Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (233)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Pro-Q cherche des groupes locaux
Les maladies des mamelles sont le principal problème de santé auquel la production laitière biologique est confrontée. Le FiBL, soutenu par Fonds Naturaplan de la Coop, lance un nouveau projet "Pro-Q", sorte de "fermobioscopie", afin de tester de nouveaux concepts en matière de lutte contre les mammites, basés essentiellement sur la prévention. C'est pourquoi, l'accent est mis sur la collaboration et la relation privilégiée entre l'éleveur et son vétérinaire. Pour mener à bien cette étude, le FiBL recherche des groupes locaux de référence constitués d'au minimum 3 fermes laitières suivies par le même vétérinaire.
Produits laitiers : crise de croissance pour les produits laitiers
Sous l'impulsion des aides et notamment de celles mises en place par l'Onilait entre 1998 et 1999, le nombre de producteurs, et par conséquent les volumes de collecte de lait, ont nettement évolué ces dernières années. La collecte est en effet passée de 55 millions de litres en 1998 à 160 millions de litres en 2001. Et si la production a augmenté, la consommation aussi. Toutefois, même si la filière des produits laitiers biologiques connaît des progressions à deux chiffres, l'euphorie de consommation n'est plus à l'ordre du jour depuis 2002. Ce ralentissement s'explique par la diminution des craintes engendrées par les crises alimentaires et il est important aujourd'hui de réfléchir à de nouveaux débouchés pour remédier au décalage entre production et consommation. Ce dossier se conclut par un tableau recensant les opérateurs des produits laitiers biologiques.
Les protéagineux : Intérêt dans les systèmes de production fourragers français et européens
Les tourteaux de soja ou de colza ne permettent pas une autosuffisance protéique des exploitations (transformation indispensable, conditions pédo-climatiques défavorables pour le soja en France). Les graines de féverole et pois ont une moindre concentration protéique (24-32 % de MS) que celles des lupins (35-40 %), et sont donc plus adaptées à des rations de base de bon niveau azoté, riches en herbe et en légumineuses, ou en complément de tourteaux. Leurs coûts de production, inférieurs à ceux du lupin, les rendent compétitifs en autoconsommation et ces cultures présentent une plus grande souplesse d'adaptation pédo-climatique. Les conditions de sol et de climat sont déterminantes dans le choix de l'espèce. Le lupin, après traitement technologique (extrusion, toastage), peut complémenter des rations à base de maïs. Les progrès génétiques en cours et les évolutions réglementaires envisagées peuvent élargir les possibilités.
Solaire pour la maison et la ferme
Production d'électricité, d'eau chaude sanitaire et pour la salle de traite : c'est possible avec l'énergie solaire, même en Bretagne ! Cet article retrace la démarche de deux producteurs laitiers en Ille-et-Vilaine. Les capteurs solaires thermiques réchauffent l'eau dans des tuyaux qui la transfèrent dans un ballon de stockage. Des capteurs photovoltaïques transforment l'énergie solaire en électricité (production de la moitié de la consommation annuelle de l'exploitation). Il n'y a pas de stockage d'électricité, le surplus temporaire étant vendu à EDF. Pour en savoir plus : www.aile.asso.fr.
Le tarissement
Cet article présente les différentes approches de tarissement des adhérents du Maine-et-Loire : le non tarissement pour 10 % du cheptel, le tarissement sans produit pour 30 à 35 % du cheptel, le tarissement par homéopathie pour 50 % des troupeaux et le tarissement avec antibiotiques pour quelques cas isolés par exploitation et utilisé en dernier recours.
La traite une fois par jour : On en a parlé !... On l'a essayée !
A. Laurent, agricultrice à St Hilaire des Loges, élève 50 VL de race Prim'Holstein et leur suite. Elle a expérimenté la traite une fois par jour pendant la période estivale 2003 afin d'améliorer sa qualité de vie. La monotraite a entraîné une baisse de production de 28% et une augmentation du TP de 2 points et du TB de 6 points. Mais cela n'a pas engendré de problème de mammite malgré une montée des cellules.
La traite de plein champs
En Bretagne, M. Aubry a fait le choix d'acquérir un système de traite mobile afin d'éviter de déplacer ses vaches et de leur faire traverser des routes. Après quatre jours d'adaptation pour les animaux et le trayeur, le système est adopté. En hiver, l'installation est rapatriée sous la stabulation, pour le confort du trayeur. L'éleveur apprécie le gain de temps (diminution du temps de déplacement et de nettoyage, gestion des déjections facilitée) et les économies d'eau et de place dans la fosse.
Valeur nutritive des plantes et des prairies
Pour compléter la valeur nutritive de 10 plantes importantes de nos prairies, leur teneur en acides aminés a été déterminée dans 70 échantillons. Les teneurs en Acide Aminé Digestible dans l'Intestin (AADI) varient peu entre les espèces et les stades de développement. Les quatres types standard de prairies ont des teneurs en AADI peu différenciées. Cette variation restreinte permet de ne pas prendre en compte le type et le stade de développement de la prairie, pour détecter les déficits en AADI qu'il faut corriger chez la vache ayant une production laitière élevée.
Vers une amélioration de l'autonomie en protéines des élevages bovins laitiers et aspects environnementaux
Quelles possibilités d'amélioration de l'autonomie en protéines des élevages bovins laitiers sont envisageables ? Quelles en seraient les répercussions sur le revenu de l'éleveur, son travail, les risques de pollution et la valorisation de l'espace agricole ? Les scénarios d'amélioration testés consistent soit à introduire des protéagineux produits sur l'exploitation, soit à réduire le maïs ensilage au profit des fourrages herbacés conservés, soit à mieux valoriser le pâturage. Ils ont été appliqués à 4 systèmes types de Rhône-Alpes pouvant illustrer des situations très comparables dans d'autres régions françaises. En système herbager, avec récolte en ensilage, le regroupement des vêlages au printemps et une augmentation de la part du foin en hiver permettent une valorisation accrue du pâturage et améliorent le résultat économique, l'entretien du territoire et l'autonomie azotée. Les autres scénarios sont sans effet sur le résultat économique, ceux qui introduisent des protéagineux ou de la luzerne améliorent l'autonomie azotée.
Zoom : traire moins
La traite représente près de la moitié du temps d'astreinte des élevages laitiers. Pour se dégager plus de temps libre, certains agriculteurs ont choisi de réduire la fréquence de traite. Cet article livre ainsi quelques exemples, pour permettre la suppression de la traite du dimanche soir, voire même d'arrêter de traire pendant plusieurs semaines.
L'AOC saint-marcellin pour sauver l'élevage laitier
L'obtention d'une AOC est un travail de longue haleine. Engagée depuis huit ans, la demande d'AOC saint-marcellin pourrait bien prendre encore une année, voire deux, avant d'aboutir. Les producteurs de lait pour la fabrication du saint-marcellin aujourd'hui sont contraints de se restructurer, de s'adapter et de se diversifier tant le cahier des charges est complexe. Un appui financier et technique adéquat permettrait à un grand nombre de producteurs de faire évoluer leurs pratiques (recours moindre au maïs, agrandissement des pâtures, ...), mais cet appui nécessite préalablement un signal : l'Appellation d'Origine Contrôlée saint-marcellin.
La betterave en système tout herbe
Laurence Le Métayer-Morice, conjointe d'agriculteur à Pommerit-Le-Vicomte se penche sur les secrets de la betterave. Afin de ne pas reproduire les erreurs de novice commises lors de la campagne précédente, elle s'est rendue au GAEC de Langren qui pratique cette culture depuis de nombreuses années. Dans la première partie du dossier, elle nous restitue les enseignements tirés de cette visite. La succession culturale prairie-betterave-blé-prairie présente une bonne efficacité globale dans la prévention et la limitation du risque environnemental. Pour compléter cette approche, deux autres témoignages présentent les intérêts et limites du pâturage des betteraves : Robert Tanguy, éleveur laitier, a fait pâturer ses 40 vaches laitières sur 1 ha en 2000 ; au GAEC des Ruisseaux, on fait aussi pâturer au fil les betteraves, afin de maintenir la production laitière pendant le déficit estival en herbe, et ce, sans recourir au maïs.
Un cap difficile pour le lait bio
Les opérateurs rencontrent des difficultés à écouler une arrivée massive de lait bio conjuguée à un tassement de la demande. Par conséquent, ce ralentissement a fait revoir à la baisse la prime bio payée au producteur qui en a pourtant besoin. Les prévisions d'Onilait montrent que la progression de la collecte va se poursuivre et les problèmes s'intensifier. Aussi, producteurs comme transformateurs réclament de nouvelles mesures structurelles afin de maîtriser l'offre et stimuler la demande. Et le constat est le même partout, d'autant qu'il semble difficile de produire de la bio de qualité à moindre coût.
Grilles des coûts économiques en bovins lait : Plus de revenu avec l'herbe
L'analyse 2001 des prix de revient au litre de lait des adhérents du GRAPEA montre une fois de plus que la rentabilité du système herbager est supérieure à celle des autres exploitations laitières suivies par l'AFOCGA en Vendée. L'analyse a été menée sur 16 exploitations du GRAPEA, comparativement à la moyenne de 62 exploitations AFOCGA. Explications.
Je groupe mes vêlages
Présentation d'un système original, celui d'un producteur de lait bio qui a fait le choix de fermer sa salle de traite pendant deux mois en hiver, puis de redémarrer avec une seule traite pendant le mois qui suit ! Comment est-ce possible ? En regroupant les vêlages de fin février à début avril, comme il nous l'explique. Raisons et mise en oeuvre de ce choix technique.