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Produire du lait sans ressources extérieures un exemple belge
Ursina GALBUSERA, AuteurCet article présente le cas d'un agriculteur belge bio qui a atteint l'autonomie fourragère totale pour sa ferme laitière. Il a appliqué notamment les méthodes développées par A. Voisin et A. Pochon, a développé le pâturage "intensif", puis a remplacé ses champs de maïs par des prairies permanentes. Il atteint ainsi un rendement laitier moyen de 7 400 kg/vache avec 2 kg de concentré fermier. Le bilan économique et environnemental de sa ferme est très bon.
Produire des oeufs en bio
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Produire des ufs en bio" : - Les caractéristiques de la réglementation bio ; - Les bâtiments ; - Les parcours ; - L'alimentation ; - La conduite d'une bande de poules pondeuses ; - La conduite sanitaire ; - Temps de travail ; - Le marquage des ufs ; - Aspects économiques.
Produire des volailles de chair en bio
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Produire des volailles de chair en bio" : - Les caractéristiques de la réglementation bio (RCE n°889/2008 et n°837/2007) ; - Origine des volailles ; - Les bâtiments ; - Les parcours ; - L'alimentation ; - La conduite sanitaire ; - L'organisation pour une vente directe.
Profils environnementaux des exploitations d'élevage bovins lait et viande en agriculture biologique et conventionnelle : enseignements du projet CedABio
H. CHAMBAUT, Auteur ; Erika MOUSSEL, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2011Ce document a été réalisé en décembre 2011 dans le cadre des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants. Le projet CedABio (Contributions environnementales et durabilité socio-économique des systèmes d'élevages bovins biologiques) a pour objet l'étude de la performance environnementale des élevages de bovins en AB, notamment sur les questions de flux d'azote, de phosphore et de carbone par unité de produit. Avec des indicateurs d'impacts environnementaux empruntés à la méthodologie d'analyse de cycle de vie, 100 fermes biologiques et conventionnelles ont été évaluées. La plus grande autonomie des exploitations biologiques leur permet de réduire leurs niveaux d'excédents azotés, et d'atteindre un meilleur niveau d'efficacité énergétique. Pour les indicateurs étudiés, les impacts par unité de surface sont systématiquement plus faibles en AB. Toutefois, si l'on raisonne par unité de produit, les écarts avec les exploitations conventionnelles pour l'atelier d'élevage, sont moins importants. Les mesures sur deux sites expérimentaux confirment que le moindre excédent d'azote en AB est favorable à une meilleure qualité de l'eau, mais un travail important reste à faire en ce qui concerne les pertes gazeuses. Globalement, l'étude des flux azotés nécessite un travail sur le long terme, particulièrement pour les exploitations biologiques qui mettent en place des rotations longues.
Le programme GESSOL 2 : Impact des pratiques agricoles sur les matières organiques et les fonctions du sol
Martial BERNOUX, Auteur ; Claire CHENU, Auteur ; Eric BLANCHART, Auteur ; ET AL., AuteurLe programme GESSOL (fonctions environnementales des sols Gestion du patrimoine Sol) est encore aujourd'hui le seul programme de recherche consacré aux sols et à leurs fonctions. Après une première phase initiée en 1998, le programme s'est poursuivi avec GESSOL-2 suite à un nouvel appel à propositions de recherche lancé en 2003. Les projets, axés plus spécifiquement sur « l'influence des pratiques agricoles sur la qualité des sols et les modalités d'une gestion durable », ont tous été confrontés à la question des matières organiques du sol (MOS). Ainsi, six projets en lien avec les MOS ont été financés. Ces projets concernaient principalement les services de « régulation » (des risques, des maladies, de l'érosion, du climat). Cet article replace d'abord les MOS dans leur contexte (origine, devenir, rôles et liens avec les services écosystémiques, besoins de recherche), puis présente brièvement les principaux projets du programme GESSOL-2 visant une gestion plus durable des MOS, et présente finalement les perspectives de recherche pour un programme GESSOL-3.
Un projet d'abattoir spécial circuits courts
Emmanuelle MAYER, AuteurLes circuits courts de produits carnés se heurtent souvent à l'absence d'abattoirs de proximité. Avec les mises aux normes de telles structures, les plus petits abattoirs ont en effet progressivement disparu. C'est le cas dans le Limousin, où tour à tour les abattoirs de Guéret, Eymoutiers et Gien ont fermé en 2007. Mais un collectif d'éleveurs et de bouchers, regroupés dans l'association Abattre et Valoriser la Viande en Limousin (A2VL), a le projet de remonter un abattoir de proximité, couplé à un atelier de découpe, un service de transport des animaux (vifs ou froids), et par la suite une structure de transformation. Après 4 années de réflexion, d'études de marché, et de démarchages auprès des collectivités, l'association a diagnostiqué un besoin et a des promesses pour 250 tonnes d'abattage et 90 tonnes en découpe, notamment pour des cantines scolaires qui souhaitent passer en bio ou en local. Elle espère récupérer prochainement l'abattoir d'Eymoutiers (400 000 euros de rachat) pour le mettre aux normes et créer la salle de découpe (350 000 euros de travaux).
Qualité de l'air : L'agriculture également concernée
Sophie AGASSE, AuteurUne qualité de l'air dégradée affecte directement les populations et, d'après une étude de 2005 du programme Clean Air for Europe, les maladies liées à la pollution atmosphérique provoqueraient près de 42 000 morts anticipées par an en France. Parmi les polluants atmosphériques, l'activité agricole est responsable de 98% des émissions de NH3, de 25% des PM10, de 9% des PM2.5 et de 5% des NOx, auxquels s'ajoutent d'autres sources agricoles. Il convient toutefois de rester prudent par rapport à ces chiffres, car ces émissions font l'objet d'incertitudes. Pour répondre à ces enjeux, des politiques publiques et des réglementations ont été mises en place au niveau mondial, européen et français. Ces différents textes sont cités dans l'article. Dans le secteur agricole, différentes actions permettent la prise en compte de l'enjeu air dans les choix d'investissements. Cette prise de conscience passe par l'amélioration et la diffusion des connaissances, l'évolution des pratiques et des investissements matériels. Il convient toutefois de rester vigilant par rapport aux antagonismes entre les avantages d'une pratique respectueuse de la qualité de l'air et son impact négatif sur un autre milieu comme la qualité de l'eau ou sur une autre action environnementale comme la consommation d'énergie ou les émissions de gaz à effet de serre.
Quasi-autonomes grâce à la forêt
REUSSIR LA CHEVRE, AuteurThierry et Patrick Faure sont éleveurs de chèvres dans les Bouches-du-Rhône. Leurs animaux pâturent tous les jours dans le massif de Mimet (en 2010, les chèvres ne sont restées que cinq jours en chèvrerie). Les animaux disposent de 200 ha de pins d'Alep, de chênes verts, blancs et kermès de la forêt méditerranéenne. Les besoins sont couverts à 75% par le pâturage sur parcours et cela sans abîmer la forêt. En effet, la pâture de la broussaille permet de lutter contre les incendies et évite l'embroussaillement des sous-bois. Concernant les résultats, si la productivité laitière est faible, les prix élevés du fromage permettent de valoriser le litre à près de quatre euros. L'article présente les points de vue d'Elsa André, de l'office national des forêts des Bouches-du-Rhône, et Gérard Gautier, du syndicat des propriétaires forestiers des Bouches-du-Rhône. Ils parlent notamment de l'importance du pastoralisme dans la prévention des risques d'incendies et des aspects règlementaires de ce pâturage.
A quel prix maintenir son quota
Antoine DE VALLAVIEILLE, AuteurCet article présente les premiers résultats d'une étude, prévue sur cinq ans et menée en Bretagne, sur les impacts de la conversion sur des élevages laitiers. Avec le nouveau cahier des charges bio européen, les conversions concernent de plus en plus des systèmes ayant une part importante des aliments fermentés dans la ration, de plus grands cheptels et plus de quotas. L'étude montre, au bout de deux ans, que ces fermes ont évolué, suite à leur conversion, vers plus d'autonomie alimentaire. Ceci contribue au fait que, globalement, les résultats économiques de la première année de conversion ont été meilleurs que ceux de l'année précédant cette conversion. Parmi les grandes évolutions à la conversion, figurent l'augmentation des surfaces en herbe, des baisses de rendements et des cheptels accrus. Ce dernier point explique que la réalisation du quota est globalement maintenue. C'est néanmoins aussi le cas pour des systèmes qui n'ont pu augmenter leur cheptel. Ces derniers privilégient alors le recours aux concentrés. La poursuite de cette étude permettra de voir si l'objectif, affiché par 70 % des éleveurs, de maintenir la réalisation de leur quota est atteint.
Quelles adaptations pour les herbagers du Massif Central ?
Patrick VEYSSET, AuteurPatrick Veysset, chercheur à l'Inra de Clermont-Theix, a présenté, aux Rencontres Recherche Ruminants 2010, une étude de l'Inra sur les systèmes herbagers. L'évolution du contexte socio-économique, réglementaire et environnemental pose de nombreuses questions aux éleveurs sur l'avenir de leur système à court et moyen terme. Cette étude prospective à l'échelle de l'exploitation utilise des modèles de simulations des évolutions possibles et prévisibles des stratégies des principaux types d'élevages face aux changements annoncés à l'horizon 2015. Parmi l'ensemble des cas-types, deux sont analysés en ovins viande. Le modèle s'est appuyé sur des hypothèses de prix et de politique établis par un groupe d'experts des Chambres d'agriculture, le bilan de santé de la PAC et des hypothèses de prix pour 2015 basées sur les tendances boursières des perspectives de l'OCDE et de la FAO. Pour les deux cas-types, le modèle intègre les aides et la part découplée de chaque aide. Le modèle de simulation a été utilisé pour tester deux évolutions possibles dans ces systèmes ovins allaitants : arrêt de l'accélération et passage à une mise bas par an et simplification de la conduite avec diminution de la taille du cheptel et de la main d'uvre. Les résultats montrent que le revenu des éleveurs pourrait rattraper celui des autres productions de ruminants.
Quelles solutions pour réduire l'usage des pesticides ? : Etat des lieux : un nécessaire retour à l'agronomie ; Viticulture : observer attentivement la nature ; Certiphyto : une formation à l'efficacité contestée : Cornimont, précurseur du "zéro phyto"
Cécile KOEHLER, Auteur ; Damien DURAND, Auteur ; Fabien GINISTY, AuteurLe premier article consacré à un état des lieux sur l'usage des pesticides et surtout à un nécessaire retour à l'agronomie fait part d'un entretien avec Jean-Pierre Butault, chercheur à l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) et à AgroParistech, extrait de Campagnes Solidaires (n° 259, février 2011) : usage des pesticides en France, marges de manuvre pour réduire leur utilisation, complexité d'une réduction mise en uvre, impacts sur les rendements et les revenus, obstacles à surmonter. Le second article est consacré à l'exploitation viticole de Louis Julian, en bio depuis 30 ans (témoignage paru dans Campagnes Solidaires n° 259, février 2011). Le souci de l'exploitant, aujourd'hui, est de diminuer, toujours plus, l'utilisation du cuivre employé dans la lutte contre le mildiou. La ferme de Louis Julian, située à Ribaute-les-Tavernes (Gard), comprend 23 ha de vigne et 12 ha de bois, de landes et de jachère. Le troisième article revient sur l'objectif du plan Ecophyto, instauré par le Grenelle de l'environnement (qui prévoit de diviser par deux l'usage des produits « Phytopharmaceutiques » (notamment les pesticides) à l'horizon 2018). Dans ce cadre, le plan de formation Certiphyto a pour objectif de faire, des agriculteurs, des utilisateurs « responsables » de produits chimiques Le dernier article évoque le village vosgien de Cornimont, l'un des premiers à s'être passé de pesticides pour gérer ses espaces verts, depuis 2007 (tout commence en 2001, lorsque Daniel Valentin, alors chargé de la qualité de vie des 3 500 Counehets, s'inquiète de la santé des employés municipaux qui manipulent les pesticides sans précautions particulières).
Quelques repères techniques pour la conversion d'un troupeau caprin en AB en Rhône-Alpes
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Quelques repères techniques pour la conversion d'un troupeau caprin en AB en Rhône-Alpes" et aborde les points suivants : - La conduite des terres ; - Les méteils ; - Cheptel et reproduction ; - L'alimentation ; - La conduite sanitaire en bio ; - Nettoyage des bâtiments ; - Fumier produit ; - Pour assainir les litières ; - Rodonticide "bio" ; - La lutte contre les mouches ; - Sel pour la fromagerie ; - Quelques adresses.
Quels modèles derrière les labels ? (Dossier : Du steak à l'animal, quel lien entre discours et réalités de l'élevage ?)
Christophe TREHET, AuteurLe titre de cet article est sans doute trompeur, car il s'agit ici plus d'un historique du Label Rouge et de l'AOC que de définir des modèles agricoles liés aux labels. Mais l'historique en lui-même est intéressant car il décrit la philosophie des tous premiers Labels Rouges (poulets des Landes en 1965, suivi par les poulets de Loué en 1966) : il s'agissait à l'époque de se différencier d'une agriculture intensive, en garantissant un mode d'élevage et une qualité finale. Pourtant, ce Label Rouge a été progressivement galvaudé, et on en arrive aujourd'hui à labelliser des produits tels que pizza surgelée, viande hachée réfrigérée ou encore salade prête à l'emploi. Les AOC quant à eux (1935), d'abord réservés aux vins, se sont étendus en 1990 à tous les produits agricoles, dont encore majoritairement les vins (95%) et les fromages et autres produits laitiers.
Quels systèmes fourragers innovants pour économiser l'eau ?
Ce dossier fait le point sur les études et résultats de l'unité expérimentale « Fourrages et Environnement » de l'INRA de Lusignan, dont l'objet est la conception et l'évaluation de systèmes fourragers innovants pour économiser l'eau et l'énergie en élevage laitier. Ce dossier, riche en données très pratiques, présente les résultats des études menées selon deux grands axes : « privilégier le pâturage » et « choisir des stocks fourragers économes en eau et en énergie ». Sur le premier axe, les chercheurs ont travaillé, d'une part, à développer et sécuriser le pâturage estival (par l'optimisation du choix des espèces végétales ou l'exploitation d'espèces annuelles comme le millet) et, d'autre part, à tester le pâturage hivernal (rendu plus accessible par le choix d'espèces végétales adaptées, par la pratique des reports sur pied ou la valorisation de parcelles de céréales, comme du triticale, déprimées pendant l'hiver). Pour ce qui est de l'axe « Stocks fourragers économes », les chercheurs ont travaillé sur le sorgho et les associations céréales-protéagineux immatures, utilisées pour « contourner la période sèche ». Ce dossier contient divers tableaux reprenant les résultats des études présentées.
Une question épineuse : Maîtriser le chardon des champs
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe chardon des champs peut causer des pertes significatives au niveau des rendements en céréales, en particulier en blé bio. Cet article présente divers moyens et combinaisons de moyens pour maîtriser cette adventice qui est favorisée en cas de blocage du phosphore et qui se développe essentiellement par ses rhizomes. Parmi les pratiques à retenir : introduction, dans la rotation, de prairies, de luzerne ou de moutarde en engrais vert (2 espèces ayant un effet positif sur le phosphore), le passage d'outils de déchaumage, le désherbage (plutôt en mai et juin) ou encore le labour d'été.