Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (226)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Dossier : La qualité du lait
Élise SCHEEPERS, AuteurCe dossier consacré à la qualité du lait fait un focus sur la formation de la glande mammaire (du ftus à la vache adulte) et son fonctionnement, sur le processus de défense immunitaire au niveau de cet organe, avec le rôle majeur des globules blancs, et donne des précisions sur la sécrétion et la composition du lait. Les éléments de physiologie fournis sont complétés par des données sur limpact de lalimentation, comme limportance des oligoéléments pour un bon fonctionnement du système immunitaire et pour limiter ainsi les mammites. Limportance de la qualité du lait est ensuite illustrée à travers deux témoignages : lun issu dun responsable de fromageries (Frédéric Brugger, directeur des fromageries de Selles et Lavigney, entreprise Biodéal ), et lautre (Étienne Baland, de la ferme de la Petite Seille), dun éleveur qui fait de la transformation à la ferme de produits laitiers biologiques.
Dossier : Le travail
Mathilde FURTWANGLER, Auteur ; Isabelle PETITPAS, Auteur ; Mathilde LEFEVRE, Auteur ; ET AL., AuteurChaque personne peut avoir un rapport différent au travail. Dans ce dossier, quatre stratégies de gestion du temps de travail sont présentées, à travers les témoignages d'éleveurs laitiers installés en Bretagne : - Éric Duverger possède l'une des plus petites fermes d'Ille-et-Vilaine, avec 20 vaches laitières sur 21 ha, et il travaille "peu", 1600 h/an. Pourtant, le revenu disponible dégagé sur l'exploitation est comparable à celui des fermes voisines ; - au GAEC des Ruisseaux, les trois associés ont mis en place une organisation bien rodée pour que chacun puisse se dégager du temps libre sans que cela ne pénalise les autres ; - trois élevages, dont 2 en bio, ont fait le choix de grouper les vêlages au printemps dans le but de réduire et réorganiser le temps de travail sur l'année (fermeture de la salle de traite plusieurs semaines en hiver) ; - Françoise et Joël Guittier, quant à eux, travaillent beaucoup, avec seulement une semaine de vacances tous les deux ans, mais l'équilibre entre travail et activités extra-professionnelles au quotidien leur permet d'apprécier ce rythme.
Guide pastoral caprin : Valoriser des prés embroussaillés, des landes et des bois avec des chèvres laitières
Nourrir des chèvres en production laitière sur des parcours largement embroussaillés et boisés est une pratique largement répandue en région méditerranéenne. Les éleveurs tirent profit, tout au long de l'année, des prés embroussaillés, des friches, des landes et des sous-bois en leur associant prairies et distribution à l'auge afin de satisfaire tous les besoins des chèvres. Ce guide s'appuie sur des références techniques patiemment récoltées dans des élevages très divers. Il s'adresse aux éleveurs caprins de toutes les régions de France désireux d'élargir leur domaine de pâturage, aux techniciens d'élevage, mais aussi aux animateurs des territoires et à tous les publics curieux de pratiques d'élevage de qualité.
Monotraite : Regards et pratiques déleveurs
Yann EVENAT, AuteurChoisir la monotraite, partielle ou totale, demande une réflexion à léchelle du système et une bonne approche technique. Des choix seront à faire en termes de sélection de races, de croisements, de pâturage, de réforme ou de gestion de vaches nourrices. Quatre éleveurs bio du Finistère présentent leurs pratiques autour de la monotraite, que certains dentre eux pratiquent depuis, parfois, une quinzaine dannées. Si la Holstein semble bien adaptée à cette pratique, ces éleveurs travaillent avec des croisements (ex : Jersiaise, Rouge Norvégien) ou avec dautres races (ex : Jersiaire danoise). La période de monotraite est réfléchie selon les choix du système : plutôt en été pour, selon les cas, faciliter la détection des chaleurs, dégager du temps pour la famille ou encore pouvoir accéder plus facilement à des parcelles de pâturage éloignées. La gestion des nourrices est aussi un enjeu important et les témoignages montrent diverses pratiques. Au final, ces éleveurs sont satisfaits de leur choix de faire de la monotraite et de ses résultats. Mais ces témoignages montrent aussi que ce choix sintègre dans une réflexion globale, à léchelle du système, englobant les objectifs de production et de vie de lagriculteur.
Régler le problème des cellules par la sélection et l'hygiène de traite
Jérôme LOINARD, AuteurDans le cadre d'un projet de transformation laitière à la ferme, Isabelle et Benoît Allain, à la tête d'un cheptel de 45 vaches laitières biologiques, dans les Côtes-d'Armor, ont découvert que leur troupeau avait des problèmes importants de cellules. En effet, environ 50 % des vaches étaient excrétrices de staphylocoque doré, compromettant le projet de transformation de lait cru. Pour se débarrasser de cette bactérie, d'importantes mesures d'hygiène et de suivi ont été prises sur l'exploitation.
Vaches laitières : En finir avec les cellules
Valérian LEBON, AuteurDeux sources majeures de contamination en bactéries sont à prendre en compte pour limiter la présence de cellules dans le lait : lenvironnement et la peau de lanimal. Il est donc primordial de veiller à une bonne hygiène des bâtiments. Cependant, la source principale de contamination est la peau et les autres quartiers infectés. Lhygiène de la traite est donc fondamentale et certaines règles simples sont à respecter pour un résultat parfois très efficace : repérer les vaches infectées après lesquelles il faut désinfecter les manchons, bien décrasser les trayons avant les premiers jets, réaliser ces derniers puis la désinfection des trayons (plutôt avec une lavette humide), poser la griffe sans entrée dair 60 à 90 secondes après les premiers jets, ne pas allonger la durée de la traite, veiller à un décrochage de tous les manchons en même temps et enfin faire un bon post trempage sur tout le trayon. A noter que le port de gants peut amener à une baisse de 50 % des nouvelles contaminations.
Augmenter la robustesse d'un troupeau de vaches laitières
LETTRE FILIÈRES FNAB - LAIT, AuteurLes vaches n'ont pas la même réaction face à des perturbations. Prendre en compte ce facteur peut augmenter la robustesse de son troupeau. Ainsi, l'INRA du Pin au Haras a étudié deux lots de neuf vaches laitières : l'un avec tous les animaux au même stade physiologique (lactations regroupées) et, dans le second, les vaches sont à des stades hétérogènes de lactation. En cas de perturbation, ce dernier lot montre globalement une meilleure production de lait. A partir de ce constat, l'INRA a étudié une conduite de troupeau basée sur la constitution de deux lots : l'un vêlant au printemps et l'autre à l'automne. Cette conduite présente, en plus d'une meilleure robustesse du troupeau, divers avantages : en périodes de moindre disponibilité alimentaire (été et hiver), une partie du troupeau est tarie ; les vaches vides en fin de période de reproduction peuvent intégrer l'autre lot ; plus de souplesse en termes d'âge à la première mise bas ; pas de pic de travail lié à une seule période de mises bas et étalement de la production.
Comment se débarrasser des cellules excédentaires ?
Flavie TIRET, AuteurL'auteure, conseillère technique Démarche Qualité à Biolait, indique quelques précautions à prendre, sur la ferme, à différentes étapes, pour limiter les cellules dans le lait. Elle rappelle les préconisations de Martin Perrot, conseiller polyculture-élevage à l'ADABIO, concernant le nettoyage des trayons et la préparation à la traite. La fréquence de la traite a également un impact sur les comptages cellulaires. Les trayeurs, selon la façon dont ils procèdent, peuvent influencer la qualité de la traite : pose de gobelets, bien-être du trayeur... D'autres facteurs, comme les réglages de la machine à traire ou encore le système d'élevage, sont à prendre en considération.
Dossier : Bovin lait Bio
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurCe dossier sur la production bovin lait biologique, à travers notamment des témoignages d'agriculteurs ou de conseillers, met en avant divers points concernant aussi bien l'amont que l'aval dans cette filière. Ainsi, une conversion en AB réussie demande réflexion et doit s'appuyer sur des bases solides avec une exploitation saine et une bonne maîtrise technique. La réalisation d'un diagnostic de conversion est donc un bon préambule pour affiner sa décision de poursuivre ou non son projet bio. Il faut aussi tenir compte d'une demande en produits laitiers en croissance (exemple au niveau national : augmentation de la consommation de 8 % pour le lait et 12.3 % pour les yaourts entre 2013 et 2014). Or, la progression de la collecte de lait bio en 2013 et 2014 ne suit pas et laisse prévoir un défaut de production à venir, d'où des opportunités à saisir pour de nouvelles conversions. Deux points majeurs sont aussi à prendre en compte pour un producteur de lait bio : l'autonomie alimentaire et le volet sanitaire. Sur le volet autonomie, il faut veiller à la cohérence entre ses surfaces et son troupeau. Être autonome en fourrages est un avantage pour sécuriser son système, tout en maintenant son efficacité économique. Le séchage en grange, comme le montre le témoignage d'un GAEC dans la Loire, peut être un atout malgré l'investissement nécessaire, car il permet la production de façon durable d'un fourrage de qualité, avec plus de sécurité face aux aléas climatiques. Le volet sanitaire est abordé à travers des témoignages d'agriculteurs qui privilégient des méthodes alternatives comme l'homéopathie pour lutter, par exemple, contre les mammites. Cependant, un bon suivi sanitaire est, dans tous les cas, fondamental, la prévention étant le meilleur remède, en particulier pour obtenir un lait de qualité. Or, comme le montre le dernier article de ce dossier sur la coopérative laitière de Yenne qui développe sa gamme de fromages bio, une bonne qualité du lait, notamment bactérienne, est un facteur de succès économique.
Dossier : Les cellules
Alain GRASTEAU, Auteur ; Marion GABORIT, Auteur ; Maxime RELAVE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier se penche sur la maîtrise des cellules. La présence de cellules dans le lait a un impact direct sur le prix de rétribution, et on peut penser que la difficulté à maîtriser ces cellules contribue, chez certains éleveurs, à l'abandon de la production laitière. Grâce à l'expertise de professionnels en santé animale et à l'expérience d'éleveurs, ce dossier propose de clarifier de nombreux points : - Cellules et mammites, de quoi parle-t-on ? (Les "cellules" dans les critères de qualité du lait ; L'inflammation de la mamelle ou mammite ; Comment les germes pénètrent-ils dans la mamelle ? ; Infection de la glande mammaire ; Inflammation de la mamelle et cellules du lait...) ; - Un problème de cellules résolu par un changement de protocole de traite et une autre gestion du tarissement (Maxime Relave, Loire) ; - Une technique méconnue : l'histogramme du lait (Docteur Paul Polis, vétérinaire homéopathe au GIE Zone Verte, Jura) ; - Cellule de crise à la SCEA Clair Mathyn (Isabelle Mathy) ; - Témoignage de Gilles Guellier, EARL de la Guilbardière (Loir-et-Cher) ; - Les cellules dans le lait (Michel Lepage, conseiller fromager, Ain) ; - J'ai travaillé sur une approche globale de mon troupeau pour résoudre le problème cellules sur ma ferme (Jean-Pierre Guernion, Côtes-d'Armor) ; - Lorsque les taux cellulaires augmentent, il ne faut pas attendre le dernier moment (Hubert Audic, Morbihan) ; - Rien n'est jamais acquis (Grégory Arbogast, Haute-Loire) ; - La géobiologie, quelques bases (Marie Couval, Allier) ; - Cellules somatiques : réglementations et contradictions ! (André Le Du, Finistère) ; - Le point de vue du CNIEL ; - Le cadre réglementaire vis-à-vis des cellules (Yves Levesque, conseiller technique Démarche Qualité Biolait) ; - Santé en élevage : Qu'est-ce qu'une "médecine complémentaire" ? (Philippe Labre, docteur-vétérinaire, conseil en santé naturelle en élevage) ; - Les cellules dans "La Voix Biolactée" (liste bibliographiques des articles de la revue consacrés aux cellules).
Dossier : Gestion du temps de travail
Alain GRASTEAU, Auteur ; Soizick ROUGER, Auteur ; Philippe BOURGEOIS, Auteur ; ET AL., AuteurMalgré la grande variété des situations de travail des éleveurs, il est un point sur lequel tous se reconnaissent, c'est la nécessité de faire un break de temps en temps. Dans ce domaine, c'est sans doute en élevage laitier que c'est le plus difficile à organiser. Ce dossier propose de faire le point sur cet aspect organisationnel, grâce à des témoignages d'éleveurs bio originaires de régions différentes qui partagent leur expérience et leur réflexion. Ce dossier est aussi l'occasion de revenir sur la question plus large du travail en agriculture, du revenu, des différentes façons de s'organiser collectivement... Au sommaire : - Le travail en agriculture, qu'en dit-on ? ; - Temps de travail et temps libre : Quelques réflexions ; - Le temps de travail chez Michel Hamon (22) ; - S'associer en Groupement d'Employeurs ; - Expérience du système 3 traites en 2 jours ; - Le robot de traite ; - « Améliorer ses conditions de travail en élevage laitier "bio" » : une réflexion à partager en groupes ; - « Je préfère être zen » ; - La monotraite en été pour se libérer du temps libre ; - Quand la double activité est saisonnière : monotraite et arrêt des livraisons de lait en hiver.
Au GAEC de l'Epervier, en Mayenne : « Nous valorisons les atouts de l'agriculture durable »
Franck MECHEKOUR, AuteurEn reprenant l'exploitation familiale située en Mayenne en 2011, Thibaut Audoin a fait fortement évoluer son système laitier en optant pour l'AB et en privilégiant le pâturage (10 mois de pâturage par an, dont huit intégral), et l'autonomie (pas d'achat d'aliment, un tiers de la SAU étant consacré à la culture d'un mélange triticale/pois). Les deux tiers de la SAU sont des prairies multi-espèces, dont les mélanges sont conçus par l'exploitant, selon ses besoins et le milieu. Elles servent au pâturage et à la production de foin (pas d'enrubannage ou d'ensilage). Côté production laitière, commercialisée auprès d'une laiterie fabriquant des fromages bio au lait cru, le choix a été fait de ne pas « pousser » les vaches normandes, mais de produire surtout un lait de qualité. Côté reproduction, un taureau charolais est présent dans le troupeau pour la fécondation de 80 % des vaches. Les 20 % restants et les génisses sont inséminés en IA avec de la semence sexée femelle issue de taureaux normands à haute valeur génétique. Le choix de développer un tel système, raisonné aussi pour permettre de rester au forfait, correspond au projet de cet agriculteur qui souhaite maintenir un équilibre entre vie professionnelle et privée, d'où également la décision de tester la monotraite depuis trois mois, afin de diminuer la charge de travail, tout en maintenant les résultats économiques de l'exploitation.
Robot et pâturage : des complications
Maud CLOAREC, AuteurDepuis 2012, la station expérimentale de Trévarez (Finistère) teste un système pâturant bio avec un robot de traite mobile déplacé deux fois par an, entre les sites de pâturage des laitières dété et dautomne/hiver. En Bretagne, la moitié des nouvelles installations de traite neuves en 2014 en étaient des robots et on observe une baisse du pâturage dans les systèmes robotisés. Cette expérimentation vise à voir la compatibilité entre pâture et robot. Les résultats obtenus montrent que les vaches ont pâturé autant que dans les élevages bio sans robot, mais avec des charges de structures très élevées, en lien avec linvestissement dans lachat du robot et dans la mobilité de ce dernier (ex : coût de la plateforme construite sur le site estival, des remorques de transport et de la maintenance). Rentabiliser demanderait daugmenter la taille du troupeau (de 57 à 85 têtes), mais au détriment de lautonomie. De plus, les vaches au pâturage ne viennent au robot quattirées par la distribution concomitante du concentré (doù une plus forte consommation de ce dernier). Par ailleurs, les points deau sont positionnés de façon stratégique sur les passages vers le robot ou, parfois, les animaux ont accès à un nouveau paddock après chaque traite. A cela sajoutent des temps dattente à la traite longs (2h30, parfois 9 heures). Ainsi, associer robot, pâturage, autonomie et économie ne semble pas simple.
Santé animale : Et pourquoi pas l'homéopathie pour vos ruminants ?
Christelle DUBOIS-FRAPSAUCE, AuteurPour assurer une bonne santé aux animaux, l'utilisation de l'homéopathie apporte de multiples avantages, tout en répondant aux attentes de la société en matière de réduction des antibiotiques (Plan Eco-Antibio 2017). L'auteure, docteur vétérinaire, présente cette médecine thérapeutique utilisée depuis le XIXème siècle chez l'homme, puis adaptée pour les animaux : ses trois principes fondamentaux (la similitude, l'infinitésimalité, l'individualité), les éléments (végétaux, animaux, minéraux) à partir desquels les médicaments homéopathiques sont élaborés, les procédés de fabrication, les différentes formes obtenues et utilisables (teintures mères, granules, poudres...), ainsi que les modes d'administration. Pour l'auteure, les traitements homéopathiques présentent de nombreux atouts : ils sont efficaces, ne laissent pas de résidus dans les denrées alimentaires, ne sont pas toxiques pour les malades, sont faciles à administrer et présentent un coût faible. Quelques exemples d'utilisation en santé animale sont proposés : la mise bas, la lactation, les traumatismes, le soutien à l'organisme.
Animal health, welfare and production problems in organic pregnant and lactating sows
Sandra EDWARDS, Auteur ; Helena MEJER, Auteur ; Allan ROEPSTORFF, Auteur ; ET AL., AuteurLa diversité des conditions d'élevage des truies biologiques est importante dans les Etats membres de l'Union Européenne. Il est donc difficile d'estimer la prévalence de tel ou tel problème sanitaire, d'autant plus qu'il existe un consensus sur le fait que les producteurs biologiques rencontrent moins de problèmes que leurs collègues conventionnels. Néanmoins, la plupart des études font état de la prédominance des thématiques de parasitisme (ecto- et endoparasites), ces parasites étant plus abondants que dans les élevages conventionnels. Ils sont liés aux conditions de logement et à la restriction des traitements allopathiques. Au final, en élevage biologique, les truies ont certes de meilleures possibilités d'exprimer leurs besoins comportementaux, mais elles sont plus exposées aux stress climatiques, aux parasites et à la perte d'état.