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Abreuvement des animaux : zoom sur les besoins des brebis laitières
P. ROUSSEL, Auteur ; Aurélie WUCHER, Auteur ; Joël THOMAS, Auteur | RODEZ CEDEX 09 (Carrefour de l'Agriculture, 12026, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE L'AVEYRON | 2011S'il est estimé que la filière laitière française consomme 2 % du volume total d'eau consommée en France, il existe néanmoins peu de références sur la consommation en eau des exploitations d'élevage, et notamment en élevage ovin. Pourtant, la problématique de l'eau tient une place de plus en plus importante en agriculture. Le programme national de recherche sur la consommation en élevage vient de s'achever. Dans ce contexte, plusieurs organismes ont mené conjointement une étude sur les besoins en eau des brebis laitières en Aveyron. Dix élevages ont participé à cette étude et des données ont été collectées sur leur consommation d'eau, leur niveau de production laitière, leurs rations et les données météorologiques. Les résultats présentés dans cet article mettent en évidence deux facteurs influençant fortement la consommation d'eau des brebis : le pâturage et le niveau de production laitière.
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L'agriculture bio en Rhône-Alpes - Edition 2013 - Repères 2012 : Les chiffres de la production, transformation et distribution
L'agriculture biologique en Rhône-Alpes en 2012, ce sont : 2 864 exploitations agricoles bio (7,3 % des exploitations régionales), la région est d'ailleurs la 1ère région française en nombre d'exploitations bio ; ce sont aussi 96 075 ha en bio et en conversion (6,2 % de la SAU régionale) ; ce sont encore 1 149 préparateurs bio (12 % des préparateurs bio nationaux), la région est la 1ère en nombre de préparateurs bio, et 539 distributeurs bio (12 % des distributeurs bio nationaux)... Cette publication de Corabio et de Bioconvergence présente les chiffres de l'agriculture bio en Rhône-Alpes au niveau de la production, de la transformation, de la consommation, de la distribution. Elle fait aussi un point sur les productions végétales (légumes frais ; fruits ; vin ; plantes aromatiques et médicinales ; grandes cultures : céréales et oléo-protéagineux) et les productions animales (bovins : valorisation de la viande ; lait et produits laitiers ; caprins et ovins lait ; porcs ; ovins viande ; poulets de chair ; ufs ; apiculture).
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Lagriculture biologique en Normandie
Ce document récapitule les chiffres-clés de la bio en Normandie. Il se base sur les chiffres recueillis en 2018 par lObservatoire National de lAgriculture Biologique (Agence BIO), et offre également des tendances pour lannée 2019 (ex : tendances de conversion) à travers des analyses plus qualitatives menées par Bio en Normandie et la Chambre régionale dagriculture de Normandie. Après avoir contextualisé lévolution générale de la bio en France et dans cette région, des données détaillées sont apportées pour chaque filière normande : lait (bovin, ovin, caprin), viande (bovin, ovin, porcin, volaille de chair), poules pondeuses, apiculture, produits de la mer, fourrages, grandes cultures, cultures industrielles, légumes frais, fruits, PPAM et autres filières végétales (safran, cultures florales ). Pour chacune dentre elles, le nombre de fermes, la production, le cheptel, les surfaces, la transformation et les circuits de commercialisation sont évoqués. Des données sont également présentées, relatives aux préparateurs (entreprises réalisant des opérations de transformation, de conservation ou de conditionnement de produits), à la restauration, aux distributeurs, aux importateurs et aux exportateurs de produits bio (en France et en Normandie). La consommation de produits alimentaires biologiques est également abordée.
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L'agriculture biologique : Ses acteurs, ses produits, ses territoires : Edition 2012
Olivier DEVILLERS, Auteur ; Dorian FLÉCHET, Auteur ; Sarah LE DOUARIN, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (6 Rue Lavoisier, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2012
L'édition 2012 de la publication annuelle de l'Agence Bio, "L'agriculture biologique : Chiffres clés", est parue. Ces chiffres clés offrent un panorama complet de l'agriculture biologique française, avec au sommaire : - L'agriculture biologique : un environnement préservé ; - L'agriculture biologique dans le monde ; - L'agriculture biologique dans l'Union européenne ; - La bio en France, de la production à la consommation (L'agriculture bio en France ; La transformation et la distribution ; L'importation ; La consommation ; Les produits bio en restauration collective ; La structuration des filières bio, des engagements sur tout le territoire) ; - Focus sur les filières bio végétales en France (Les grandes cultures ; Le secteur des fruits et légumes ; La filière viticole ; Le secteur des plantes à parfum, aromatiques et médicinales) ; - Focus sur les filières bio animales en France (Les filières laitières ; Le secteur des viandes bovine, ovine et porcine ; Les filières avicoles ; L'apiculture ; L'aquaculture) ; - L'agriculture biologique dans les régions (Fiches régionales) ; - Autres informations (Aides publiques : repères ; Qu'est-ce que l'Agence Bio ?). Ces données sont également téléchargeables sur le site de l'Agence Bio, à l'adresse suivante : http://www.agencebio.org/pageEdito.asp?IDPAGE=196. Fin 2011, la France comptait 23 135 exploitations agricoles engagées en bio, soit 4,5% des exploitations françaises, avec une augmentation de 12,3% en un an. Elles couvraient 975 141 ha conduits en agriculture biologique, dont 699 300 ha certifiés biologiques et 275 841 ha en conversion (soit 28% du total). Après une année 2010 record, les surfaces bio ont continué de progresser en France avec 130 000 ha supplémentaires en 2011 (soit +15,3%). Elles représentaient, fin 2011, plus de 3,5% de la SAU nationale, contre 3,1% en 2010.
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Agriculture biologique : Une situation contrastée
Le développement de l'agriculture biologique, dans le département de l'Aveyron, est très différent selon les filières. On compte près de 180 exploitations en agriculture biologique (certification et conversion). Ce sont les productions de lait de brebis et de viande bovine qui se taillent la plus grosse part avec 75% des exploitations. D'autres filières comme l'apiculture, le maraîchage, les fruits rouges, les plantes médicinales, le lait de chèvre et la production de porcs sont présentes mais avec peu d'unités.
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Agriculture paysanne : Des brebis, du fromage et de la rigueur
Margot JOBBÉ-DUVAL, AuteurBenjamin, Julia et Léa sont les trois associés de la ferme biologique de Messagendre, dans la Drôme. Ils possèdent 100 brebis de race lacaune en production (leur lait est transformé à la ferme et les fromages sont commercialisés en vente directe) et 2,5 ha de vigne (les raisins sont vendus à une cave coopérative). Cette ferme a été fondée en 2005 par les parents de Benjamin. Ce dernier les a vite rejoints et sest associé avec eux en 2008. En 2015, la mère de Benjamin approchait de la retraite et souhaitait diminuer son temps de travail. Cest dans ce contexte que Léa a été embauchée à la ferme. Avec son expérience en élevage et en transformation fromagère, elle a renforcé le GAEC et sest associée en 2017. Toutefois, il manquait encore un associé pour remplacer le père de Benjamin. A cette période, Julia effectuait ses stages de BPREA à la ferme de Messagendre. Elle a alors réalisé que son projet dinstallation pouvait seffectuer dans cette ferme et a enchaîné avec un stage de reprise quelle a souhaité prolonger pour voir une plus grande partie du cycle de la ferme. Julia sest associée au GAEC en mai 2018 et la transition avant le départ en retraite des parents sest effectuée sans à-coup. Dun point de vue organisation du travail, chacun des trois associés a des compétences différentes mais ils se partagent les astreintes quotidiennes. Leurs valeurs reposent principalement sur la clarté et la rigueur dans le travail.
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L'agroécologie entre théorie et pratique : L'élevage ovin lait peut-il faire bon ménage avec l'agroécologie ? L'INRA mène l'enquête
Yolène PAGÈS, AuteurIl n'existe pas une définition unique de l'agroécologie. Certains la définissent comme l'application des principales règles de l'écologie à l'agronomie afin de concevoir et gérer des agro-systèmes durables. Reste aussi à définir ce qui, dans la pratique, concourt à cette agroécologie. L'INRA a engagé un travail de recherche pluriannuel auprès d'éleveurs ovins lait du sud Aveyron afin de répondre à cette question. Les agriculteurs suivis se caractérisent par leur volonté d'accroître leur autonomie alimentaire, de limiter les intrants et de valoriser la ressource fourragère locale, notamment pastorale. Basé sur des échanges entre agriculteurs, techniciens, chercheurs et stagiaires de l'INRA, ce projet a débuté en 2013 par une première phase de confrontation des points de vue des divers acteurs sur les notions d'économie, de terroir et d'autonomie. Ceci a permis de traduire les principes de l'agroécologie en leviers d'action mobilisables par les agriculteurs, comme favoriser la diversité (des types de prairies, des critères de sélection des agnelles), renouveler les ressources ou limiter les intrants. 27 exploitations ont aussi fait l'objet d'un suivi technico-économique. Les résultats obtenus montrent que les agriculteurs n'appliquent pas les principes de l'agroécologie en tant que tels, mais que les compromis faits pour concilier performances productives, autonomie et résultats économiques peuvent mener à des pratiques agroécologiques. 2014 verra un travail de recherche axé sur l'autonomie.
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L'alimentation des agneaux au lait de vache bio
Martin PERROT, AuteurDistribuer du lait de vache à des agneaux, notamment en production ovine laitière biologique, permet à certains éleveurs de transformer et commercialiser le maximum de la production des brebis tout en n'utilisant pas de poudre de lait. Deux éleveurs savoyards ovins lait bio témoignent de leur expérience, Loïc Perriaux (73) qui a arrêté, et Jonathan Morard (74), qui a développé cette pratique. Les risques : problèmes à la séparation des mères, difficulté à boire au seau, gestion de la température et des volumes de lait de vache ingérés afin de limiter les diarrhées, sociabilisation des agneaux. L'éleveur qui développe toujours cette pratique sépare mères et agneaux à 3 heures, les agneaux étant mis au box et nourris au seau multi-biberon pendant 10 jours avec du lait de brebis et ensuite avec du lait de vache. Le seau biberon n'est jamais vide, permettant aux agneaux de peu à peu réguler leur prise alimentaire et de s'habituer à boire froid, d'où peu de problèmes de diarrhée, avec une croissance satisfaisante, comparable à celle d'agneaux sous la mère. Au final, cela demande moins de travail que la poudre de lait.
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Alimentation des ovins : rations moyennes et niveaux d'autonomie alimentaire
Carole JOUSSEINS, Auteur ; Edmond TCHAKERIAN, Auteur ; Catherine DE BOISSIEU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2014
Cette étude nationale synthétise les aspects qualitatifs et quantitatifs des rations pour les ovins laitiers et allaitants en France. Ils sont distingués selon les zones géographiques et les types d'aliments consommés. Il en ressort que l'herbe conserve une place importante dans l'ensemble des rations et que les élevages ovins ont une importante autonomie alimentaire puisqu'ils produisent environ 88 % de leur alimentation sur l'exploitation. Différentes catégories d'autonomie alimentaire sont analysées : massique, énergétique, protéique. Les exploitations pastorales du Massif Central sont les plus autonomes de l'échantillon national, malgré la forte variabilité des résultats.
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Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Ovins Lait, résultats de la campagne 2008
Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central coordonne un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technicoéconomique des systèmes d'élevage biologiques du Massif Central. Ce document présente les résultats de la campagne 2008 pour la filière Ovins Lait. Les résultats des 14 exploitations suivies sont présentés en fonction de leur engagement ou non dans l'AOC Roquefort, et selon la période des mises bas (démarrage de la traite en début d'hiver ou au printemps). Les conditions climatiques de l'été 2007, défavorables à la constitution de stocks fourragers de qualité, ainsi que la forte augmentation du coût des matières premières, ont entraîné des résultats technico-économiques médiocres en 2008. Les taux de mises bas ont été relativement faibles, la production laitière modeste. Les charges d'alimentation sont importantes, liées à une grande quantité de fourrages achetée, essentiellement de la luzerne déshydratée. Le montant total des charges est élevé, le résultat courant est faible. La marge brute par brebis varie du simple au triple selon les élevages, en raison des écarts de productivité, de valorisation du lait, et de maîtrise des charges opérationnelles. En comparaison avec les fermes conventionnelles, il apparaît que les éléments structuraux (SAU, mises bas ) sont plus faibles en bio. La part des charges alimentaires dans les charges opérationnelles est plus importante (coût des aliments bio plus important). Le prix du lait plus élevé en bio permet d'obtenir une marge brute légèrement supérieure.
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Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Ovins Lait : Résultats de la campagne 2009 : Edition 2011
Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle bio) et une quinzaine de partenaires conduisent, depuis 2008, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central. Dans le cadre de ce projet, 14 exploitations d'élevage biologiques en ovin lait, situées dans le Massif Central, ont été suivies par les Chambres d'agriculture d'Aveyron et de Lozère, par l'AVEM (Association Vétérinaires et Eleveurs du Millavois) et par le CETA « de l'herbe au lait ». Quatre groupes d'exploitations ont été définis, en fonction de leur engagement ou non dans la filière AOC Roquefort et en fonction de la période de traite. La SAU moyenne des exploitations est de 117 ha, avec des extrêmes de 32 ha à 250 ha. 8 exploitations situées dans les Causses disposent d'importantes surfaces en parcours. En fonction du nombre de brebis présentes (218 à 1260) et de la productivité par brebis (130 à 273 litres/brebis), le volume de lait produit par exploitation varie de 35 000 à 214 000 litres. Le prix du lait bio est en moyenne égal à 1 248 /1000 litres. La marge brute ovine est égale à 175 /brebis présente en moyenne, soit 58% du produit de l'atelier. Le produit brut 2009 est en moyenne égal à 217 000 mais varie de 79 000 à plus de 400 000 . Le produit lait y représente 59 % du total et les aides 21 %. Le résultat disponible / UMO est égal en moyenne à 15 800 (+32 % par rapport à 2008).
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Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Ovins Lait : Résultats pluriannuels (campagnes 2008 à 2011)
Emmanuel MORIN, Auteur ; Olivier PATOUT, Auteur ; Myriam VALLAS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE AB MASSIF CENTRAL | 2013Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle ABMC) et une quinzaine de partenaires ont conduit, de 2008 à 2013, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central (projet « Systèmes »). Dans le cadre de ce projet, 14 élevages ovins lait bio ont été suivis. Ce document présente les principaux indicateurs structurels et résultats technico-économiques de cet échantillon pour les campagnes de 2008 à 2011 : taille des exploitations, productivité du travail, reproduction, production, alimentation, charges et produits, marge brute, revenu disponible Le cheptel des exploitations ovines laitières suivies a augmenté (+25 brebis en moyenne, soit une augmentation de 9 %), de même que la production laitière par brebis (+21 %). Cette évolution s'explique notamment par les faibles résultats techniques de 2008 liés à des fourrages de qualité médiocre en 2007. Ainsi, le produit brut a également augmenté, et ce malgré un accroissement important des charges d'alimentation lié aux prix des matières premières.
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Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Résultats de la campagne 2008
Julien BELVEZE, Auteur ; Patrick VEYSSET, Auteur ; Jean Luc REUILLON, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE AB MASSIF CENTRAL | 2010Le Pôle Agriculture Biologique du Massif Central coordonne un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technicoéconomique des systèmes d'élevage biologiques du Massif Central. Ce travail pluriannuel (2008 - 2013) se base sur le suivi d'un réseau de 62 fermes, dont la conversion date d'au moins 5 ans (sauf une en cours de conversion). L'objectif est de mettre à jour et de consolider les références technico-économiques des productions bovines et ovines bio (lait et viande). Réalisée avec le soutien financier du Conseil Régional d'Auvergne et de la DATAR, cette étude résulte d'un partenariat entre 10 Chambres d'agriculture, l'INRA (Institut National de Recherche Agronomique), l'Institut de l'Elevage, l'AVEM (Association Vétérinaire Eleveurs du Millavois), le CETA (Centre d'Etudes Techniques Agricoles) Herbe au Lait, ABioDoc (le centre national de ressources en agriculture biologique) et VetAgro Sup (établissement d'enseignement supérieur et de recherche). Une analyse des résultats technico-économiques des exploitations suivies est diffusée pour chaque année du suivi. Ce document compile les synthèses des résultats des 4 filières étudiées (bovins et ovins, lait et viande) pour la campagne 2008, ainsi qu'une approche inter-filières de l'analyse des résultats. Chaque synthèse de résultats par filière fait aussi l'objet d'un document à part entière.
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Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Résultats de la campagne 2009 : Edition 2011
Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central (Pôle bio) et une quinzaine de partenaires conduisent, depuis 2008, un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technico-économique des systèmes d'élevage biologiques dans le Massif Central. Quatre filières sont concernées : les productions laitières bovine et ovine et les productions viande bovine et ovine. A partir de suivis technico-économiques (enquêtes et recueils de données dans 66 fermes certifiées depuis au moins cinq ans), ce travail a pour objectifs de mettre à jour les références existantes, d'enrichir les référentiels destinés aux conversions, de compléter les outils de conseil et de diffuser les informations. Dans ce document, les résultats technico-économiques sont présentés filière par filière (bovin viande, bovin lait, ovin viande et ovin lait) et portent essentiellement sur l'année 2009. Ces mêmes résultats sont disponibles, filière par filière, dans des documents séparés.
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Analyse transversale (multi-espèces) du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central
Patrick VEYSSET, Auteur ; Anaïs BOUTRY, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2011Le programme de recherche présenté dans ce document (tiré des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants de décembre 2011) est un projet multipartenaires coordonné par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central. Son objectif est de produire des références techniques, économiques et environnementales sur les exploitations d'élevage biologiques, dans quatre filières du Massif Central : bovins et ovins, en lait et viande. Pour cela, une première étape du projet a consisté à qualifier la variabilité de ces systèmes, et à définir, si elles existent, les caractéristiques communes à ces quatre filières d'élevages en AB. Après l'élimination de l'effet « type de production », il apparaît que la variabilité de l'échantillon s'articule autour de trois axes : - le niveau d'autonomie alimentaire ; - le degré de spécialisation et la part des cultures dans la SAU ; - la taille des exploitations. Les résultats d'autres campagnes devront être étudiés afin de confirmer ou non ces premières observations.