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En exploitation polyculture élevage : La ferme de Paris Grignon améliore son bilan énergétique
Costie PRUILH, AuteurDepuis 2007, la ferme expérimentale en polyculture-élevage d'AgroParisTech (550 ha de SAU, 120 vaches laitières, 500 brebis viande) a fait évoluer ses pratiques afin de réduire sa consommation énergétique et ses émissions de gaz à effet de serre. L'objectif est de proposer aux exploitations agricoles des solutions dans ce sens qui leurs permettent aussi de maintenir leurs résultats économiques et leur potentiel nourricier, à travers le programme Grignon Energie Positive, lancé en partenariat avec différents organismes. Après un diagnostic de départ réalisé sur l'exploitation, l'orientation prioritaire s'est portée sur la réduction du coût énergétique des aliments ; des pratiques comme l'analyse des reliquats ou la méthode du bilan azoté par exemple étant déjà en place. Les simulations réalisées avec l'outil PerfAgro, sur les conséquences environnementales et économiques des changements de pratiques envisagés, ont permis de dégager quatre axes de travail : les techniques culturales simplifiées couplées à la récolte de la menue paille; la production et l'utilisation de compost pour fertiliser les pâtures et les orges brassicoles ; le pâturage des génisses et des vaches taries ; le développement de la luzerne. Leur mise en place progressive et leurs impacts sont détaillés dans l'article. Les actions réalisées sur les deux derniers points ont par exemple permis de contribuer respectivement à hauteur de 3 et 34% à la baisse du coût énergétique de la production de lait. Enfin, PerfAgro a montré l'intérêt de développer de nouvelles cultures telles que le colza, le triticale, la féverole, le lin, la fétuque élevée et le méteil.
L'homéopathie en élevage bovin lait : De la méthode, de l'observation et du temps
Gaëlle POYADE, AuteurJean-François Delattre élève, à Berhet, dans les Côtes d'Armor, un troupeau de 40 Prim'Holstein qu'il souhaite convertir en agriculture biologique. Convaincu par les médecines alternatives, il s'essaie à de nombreuses expériences et réfléchit à un protocole d'élevage qui serait intégré dans un module informatique spécialisé. Sa démarche a été récompensée par la société informatique Isagri lors des trophées de la Terre 2008 et pourrait déboucher sur l'élaboration d'un logiciel d'aide aux médecines douces. Il répond ici à des questions sur les avantages de l'homéopathie, sa motivation initiale à l'utiliser et son apprentissage, les limites qu'il rencontre et l'intérêt d'un tel logiciel.
Pastoralisme : Des conseils pour bien pâturer en parcours
Damien HARDY, AuteurMathieu Rio, éleveur à Saint-Bénezet, dans le Gard, s'est installé, fin 2005, dans le cadre de l'AOP Pélardon, avec une cinquantaine de chèvres sur des terres prêtées par la commune (une soixantaine d'hectares de parcours sont mis à sa disposition). Avec l'arrivée de son frère, en décembre 2008, Mathieu Rio veut reconsidérer la pâture de ses chèvres en parcours, sans perte de temps ni de production. Il s'adresse à Emmanuelle Genevet, conseillère pastorale du service pastoralisme du Suamme (Service d'utilité agricole montagne méditerranéenne et élevage du Languedoc-Roussillon), également chargée de la valorisation des parcours dans l'alimentation des chèvres dans le cadre de l'UCP (Unité Commune de Programme) Pastoralisme. Emmanuelle Genevet procède à l'établissement d'une classification des surfaces (pelouse, lande ouverte..), propose un planning indicatif de pâturage à adapter au jour le jour et donne, par ailleurs, des conseils relatifs à l'alimentation du troupeau, selon les saisons. En gardant la règle simple selon laquelle 6 heures de parcours représentent l'équivalent d'au moins un des deux repas de foin, l'éleveur conduit ses animaux sur un nouveau parcours, réduit le foin distribué. Cependant, le rythme des 5 à 6 heures de pâturage quotidien, le travail de la fromagerie et des livraisons (contraintes supprimées au moment du tarissement), nécessitent l'intervention d'une troisième personne.
Prairies, fourrages, herbivores. Regards sur 50 ans d'évolution et nouveaux enjeux
C. HUYGHE, Auteur ; A. PFLIMLIN, Auteur ; P. FAVERDIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe 200ème numéro de la revue Fourrages revient sur un demi siècle d'histoire des fourrages et des herbivores en France (évolution des cultures et des modalités culturales, évolution de l'élevage bovin). Un article étend la réflexion et traite de leur évolution en Afrique tropicale. Cette rétrospective s'attarde sur la Révolution fourragère des années 50, les progrès génétiques, le machinisme, ainsi que sur les apports de l'approche des systèmes pastoraux à la réflexion sur la gestion des ressources des zones herbagères. Ce numéro 200 s'interroge enfin sur les perspectives pour les cultures fourragères et leurs enjeux dans les prochaines décennies : quel avenir pour les prairies et les cultures fourragères ? Quels enjeux, et quelles pratiques d'enseignement et de formation ? Quelles démarches et outils de conseil ?
Prairies naturelles normandes : Un potentiel à valoriser
Gilles BRIDIER, AuteurCet article est extrait du cahier technique "Construire et conduire un système herbager économe" et évoque le parcours et les pratiques d'un agriculteur bio normand qui a désintensifié son système dès la reprise de l'exploitation de ses parents pour mettre en place un système autonome et économe. Il a ainsi changé de race de vache et opté pour la Simmental et réduit les surfaces en maïs pour augmenter celles en prairies. La conduite de ces dernières a été particulièrement affinée et il expose ici certaines de ses pratiques.
La production biologique de porcs en France : caractéristiques des élevages, impacts sur la santé, le bien-être et la qualité des produits
A. PRUNIER, Auteur ; B. LEBRET, AuteurLa production de porcs biologiques en France est marginale par rapport à celle des porcs conventionnels (moins de 1 % en tonnage) mais en progression constante. La production porcine biologique est fortement encadrée par la réglementation qui impose des contraintes fortes en termes de logement, d'alimentation et de conduite d'élevage. Ces contraintes peuvent influencer les performances, la santé et le bien-être des animaux, ainsi que la qualité des carcasses et des viandes. Les données existantes suggèrent une grande diversité des types d'élevages de porcs biologiques et in fine des conséquences du mode de production biologique sur le bien-être et la santé des animaux vivants, ainsi que sur la qualité des produits. D'une façon générale, le mode de production biologique offre des atouts pour répondre à l'attente des consommateurs concernant le bien-être animal et la qualité des produits, mais les éleveurs doivent être vigilants en matière de santé des animaux, d'équilibre des rations alimentaires, surtout pour les porcelets et les truies allaitantes, et de qualité des carcasses.
Production - Fiche n° 5 : Ovins allaitants biologiques : concilier autonomie et étalement de la production
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Production - Fiche n° 5 : Ovins allaitants biologiques : concilier autonomie et étalement de la production) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB et présente les grands principes de conduite d'un élevage ovin allaitant en agriculture biologique, visant l'autonomie alimentaire et une productivité élevée, tout en maîtrisant l'état sanitaire du troupeau.
Production - Fiche n° 6 : Porcs biologiques : concilier productivité et coût alimentaire
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Production - Fiche n° 6 : Porcs biologiques : concilier productivité et coût alimentaire) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB. La réussite de l'élevage de porcs biologiques repose sur trois points clés : la maîtrise de la mortalité des porcelets, l'équilibre nutritionnel et le lien au sol.
Production - Fiche n° 7 : Poulets de chair biologiques : bien choisir son système
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Production - Fiche n° 7 : Poulets de chair biologiques : bien choisir son système) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB et présente les différents choix qui s'offrent aux éleveurs de poulets de chair en agriculture biologique quant à leur système de production : bâtiment fixe ou mobile, parcours, culture des matières premières, fabrication d'aliments
Les productions avicoles biologiques en France : état des lieux, verrous, atouts et perspectives
Daniel GUÉMENÉ, Auteur ; K. GERMAIN, Auteur ; C. AUBERT, Auteur ; ET AL.La France est actuellement au premier rang des productions européennes de poulets et d'oeufs biologiques. Ces productions ne représentent toutefois au mieux que quelques pourcents de la production nationale. Elles sont en régression pour le poulet ou stable pour l'oeuf et ne couvrent pas les besoins du marché intérieur. Dans un contexte à la fois de demande du citoyen, d'une volonté politique nationale affichée et d'évolution du règlement européen, l'aviculture biologique française pourrait reprendre sa croissance en saisissant ces opportunités pour se développer. Aussi, les auteurs proposent d'analyser les atouts et les verrous qui caractérisent ce mode de production. Les analyses multicritères de ces productions restent à conduire à l'échelle du territoire. Elles devront prendre en compte les différentes composantes biotechniques, depuis la gestion agronomique des sols jusqu'au produit terminal, en passant par la production territorialisée des matières premières végétales, de même que les composantes économiques, sociétales ou politiques. Au-delà des images positives que les produits biologiques véhiculent en termes de bien-être, de qualité des produits ou de bilan environnemental, certaines contraintes déjà identifiées sont autant d'obstacles à leurs développements. Il convient donc de les analyser finement et de les prendre en compte afin de définir de nouveaux itinéraires de production et de commercialisation. Ceux-ci devront permettre de concilier un développement cohérent et durable, répondant à des attentes sociétales complexes, de produire des produits de qualité, respectueux de l'environnement, accessibles au plus grand nombre et favorisant l'emploi rural et le développement des territoires. Cette problématique complexe constitue l'objet de deux programmes de recherches pluriannuels complémentaires initiés en 2009, AlterAviBio et AviBio.
Stress thermique chez les ruminants
La chaleur intense des mois d'été peut laisser des séquelles chez les animaux dans toute opération fermière. Les ruminants sont particulièrement sensibles aux températures et aux taux d'humidité élevés associés à la saison estivale. La recherche a démontré que, chez les ruminants, des températures supérieures à 27°C peuvent causer une hausse de la fréquence de la boiterie, des maladies associées à l'affaiblissement du système immunitaire, des problèmes de reproduction et un rendement laitier réduit. Le stress thermique et ses multiples conséquences peuvent non seulement affecter financièrement les éleveurs, mais aussi affecter la santé et le bien-être des animaux s'ils ne sont pas contrôlés. Dans le but d'aider les éleveurs d'animaux à identifier et à traiter ce problème saisonnier avant qu'il ne crée des états de stress sévères tels que l'épuisement par la chaleur et l'insolation, le Centre d'agriculture biologique du Canada a créé ce feuillet de documentation sur le stress thermique chez les ruminants. En plus d'une liste des signes de stress avant-coureurs, le document décrit de nombreuses pratiques de gestion faciles à instaurer qui aideront à réduire ou à éviter complètement l'incidence du stress thermique.
Témoignage : Veaux de boucherie
Gérard MONNIER, AuteurSuite à l'épidémie de FCO, entre autres, le commerce des veaux est très perturbé et amène l'éleveur, auteur de cet article, à se questionner sur les conduites d'élevage et les critères de sélection à adopter. Il propose notamment d'allonger le rythme de vêlage pour faire naître moins de veaux et de sélectionner des vaches à bonne persistance laitière. Il livre les observations réalisées sur son troupeau avec des lactations longues de 18 mois, source de nombreux avantages.
Transformer ses pratiques en élevage : Bases sanitaires pour une conversion sereine
Katell GUEGUEN, Auteur ; Denis FRIC, AuteurLa base pour le contrôle sanitaire en agriculture biologique repose sur une approche globale de l'exploitation. Cette approche vise à trouver et maintenir un équilibre entre divers facteurs : les pratiques (diminution des performances, baisse du chargement), le respect du bien-être animal (alimentation adaptée, de qualité, bonnes conditions de logement, limitation du stress...) ou encore la bonne prise en compte du contexte pédo-climatique (choix de races rustiques adaptées, choix des bonnes pratiques culturales...). Notons que la cause principale (à plus de 50 %) des pathologies est l'alimentation (non adaptée ou de mauvaise qualité), puis vient le logement (20%). Ces grands principes sont repris dans le cahier des charges AB. La prévention est au cur du système et, en cas de pathologie, les médecines alternatives sont à privilégier, même si le recours à l'allopathie est possible (mais limité). Divers types de médecines alternatives sont possibles : homéopathie, phytothérapie, recours aux argiles... L'éleveur doit se former à ces pratiques et apprendre à maîtriser les méthodes préventives ou curatives qui lui semblent les plus pertinentes. Des études montrent que l'association en AB entre pratiques préventives et approche globale fait que les problèmes sanitaires sont globalement moins fréquents qu'en conventionnel.
Alimentation : Limiter les concentrés pour les agneaux d'herbe
La forte augmentation du prix des concentrés impose de revoir les stratégies d'alimentation. La finition des agneaux à l'herbe est l'une des solutions pour diminuer les charges d'alimentation. La limitation des concentrés consommés par les agneaux dépend de la quantité de lait consommé et du poids au sevrage. La croissance des agneaux sous la mère doit être élevée. Elle dépend de la quantité et de la qualité d'herbe pâturée par les mères. La complémentation des agneaux à l'herbe n'est pas indispensable s'ils disposent de suffisamment de lait. Les lactations d'automne à l'herbe permettent d'économiser 50kg de concentré par couple mère agneau par rapport à une conduite en bergerie.
Dossier Herbe : Entre sol, herbe, lait, quel équilibre ?
L'association BLE-Civam Bio Pays Basque a accompagné durant trois ans un groupe de 20 fermes pour comprendre les corrélations sol/herbe/santé animale/qualité du lait. Des analyses de sol, d'herbe et de lait ont été mises en relation avec les observations des comportements des prairies et avec les pratiques d'alimentation et de fertilisation des producteurs. Une des découvertes du groupe d'éleveurs a été l'intérêt de compléter le pâturage de printemps avec des fourrages grossiers et fibreux, la panse des animaux fonctionnant alors mieux et le manque de calcium se faisant moins sentir. Les résultats du groupe ont aussi permis de confirmer que la faible teneur du lait en caséine peut venir d'un manque de calcium dans l'herbe et le sol. Un excédent de globulines et d'autres protéines peu fromageables altère le goût et la conservation des tommes. Des albumines ont été retrouvées en excès dans les laits de producteurs qui surfertilisent leurs prairies en azote. Un lien a aussi été établi entre la surfertilisation potassique de sols pauvres en calcium et la présence de spores butyriques actifs qui font gonfler les fromages. Le chaulage régulier en sol acidifié avec du sable grossier de carrière au carbonate de calcium, la réduction de la fumure potassique et azotée, l'aération mécanique régulière des prairies sont autant d'outils pour remédier à ces problèmes.