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La Froment du Léon, une bretonne pur beurre !
Hélène COATMELEC, AuteurSophie Begat et Jocelyn Bougerol sont installés dans les Côtes dArmor, sur une ferme maraîchère conduite en bio depuis 1998. Depuis 2017, ils se sont également lancés dans la production laitière afin de se diversifier en produisant du beurre. Ces nouveaux éleveurs ont opté pour la Froment du Léon, une race à petit effectif (Sophie Begat est maintenant la présidente du Syndicat des éleveurs de cette race). Cette vache bretonne a une faculté à fixer le carotène de lherbe, son lait est donc très coloré. Le Syndicat des éleveurs de la race Froment du Léon souhaite que cette vache soit reconnue pour ses qualités de lait et de production. Son lait a notamment des globules gras de taille supérieure à la moyenne des autres races. Ces gros globules gras remontent plus vite à la surface et rendent la crème facile à baratter. En revanche, la transformation du lait de la Froment du Léon en fromage est assez technique, en raison du rapport TB/TP élevé. Sophie Begat et Jocelyn Bougerol transforment la totalité du lait produit sur la ferme, soit 14 400 L, en beurre, crème, fromage blanc... Les vêlages des huit vaches sont groupés en mars avril, afin de fabriquer du beurre de la mi-mars à la mi-décembre. Les vaches sont traites uniquement le matin. Le soir, ce sont les veaux qui tètent.
Le GAEC la ferme des hirondelles à Plédéliac
Anaïs KERNALEGUEN, AuteurDominique Le Calvez sest installé, en 2014, hors cadre familial, sur une exploitation située dans les Côtes dArmor. Il a été rejoint par Jeanne Brault en 2016. Ils devaient normalement sinstaller en bovins allaitants, production du cédant, mais cela ne passait pas économiquement. Suite à la fin des quotas laitiers (2013), ils ont calculé les volumes de lait quils pouvaient produire en fonction du potentiel foncier de la ferme. Lexploitation comptait 82 ha, dont 25 ha autour du siège de lexploitation et un autre bloc de 36 ha à trois kilomètres du siège de lexploitation, de lautre côté dune route départementale. Afin de pouvoir faire pâturer au maximum leurs vaches et produire du lait bio, ces deux jeunes éleveurs ont opté pour une salle de traite mobile. Après sêtre assurés que Biolait accepterait de collecter du lait trait au champ, ils ont pu lancer leur projet dinstallation.
Gestion des mammites en vaches laitières : "Des bonnes pratiques délevage pour moins traiter" ; Gestion des mammites : témoignage
Frédéric RIPOCHE, AuteurCatherine Roffet et Laurence Jouet, vétérinaires réalisant des suivis en élevages bio dans le Grand Ouest, donnent des éléments sur les mammites en bio : leurs spécificités, les signes à surveiller, les interventions possibles et les bonnes pratiques à mettre en place (alimentation, bonne hygiène de traite ), ainsi que les autres points de vigilance (bâtiment, litière, réglage de la machine à traire ). Le GAEC de Rublé (100 vaches laitières, en Loire-Atlantique) témoigne sur ses pratiques. Le relevé mensuel du suivi cellulaire est un outil très important pour lui. Une grande vigilance simpose en salle de traite (hygiène, contrôle des premiers jets, massage avec des huiles essentielles si besoin). Des réflexions sont en cours sur le bâtiment. Sont aussi présentés les panses-bêtes du projet Otoveil, ainsi qu'un tableau sur les différents traitements possibles dune mammite aiguë, selon ses phases.
La monotraite en élevage bovins lait : Vers une nouvelle pratique du métier déleveur.euse
Alexandre ROUMET, AuteurEn élevage laitier, la traite est traditionnellement réalisée deux fois par jour (bitraite), ce qui implique beaucoup dastreinte. Alors que la transmission des fermes devient un enjeu primordial, et que la nouvelle génération souhaite diminuer les temps dastreinte, la monotraite (une traite par jour) peut apporter des solutions. Elle peut seffectuer une ou plusieurs fois par semaine, sur une période donnée ou sur toute une lactation. Il est possible de la mettre en place à tout moment (peu importe la répartition des vêlages) et sans transition. Il faut néanmoins respecter certaines conditions : partir dune situation cellulaire saine, maîtriser les risques de mammites, utiliser une ration peu coûteuse (ex : à base dherbe), sélectionner les animaux sur des critères adaptés (pour une monotraite au long terme). La monotraite appliquée en début de lactation va entraîner une diminution denviron 10 % de la production de lait sur la suite de la lactation. Sur lensemble dune lactation, elle va réduire en moyenne la production de 20 à 30 %, avec une augmentation significative des taux. Dominique Garnier, éleveur laitier bio des Pays de la Loire, est passé en monotraite lorsque ses deux associés sont partis en retraite. Sa production a diminué de 30 %, mais cette perte a été compensée par des taux plus élevés et une meilleure valorisation de la viande (les vaches sont en meilleur état).
Monotraite en vaches laitières : "A tester sur de courtes périodes, et faire ses calculs" ; Marc Dumas, dans la Loire : Monotraite sur la fin de lactation ; Frédéric Chopin, en Ille-et-Vilaine : Réduire au maximum le temps de traite
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa monotraite peut offrir des avantages : réduction de lastreinte, plus de temps libre, gestion des volumes produits. Cest une pratique encore rare, même si elle se développe. Diverses situations sont envisagables : la monotraite sur un jour (ex. le dimanche), sur une courte période (mais sur au moins sur 3 semaines), ou encore toute lannée, ce dernier cas concernant essentiellement des éleveurs bio, plutôt en système économe. La vache sadapte et, avec une bonne surveillance des taux cellulaires, qui augmentent systématiquement sur les 2 à 3 semaines qui suivent le début de la monotraite, cette pratique peut facilement être mise en place. Le choix est avant tout dordre organisationnel et économique : il existe toujours une baisse de la production (ex. entre 5 et 15% pour une monotraite ponctuelle de 3 à 10 semaines), qui n'est que partiellement compensée par laugmentation des taux du lait. Deux agriculteurs témoignent sur leurs pratiques. Marc Dumas, dans la Loire, avec des vêlages groupés dautomne, a mis en place la monotraite au printemps, à partir davril, en laissant alors les vaches au pré la nuit. Ainsi, le pic de lactation, avec traite biquotidienne, se fait en hiver, période où les prix du lait sont les plus élevés. En été, la baisse de production se fait à une période où, à la fois, les prix sont plus bas, la charge de travail à lextérieur plus élevée et la pousse de lherbe moins importante, avec les sécheresses de plus en plus fréquentes. Frédéric Chopin, en monotraite toute lannée, en Ille-et-Vilaine, a adopté cette pratique en 2016 à cause du poids de lastreinte. Ce changement a été rapide et sans incidence, notamment au niveau du revenu, grâce à un système très optimisé. Aujourdhui, il veut investir dans une nouvelle salle de traite pour réduire encore le temps de traite et, peut-être mettra-t-il un jour en uvre son projet de ne plus traire lhiver, grâce à des vêlages groupés de printemps.
Les Vêlages Groupés de Printemps : Travailler avec la nature pour améliorer sa qualité de vie et son revenu
Aurélie CHEVEAU, Auteur ; Maud CLOAREC, Auteur ; Gérard GRANDIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PLÉRIN CEDEX (2 Av. du Chalutier Sans Pitié, BP 332, 22 190, FRANCE) : CEDAPA (Centre d'Etude pour un Développement Agricole Plus Autonome) | 2021Ce livre présente le système laitier herbager durable, basé sur les prairies permanentes et le regroupement des vêlages au printemps. Recueil d'expériences et de données chiffrées, il montre un modèle agricole peu exigeant en capitaux et en temps de travail, valorisant au mieux les ressources naturelles et dégageant un bon revenu pour les éleveurs. Les bases du système sont détaillées, à partir des pratiques réalisées sur les fermes d'éleveurs, de plusieurs régions et d'ailleurs dans le monde. La commercialisation des produits et les bilans environnementaux sont également traités. Des conseils sont apportés pour les futurs paysans non issus du milieu agricole.
Dossier : Covid 19
Mylène LESAGE, Auteur ; Ludovic BILLARD, Auteur ; Valérie CHAILLOU-FÉVRIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré à la gestion de la crise Covid-19 par Biolait. Pour rappel, le premier confinement a duré 55 jours, du 17 mars au 11 mai 2020, cest-à-dire durant le pic de production printanier du lait. Lorganisation du travail à Biolait, durant cette période, est tout dabord détaillée : des réorganisations ont dû être mises en place dans lurgence afin de respecter les mesures gouvernementales et léquipe de salariés a dû se mobiliser pour maintenir lactivité. Les membres du conseil dadministration de Biolait expliquent également comment ils ont vécu cette période et surtout ses conséquences sur le mode de gouvernance de ce collecteur. Plusieurs articles portent ensuite sur la monotraite (moyen mis en place pour réguler la production de lait) : trois fermes bio, dont une avec un robot de traite, expliquent comment elles ont mis en place cette pratique, les avantages et les inconvénients. Dautres conséquences du confinement sur les élevages laitiers sont également évoquées : un éleveur explique quil a pu emprunter des routes pour que ses vaches puissent aller pâturer des parcelles habituellement inaccessibles, deux autres fermes ont augmenté la transformation laitière et adapté leur organisation de travail afin de répondre à la demande des particuliers, dautres (qui vendaient une part de leurs produits à la restauration collective) ont créé de nouveaux débouchés tels que des drives fermiers Ce dossier est clôturé par linterview de Pierre Maugein (éleveur) qui explique en quoi Biolait facilite la vie des producteurs qui transforment une partie de leur lait.
Dossier : Quels systèmes pour le lait bio ?
Costie PRUILH, Auteur ; Annick CONTÉ, Auteur ; Cécile JULIEN, Auteur ; ET AL., AuteurDe plus en plus de laiteries en AB et leurs producteurs sengagent dans des démarches allant au-delà du cahier des charges bio européen, pour rester en phase avec les attentes du consommateur, et ainsi faire face à la concurrence des laits différenciés. Ces démarches se retrouvent autour dexigences communes : des systèmes pâturants, des aliments achetés locaux, la fin des fermes mixtes bio et non-bio, des systèmes à faible empreinte carbone et avec une forte biodiversité, le bien-être animal, une baisse des traitements allopathiques des animaux ou encore une rémunération équitable entre tous les maillons des filières. Le dossier présente la filière laitière bio française, deux démarches d'entreprises (Bio engagé de Lactalis et plan protéine origine France de Agrial), ainsi que trois témoignages d'éleveurs. La première ferme, dans la Sarthe, est en passe datteindre 1 million de litres par an avec un troupeau de 200 vaches pour 3.9 UTH. L'objectif des éleveurs est de trouver le meilleur équilibre entre main-duvre et revenu, en sécurisant le système fourrager face aux sécheresses, notamment en diversifiant les plantes pâturées (ex. avec lintroduction de sorgho sursemé et pâturé sur prairies). La deuxième exploitation, un GAEC avec 5 associés situé en Ille-et-Vilaine, produit 1,360 million de litres de lait bio par an pour 180 vaches, avec une attention forte apportée à la gestion des ressources alimentaires, en particulier lherbe. La dernière exploitation est un GAEC de 4 associés et 6 salariés, qui a axé son système sur la recherche de lautonomie à tous les niveaux, jusquà lénergie, qui a opté pour la monotraite et qui transforme la moitié des 350 000 litres produits annuellement.
Fiche technique : Elevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice en production laitière
Gilles WEIDMANN, Auteur ; Anet SPENGLER NEFF, Auteur ; Claudia SCHNEIDER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2020En bovins lait bio, lélevage des veaux sous la mère ou avec une nourrice intéresse de plus en plus d'éleveurs. Ceci permet de garder les veaux sous la mère plus longtemps, tout en maintenant la traite et en respectant mieux le comportement naturel des animaux, doù plus de cohérence avec lAB. Ce document propose de nombreuses informations et idées pour mettre en place cette pratique. En premier lieu, une synthèse est faite sur le comportement naturel entre un veau et sa mère, avec des éléments à avoir en tête pour assurer un bon suivi de cette pratique qui demande plus dobservation des animaux. En sappuyant sur la littérature et sur des retours dexpériences déleveurs, le document reprend aussi les points forts et les points faibles de ce type délevage, et ce, sur divers critères : comportement et santé des animaux, croissance des veaux et performance laitière, temps de travail, par exemple. Trois grands systèmes sont identifiés : i) Allaitement à long terme avec accès limité entre mère et veau (le plus souvent, chaque veau tête sa mère), ii) Allaitement à long terme avec accès illimité et traite supplémentaire (le contact entre mère et veau est plus long, voire permanent par rapport au précédent cas), iii) Allaitement de longue durée (période dallaitement complète) sans traite supplémentaire (les vaches concernées sont nourrices de 2 à 4 veaux étrangers). Ces systèmes et leurs variantes, selon les modalités de contact entre vaches et veaux, ou de sevrage, sont illustrés par 11 descriptions dexploitations suisses, avec, pour chacune, lorganisation des bâtiments, de la traite, le calendrier de mise en uvre depuis la naissance ou encore les points-clés à prendre en compte.
J'ai testé : Des lactations prolongées
Franck MECHEKOUR, AuteurStéphane Colin est éleveur bio, installé en GAEC, dans la Manche, avec un troupeau de 80 vaches Prim'Holstein. Suite aux réflexions initiées avec le GIEE lait bio bas carbone, animé par la Chambre d'agriculture de Normandie, la lactation d'une quinzaine de vaches a été allongée jusqu'à 18 mois. Cela permet à l'éleveur de réduire le nombre de veaux (souvent vendus en filière conventionnelle, peu cher, surtout s'ils sont de race pure) et d'augmenter les taux. Les éleveurs du GAEC ont ainsi touché 25 de plus par 1000L de lait, à l'été 2020, par rapport à l'année précédente. Le nombre de cellules a également augmenté, mais cela n'est pour l'instant, pas trop pénalisant.
Organiser son travail déleveur pour le rendre plus agréable
CONFÉDÉRATION PAYSANNE, AuteurClément Badoinot a repris la ferme laitière de ses parents en 2017. Cette dernière est située en Haute-Marne et est en bio depuis 1999. Ce fut lune des premières de ce territoire à faire le choix de la conversion. Les quarante vaches laitières de Clément Badoinot bénéficient dune alimentation 100 % herbagère et sont en pâturage tournant sur 103 ha de prairie. La ration hivernale est constituée denrubannage riche (coupé très précocement), avec, certaines fois, un mélange triticale-pois comme correcteur énergétique. Les vaches produisent entre 5 000 et 6 000 L/an. Lobjectif de cet éleveur nest pas datteindre une forte productivité, mais dorganiser son travail de manière à se dégager du temps libre. Ce jeune paysan trait deux fois par jour, sauf le dimanche où il ne trait quune fois, vers 13 h. Il réfléchit aussi à la monotraite. Il a également mis en place un nouvel atelier (un petit troupeau de génisses Limousines), qui pourrait lui permettre de financer un salarié et ainsi de répartir le travail et les astreintes. Autre particularité de son système : il a mis en place de lagroforesterie en implantant 160 arbres dans ses prairies.
Pratiquez-vous la monotraite dans votre élevage ?
Emeline BIGNON, AuteurTrois éleveurs laitiers pratiquant (ou ayant pratiqué) la monotraite apportent leurs témoignages. Anthony Gilmas, dans lOrne, gère un système tout herbe en bio avec 70 vaches laitières. Ses vêlages sont groupés au printemps et il passe en monotraite durant les trois derniers mois de lactation. A terme, il envisage dêtre en monotraite toute lannée. Anthony Vasseur est également en bio, dans la Sarthe. Seul sur lexploitation, il souhaitait tester la monotraite depuis un an et a sauté le pas au printemps 2020, suite à une demande de Biolait qui appelait les producteurs à réduire leur production de 5 %. Il envisage maintenant de passer en monotraite durant le mois de juin afin de réduire lastreinte pendant la période des foins. Angélique Tallote est basée en Meurthe-et-Moselle (en conventionnel). La ferme est maintenant équipée dun robot de traite, mais la monotraite avait été testée avant linstallation du robot. Elle était pratiquée en été, durant un mois et demi, avec un groupement des vêlages au début de lautomne.
Références technico-économiques: Agriculture Biologique : Région Lorraine : Bovin lait Bio Année de suivi 2018
Ce document présente des références technico-économiques de fermes laitières biologiques basées en Lorraine. Ces références ont été élaborées grâce à un suivi réalisé, en 2018, par le réseau ECOBIO Lait (réseau dacquisition de références technico-économiques bio des Chambres dagriculture de Lorraine) et par les réseaux dElevage INOSYS. Au total, 21 fermes ont été enquêtées. Ces dernières ont, en moyenne, une SAU de 180 ha, dont les 3/4 sont occupés par des fourrages, et possèdent 81 vaches (de 41 à 171) pour une production moyenne de 5 534 L/VL (de 2 570 à 6 750 L/VL). Le lait est vendu en moyenne 475 /1 000 L (de 453 à 509 /1 000 L). LEBE moyen de ces fermes (hors salaires et produits divers) est de 1 016 /ha (de 643 à 1 528 /ha). Globalement, le suivi de ces fermes montre que la maîtrise des charges reste une sécurité face à la variabilité des prix. Par ailleurs, les exploitations essayent dêtre un maximum autonomes en matière dalimentation. Ce document effectue également des focus sur les quatre fermes laitières bio robotisées, ainsi que sur les deux fermes en monotraite.
Webconférences La Terre est Notre Métier : Exposants
BCEL - BRETAGNE CONSEIL ÉLEVAGE OUEST, Auteur ; ESUS ELOI, Auteur ; BIO COHÉRENCE, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2020A chacune de ses éditions, le salon La Terre est Notre Métier propose un cycle de conférences. Le contexte sanitaire particulier de lédition 2020 a amené les organisateurs du salon à proposer des conférences en ligne. La section « Exposants » regroupe trois webinaires qui abordent des thèmes suivants : 1 La maîtrise de la qualité du lait en élevage bio (présenté par deux conseillers de lentreprise BCEL Ouest - Bretagne Conseil Élevage Ouest) ; 2 - Une nouvelle solution dinstallation et de financement pour accéder au foncier (présenté par lESUS - Entreprise solidaire dutilité sociale - Eloi) ; 3 Les intérêts et les garanties du label Bio Cohérence qui valorise des produits biologiques (présenté par Bio Cohérence, Forébio et par deux producteurs bio).
Bovins lait bio : La monotraite nest pas monotone
Elodie BOUDEELE, AuteurPasser en monotraite en bovin lait peut apporter des réponses en matière de main duvre et de charge ou de souplesse de travail (libération dune à deux heures par jour). Cette pratique peut se décliner de différentes manières, selon les objectifs attendus, comme par exemple : 2 mois de monotraite en été face au manque de fourrages, 7 mois au printemps et en été pour dégager du temps à une période très chargée en élevage ou encore l'adoption de la monotraite toute lannée. Cependant, il faut tenir compte des divers effets de cette monotraite, tels que la baisse de production de 20 à 30 %, variable selon les animaux ; un lait plus riche (+2.5 à 5 points de TB) ; des risques plus marqués de mammites et une augmentation des comptages cellulaires, au moins le premier mois ; une amélioration de la fertilité et de la fécondité ; des pertes de poids plus faibles en début de lactation ; un rendement fromager plus élevé Choisir la monotraite est à réfléchir au cas par cas, mais doit concerner des exploitations avec des situations cellulaires saines et il est nécessaire de maîtriser les coûts (coût de la ration, baisse de la production, risque daugmentation des frais vétérinaires ).