Thésaurus
> GESTION > GESTION DE L'EXPLOITATION AGRICOLE > SYSTEME DE PRODUCTION > SYSTEME D'ELEVAGE > BOVIN VIANDE
BOVIN VIANDESynonyme(s)BOVIN ALLAITANT |
Documents disponibles dans cette catégorie (932)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Bien réussir la manipulation des bovins : Percevoir, comprendre, communiquer
Les élevages extensifs destinés à la production de viande de pâturage sont considérés comme particulièrement respectueux des bovins. Cependant, en raison du peu de contact avec les humains, les animaux deviennent souvent craintifs à leur égard. Cela rend les interactions avec ces derniers plus difficiles et, lorsque celles-ci deviennent inévitables, cela engendre du stress, tant chez l’humain que chez le bovin. Bien comprendre le comportement des bovins et respecter certaines règles de base peuvent faciliter et détendre cette interaction. Cette fiche technique, éditée par le FiBL (Suisse), transmet les bases des perceptions sensorielles et de l’apprentissage des bovins domestiques et montre comment les éleveurs d’un cheptel peuvent créer une relation positive avec leurs bovins.
Les bovins Wagyu de l'Albulatal
Anna PEARSON, AuteurFlavius Laim est agriculteur biologique dans la région de l'Albula, en Suisse. Sur la ferme familiale, reprise en 1988, il a d'abord élevé des cochons, rejoints par la suite par des chèvres, des agneaux et des bovins de la race Wagyu. Originaire du Japon, cette race est plus connue sous le nom de Bœuf de Kobe, dont la viande est très prisée pour son important persillage. Soucieux du bien-être animal, Flavius Laim laisse un accès à l'extérieur toute l'année pour ses 33 bovins, pratique qui se démarque de l'élevage traditionnel au Japon, où la liberté de mouvement des animaux est limitée en hiver afin de maximiser la teneur en gras de la viande. Les bœufs sont abattus à la ferme, à plus de 36 mois, et la viande est vendue dans des restaurants, hôtels ou auprès de clients particuliers.
Dossier : Conjoncture des filières animales bio : bilan et perspectives
Maëlle DROUAILLET, Auteur ; Amélie LENGRAND, Auteur ; Adèle TRENTESAUX, AuteurLes filières animales bio sont aussi concernées par la baisse de consommation de produits bio observée avec la crise inflationniste. Ainsi, le nombre de fermes d’élevage en AB a diminué pour toutes les productions animales (sauf l'apiculture), selon les chiffres connus fin octobre 2023 (par exemple, -9,4 % du nombre d’élevages porcins bio entre le 1er janvier et le 31 octobre 2023, -9,2 % en ovins lait, -4,8 % en bovins lait, -3,1 % et -1,6 % respectivement en ovins et bovins viande). Ce dossier fait ainsi un tour d’horizon des filières animales, montrant, par exemple, un recul des ventes de viandes bio fraîches et surgelées de 12,4 % en valeur au 3ème trimestre 2023, en comparaison au même trimestre 2022. De même, les mises en place d'élevages de poulets bio ont baissé de 14 % sur les 40 premières semaines 2023 par rapport à la même période en 2022, et la production d’œufs a diminué de 12,1% sur les deux premiers trimestres 2023 versus 2022. Pour passer cette crise, les pistes d’actions sont les mêmes que celles identifiées pour l’ensemble des productions bio : plus communiquer sur la bio et son label (1 Français sur 2 estimait ne pas avoir assez d’informations sur l’AB, selon une étude Agence BIO/Institut CSA de mars 2022), développer le marché de la restauration hors domicile, mettre en œuvre des aides d’urgence, accompagner les investissements et réguler les marchés bio.
Elevages allaitants bio de Nouvelle-Aquitaine : Explosion des charges, filière en crise… Comment a évolué le coût de production ?
Natacha LAGOUTTE, Auteur7 fermes de bovins allaitants bio, situées dans le bassin du Limousin, ont été étudiées, entre 2020 et 2022, par les réseaux Inosys et BioRéférences. Ces fermes possèdent, en moyenne, 153 ha, dont 22 ha cultivés, pour 73 vaches et 2,4 unités de main d’œuvre (UMO). L’étude se concentre sur l’évolution des coûts de production, dans un contexte économique spécifique : 2020, année de Covid ; 2021, reprise économique ; 2022, début du conflit ukrainien. La méthode de mesure du coût de production est celle développée par l’Institut de l’Elevage : elle intègre l’ensemble des charges courantes, les amortissements, ainsi que les charges dites supplétives (rémunération du travail, des capitaux, etc.). Le coût de production est ramené à la production de l’atelier, soit par 100 kg de viande vive. Globalement, les coûts de production ont augmenté entre 2020 et 2022, respectivement + 4% et + 8%. Le poste « mécanisation » a subi la plus forte hausse, notamment à cause de la hausse des prix du carburant (quasiment x2). Au niveau du poste « frais d’élevage », c’est la partie frais de transformation et de commercialisation qui a le plus augmenté (+ 5 €/kgvv). En revanche, le poste « alimentation » a diminué, ce qui est expliqué par une autonomisation des fermes en fourrages et concentrés. La production moyenne reste stable, autour de 20 760 kg viande vive par UMO, avec une légère valorisation du prix au kilo : le prix moyen est passé de 3,00 €/kg à 3,39 €/kg viande vive. En comparaison, l’élevage bovin allaitant conventionnel a subi plus fortement la hausse des charges (notamment à cause de la moindre autonomie des fermes), mais, en contrepartie, a augmenté plus fortement les prix des produits pour atteindre un équilibre. L’élevage bio n’a pas pu augmenter autant ses prix à cause d’un déclin des ventes de viandes bio, chères face au conventionnel dans un contexte inflationniste.
Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Février 2024
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par l’Agence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette Note, publiée en février 2024, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - des échos du monde. En France, en 2023, la collecte de lait de vache bio a reculé de 4,5 % par rapport à 2022 ; les ventes de lait liquide bio en GMS ont reculé de 11,1 % en volume, mais ont progressé de 1,5 % en valeur. Les ventes d’oeufs bio en GMS ont reculé de 5,7 % en volume et ont progressé de 5,8 % en valeur. Du côté des fruits et légumes frais bio, les achats par les ménages ont reculé de 9 % en volume et de 7 % en valeur, par rapport à 2022. À l'échelle mondiale, en 2022, le nombre de fermes bio a progressé de 25,6 % par rapport à 2021, et les surfaces cultivées en bio de 26,6 %.
Portrait d'éleveur : "Recherche de l'autonomie alimentaire en Agriculture Biologique" au GAEC la Picoulée à Saint-Pierre-des-Echaubrognes (Deux-Sèvres)
Dans les Deux-Sèvres, à Saint-Pierre-des-Echaubrognes, la famille Audebeau (GAEC la Picoulée avec deux associés et deux salariés) élève, en agriculture biologique, un troupeau allaitant de 186 vaches en race Pie Rouge des Prés et 6000 poules pondeuses. La conversion s'est effectuée en 2002. Les 145 hectares de l'exploitation - dont 102 constituent la surface fourragère, 41 les cultures (céréales pures ou en méteil) et les 4 derniers le parcours des volailles - permettent au GAEC d'être autonome aussi bien en fourrages qu'en aliments concentrés. Les produits de l'atelier bovin sont constitués par les ventes de vaches de réforme, de veaux sous la mère et de bœufs. Ces derniers pourraient être remplacés prochainement par de jeunes bovins (moins de 24 mois). Par ailleurs, les effluents des deux ateliers animaux permettent de couvrir les besoins en éléments fertilisants. Dans ce portrait, les aspects suivants sont abordés : - les données de l'exploitation et son historique ; - les données techniques en lien avec le troupeau de bovins viande (conduite du troupeau, système fourrager, produits...) ; - la stratégie de conduite de l'élevage en AB ; - les indicateurs économiques (dont le coût de production de l'atelier bovins viande) et environnementaux ; - les facteurs de réussite à dire d'éleveur et le point de vue du conseiller qui les accompagne.
Le portrait du mois : Ecrire pour exister
Amandine LEDREUX, AuteurAmande Gat et Damien Franco Sanchez sont éleveurs à la ferme Les Trognes, en conversion bio, en Ille-et-Vilaine. Sur 52 ha, ils élèvent des vaches allaitantes Armoricaines, en tout herbe, et des cochons Duroc, en plein air. Leur parcours est assez atypique : Amande est une ancienne chargée de communication originaire de Haute-Savoie et Damien un gaufrier originaire de Belgique. Ils ont repris la ferme anciennement laitière, grâce à l’accompagnement de la coopérative Lisières. La commercialisation se fait essentiellement en vente directe, mais également par le biais de restaurants et de boucheries. Amande met en avant l’importance d’une bonne communication dans le fonctionnement de la ferme. Elle raconte la vie de paysan et de paysanne au travers d'une lettre d'info mensuelle, envoyée à 800 adresses ; elle utilise les réseaux sociaux pour se faire connaître du grand public comme des professionnels, via LinkedIn, Instagram, etc. ; elle s’appuie sur la presse locale pour valoriser ses événements. D’une manière plus globale, elle estime que la filière bio a tout intérêt à développer une communication positive pour faire connaître les pratiques de la bio.
Le portrait du mois : M’engager, c’est défendre une bio qui me ressemble
Amandine LEDREUX, AuteurDepuis 2010, Gurvan Raoul est paysan à la ferme Kerantosfal, dans le Finistère. Non issu du milieu agricole, il a suivi un cursus STAE, puis un BTS horticole. Après plusieurs années en tant que chef de culture en production de fraises hors-sol, il a décidé de rejoindre Stéphane Quere pour former un GAEC, en bio. La ferme présente une production diversifiée (maraîchage, pain et bovins viande), commercialisée en vente directe ou dans des magasins spécialisés. La SAU est de 30 ha, en maraîchage, céréales, prairies et luzerne. Un salarié travaille sur la ferme, en plus des deux associés du GAEC. Gurvan est administrateur du GAB29. Il explique que le GAB possède, d’une part, une fonction d’accompagnement technique et, d’autre part, une fonction politique. Son rôle d’administrateur l’a amené à devenir référent auprès d’autres agriculteurs, pour les démarches administratives, les demandes d’aides, etc., en particulier avec les futurs installés. Le conseil d’administration visant la parité, les administrateurs ont modifié les horaires des réunions pour qu’ils soient plus en adéquation avec les charges familiales. Gurvan est également référent « communication », en charge notamment de la revue Symbiose. Selon lui, la force du réseau bio est technique, politique et surtout sociale, car ce réseau permet de créer du lien entre agriculteurs, pour défendre la bio et les fermes bio.
Rapport synthétique de mission d'ingénieur général territorial : Valorisation de l'élevage bovin allaitant du Massif central
Thierry Turlan a mené une mission d’ingénieur général territorial, entre 2021 et 2023, dans le Massif central. L’objectif de cette mission était de contribuer à améliorer les revenus des éleveurs, en bovins allaitants, tout en favorisant les pratiques vertueuses. Concrètement, différents projets économiquement intéressants ont été identifiés, de l’amont jusqu'à l’aval de la filière ; les différents opérateurs ont été incités à suivre des valeurs de développement durable (agroécologie, produits sains pour tous, bien-être animal, etc.) ; les systèmes à l’herbe et favorables à l’autonomie fourragère ont été encouragés. Plusieurs leviers d'action mobilisables à court terme ont été identifiés : la maîtrise des coûts de production, l’application de la loi Egalim 2, la dynamisation de la filière jeunes bovins, etc. Sur le long terme, d’autres évolutions de la filière sont proposées : développement de l’agroécologie, travail en sélection génétique, étoffement des liens avec la filière laitière, mise en place d’un marketing territorial, etc.
Référentiel Élevage Bovins Viande Bio : Conjoncture 2023
Réalisé dans le cadre du projet BioRéférences 22-28, ce référentiel présente les principales données chiffrées relatives aux élevages bovins allaitants biologiques du Massif central pour la campagne 2023. Les prix de base des carcasses pour différentes catégories d'animaux, en races à viande, croisées et races laitières, sont donnés (prix 2023 en région Auvergne-Rhône-Alpes), de même que les aides et les primes PAC, les charges opérationnelles, les charges de structure (conjoncture 2023), les coûts de production et produits (2022), et les rendements observés, de 2014 à 2022, pour l'herbe et pour quelques cultures (céréales et méteils). Construit à partir de données statistiques et d’éléments à dire d’expert, ce référentiel fournit ainsi des repères objectifs dans l’exercice du conseil aux éleveurs.
Revenus 2022 de l’agriculture biologique en Pays de la Loire
Cette publication sur les revenus 2022 de 666 fermes bio des Pays de la Loire permet de comparer les résultats des exploitations (bovins lait, bovins viande, poules pondeuses, grandes cultures, maraîchage, viticulture) et d’accompagner les projets d’installation de nouveaux agriculteurs bio, dans un contexte où le renouvellement des générations est un enjeu majeur. Ce document montre une grande disparité de résultats pour une même production. Certaines productions ont des variations interannuelles marquées : c’est le cas en viticulture et en grandes cultures, impactées par le climat (canicule dès juin, sécheresse), ce qui a des conséquences sur les résultats économiques des exploitations. Les productions bovines et maraîchères connaissent des écarts beaucoup plus modérés. Cependant, en parallèle, les difficultés du marché bio se sont amplifiées au cours de l’année 2022, avec un recul des quantités de légumes bio achetées par les ménages et du montant du panier moyen. Cette baisse de consommation, couplée à une poursuite de la hausse des surfaces de production sous label AB, a amplifié la baisse des prix et a entraîné des déclassements de produits.
Vers un élevage acteur de la transition face au défi climatique
La Ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou est une ferme en polyculture-élevage bio, dans le Maine-et-Loire, financée par l'Idele, l'Itab, la Chambre d’agriculture Pays de la Loire, etc. Ce document regroupe les supports présentés dans les ateliers qui ont eu lieu lors de la journée portes-ouvertes du 16 mai 2024. Les 16 ateliers traitaient de la conduite d’élevage (1er vêlage à 24 mois, qualité de la viande bovine en AB, maximisation du pâturage, finition des vaches de réforme), de la gestion des fourrages (implanter une prairie sous couvert, améliorer la robustesse des prairies, productivité des prairies naturelles, présentation du bale grazing, etc.), de grandes cultures (sol et élevage, conduite de grandes cultures en bio, choix des variétés de céréales, intérêt des intercultures) et de système (conversion au bio, biodiversité, élevage et double contrainte carbone, albédo et prairies).
Vocation paysan : Une histoire de persévérance
Stéphane COZON, Auteur ; Marion HAAS, AuteurIl y a deux ans, Rémi et Mathilde Colin, frère et sœur, non issus du milieu agricole, se sont installés, en biodynamie, à la ferme de Piedfroid, dans le Puy-de-Dôme (63). Ils élèvent, à l'herbe uniquement, une vingtaine de vaches allaitantes (race Aubrac) et vingt-cinq vaches laitières (races Abondance et Montbéliarde) dont ils transforment une partie du lait sur place (le surplus est collecté par une laiterie locale). Mathilde, qui s'est formée dans une école fromagère, s'occupe majoritairement de la transformation ; yaourts, faisselles et fromages blancs battus sont commercialisés en circuits courts (magasin à la ferme, AMAP, marché, point de vente de produits fermiers, tournées). Cet article retrace le parcours de ces deux éleveurs (formation, installation, aménagement du hameau, projets...).
L’abreuvement au pâturage
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, Auteur ; HERBE ET FOURRAGES CENTRE, AuteurLa consommation d’eau des animaux varie selon différents facteurs : elle est plus importante si les aliments sont secs, si la température extérieure s’élève, et elle évolue en fonction du stade physiologique et de la production laitière de l’animal. Trois tableaux fournissent les consommations d’eau moyennes, dans diverses conditions, pour les vaches laitières, les vaches allaitantes et les ovins. Dans les prairies, la taille de l’abreuvoir et son débit sont à adapter, en particulier en fonction de la distance entre l’abreuvoir et la zone de pâturage. S’il n’existe pas de normes de « potabilité animale », des recommandations sur la qualité de l’eau en élevage sont néanmoins fournies par les GDS (Groupements de défense sanitaire). Cette qualité peut aussi évoluer dans le temps (chaleur…) et selon les lieux de prélèvements (source, abreuvoir…). Un point réglementaire aborde l’abreuvement au cours d’eau et les forages. Un tableau récapitule, par ressource (eau du réseau, source…), par distribution (ruisseau, tonne à eau…) et par énergie utilisée (solaire, éolienne) : les caractéristiques, les avantages et les inconvénients.
Adéquation entre l'offre et la demande en bovins viande bio sur le Massif central - Fiches rééditées en 2023 dans le cadre de la tranche 2 de BioViandes
Ces quatre fiches synthétisent les attentes exprimées par les opérateurs économiques des filières de viande bovine biologique basés sur le Massif central. Chacune de ces fiches porte sur une catégorie d'animaux : bœufs, génisses, vaches ou veaux (qu'ils soient de races allaitantes ou laitières). Sous forme de graphiques, elles indiquent les caractéristiques attendues en matière d’âge, de poids carcasse, de conformation et de note d’état d'engraissement, selon les principaux débouchés auxquels ces viandes peuvent être destinées : la boucherie artisanale, les rayons traditionnels de magasin (avec un boucher), les rayons libre-service de magasin, la restauration hors domicile, la transformation (ex : en steaks hachés ou en plats préparés). En complément, une analyse des données d’abattage 2021 des bovins bio allaitants nés sur le Massif central permet de visualiser la proportion d’animaux qui répondent à ces attentes. Ces fiches ont été réalisées dans le cadre du projet BioViandes tranche 2. Il s’agit d’une réactualisation des fiches éditées en 2020 dans le cadre de la tranche 1 de ce projet.