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AGRICULTURE BIOLOGIQUESynonyme(s)culture biologique AGROBIOLOGIE |
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Agriculture biologique : une main-d'oeuvre bien valorisée
Dans les Pyrénées Orientales, Nicole Pascal a opté pour la diversité des cultures et réparti le travail sur toute l'année pour pouvoir embaucher des permanents. Evolution et fonctionnement de son exploitation (dont la partie maraîchage et arboriculture a été convertie en bio à partir de 1987).
L'agriculture biologique pose de nouvelles exigences à l'élevage bovin
Ceux qui produisent de manière biologique sont soumis à toute une série de restrictions concernant la garde et l'alimentation du bétail laitier. Pour que ces conditions leur permettent de pouvoir élever des animaux productifs et en bonne santé, un élargissement des critères actuels d'élevage est nécessaire. En collaboration avec la FSIA (Fédération suisse d'insémination artificielle) et les fédérations d'élevage, la commission pour les animaux de rente de l'ASOAB est en train d'étudier et de choisir ces critères, afin ensuite d'en faire profiter les éleveurs.
Agriculture biologique - Préservons notre futur
Cet ouvrage s'adresse aux consommateurs responsables pour privilégier les agricultures propres qui préservent l'emploi et les ressources et peuvent sortir notre système alimentaire moderne de l'impasse où il se trouve. Philippe Desbrosses décrit ici sans complaisance la situation actuelle et indique les choix qui s'imposent. Il veut réhabiliter les fruits et légumes oubliés - ceux qui avaient du goût et résistaient naturellement aux maladies -, remettre au travail les terres à l'abandon, créer des emplois et des richesses avec de jeunes chômeurs en développant une agriculture à haute valeur ajoutée, respectueuse de la santé, de la nature, et qui s'implique socialement.
Agriculture biologique : une production trop timide
Le décalage entre l'offre et la demande entraîne, en France, un flux d'importation. Seul moyen d'éviter une dérive qui pourrait discréditer le logo "AB" : un plus fort soutien à ce type d'agriculture. "Il semblerait que l'on n'ait pas encore mesuré l'ampleur du phénomène" (Bertil Sylvander), alors que la politique agricole reste peu incitative (au regret des producteurs, industriels et distributeurs), et que la grande distribution s'est lancée dans la course.
Agriculture biologique : à quand un logo européen ?
Le logo "AB", certifiant qu'au moins 95 % des ingrédients d'un produit alimentaire (produits végétaux, transformés ou non) proviennent de l'agriculture biologique contrôlée, commence à être bien connu aujourd'hui. Ce logo appartient au Ministère de l'Agriculture. Pourtant il n'est pas universel : certains produits certifiés bio n'arborent pas ce sésame, et ce en toute légalité. Quel est donc ce mystère ? Eh bien, tout simplement il faut se rappeler que ce logo est typiquement français et que les produits étrangers ne peuvent y prétendre (sauf accords de reconnaissance mutuelle). En effet, chaque pays développe ses propres logos (mentionnés et présentés, pour la plupart, dans cet article). Depuis l'affaire de la vache folle, les médias n'ont jamais autant parlé de la qualité de notre alimentation et vanté les vertus des produits bio, en mettant en exergue - avec raison - le logo "AB". Il faut cependant se garder de toute simplification en se rappelant que le logo "AB" n'est pas obligatoire en France (et non applicable aux produits bio en provenance d'autres pays) ; seule la mention "système de contrôle CEE", suivie du nom de l'organisme de contrôle, est obligatoire (et ce dans toute l'Union Européenne). Alors, en attendant la création d'un logo européen unique (pas encore à l'ordre du jour, hélas, mais ô combien souhaitable !), pistez la (trop) discrète mention "Système de contrôle CEE", qui seule est présente sur tous les produits bio vendus en Europe. Un bio-consommateur averti en vaut deux, paraît-il...
Agriculture biologique : reconquérir le leadership européen
Si le nombre des conversions à l'agriculture biologique s'est accru en France en 1996, après cinq ans de stabilité, l'offre n'est pas en mesure aujourd'hui de répondre à la demande (importations multipliées par 10 de 1993 à 1996 : de 1 3OO à 15 OOO tonnes, et certainement plus de 20 000 tonnes pour 1997). Bien que récente (début des années 90), l'explosion actuelle de la demande en produits bios en France et en Europe est considérée, aux dires d'experts, comme une tendance lourde qui ne pourra que s'amplifier dans les années à venir. Le mode de production de l'agriculture biologique dispose, en France, de nombreux atouts qu'il convient de conforter pour satisfaire un marché en pleine expansion ; ce sont : . les acquis d'une politique de reconnaissance et de soutien, . de vastes territoires à faible densité de population, . la mobilisation des responsables professionnels, . un dispositif réglementaire et de contrôle pilote en Europe... Dans un objectif de reconquête du leadership européen de l'AB - exigeant la valorisation de ces atouts -, les actions proposées par Alain Riquois pour les cinq prochaines années (1998-2002) offrent des perspectives encourageantes.
Agriculture biologique et Société
Compte-rendu du colloque de la FNAB - Agriculture et Société -, Lille, 3 Avril 1997 - (réalisé par les stagiaires de la filière "presse hebdomadaire régionale" de l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille). Thèmes de ce colloque : L'agriculture biologique peut-elle représenter un modèle de développement vis-à-vis des attentes de la société d'aujourd'hui ?. Les questions qui se posent face à le demande croissante en produits biologiques. Les nouveaux acteurs de la filière. La différence de qualité intrinsèque entre un produit bio et un produit conventionnel. Coût de l'agriculture biologique et de l'agriculture conventionnelle. La dimension éthique de la bio par rapport aux seules considérations techniques des écrits réglementaires. Sous le titre "L'agriculture du nouveau siècle", une synthèse de chacune des 21 interventions.
Agriculture biologique : une technique, une éthique, un marché
L'agriculture biologique sort de son ghetto et peut constituer une nouvelle opportunité pour des agriculteurs conventionnels, car les marchés sont prometteurs. Compte-rendu d'enquête. - AB : une autre logique (Préoccupations à la fois éthiques et techniques) - La production biologique en France - Distribution des produits biologiques français (Répartition - en % - par type de distributeur et chiffres d'affaires ; la grande distribution sur les rangs) - Des céréales aux pommes bio : "fermoscopie" de l'exploitation de Bruno et Didier Decarsin - Des aides à la reconversion - INRA : quinze ans de travaux pour une agriculture propre - Une coopérative céréalière 100 % bio.
Agriculture biologique et vente directe : deux voies possibles pour la diversification
Dossier qui tente de répondre à deux questions importantes : l'agriculture biologique ne serait-elle réduite qu'à une mode ou le mouvement s'inscrit-il dans une vague plus profonde ? En outre, la vente directe permettrait-elle aux producteurs de retrouver la confiance du consommateur ?
Agriculture biologique : vers une harmonisation européenne
Aides à la conversion réduites, cahiers des charges contraignants : les producteurs biologiques français sont défavorisés par rapport à leurs voisins européens. Mais l'harmonisation est en cours.
L'agriculture biologique vue par les agriculteurs conventionnels en Belgique
"L'I.E.A. (Institut d'Economie Agricole) a publié une étude : ""Et qu'en pense le fermier"". Cette étude a porté sur 1120 agriculteurs répartis sur 64 communes de l'ensemble du pays. Une question portait sur différentes pratiques (7) favorables à l'environnement. Réponses et statistiques. A noter que 23 % des producteurs sont d'accord pour l'application de méthodes de production biologique. Cela peut sembler peu, mais par rapport aux quelques pour mille d'agriculteurs effectivement en bio aujourd'hui, c'est énorme, et cela montre bien que l'agriculture biologique n'est plus vraiment considérée par les agriculteurs conventionnels comme une agriculture marginale et inapplicable."
Une agriculture écologique pour des zones à enjeux environnementaux majeurs
"Pour l'auteur, la prise de conscience des interactions agriculture-environnement s'est traduit par la mise en oeuvre de programmes agricoles louables mais encore insuffisants dans certaines zones où la protection de l'environnement est une urgence. L'agriculture biologique serait un moyen pour répondre à cette problématique mais elle reste encore ""confidentielle"" et trop dispersée. L'auteur propose ainsi la mise en place de mesures complémentaires spécifiques à des zones identifiées comme ""à enjeux environnementaux majeurs"". Dans ces zones, l'objectif de protection et de gestion durable pourrait être atteint grâce à une contractualisation entre les agriculteurs et la société."
Agrobiologie et pédagogie de la diversité
L'Institut Rural, implanté à Chauvigny (Vienne) depuis près de 30 ans, a naturellement développé les formations agricoles, aux niveaux V et IV, puis en formation continue avec la création d'un BP (Brevet Professionnel) en 1986. Cet ancrage dans le paysage agricole de la région, ainsi que l'installation de nombreux jeunes issus de ce centre de formation, ont conduit l'IREO à jouer un rôle moteur dans les réflexions liées à l'orientation de l'agriculture. A partir de 1990, les problèmes posés par la baisse des cours, les pollutions, ont conduit à remettre en cause les pratiques agronomiques conventionnelles, et à avancer l'idée de "produire autrement". Cette réflexion a abouti à la proposition, au sein du BPA UC (Unités Capitalisables) d'une UCARE (Unités Capitalisables d'Adaptation Régionale) "Agriculture Biologique". Le point après 4 ans de fonctionnement.
Les agrobiologistes préservent-ils l'environnement ?
Cette étude résulte de la collaboration entre la FCAAA et le CEMAGREF. Son but est d'évaluer l'influence des systèmes agrobiologiques d'Aquitaine sur l'environnement, et de décrire l'activité économique des exploitations enquêtées. Ce travail complète et prolonge le processus engagé par Sophie Sermot sur 18 fermes-ressources en 1996 (Voir Alter Agri N° 19).
Alimentation : la révolution bio
Vache folle, soja transgénique : les inquiétudes sur la qualité des aliments ont propulsé les produits de l'agriculture biologique sur le devant de la scène. Ce mode de production, très exigeant, sort aujourd'hui de la marginalité. Tous les circuits de distribution s'y intéressent et les consommateurs sont de plus en plus nombreux. L'agriculture biologique pourrait bien devenir un modèle pour la production des aliments de demain. - Cahier des charges : les règles draconiennes de la filière bio - Label : quelles garanties pour le consommateur ? - Reportage : chez Louis Charles, les vaches ont la belle vie - Qualité : le "bio" est-il vraiment meilleur pour la santé ? - Saveurs : les produits biologiques ont-ils meilleur goût ? - Etats-Unis : le boom du bio - Prix : trop cher le panier bio ?