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Actualité technique : Bovin viande en agriculture biologique - Résultats économiques 2009
TECHNI BIO, AuteurLes Réseaux d'élevage viande bovine conduits par les Chambres d'agriculture et l'Institut de l'élevage observent une douzaine d'élevages dans les systèmes naisseurs producteurs de broutards, naisseurs engraisseurs de veaux et naisseurs engraisseurs de bufs. Ces suivis pluriannuels ont permis de décrire deux cas types en agrobiologie, qui sont réactualisés chaque année en fonction des évolutions observées. Le résultat des suivis porte sur : - Type 1 : naisseur extensif en agrobiologie (herbe et foin dominent, deux périodes de vêlage, une rentabilité qui se maintient) ; - Type 2 : naisseur engraisseur de veaux de lait sous la mère (herbe et cultures, vêlages étalés pour vendre toute l'année, résultats économiques en légère baisse) ; - Quatre années de recul sur les types 1 (Broutards) et 2 (Veaux sous la mère).
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Après un vêlage difficile, identifier les troubles pour réagir vite
On aurait dû faire une césarienne. Voilà la réflexion souvent entendue après un verdict d'abattage d'urgence décidé à la suite d'un vêlage difficile dont les facheuses conséquences n'étaient évidemment pas prévue. Ces conséquences peuvent être très variées. Elles vont de la déchirure du vagin à la péritonite fatale en passant par l'impossibilité de se relever. Tour d'horizon.
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Après vêlage, elle maigrit trop
Quelques semaines après le vêlage, votre vache maigrit plus que de raison. Cet état a des conséquences sur sa production. Seule une étude détaillée et méthodique de son état peut mettre sur la piste des causes. Une bonne observation de la vache au repos et au cours de ses déplacements donnera des indices et parfois des causes possibles, mais des analyses pourront être opportunes pour confirmer des soupçons.
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Augmenter la robustesse d'un troupeau de vaches laitières
LETTRE FILIÈRES FNAB - LAIT, AuteurLes vaches n'ont pas la même réaction face à des perturbations. Prendre en compte ce facteur peut augmenter la robustesse de son troupeau. Ainsi, l'INRA du Pin au Haras a étudié deux lots de neuf vaches laitières : l'un avec tous les animaux au même stade physiologique (lactations regroupées) et, dans le second, les vaches sont à des stades hétérogènes de lactation. En cas de perturbation, ce dernier lot montre globalement une meilleure production de lait. A partir de ce constat, l'INRA a étudié une conduite de troupeau basée sur la constitution de deux lots : l'un vêlant au printemps et l'autre à l'automne. Cette conduite présente, en plus d'une meilleure robustesse du troupeau, divers avantages : en périodes de moindre disponibilité alimentaire (été et hiver), une partie du troupeau est tarie ; les vaches vides en fin de période de reproduction peuvent intégrer l'autre lot ; plus de souplesse en termes d'âge à la première mise bas ; pas de pic de travail lié à une seule période de mises bas et étalement de la production.
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Avancer les vêlages n'est pas forcément évident et intéressant
Pour compenser la perte liée à la baisse du prix du lait, une des solutions pourrait consister à avancer les vêlages en juin juillet pour bénéficier de plus values bio plus importantes. La Chambre d'Agriculture des Pays de la Loire a étudié, sur la campagne 2004-2005, l'impact des changements de période de vêlage sur la production laitière et les résultats dans des élevages bio. Il en ressort que les vêlages de juin juillet maximisent la valeur ajoutée pour les éleveurs qui livrent à une laiterie à forte saisonnalité. Pour une laiterie à faible saisonnalité, la meilleure période est plutôt février-mars.
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Le bon geste : dégager un veau bloqué aux hanches
La manière de dégager un veau bloqué aux hanches - Les différentes étapes : 1- "L'accrochement des grassets", 2- Les genoux gênent le passage, 3- Préparer l'extraction, 4- Décaler les genoux du veau... 5- Ou décaler la vache...
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Bovins lait bio : Qui aime bien tarit bien
Elisa DUBOIS, AuteurParticulièrement en AB où la prévention prime, gérer au mieux la phase de tarissement dune vache est essentiel pour la santé de cette dernière, celle du veau à venir ou encore pour la lactation suivante. Réussir le tarissement, cest : tenir compte de la physiologie de la mamelle et des besoins de lanimal ; respecter certains points-clés (présentés ici) et bien observer. Ainsi, par exemple, il faut une ration alimentaire adaptée, permettant de remettre daplomb un animal si besoin mais pas trop riche pour éviter que les vaches nengraissent trop pendant le tarissement (risques au vêlage). Il faut aussi assurer une bonne couverture en oligo-éléments. Il est, par ailleurs, important de bien calibrer la durée du tarissement et de tarir dans de bonnes conditions délevage : pas de litière sale, lidéal étant plutôt de mettre les animaux à la pâture si possible. Il est plutôt conseillé déviter les traitements systématiques au tarissement et, en cas de suspicion de problème de mamelle, il faut intervenir au cas par cas, voire quartier par quartier. Comme en témoigne Véronique Le Bars, éleveuse de vaches laitières dans les Côtes d'Armor, lhoméopathie peut être une aide précieuse.
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Colloque Repro 2020 : Sevrer plus de veaux avec moins de vaches
François D'ALTEROCHE, AuteurLa reproduction en bovins allaitants n'a pas été autant étudiée qu'en élevage laitier, c'est pourquoi, dans le cadre du projet Repro 2020, un colloque a été organisé, à l'occasion du Sommet de l'Élevage 2015. Il a réuni des experts d'horizons divers (dont Jean-Paul Coutard, responsable de la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou), pour faire un état des lieux des connaissances et trouver des solutions et voies de recherche pour une meilleure maîtrise de la reproduction en élevage allaitant en France. Cet article rend compte des connaissances échangées et des problématiques qui ont pu être soulevées lors du colloque.
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Conduite du troupeau en agrobiologie : les médicaments homéopathiques
Soins en homéopathie de la vache laitière, du tarissement à la pointe de lactation, soins du veau.
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Conseils pratiques pour le vêlage
La majorité des vaches vêlent seules, sans aide, si elles sont à l'aise et si on les laisse faire selon leur instinct. Il ne faut donc pas trop intervenir et adapter sa surveillance à la situation. Voici quelques conseils de Gérard Argenté, vétérinaire au GDS (Groupement de Défense Sanitaire) des Côtes-d'Armor, extraits du guide pratique "Vêlages et santé du veau" dont il est l'auteur.
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Les conseils du vétérinaire Céline Peudpièce pour bien préparer les mères au vêlage
Noëllie LEBEAU, Auteur ; Sandrine POISSON, AuteurLes vaches en gestation ont plus de besoins que celles qui sont en entretien. Des mesures simples permettent de garantir une bonne préparation au vêlage : favoriser la consommation d'eau en abondance (et pas seulement pour les dominantes), éviter tout déficit alimentaire en raisonnant la ration, utiliser la phytothérapie. La période critique pour la surveillance de l'état corporel et de la ration débute à partir du huitième mois de gestation.
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Deux sécheresses consécutives : coup rude pour les éleveurs ; Situation dans le Grand-Est ; « Soit on augmente la surface soit on diminue le nombre de bêtes » ; Les systèmes 100 % herbe sont les plus impactés par les sécheresses à répétition
Élise SCHEEPERS, Auteur ; Jean SICOT, Auteur ; Angélique VOISINE, AuteurCe dossier est consacré aux impacts des sécheresses de 2018 et 2019 sur lautonomie fourragère des élevages, et plus particulièrement des élevages laitiers bio situés dans la région Grand Est. Le premier article dresse un bilan de la situation de ces élevages en 2018. Après avoir apporté des données sur le déficit de la pousse de lherbe, il décrit les principaux résultats dune enquête menée par Bio en Grand Est sur les stocks fourragers et les inquiétudes des éleveurs : sur 145 fermes bio enquêtées, une centaine manquaient de stocks et appréhendaient la période hivernale. Le second article fournit des informations complémentaires sur la situation en 2019, à travers la vision dun éleveur laitier bio de cette région (Jérôme Tournay). Ce dernier décrit les adaptations quil a instaurées sur sa ferme : mise en place du pâturage tournant et changement de la période de vêlage pour tarir lété (vêlages en automne). Les deux derniers articles sont des témoignages déleveurs bio : la ferme de Laurent Gravier est située dans les Vosges, avec 85 ha (dont 74 ha de prairies) pour 50 vaches laitières. Il était jusqualors autonome mais, en 2019, il a dû acheter des fourrages pour sécuriser son bilan fourrager. La ferme du Galgenbourg est située dans le Haut Rhin. La totalité de son assolement est en prairie permanente mais, face aux sécheresses à répétition, lexploitation rencontre aussi des difficultés pour sécuriser son autonomie fourragère.
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Dossier : Bovins lait : Garder le cap de la cohérence
Frédéric RIPOCHE, AuteurMême si la conjoncture est favorable pour les producteurs de bovins lait biologiques, il est important de mettre en place un système viable, résilient, adapté à son contexte et à ses objectifs. Il ny a pas de système type mais, comme le montrent diverses études, comme dans le projet Casdar Résilait, la recherche dautonomie, la réduction des coûts et le pâturage restent des éléments clés du succès. Lanalyse menée dans Résilait de données issues de 173 exploitations laitières a montré que la résilience des systèmes ne dépend pas du niveau de production par vache, mais que la part dherbe est un facteur favorable et quau contraire, lachat de concentrés est plutôt pénalisant. Mais si lherbe et le pâturage sont essentiels pour la résilience et la performance économique des élevages laitiers, à chaque éleveur de construire son système pâturant, en tenant compte aussi de la nécessité de maintenir la bonne santé de son troupeau. Comme le montrent les témoignages repris ici, issus des expériences menées sur la ferme expérimentale de Mirecourt ou encore de trois producteurs, installés dans la Manche, lAveyron et la Haute-Marne, les leviers daction sont divers et chacun peut être mobilisé différemment : choix des périodes de vêlage, âge du premier vêlage, renouvellement, gestion des stocks, stratégies dachats daliments, croisement, diversification des ressources fourragères, implantation de cultures (pour lautoconsommation ou la vente), utilisation de robots de traite, gestion du travail Sil nexiste pas de solution type, ces témoignages expriment néanmoins, en plus de limportance du pâturage, la nécessité dévoluer et de sadapter en permanence.
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Dossier : L'élevage des génisses
Ludovic BILLARD, AuteurL'introduction de ce dossier rappelle l'importance de l'élevage des génisses dans une ferme laitière. Le choix de pratiques d'élevage qui visent un meilleur bien-être animal, une meilleure santé du troupeau, mais aussi de meilleures conditions de travail, sans sacrifier les performances économiques des fermes, compte dans la recherche d'équilibre de cet élevage. Le partage d'expériences entre éleveurs, dans ce cadre, présente de nombreux atouts. Ainsi, des éleveurs témoignent sur certains de leurs choix : - Vêlages 2 ans, 3 ans ? Avantages et inconvénients (Isabelle Mathy, 01) ; - Déléguer l'élevage des veaux à des vaches nourrices pour avancer dans la simplification du système (Gérard Grandin, 61) ; - Le lait fermenté (Joëlle et Jean-Yves Lyonnet, 42) ; - Kéfir et élevage des génisses : deux facteurs indissociables pour moi aujourd'hui (Frédéric Thiriet, 88) ; - Le kéfir de lait (Jean-Yves Papin, 49) ; - Les veaux sous la mère (Didier Bourgeois, 89) ; - Respecter la physiologie est primordiale (résumé d'une intervention de Marine Lemasson, conseillère en systèmes ruminants bio et durables) ; - L'expérimentation des vaches nourrices (Laurent Brunet, 88) ; - Changer de mode d'élevage pour éradiquer la Cryptosporidiose (Alain Guiffès, 49) ; - Le colostrum ou l'or liquide (Nadine Savary, 53) ; - Les vaches nourrices (fermoscopies de 3 exploitations laitières).
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Dossier : Grouper ses vêlages au printemps : Une des réponses pour diminuer sa charge de travail en élevage laitier
Félix LEMARÉCHAL, AuteurEn 2014, un groupe de dix éleveurs laitiers du Cedapa sest formé afin de trouver des solutions pour diminuer le temps de travail sur leurs fermes. Après être partis en Irlande et avoir visité dautres élevages, ils ont retenu une solution : les vêlages groupés au printemps et la fermeture de la salle de traite durant deux à trois mois en hiver (décembre à mars). Lobjectif de ces systèmes est de pousser léconomie des charges au maximum, afin quils soient efficients et quils permettent de produire moins de lait. Pour cela, il faut caler la production sur la pousse de lherbe et faire vêler les vaches au printemps. Entre mars et août, la période de travail est chargée. En septembre, le travail diminue avec le passage en monotraite, jusquà la fermeture de la salle de traite fin décembre. Au GAEC Atout Trèfle (deux associés, 35 VL sur 35 ha), cette méthode est pratiquée depuis plus de quinze ans et permet à Pierre-Yves et Sylvie Plessix de travailler chacun 15,5 heures par semaine en moyenne sur l'année. En moyenne, le groupe déleveurs du Cedapa qui applique cette méthode a un EBE de 339 /1000 L de lait vendu grâce à une bonne gestion du pâturage et de la fertilité du troupeau.