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MEDICAMENTSynonyme(s)pharmacie veterinaire |
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Améliorer la santé des veaux et des porcelets grâce aux plantes médicinales : Potentiel de la phytothérapie d'un point de vue scientifique
Hannah AYRLE-STAUSS, Auteur ; Michael WALKENHORST, Auteur ; Sonja WOPFNER, Traducteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Lutilisation de plantes médicinales peut contribuer à la prévention et au traitement des maladies affectant les jeunes animaux, notamment les veaux et les porcelets. En complément des traitements vétérinaires, elle permet, en outre, de soutenir le rétablissement des animaux. Ce document présente les plantes médicinales les plus utilisées traditionnellement et les plus prometteuses dun point de vue scientifique, et explique comment les utiliser dans la pratique. Il inclut des mesures simples, qui permettent souvent de neutraliser les agents pathogènes à un stade précoce et de réduire la vulnérabilité des animaux aux maladies.
Farmers concerns in relation to organic livestock production
Carmen MANUELIAN, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Massimo DE MARCHI, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude décrit les perceptions déleveurs biologiques européens vis-à-vis de leur production animale, de la commercialisation de leurs produits et de lutilisation dintrants autorisés et encadrés par la réglementation bio, mais pouvant être controversés (ex : les antibiotiques, les antiparasitaires, les vitamines de synthèse, la paille conventionnelle pour la litière des animaux). Pour cela, une enquête a été menée dans 13 pays européens. Les réponses de 426 éleveurs bio ont été analysées, dont 46,2 % se situent dans le bassin méditerranéen (MED) et 53,8 % dans le Nord-Ouest de lEurope (NOE). Au travers de ce questionnaire, il a été demandé aux éleveurs dindiquer limportance de plusieurs thématiques pour leur élevage. Ces éleveurs ont identifié « lalimentation / la nutrition », la « santé animale » et le « bien-être » comme les thématiques les plus importantes. Les éleveurs du NOE ont également indiqué que la « réglementation biologique » était importante, tandis que les éleveurs de ruminants du MED ont souligné limportance de la « rentabilité » et de la « commercialisation ». Du point de vue de la santé animale, 61 % des participants n'ont pas traité leurs animaux au cours de l'année écoulée. Ceux qui ont traité ont majoritairement utilisé des traitements conventionnels (dans le respect de la réglementation bio), suivis par de la phytothérapie. Ils utilisent peu dantibiotiques. Dans le MED, les principales sources d'informations sur les traitements alternatifs sont les vétérinaires (> 60 %) et Internet (> 32 %). Dans le NOE, ces informations proviennent majoritairement d'autres agriculteurs pour les éleveurs de ruminants (> 63 %) et de vétérinaires pour les éleveurs de monogastriques (> 77 %). Les éleveurs du NOE commercialisent au travers de plusieurs canaux : vente directe, vente à des coopératives / industries alimentaires, et vente sur les marchés locaux ; tandis que, dans le MED, ils commercialisent plutôt via un seul canal, les industries alimentaires arrivant en premier, principalement pour les éleveurs de ruminants.
Alternatives aux intrants controversés en productions végétales et en élevage biologique - Résultats des projets européens Organic-PLUS et RELACS : Alternatives à lutilisation de tourbe, de paillages plastiques, de fertilisants issus de matière organique non bio, dantibiotiques
Ce diaporama présente une partie des résultats obtenus dans le cadre des projets européens Organic-PLUS et RELACS. Ces deux projets (2018-2022) visaient à réduire lutilisation dintrants controversés en agriculture biologique (ex : antibiotiques, tourbe ), afin de tendre vers des systèmes de production plus fidèles aux principes de la bio. Cette présentation se concentre sur les résultats obtenus dans Organic-PLUS sur le volet « sol » (alternatives aux effluents d'élevage non bio comme fertilisants, à la tourbe comme support de culture, au paillage plastique pour contrôler les adventices) et sur le volet « élevage » (alternatives aux antibiotiques et antiparasitaires chimiques, à la paille conventionnelle comme litière et aux vitamines de synthèse dans les rations). Les résultats obtenus par le projet RELACS viennent compléter cette partie sur lélevage. Ainsi, ce diaporama détaille, dans une première partie, les essais réalisés avec : 1 - un extrudeur de bois (visant à créer des fibres végétales utilisables comme supports de culture alternatifs à la tourbe, mulch végétal alternatif au paillage plastique et litière alternative à la paille conventionnelle) ; 2 - différents composts (comme alternatives à la tourbe) ; 3 - différentes matières fertilisantes issues de sources non controversées (origine urbaine, végan ou issues de l'agro-alimentaire) ; 4 - un nouveau type de plastique biodégradable et différents mulchs (comme alternatives aux paillages plastiques). Dans une seconde partie, il présente : 1 - un état des lieux de lutilisation des intrants controversés par les éleveurs bio français ; 2 - les différents essais mis en place par Organic-PLUS pour trouver des alternatives (avec un focus sur deux essais : leffet antibactérien dhuiles essentielles et une alimentation riche en tanins pour limiter la coccidiose chez les agneaux) ; 3 les résultats obtenus par RELACS pour trouver des alternatives aux antibiotiques pour gérer les mammites chez les vaches laitières.
Cinq protocoles testés pour castrer les porcs mâles bio ; La castration sous lidocaïne à l'épreuve du plein air
Valérie COURBOULAY, Auteur ; Aude DUBOIS, Auteur ; Florence MAUPERTUIS, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du projet Casdar Farinelli, des travaux sont menés pour trouver des solutions alternatives à la castration à vif en élevage de porcs biologiques. Parmi ces travaux, une étude comparative en conditions expérimentales a été conduite, avec plusieurs protocoles de castration (comparaison avec la castration à vif) : - anesthésie générale avec de lisoflurane (+injection dun anti-inflammatoire) ; - anesthésie locale par injection intra-testiculaire de lidocaïne, associée à un anti-inflammatoire ou à un traitement phyto-thérapeutique à visée anti-stress administré 3 jours avant et 3 jours après lintervention, soit dans le lait maternel, soit directement dans la gueule des porcelets ; - anesthésie locale par injection de Tri-solfen (mélange en attente dautorisation de mise sur le marché de 2 anesthésiques, dun antiseptique et dadrénaline), associée à une injection danti-inflammatoire. Lapplication du Tri-solfen se faisait au niveau du cordon spermatique après incision du scrotum, selon 2 modalités : avec ou sans application préalable dun spray de bombe à froid sur la zone dincision. Pour chaque modalité, ont été relevés la durée dintervention, les signes de stress et de souffrances au cours de lopération, lévolution des plaies opératoires et le comportement des porcelets après castration. Les résultats obtenus ont permis de retenir 2 protocoles, testés ensuite en conduite délevage : anesthésie locale avec injection danti-inflammatoire, lune à base de Lidocaïne et lautre de Tri-solfen sans bombe à froid. Les résultats obtenus permettront de rédiger des protocoles de castration qui seront diffusés auprès des professionnels.
RELACS: Deliverables & reports: Mineral oil
Valerio MAZZONI, Auteur ; Vincenzo VERRASTRO, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation dhuiles minérales. Bien que ces dernières soient assez peu connues et utilisées en France, elles le sont dans dautres pays européens. Elles sont utilisées pour la protection des cultures biologiques et en santé animale. Ces huiles minérales, issues de ressources non renouvelables, peuvent présenter des risques pour la santé et lenvironnement si elles sont utilisées à des doses non appropriées. Cinq livrables ont été publiés sur des alternatives à leur utilisation. Trois dentre eux concernent les productions végétales : 1 Un livrable présente les résultats dessais conduits sur des fermes italiennes pour tester et valider des pratiques alternatives contre les aleurodes dans les vergers dagrumes et sous serre ; 2 Un autre livrable porte plus spécifiquement sur lutilisation d'huile essentielle d'orange et dextrait de plante Clitoria ternatea pour lutter contre les aleurodes dans les serres ; 3 Un livrable détaille des combinaisons de moyens alternatifs pour contrôler les aleurodes sous serre sans recourir aux huiles minérales. Deux autres livrables traitent des alternatives à lutilisation de ces huiles pour la gestion des mammites des vaches laitières : 1 Le premier porte sur lutilisation de lapproche « AHWP » pour limiter lutilisation dhuiles minérales (approche développée dans le cadre de ce projet, avec des groupes dagriculteurs guidés par des conseillers et des vétérinaires pour améliorer la santé globale de leurs animaux) ; 2 Le second analyse le marché des huiles essentielles pour contrôler les mammites sans recourir aux antibiotiques et aux huiles minérales.
Review: Quality and authentication of organic animal products in Europe
Le label AB (Agriculture Biologique) et lEurofeuille garantissent un processus de production qui interdit, notamment, l'utilisation d'engrais de synthèse, de pesticides et d'hormones, tout en limitant l'utilisation de médicaments vétérinaires. Toutefois, les consommateurs exigent des garanties concernant la qualité de ces aliments. Cet article dresse un état des lieux des connaissances actuelles sur la qualité des produits animaux biologiques et sur les moyens d'authentifier leur origine biologique. La qualité est ici considérée comme une combinaison de six facteurs : la valeur commerciale, les attributs nutritionnels, sensoriels, technologiques, de commodité et sanitaires. La comparaison de ces attributs entre les produits animaux bio et conventionnels montre une forte hétérogénéité au sein de chaque modalité, due à la variabilité des pratiques agricoles. Deux méta-analyses récentes ont néanmoins montré de meilleurs attributs nutritionnels dans le lait et la viande biologiques, liés à leur teneur plus élevée en acides gras polyinsaturés. En ce qui concerne la qualité sanitaire, un manque d'études a été relevé. L'agriculture biologique réduit le risque de résidus de médicaments et de résistance aux antibiotiques, mais l'élevage en plein air et une période d'élevage plus longue peuvent augmenter l'exposition des animaux aux contaminants environnementaux, ce qui pourrait augmenter le risque de bioaccumulation dans les produits animaux. En général, les attributs liés à la qualité sont plus variables chez les produits bio que chez les produits conventionnels, ce qui peut être dû à une sélection génétique moins importante (notamment en volaille), une plus faible utilisation des intrants et/ou une plus grande variabilité des conditions d'élevage. Cependant, la littérature n'aborde pas limpact de cette plus grande variabilité sur l'acceptabilité par les consommateurs et sur ladaptation des procédés de fabrication.
Des bretts résistantes au chitosane fongique
Justine GRAVÉ, AuteurLe chitosane dorigine fongique est autorisé, depuis 2018, dans le cahier des charges de la vinification biologique. Il est principalement utilisé pour ses propriétés antimicrobiennes, afin de lutter contre les Brettanomyces bruxellensis, des levures daltération aussi appelées Bretts. Le chitosane est donc un substitut aux sulfites. Cependant, son efficacité est aléatoire : certaines formes de Bretts semblent être résistantes au chitosane. Cest pourquoi lISVV (Institut des Sciences de la Vigne et du Vin) porte le projet Chitowine (2017-2021), qui a pour objectif de mieux définir le spectre antiseptique du chitosane. Daprès les premiers essais en laboratoire, plus des trois quarts des Bretts les plus communes seraient tout de même sensibles au chitosane.
Des plantes pour prévenir les mammites
Alizée JUANCHICH, AuteurLinstitut de recherche Inrae, la coopérative Sodiaal et le laboratoire spécialiste des biosolutions Biodevas ont débuté le projet Néolac, en 2021. Ce projet est doté dun budget de 2,5 millions deuros sur quatre ans, et a pour ambition de diminuer de 30 à 50 % lutilisation dintrants chimiques pour le traitement des mammites. Le but étant de lutter contre lantibiorésistance. Des essais vont être menés dans une centaine de fermes laitières volontaires, afin de valider scientifiquement lefficacité de solutions naturelles à base dextraits de plantes pour la prévention des mammites. Les solutions proposées par Biodevas présentent lavantage dêtre simples dutilisation : elles sont à incorporer dans lalimentation des vaches laitières, ce qui prend peu de temps aux agriculteurs.
Colloque MEXAVI : Intérêt des plantes chez les volailles : comment passer de la croyance à la science ?
Francis ENJALBERT, Auteur ; Maxime QUENTIN, Auteur ; Géraldine CHANU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (7 Rue du Faubourg Poissonnière, 75 009, FRANCE) : ITAVI (Institut Technique de l'Aviculture) | 2020Ce diaporama regroupe toutes les présentations qui ont servi de supports lors du colloque « Intérêt des plantes chez les volailles : comment passer de la croyance à la science ? ». Ce colloque sest tenu le 22 octobre 2020, dans le cadre du projet Casdar Mexavi (Méthodologie permettant dévaluer la capacité des EXtraits végétaux à renforcer les défenses naturelles des espèces AVIcoles, 2017-2020). Dans un premier temps, une introduction rappelle lintérêt de trouver des alternatives aux antibiotiques, ainsi que les enjeux auxquels tente de répondre le projet Mexavi. Les aspects réglementaires liés à lutilisation dextraits de plantes en alimentation animale sont ensuite rappelés, tout comme lusage des plantes en santé animale (cette présentation démontre la nécessité dadapter lévaluation et la réglementation aux usages) et la caractérisation des extraits. Une étude sur des extraits végétaux et des poudres de plantes en alimentation animale est ensuite présentée. Loutil de sélection Check'Mex (aide à lidentification dextraits de plantes dintérêt) est ensuite détaillé et accompagné dun retour dexpérience utilisateur. Suit une présentation de la mangeoire électronique Bird-e, un outil qui permet dévaluer limpact dun extrait de plante sur le comportement alimentaire. Des explications sont également apportées sur des méthodes permettant : 1 - dévaluer, sur les cellules, linnocuité et les effets des extraits de plantes ; 2 - dévaluer leffet des extraits de plantes sur le système immunitaire ; 3 de valider lefficacité des extraits de plantes en ferme expérimentale. Toutes ces interventions sont également disponibles sous forme de vidéos.
Organic Animal Husbandry systems challenges, performance and potentials: Proceedings of the IAHA Video-Conference on Organic Animal Husbandry, 21. and 22. September 2020
Otto SCHMID, Auteur ; Marion JOHNSON, Auteur ; Barbara FRÜH, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2020Cette conférence, intitulée "Systèmes d'élevage biologiques - défis, performances et potentiels", a été organisée, en septembre 2020, en pré-conférence du Congrès mondial de la bio 2021 d'Ifoam OI (OWC 2021), par l'IAHA (IFOAM Animal Husbandry Alliance, soit le groupe thématique sur lélevage de la fédération mondiale de lagriculture biologique). Les différentes présentations ont été regroupées dans des sessions qui portaient sur les thèmes suivants : 1 un aperçu des projets « Core organic » en lien avec lélevage ; 2 des études sur lélevage des veaux dans les fermes laitières bio (santé des veaux, pâturage des veaux, gestion du parasitisme pour les veaux élevés par des vaches nourrices ) et sur lélevage porcin bio (émissions dammoniac par les porcs à lengraissement, innovations en élevage porcin bio ) ; 3 des apports sur la gestion du parasitisme et le remplacement dintrants de synthèse controversés (études sur différentes médecines animales alternatives, proposition dalternatives aux antibiotiques, aux antiparasitaires et aux vitamines de synthèse ). Ce livre des contributions regroupe également les différents posters présentés lors de cette conférence. Ces posters portent sur des thèmes variés : poster sur le projet européen OK-Net EcoFeed pour tendre vers une alimentation 100 % bio des monogastriques ; poster sur le projet européen LIFE POLYFARMING pour une nouvelle approche des systèmes agro-sylvo-pastoraux afin daméliorer leur rentabilité dans les zones de montagne ; poster sur lobservation du comportement des truies et des porcelets dans une case de mise-bas en liberté, avec un focus sur le nid des porcelets
Plastique, cuivre, antibiotiques... Les intrants controversés en bio
Ce webinaire, dédié aux alternatives à lutilisation dintrants controversés en agriculture biologique, a eu lieu dans le cadre du salon La Terre est Notre Métier (édition 2020). Il présente les résultats du projet européen Organic-PLUS (2018-2022). Ce projet implique 13 pays européens, dont la France au travers de lInrae et dABioDoc-VetAgro Sup. Ce webinaire aborde plus particulièrement les intrants controversés liées aux volets « sol » ((plastiques, tourbe, matières organiques conventionnelles ) et « élevage » (antibiotiques, antiparasitaires, litières conventionnelles, vitamines de synthèse ). Ces deux volets du projet sont ceux auxquels participe ABioDoc-VetAgro Sup, lintervenant du webinaire. Pour chacun de ces volets, des états des lieux présentent lutilisation actuelle des principaux intrants controversés en France ou en Europe. Les essais en cours pour trouver des méthodes alternatives sont ensuite exposés, ainsi que les premiers résultats obtenus. Les résultats dune enquête, menée auprès de consommateurs européens sur leurs attentes vis-à-vis des produits biologiques et des intrants controversés, sont également présentés.
Webconférences La Terre est Notre Métier : Recherche, Technique & Filières
CIVAM BIO MAYENNE, Auteur ; GAB 85, Auteur ; BIO EN NORMANDIE, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2020A chacune de ses éditions, le salon La Terre est Notre Métier propose un cycle de conférences. En 2020, le contexte sanitaire particulier a amené les organisateurs du salon à proposer des conférences en ligne. La section « Recherche, Technique & Filières » regroupe huit webinaires qui abordent les thématiques suivantes : 1 Des retours dexpériences sur la réduction du travail du sol en agriculture biologique en Pays de la Loire (présenté par le Civam Bio Mayenne, le Gab 85 et trois producteurs bio) ; 2 - La transmission des fermes bio (présenté par Bio en Normandie, la Cab Pays de la Loire, lEnsat, ainsi que par un repreneur et un cédant) ; 3 - Lergonomie et lorganisation du travail en agriculture biologique (présenté par le GAB56, la Mutualité Sociale Agricole et lentreprise MB2 Conseil) ; 4 - La contamination en bio : comment se protéger (présenté par la FNAB et deux producteurs bio) ; 5 - Les alternatives aux intrants controversés en bio (présenté par ABioDoc-VetAgro Sup) ; 6 - La structuration des filières viande bio (présenté par la Commission bio dInterbev, Unebio, Feder, Bretagne Viande Bio et Bio Direct) ; 7 - La transition climatique de l'agriculture bio en Ille-et-Vilaine (présenté par lInrae, Solagro, la Collectivité du Bassin Rennais, Agrobio 35 et un producteur bio) ; 8 - Le soin aux plantes par les plantes via les Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (présenté par la Confédération paysanne, lAspro PNPP et un producteur bio).
Dossier : Santé naturelle : mais pourquoi tant de haine ?
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Arnaud LERCH, Auteur ; COLLECTIF POUR LA SANTÉ NATURELLE EN ÉLEVAGE, Auteur ; ET AL., AuteurDans la société, une tendance va vers les médecines alternatives, tant en élevage quen santé humaine. Cependant, certaines évolutions semblent aller dans la direction contraire (plus forte pénalisation de lacte dautomédication de léleveur soignant son troupeau ; fronde grandissante contre les médecines dites alternatives, qualifiées de non efficaces, de potentiellement à risque, de cause de pertes de chances pour le malade, voire de dérives sectaires ; déremboursement de lhoméopathie). Ce dossier sinterroge sur les logiques à luvre expliquant un tel contexte (lobbying des laboratoires pharmaceutiques notamment), alors que limpact dune médecine basée sur la chimie sur la santé des hommes et des animaux et ses conséquences en matière denvironnement (pollution des eaux, impact sur la biodiversité ) font lobjet dalertes répétées. Ainsi, entre contraintes réglementaires et pressions, bien des freins existent au développement dautres approches de la gestion de la santé, plus basées sur les plantes, les processus du vivant, la prévention et donnant une plus grande place à dautres acteurs que le médecin ou le vétérinaire, comme par exemple léleveur ou même le citoyen.
Elevage : Le tarissement des vaches laitières en bio : raisonner quartier par quartier plutôt quen comptage cellulaire total
Martin PERROT, AuteurEn bio, le tarissement des vaches laitières peut être une période critique, notamment lors de la conversion, où il nest pas toujours évident de passer dun traitement systématique à un traitement sélectif. La prévention est très importante (ambiance du bâtiment, qualité de la traite, bouchons, alimentation, etc.). Si certaines vaches ont des cellules au tarissement, il est important de profiter de cette période pour les guérir : le taux de guérison totale dun antibiotique au tarissement est supérieur au taux de guérison en lactation. Pour identifier les germes et les mammites cliniques, il est conseillé de réaliser des antibiogrammes. Le traitement quartier par quartier est aussi recommandé car le lait de mélange nest pas assez précis. Par exemple, si un seul quartier a 400 000 cellules et que les autres n'en ont que 30 000, le lait de mélange aura 120 000 cellules et la vache semblera saine. La solution la plus simple et la moins coûteuse est de réaliser un test au Teepol afin de repérer les quartiers à traiter. Avec cette méthode, le nombre de traitements peut être drastiquement diminué. Mickaël Bruyère, éleveur bio de 75 VL en Haute-Savoie, témoigne en présentant ses pratiques de prévention et de tarissement (il raisonne quartier par quartier).
Natural vitamins in organic livestock; Natural antiparasitics in organic livestock; Natural antimicrobials in organic livestock
F. RIGHI, Auteur ; Carmen MANUELIAN, Auteur ; Massimo DE MARCHI, Auteur ; ET AL., Auteur | LEGNARO (DAFNAE, Viale dell'Università 16, 35020, ITALIA) : UNIVERSITY OF PADOVA | 2019Ces trois fiches ont été réalisées dans le cadre du projet européen Organic-PLUS (2018-2021). Ce dernier vise à réduire lutilisation dintrants pouvant être considérés comme litigieux en agriculture, et plus particulièrement en agriculture biologique. En élevage biologique, trois principaux intrants sont considérés comme litigieux : les vitamines de synthèse, les antiparasitaires chimiques et les traitements allopathiques. Chacun dentre eux fait lobjet dune fiche. Ces fiches commencent par contextualiser lutilisation de ces intrants en AB : pourquoi ils sont utilisés, comment la règlementation biologique européenne encadre leur utilisation Elles apportent ensuite des informations sur des alternatives naturelles à ces intrants. Pour remplacer les vitamines de synthèse, plusieurs sous-produits riches en vitamines naturelles et issus de filières agroalimentaires sont évoqués : sous-produits dalgues, dhuile dolive, dagrumes, de raisin et de caroube. En alternative aux antiparasitaires chimiques, lusage de plantes (phytothérapie) est détaillé : plantes contenant des composés anthelminthiques (parasites internes), plantes aidant au contrôle ectoparasitaire (parasites externes), plantes antiparasitaires spécifiques à la pisciculture. Enfin, des alternatives aux produits allopathiques (antimicrobiens) basées sur la phytothérapie sont proposées : traitements à base de plantes ou sous-produits de filières agroalimentaires contenant des composés antimicrobiens.
Preliminary results : France survey organic production
Massimo DE MARCHI, Auteur ; Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX ; ET AL., Auteur | LEGNARO (DAFNAE, Viale dell'Università 16, 35020, ITALIA) : UNIVERSITY OF PADOVA | 2019Ce document synthétise les résultats dune enquête menée auprès d'éleveurs biologiques français dans le cadre du projet européen Organic-PLUS (2018-2021). Cette enquête portait notamment sur la gestion de la santé animale dans les élevages bio, et plus particulièrement sur lutilisation dintrants pouvant être considérés comme litigieux (antibiotiques, antiparasitaires). Au sein de lUnion Européenne, lutilisation des traitements allopathiques en élevage bio est strictement encadrée par les règlements (UE) n° 834/2007 et n° 889/2008. Toutefois, aucune publication de recherche ne permet de quantifier leur utilisation. Cest pour cette raison quune enquête en ligne a été menée auprès déleveurs bio dans 11 pays européens. Cette synthèse décrit uniquement les résultats obtenus en France (135 réponses). 37 % des éleveurs nont pas eu recours à des traitements antibiotiques en 2017. Les principaux problèmes de santé rencontrés sont les parasites internes, les boiteries et les mammites. Les éleveurs utilisent principalement la phytothérapie et les traitements conventionnels pour les soigner. Ces résultats révèlent la nécessité de continuer à chercher des alternatives aux traitements allopathiques et à communiquer sur celles-ci.
Quels effets du pâturage sur la santé des vaches ?
Emeline BIGNON, AuteurLa Févec (Fédération des Éleveurs et Vétérinaires En Convention) a cherché à mesurer concrètement les impacts du pâturage sur la santé des vaches. Pour cela, elle sest appuyée sur les données de 2018 de 102 élevages (dont 24 en bio) situés dans la Loire et le Rhône. Dans le cadre du suivi sanitaire de ces élevages, la Févec détient une base de données importante sur les pratiques délevage, les pratiques vétérinaires et la situation sanitaire des troupeaux. Les résultats montrent que certaines interventions vétérinaires (notamment les actes liés au digestif et au métabolique), ainsi que la consommation de médicaments décroissent avec lindice de pâturage. Ceci a dautant plus été constaté sur les médicaments à visée curative, les traitements pour linfécondité et les diarrhées néonatales. La fréquence des boiteries sévères des onglons baisse également mais il est plus difficile dattribuer cette diminution uniquement à leffet du pâturage. Par contre, aucun effet na été constaté en ce qui concerne le traitement des mammites.
Résultats préliminaires de l'enquête Organic-PLUS sur les élevages biologiques français (juin 2019)
Héloïse BUGAUT, Auteur ; Carmen MANUELIAN, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2019Au sein de lUnion européenne, les consommateurs plébiscitent les produits issus de lagriculture biologique, mais certains intrants peuvent être sujets à controverse. Afin de pallier le manque d'informations sur l'utilisation concrète de tels intrants, comme les vitamines de synthèse, les antibiotiques, les antiparasitaires ou encore les matériaux de litière issus de lagriculture conventionnelle (tels que la paille conventionnelle), une enquête a été conduite auprès déleveurs biologiques, dans le cadre du projet de recherche européen Organic-PLUS. En France, 135 réponses d'éleveurs ont été analysées. Cette analyse a permis de mettre en évidence que les élevages biologiques interrogés ne sont pas forcément concernés par les différentes maladies évoquées. Les résultats montrent également que les agriculteurs ont plus ou moins recours à différents traitements alternatifs (phytothérapie, homéopathie, probiotiques) selon le type de pathologie. La phytothérapie est, dans la plupart des cas, le type de traitement le plus utilisé, excepté contre les mammites et les boiteries (problèmes rencontrés assez fréquemment dans les élevages bio) pour lesquelles les traitements conventionnels restent encore les plus employés. Il sera ainsi nécessaire de poursuivre les recherches afin de trouver des alternatives à ladministration de ces traitements et de communiquer sur ces alternatives.
Survey about the use of allopathic treatments and sources of information for organic livestock farms in France
Massimo DE MARCHI, Auteur ; Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; ET AL., Auteur | LEGNARO (DAFNAE, Viale dell'Università 16, 35020, ITALIA) : UNIVERSITY OF PADOVA | 2019Ce poster a été présenté lors des Rencontres ADSA (American Dairy Science Association) de 2019, organisées à Cincinnati, dans lOhio. Il illustre les résultats dune enquête réalisée dans le cadre du projet européen Organic-PLUS sur la gestion de la santé animale dans les élevages biologiques français. Cette enquête portait notamment sur lutilisation dintrants pouvant être considérés comme litigieux (antibiotiques, antiparasitaires) en élevage, et plus particulièrement en élevage bio. Au sein de lUnion Européenne, lutilisation des traitements en élevage bio est strictement encadrée par les règlements (UE) n° 834/2007 et n° 889/2008. Toutefois, aucune publication de recherche ne permet de quantifier leur utilisation. Cest pour cette raison quune enquête en ligne a été menée auprès d'éleveurs bio dans 11 pays européens. Ce poster décrit uniquement les résultats obtenus en France. Sur les 135 réponses, 37 % des éleveurs nont pas eu recours à des traitements antibiotiques en 2017. Les principaux problèmes de santé rencontrés sont les parasites internes, les boiteries et les mammites. Les éleveurs bio utilisent principalement la phytothérapie et les traitements allopathiques pour les soigner. Ils trouvent assez facilement des informations sur les traitements alternatifs en demandant à dautres éleveurs ou à leur vétérinaire. Ces résultats révèlent aussi la nécessité de continuer à chercher des alternatives aux traitements allopathiques et à communiquer sur celles-ci.
Survey on Public Opinion in Europe regarding contentious inputs - a report
Gunnar VITTERSØ, Auteur ; Hanne TORJUSEN, Auteur ; Christian Bernhard Holth THORJUSSEN, Auteur ; ET AL., Auteur | COVENTRY (Priory Street, CV1 5FB, UNITED KINGDOM) : UNIVERSITY OF COVENTRY | 2019Le projet européen Organic-PLUS (2018-2022) a pour objectif de trouver des alternatives aux intrants controversés en AB (ex : cuivre, antibiotiques...). Ce rapport fournit les résultats d'une enquête en ligne, réalisée auprès de consommateurs de sept pays européens (Allemagne, Norvège, Royaume-Uni, Espagne, Pologne, Italie et France) visant à : 1 - mieux comprendre leurs perceptions et leurs attentes vis-à-vis des produits biologiques ; 2 - cerner leurs préoccupations concernant lutilisation dintrants controversés. L'analyse de l'enquête a permis de révéler des différences de consommation daliments biologiques entre les pays. Par exemple, les consommateurs italiens et français déclarent, dans une plus large mesure, manger fréquemment des aliments bio, alors quau contraire, un pourcentage élevé de consommateurs du Royaume-Uni déclarent ne jamais manger d'aliments bio. Concernant lapprovisionnement de ces consommateurs en produits bio, il se fait principalement dans les supermarchés non spécialisés en Norvège et au Royaume-Uni, tandis que des canaux de distribution alternatifs prévalent en Italie, en Espagne et en Pologne. La France et l'Allemagne se situent au milieu avec des canaux d'approvisionnement assez diversifiés. Quant aux attentes des consommateurs vis-à-vis des produits bio, un consensus assez fort a été décelé dans tous les pays sur l'importance de réduire l'utilisation d'antibiotiques et demballages plastiques. Dautres enjeux spécifiques à chaque pays ont également été identifiés. En particulier en France et en Italie, où la saisonnalité des produits et lapprovisionnement local ont été notés comme des enjeux très importants. Concernant les intrants controversés, les consommateurs italiens, polonais, français et espagnols ont souligné limportance de renforcer la réglementation liée à l'utilisation d'antibiotiques, de cuivre et de plastique. Ceci est moins ressorti au Royaume-Uni et en Norvège, mais ces pays avaient la plus forte proportion de « sans opinion » concernant ces questions.
Comment soigner sans danger 150 maux de tous les jours ! : Les meilleures solutions pratiques, simples, sans effets secondaires...
Lauteur, pharmacien, conseille des solutions naturelles, simples et sans effets secondaires pour soigner les maux de tous les jours. L'objectif de cet ouvrage est de proposer des conseils pratiques, des médicaments disponibles et aussi des règles hygiéno-diététiques, dans une ambition de poser les fondements d'une médecine familiale générale. L'automédication exige une démarche rationnelle, logique, rigoureuse et exigeante. Accompagnée du conseil d'un pharmacien, elle peut être sécure et garantie. Les 150 problèmes de santé les plus fréquemment rencontrés sont triés sous forme de fiches synthétiques abordant : la définition de la pathologie, les principaux symptômes permettant l'identification sans erreur, les cas où une consultation médicale est indispensable, les remèdes et médicaments les mieux adaptés à la gravité des symptômes, les mises en garde et les contre-indications des traitements proposés, des conseils supplémentaires concernant la prévention, l'alimentation, l'hygiène de vie ou les traitements complémentaires : plantes, huiles essentielles, tisanes, probiotiques, homéopathie, vitamines, oméga 3, compléments alimentaires, antioxydants, enzymes, etc.
Dossier : Zéro Antibio : Comment font-ils ?
Alain GRASTEAU, Auteur ; Jean SICOT, Auteur ; Barbara DE BRUIN, Auteur ; ET AL., AuteurDes méthodes alternatives, mises en uvre par des éleveurs laitiers bio depuis des années, montrent le chemin vers le Zéro Antibio. Certains éleveurs sont même très en avance dans ce domaine. Ce dossier, qui fait également un point sur la législation, présente des témoignages d'éleveurs et des exemples concrets d'alternatives aux antibiotiques, y compris pour passer l'étape difficile du tarissement : - SCEA ZINS (51), Zéro Antibio depuis 2014 ; - Prévention et médecines douces pour atteindre le Zéro Antibio (Véronique Le Bars, 22) ; - Les antibiotiques, ça n'est pas automatique (André Vermande, 15) ; - Tarissement sans antibiotique via la méthode Organic Valley (Rodolphe et Isabelle Doineau, 53) ; - Le sans antibiotiques, un cheminement logique devenu une conviction (GAEC Vachement Bio, 80) ; - Améliorer l'ensemble du système pour éviter le recours aux traitements (GAEC Lusanbio, 44) ; - Maintenir l'équilibre (Véronique et Michel Chevalley, 88) ; - Du changement d'alimentation au changement des pratiques de soin (GAEC Romé, 54) ; - La Ferme des Aza Lait, 15 ans d'homéopathie au quotidien (Mireille et Benoît Nys, 12) ; - Adapter son système de production pour se passer des antibiotiques (Ferme des Ptits Bio, 42) ; - L'antibiorésistance : Focus sur le phénomène et adoption dun nouveau règlement européen ; - La priorité à la prévention et aux soins alternatifs ; - Les antibiotiques, on en est où ? ; - Antibio : Point de vue des États-Unis.
Lettre Filières FNAB - Apiculture n° 5
La Lettre Filières FNAB - Apiculture n° 5 est composée des articles suivants : - Focus sur la gestion dun cheptel de 1 000 ruches bio dans le Morvan ; - Pratiques et approvisionnements pour le nourrissement en apiculture biologique ; - Récoltes et prix du miel bio - Enquête 2017 ; - Point détape sur les évolutions règlementaires en apiculture bio ; - Achat de cire : anticipez vos approvisionnements en cire ! ; - Varromed, un nouveau médicament efficace pour la gestion de Varroa ?
Listes bibliographiques sur les méthodes alternatives à des intrants controversés utilisables en AB
Dans le cadre dOrganic-PLUS, un projet européen H2020, mené de 2018 à 2022, qui visait à réduire lutilisation dintrants controversés en agriculture biologique (ex : antibiotiques, tourbe ) pour tendre vers des systèmes de production plus fidèles aux principes de la bio, ABioDoc-VetAgro Sup (Centre national de ressources en agriculture biologique) a réalisé des listes bibliographiques sur des alternatives (utilisables en bio) à lemploi : 1 - de tourbe dans les supports de culture ; 2 - de paillage plastique pour contrôler les adventices ; 3 - de cuivre en protection des cultures (principalement contre le mildiou en viticulture et en pommes de terre, mais aussi contre dautres maladies cryptogamiques en arboriculture) ; 4 - de paille conventionnelle pour la litière des animaux ; 5 - de produits anthelminthiques utilisés en élevage (notamment ceux employés pour lutter contre les parasites gastro-intestinaux) ; 6 - dantibiotiques contre les mammites en élevage laitier. Une septième liste bibliographique regroupe des références sur toutes les médecines alternatives pouvant être utilisées en santé animale (phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, acupuncture ). Les différentes références bibliographiques citées ont principalement été publiées entre 2010 et 2018. Elles ont été extraites de la Biobase, la plus importante base de données documentaire francophone dédiée à lagriculture biologique, qui est gérée par ABioDoc-VetAgro Sup.
Les obturateurs de trayon au tarissement
Martin PERROT, AuteurEn Savoie et Haute-Savoie, une enquête a été menée chez sept producteurs bio sur la qualité du lait en 2017. Elle a mis en évidence lutilisation dobturateurs de trayon au tarissement pour six dentre eux. Certains en posent systématiquement, dautres nen mettent quau printemps (lorsque larrêt de lactation est plus difficile) et dautres nen posent que sur les vaches qui ont déjà reçu un antibiotique. Une de ces fermes nest dailleurs pas pleinement satisfaite : elle utilise des obturateurs injectables et retrouve des résidus dans les mamelles. Pour rappel, les obturateurs visent à prévenir les infections qui peuvent arriver suite à un tarissement. Naturellement, un bouchon de kératine se forme dans le canal du trayon, mais il nest pas forcément opérationnel immédiatement (à 7 jours, 47 % des VL ont encore un de leurs canaux douvert, 32 % à 21 jours et 5 % à 60 jours). Chaque ferme a son protocole dutilisation, mais il est conseillé de poser des obturateurs sur des vaches qui nont pas reçu de traitement antibiotique. Il en existe deux types : obturateur en gel à base de résine végétale et dhuile essentielle (en application externe) et obturateur injectable. Le protocole à respecter pour poser un obturateur injectable, afin quil ne laisse pas de résidus tout en étant efficace, est détaillé en fin darticle.
RELACS project: Practical guidelines
Caroline CHYLINSKI, Auteur ; Liz BOWLES, Auteur ; Coleen MCCULLOCH, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2018Le projet européen Horizon 2020 RELACS (Replacement of Contentious Inputs in Organic Farming Systems) évalue des solutions pour diminuer et/ou remplacer lutilisation dintrants controversés en agriculture biologique (ex : cuivre, antibiotiques, certains fertilisants ). Financé durant quatre ans (2018-2022), il est coordonné par l'Institut de recherche en agriculture biologique Suisse (FiBL). Au total, ce sont 29 partenaires, issus de treize pays différents, qui participent à ce projet. Ils ont notamment produit des fiches techniques sur des alternatives ou des méthodes permettant de limiter lutilisation de certains intrants controversés. Ces fiches ciblent plus particulièrement des alternatives à lutilisation danthelminthiques (produits antiparasitaires), dantibiotiques, de cuivre, de fertilisants (notamment ceux qui contiennent du phosphore) et de vitamines de synthèse.
Un remède florissant
Dominique DIOGON, AuteurDefiFlor® est une nouvelle gamme daliment complémentaire fermenté qui stimule le microbiote des animaux, notamment chez lanimal naissant, et permet de développer une flore qui concurrence le pathogène. Gilles Grosmond, vétérinaire auvergnat, est à lorigine de cette gamme, commercialisée avec Yvon Darignac et fabriquée à Issoire dans les locaux de Néobiosys. Sébastien Daberty, éleveur laitier auvergnat, témoigne sur les résultats très positifs quil a obtenus sur les veaux (diminution forte des troubles digestifs, plus de perte de croissance ). Des essais sur le produit sont conduits depuis 2016 sur bovins, ovins, caprins, volailles, lapins, poissons et chevaux.
Engraissement des veaux et élevage des remontes d'engraissement : Alternatives à l'engraissement classique conformes aux besoins des veaux : Fiche technique 2017 - Edition Suisse
Anet SPENGLER NEFF, Auteur ; Manuela LERCH, Auteur ; Claudia SCHNEIDER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2017Cette fiche technique présente le contexte suisse de l'engraissement des veaux en élevage conventionnel, puis bio, ainsi que les techniques liées à l'élevage et à l'engraissement (colostrum, logement, alimentation, santé animale...). Sept exploitations suisses sont ensuite étudiées : description de la ferme, choix retenus par l'éleveur pour l'engraissement des veaux (alimentation et santé animale, logement, pâture...), atouts et inconvénients du système.
Idena place les huiles essentielles au cur de la nutrition alternative
Dominique POILVET, AuteurLutilisation des huiles essentielles dans lélevage porcin est un des thèmes de travail dIdena, une firme-service qui développe des cocktails de ces huiles pour répondre à certains objectifs sanitaires ou/et de production, comme par exemple la stimulation de la flore intestinale chez la truie avant la mise bas. Cette stimulation permet de diminuer lexcrétion dans les fèces dookystes de coccidies, doù une moindre pression parasitaire dans la maternité et une meilleure maîtrise des risques de diarrhées à coccidies chez les porcelets de 10-12 jours. Autres objectifs : limiter les complications digestives au sevrage ou encore optimiser la croissance des porcs charcutiers en engraissement. Cette firme travaille aussi sur lutilisation des huiles essentielles dans le traitement/prévention des infections bactériennes, le tout dans une optique dalternative aux antibiotiques.
Micropollutants and chemical residues in organic and conventional meat
Gaud DERVILLY-PINEL, Auteur ; Thierry GUÉRIN, Auteur ; Brice MINVIELLE, Auteur ; ET AL., AuteurLa comparaison des teneurs en micropolluants et en résidus chimiques entre des viandes de différentes espèces (bovine, porcine et volaille), élevées soit en agriculture biologique, soit en agriculture conventionnelle, a fait l'objet de cette étude. Pour cela, 50 micropolluants et 206 résidus chimiques (121 pesticides, 75 antimicrobiens, 10 coccidiostatiques) ont été analysés sur 266 échantillons de viande crue représentatifs de lélevage français.139 de ces échantillons étaient issus délevages conventionnels et 127 délevages biologiques. Des différences significatives ont été décelées à la fois entre les espèces animales et entre les deux modes de production. La viande bovine présente globalement des taux de micropolluants et de résidus chimiques plus importants que la viande porcine ou de volaille. Par ailleurs, les échantillons issus délevages conventionnels ne présentent pas plus de micropolluants que ceux issus délevages biologiques (globalement, aucune trace de produit vétérinaire na été retrouvée). Certains polluants (dioxine, PCBs, HBCD, Zn, Cu, Cd, Pb, As) sont même plus importants dans les produits biologiques. Ceci peut sexpliquer par un abattage souvent plus tardif des animaux (ce qui favorise laccumulation en raison du plus grand âge et dune plus forte teneur en graisse), ainsi que par laccès à lextérieur qui favorise, dans certains cas, le contact avec des polluants.
Human health implications of organic food and organic agriculture : Study
Axel MIE, Auteur ; Emmanuelle KESSE-GUYOT, Auteur ; Johannes KAHL, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (STOA (Scientific Foresight Unit), Bât. Altiero Spinelli - 60 Rue Wiertz, B-1047, BELGIQUE) : EUROPEAN PARLIAMENT | 2016Ce rapport passe en revue les preuves scientifiques existantes concernant les impacts de lalimentation biologique sur la santé humaine afin denvisager, à léchelle européenne, la contribution potentielle de pratiques de gestion biologique au développement de systèmes alimentaires sains. Très peu détudes traitent directement des effets de lalimentation bio sur la santé humaine. Elles indiquent que lalimentation bio peut réduire le risque de maladies allergiques et dobésité, mais les conclusions ne sont pas évidentes. Les consommateurs de produits biologiques ont tendance à avoir des régimes alimentaires plus sains. Les expérimentations animales suggèrent que les aliments biologiques et conventionnels ont des impacts différents sur le développement précoce et la physiologie des animaux, mais la portée de ces résultats sur la santé humaine nest pas claire. Les risques liés aux effets négatifs de certains pesticides sur le développement cognitif des enfants peuvent être réduits par la consommation de produits biologiques, en particulier durant la grossesse et la petite enfance. Les différences de composition entre les cultures bio et conventionnelles sont peu connues. Cependant, plusieurs mentions font état dune moindre présence de cadmium dans les cultures bio, liée aux différences de fertilisation et de gestion de la matière organique du sol, un résultat très pertinent pour la santé humaine. Le lait bio, et probablement également la viande, sont plus riches en acides gras omega-3 que les mêmes produits en conventionnel, mais ce nest pas forcément significatif dun point de vue nutritionnel par rapport à dautres sources alimentaires. Par ailleurs, lutilisation restreinte des antibiotiques en élevage biologique réduit le risque de développement de résistance, ce qui représente un bénéfice considérable pour la santé. Différentes options politiques sont ensuite proposées en lumière des résultats mis en avant dans cette étude.
Les huiles essentielles dans la protection des cultures : une voie en cours d'exploration
Aurélie DELLA-TORRE, Auteur ; Denis BELLENOT, AuteurLes huiles essentielles, obtenues à partir d'une matière première végétale, peuvent être utilisées dans la protection des cultures, comme insecticides, antibiotiques, fongicides, ou encore herbicides, comme le montrent certains exemples de cet article. Toutefois, pour pouvoir les utiliser comme tels, une réglementation complexe doit être respectée : autorisation en tant que substance active au niveau européen (substance active classique, substance à faible risque, ou substance de base), puis autorisation du produit commercial la contenant en France. Actuellement, plusieurs études sont en cours autour de l'intérêt des huiles essentielles pour la protection des cultures.
10 clés pour comprendre l'agro-écologie
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | PARIS SP 07 (DGPAAT / Service de la Production Agricole / Sous-direction des entreprises agricoles / Bureau des Soutiens directs, 3 Rue Barbet de Jouy, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT | 2014Faire de la France le leader de l'agro-écologie, tel est l'objectif du ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt. Le projet agro-écologique vise à concilier la performance économique et la performance environnementale. Ces deux aspects doivent être désormais abordés globalement et de manière articulée. Cela suppose de penser autrement les systèmes de production, et de changer les pratiques agricoles. Le dossier se compose de 10 fiches : - Enseignement : former les agriculteurs d'aujourd'hui et de demain ; - GIEE : favoriser l'émergence de dynamiques collectives ; - Cultures : réduire l'usage des pesticides ; - Biocontrôle : favoriser une méthode naturelle pour protéger les végétaux ; - Élevage : diminuer le recours aux antibiotiques vétérinaires ; - Abeilles : engager un développement durable de l'apiculture ; - Méthanisation : valoriser les effluents d'élevage ; - Bio : encourager l'agriculture biologique (Plan Ambition Bio 2017) ; - Semences : choisir et sélectionner des semences adaptées ; - Agroforesterie : utiliser l'arbre pour améliorer la production. Le projet agro-écologique, ce sont aussi des agriculteurs qui se mobilisent : - Mobilisation collective : 103 premiers projets collectifs concrets sur tout le territoire ; - Valorisation : Les Trophées de l'agriculture durable.
Les animaux moins gavés aux antibiotiques
Antoine DE RAVIGNAN, AuteurUne étude de l'Anses fait état d'une diminution de l'usage des antibiotiques dans les élevages français, notamment de porcs. Le volume total des ventes d'antibiotiques (699 tonnes) a atteint son niveau le plus faible depuis 1999, soit une baisse de 16 % depuis 2007. Le plan Ecoantibio, lancé par le Ministre de l'agriculture, prévoit une baisse de 25 % entre 2007 et 2017. La France est donc sur la bonne voie, même si l'article souligne qu'une baisse du tonnage n'augure pas forcément d'une baisse d'exposition aux antibiotiques (donc des risques d'apparition de résistances) car les molécules les plus récentes sont plus actives et nécessitent donc de faibles doses. Si l'on corrige statistiquement cet effet, la baisse est ramenée à 5,5 %.
Les éleveurs soignent volontiers avec des plantes
Michael WALKENHORST, AuteurLes éleveurs suisses sont encore nombreux à utiliser les plantes pour soigner leurs animaux. Afin de recenser les pratiques mises en place dans les fermes (plantes utilisées, recettes, domaines d'application ), le FiBL a lancé, en 2011, une enquête sur l'ensemble de la Suisse. Entre 2011 et 2013, 137 éleveurs de 13 cantons ont participé à cette étude. Les plantes les plus utilisées sont la camomille et le souci, et les domaines d'application les plus fréquents concernent des maladies de la peau et des problèmes digestifs. Le FiBL cherche de nouveaux témoignages dans d'autres cantons suisses (de Fribourg, du Jura, de Neufchâtel et du Valais).
Essais kéfir : des solutions pour la prévention
Les kéfirs et les probiotiques sont des produits contenant des micro-organismes (bactéries, levures), dont les effets sont réputés bénéfiques pour la santé des animaux qui les consomment, en favorisant un bon équilibre microbien. Les premiers, plus riches en bactéries et levures que les seconds, représentent une solution intéressante pour le maintien de la santé des élevages, et une alternative à l'utilisation massive d'antibiotiques et de vaccins. Plusieurs essais, conduits en élevage porcin sur la ferme expérimentale des Trinottières et chez un éleveur, ont montré une mortalité et des taux de diarrhées moindres chez les porcelets avec l'utilisation de kéfir en lieu et place d'antibiotiques.
Le paradoxe de l'interdiction des traitements naturels en élevage
Jean-Marc BUREAU, AuteurL'article relate le cas d'une éleveuse de la Drôme qui a été attaquée par l'administration pour détention d'huiles essentielles sans ordonnance du vétérinaire. Dans le contexte du lancement du plan d'action « Eco-antibio » qui vise à réduire l'usage d'antibiotiques en élevage, cette décision peut surprendre. Certes, l'intention de bien contrôler l'utilisation des médicaments administrés aux animaux, notamment pour éviter de leur en donner trop ou à mauvais escient, est bonne. Mais, devant le faible nombre de vétérinaires qui acceptent de faire des ordonnances pour des huiles essentielles, certains éleveurs n'hésitent pas à choisir eux-mêmes dans la pharmacopée naturelle à leur disposition. Ailleurs, des groupes de paysans et vétérinaires travaillent sur ce thème : c'est le cas du groupe Adage, adhérent des Civam en Bretagne, qui a organisé, en mars 2014, un retour d'expériences avec 260 personnes. Et dans la Drôme, un collectif « plantes libres » vient de se monter.
Trois ans pour changer de méthode de travail
Sonia REYNE, AuteurAccompagnés par Gilles Gromond, vétérinaire, trois groupes d'éleveurs auvergnats s'engagent à se former sur trois ans et à réfléchir à un système alternatif de travail : un premier groupe de producteurs de lait (bovins et caprins) transformant pour la vente directe, en Livradois Forez, un deuxième de producteurs de Saint-Nectaire fermier et d'éleveurs caprins sur le Parc des Volcans d'Auvergne et ses environs, et un troisième d'éleveurs bovins allaitants. La formation-action durera 3 ans, et aura pour objectif de « changer progressivement sa méthode de travail pour une consommation très allégée en antibiotiques et antiparasitaires », explique Gilles Gromond.
Urgence pour les antibiotiques
Zac GOLDSMITH, AuteurEn Grande-Bretagne, en juillet 2014, David Cameron a déclaré que le monde est menacé « d'un retour aux âges sombres » en raison de l'apparition des résistances aux antibiotiques. En 2013, on dénombrait 600 patients anglais pour lesquels des traitements antibiotiques s'étaient avérés inefficaces. Dans les élevages anglais et américains, l'utilisation d'antibiotiques est croissante. Le député Zac Goldsmith estime que l'intérêt des citoyens doit passer avant ce qu'il considère comme l'intérêt des firmes pharmaceutiques.
Agricultures Produisons Autrement : Projet agro-écologique pour la France
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | PARIS SP 07 (DGPAAT / Service de la Production Agricole / Sous-direction des entreprises agricoles / Bureau des Soutiens directs, 3 Rue Barbet de Jouy, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT | 2013Présentation du projet agro-écologique pour la France du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt : - Faire de l'agro-écologie une force pour la France ; - L'approche globale : capitaliser, diffuser, inciter ; - Les programmes d'actions : 1. Un plan écophyto renforcé et rénové ; 2. Un plan écoantibio ; 3. Un plan azote/méthanisation ; 4. Un plan apiculture durable ; 5. Un plan protéines végétales ; 6. Un programme national Ambition bio 2017 ; - La gouvernance : Les objectifs ; Se donner les moyens ; - L'Agenda.
Arboriculture : L'isothérapie, un traitement efficace adapté à l'humain, au règne animal et aux végétaux
Jean-Marie DANZE, AuteurCet article présente l'isothérapie, qui fait appel à la notion d'identité. Une personne, une plante ou un animal victime de l'action toxique d'un produit, d'un microbe peut être rétabli dans son équilibre grâce à l'administration de la susbtance causale en dynamisation korsakovienne 200 K. Les dynamisations korsakoviennes se font toutes dans le même flacon. L'auteur explique de façon très détaillée comment préparer un médicament isothérapique en 200 K (matériel nécessaire, mode opératoire, temps nécessaire, conservation). Il explique ensuite le procédé pour préparer les dynamisations en arboriculture et pour traiter les arbres.
Dossier : Médecine vétérinaire en AB
Loïc GUIOUILLIER, Auteur ; Yannick SEYCHAL, Auteur ; Rémy GICQUEL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier sur la santé animale en élevage laitier bio aborde différents points : importance de se préoccuper de l'ensemble des conditions d'élevage, d'observer les animaux, d'être prudent dans l'utilisation des huiles essentielles (risque de toxicité). Il regrette le faible enseignement des médecines alternatives dans les lycées agricoles et les écoles vétérinaires. Un groupe de travail a été mis en place par le GDS (Groupement de défense sanitaire) Grand Ouest sur la pratique de médecines alternatives. L'objectif étant de faire une évaluation de la demande des éleveurs et de permettre aux vétérinaires d'acquérir des compétences. Par ailleurs, l'ANAREV (Association Nationale pour l'Amélioration des Relations Eleveurs-Vétérinaires) déplore que les prescripteurs de médicaments tirent en moyenne 75 % de leur revenu de la vente de ces médicaments. Elle souhaite que ce mode de rémunération évolue afin de privilégier l'accompagnement des éleveurs pour plus de prévention. L'ANEREV demande également une évolution de la réglementation française pour dynamiser la concurrence entre pharmaciens et vétérinaires et ouvrir le marché des médicaments aux importations intracommunautaires.
Dossier : les règlementations à l'assaut du vivant
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Thierry THEVENIN, Auteur ; Philippe LABRE, Auteur ; ET AL., AuteurL'interdiction du purin d'ortie, tout comme la règlementation des semences fermières sont, pour les auteurs, des exemples de l'illogisme que représentent de nombreux textes règlementaires concernant le vivant. Ce dossier dénonce ces textes et présente des initiatives face à ces dérives. L'exemple des plantes médicinales est fortement développé : leur utilisation pour les compléments alimentaires, les cosmétiques, les médicaments et le soin des animaux d'élevage est mise en cause par des réglementations trop strictes ou inadaptées. Pour l'un des auteurs, ces règlementations vont bien souvent à l'encontre de l'intérêt public et écologique au profit des intérêts industriels. Ceci existe aussi en matière de semences pour les auteurs : le catalogue officiel restreint les variétés autorisées à la vente et à la culture, les brevets sont de plus en plus nombreux, et le contrôle est à la charge des entreprises, charge que les petites structures ne peuvent pas supporter. Face à cette situation, plusieurs moyens d'information et de mobilisation existent : pétition, campagnes de sensibilisation, livres, et rendez-vous sont présentés dans ce dossier.
Patrimoine médical en danger
Jean-Michel MOREL, AuteurLes teintures-mères sont des médicaments obtenus par la macération de plantes fraîches dans l'alcool. Elles sont largement utilisées en phytothérapie et aromathérapie. Pourtant, un changement de la réglementation pourrait faire disparaître ces matières premières médicales. La directive européenne codifiant le médicament homéopathique prévoit de séparer les médicaments à enregistrement homéopathique ayant des dilutions de 2CH à 30CH (enregistrement simplifié) et les médicaments nécessitant une autorisation de mise sur le marché (AMM), comme les teintures-mères. Or, le seul laboratoire fabricant de teintures-mères ne semble pas volontaire pour lancer ces demandes d'AMM. Par ailleurs, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) juge la bibliographie homéopathique sur les teintures-mères insuffisante pour permettre une délivrance en officine. L'auteur de cet article, Jean-Michel Morel, est le président du Syndicat national de la phyto-aromathérapie. Il s'insurge contre la suppression programmée des teintures-mères, matière première essentielle à ces médecines alternatives, et propose des solutions pour préserver ces ressources. Les aspects environnementaux et agricoles, avec la protection de producteurs de plantes médicinales, font également partie des préoccupations de l'auteur.
Phytothérapie : La relation entre les Hommes et les plantes médicinales
BIO-LINEAIRES, AuteurAvant que la science ne matérialise son analyse des maladies, les observations transmises de génération en génération, ainsi qu'un certain empirisme ont permis, pendant des siècles, de soigner une multitude de maux par les plantes... Présentation : Des approches unitaires de la santé naturelle (Médecine anthroposophique, hildegardienne, ayurvédique) ; Les pratiques empiriques (thériaque, théorie des simples et des signatures) ; Les pratiques populaires ; Cures et monodiètes.
Roxarsone, Inorganic Arsenic, and Other Arsenic Species in Chicken : A U.S.-Based Market Basket Sample
Keeve E. NACHMAN, Auteur ; David C. LOVE, Auteur ; Patrick A. BARON, Auteur ; ET AL., AuteurJusqu'en 2011, le roxarsone était régulièrement utilisé aux États-Unis dans les élevages de poulets pour traiter la coccidiose (maladie parasitaire fréquente chez le poulet), accélérer le gain de poids et améliorer la pigmentation de la chair. En 2011, une étude montrait que la concentration d'arsenic inorganique dans le foie des poulets était supérieure chez les animaux traités au roxarsone. L'exposition chronique à l'arsenic inorganique pouvant causer de graves problèmes de santé chez l'homme comme des cancers de la vessie, de la peau et des poumons, le principal vendeur de roxarsone suspend alors, provisoirement, la commercialisation de ce produit aux Etats-Unis. Des chercheurs de l'université Johns Hopkins aux Etats-Unis se sont intéressés aux résidus de roxarsone et d'arsenic présents dans la chair des poulets vendus dans les supermarchés du pays. Des échantillons de poulet conventionnel, de poulet sans antibiotiques et de poulet biologique ont été pris dans 10 épiceries américaines afin d'en analyser le contenu en arsenic. Le poulet biologique testé ne contenait pas de roxarsone tandis que le poulet conventionnel contenait une quantité d'arsenic inorganique plus importante que le poulet biologique et sans antibiotiques. Le roxarsone est vraisemblablement une source d'arsenic inorganique dans le poulet non biologique, la transformation se faisant par voie métabolique et lors de la cuisson. Selon les estimations des chercheurs, la consommation régulière de poulet ayant ingéré du roxarsone augmenterait le nombre de cas de cancers de 3.7 cas pour 100 000 personnes exposées. La vente de roxarsone est actuellement suspendue aux Etats-Unis, mais le nitarsone, un autre composé d'arsenic, demeure disponible.
Aliments et médicaments ? L'oignon
Joël ACREMANT, AuteurJoël Acremant est cuisinier-écrivain. Il a observé les légumes et les fruits du jardin sous l'angle à la fois culinaire et médicinal puisque - non traités - ils sont, à des degrés divers, des aliments médicaments dont la première vertu est de dynamiser, de désintoxiquer l'organisme, voire de le soigner... Pour débuter cette rubrique, J. Acremant cite quelques références dont le livre du Dr Jean Valnet "Se soigner par les légumes, les fruits et les céréales" (paru en 1967) et celui de W. Pelikan "L'homme et les plantes médicinales" (paru en 2005) ; il cite aussi des légumes (ail, oignon, chou, carotte ) et des fruits (pomme, citron, prunelle ) à utiliser de façon thérapeutique, sous forme de cure. Dans cet article, J. Acremant a choisi d'évoquer l'oignon, son origine et ses vertus en usage interne : stimulant général du système nerveux, rénal, hépatique (richesse en soufre) ; opposition à une élévation excessive du taux de sucre dans le sang ; pouvoir anti-infectieux et anti-bactérien ; diurétique ; action sur le système cardiovasculaire La consommation d'oignon cru devrait être limitée à deux oignons moyens par jour ; les préparations à base d'oignons cuits sont très nombreuses : quiches, cakes La recette de la soupe à l'oignon est présentée.
Gestion de la santé animale : Quel(s) cadre(s) pour la réglementation, la prescription, l'utilisation et la fabrication des produits à base de plantes ?
Joannie LEROYER, AuteurLa question de la législation du médicament vétérinaire est un sujet d'actualité puisqu'au niveau européen, des réflexions sont menées pour faire évoluer la réglementation actuelle. Les pays membres ont jusqu'à fin 2012 pour faire remonter à Bruxelles demandes et recommandations. Sous l'impulsion de l'ITAB notamment, la notion des besoins spécifiques pour la gestion sanitaire des animaux en élevage biologique est de plus en plus prise en compte dans les réflexions interministérielles conduites en France. Les 14 et 15 novembre derniers, l'ITAB a organisé un forum sur les produits à base de plantes, afin d'ouvrir le débat à l'ensemble des acteurs concernés, éleveurs, vétérinaires, fabricants, législateurs Les échanges ont été denses et cela montre la complexité des questions posées comme la place à donner à l'automédication, la façon d'établir une règlementation sur les produits à base de plantes sans figer les innovations, ou encore, le fait de savoir si la formulation ou la prescription des produits à base de plantes doivent être réservées aux seuls vétérinaires ? L'article reprend les points forts des débats qui ont eu lieu au cours de ce forum. L'ITAB a sollicité un appui financier auprès de l'ANSES afin de poursuivre ce travail de synthèse des attentes des divers acteurs et afin d'élaborer des propositions pouvant être relayées à l'échelle européenne.
Reconnaissance mutuelle entre l'Europe et les Etats-Unis pour les produits bio
ORGANIC PRO, Auteur ; CERTYSIS, AuteurLes Etats-Unis et l'Union européenne ont conclu un accord en février 2012 sur les règles de reconnaissance des produits bio. Au 1er juin 2012, les produits américains et européens étaient considérés comme équivalents du point de vue de la certification et devraient mieux circuler. L'article revient sur : les conditions selon lesquelles les échanges entre l'Europe et les Etats-Unis étaient réalisés jusqu'alors ; l'obligation pour les produits exportés outre-Atlantique d'être accompagnés d'un certificat de lot ; la situation pour les produits bio provenant de l'extérieur de l'Europe et qui seraient exportés vers les Etats-Unis ou l'inverse ; l'acceptation de l'équivalence par les deux parties sauf s'agissant des modalités d'utilisation des antibiotiques (les antibiotiques sont utilisés en bio, aux Etats-Unis, pour le feu bactérien dans les cultures des pommiers et des poiriers ; sous certaines conditions, les animaux élevés en bio, en Europe, sont traités avec des antibiotiques : chaque partie devra prouver la non-utilisation des antibiotiques) ; la possibilité de cumuler les deux certifications ; la dynamisation prévisible des échanges.
Forum : Quel(s) cadre(s) pour la réglementation, la prescription, l'utilisation et la fabrication des produits à base de plantes dans la gestion de la santé animale ? : 14 & 15 novembre 2011, à Luc sur Aude (11190)
Jacques CABARET, Auteur ; Erika MOUSSEL, Auteur ; Patrick COLLIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2011Le Forum "Quel(s) cadre(s) pour la réglementation, la prescription, l'utilisation et la fabrication des produits à base de plantes dans la gestion de la santé animale ?" a eu lieu les 14 & 15 novembre 2011, à Luc sur Aude (11). Les présentations portaient sur les thématiques suivantes : - Forum pour un consensus autour de la question : Quelles modalités de prescription et d'usage des médecines alternatives en élevage ? ; - Quels traitements sanitaires et avec quelles fréquences en agriculture biologique ? : Étude sur les traitements sanitaires en élevages biologiques et conventionnels ; - Complémentarité des savoirs et expérimentation collective pour l'utilisation des huiles essentielles en élevage ; - Huiles essentielles et santé animale ; - L'émergence de nouveaux médicaments ? ; - L'éleveur acteur majeur de la santé animale : Responsabilité et garantie ; - Les Simples, remèdes potentiels pour l'autonomie sanitaire des éleveurs ; - Gestion de la santé animale : avec ou sans le vétérinaire praticien ? Avec quels moyens ? Avec quels médicaments ? ; - Médicaments vétérinaires et produits à base de plantes/aspects réglementaires et administratifs.
Fourrages et santé du troupeau : retour sur les pratiques des éleveurs
Madeg JOIN-LAMBERT, AuteurLe GRAB Haute-Normandie présente les visites de fermes qui ont été organisées à l'automne 2011. Les deux premiers éleveurs qui ont ouvert leurs portes aux visiteurs ont, tous les deux, implanté de la betterave fourragère. Ils ont appliqué deux stratégies de désherbage différentes : le premier a associé deux binages à une fauche des feuilles de betteraves, qui a aussi permis d'éliminer les chénopodes à un stade avancé ; le second associe un désherbage manuel à un ou deux binages. Ces éleveurs ont également présenté leurs dérobées fourragères, notamment de féverole pure ou en association avec du maïs ou de l'avoine, les rendements obtenus se situant entre 5 et 6 tMS/ha. La question de la gestion sanitaire du troupeau de vaches laitières a ensuite été abordée. Pour l'un de ces éleveurs, elle est basée sur une utilisation raisonnée des antibiotiques au tarissement (qui concerne moins de 50 % des vaches). Celui-ci utilise du purin d'ortie pour limiter le taux cellulaire du lait, ou encore de l'ail broyé pour lutter contre les problèmes de parasitose. En encart, deux autres exploitations visitées sont brièvement présentées.
Séminaire "Méthodes d'évaluation de la durabilité" : Ensemble des présentations du séminaire
L. FORTUN-LAMOTHE, Auteur ; Aurélien TOCQUEVILLE, Auteur ; David FALAISE, Auteur ; ET AL., Auteur | FRANCE : PROJET AVIBIO | 2011Le Séminaire "Méthodes et Outils d'évaluation de la Durabilité des Productions Animales : Pour quoi ? Pour qui ? Comment ?", organisé dans le cadre du projet AVIBIO, s'est déroulé le 9 décembre 2011, à Angers. Les présentations portaient sur les thématiques suivantes : - Evaluation de la durabilité des ateliers d'élevage : DIAMOND (IDEA), de L. Fortun-Lamothe (UMR 1289 TANDEM, INRA Toulouse) ; - IDAQUA® (Indicateurs de Durabilité pour l'Aquaculture) : Méthode d'évaluation et de suivi pour une aquaculture durable, d'Aurélien Tocqueville (ITAVI Service Technique Aquaculture) ; - Évaluation de la durabilité en agriculture, de David Falaise (Réseau Agriculture Durable) ; - Une méthode et un outil d'évaluation de la durabilité des filières avicoles biologiques, d'Eve Pottiez et Isabelle Bouvarel (ITAVI) ; - Choisir un outil adapté à ses enjeux : un certain regard sur l'utilisation des outils d'évaluation : L'utilisateur en production végétale et le néophyte, de M. Carof et Y. Le Cozler (Agrocampus Ouest) ; - Comment construire un outil dans un cadre participatif ? : retour d'expérience sur le programme EVAD, de Joël Aubin (UMR INRA Agrocampus Ouest SAS), Jérôme Lazard, Hélène Rey-Valette, Eduardo Chia, Olivier Clément... ; - Choix des indicateurs : Avantages et limites de la transformation en scores : Choix de la note finale de durabilité, de L. Fortun-Lamothe (UMR 1289 TANDEM, INRA Toulouse) ; - Elaborer des indicateurs de biodiversité adaptés aux acteurs agricoles : Résultats du programme de recherche BioBio, de Philippe Pointereau (SOLAGRO).
Diminuer, interdire ? Les antibiotiques en question
Kathrin SEIDEL, Auteur ; Markus BÄR, AuteurEn Suisse, en production laitière, les antibiotiques sont aujourd'hui utilisés surtout contre les mammites (inflammations des mamelles). Pour avoir des données précises sur l'utilisation des antibiotiques dans les fermes laitières biologiques suisses, Bio Suisse a chargé le FiBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) de réaliser une analyse de la situation dans les fermes Bourgeon. Le FiBL a travaillé avec un échantillon de 100 fermes laitières biologiques qui peut être considéré comme représentatif du point de vue de la grandeur des troupeaux, des performances laitières et de la répartition géographique. Pour le traitement des mamelles, les résultats montrent que les fermes Bourgeon et les éleveurs bio utilisent moins d'antibiotiques. Le projet pro-Q a pu démontrer qu'un conseil ciblé, un bon suivi des troupeaux et une intensification des traitements homéopathiques permettent de diminuer significativement le recours aux antibiotiques pour le traitement des mamelles. L'enquête confirme que le lait qui contient des antibiotiques peut poser des problèmes d'élimination dus au délai d'attente post traitement antibiotique. Or, la pratique courante, dans les fermes biologiques et conventionnelles, consiste à déverser le lait dans la fosse à lisier ou à le donner aux porcs ou aux veaux... Pour Urs Brändli (président de la CT Lait) et pour Hans Braun (notamment sélectionneur bio de la Tachetée rouge), de nombreuses fermes en agriculture biologique prouvent depuis des années qu'il est possible de renoncer totalement aux antibiotiques avec une meilleure valorisation du lait bio auprès du consommateur. Werner Ammann (CT Viande), qui traite lui-même ses vaches et ses truies "à plus de 99 pour cent" par l'homéopathie, exige "un accès aux médecines vétérinaires alternatives...". Concernant la sélection génétique, les experts sont unanimes et considèrent qu'elle peut contribuer fortement à la réduction des antibiotiques. La question de l'interdiction de la distribution du lait contaminé par des antibiotiques (interdiction que préconisent la CT Lait et la CT Viande), nécessite, selon Werner Amman, une réflexion sur sa mise en uvre.
Eau Secours !
Gaëlle POYADE, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe dossier s'intéresse à la façon de protéger l'eau. En France, le Code de la Santé publique indique que "quiconque offre au public de l'eau en vue de l'alimentation humaine, à titre onéreux ou gratuit, est tenu de s'assurer que cette eau est propre à la consommation". En outre, ce même code rend obligatoire l'affichage en mairie des analyses de l'eau du réseau. La France produit, chaque jour, 18,5 millions de mètres cubes d'eau potable à partir de nappes phréatiques ou de cours d'eau. Les traitements sont adaptés à la qualité de la ressource (élimination d'éventuels micro-organismes, polluants et excès de sels minéraux). Cependant, la présence de polluants, certains recherchés, d'autres pas encore, sont source d'inquiétude pour la santé publique et l'environnement. Pour contrer leur prolifération, l'Union européenne avec la Directive Cadre Européenne sur l'eau (DCE), adoptée en 2000, vise, d'ici 2015, à rétablir le bon état des différents milieux aquatiques sur tout le territoire communautaire. Le dossier revient sur plusieurs points : Pêche aux pesticides ; Nitrates : une limite contestée ; Les résidus médicamenteux ; Traiter en amont ; Nanoparticules et maxi-interrogations ; L'aluminium en cause ; La bio au secours de l'eau ; Le 1er ingrédient en cuisine ; Vittel : prendre à la source ; Rattraper le train en marche ; Jardinez bio ! Par ailleurs, le dossier aborde la possibilité de déssaler l'eau de mer, dans les cas de déficit d'alimentation en eau potable (cas de Belle-Ile-en-Mer qui a mis en place des modules de dessalement en 2006 ; lancement d'une étude par le Conseil général de Vendée pour la création d'une usine de dessalement). Un entretien avec Marc le Fur, dirigeant de Fileo (29) qui embouteille, sous la marque Clervie, complète le dossier, ainsi que des encarts : Puits et forages : analyses obligatoires ; Témoignage de Vincent Toussaint, technicien au service de l'eau de la Presqu'île de Crozon (29) ; Eauto-stop : trucs et astuces ; L'eau en bouteille : 3 étiquettes.
Les Groupements Vétérinaires Conventionnés (GVC)
Yann EVENAT, AuteurLe GAB 29 a récemment organisé une rencontre avec l'animateur de la Fédération des éleveurs et vétérinaires en convention, la FEVEC, Philippe Sulpice, et Denis Fanget, son président. A Daoulas, ils ont présenté aux éleveurs finistériens le fonctionnement d'un groupe d'éleveurs/vétérinaires conventionnés. L'article reprend les principaux éléments de leurs interventions : - Un GVC : Comment ça fonctionne ? ; - Interventions variables des vétérinaires ; - La gestion des médicaments ; - La formation des éleveurs ; - Méthodes de travail ; - Motivations et attentes des éleveurs ; - En conclusion. Par ailleurs, deux tableaux synthétiques présentent, pour l'éleveur et le vétérinaire, les avantages d'un partenariat éleveurs-véto, ainsi que les points de vigilance à ne pas négliger dans un GVC.
Et l'homéopathie vétérinaire ?
Marie-Noëlle ISSAUTIER, Auteur ; Christine RICHARD, AuteurPrésentation des avantages de l'homéopathie par le Doteur vétérinaire Marie-Noëlle Issautier. Concernant l'animal, l'homéopathie est efficace et n'induit pas d'accoutumance, pas de maladie secondaire, ni chez l'adulte ni chez les petits qui tètent leur mère. Pour l'éleveur ensuite, l'intérêt réside dans le faible coût, la facilité d'administration (par voie orale ou injectable) et l'absence de résidus médicamenteux dans le lait ou la viande de l'animal soigné, n'entraînant aucun délai d'attente. L'éleveur peut utiliser des médicaments homéopathiques pour des traumatismes, des inflammations mammaires, lors des mises bas ou encore en prévention d'une contamination épidémique virale L'homéopathie est reconnue par les autorités réglementaires de tutelle du médicament dans ses caractères d'efficacité pour l'animal et de thérapeutique non toxique et non résiduelle pour le consommateur, cela lui assurant une place intéressante pour soigner les élevages bio.
Natura Bio au Cameroun : Les trésors de la forêt
Gaëlle POYADE, AuteurÀ Douala, au Cameroun, Bertrand Sandjon, pharmacien et fondateur de Natura Bio, se présente comme le spécialiste des plantes sauvages qu'il promeut depuis 23 ans. Les ressources naturelles du Cameroun (soit près de 8 000 plantes, telles que le dattier du désert, la calophylle, la fausse noix de muscade...) fournissent la grande partie des fruits et graines transformées par Natura Bio. Suivant les besoins, le laborantin pousse aussi ses recherches du côté du Tchad ou de Centre Afrique. Près d'une cinquantaine de villageois, cueilleurs ou cultivateurs, glanent feuilles, écorces, pulpe et pépins de fruits. Elaborée essentiellement à partir d'huiles végétales, la gamme Natura Bio possède des vertus cosmétiques ou de confort, et para-pharmaceutiques. Elle se décline en savons, gels, huiles essentielles... confectionnés à l'arrière de la boutique, dans le laboratoire Phytorica créé en 2003. Fouillant dans les pratiques actuelles des différentes ethnies ou dans les savoirs des anciens en phytothérapie, Bertrand Sandjon vise à soigner diabète, hypertension... Certains de ces onguents, poudres, baumes ou sirops de médicaments sont commercialisés sans Autorisation de mise sur le marché (AMM) et restent dans le champ du complément alimentaire. D'autres, en revanche, bénéficient d'une législation assouplie mise en place par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette dernière accorde une AMM allégée pour les préparations ancestrales qualifiées alors de Médicaments traditionnellement améliorés (MTA). La certification européennne en agriculture biologique a un coût trop élevé pour un producteur isolé bien que le docteur Sandjon ne travaille qu'avec des plantes non OGM, qui ont poussé sans intrants chimiques. Une commercialisation au delà de l'Afrique est envisagée.
Santé des animaux et de l'environnement : S'affranchir de la chimie de synthèse
Marie-Christine FAVÉ, AuteurCet article a pour but de donner les principaux effets négatifs des médicaments issus de la chimie de synthèse. Parmi ces effets, peuvent être cités : une toxicité plus importante que prévu, par effet d'accumulation notamment, une action non sélective (exemple : les avermectines contre les parasites, actives jusqu'à 150 jours dans les bouses, éliminent les insectes devant dégrader ces dernières, d'où l'observation de champs de déjections en Australie), l'apparition de résistances (résistances aux antiparasitaires, aux antibiotiques ) limitant, voire rendant nulle, l'efficacité des produits de synthèse et aussi à l'origine d'importants problèmes en santé humaine (maladies nosocomiales par exemple), l'existence de risques de toxicité mal connus à partir des résidus liés à la dégradation dans les organismes des médicaments de synthèse, ou encore les risques de pollution environnementale (liés à la fabrication ou à l'élimination de ces produits). Tous ces éléments montrent l'intérêt d'approches alternatives pour la santé des animaux en élevage, comme c'est le cas en agriculture biologique.
Dossier : Recyclons !
Véronique GALLAIS, Auteur ; Alain DELACOUR, Auteur ; Barbara RISSE, Auteur ; ET AL.Le dossier sur le recyclage aborde plusieurs aspects : - Consommer autrement ; - La face cachée du recyclage ; - Le compostage des déchets végétaux ; - Sortir de l'incinération et du stockage de nos déchets ; - Des traces de médicaments dans l'eau ; - L'éducation à l'environnement ; - Nucléaire : le mythe du recyclage ; - Les déchets : gisement économique ou ressources gaspillées ?
L'homéopathie pour les ruminants : Guide thérapeutique
Cet ouvrage est un guide pratique complet pour soigner les ruminants par l'homéopathie. Plus de 100 pathologies courantes sont présentées sous forme de fiches pour faciliter la mise bas, le retour en chaleurs, la reproduction..., soigner certains troubles digestifs, problèmes de pieds, boiteries, maladies du trayon des laitières..., remédier à la symptomatologie de la toux ou réguler les troubles de croissance, ceux du comportement des jeunes et des adultes... Pour chaque maladie, le lecteur trouvera de nombreux conseils et recommandations en thérapeutique homéopathique à partir de l'observation des animaux malades. L'ouvrage explique dans quels cas compléter les traitements homéopathiques par des oligo-éléments et huiles essentielles et présente les signes qui doivent amener l'éleveur à consulter un vétérinaire. Le docteur Marie-Noëlle Issautier, vétérinaire praticien, est déjà auteur de plusieurs ouvrages et articles de référence en homéopathie vétérinaire. Elle est impliquée depuis de nombreuses années dans l'enseignement de la matière en lycée agricole, à l'Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon, à l'Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes et dans l'enseignement vétérinaire à l'étranger.
La propolis, un antibiotique naturel emprunté à la ruche
Cécile CASSIER, AuteurLes principaux atouts de la propolis sont évoqués : un antidote qui a fait ses preuves (la propolis, résultat d'un processus de transformation par l'abeille, rôle capital de la propolis dans la tenue et l'entretien de la ruche, protection de l'abeille contre les intrus, connaissance partielle des ingrédients contenus dans la propolis) ; un antibiotique naturel (facultés particulières de la propolis dues aux "flavonoïdes", propriétés anti-inflammatoires et anesthésiques, pouvoir antioxydant) ; un remède contre les petits maux du quotidien ("troubles ORL", lutte préventive contre la carie...) ; la propolis encore en quête d'identité (disponibilité de la propolis sous différentes formes, position ambivalente qui la place à cheval entre le complément alimentaire et l'aliment, écho favorable de la propolis auprès des organismes vétérinaires et recherche sur la propolis, pour renforcer l'immunité des animaux aux épidémies et aux parasites, par les laboratoires de l'Institut de recherche vétérinaire et médical de Kazan (Russie), usage dans le domaine de la cosmétique).
Evolution de la réglementation concernant les plantes médicinales et leur libéralisation
Au sens de la législation française, les plantes médicinales sont des médicaments par fonction. Elles sont donc listées dans la pharmacopée française et leur vente est réservée aux pharmaciens. Seules les espèces inscrites sur la liste des plantes libérées peuvent être vendus par d'autres personnes mais sans aucune indication thérapeutique. La liste comptait jusqu'ici 34 plantes dont certaines pouvaient être vendues sous forme de mélange. Le nouveau décret n°2008-841 22 août 2008 dresse une nouvelle liste de 148 plantes libérées mais dont les mélanges ne sont plus autorisés. Les nouvelles espèces sont des plantes médicinales figurant sur la liste de la pharmacopée française et qui, ayant aussi un usage condimentaire ou d'épice, sont hors du monopole des pharmacies et donc libre à la vente. Il n'y a donc pas de réelle progression en terme de nombre de plantes médicinales commercialisable par des personnes autres que des pharmaciens. Le décret permet cependant une clarification réglementaire et une meilleure lisibilité pour la vente directe.
Fiche technique : La santé des mamelles dans les fermes laitières - Un fil conducteur pour la gestion du troupeau
Les mammites sont parmi les plus fréquentes maladies de la vache laitière et, en plus de troubles de la fécondité, elles sont responsables des plus importantes pertes financières subies par les fermes laitières. Les thérapies et les prophylaxies actuelles misent avant tout sur les antibiotiques. Cependant, cette approche n'apporte le plus souvent pas de succès durables. Une meilleure méthode consiste à mettre en place un partenariat entre l'éleveur et le vétérinaire de la ferme, d'abord pour identifier et supprimer les facteurs qui provoquent les mammites, et ensuite pour faire des contrôles réguliers pour assurer un bon état sanitaire des mamelles.
Dossier : Santé
Il est possible d'améliorer la santé des hommes. C'est l'objet de ce dossier qui se place en défenseur des méthodes de soins alternatives : - Douze mesures avant qu'il ne soit trop tard (solutions pour lutter contre les pollutions chimiques proposées par le cancérologue Dominique Belpomme) ; - La biologie de synthèse, remède universel ? (des biologistes envisagent des formes de vie créées de toutes pièces) ; - OGM : des risques pour la santé (une contre-expertise, réalisée par l'équipe du professeur Gilles-Eric Séralini, sur un maïs transgénique autorisé à la consommation, montre des signes de toxicité hépatique et rénale) ; - Vers la fin des antibiotiques ? (l'utilisation massive des antibiotiques naturels par la société industrielle compromet leur efficacité) ; - Alimentation : la clé de la santé mentale (un régime alimentaire de qualité est la meilleure des préventions notamment contre les comportements violents) ; - L'automédication animale (certaines espèces animales se soignent) ; - Manifeste pour une médecine écologique (à l'initiative de Christan Portal, rédaction d'un Manifeste pour une médecine écologique qui réunit 5 700 signatures, début mai) ; - Quelle est l'efficacité des médecines alternatives ? (approche globale d'un système de santé qui permette de définir la santé comme un état d'équilibre entre l'homme et son environnement et qui donne la priorité à la prévention).
Dossier : Vinaigres et condiments
Plusieurs articles composent le dossier : - "Assaisonnez l'été en bio" : fabrication et qualité de différents vinaigres en bio ; - "Le vinaigre santé" : exemples de ses vertus antiseptiques ; - "Faites vos vinaigres" : vinaigre de vin maison, vinaigre aux framboises, vinaigre de miel maison, vinaigres de plantes, boisson désaltérante et désinfectante ; - "Méli-mélo bio de condiments" : cornichons, câpres, moutarde, sauces à salades, shoyu et tamari, ginger thaï soy, vinaigre de riz, vinaigre d'alcool, Umebosis.
Antibiotiques utilisés en production laitière en 2003-2004
L'objectif de cette étude était d'obtenir des informations fiables sur la quantité moyenne d'antibiotiques et le type de produits utilisés. Cette évaluation, à partir d'enregistrements effectués dans un choix représentatif d'exploitations de production laitière, biologiques et conventionnelles, en 2003 et 2004, indique que l'utilisation d'antibiotiques en production laitière semble nettement avoir diminué au cours des 10-15 dernières années. En moyenne, on a enregistré 83 traitements antibiotiques pour 100 vaches par année. Près d'un tiers des vaches ont été taries avec des antibiotiques et, pour un quart des vaches, 1,2 quartiers ont été traités par année, en moyenne. Cependant, de très grandes différences ont été observées entre les exploitations quant au genre et au nombre de traitements, les élevages biologiques utilisant nettement moins d'antibiotiques.
Pharmacie vétérinaire : Des argiles à toutes les sauces
Elle est blanche ou verte. Posée en cataplasme ou consommée sous forme de poudre par les jeunes animaux, l'argile est couramment utilisée dans les élevages biologiques. Mais peu d'éleveurs connaissent avec précision les différents types d'argiles, leur lieu d'extraction ou leur teneur en éléments indésirables.
Vivre c'est possible : 207 propositions pour une nouvelle société : Deuxième édition augmentée
Jean-Marc Governatori, qui a un riche parcours universitaire, associatif et entrepreneurial, uvre depuis plus de quinze ans pour l'environnement. Son but est de contribuer à la réalisation d'une société de vie qui dépassera la société de consommation, et de cultiver la coopération... Dans cet ouvrage, il présente le fonctionnement de la société et fait des propositions, en tenant compte des atouts techniques, organisationnels et humains, en faveur d'une vie harmonieuse. Selon Jean-Marc Governatori, la société créée alimente 9 bombes à retardement : asiatique, croissantielle, démographique, écologique, inégalitaire, informatique, massive, médicamenteuse, terroriste, alors qu'est ignorée la bombe de vie.
Résidus de sulfonamide dans le miel dus à des traitements herbicides à base d'asulame
Depuis quelques années, les laboratoires cantonaux suisses surveillent régulièrement la présence d'antibiotiques dans le miel. Des résidus d'un sulfonamide inconnu (le sulfanilamide) ont été décelés dans quelques miels suisses.
Soin des mammites en homéopathie
L'article aborde ici quelques remèdes homéopathiques utilisés pour soigner les mammites. Il est rappelé qu'il existe deux catégories de germes infectant la mamelle : - les mammites de réservoirs mammaires dues à des staphylocoques ; - les mammites à germes d'environnement dues aux streptocoques et colibacilles. Une bonne hygiène prévient bon nombre d'entre elles. Les remèdes suivants sont cités pour soigner les mammites aiguës : aconit, apis, belladonna, bryonia, phytolacca, pulsatilla. Quant aux mammites subaiguës, l'article mentionne kalium-mur, mercurius, staphysagria, silicea, asa-foetida. Enfin, pour les mammites chroniques, il faut utiliser : conium-mac, plombum. La démarche de recherche des remèdes n'est pas abordée ici.
Antibiotiques : Intérêts, limites, alternatives naturelles
L'auteur, après avoir expliqué de façon claire et pédagogique ce qu'est l'antibiothérapie et son mode d'action, tire la sonnette d'alarme sur l'abus inconsidéré des antibiotiques, notamment en France qui détient le record de la prescription d'antibiotiques en Europe. L'auteur consacre ensuite un chapitre aux différentes alternatives naturelles à l'antibiothérapie. Dans bon nombre d'affections courantes, il existe en effet des solutions simples à mettre en oeuvre pour éviter la prise systématique d'antibiotiques qui, à terme, réussissent à nous fragiliser et à nous rendre vulnérables.
Avec l'endobiogénie, un grand phytothérapeute propose une autre approche de la médecine
Bien qu'elle ne soit pas une autre médecine mais un outil de soin, le commun des mortels voit dans la phytothérapie une médecine douce pour gens toujours heureux de pouvoir dire qu'ils se soignent par les plantes. Dans le même temps, la consommation d'antibiotiques ne cesse d'augmenter. Avec le groupe de recherche qu'il a constitué, le docteur Christian Duraffourd veut convaincre patients et praticiens qu'une voie essentielle reste à emprunter dans la pratique de la médecine. L'endobiogénie part du principe que le système endocrinien est le seul à présenter les qualités requises pour coordonner, finaliser, relativiser l'activité des autres fonctions organiques dans son entier, assurant plus encore que le cerveau la gestion de l'organisme. L'endobiogénie permet la mise en place de cette approche différente du malade, de la maladie et de la thérapeutique, et l'usage cohérent de la plante médicinale propre à la phytothérapie clinique.
Les fermes bio utilisent moins d'antibiotiques
La production laitière biologique suisse recourt à nettement moins d'antibiotiques que les exploitations conventionnelles. C'est la conclusion à laquelle arrive un travail de diplôme de la Haute école suisse d'agriculture (HESA). Les résultats sont d'autant plus réjouissants qu'il n'y a que très peu de données sur la question. Cette étude ne tire pas de conclusions sur les causes de cette différence. Les variations entre les fermes de chaque système de production sont très importantes.
Le danger des antibiotiques
Alors que l'utilisation des antibiotiques est montrée du doigt en raison des résidus dans la viande et du développement de multiples résistances bactériennes, le cahier des charges REPAB-F (arrêté paru au journal officiel du 3 mai 2002) permet un traitement de plus pour certains troupeaux dans des conditions particulières. Cet assouplissement va-t-il dans le bon sens ? Explications, et commentaires...
Le SO2 : un additif actuellement irremplaçable
Les propriétés antiseptiques du dioxyde de soufre semblent être connues depuis les origines. Son utilisation comme conservateur des vins remonte ainsi à l'Antiquité. Les auteurs romains le mentionnent au même titre que la résine pour la préparation des récipients vinaires et la conservation des vins. Ses propriétés physiques et chimiques en font plus qu'un additif. Il constitue plutôt un outil indispensable à l'élaboration et la conservation des vins. En première partie, cet article rappelle les avantages du soufre. Après avoir dressé un inventaire bref et synthétique des solutions de remplacement étudiées jusqu'à maintenant, il termine par une réflexion prospective sur les objections actuelles d'ordre hygiénique dont le SO2 fait l'objet.
Soins vétérinaires : le danger des antibiotiques
Alors que l'utilisation des antibiotiques est montrée du doigt en raison des résidus dans la viande et du développement de multiples résistances bactériennes, le Repab-F (arrêté paru au JO du 3 mai 2002) permet un traitement de plus pour certains troupeaux dans des conditions particulières. Cet assouplissement va-t-il dans le bon sens ?
La Livêche (Levisticum officinal, W.D.J. Koch)
Cette plante appartient à la famille des ombellifères, vivace de par sa souche. En France, on l'appelle sous plusieurs synonymes : ache des montagnes, angélique de montagne, céleri bâtard, céleri de montagne, céleri vivace, céleri perpétuel (très souvent utilisé). Les jeunes feuilles, fraîches de préférence ou séchées de cette plante condimentaire, aromatique et médicinale parfument les sauces mais elles entrent aussi dans la composition de certaines tisanes. Ses propriétés sont antiseptiques, apéritives, amaigrissantes, désodorisantes, digestives, diurétiques, etc...
Propriétés antibiotiques naturelles du miel
Les propriétés antibactériennes du miel ont leur origine dans une multitude de facteurs naturels appelés inhibines. Jusqu'ici, on pensait que la substance antibiotique la plus importante du miel était l'eau oxygénée. Nos résultats montrent qu'il existe d'autres substances antibactériennes naturelles dans le miel. Au contraire des inhibines peroxydes, elles sont dans une large mesure insensibles à la chaleur, à la lumière et à la durée du stockage. L'effet antibiotique du miel demeure intact à condition que celui-ci soit entreposé dans un endroit frais, à l'abri de la lumière et consommé rapidement. Les inhibines non peroxydes proviennent en partie de la flore mellifère. Cependant, la contribution des abeilles est plus importante. Il a été analysé quatre groupes de substances d'inhibines non peroxydes quant à leur effet antibactérien : les acides, les bases, les substances neutres et volatiles. C'est la fraction acide, avec 45 % de l'activité totale, qui s'est révélée la plus efficace. A l'avenir, les travaux de recherche auront pour objectif d'identifier les substances antibactériennes efficaces.
Soins vétérinaires : Allô Docteur Bobo...
Faut-il soigner les plaies en bio, quels produits utiliser ? Les soins administrés à un animal vont-ils être comptabilisés comme un traitement ? Comment s'y prendre pour rester dans l'esprit du cahier des charges ? Autant de questions qui se posent après un accident ou une intervention.
Front commun contre l'antibiorésistance
L'usage des antibiotiques en production animale est de plus en plus controversé, d'abord quand ils sont utilisés comme facteurs de croissance, mais aussi comme médicaments. La crainte vient du risque de sélection de bactéries résistantes aux molécules utilisées en santé humaine. Face à l'apparition de bactéries multirésistantes en dehors du cadre hospitalier, la collaboration entre médecins et vétérinaires se renforce.
Homöopathie statt Antibiotika: Feldstudie liefert erste Resultate
P. KLOCKE ; S. GARBE ; J. SPRANGER ; ET AL.L'homéopathie peut-elle être envisagée comme une alternative aux antibiotiques dans le traitement de la mammite, maladie préoccupante en élevage de vaches laitières ? Après deux ans de collaboration, l'Université de Berlin et le FiBL présentent leurs premiers résultats. Du point de vue bactériologique, un traitement homéopathique permet d'enrayer l'infection et d'améliorer l'état sanitaire du troupeau, de façon comparable à un traitement antibiotique mais sans aucune conséquence sur la commercialisation du lait.
Lutte contre les mammites - une étude effectuée en Engadine
Luise Steiner Hartmann est agricultrice en biodynamie à Engadine. Elle a participé à une étude, menée par l'IRAB sur 400 vaches, sur les possibilités de l'homéopathie pour lutter contre les mammites chroniques. L'objectif était de comparer l'efficacité des antibiotiques et de l'homéopathie. Sur le terrain, un premier travail de diagnostic global des installations et de la technique de traite a été effectué, puis chaque quartier des vaches a fait l'objet d'analyses bactériologiques et cytologiques. L'étude s'est fait ensuite en double aveugle quant à l'administration des remèdes (homéopathiques ou placebo). Pour les 10 vaches de Luise, le bilan est très positif même si les premiers résultats du projet sont plus mitigés.
Traiter sans antibiotiques par l'isothérapie
Dérivée de l'homéopathie dont elle reprend les principes de dilution, l'isothérapie commence à intéresser le monde de la production porcine. Ces méthodes alternatives méritent d'être considérées avec intérêt dans le cadre de la restriction de l'usage des antibiotiques, du bien-être et de la demande croissante d'aliments "naturels" de la part du consommateur.
Drying-off dairy cows without preventative use of antibiotics
Les résultats d'un étude sur les fermes laitières biologiques montrent que la non utilisation des antibiotiques durant le tarissement posait problème, 15 à 20% des mammites relevées s'étant déclarées à cette période. Les agriculteurs bios s'interrogent cependant de plus en plus sur les moyens pour ne pas avoir recours aux antibiotiques. Pour prévenir les mammites lors du tarissement, la protection des trayons et l'élimination des vaches à mammites chroniques semblent être des préalables. La méthode de tarissement (progressive ou brusque) peut jouer un rôle, mais cela n'a pas été clairement mis en évidence. Des expérimentations sur le contrôle des mammites sans antibiotiques devront être menées prochainement pour pouvoir conseiller les éleveurs.
Mammites en production laitière bio : un peu de recul
Depuis une vingtaine d'années, le paiement du lait pour tous les producteurs de lait, bio et non bio, se fait en fonction du taux de leucocytes contenu dans le lait. Or les vaches développent naturellement des leucocytes pour lutter contre les mammites. Un système de prophylaxie avait donc été mis en place pour traiter ces mammites. Ce système reposait sur le trempage des trayons, sur la traite des premiers jets, sur le traitement des mammites et le tarissement des vaches aux antibiotiques et sur l'élimination des animaux récidivistes. Premier bilan de cette politique.
Médecine vétérinaire : Homéopathie, phytothérapie
Par l'édition du présent ouvrage traitant de la médecine vétérinaire naturelle, le service romand de vulgarisation agricole souhaite mettre à portée du public intéressé, les connaissances actuellement disponibles en matière de méthodes homéopathiques et phytothérapeutiques de soins aux animaux domestiques. L'ouvrage est spécialement conçu pour les éleveurs et son objectif est de les aider à maintenir et à rétablir la santé de leur cheptel grâce à des méthodes naturelles.
Vet's view
Le Dr Malla Hovi s'intéresse au problème de plus en plus inquiétant de la résistance des pathogènes aux antibiotiques. Les résultats de deux années d'étude en élevage biologique et conventionnel montrent que les éleveurs bio n'utilisent qu'une petite fraction d'antibiotiques par rapport aux conventionnels. Si l'antibiorésistance des microbes est liée à l'utilisation des antibiotiques, il serait intéressant de développer des recherches en fermes biologiques pour déterminer la durée de persistance de la résistance.
Viande : après les hormones, les antibiotiques ?
Les antibiotiques sont utilisés couramment dans les élevages, non seulement à titre curatif, mais aussi en préventif et surtout en additif alimentaire comme facteur de croissance. Cependant les bactéries des animaux comme celles des hommes apprennent à résiter aux antibiotiques, c'est pourquoi, il faut sans cesse employer de nouvelles molécules. Par le biais de la chaîne alimentaire, ainsi que de la consommation directe, l'organisme de l'homme peut devenir résistant à certains antibiotiques. Alors, faut-il comme en Suède, interdire les additifs dans l'alimentation des animaux ? L'Union Européenne doit uniformiser la réglementation et prendre une décision sous les pression opposées du lobby des pays nordiques et de celui des producteurs d'additifs.
L'homéopathie vétérinaire : les médicaments homéopathiques
"- Bien comprendre les mécanismes de l'homéopathie pour mieux l'appliquer. - Préparation des médicaments homéopathiques : origine des principes actifs : ""les souches"" ; la succession ou dynamisation ; l'emploi des dilutions. - Les différents médicaments ho"
Les leucocytes ne sont pas une fatalité
Globalement, la situation cellulaire des élevages agrobiologiques est comparable à celle des élevages conventionnels. Si certains élevages sont dans une situation difficile, d'autres obtiennent de très bons résultats. Le maintien d'une bonne situation leucocytaire passe par le respect des mesures préventives, notamment des vaches propres et une étable de dimensions correctes, mais souvent aussi par l'usage des antibiotiques dans le respect du cahier des charges.
Mastitis on organic farms
Un programme de recherche sur les mammites dans les élevages laitiers bio a été conduit depuis 18 mois par le VEERU (Unité de Recherche Economie et Epidémiologie Vétérinaire, de l'Université de Reading). Les objectifs du programme sont de déterminer le niveau et le type de mammites survenant dans les fermes bio, et de mesurer leur impact sur la qualité du lait et sur l'économie de la ferme. Les premiers résultats de l'étude ont été présentés lors d'une réunion des éleveurs laitiers du réseau OAS (Organic Advisory Service), participants à l'action de recherche. Compte-rendu de la réunion et détails des résultats, avec tableaux comparatifs entre élevages bio et conventionnels.
Méthodes de tarissement pour nos vaches bio
Que ce soit pour préparer le vêlage et la prochaine lactation ou assainir la mamelle, le tarissement des vaches laitières est un moment important pour les éleveurs laitiers. Deux éleveurs nous font part de leur façon de faire et Gérard Gros, vétérinaire homéopathe nous donne aussi son avis.
Résistance aux antibiotiques et traitements thérapeutiques
Une série d'interrogations scientifiques a émergé sur les risques de résistance à des antibiotiques en médecine humaine du fait de l'utilisation de molécules similaires chez les animaux en thérapeutique vétérinaire ou comme additifs alimentaires. Ce débat devrait permettre d'établir des décisions réglementaires basées sur une évaluation raisonnée du risque. Après un rappel des différents types d'utilisation des antibiotiques chez l'animal et les modes de résistances des bactéries, P. Sanders précise et discute les relations entre usages thérapeutiques et émergence de résistance.