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PASTORALISMESynonyme(s)nomadisme |
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Avancer ensemble vers lécopastoralisme
Sarah MIHOUT, Auteur ; Isabelle LAPEZE, Auteur | BELLECOMBE EN BAUGES (Broissieux, 73 340, FRANCE) : SCOPELA | 2019Ce livret est un retour dexpérience du réseau PâturAjuste basé sur lexpérimentation lotoise menée de 2015 à 2018 sur léco-pastoralisme. Conçu pour accompagner les acteurs du territoire vers une intégration durable des milieux naturels dans les systèmes délevage, il se décline en trois parties : - Les explications de lexpérience lotoise ; - La présentation des deux dispositifs complémentaires créés et mis à lépreuve, à savoir un processus daccompagnement concerté et la trame de plans de gestion écopastorale ; - Les leviers dactions mis en évidence et les moyens mobilisés (construire une confiance entre les acteurs, préciser le contour du diagnostic initial, formuler un objectif écopastoral commun, favoriser lobservation et lexpérimentation).
Des cochons néozélandais dans le verger au pied du Mont Saint Michel
Laurent DREYFUS, AuteurJean-Yves Fillatre, installé à Macey, dans la Manche, a une longue expérience de l'arboriculture et de l'AB. La ferme de ses parents, en polyculture-élevage, appliquait déjà la méthode Lemaire-Boucher depuis 1965. Dès 12 ans, Jean-Yves était en contact avec la biodynamie grâce à son père. Il a repris la ferme parentale en 1987 pour la transformer progressivement en ferme arboricole. Il y a 4 ans, il a commencé à utiliser des préparations biodynamiques et a obtenu le label Demeter. Son domaine, Le Verger Fructidor, comprend 12,5 ha, dont 90 % de pommiers et 10 % de poiriers. Il cultive notamment la variété Jubilé Delbard, dont il dit qu'elle a largement bénéficié des bienfaits des préparations biodynamiques si l'on se réfère à sa nouvelle coloration... Conscient de l'importance de la présence animale, Jean-Yves avait d'abord introduit des moutons dans son verger, mais il a dû s'en séparer. Ayant entendu parler des cochons de la race kunekune, élevés par les Maoris (Nouvelle-Zélande), et quasiment en voie de disparition depuis les années 1980, il a pu acquérir quelques individus qui se sont bien adaptés à son verger.
Dans la Drôme : Le pâturage hivernal pour valoriser les surfaces pastorales
Aurélien TOURNIER, AuteurLe GAEC du Savel, situé au cur du parc naturel régional du Vercors, cherche à optimiser un maximum ses surfaces pastorales. Nicolas Peccoz et sa femme y élèvent 355 brebis mérinos pures ou croisées mourérous (races adaptées au pastoralisme) en AB. Le troupeau est principalement conduit à lextérieur, ce qui permet de réduire les charges : lexploitation est autonome en fourrage mais achète près de douze tonnes de céréales. Le troupeau est en bâtiment uniquement pour lagnelage de mi-février à mars. Davril à fin mai, le cheptel pâture sur les surfaces de lexploitation. Il transhume ensuite vers 300 ha dalpages en Savoie, de fin mai à mi-octobre, ce qui permet de bien finir les agneaux (lherbe y est de meilleure qualité que dans la Drôme). De mi-octobre à mi-février, les brebis reviennent sur les terres de lexploitation ou sur des surfaces mises à disposition par des voisins. Lors de cette descente des estives, les agnelles de renouvellement sont séparées de leurs mères et passent deux mois dans des landes, à consommer des surfaces très rustiques afin de parfaire leur éducation alimentaire (elles savent ensuite valoriser une ressource très rustique). Nicolas Peccoz est satisfait de son système de pâturage quil estime résilient face au changement climatique. Il est toutefois inquiet par rapport au loup qui représente une véritable pression sur les systèmes pâturants.
Dossier Elevages : Débroussaillage des sous-bois et valorisation des matières ligneuses : Le projet du GIEE du Larzac pour l'agro-sylvo-pastoralisme
Elodie BERNARD, AuteurNicolas Brahic est éleveur de porcs de plein air intégral bio sur le Larzac méridional depuis 2007. Son domaine était alors constitué en grande partie d'une forêt steppique fermée par une broussaille envahissante qui la rendait inaccessible aux animaux. Il a su faire de ce handicap un atout. Il a mis au point une machine permettant de récolter mécaniquement, et dans le respect de l'écosystème, arbustes et broussailles, puis de les broyer et de récupérer le broyat. Mis en tas, celui-ci, constitué à 80 % de buis, forme au bout de quelques mois un pré-compost. L'éleveur était convaincu que ce produit avait un véritable intérêt. C'est ainsi qu'en 2012, Nicolas Brahic a créé la société Buxor. Avec un groupe d'agriculteurs et d'éleveurs convaincus, il a constitué le groupement Larzac pour l'Agro-sylvo-pastoralisme, reconnu GIEE en mai 2016. Le projet qu'il conduit, intitulé "Débroussaillage des sous-bois et valorisation des matières ligneuses", vise à identifier des pratiques de débroussaillage favorables à un écosystème sauvage équilibré. Plusieurs débouchés du pré-compost Buxor ont été mis en place : utilisation en maraîchage et en viticulture pour amender le sol, en élevage pour remplacer la paille des litières).
Dossier : Produire des fruits : A la recherche d'alternatives !
Frédérique ROSE, Auteur ; Alex SICILIANO, AuteurPour répondre à la demande croissante des consommateurs en fruits bio, acteurs de la recherche et du développement se mobilisent face à un enjeu fort : innover pour faire face aux maladies, ravageurs et aléas climatiques tout en trouvant des alternatives aux produits phytosanitaires. A travers un tour d'horizon de la filière, Claude-Eric Parveaud, référent arboriculture à l'Itab et expérimentateur en arboriculture et viticulture au Grab, souligne les principaux risques techniques que la filière doit affronter. Plusieurs projets sont en cours, aux échelles européenne et nationale, par exemple sur les stratégies de contrôle sans pesticides des ravageurs du pommier, sur la création variétale de pommiers adaptés à la bio, ou encore sur des alternatives au travail du sol. Du côté de lInra de Gotheron, cest la reconception des vergers qui est à létude avec un objectif zéro phyto. Cest ainsi un verger circulaire, associant pommiers, arbres fruitiers à noyau et autres fruitiers, zones de biodiversité dont une mare au centre , et une haie double multi-strates en périphérie, qui a été implanté en 2018. Deux arboriculteurs bio partagent leurs pratiques à travers des témoignages : - Bruno Payan, dans les Alpes-de-Haute-Provence, qui utilise des engrais verts dans ses 20 ha doliviers ; - Jean-Yves Fillatre, dans la Manche, très impliqué dans la sélection participative en pommiers avec lassociation Novafruits et qui introduit des animaux dans ses vergers (volailles, porcs).
L'économie agropastorale revisitée
Claire AUBRON, Auteur ; Nadège GARAMBOIS, Auteur ; Marie-Odile NOZIÈRES-PETIT, Auteur ; ET AL., Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2019Cet ouvrage rassemble les interventions du séminaire du 7 décembre 2018, qui s'est tenu à Montpellier SupAgro et qui était organisé par lAssociation Française de Pastoralisme (AFP). Ce séminaire s'appuyait sur les résultats du projet "Systèmes (agro)pastoraux et agroécologie : quels effets sur l'emploi, l'alimentation et les paysages ?". Au sommaire : - Introduction : Repenser léconomie et la place du pâturage au sein de systèmes agropastoraux ; - Dynamiques agraires et développement des systèmes économes en régions agropastorales ; - Valorisation des produits des systèmes agropastoraux ; - Influence de la PAC sur les systèmes agropastoraux ; - Conclusion : Remettre le pâturage au cur de léconomie agropastorale.
L'élevage des volailles en agriculture biologique : Le parcours aménagé : Un outil au service d'un élevage performant
Aujourdhui, de plus en plus déleveurs saccordent sur limportance du parcours extérieur dans un élevage de volailles plein air. Sa fréquentation et loptimisation de son usage ont des répercussions positives à la fois à léchelle de lélevage, mais également à léchelle de la ferme et de son environnement. Il peut sintégrer au maillage écologique régional et participer au développement de la biodiversité locale. Bien aménagé, le parcours devient un élément interagissant avec lensemble de la ferme et de son territoire régional. Ce livret aborde également les facteurs qui influencent la fréquentation du parcours et sa valorisation par la volaille (l'âge et le premier accès au parcours, la durée de vie et la génétique, la taille des bandes...). L'aménagement des parcours est bien détaillé (agroforesterie, équipements...).
Flore pastorale : Provence-Alpes-Côte d'Azur : 113 plantes à connaître en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Bénédicte BEYLIER, Auteur ; Olivier BONNET, Auteur ; Sabine DEBIT, Auteur ; ET AL., Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2019Le Centre d'études et de réalisations pastorales Alpes-Méditerranée propose une sélection de plantes majeures à connaître pour le berger, l'éleveur pastoral, le conseiller en pastoralisme ou toute personne s'intéressant à l'univers pastoral. Parmi les 2000 ou 3000 espèces qui font la très grande diversité floristique des parcours des alpages de la région méditerranéenne et montagnarde, depuis les franges maritimes jusqu'aux sommets alpestres, 113 plantes ont été sélectionnées pour leur rôle dans l'alimentation des animaux ou parce qu'elles sont indicatrices de l'action des troupeaux et permettent de caractériser les milieux pastoraux. Les espèces sont classées en 4 grandes catégories : 31 herbes (graminées ou cypéracées) ; 26 plantes herbacées fleuries ; 17 sous-arbrisseaux ; 39 arbres et arbustes. Chaque plante fait l'objet d'une fiche organisée en 3 parties : identification, écologie et intérêt pastoral. Le parti pris de cet ouvrage est de contribuer à mieux comprendre le point de vue de l'animal brouteur dans toute sa sagesse et de permettre d'appréhender l'histoire naturelle des paysages.
Fourrages : Besoin de fourrages ? Consommer la végétation diversifiée !
Catherine VENINEAUX, AuteurVincent Gilbert est éleveur dovins et de caprins bio, en Isère, depuis 2010. Il exploite 50 ha de SAU et détient un cheptel de 60 brebis allaitantes, 60 brebis laitières et 20 chèvres. Son troupeau valorise toutes sortes de ressources fourragères, y compris des broussailles et de la végétation diversifiée. Vincent pilote le pâturage de ses animaux en les observant et en regardant le volume de lait produit. Il est également incollable sur la dynamique de la pousse de lherbe dans ses pâtures. Il a acquis ces connaissances en participant à un projet destiné à optimiser le pâturage des prairies permanentes des Préalpes. Actuellement, lobjectif de Vincent nest pas forcément de gagner du terrain sur les broussailles mais plutôt de maintenir lexistant en effectuant une certaine pression de pâturage et plusieurs retours à la parcelle. Pour cela, il quadrille ses parcelles pour constituer des parcs où les brebis passeront 4 à 10 jours, et utilise la méthode du fil avant. La pose des clôtures nécessite du temps, mais Vincent améliore son circuit chaque année. Il veille également à apprendre à son troupeau à consommer des ressources fourragères diversifiées dès le plus jeune âge.
Humains et animaux dans les agricultures alternatives : La domination en question
Denise VAN DAM, Auteur ; Jean NIZET, Auteur ; Michel STREITH, Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2019Depuis quelques années, la question des relations entre les humains et les animaux de divers statuts (animaux de rente, de compagnie, nuisibles) suscite de nombreux débats sociétaux portés par des groupes influents, des individus passionnés ou encore des scientifiques engagés. Louvrage apporte un éclairage original sur ces débats en analysant, à partir de différents points de vue disciplinaires (anthropologie, géographie, histoire, sociologie, etc.), des expériences mises en place dans le cadre dagricultures alternatives : des élevages bovins où les relations avec les animaux se trouvent transformées du fait de lintroduction de médecines douces ; un viticulteur qui utilise la flore (des haies, des arbres) et la faune (en introduisant des moutons dans ses vignes) pour assurer le devenir de son exploitation ; des éleveurs de moutons qui parviennent à revaloriser la laine comme co-produit, à côté de la viande et du lait ; lusage de techniques douces pour réguler les animaux nuisibles, comme les campagnols : piégeage sélectif, aménagement des espaces, etc. Ces expériences constituent autant de manières de sortir de la dichotomie entre la domination violente de lhomme sur lanimal, telle quelle est pratiquée dans la production animale industrielle, et labandon de toute forme délevage tel quil est promu par le véganisme. Cest donc bien à lanalyse des dominations douces que sattachent les textes proposés.
Italie : Le berger, figure emblématique de la Sardaigne
Pierrick BOURGAULT, AuteurEn Sardaigne, île de montagnes et de collines où dominent lélevage ovin et la viticulture, le berger reste une figure emblématique, même au XXIème siècle. Lîle compte 10 000 éleveurs pour trois millions de brebis, soit une moyenne de 300 têtes par élevage. Celui de Michele Cuscusa dénote avec ses 1 300 brebis et 100 chèvres. La ferme est en bio depuis 30 ans. Le cheptel pâture sur 178 ha escarpés et transhume à plus de 30 km de la ferme. Pour gérer le troupeau, Michele est accompagné de ses frères et de son père. Le lait est soit vendu à une laiterie (1,10 /L contre 0,95 /L en conventionnel) soit transformé sur place en fromage (vendu à 12,90 /kg). Ce berger aime expliquer et partager son métier. Pour cela, il communique sur les réseaux sociaux et a développé une activité dagritourisme : son exploitation joue le rôle de ferme pédagogique où il organise des stages et formations tels que « devenir fromager en trois jours et connaître 50 produits différents », « les règles sanitaires et les normes », « lart de valoriser le fromage » Les stagiaires sont logés et nourris sur place. Cette exploitation et son activité débordante reste un cas particulier en Sardaigne. La ferme dAnna Manca et Mattia Moro, deux jeunes éleveurs, est au contraire plus traditionnelle : ils traient leurs 300 brebis à la main, transforment le lait et commercialisent les fromages en vente directe. Leur exploitation est également présentée.
Lettre Filières FNAB - Lait n° 13
Niels BIZE, Auteur ; Maëlys BOUTTES, Auteur ; Ika DARNHOFER, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Lait n° 13 est composée des articles suivants : - Des producteurs bio solidaires face aux difficultés climatiques ; - La conversion à la bio pour améliorer sa situation ; - Phytothérapie : Quel contexte réglementaire en agriculture biologique ? ; - Vulnérabilité et stratégies adoptées par les fermes laitières en conversion ; - Nathalie Delahaye - Bovins lait - Val d'Oise ; - François Borel - Caprin lait et oléiculture - Bouches-du-Rhône ; - Bien-être animal en bio : Faire toujours mieux !
Limousin-Nouvelle Aquitaine : Pâturer en milieux diversifiés
Linda DUPERRAY, Auteur ; Lucille PITON, AuteurEn 2008, Cédric et Stéphanie ont repris lexploitation corrézienne des parents de Cédric. Ils ont décidé de redynamiser lélevage ovin, la vente de myrtilles sauvages, laccueil à la ferme, et ont développé un atelier de maraîchage de plein champ avec transformation. Le tout étant en bio. Les 250 brebis de la ferme valorisent 110 ha de végétations semi-naturelles et diversifiées : prairies permanentes, pelouses, fonds humides, landes à callune, fougeraies Au début, Cédric suivait le circuit de pâture de son père, mais il sest vite rendu compte que les parcs étaient trop grands, que certaines zones étaient abîmées, et que dautres étaient peu pâturées. Avec laide des éleveurs de lAdapa et de Scopela, Cédric a travaillé durant six années sur la gestion de végétations semi-naturelles. Il a mêlé des méthodes de pâturage tournant à la tradition pastorale du Sud-Est, afin dobtenir un pâturage fin et différencié, qui permet de valoriser des milieux hétérogènes. Il a tout dabord diminué la taille de ses paddocks, puis les a cartographiés en définissant des zones à pâturer en fonction des saisons et des besoins des animaux. Pour chaque paddock, il a ainsi défini des objectifs de gestion du pâturage (ex : manger 1/3 de callune ; maîtriser la bourdaine et les ronces ; rétablir une pelouse abîmée ) et un nombre de passages.
Maiiva : Dans les pattes des moutons - Quand le soleil quitte l'eau de l'herbe
MAIIVA, Auteur ; Natacha BOUTKEVITCH, Auteur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2019Cette bande dessinée de Maiiva est un véritable reportage dessiné qui invite à plonger dans le quotidien dun berger du Sud de la France, par-delà les clichés : découvrir une astuce de berger, regarder autrement lenvironnement montagnard et pastoral, interroger le rapport du berger et de lhomme à lanimal et à la nature... Dans le contexte actuel des débats sur les dérives de lagro-industrie de la viande et la condition animale, il nest pas simple dexercer ce métier. Cette bande dessinée pose un regard différent sur le monde souvent mal connu de lélevage, sous langle de lhumanité. La bande dessinée est accompagnée du DVD du film de Natacha Boutkevitch, "Quand le soleil quitte l'eau de l'herbe". Le film invite à suivre le biais, la draille, à percevoir la relation fine et étroite entre les animaux, les éleveurs et le territoire. Le spectateur est immergé dans une expérience organique et sensorielle, parfois onirique, où lanimal donne le tempo. Et quand lêtre humain apparaît, cest pris par sa passion du vivant, dans le rythme des brebis et agneaux, chiens de conduite et de protection, chevaux. Des Alpes au Sud de la France, la découverte est entière : travail des éleveurs-bergers, quotidien des animaux, de la naissance à la mort, transhumance, estive et hivernage...
La Mourérous : Reconnaissable avec ses pattes et sa tête de couleur rousse
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLa Mourérous est une race ovine des Alpes du Sud. Elle a été menacée de disparaître jusquà sa reprise en main en 1977 par lÉtablissement départemental de lélevage et la Fédération des éleveurs ovins des Alpes-de-Haute-Provence. Un schéma de sélection a été mis en place à partir de 1983. Les effectifs sont, depuis, en augmentation (36 000 brebis en 2000) et la Mourérous ne fait plus partie des races menacées depuis 2014. Elle est principalement présente dans le sud de la région Provence-Alpes-Côte dAzur, ainsi que dans la Drôme, en Isère et en Savoie. Cette brebis de format moyen (50-60 kg pour les brebis, 70-90 kg pour les béliers) est reconnaissable à sa tête et ses pattes rousses. Elle est rustique, bien adaptée aux milieux secs et froids, et présente de bonnes aptitudes à la marche en alpage et au pâturage sur des parcours (elle possède une bonne tolérance aux transitions alimentaires bergerie/pâturage). Elle est particulièrement bien adaptée aux systèmes délevage pastoraux méditerranéens. Sa reproduction est basée sur une mise-bas par an, équilibrée à léchelle du troupeau entre le printemps et lautomne, suivant la ressource en herbe disponible et les bassins de consommation.