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Alternatives aux intrants controversés en productions végétales et en élevage biologique - Résultats des projets européens Organic-PLUS et RELACS : Alternatives à lutilisation de tourbe, de paillages plastiques, de fertilisants issus de matière organique non bio, dantibiotiques
Ce diaporama présente une partie des résultats obtenus dans le cadre des projets européens Organic-PLUS et RELACS. Ces deux projets (2018-2022) visaient à réduire lutilisation dintrants controversés en agriculture biologique (ex : antibiotiques, tourbe ), afin de tendre vers des systèmes de production plus fidèles aux principes de la bio. Cette présentation se concentre sur les résultats obtenus dans Organic-PLUS sur le volet « sol » (alternatives aux effluents d'élevage non bio comme fertilisants, à la tourbe comme support de culture, au paillage plastique pour contrôler les adventices) et sur le volet « élevage » (alternatives aux antibiotiques et antiparasitaires chimiques, à la paille conventionnelle comme litière et aux vitamines de synthèse dans les rations). Les résultats obtenus par le projet RELACS viennent compléter cette partie sur lélevage. Ainsi, ce diaporama détaille, dans une première partie, les essais réalisés avec : 1 - un extrudeur de bois (visant à créer des fibres végétales utilisables comme supports de culture alternatifs à la tourbe, mulch végétal alternatif au paillage plastique et litière alternative à la paille conventionnelle) ; 2 - différents composts (comme alternatives à la tourbe) ; 3 - différentes matières fertilisantes issues de sources non controversées (origine urbaine, végan ou issues de l'agro-alimentaire) ; 4 - un nouveau type de plastique biodégradable et différents mulchs (comme alternatives aux paillages plastiques). Dans une seconde partie, il présente : 1 - un état des lieux de lutilisation des intrants controversés par les éleveurs bio français ; 2 - les différents essais mis en place par Organic-PLUS pour trouver des alternatives (avec un focus sur deux essais : leffet antibactérien dhuiles essentielles et une alimentation riche en tanins pour limiter la coccidiose chez les agneaux) ; 3 les résultats obtenus par RELACS pour trouver des alternatives aux antibiotiques pour gérer les mammites chez les vaches laitières.
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Review: Quality and authentication of organic animal products in Europe
Le label AB (Agriculture Biologique) et lEurofeuille garantissent un processus de production qui interdit, notamment, l'utilisation d'engrais de synthèse, de pesticides et d'hormones, tout en limitant l'utilisation de médicaments vétérinaires. Toutefois, les consommateurs exigent des garanties concernant la qualité de ces aliments. Cet article dresse un état des lieux des connaissances actuelles sur la qualité des produits animaux biologiques et sur les moyens d'authentifier leur origine biologique. La qualité est ici considérée comme une combinaison de six facteurs : la valeur commerciale, les attributs nutritionnels, sensoriels, technologiques, de commodité et sanitaires. La comparaison de ces attributs entre les produits animaux bio et conventionnels montre une forte hétérogénéité au sein de chaque modalité, due à la variabilité des pratiques agricoles. Deux méta-analyses récentes ont néanmoins montré de meilleurs attributs nutritionnels dans le lait et la viande biologiques, liés à leur teneur plus élevée en acides gras polyinsaturés. En ce qui concerne la qualité sanitaire, un manque d'études a été relevé. L'agriculture biologique réduit le risque de résidus de médicaments et de résistance aux antibiotiques, mais l'élevage en plein air et une période d'élevage plus longue peuvent augmenter l'exposition des animaux aux contaminants environnementaux, ce qui pourrait augmenter le risque de bioaccumulation dans les produits animaux. En général, les attributs liés à la qualité sont plus variables chez les produits bio que chez les produits conventionnels, ce qui peut être dû à une sélection génétique moins importante (notamment en volaille), une plus faible utilisation des intrants et/ou une plus grande variabilité des conditions d'élevage. Cependant, la littérature n'aborde pas limpact de cette plus grande variabilité sur l'acceptabilité par les consommateurs et sur ladaptation des procédés de fabrication.
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Organic Animal Husbandry systems challenges, performance and potentials: Proceedings of the IAHA Video-Conference on Organic Animal Husbandry, 21. and 22. September 2020
Otto SCHMID, Auteur ; Marion JOHNSON, Auteur ; Barbara FRÜH, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2020Cette conférence, intitulée "Systèmes d'élevage biologiques - défis, performances et potentiels", a été organisée, en septembre 2020, en pré-conférence du Congrès mondial de la bio 2021 d'Ifoam OI (OWC 2021), par l'IAHA (IFOAM Animal Husbandry Alliance, soit le groupe thématique sur lélevage de la fédération mondiale de lagriculture biologique). Les différentes présentations ont été regroupées dans des sessions qui portaient sur les thèmes suivants : 1 un aperçu des projets « Core organic » en lien avec lélevage ; 2 des études sur lélevage des veaux dans les fermes laitières bio (santé des veaux, pâturage des veaux, gestion du parasitisme pour les veaux élevés par des vaches nourrices ) et sur lélevage porcin bio (émissions dammoniac par les porcs à lengraissement, innovations en élevage porcin bio ) ; 3 des apports sur la gestion du parasitisme et le remplacement dintrants de synthèse controversés (études sur différentes médecines animales alternatives, proposition dalternatives aux antibiotiques, aux antiparasitaires et aux vitamines de synthèse ). Ce livre des contributions regroupe également les différents posters présentés lors de cette conférence. Ces posters portent sur des thèmes variés : poster sur le projet européen OK-Net EcoFeed pour tendre vers une alimentation 100 % bio des monogastriques ; poster sur le projet européen LIFE POLYFARMING pour une nouvelle approche des systèmes agro-sylvo-pastoraux afin daméliorer leur rentabilité dans les zones de montagne ; poster sur lobservation du comportement des truies et des porcelets dans une case de mise-bas en liberté, avec un focus sur le nid des porcelets
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Plastique, cuivre, antibiotiques... Les intrants controversés en bio
Ce webinaire, dédié aux alternatives à lutilisation dintrants controversés en agriculture biologique, a eu lieu dans le cadre du salon La Terre est Notre Métier (édition 2020). Il présente les résultats du projet européen Organic-PLUS (2018-2022). Ce projet implique 13 pays européens, dont la France au travers de lInrae et dABioDoc-VetAgro Sup. Ce webinaire aborde plus particulièrement les intrants controversés liées aux volets « sol » ((plastiques, tourbe, matières organiques conventionnelles ) et « élevage » (antibiotiques, antiparasitaires, litières conventionnelles, vitamines de synthèse ). Ces deux volets du projet sont ceux auxquels participe ABioDoc-VetAgro Sup, lintervenant du webinaire. Pour chacun de ces volets, des états des lieux présentent lutilisation actuelle des principaux intrants controversés en France ou en Europe. Les essais en cours pour trouver des méthodes alternatives sont ensuite exposés, ainsi que les premiers résultats obtenus. Les résultats dune enquête, menée auprès de consommateurs européens sur leurs attentes vis-à-vis des produits biologiques et des intrants controversés, sont également présentés.
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Webconférences La Terre est Notre Métier : Recherche, Technique & Filières
CIVAM BIO MAYENNE, Auteur ; GAB 85, Auteur ; BIO EN NORMANDIE, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2020A chacune de ses éditions, le salon La Terre est Notre Métier propose un cycle de conférences. En 2020, le contexte sanitaire particulier a amené les organisateurs du salon à proposer des conférences en ligne. La section « Recherche, Technique & Filières » regroupe huit webinaires qui abordent les thématiques suivantes : 1 Des retours dexpériences sur la réduction du travail du sol en agriculture biologique en Pays de la Loire (présenté par le Civam Bio Mayenne, le Gab 85 et trois producteurs bio) ; 2 - La transmission des fermes bio (présenté par Bio en Normandie, la Cab Pays de la Loire, lEnsat, ainsi que par un repreneur et un cédant) ; 3 - Lergonomie et lorganisation du travail en agriculture biologique (présenté par le GAB56, la Mutualité Sociale Agricole et lentreprise MB2 Conseil) ; 4 - La contamination en bio : comment se protéger (présenté par la FNAB et deux producteurs bio) ; 5 - Les alternatives aux intrants controversés en bio (présenté par ABioDoc-VetAgro Sup) ; 6 - La structuration des filières viande bio (présenté par la Commission bio dInterbev, Unebio, Feder, Bretagne Viande Bio et Bio Direct) ; 7 - La transition climatique de l'agriculture bio en Ille-et-Vilaine (présenté par lInrae, Solagro, la Collectivité du Bassin Rennais, Agrobio 35 et un producteur bio) ; 8 - Le soin aux plantes par les plantes via les Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (présenté par la Confédération paysanne, lAspro PNPP et un producteur bio).
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Elevage : Le tarissement des vaches laitières en bio : raisonner quartier par quartier plutôt quen comptage cellulaire total
Martin PERROT, AuteurEn bio, le tarissement des vaches laitières peut être une période critique, notamment lors de la conversion, où il nest pas toujours évident de passer dun traitement systématique à un traitement sélectif. La prévention est très importante (ambiance du bâtiment, qualité de la traite, bouchons, alimentation, etc.). Si certaines vaches ont des cellules au tarissement, il est important de profiter de cette période pour les guérir : le taux de guérison totale dun antibiotique au tarissement est supérieur au taux de guérison en lactation. Pour identifier les germes et les mammites cliniques, il est conseillé de réaliser des antibiogrammes. Le traitement quartier par quartier est aussi recommandé car le lait de mélange nest pas assez précis. Par exemple, si un seul quartier a 400 000 cellules et que les autres n'en ont que 30 000, le lait de mélange aura 120 000 cellules et la vache semblera saine. La solution la plus simple et la moins coûteuse est de réaliser un test au Teepol afin de repérer les quartiers à traiter. Avec cette méthode, le nombre de traitements peut être drastiquement diminué. Mickaël Bruyère, éleveur bio de 75 VL en Haute-Savoie, témoigne en présentant ses pratiques de prévention et de tarissement (il raisonne quartier par quartier).
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Natural vitamins in organic livestock; Natural antiparasitics in organic livestock; Natural antimicrobials in organic livestock
F. RIGHI, Auteur ; Carmen MANUELIAN, Auteur ; Massimo DE MARCHI, Auteur ; ET AL., Auteur | LEGNARO (DAFNAE, Viale dell'Università 16, 35020, ITALIA) : UNIVERSITY OF PADOVA | 2019Ces trois fiches ont été réalisées dans le cadre du projet européen Organic-PLUS (2018-2021). Ce dernier vise à réduire lutilisation dintrants pouvant être considérés comme litigieux en agriculture, et plus particulièrement en agriculture biologique. En élevage biologique, trois principaux intrants sont considérés comme litigieux : les vitamines de synthèse, les antiparasitaires chimiques et les traitements allopathiques. Chacun dentre eux fait lobjet dune fiche. Ces fiches commencent par contextualiser lutilisation de ces intrants en AB : pourquoi ils sont utilisés, comment la règlementation biologique européenne encadre leur utilisation Elles apportent ensuite des informations sur des alternatives naturelles à ces intrants. Pour remplacer les vitamines de synthèse, plusieurs sous-produits riches en vitamines naturelles et issus de filières agroalimentaires sont évoqués : sous-produits dalgues, dhuile dolive, dagrumes, de raisin et de caroube. En alternative aux antiparasitaires chimiques, lusage de plantes (phytothérapie) est détaillé : plantes contenant des composés anthelminthiques (parasites internes), plantes aidant au contrôle ectoparasitaire (parasites externes), plantes antiparasitaires spécifiques à la pisciculture. Enfin, des alternatives aux produits allopathiques (antimicrobiens) basées sur la phytothérapie sont proposées : traitements à base de plantes ou sous-produits de filières agroalimentaires contenant des composés antimicrobiens.
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Preliminary results : France survey organic production
Massimo DE MARCHI, Auteur ; Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX ; ET AL., Auteur | LEGNARO (DAFNAE, Viale dell'Università 16, 35020, ITALIA) : UNIVERSITY OF PADOVA | 2019Ce document synthétise les résultats dune enquête menée auprès d'éleveurs biologiques français dans le cadre du projet européen Organic-PLUS (2018-2021). Cette enquête portait notamment sur la gestion de la santé animale dans les élevages bio, et plus particulièrement sur lutilisation dintrants pouvant être considérés comme litigieux (antibiotiques, antiparasitaires). Au sein de lUnion Européenne, lutilisation des traitements allopathiques en élevage bio est strictement encadrée par les règlements (UE) n° 834/2007 et n° 889/2008. Toutefois, aucune publication de recherche ne permet de quantifier leur utilisation. Cest pour cette raison quune enquête en ligne a été menée auprès déleveurs bio dans 11 pays européens. Cette synthèse décrit uniquement les résultats obtenus en France (135 réponses). 37 % des éleveurs nont pas eu recours à des traitements antibiotiques en 2017. Les principaux problèmes de santé rencontrés sont les parasites internes, les boiteries et les mammites. Les éleveurs utilisent principalement la phytothérapie et les traitements conventionnels pour les soigner. Ces résultats révèlent la nécessité de continuer à chercher des alternatives aux traitements allopathiques et à communiquer sur celles-ci.
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Résultats préliminaires de l'enquête Organic-PLUS sur les élevages biologiques français (juin 2019)
Héloïse BUGAUT, Auteur ; Carmen MANUELIAN, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2019Au sein de lUnion européenne, les consommateurs plébiscitent les produits issus de lagriculture biologique, mais certains intrants peuvent être sujets à controverse. Afin de pallier le manque d'informations sur l'utilisation concrète de tels intrants, comme les vitamines de synthèse, les antibiotiques, les antiparasitaires ou encore les matériaux de litière issus de lagriculture conventionnelle (tels que la paille conventionnelle), une enquête a été conduite auprès déleveurs biologiques, dans le cadre du projet de recherche européen Organic-PLUS. En France, 135 réponses d'éleveurs ont été analysées. Cette analyse a permis de mettre en évidence que les élevages biologiques interrogés ne sont pas forcément concernés par les différentes maladies évoquées. Les résultats montrent également que les agriculteurs ont plus ou moins recours à différents traitements alternatifs (phytothérapie, homéopathie, probiotiques) selon le type de pathologie. La phytothérapie est, dans la plupart des cas, le type de traitement le plus utilisé, excepté contre les mammites et les boiteries (problèmes rencontrés assez fréquemment dans les élevages bio) pour lesquelles les traitements conventionnels restent encore les plus employés. Il sera ainsi nécessaire de poursuivre les recherches afin de trouver des alternatives à ladministration de ces traitements et de communiquer sur ces alternatives.
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Survey about the use of allopathic treatments and sources of information for organic livestock farms in France
Massimo DE MARCHI, Auteur ; Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; ET AL., Auteur | LEGNARO (DAFNAE, Viale dell'Università 16, 35020, ITALIA) : UNIVERSITY OF PADOVA | 2019Ce poster a été présenté lors des Rencontres ADSA (American Dairy Science Association) de 2019, organisées à Cincinnati, dans lOhio. Il illustre les résultats dune enquête réalisée dans le cadre du projet européen Organic-PLUS sur la gestion de la santé animale dans les élevages biologiques français. Cette enquête portait notamment sur lutilisation dintrants pouvant être considérés comme litigieux (antibiotiques, antiparasitaires) en élevage, et plus particulièrement en élevage bio. Au sein de lUnion Européenne, lutilisation des traitements en élevage bio est strictement encadrée par les règlements (UE) n° 834/2007 et n° 889/2008. Toutefois, aucune publication de recherche ne permet de quantifier leur utilisation. Cest pour cette raison quune enquête en ligne a été menée auprès d'éleveurs bio dans 11 pays européens. Ce poster décrit uniquement les résultats obtenus en France. Sur les 135 réponses, 37 % des éleveurs nont pas eu recours à des traitements antibiotiques en 2017. Les principaux problèmes de santé rencontrés sont les parasites internes, les boiteries et les mammites. Les éleveurs bio utilisent principalement la phytothérapie et les traitements allopathiques pour les soigner. Ils trouvent assez facilement des informations sur les traitements alternatifs en demandant à dautres éleveurs ou à leur vétérinaire. Ces résultats révèlent aussi la nécessité de continuer à chercher des alternatives aux traitements allopathiques et à communiquer sur celles-ci.
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Survey on Public Opinion in Europe regarding contentious inputs - a report
Gunnar VITTERSØ, Auteur ; Hanne TORJUSEN, Auteur ; Christian Bernhard Holth THORJUSSEN, Auteur ; ET AL., Auteur | COVENTRY (Priory Street, CV1 5FB, UNITED KINGDOM) : UNIVERSITY OF COVENTRY | 2019Le projet européen Organic-PLUS (2018-2022) a pour objectif de trouver des alternatives aux intrants controversés en AB (ex : cuivre, antibiotiques...). Ce rapport fournit les résultats d'une enquête en ligne, réalisée auprès de consommateurs de sept pays européens (Allemagne, Norvège, Royaume-Uni, Espagne, Pologne, Italie et France) visant à : 1 - mieux comprendre leurs perceptions et leurs attentes vis-à-vis des produits biologiques ; 2 - cerner leurs préoccupations concernant lutilisation dintrants controversés. L'analyse de l'enquête a permis de révéler des différences de consommation daliments biologiques entre les pays. Par exemple, les consommateurs italiens et français déclarent, dans une plus large mesure, manger fréquemment des aliments bio, alors quau contraire, un pourcentage élevé de consommateurs du Royaume-Uni déclarent ne jamais manger d'aliments bio. Concernant lapprovisionnement de ces consommateurs en produits bio, il se fait principalement dans les supermarchés non spécialisés en Norvège et au Royaume-Uni, tandis que des canaux de distribution alternatifs prévalent en Italie, en Espagne et en Pologne. La France et l'Allemagne se situent au milieu avec des canaux d'approvisionnement assez diversifiés. Quant aux attentes des consommateurs vis-à-vis des produits bio, un consensus assez fort a été décelé dans tous les pays sur l'importance de réduire l'utilisation d'antibiotiques et demballages plastiques. Dautres enjeux spécifiques à chaque pays ont également été identifiés. En particulier en France et en Italie, où la saisonnalité des produits et lapprovisionnement local ont été notés comme des enjeux très importants. Concernant les intrants controversés, les consommateurs italiens, polonais, français et espagnols ont souligné limportance de renforcer la réglementation liée à l'utilisation d'antibiotiques, de cuivre et de plastique. Ceci est moins ressorti au Royaume-Uni et en Norvège, mais ces pays avaient la plus forte proportion de « sans opinion » concernant ces questions.
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Dossier : Zéro Antibio : Comment font-ils ?
Alain GRASTEAU, Auteur ; Jean SICOT, Auteur ; Barbara DE BRUIN, Auteur ; ET AL., AuteurDes méthodes alternatives, mises en uvre par des éleveurs laitiers bio depuis des années, montrent le chemin vers le Zéro Antibio. Certains éleveurs sont même très en avance dans ce domaine. Ce dossier, qui fait également un point sur la législation, présente des témoignages d'éleveurs et des exemples concrets d'alternatives aux antibiotiques, y compris pour passer l'étape difficile du tarissement : - SCEA ZINS (51), Zéro Antibio depuis 2014 ; - Prévention et médecines douces pour atteindre le Zéro Antibio (Véronique Le Bars, 22) ; - Les antibiotiques, ça n'est pas automatique (André Vermande, 15) ; - Tarissement sans antibiotique via la méthode Organic Valley (Rodolphe et Isabelle Doineau, 53) ; - Le sans antibiotiques, un cheminement logique devenu une conviction (GAEC Vachement Bio, 80) ; - Améliorer l'ensemble du système pour éviter le recours aux traitements (GAEC Lusanbio, 44) ; - Maintenir l'équilibre (Véronique et Michel Chevalley, 88) ; - Du changement d'alimentation au changement des pratiques de soin (GAEC Romé, 54) ; - La Ferme des Aza Lait, 15 ans d'homéopathie au quotidien (Mireille et Benoît Nys, 12) ; - Adapter son système de production pour se passer des antibiotiques (Ferme des Ptits Bio, 42) ; - L'antibiorésistance : Focus sur le phénomène et adoption dun nouveau règlement européen ; - La priorité à la prévention et aux soins alternatifs ; - Les antibiotiques, on en est où ? ; - Antibio : Point de vue des États-Unis.
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Micropollutants and chemical residues in organic and conventional meat
Gaud DERVILLY-PINEL, Auteur ; Thierry GUÉRIN, Auteur ; Brice MINVIELLE, Auteur ; ET AL., AuteurLa comparaison des teneurs en micropolluants et en résidus chimiques entre des viandes de différentes espèces (bovine, porcine et volaille), élevées soit en agriculture biologique, soit en agriculture conventionnelle, a fait l'objet de cette étude. Pour cela, 50 micropolluants et 206 résidus chimiques (121 pesticides, 75 antimicrobiens, 10 coccidiostatiques) ont été analysés sur 266 échantillons de viande crue représentatifs de lélevage français.139 de ces échantillons étaient issus délevages conventionnels et 127 délevages biologiques. Des différences significatives ont été décelées à la fois entre les espèces animales et entre les deux modes de production. La viande bovine présente globalement des taux de micropolluants et de résidus chimiques plus importants que la viande porcine ou de volaille. Par ailleurs, les échantillons issus délevages conventionnels ne présentent pas plus de micropolluants que ceux issus délevages biologiques (globalement, aucune trace de produit vétérinaire na été retrouvée). Certains polluants (dioxine, PCBs, HBCD, Zn, Cu, Cd, Pb, As) sont même plus importants dans les produits biologiques. Ceci peut sexpliquer par un abattage souvent plus tardif des animaux (ce qui favorise laccumulation en raison du plus grand âge et dune plus forte teneur en graisse), ainsi que par laccès à lextérieur qui favorise, dans certains cas, le contact avec des polluants.
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Human health implications of organic food and organic agriculture : Study
Axel MIE, Auteur ; Emmanuelle KESSE-GUYOT, Auteur ; Johannes KAHL, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (STOA (Scientific Foresight Unit), Bât. Altiero Spinelli - 60 Rue Wiertz, B-1047, BELGIQUE) : EUROPEAN PARLIAMENT | 2016
Ce rapport passe en revue les preuves scientifiques existantes concernant les impacts de lalimentation biologique sur la santé humaine afin denvisager, à léchelle européenne, la contribution potentielle de pratiques de gestion biologique au développement de systèmes alimentaires sains. Très peu détudes traitent directement des effets de lalimentation bio sur la santé humaine. Elles indiquent que lalimentation bio peut réduire le risque de maladies allergiques et dobésité, mais les conclusions ne sont pas évidentes. Les consommateurs de produits biologiques ont tendance à avoir des régimes alimentaires plus sains. Les expérimentations animales suggèrent que les aliments biologiques et conventionnels ont des impacts différents sur le développement précoce et la physiologie des animaux, mais la portée de ces résultats sur la santé humaine nest pas claire. Les risques liés aux effets négatifs de certains pesticides sur le développement cognitif des enfants peuvent être réduits par la consommation de produits biologiques, en particulier durant la grossesse et la petite enfance. Les différences de composition entre les cultures bio et conventionnelles sont peu connues. Cependant, plusieurs mentions font état dune moindre présence de cadmium dans les cultures bio, liée aux différences de fertilisation et de gestion de la matière organique du sol, un résultat très pertinent pour la santé humaine. Le lait bio, et probablement également la viande, sont plus riches en acides gras omega-3 que les mêmes produits en conventionnel, mais ce nest pas forcément significatif dun point de vue nutritionnel par rapport à dautres sources alimentaires. Par ailleurs, lutilisation restreinte des antibiotiques en élevage biologique réduit le risque de développement de résistance, ce qui représente un bénéfice considérable pour la santé. Différentes options politiques sont ensuite proposées en lumière des résultats mis en avant dans cette étude.
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Les huiles essentielles dans la protection des cultures : une voie en cours d'exploration
Aurélie DELLA-TORRE, Auteur ; Denis BELLENOT, AuteurLes huiles essentielles, obtenues à partir d'une matière première végétale, peuvent être utilisées dans la protection des cultures, comme insecticides, antibiotiques, fongicides, ou encore herbicides, comme le montrent certains exemples de cet article. Toutefois, pour pouvoir les utiliser comme tels, une réglementation complexe doit être respectée : autorisation en tant que substance active au niveau européen (substance active classique, substance à faible risque, ou substance de base), puis autorisation du produit commercial la contenant en France. Actuellement, plusieurs études sont en cours autour de l'intérêt des huiles essentielles pour la protection des cultures.