traites. Entre chaque traite, les velles restent avec leur mère. Sur le site expérimental de Marcenat, diverses modalités sont testées, afin de mettre au point des méthodes délevage de veaux laitiers, mâles et femelles, sous leur mère. Autre approche, développée par des éleveurs bretons : le recours à des vaches nourrices. Dans ce cas, les génisses sont laissées en permanence avec des nourrices qui sortent du troupeau. Cette approche fait lobjet, depuis 2016, dune étude sur le site INRAE de Mirecourt. Même si les résultats des expérimentations INRAE ne sont pas encore tous connus, on peut noter plusieurs avantages, plutôt appréciés : une très bonne santé des veaux, un meilleur apprentissage du pâturage, voire de la traite, une très bonne croissance des animaux qui peuvent être mis plus tôt à la reproduction, ou encore une meilleure qualité du travail et un bien-être animal supérieur.
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Gestion des mammites en vaches laitières : "Des bonnes pratiques délevage pour moins traiter" ; Gestion des mammites : témoignage
Frédéric RIPOCHE, AuteurCatherine Roffet et Laurence Jouet, vétérinaires réalisant des suivis en élevages bio dans le Grand Ouest, donnent des éléments sur les mammites en bio : leurs spécificités, les signes à surveiller, les interventions possibles et les bonnes pratiques à mettre en place (alimentation, bonne hygiène de traite ), ainsi que les autres points de vigilance (bâtiment, litière, réglage de la machine à traire ). Le GAEC de Rublé (100 vaches laitières, en Loire-Atlantique) témoigne sur ses pratiques. Le relevé mensuel du suivi cellulaire est un outil très important pour lui. Une grande vigilance simpose en salle de traite (hygiène, contrôle des premiers jets, massage avec des huiles essentielles si besoin). Des réflexions sont en cours sur le bâtiment. Sont aussi présentés les panses-bêtes du projet Otoveil, ainsi qu'un tableau sur les différents traitements possibles dune mammite aiguë, selon ses phases.
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Health and welfare in organic livestock production systems - a systematic mapping of current knowledge
Magdalena Presto ÅKERFELDT, Auteur ; Stefan GUNNARSSON, Auteur ; Isabel BLANCO-PENEDO, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude, réalisée par des chercheurs suédois, a pour objectif de dresser un état des lieux de la santé et du bien-être des animaux dans les élevages biologiques. Pour cela, une méta-analyse a été conduite sur 166 publications scientifiques, publiées entre 2008 et 2020, afin détudier la prévalence des maladies et des effets comportementaux chez les bovins, les ovins, les porcins, les poules pondeuses et les poulets de chair biologiques. Les résultats nont pas permis de mettre en avant de différences sur le bien-être animal, dans les élevages biologiques comparés aux élevages conventionnels. Néanmoins, le statut du bien-être des animaux est généralement bon en agriculture biologique, si lon se base sur la définition de la santé et du bien-être des animaux établie par l'OIE (Organisation mondiale de la santé animale). Par ailleurs, les normes biologiques offrent un cadre permettant une intégration élevée du bien-être animal. Cependant, les systèmes biologiques sont confrontés à plusieurs défis en matière de santé animale. Dans les élevages laitiers bio, les principaux problèmes de santé sont similaires à ceux des fermes conventionnelles : la gestion des mammites et des boiteries. Dans les élevages ovins bio, les principaux problèmes de santé concernent la gestion des parasites, des mammites, ainsi que la mortalité des agneaux. Les élevages porcins bio sont confrontés à des mortalités de porcelets, des affections respiratoires, des parasites et des problèmes de pattes. Dans les élevages de poules pondeuses bio, les principaux problèmes rencontrés sont le picage, le cannibalisme et la gestion des parasites. Dans les élevages de poulets de chair bio, les problèmes concernent plutôt les dermatites au niveau des pattes, des jarrets et de la poitrine.
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Homme-animal, vers une relation nouvelle
Claire MULLER, AuteurDu fait notamment de la demande sociétale, la question du bien-être animal est devenue un point-clé en élevage. Globalement, on observe un changement du rapport à lanimal, reconnu comme un être sensible. Le bien-être animal devient une préoccupation de léleveur au même titre que les aspects zootechniques. Cela sous-entend aussi un positionnement diffèrent de lhomme vis-à-vis de lanimal, non basé sur la dominance. Ces changements concourent à augmenter les performances des troupeaux, les animaux étant moins stressés, ou encore à réduire les risques daccidents. Cela peut aussi être la base de nouvelles approches pour soigner, manipuler ou communiquer avec lanimal. Ainsi, larticle revient sur certaines de ces approches alternatives, comme le chuchotement, la communication à l'intuition ou encore le Reiki, méthodes qui souvent demandent aussi de travailler sur soi.