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1972 : la loi pastorale française
Dans les espaces montagnards des années 1960, l'équation n'était pas simple. D'un côté, l'exode rural et un désintérêt généralisé pour tout ce qui pouvait être qualifié de traditionnel. De l'autre, la naissance d'une sensibilité environnementale, et l'évidence croissante que le pastoralisme était un indispensable moteur du développement des régions montagnardes, de par sa finalité économique (alliée du tourisme), sa durabilité, sa capacité d'entretien des paysages et de régulations écologiques. Cette complexité explique que divers acteurs convaincus se sont engagés aux côtés des éleveurs et bergers : "forestiers sociologues", juristes, hommes politiques, chercheurs, "montagnards chevronnés"... Ensemble, pendant des années, ils ont peu à peu façonné la "loi pastorale" qui, depuis 1972, régit de façon exemplaire l'organisation et le développement du pastoralisme français, en montagne, mais aussi en plaine ou en zones humides. Respectant le précieux et subtil équilibre entre tradition et modernité, cet ensemble de règles harmonise les libertés (celles des pasteurs, propriétaires du foncier, randonneurs, skieurs et autres usagers des espaces naturels). C'est ce qu'a voulu pointer Quentin Charbonnier dans cet ouvrage en retraçant la passionnante histoire de la genèse, de l'application et de l'évolution de la "loi pastorale", démontrant à l'occasion qu'elle n'a pris aucune ride après 40 années d'existence.
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2050 : Sauve qui peut la Terre !
Dans la lignée du film d'Al Gore, "Une vérité qui dérange", Michel Tarrier revient sur les raisons qui expliquent le saccage et l'épuisement des ressources perpétrés par l'activité humaine. Il décrit avec précision les conséquences du mode de vie de l'homme sur le climat à l'horizon 2050 et met l'accent sur la désertification programmée de la planète. Michel Tarrier explique que si la tendance actuelle n'est pas inversée, un monde littéralement invivable sera légué aux générations futures. Cet ouvrage fait donc le point sur les risques qu'encourt le globe et impose la réflexion, à une époque où l'écologie apparaît comme l'une des préoccupations majeures des Français.
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5 idées pour pâturer les espaces semi-naturels
Aurélie CHEVEAU, AuteurPâtur'Ajuste est un groupe d'éleveurs et de conseillers agricoles et environnementaux qui se réunissent, à l'échelle nationale, autour de la thématique de la valorisation des espaces semi-naturels. Cinq grands principes pour bien utiliser de telles surfaces sont présentés dans cet article : - rendre les animaux moins difficiles ; - développer l'apprentissage alimentaire ; - adapter la complémentation ; - orienter la fréquentation ; - augmenter le chargement instantané.
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Acquérir des références sur les systèmes d'élevage transhumant des Hautes Pyrénées
Michael MARTINEZ, Auteur ; Annie CIPIÈRE, Auteur ; Nicolas JAUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurL'élevage transhumant pyrénéen voit diminuer son nombre d'exploitations alors que la demande des consommateurs en produits de qualité est en augmentation. De plus, il y a un besoin fort d'entretenir les zones d'estive, mais aussi les zones intermédiaires (ZI) constituées de parcours communaux d'automne et de printemps et d'anciens prés fauchés, zones où l'embroussaillement augmente. Dans un tel contexte, des actions ont été lancées afin, notamment, de fournir aux agriculteurs des éléments techniques, des références pour les aider à développer les systèmes de transhumance les plus performants, revalorisant au mieux les ressources. Pour cela, un travail de suivi de deux fermes en bovins viande et de trois en ovins viande a été engagé. L'article présente les principaux résultats du volet « suivi zootechnique » de ce travail, basé sur des pesées à des moments clés des animaux. Ce travail montre, en particulier, la plus value que peuvent apporter les ZI dans un système transhumant. En bovins viande, ces zones peuvent permettre une bonne reprise de l'état corporel des vaches ou être un atout pour optimiser la reproduction, clé essentielle pour ce type d'élevage. Elles peuvent aussi servir de site pour l'apprentissage de l'estive pour les jeunes animaux. En ovins viande, les ZI sont essentielles pour la reprise de l'état des brebis en sortie de bergerie, mais demandent une certaine vigilance au niveau sanitaire. Ces zones peuvent aussi être une alternative à l'estive des agnelles de renouvellement.
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Activités pastorales et dynamiques territoriales : Quelles articulations ? Quelles synergies ?
Cet ouvrage rassemble les interventions du séminaire "Activités pastorales et dynamiques territoriales : Quelles articulations ? Quelles synergies ?", qui s'est tenu à Montpellier SupAgro en novembre 2016. Organisé par l'Association Française de Pastoralisme, ce séminaire scientifique et technique a été conçu comme un espace d'échanges sur les problématiques du pastoralisme. Le pastoralisme est, par essence, une pratique de lespace et du territoire. Depuis 40 ans, de multiples démarches et outils daction ont uvré à renforcer son ancrage territorial, en lien avec les collectivités locales, les propriétaires, les gestionnaires forestiers ou environnementaux, les autres usagers. Il se trouve aujourdhui interpellé par les questions liées à la montée en puissance des logiques de développement territorial et à laccentuation des croisements denjeux sur lespace. Dans ces évolutions, les activités pastorales peuvent être confrontées à de nouveaux défis, sources éventuelles de vitalité. Il devient alors nécessaire dopérer un changement de regard, de mobiliser de nouvelles compétences, de gérer de nouvelles situations de conflit/coopération. Dans le cycle déchanges et de diffusion qui, depuis 2015, explore le pastoralisme par le prisme de lagroécologie, lAssociation Française de Pastoralisme interroge les liens qui se sont tissés entre pastoralisme et territoire, au travers de diverses questions de recherches et dinitiatives locales.
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Actualité et modernité du pastoralisme
Les différents acteurs du pastoralisme, bien qu'ils doivent se confronter à des enjeux souvent contrastés, peuvent se retrouver autour de grandes thématiques : la reconnaissance de l'homme comme "producteur d'écosystèmes" ; une confrontation de ces activités d'élevage avec les autres usagers de l'espace ainsi que l'ensemble de la société, son économie et ses territoires ; une problématique d'innovations techniques adaptées à des systèmes marqués par la mobilité, etc.
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Des agdal et des mouflons
Protection des ressources et (ou) développement rural dans le parc naturel du Haut Atlas Oriental (Maroc). . Un parc dans une montagne densément peuplée et fortement exploitée . La gestion du parc et les problèmes actuels.
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Agriculture et biodiversité : Pâturer des sites naturels pour maintenir la biodiversité
Jeanne THIEBOT, Auteur ; Anne LE BRIGANT, AuteurTrois éleveurs ovins de Trémargat (22) participent à une expérimentation, réalisée par le Cedapa, dans les landes de Locarn. Il s'agit d'intégrer la gestion de zones naturelles sensibles dans le fonctionnement d'une ferme. Le Conseil général des Côtes d'Armor souhaite déléguer l'entretien des landes à des agriculteurs. La préservation des landes de Locarn dépend de l'action de l'homme et de ses pratiques agricoles comme le pastoralisme. Les 50 brebis des trois éleveurs vont effectuer un pâturage d'entretien des landes sur 5 enclos. Cette expérience permettra de mesurer l'impact d'un tel pâturage sur l'état corporel des animaux, d'estimer le temps de travail supplémentaire pour les éleveurs et de vérifier si un site naturel peut être intégré au fonctionnement d'une exploitation agricole.
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L'agriculture durable, pour des territoires vivants en moyenne montagne
Les références sur l'agriculture durable en moyenne montagne ont permis d'identifier des stratégies d'exploitation pertinentes, tant d'un point de vue environnemental, social et économique. Ce document aborde des thématiques diverses (fiches) pouvant accompagner des démarches d'agriculture économe et autonome : Accueillir à la ferme ; Le compostage pour gérer la matière organique ; Nouvelles formes de vente directe ; Dynamique locale ; Les graines germées ; Semences paysannes ; Complémentarité des élevages ; Pratiques vétérinaires alternatives ; L'emploi au coeur de la durabilité ; Augmenter la part d'herbe dans l'engraissement ; Mieux gérer son herbe pour réduire les intrants ; Valoriser des milieux atypiques (Landes, tourbières, bois, zones humides...) ; Conduire son troupeau en plein air intégral ; Méteils céréales-légumineuses ; Travailler moins, travailler mieux ; Entraide et gestion collective ; La rusticité du cheptel : de multiples avantages. Plusieurs exemples de fermes, bio et non bio, sont présentés.
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Agriculture et territoires... Quels partenariats ?
L'INRA entretient depuis sa création une relation étroite avec le monde agricole. Parce que celui-ci évolue, les termes de partenariat évoluent aussi. Pour mieux définir cette évolution, l'Institut a réalisé un état des lieux de ses collaborations avec les acteurs du développement agricole. Les principaux résultats de cette étude sont exposés en introduction de ce colloque, qui s'est déroulé lors du salon de l'agriculture. Les deux exemples développés dans la première partie concernent des produits : viticulture, fromages alpins. Les deux exemples développés dans la deuxième partie ont trait aux territoires : agro-pastoralisme en Pays basque, agro-transfert Picardie.
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Agricultures et paysanneries du monde : Mondes en mouvement, politiques en transition
Bernard A. WOLFER, Auteur ; Henri MENDRAS, Auteur ; Bertrand HERVIEU, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2010
Étudier des paysanneries du monde, leurs territoires et les politiques publiques qui s'y appliquent, c'est effectuer une analyse concrète des systèmes agraires et des systèmes politiques qui les soutiennent, de leurs évolutions possibles dans un système mondial de plus en plus ouvert et donc conflictuel. Cet ouvrage illustre la diversité des formes d'agricultures, la complexité des systèmes agricoles construits par des paysanneries aux histoires riches de savoir technique. Le choix des thèmes et des régions - paysans et agriculteurs, cultures irriguées méditerranéennes, serres andalouses, agricultures et OMC, Etats-Unis, Canada, Brésil, Chine, Pays de l'Est, pour n'en citer que quelques-uns - invite à porter un regard ouvert sur les capacités de transformation interne, d'adaptation ou de résistance d'agricultures et de paysanneries, voire d'adoption de la "modernité". Synthèses de travaux de longue durée, ces textes mettent en question nombre d'idées reçues. Ils rappellent, entre autres, que les agricultures - y compris les plus modernes et compétitives - restent majoritairement familiales, que le progrès technique suit des chemins qui n'excluent pas a priori les petits producteurs, que l'organisation collective des paysans peut être un atout dans la gestion d'une ressource comme l'eau et que la politique agricole est un facteur nécessaire du progrès. Les évolutions observées, les décompositions, les résistances sont autant de questions soulevées. Que vont devenir ces agricultures et ces paysanneries ? Peuvent-elles encore évoluer, sous la pression du marché et des techniques, à leurs propres conditions ? La tendance générale est à l'exode rural, à cause de la pauvreté souvent, mais aussi de l'absence de politiques. Est-il possible que ces agricultures inventent des chemins de progrès qui améliorent la vie de ceux qui restent à la terre ? C'est ce que les pays riches aux agricultures modernes ont réussi. Mais cette voie est-elle encore possible pour les autres pays, à l'Est, au Sud ? Cet ouvrage est susceptible d'intéresser tout public curieux de comprendre la place que l'agriculture et les paysanneries peuvent tenir dans les sociétés modernes.
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L'agroécologie, du nouveau pour le pastoralisme ?
Magali JOUVEN, Auteur ; Hermann DODIER, Auteur ; Muriel TICHIT, Auteur ; ET AL., Auteur | DIE (C/O CFPPA de Die - ADEM Drôme, Avenue de la Clairette, 26 150, FRANCE) : ASSOCIATION FRANÇAISE DE PASTORALISME (AFP) | 2016
Lagroécologie est à la fois une discipline scientifique, un ensemble de pratiques et un mouvement social. De son côté, le pastoralisme est souvent considéré comme implicitement agroécologique. Mais si certains usages, savoir-faire et approches du pastoralisme, développés parfois par nécessité, relèvent bien de lagroécologie, celle-ci peut aussi apporter des regards nouveaux et accompagner le développement à venir des activités pastorales. En novembre 2015, le séminaire scientifique et technique de l'Association Française de Pastoralisme avait pour thème : "Quand l'agroécologie et le pastoralisme se rencontrent". Cet ouvrage, issu des interventions et des échanges à l'occasion de ce séminaire, contient des articles de chercheurs et de praticiens replaçant l'agroécologie dans la continuité des réflexions sur le pastoralisme. Après un retour sur les notions de base et sur les pratiques, 3 articles traitent des contributions du pastoralisme à lagroécologie, puis 3 autres de ce que lagroécologie, inversement, peut apporter au pastoralisme. Certains intervenants, gestionnaires de territoires, se sont particulièrement intéressés aux dimensions collectives et territoriales du pastoralisme, en considérant les synergies possibles entre pastoralisme et autres activités, à différentes échelles.
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"L'agroforesterie est un investissement à long terme"
Costie PRUILH, AuteurÉleveurs de vaches laitières en agriculture biologique en Mayenne, Dominique et Béatrice Bordeau, de l'EARL Bordeau, développent depuis plusieurs années un système agroforestier. Ce sont d'abord des haies qui ont été réimplantées sur cette exploitation familiale qui avait subi les conséquences du remembrement. L'objectif était double : améliorer le paysage et fournir de l'ombre aux animaux au pâturage. En parallèle, les chaudières à bois déchiqueté se développaient et la Cuma s'est donc équipée pour permettre aux agriculteurs ayant des haies de se positionner sur ce débouché (déchiqueteuse). Par la suite, des arbres isolés ont commencé à faire leur apparition dans les parcelles de l'EARL. Les éleveurs souhaitaient ainsi améliorer leur productivité à l'hectare tout en cherchant à assurer la complémentarité entre arbres, cultures et troupeau.
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"Lagroforesterie est un investissement à long terme"
Costie PRUILH, AuteurQuand Dominique et Béatrice Bordeau ont repris, en 1988, lexploitation familiale située en Mayenne, cétait un système laitier classique avec une rotation maïs, RGI, blé, et peu dherbe, récoltée pour lessentiel. Depuis, les choses ont beaucoup évolué avec, dans les années 90, le développement de la part dherbe pâturée et la plantation de premières haies, la conversion à lAB en 2008 et, dernière évolution en date, le développement de lagroforesterie, découverte en 2010 par les éleveurs. Aujourdhui, la ferme a deux activités : la production laitière, avec 50 vaches à 6300 kg/VL/an, sur 42 hectares de prairies longue durée, du méteil et du maïs ; des haies sur 8 400 mètres de long, valorisées en bois énergie ainsi que des alignements de quelque 600 arbres, dans 5 parcelles, sur 12 hectares. Cet investissement dans lagroforesterie, motivé notamment par ladaptation au changement climatique ou l'augmentation du potentiel des parcelles, a nécessité plusieurs démarches : se former (ex. à la taille), acquérir du matériel spécifique, et aussi réfléchir à lintégration des arbres et des haies, afin de faciliter le pâturage ou de permettre un passage facile des engins. Plusieurs essences ou distances entre les alignements darbres sont testées. Les retombées économiques, pour les arbres intra-parcellaires, ne sont pas encore là : lagroforesterie est un investissement long. Cependant, léleveur voit déjà limpact positif sur le comportement des animaux.
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Agroforesterie : des parcours arborés pour les volailles
Elsa EBRARD, AuteurLa France est actuellement le premier producteur européen de volailles sur parcours. Et la plupart des labels demandent de conduire les élevages en systèmes agroforestiers, soit des systèmes où existent des arbres, des cultures et/ou de l'élevage. Les avantages sont nombreux : abri du vent, de la pluie, du soleil pour les volailles, diminution de la pression de piétinement sur la parcelle, frein aux courants d'air près de bâtiments, meilleure occupation du parcours (donc de la répartition des déjections)... A ces avantages, s'ajoutent ceux liés à l'écologie de l'arbre : recyclage des éléments minéraux, protection contre l'érosion (grâce entre autres à la litière de feuilles), stockage du carbone... Mais aussi, avantages économiques liés à l'arbre : essence précieuse, production de bois ou de fruits... Et les avantages liés aux synergies de ces systèmes : par exemple, les volailles peuvent lutter avantageusement contre certains ravageurs des arbres. Dans les coopératives " Les poulets fermiers de Loué ", les parcours sont généralement arborés et un aménagement minimum a été défini dans le cahier des charges.