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Les plantes envahissantes : quels enjeux pour l'agriculture ?
Depuis quelques années, les plantes exotiques envahissantes, et la menace qu'elles font peser sur la biodiversité des habitats naturels qu'elles colonisent, suscitent des inquiétudes grandissantes, en Suisse comme ailleurs. Les liens de l'agriculture vis-à-vis de ces nouvelles espèces émergentes sont très variables. Si la majorité de ces plantes ne concernent pas directement le milieu agricole, plusieurs, comme l'ambroisie (Ambrosia artemisiifolia) ou le séneçon du Cap (Senecio inaequidens), peuvent cependant coloniser également des parcelles cultivées. A l'inverse, certaines espèces exotiques, telles l'abutilon (Abutilon theophrasti), ne menacent aucunement la biodiversité indigène, mais représentent un réel danger pour les cultures. Cet article, après avoir défini un certain nombre de notions relatives aux "mauvaises herbes" et "plantes envahissantes", présente quelques exemples d'espèces végétales émergentes importantes pour la Suisse et décrit leurs liens avec l'agriculture et ses pratiques. Il précise les situations où une vigilance particulière, préventive, est requise des agriculteurs et discute les points de convergence, de plus en plus nombreux, entre l'agriculture et la promotion de la biodiversité.
Plus ou moins économes
Les résultats technico-économiques ne sont plus les seuls indicateurs de la bonne marche d'une exploitation agricole. La performance énergétique peut désormais être mesurée, c'est-à-dire la consommation d'énergie par rapport à la production. L'agriculture est directement concernée par l'épuisement des ressources fossiles : elle est très consommatrice de fioul, d'électricité et d'engrais. Des alternatives existent : l'ajustement de la fertilisation, la réalisation d'un bilan azoté, l'implantation de légumineuses. Avec le bilan PLANETE, il n'est pas possible de donner des solutions générales mais des solutions individualisées en fonction de l'exploitation.
Le point avec Ecocert : Les farines de viande sont de retour
Depuis août 2006, les farines de viande sont de nouveau autorisées pour leur usage en fertilisant. Cette décision prise en toute discrétion peut laisser perplexe. Plus que jamais, les bio doivent rester vigilants.
Une politique mondiale pour Nourrir le monde
Edgard PISANI, Auteur ; Marc LEBIEZ, Auteur | PARIS (22 Rue de Palestro, 75 002, FRANCE) : SPRINGER-VERLAG FRANCE | 2007La faim n'a pas disparu, et surtout, elle pourrait s'étendre si l'humanité va bien vers les neuf milliards d'individus au milieu du siècle. Il n'est pas certain que le monde puisse nourrir le monde. Selon les auteurs, les experts internationaux qui négocient dans le cadre de l'OMC sont convaincus que la persistance de soutiens publics à l'agriculture dans certains pays est le principal obstacle actuel au développement des plus pauvres. L'idée paraît évidente, ce n'est pas pour autant qu'elle serait vraie. Pour qu'elle le soit, il faudrait que les denrées agricoles puissent être produites et échangées dans des conditions semblables à celles que l'on observe pour les marchandises industrielles. Cela est plus que douteux. À supposer, en second lieu, que les marchés agricoles puissent être entièrement soumis au mécanisme du libre-échange mondial, celui-ci aurait pour effet (attendu et même espéré) de ruiner les producteurs les moins rentables au profit des plus rentables. Mais peut-on impunément ruiner la moitié des habitants de la terre ? Le problème n'est même pas moral, il est concret : que deviennent ces milliards de miséreux ? Certains se révoltent ; d'autres émigrent massivement ; d'autres encore louent leur force de travail pour des salaires infimes, provoquant la délocalisation de la quasi-totalité des industries du monde, et la ruine des régions où elles étaient installées. Edgard Pisani, dont on connaît l'action tant en faveur de l'agriculture française et européenne que du développement, a réuni une vingtaine d'experts agronomes, démographes, hauts fonctionnaires, économistes, banquiers, politiques, paysans et il leur a posé ces questions. Ils ont confronté leurs analyses en séminaire, oralement et par écrit ; sur l'essentiel, leurs visions s'accordent. La conclusion peut être ainsi tirée par Edgard Pisani : une agriculture moderne à dimension artisanale peut assurer la production des denrées alimentaires nécessaires à neuf milliards d'humains, tout en garantissant la survie économique d'un grand nombre d'agriculteurs dans le monde.
Portrait : Philippe Desbrosses : Promoteur de la bio
Grâce à un entretien avec Philippe Desbrosses, l'article fait part de ses combats pour que le développement de l'agriculture biologique, la protection de l'environnement et l'écologie l'emportent sur le productivisme et l'impact des grandes compagnies pétro-chimiques. L'article s'appuie sur des exemples d'action concrets tels que le tissu coopératif des Amap, la rédaction du pacte écologique de Nicolas Hulot, l'intérêt de l'association Objectif bio 2007.
Du potager de survie au jardin solidaire...
L'article retranscrit un entretien avec Philippe Delwiche, auteur de l'ouvrage "Du potager de survie au jardin solidaire : Approche sociologique et historique". Sont évoqués l'apparition des potagers de particuliers, la situation jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, la situation actuelle, l'art du jardinage découlant d'un savoir populaire, l'alimentation de nos ancêtres.
Pour le jardin ou la maison : Récupérer les eaux de pluie
Des explications sont apportées sur le procédé de récupération de l'eau de pluie qui nécessite un réservoir, un système de filtration, une pompe et doit être séparé du réseau d'eau potable. La capacité de récupération dépend de la superficie de la toiture de la maison. Avec 100 mètres carrés de toiture, il est possible de récupérer entre 40 et 70 mètres cube d'eau de pluie par an selon les régions, ce qui permettrait de couvrir les besoins quotidiens d'une famille de quatre personnes. Bien sûr, l'équipement de récupération est adapté à l'usage que l'on veut faire de cette eau de pluie : arroser le jardin, utiliser l'eau pour le linge et les sanitaires. Pour aller plus loin, c'est-à-dire jusqu'à la consommation humaine, si aucune autorisation spécifique n'est encore nécessaire pour les particuliers, les bâtiments collectifs ou pouvant recevoir du public sont soumis à une autorisation de la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS). Des précisions sont également données sur le droit au crédit d'impôt, la répartition des usages de l'eau et l'amortissement de l'équipement.
Pour une politique foncière durable, la terre, une ressource naturelle à respecter au même titre que l'eau et l'air
La gestion et l'usage des sols se trouvent intimement liés aux grands défis que la population mondiale devra relever pour maintenir sa pérennité ou, tout au moins, préserver la qualité de ses conditions d'existence. Protection de la biodiversité, lutte contre le réchauffement climatique, assurance des besoins alimentaires, de logements et d'infrastructures face à une démographie croissante sont, en effet, au coeur des problématiques de notre siècle.
Pourquoi, comment préserver ou améliorer la biodiversité à la ferme - Pourquoi préserver la biodiversité? ; Des réponses techniques ; Des témoignages
L'intérêt de préserver et améliorer la biodiversité et des moyens pour y parvenir sont présentés dans ce document, composé de plusieurs fiches (avec notamment des exemples d'exploitations et des témoignages d'agriculteurs) : - Valoriser les qualités des races locales ; - Biodiversité et protection des cultures ; - Gestion durable des haies ; - Produire du lait en zone humide ; - Réintroduire de la nature en cultures ; - La biodiversité cultivée : les semences paysannes ; - La politique agricole suisse : une conciliation environnementale ; - Un diagnostic de biodiversité pour améliorer ses pratiques.
Pourquoi des importations avec le Bourgeon ?
Dans le premier article de cette série sur les importations labellisées Bourgeon (Bio Actualités 9/06), le Bio Actualités avait voulu savoir quels produits sont importés avec le Bourgeon et quelle quantité. Il s'agit cette fois de se poser la question du pourquoi : à qui cela profite-t-il d'"améliorer" des produits bio importés en leur octroyant un label suisse, le Bourgeon ? L'article "Pourquoi des importations avec le Bourgeon ?" est suivi d'un entretien : "Des fraises en mars ? Questions à Regina Fuhrer, Présidente de Bio Suisse" et d'un prortrait : "Portrait d'une ferme exportatrice : Moose Creek Organic Farm, Oxbow, Saskatchewan, Canada".
Prairies, fourrages et impacts sur la qualité de l'eau : 1ère partie
Les prairies sont peu avantagées par la PAC, si ce n'est, depuis 2005, dans le cadre de la préservation de la qualité de l'eau (prairies permanentes, surfaces enherbées près des cours d'eau). Or, les sols en prairie, de même que sous forêt, ont un rôle régulateur sur les flux hydriques (évapotranspiration réelle supérieure, macroporosité forte), qui permet de filtrer l'eau, de limiter l'érosion et de réguler les pollutions diffuses (à condition d'une bonne gestion dans ce dernier cas). Des outils et des études sont mis en place pour favoriser la gestion des prairies : outil Territ'eau (gestion des activités agricoles pour la qualité des eaux) ; modélisation du cycle de l'azote en prairie ; observatoires de Recherche en Environnement qui étudient notamment les pertes de carbone des matières organiques du sol ; typologies de valeur d'usage agricole et environnemental basées sur des descripteurs de la végétation et du niveau de nutrition minérale ou sur une connaissance des pratiques et de leurs effets. L'ouvrage, compilation d'interventions présentées le 17/12/2007 à la Journée d'information de l'AFPF (il s'agit de la 1ère partie), aborde également les solutions alternatives contre le rumex, une étude sur 3 espèces de vesces en Algérie et le comportement de prairies en année à déficit hydrique marqué.
Pression foncière : La terre à tout prix
Dans un contexte d'urbanisation intensive et de course à l'agrandissement des exploitations, le prix des terres agricoles ne cesse de grimper. A tel point que l'installation de jeunes agriculteurs est devenue compliquée. Des initiatives, locales ou nationales, sont apparues ces dernières années, telles que Terre de liens, qui accompagne les acquisitions collectives du foncier pour installer un agriculteur ou des collectivités qui achètent des terres et des bâtiments agricoles.
Production de semences : Tour de champs avec la Fnams et l'Itab
La production de semences bio reste encore déficitaire pour bon nombre d'espèces et de types variétaux, surtout en potagères. Certaines variétés de carottes, courgettes, haricots, oignons... (une liste actualisée est disponible sur www.semences-biologiques.org) font encore défaut et sont vendues en semences non-traitées, par dérogation. Pourtant, les techniques de production de semences s'améliorent grâce au travail des professionnels, en particulier pour la production des bisannuelles à cycle long, qui pose problème, notamment pour la maîtrise des adventices ou pour les risques de pollution pollénique (carotte sauvage,...). Visites dans la Drôme fin juin.
Productions fourragères et adaptations à la sécheresse
Le réchauffement climatique va augmenter la fréquence des sécheresses estivales et rallonger la période de pâturage hivernal, à condition que la portance des sols le permette, dans un contexte où les pluies hivernales auront tendance à augmenter. Les éleveurs vont devoir s'adapter. Les systèmes entièrement herbagers seront plus vulnérables que ceux qui pourront mettre en place des cultures et rattraper, par des coupes de céréales immatures ou de l'ensilage de maïs grain, un manque d'herbe estival. Les betteraves et les choux vont retrouver des lettres de noblesse tandis que le sorgho fourrager verra ses surfaces croître. Sélection de variétés et d'espèces mieux adaptées à la sécheresse, choix techniques, utilisation de modèles informatiques pour prévenir ou estimer les accidents climatiques, coût économique, gestion de l'eau, etc... sont autant de questionnements et de pistes de travail qui attendent les éleveurs, les chercheurs, les techniciens, les sélectionneurs, les élus...
Produire, faire circuler, consommer
Dans l'acte économique, il y a toujours un producteur, un distributeur et un acheteur. Aujourd'hui, l'achat est banal, cependant l'auteur propose une réflexion sur la place de chacun des acteurs dans cet acte d'échange économique. Pour résumer, l'agriculteur met ses capacités et son savoir-faire au service des hommes à qui il vend sa production. Le consommateur est un être de besoin ; c'est lui qui délivre " le permis de produire ". Actuellement, on ne lui donne pas de responsabilité, il n'a pas le droit de regard sur la réglementation, l'économie, la production de sa nourriture par exemple. L'intermédiaire a des compétences particulières au niveau de la transformation du produit, du transport ou du stockage. La compétence du distributeur notamment devrait être de permettre une certaine transparence entre l'amont et l'aval afin de créer un acte économique coresponsable et ne pas créer d'exigences pour les uns ou pour les autres.