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The emergence of agroecological practices on agropastoral dairy farms in the face of changing demand from dairies
Arielle VIDAL, Auteur ; Amandine LURETTE, Auteur ; Charles-Henri MOULIN, Auteur ; ET AL., AuteurLe secteur laitier est confronté à des défis économiques, sociaux et environnementaux. L'agroécologie peut permettre de relever ces défis. Cependant, la demande du marché laitier, en termes de volumes et de périodes d'approvisionnement, nest pas forcément en phase avec une transition agroécologique. Cette étude a cherché à comprendre dans quelles mesures les pratiques des élevages laitiers évoluent dans des territoires agropastoraux après un changement de laiterie ou de période dapprovisionnement. Elle a également cherché à analyser si ces changements de pratiques induisent une adoption de pratiques plus agroécologiques ou, au contraire, une intensification du système. Pour cela, 41 éleveurs, issus de deux zones géographiques avec des contextes différents, ont été interrogés (des éleveurs de brebis laitières situés dans le sud de la France et des éleveurs de bovins laitiers situés dans louest du Burkina Faso). Une approche normative a ensuite été développée, à laide dune grille d'analyse, afin dévaluer si les changements de pratiques correspondent à une transition agroécologique ou non. Les pratiques des producteurs ont ainsi été analysées avant et après les modifications imposées par les laiteries. Dans chacun des territoires étudiés, quatre trajectoires ont émergé, dont certaines s'inscrivent dans une transition agroécologique. Les résultats montrent que le marché joue un rôle important en tant que moteur de transition, en particulier dans les situations de production en agriculture biologique ou de faible accès aux intrants. D'autres facteurs conduisent à des changements de pratiques de pâturage et à une réduction de lutilisation des parcours. Ainsi, dans ces contextes contrastés, des éleveurs mobilisent des pratiques en lien avec les principes agroécologiques afin de répondre à la situation locale.
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Vu des fermes : Dautres modèles plus cohérents sont à inventer
François SOULARD, AuteurFrançois Soulard est éleveur de brebis laitières et de vaches allaitantes biologiques en Dordogne. Il est installé depuis cinq ans (installation hors-cadre familial). Il témoigne de son vécu et de ses réflexions sur l'agriculture au temps de la pandémie de Covid-19.
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Agriculture paysanne : Des brebis, du fromage et de la rigueur
Margot JOBBÉ-DUVAL, AuteurBenjamin, Julia et Léa sont les trois associés de la ferme biologique de Messagendre, dans la Drôme. Ils possèdent 100 brebis de race lacaune en production (leur lait est transformé à la ferme et les fromages sont commercialisés en vente directe) et 2,5 ha de vigne (les raisins sont vendus à une cave coopérative). Cette ferme a été fondée en 2005 par les parents de Benjamin. Ce dernier les a vite rejoints et sest associé avec eux en 2008. En 2015, la mère de Benjamin approchait de la retraite et souhaitait diminuer son temps de travail. Cest dans ce contexte que Léa a été embauchée à la ferme. Avec son expérience en élevage et en transformation fromagère, elle a renforcé le GAEC et sest associée en 2017. Toutefois, il manquait encore un associé pour remplacer le père de Benjamin. A cette période, Julia effectuait ses stages de BPREA à la ferme de Messagendre. Elle a alors réalisé que son projet dinstallation pouvait seffectuer dans cette ferme et a enchaîné avec un stage de reprise quelle a souhaité prolonger pour voir une plus grande partie du cycle de la ferme. Julia sest associée au GAEC en mai 2018 et la transition avant le départ en retraite des parents sest effectuée sans à-coup. Dun point de vue organisation du travail, chacun des trois associés a des compétences différentes mais ils se partagent les astreintes quotidiennes. Leurs valeurs reposent principalement sur la clarté et la rigueur dans le travail.
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Les BioThémas 2019 : Quelles évaluations de la santé dans les élevages bio et quels outils pour renforcer la détection des problèmes sanitaires ?
Monique LAURENT, Auteur ; Jean-Pierre MONIER, Auteur ; Philippe SULPICE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2019Le 4 octobre 2019, plusieurs résultats de projets de R&D, en lien avec la gestion de la santé des animaux dans les élevages biologiques, ont été proposés à loccasion de la 7ème édition des BioThémas, un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab. Les différents intervenants ont présenté des résultats obtenus dans le cadre des projets BioRéférences et Otoveil, ainsi que dans le cadre du suivi délevages en convention FEVEC et dune étude PEP Réseaux délevages. La première présentation sintitulait « Dépenses et pratiques vétérinaires en élevage bovin lait bio dAuvergne-Rhône-Alpes ». La deuxième présentation portait sur le « Suivi sanitaire permanent des élevages laitiers bio en convention en Auvergne-Rhône-Alpes ». La suivante sintéressait à la question : « Quelle gestion de la santé animale dans les élevages ruminants bio du Massif Central ? ». La dernière présentation était consacrée à « Loutil Panses-Bêtes : des grilles pour renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux ruminants ».
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Colloque de restitution du projet OTOVEIL du 4 juin 2019 à Angers (ESA) : Présentations
Catherine EXPERTON, Auteur ; Olivier LINCLAU, Auteur ; Philippe ROUSSEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Organisé par lITAB en partenariat avec lESA, le colloque de restitution du projet Casdar OTOVEIL (Développer des Outils Techniques et Organisationnels de conseil pour la surVEILlance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques) a eu lieu le 4 juin 2019, à Angers, avec pour thème "Approche globale et équilibre en santé des ruminants bio. Quels outils ? Quels leviers ?". Les présentations ont porté sur : - Un projet pour... ; - Des grilles Panse bêtes pour renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux de ruminants ; - Diversité dintervenants et de situations de conseil en santé animale : Réflexion sur les outils et démarches de conseil au service dune approche globale de la santé animale ; - Caractériser un troupeau en équilibre sanitaire à partir de données disponibles en élevage ; - Les outils pédagogiques pour lenseignement ; - Conclusion et perspectives...
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Le conseil sanitaire dans les élevages de ruminants en agriculture biologique : diversité dacteurs, de rôles et modalités dintervention
Le projet Casdar Otoveil sest penché sur laccompagnement des éleveurs en AB en matière de gestion de la santé animale. Via une vingtaine denquêtes menées de fin 2016 à début 2017, en majorité auprès déleveurs issus de lAveyron, des Deux-Sèvres et de Loire-Atlantique, létude a permis de mettre en évidence plusieurs types dintervenants et leurs approches du conseil ou encore de la santé. Ainsi, on peut distinguer le vétérinaire libéral de proximité, plutôt pour les urgences ou pour les visites sanitaires obligatoires ; le vétérinaire conseil, lui aussi libéral, mais qui centre son activité sur le conseil (pas de prescription ou de mandat sanitaire) ; le vétérinaire conventionné qui propose un service proche du vétérinaire conseil tout en assumant des responsabilités de vétérinaire traitant ; lanimateur de groupes déleveurs qui organise pour ces derniers des formations ou qui anime des collectifs sur des questions de santé et dont le rôle est surtout de faire le lien avec lexpert (type vétérinaire conseil) et avec les éleveurs ou entre éleveurs ; le technico-commercial qui associe conseil (suivant un protocole) et vente de produits, et enfin le technicien délevage (type contrôle laitier), moins sur le conseil que sur le suivi de performances. Ces acteurs portent chacun des approches différentes et assurent des rôles différents auprès des éleveurs. Cependant, tous partagent lapproche globale et préventive de la santé, même si, parfois, certains rencontrent des difficultés à la traduire dans leurs interventions. Comment, parmi cette offre, les éleveurs combinent les diverses ressources pour répondre à leurs besoins en matière de santé et de prévention ? Cette question a fait lobjet dune seconde enquête en 2018.
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Contribution nette des productions laitières bovine, caprine et ovine à lalimentation protéique humaine en France
B. ROUILLÉ, Auteur ; M. LAURENT, Auteur ; J. JOST, Auteur ; ET AL., AuteurLa production laitière fait face à de nouveaux enjeux, notamment la valorisation des protéines végétales entre lalimentation animale et lalimentation humaine. Il est alors possible de se demander quelle est lefficience de transformation des protéines végétales par les ruminants laitiers, et dans quelle mesure les protéines utilisées dans les rations de ces ruminants sont en compétition avec lalimentation humaine. Cette étude, réalisée par l'Idele et la Chambre d'agriculture de l'Indre, a analysé des systèmes alimentaires délevages laitiers français (bovins, ovins et caprins). Elle sest plus particulièrement intéressée à leur utilisation daliments en concurrence avec lalimentation humaine (céréales, légumineuses à graines, maïs ensilage) ou non (prairies, parcours). Les efficiences protéiques brutes (protéines animales produites consommables par lhomme/protéines végétales consommées par les animaux) et nettes (protéines animales produites consommables par lhomme/protéines végétales consommées par les animaux mais consommables par lhomme) ont ainsi été évaluées. En moyenne, les systèmes laitiers sont producteurs nets de protéines pour lhomme, avec de meilleurs résultats en systèmes herbagers. À léchelle nationale, lefficience protéique nette est de 1,16 pour les brebis, 1,12 pour les chèvres et 1,88 pour les vaches. Des marges damélioration sont possibles pour ces trois filières.
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Conversion à lagriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs de réussite
Thierry MOUCHARD, AuteurDans le cadre du Projet CASDAR Résilait, les facteurs de résilience des systèmes laitiers ont été analysés. La résilience étant la capacité dune exploitation à faire face ou à sadapter aux aléas et à retrouver sa situation initiale. Dans les trois productions laitières biologiques (bovins, ovins et caprins), deux types de risques menacent les exploitations : les perturbations externes (spécifiques à la filière bio ou non : concurrence, charges opérationnelles, etc.) et les perturbations internes (charge de travail, problèmes techniques, etc.). Deux études ont été menées pour étudier la résilience de ces exploitations, en se basant sur lautonomie, la viabilité économique et la cohérence globale dans la gestion de lexploitation comme principaux indicateurs. Chez les éleveurs bovins, un comportement réactif, une capacité danticipation, un volume de travail maîtrisé et un nombre restreint de vaches orientent vers plus de résilience. Concernant les exploitations ovines et caprines, lévolution de la satisfaction économique est liée à lévolution de la productivité individuelle des animaux. Dans tous les cas, en termes de résilience économique, avoir moins de charges de structure semble positif. Selon Maëlys Bouttes, en thèse sur la période de conversion, les éleveurs dressent un bilan positif de leur conversion, notamment concernant laccompagnement.
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Un diagnostic d'alimentation de ruminants « qui parle aux éleveurs ». Comparaison avec un protocole classique
Audrey MICHAUD, Auteur ; M. CREMILLEUX, Auteur ; C. RIGOLOT, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage, la bonne maîtrise des charges liées à lalimentation est essentielle pour répondre aux enjeux agricoles de demain. Sur le terrain, plusieurs protocoles de diagnostic dalimentation sont utilisés, dont certains reposent sur une réappropriation par les éleveurs. Dans cette étude, deux protocoles de diagnostic sont comparés : un proposé par des organismes de recherche-développement et un autre utilisé par lassociation « Éleveurs Autrement » (outil OBSALIM®). Ces protocoles ont été conduits indépendamment sur 17 lots danimaux (systèmes bovins lait, bovins viande et ovins lait). La comparaison de ces outils a été réalisée à deux niveaux : 1 le diagnostic global (la ration est équilibrée ou est à équilibrer) ; 2 lanalyse détaillée (qui précise le type de déséquilibre). Les conclusions des deux protocoles sont très proches pour le diagnostic global dalimentation, bien que lanalyse détaillée montre des différences dans les observations.
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Dossier : Brebis laitières, alimenter au bon moment
REUSSIR PATRE, AuteurCe dossier est consacré à lalimentation des brebis laitières. Il a été réalisé à partir dun nouveau guide, intitulé « Lalimentation des brebis laitières », rédigé par le Comité national brebis laitières (CNBL) à partir des recommandations effectuées en 2018 par lInra (recommandations effectuées dans le cadre du projet Casdar Autelo 2015-2019). Ce guide sarticule en quatre parties : lalimentation des brebis durant la phase de gestation, dallaitement, de traite exclusive et de reproduction. Bien que ce dossier sattache à décrire lalimentation des brebis dans un contexte conventionnel, il peut contenir des informations intéressantes pour les éleveurs bio. Il commence par décrire la clé du rationnement des brebis laitières : trouver un équilibre entre besoins et capacité dingestion à une période donnée. Il explique ensuite limportance de reconstituer les réserves corporelles des brebis durant leur gestation et donne des conseils pour y parvenir. À la suite, il précise pourquoi les meilleurs fourrages doivent être distribués durant lallaitement, puis il apporte des conseils sur lalimentation des brebis durant la phase de traite exclusive.
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Les exploitations ovines laitières du Massif Central en agriculture biologique : Résultats de la campagne 2017
Les résultats issus du suivi du réseau de fermes en ovins lait bio dans le Massif Central, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences, sont présentés. 14 exploitations ont été suivies, dont 4 sont engagées dans la démarche de l'AOP Roquefort. Les 14 exploitations livrent leur lait à des entreprises de collecte et de transformation du lait. 3 groupes ont été constitués, en fonction de la période de démarrage de la traite. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2017 sont présentés, ainsi que lévolution des résultats entre 2014 et 2017.
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Fourrages : Besoin de fourrages ? Consommer la végétation diversifiée !
Catherine VENINEAUX, AuteurVincent Gilbert est éleveur dovins et de caprins bio, en Isère, depuis 2010. Il exploite 50 ha de SAU et détient un cheptel de 60 brebis allaitantes, 60 brebis laitières et 20 chèvres. Son troupeau valorise toutes sortes de ressources fourragères, y compris des broussailles et de la végétation diversifiée. Vincent pilote le pâturage de ses animaux en les observant et en regardant le volume de lait produit. Il est également incollable sur la dynamique de la pousse de lherbe dans ses pâtures. Il a acquis ces connaissances en participant à un projet destiné à optimiser le pâturage des prairies permanentes des Préalpes. Actuellement, lobjectif de Vincent nest pas forcément de gagner du terrain sur les broussailles mais plutôt de maintenir lexistant en effectuant une certaine pression de pâturage et plusieurs retours à la parcelle. Pour cela, il quadrille ses parcelles pour constituer des parcs où les brebis passeront 4 à 10 jours, et utilise la méthode du fil avant. La pose des clôtures nécessite du temps, mais Vincent améliore son circuit chaque année. Il veille également à apprendre à son troupeau à consommer des ressources fourragères diversifiées dès le plus jeune âge.
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Grille Panse Bêtes : Ovins lait : Outil d'aide à l'observation et à la prévention de la santé du troupeau pour les éleveurs, vétérinaires, conseillers
Thierry MOUCHARD, Auteur ; Myriam DOUCET, Auteur ; Mattin EPHERRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2019Cet outil est le fruit dun travail réalisé dans le cadre du projet Casdar OTOVEIL (2016-2019) porté par lITAB. Ce projet vise à renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux de ruminants, en vue de limiter le recours aux intrants de synthèse (dont les traitements antibiotiques et antiparasitaires) et de renforcer les pratiques sanitaires délevage plus respectueuses du bien-être animal et de lenvironnement, dans une approche de santé intégrée. Léquilibre de santé dun troupeau est un concept évoqué dans les fermes biologiques. Il sagit dun état global de bonne santé du troupeau, avec peu danimaux malades et recevant peu dintrants médicamenteux. Cependant, ce concept nest pas formalisé ; flou, il induit diverses interprétations subjectives. Les travaux conduits dans ce projet avaient pour finalité dobjectiver, par des méthodes statistiques adaptées, la notion déquilibre sanitaire à partir de données enregistrées sur des troupeaux menés en agriculture biologique. Une finalité du projet étant de proposer des méthodes pour la prévention et la surveillance des troupeaux, adaptées à lAB et transposables en élevage conventionnel. Pour y répondre, 5 livrets PANSE BÊTES ont été créés. Le présent livret concerne les ovins lait. Il donne des repères pour observer son troupeau et se poser les bonnes questions à partir de 6 thèmes : regard global sur le troupeau, reproduction, mamelles et qualité du lait, santé des jeunes, parasitisme, boiteries. A partir de ces observations, il devient possible de rechercher les causes dune rupture éventuelle déquilibre sanitaire pour une attitude préventive globale.
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Italie : Le berger, figure emblématique de la Sardaigne
Pierrick BOURGAULT, AuteurEn Sardaigne, île de montagnes et de collines où dominent lélevage ovin et la viticulture, le berger reste une figure emblématique, même au XXIème siècle. Lîle compte 10 000 éleveurs pour trois millions de brebis, soit une moyenne de 300 têtes par élevage. Celui de Michele Cuscusa dénote avec ses 1 300 brebis et 100 chèvres. La ferme est en bio depuis 30 ans. Le cheptel pâture sur 178 ha escarpés et transhume à plus de 30 km de la ferme. Pour gérer le troupeau, Michele est accompagné de ses frères et de son père. Le lait est soit vendu à une laiterie (1,10 /L contre 0,95 /L en conventionnel) soit transformé sur place en fromage (vendu à 12,90 /kg). Ce berger aime expliquer et partager son métier. Pour cela, il communique sur les réseaux sociaux et a développé une activité dagritourisme : son exploitation joue le rôle de ferme pédagogique où il organise des stages et formations tels que « devenir fromager en trois jours et connaître 50 produits différents », « les règles sanitaires et les normes », « lart de valoriser le fromage » Les stagiaires sont logés et nourris sur place. Cette exploitation et son activité débordante reste un cas particulier en Sardaigne. La ferme dAnna Manca et Mattia Moro, deux jeunes éleveurs, est au contraire plus traditionnelle : ils traient leurs 300 brebis à la main, transforment le lait et commercialisent les fromages en vente directe. Leur exploitation est également présentée.
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Un mélange plantain-chicorée pour les brebis
Bérenger MOREL, AuteurDes chercheurs chiliens ont comparé la production de lait de brebis (volume et qualité) nourries à lherbe ou avec un mélange de chicorée-plantain. Les chercheurs ont comparé les résultats de neuf brebis australes pendant 2 ans. Elles étaient placées sur des parcelles de prairies permanentes ou sur des parcelles temporaires de chicorée et de plantain au moment de leur entrée dans la huitième semaine post-partum. Cette expérience a été réalisée dans une zone tempérée et humide, la pousse de lherbe suit donc une saisonnalité : forte croissance au printemps, faible lhiver et inexistante lété. À linverse, le mélange plantain-chicorée supporte le manque deau et a une forte croissance en fin dhiver et en été. Létude conclut que ce mélange peut être pâturé par les brebis, sans impact négatif sur la qualité du lait, ni le volume produit.