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Montagne de cocagne, façon Holzer
Aino ADRIAENS, AuteurEn 2013, dans les Alpes autrichiennes, Josef Holzer a repris la ferme familiale (le Krameterhof), en permaculture, à la suite de Sepp Holzer, son père. Pendant soixante ans, ce dernier a créé, de toutes pièces, un écosystème auto-suffisant et très diversifié. Perché entre 1 100 et 1 500 mètres d'altitude et s'étendant sur 45 ha, le domaine a été conçu autour de la ressource en eau et comprend des étangs, des jardins aquatiques, des vergers, des champs de céréales et des cultures maraîchères et aromatiques. Il accueille une biodiversité remarquable ; on y trouve une grande variété de cultures et d'élevages (poissons, crustacés, porcs, volailles, ovins, bovins allaitants, équidés...). Dans cet article, Josef Holzer décrit les stratégies et les pratiques mises en place sur cette ferme de montagne.
Le point avec Ecocert : Guide de lecture : les dernières évolutions
Stéphane LEROYER, AuteurSuite au Cnab (Comité national de lagriculture biologique), des modifications ont été apportées au Guide de lecture de lInao. Les principales évolutions concernent les productions animales, laquaponie, les préparations bactériennes pour améliorer le sol et les substrats utilisables pour la production de graines germées. En production animale, une note de lecture spécifique « Ablation des bourgeons de corne et écornage en agriculture biologique » pour les bovins, ovins et caprins a été publiée afin de rappeler et de préciser les conditions à respecter pour obtenir une dérogation de la part de lInao. Concernant laquaponie, seules les productions végétales poussant naturellement dans leau sont autorisées en bio. Concernant la production danimaux daquaculture dans les systèmes en aquaponie, il faut respecter les règles énoncées en annexe II, partie III, du règlement (UE) n°2018/848, qui interdit lélevage des animaux daquaculture en système de recirculation en circuit fermé sauf pour les écloseries, les nurseries et la production daliments destinés à laquaculture bio. Au niveau des préparations de micro-organismes (non OGM) pour améliorer létat général dun sol, elles peuvent être utilisées selon le règlement UE 2018/848. Quant à la production de graines germées (germes, pousses et micro-pousses), il est rappelé que seuls les milieux inertes (milieux abiotiques ne permettant pas la nutrition des plantes) peuvent être utilisés. Ces derniers sont listés dans lannexe II du règlement UE 2021/1165.
En direct de lInao : Renouvellement des troupeaux bio : une offre en ligne pour le gérer
Léa ROUZEYROL, AuteurLe règlement européen sur lAB, entré en vigueur au 1er janvier 2022, prévoit que chaque pays membre ait une base de données afin que les opérateurs commercialisant des animaux biologiques y déposent leurs offres gratuitement. La base de données française danimaux biologiques sera en ligne au printemps 2022 et portera sur les offres danimaux reproducteurs en bovins, ovins, caprins, équins et cervidés, volailles, porcins, lapins et animaux daquaculture. Seuls les opérateurs certifiés (avec un compte Agence Bio) auront accès à la base. Si aucune offre danimaux bio nest disponible selon les critères de lopérateur, une demande de dérogation pour achat danimaux reproducteurs conventionnels pourra être déposée sur le site de la base de données. Lintroduction danimaux non bio dans les élevages est soumise à des règles précises : seuls des jeunes animaux à visée de reproduction sont concernés, avec des critères dâge ou de poids à respecter selon les espèces (voir détails dans larticle). Les animaux non bio introduits devront passer par une période de conversion dont la durée varie selon lespèce et la production de lanimal. A noter que lUnion Européenne ambitionne de mettre un terme aux dérogations pour lachat danimaux non bio fin 2036.
Dossier : Paysannes et paysans engagés pour le climat
Jean-Marc THOMAS, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Jean-François PÉRIGNÉ, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte daléas météorologiques de plus en plus forts et impactants, lagriculture paysanne est porteuse de solutions, à la fois, pour sadapter, mais aussi pour lutter contre le changement climatique et contribue à lemploi, à une alimentation saine et à la protection de la biodiversité. Ce dossier, au travers de témoignages divers, allant de lélevage bovin lait à lostréiculture, en passant par le maraîchage ou larboriculture, montre que nombre de paysan.nes font évoluer leurs pratiques pour, à la fois, sadapter, mais aussi pour limiter leurs émissions de gaz à effet de serre ou leurs consommations de ressources, comme leau. Face aux retards pris dans la lutte contre le changement climatique, aux mesures insuffisantes ou aux solutions proposées souvent très technico ou/et ressources-dépendantes, les auteurs prônent plus de moyens et de visibilité donnés à une agriculture paysanne qui « propose un ensemble de pratiques culturales et délevage cohérentes, viables et propres, en constant dialogue avec les réalités biologiques, économiques et humaines ».
Microferme : L'autonomie familiale à portée de main ! : Légumes - Fruits - Petits élevages
Sally MORGAN, Auteur ; Pierre BERTRAND, Traducteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022Nul besoin d'un immense terrain pour cultiver tous les fruits et les légumes nécessaires pour nourrir une famille, pour avoir quelques petits élevages et même pour produire son bois de chauffage, tout en menant de front travail et vie de famille. Cet ouvrage, traduit de l'anglais et écrit de manière simple et accessible, fournit les bases de la création d'une petite exploitation : - planification et mise en place des espaces à cultiver ; - entretien de la fertilité du sol ; - cultures de fruits et de légumes ; - élevages de volailles, de cochons, de chèvres ou de moutons, aquaponie et apiculture ; - la forêt-jardin, tout en appliquant des principes durables et biologiques. Conception du jardin, serre, lutte contre les indésirables, compost, engrais verts, rotations et associations de cultures, santé et fertilité du sol pour un jardin productif y sont abordés. L'auteure met en uvre des idées issues de la permaculture et du maraîchage bio et essaie de nouvelles pratiques provenant de travaux expérimentaux vus au cours de ses voyages dans le monde.
Observatoire de la production biologique en Bretagne : Édition 2022 : Chiffres 2021
Ce document rassemble les chiffres 2021 de la bio en Bretagne : nombre de fermes bio, surfaces, productions, installations à l'échelle de la région, puis par département. Il détaille, ensuite, les chiffres-clés des productions végétales et animales, en montrant leur évolution depuis 2010 (nombre de fermes, cheptels, surfaces, localisation...).
Communication from the Commission to the European Parliament, the Council, the European economic and social Committee and the Committee of the regions on an action plan for the development of organic production
Ce document retranscrit le plan dactions établi par la Commission européenne pour développer lagriculture biologique en Europe. Ce plan est composé de trois axes : Axe 1 Lalimentation et les produits bio pour tous : stimuler la demande et garantir la confiance des consommateurs ; Axe 2 - En route vers 2030 : stimuler la conversion et renforcer toute la chaîne de valeurs ; Axe 3 Lagriculture biologique montre l'exemple : améliorer la contribution de l'agriculture biologique à la durabilité. Chaque axe est décliné en sous-parties (exemples pour lAxe 1 : promouvoir lagriculture biologique et le logo Eurofeuille, promouvoir les produits biologiques dans la restauration collective, prévenir les fraudes et augmenter la confiance des consommateurs ), au sein desquelles des actions concrètes sont détaillées. Au total, 23 actions différentes sont présentées.
Dossier : Les paysans de la mer
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Jean-François PÉRIGNÉ, Auteur ; Pierre MOLLO, Auteur ; ET AL., AuteurL'impact de l'agriculture sur l'environnement et son rôle dans le changement climatique et la dégradation des écosystèmes sont de plus en plus documentés. Les écosystèmes marins ne sont pas en reste, nos pratiques sur terre ayant un impact sur la qualité de l'eau. Dans ce dossier, Nature & Progrès s'intéresse aux "paysans de la mer" qui ont aussi leur rôle à jouer, tout en subissant les déséquilibres du biotope marin (acidification des eaux notamment), qu'ils soient éleveurs de moules, d'huîtres, "cueilleurs" de sel, d'algues, petits artisans pêcheurs, etc.
Expert Group for Technical Advice on Organic Production (EGTOP) : Criteria for evaluation of products for cleaning and disinfection : Final Report
L'EGTOP, groupe d'experts indépendants ayant pour objectif de fournir des conseils techniques à la Commission Européenne sur des questions liées à la production biologique, publie, dans ce rapport de 2021, ses préconisations concernant les méthodes et les produits de désinfection, détartrage et nettoyage utilisables en production biologique. Selon le groupe, la promotion d'une approche responsable et écologique du nettoyage et de la désinfection est la base pour un processus d'évaluation approprié des produits à utiliser en agriculture biologique, mais les experts prennent aussi en compte la nécessité d'avoir une gamme de substances autorisées et l'interdiction de substances indésirables. Ainsi, les principaux critères s'accordent sur trois objectifs qui sont la désinfection, le détartrage et le nettoyage, l'utilisation de substances éco-labellisées, ou encore l'écotoxicité et la biodégradabilité.
Le marché alimentaire bio en 2020 : Estimation de la consommation des ménages en produits alimentaires biologiques en 2020 Edition 2021
C. RENAULT, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; V. ROMIEU, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2021Ce document présente les chiffres-clés de la consommation et de la distribution de produits biologiques en 2020, en France. Ces chiffres ont été obtenus grâce à une étude réalisée par AND-International pour l'Agence BIO. Ils détaillent les évolutions : du marché global de la bio, de différents circuits de distribution et de divers types de produits bio (viande de boucherie, productions avicoles, productions issues de laquaculture, produits laitiers, céréales, oléoprotéagineux, fruits et légumes, vins et produits alimentaires intermédiaires). Ce document apporte également un éclairage sur le développement des filières bio françaises ainsi que sur le commerce extérieur. Globalement, en 2020, le marché alimentaire bio a progressé de plus de 12 % et a approché les 13 milliards deuros. Contrairement aux années précédentes, le développement des ventes a été moins rapide dans les grandes et moyennes surfaces (GMS) que dans la distribution spécialisée bio. Les produits qui ont connu les plus fortes croissances sont les surgelés et la bière (ces produits étaient déjà en pointe de classement en 2018 et 2019).
Domaine de Lindre : de la tanche à la carte !
Christophe RINGEISEN, AuteurL'étang de Lindre, en Moselle, est le plus grand étang piscicole de France et il fait partie du domaine de Lindre, pisciculture qui gère 12 étangs intégralement certifiés bio. Propriété et sous la gestion publique du Département de la Moselle, sa vocation est la gestion de la biodiversité par la production extensive de poissons. La qualité de l'eau des étangs et de l'écosystème mis en place font du domaine de Lindre un site de référence dans le bassin Rhin-Meuse. La certification en bio (2016) n'a pas nécessité de changements dans les pratiques de pisciculture, mais elle concourt à montrer aux habitants que le poisson détang se mange et que cest un produit avec des qualités environnementales. Une grande variété de poissons s'y reproduisent (brochet, sandre, carpe, perche, tanche, gardon, rotengle, écrevisse). Une écloserie permet l'alevinage. Les alevins sont ensuite vendus ou relâchés dans les étangs du Domaine. La commercialisation des poissons est réalisée en grande majorité auprès de professionnels, notamment des pisciculteurs qui revendent à des associations de pêche pour le repeuplement des étangs et des rivières. Le site pêche produit entre 30 et 170 t de poissons par an. Le domaine cherche à développer la consommation locale, notamment via la restauration hors domicile et la restauration commerciale. Site dune grande valeur biologique et patrimoniale, le Domaine de Lindre accueille aussi le grand public qui peut, entre autres, y observer près de 250 espèces d'oiseaux.
Le marché alimentaire bio en 2019 : Estimation de la consommation des ménages en produits alimentaires biologiques en 2019 : Edition 2020
C. RENAULT, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; V. ROMIEU, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2020Les principaux chiffres de la consommation de produits biologiques par les ménages français en 2019, de l'étude réalisée par AND-International pour l'Agence BIO, sont présentés. En 2019, la valeur des achats de produits alimentaires issus de lagriculture biologique a progressé de 1,331 milliard deuros, soit une croissance de + 13,4 % vs 2018. Le marché a ainsi atteint 11,294 milliards de chiffre d'affaires. La consommation de produits alimentaires bio représente désormais plus de 6% de la consommation totale de produits agricoles et alimentaires. De nombreux tableaux et graphiques détaillent cette croissance : chiffre d'affaires des produits bio par circuit de distribution ; ventes de produits bio par famille et par circuit ; circuits de distribution de la viande bio de 2014 à 2019 ; vente des produits de l'aquaculture par espèce et par circuit ; chiffres d'affaires et parts de marché en fruits et légumes frais bio ; estimation des achats de vins bio par les ménages en France en 2019, par circuit, en volume et en valeur, estimation des emplois dans l'aval des filières bio de 2012 à 2019, etc.
Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires : Rapport au Parlement 2020
Benoît DEFAUCONPRET, Auteur ; Laure DEDON, Auteur ; Annie DUBOIS, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL CEDEX (12 Rue Henri Rol-Tanguy, TSA 20002, 93 555, FRANCE) : FRANCEAGRIMER | 2020LObservatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires a été créé par la loi de modernisation de lagriculture et de la pêche de 2010, pour éclairer les filières sur la formation des prix tout au long des activités de production, de transformation et de distribution des produits alimentaires. Après quelques éléments de réflexion sur l'impact de la crise sanitaire Covid-19 sur les filières agroalimentaires et des données statistiques sur lévolution des prix et des charges, ce rapport détaille les données économiques des différentes filières : viande porcine et charcuterie, viande bovine, viande ovine, volailles de chair et lapins, produits laitiers de lait de vache, produits laitiers de lait de chèvre, pain, pâtes alimentaires, fruits et légumes, produits de la pêche et de laquaculture. La section 11 du rapport 2020 dresse, pour la première fois, un panorama général de la filière agriculture biologique, avec un focus spécifique sur le lait de vache biologique et les fruits et légumes bio. La filière lait de vache biologique parvient à adapter loffre à la demande, malgré les craintes liées à la croissance de la collecte (prix du lait moyen en 2019 à 6/1000l au-dessus du niveau de 2018 pour le prix standard, et 9/1000l pour le prix réel, malgré des replis au 1er trimestre). Ces deux prix ont atteint leur plus haut niveau jamais enregistré, signe dun bon équilibre du marché. La filière fruits et légumes bio française est également en croissance, avec une gamme qui sélargit en magasins non spécialisés et avec des ventes en magasins spécialisés bio qui se maintiennent, positionnant ce canal de distribution parmi les principaux circuits dapprovisionnement.
Règlement d'exécution (UE) 2020/464 de la Commission du 26 mars 2020 portant certaines modalités dapplication du règlement (UE) 2018/848 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les documents nécessaires à la reconnaissance rétroactive des périodes de conversion, la production de produits biologiques et les informations communiquées par les États membres (Texte présentant de lintérêt pour lEEE)
Le Règlement d'exécution (UE) 2020/464 de la Commission du 26 mars 2020 portant certaines modalités dapplication du règlement (UE) 2018/848 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les documents nécessaires à la reconnaissance rétroactive des périodes de conversion, la production de produits biologiques et les informations communiquées par les États membres (Texte présentant de lintérêt pour lEEE) est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 31 mars 2020.
Amendements calcaires : Lalternative des sous produits coquilliers
Antonin LE CAMPION, AuteurLes amendements calcaires sont nécessaires pour corriger lacidification naturelle des sols. Toutefois, les extractions damendements marins (sable coquillier) peuvent avoir des impacts environnementaux importants (diminution de la biodiversité, fragilisation des berges). En Bretagne, lassociation « Le Peuple des Dunes » a interpelé le réseau GAB-FRAB en 2015 pour sensibiliser les producteurs à ce sujet. Pour quantifier les volumes utilisés, une enquête a été réalisée auprès des adhérents des GAB bretons et de lOP Biolait. 21 % de ces producteurs bio napportent jamais damendements calcaires. Les autres utilisent majoritairement des sables coquilliers (58 %), des calcaires broyés issus de carrières (20 %) et le maerl (10 %). Chaque amendement calcaire peut être caractérisé par sa valeur neutralisante, sa solubilité carbonique (rapidité daction) et sa granulométrie. Les produits fins et tendres ont des actions rapides et sont utilisés à petite dose pour des apports annuels. Les éléments plus grossiers ont en revanche des effets à plus long terme. Un tableau récapitule les caractéristiques des différents amendements calcaires utilisables en AB. Des alternatives locales aux sables coquilliers sont également décrites : calcaire de carrières locales, coquilles dufs, sous-produits coquilliers marins (huîtres, crépidules, moules ).
Cahier des charges Ostréiculture Nature & Progrès : Edition 2019
L'ostréiculture a connu, ces dernières décennies, d'importants bouleversements en raison des épidémies et de la modernisation du métier d'ostréiculteur. Le cahier des charges Ostréiculture Nature & Progrès vise une diversité génétique de l'huître, favorable à la durabilité des populations, un bien-être et une santé de l'huître par un encadrement des pratiques d'élevage (méthode, limite des déplacements, densité), et une cohérence environnementale et sociale globale. Il comprend trois parties : - La partie réglementaire, qui constitue le corps du cahier des charges. Elle énonce les principes relatifs à l'élevage sous mention Nature & Progrès et en définit les règles ; - Le guide de lecture, qui vient préciser, de manière ponctuelle, les dispositions de la partie réglementaire ; - Les annexes, qui comportent des données techniques, précisent des unités de valeurs, proposent des outils pratiques et recensent des adresses utiles.
Depuis 18 ans : Des truites arc-en-ciel bio produites dans un lieu magique
Fabienne WÜTHRICH, AuteurC'est au bord du Blausee (Lac Bleu), en Suisse, que se tient la pisciculture du même nom, dans un environnement protégé fait de montagnes et de forêts. En 2001, elle a été un des premiers élevages de truites bio certifiés Bourgeon. Les truites arc-en-ciel sont réparties dans 3 bassins. Günther Krefeld reçoit l'auteure (journaliste) pour une visite des lieux et une découverte du métier de pisciculteur bio. Les poissons, transformés sur place, sont ensuite vendus à une coopérative et aux hôtels et restaurants des alentours, ou encore, aux particuliers qui viennent à la boutique.
En direct de l'Inao : Pisciculture : une filière jeune et originale
Olivier CATROU, Auteur ; Natacha DELAFOSSE, AuteurLa pisciculture bio est un secteur encore jeune. La France en a été la pionnière en créant un cahier des charges au début des années 2000 alors quil a fallu attendre 2010 pour quun règlement soit créé à léchelle européenne. De 700 tonnes en 2007, la France est passée à 3 500 tonnes en 2018 et elle est le leader européen de la production de truites bio. Cet article, rédigé en lien avec lInao, met en avant les points spécifiques de la réglementation bio. Les pisciculteurs doivent mettre en place un plan de gestion durable qui inclut aussi bien limpact de la production sur son milieu naturel que la gestion des prédateurs. Lorigine des animaux est également contrôlée : les animaux doivent être biologiques et issus despèces locales. Une dérogation est possible pour lintroduction de reproducteurs non bio et les prélèvements en milieu sauvage sont strictement encadrés. En matière de conversion, cette dernière ne sapplique pas aux poissons mais aux infrastructures. La mixité est acceptée mais les lots d'une même espèce doivent être séparés dans le temps et dans lespace avec des règles strictes. Le bien-être animal, la qualité des eaux, ainsi que lalimentation doivent également respecter des mesures spécifiques. Un encadré présente linterview de Marine Levadoux, directrice du Cipa (interprofession française des poissons daquaculture), sur la place du bio dans la filière piscicole française.
Dossier de presse : Huîtres nées en mer : la transparence garantie avec un cahier des charges Nature & Progrès
"Ostréiculteur Traditionnel", une association réunissant une centaine dostréiculteurs attachés à élever des huîtres issues dune reproduction naturelle en mer, demande, depuis des années, plus de traçabilité et de transparence dans la filière ostréicole. En effet, plus de la moitié des huîtres que lon trouve sur les étals ont été produites en écloserie et une majorité dentre elles seraient triploïdes. Grâce à un nouveau cahier des charges Nature et Progrès, voté lors de lAssemblée Générale de lassociation en avril 2019, les ostréiculteurs vont pouvoir garantir aux consommateurs des huîtres nées et élevées en mer (estuaires et lagunes inclus), dans le respect de lhuître et de son environnement. Quest-ce quune huître née et élevée en mer ? Quels sont les éléments du cahier des charges Nature & Progrès concernant lhuître ? Jean-Noël et Tifenn Yvon en Bretagne, Annie Castaldo en Méditerranée apportent leur témoignage en tant que « paysans de la mer ». Ils sont parmi les premiers ostréiculteurs à être sous mention Nature & Progrès.
Final Report on Aquaculture (part D)
Le groupe d'experts EGTOP est missionné par la Commission Européenne pour définir les orientations réglementaires de la production biologique. La partie D du rapport sur l'aquaculture émet des recommandations de densité eu égard au respect des conditions de bien-être animal pour 9 poissons d'élevage. De nouveaux ingrédients pour lalimentation des poissons (dont des insectes, mais aussi des acides animés essentiels et des lipides obtenus par fermentation, des protéines dorigine unicellulaire) sont étudiés. De plus, pour différents animaux d'aquaculture carnivores, un pourcentage maximum, dans leur alimentation, de farines ou dhuile issues de poissons est proposé. Deux autres sujets sont abordés : la fréquence de traitement antiparasitaire sur les truites arc-en-ciel ; et les nutriments autorisés dans la culture biologique des micro-algues.
Huîtres, moules et autres coquillages : La bio coule de source
Frédéric RIPOCHE, AuteurAlban Lenoir est installé sur lîle normande de Chausey et élève huîtres creuses, moules, coques et palourdes certifiées bio. Installé depuis 2012 dans une zone Natura 2000, le choix de lélevage bio lui est apparu évident. Un encart précise les grands principes du cahier des charges bio avec notamment le classement des eaux et les règles délevage des coquillages. Alban possède des parcs de captage naturel sur le bassin dArcachon, compatibles pour la certification bio (qualité de l'eau), afin délever ses propres naissains et ainsi maîtriser la production de A à Z, bien quune part soit achetée en écloserie pour sécuriser la production. Sen suivent toutes les étapes de production (fixation des larves, retournements des poches, etc.). Pour les moules, les coques et les palourdes, Alban Lenoir se fournit auprès de professionnels, et atteste que lélevage est moins contraignant que pour les huîtres, bien que la production soit davantage touchée par les prédateurs tels que les goélands. Quasiment toutes les productions sont vendues dans le nord de la France auprès de restaurateurs ou de poissonneries. Alban souligne que dans ce secteur, le bio est encore mal connu.
Improving organic animal farming
M. VAARST, Auteur ; S. RODERICK, Auteur ; S. PADEL, Auteur ; ET AL., Auteur | CAMBRIDGE (82 High Street, Sawston, CB22 3HJ, UNITED KINGDOM) : BURLEIGH DODDS SCIENCE PUBLISHING LIMITED | Burleigh Dodds Series in Agricultural Science | 2019Cet ouvrage passe en revue des recherches portant sur les principaux défis auxquels est confronté lélevage biologique. La première partie effectue une synthèse des recherches portant sur l'impact environnemental, la santé animale et le bien-être des animaux en AB. Elle passe également en revue la manière dont les systèmes biologiques s'intègrent dans les systèmes agroforestiers, pastoraux, ainsi que dans dautres petits systèmes dexploitation. La seconde partie présente des focus sur différentes productions : bovin lait, bovin viande, ovin, caprin, porcin et volailles.
Le point avec Certipaq : Les dernières évolutions
Gwénaël LEREBOURS, AuteurAvec la parution du règlement dexécution (UE) 2018/1584, plusieurs évolutions de la règlementation européenne bio sont applicables depuis le 12 novembre 2018. En matière de fertilisation des sols, la chaux résiduaire de la fabrication de sucre, à partir de betterave ou de canne à sucre est maintenant autorisée, tout comme la xylite (à condition que cette dernière provienne dune activité minière). Pour les produits phytopharmaceutiques, les substances actives Allium sativum, Cos-Oga, Salix spp. cortex et hydrogénocarbonate de sodium sont désormais autorisées. Le phosphate diammonique est autorisé mais seulement en guise dappât pour le piégeage. Pour léthylène, désormais, seules les utilisations en intérieur en tant que régulateur de croissance végétale peuvent être permises. Lautorisation dutiliser du cuivre a été renouvelée pour sept ans mais les doses autorisées ont été réduites : 4 kg/ha/an et 28 kg/7 ans. En élevage, la dérogation en poules pondeuses pour lintroduction de poulettes conventionnelles de moins de 18 semaines partiellement élevées en bio (alimentation et prophylaxie) est maintenue, tout comme lincorporation dau maximum 5 % de protéagineux non bio dans la ration des monogastriques. En apiculture, lhydroxyde de sodium est autorisé pour le nettoyage des ruches. En aquaculture, faute de cholestérol biologique, les crevettes peuvent être élevées avec du cholestérol non bio. Concernant les denrées alimentaires, les micronutriments (minéraux, vitamines, acides aminés ) sont autorisés uniquement si leur emploi dans ces denrées alimentaires est une obligation légale.
Le point avec Ecocert : Guide de lecture : des précisions
Stéphane LEROYER, AuteurCet article résume les modifications et précise certains points publiés dans la dernière version davril 2019 du guide de lecture pour lapplication du règlement bio. Concernant la production animale : Un cheptel de race menacée dabandon peut être renouvelé, sous certaines conditions, avec des femelles non bio ; Labattage sans étourdissement est interdit ; Lexigence daliments de « même région » est aussi à respecter dans les DOM, à léchelle de la zone géographique de proximité ; La densité de peuplement pour les poulets de chair et les poules pondeuses est fixée à 691 pour les poulets de chair et 466 pour les poules pondeuses (en nombre danimaux/ha/an équivalents à 170 kg dazote). Concernant laquaculture : Les masses deau doivent être classées en « bon état écologique » ou « très bon état écologique » au regard de la directive 2000/60/CE (DCE), sous peine de ne plus répondre aux obligations de la certification en AB au bout de 3 ans.
L'APDRA accompagne les paysans pisciculteurs durables
Barbara BENTZ, AuteurL'APDRA est un réseau qui accompagne des paysans pisciculteurs avec, en toile de fond, une démarche de durabilité. Intervenant essentiellement en Afrique tropicale, l'association travaille aussi à Madagascar et en Corée du Nord. Son appui est essentiellement technique et privilégie les échanges au sein de groupes locaux. L'activité piscicole, qu'elle soit ancestrale ou récente, est un moyen de renforcer la sécurité alimentaire (source de protéines) et d'assurer des revenus pour les petits producteurs ruraux. Elle peut être complémentaire à d'autres activités : maraîchage aux abords du point d'eau, riziculture dans le point d'eau, association avec d'autres élevages
Aquaculture et pêche : Des enjeux forts de durabilité
Bettina BALMER, AuteurLes écolabels en pêche et en aquaculture se sont multipliés depuis une vingtaine d'années. Limité à l'aquaculture, le label bio définit les règles d'alimentation et les conditions d'élevage. 50 000 tonnes composées de 6 espèces sont produites chaque année dans l'Union Européenne, essentiellement dans 5 pays : Irlande, Italie, Royaume-Uni, France et Hongrie. Pionnier de l'aquaculture bio (1996), le label bio allemand Naturland a étendu son action à la pêche durable. Le label Pêche Durable MSC (Marine Stewardship Council) a été créé en 1997, à l'initiative du WWF et d'Unilever. Il bénéficie aujourd'hui à 358 pêcheries dans 36 pays, dont 11 en France. Plus de 30 000 produits portent le logo MSC, dont 2 100 en France. Plus de 110 entreprises de transformation ou de distribution sont certifiées MSC en France. Parallèlement, le label français "Pêche durable" est opérationnel depuis janvier 2017. Il prévoit 2 niveaux de certification : les pêcheries et les opérateurs de la chaîne de commercialisation.
Elever des truites : Vigilance et patience
Frédérique ROSE, AuteurCet article est composé de deux témoignages déleveurs de truites bio. Stéphane Paol, pisciculteur dans la Drôme depuis 2008, développe, en plus de lélevage et la transformation de truites arc-en-ciel et fario, une activité de reproduction, incubation et alevinage. Chaque année, il sélectionne 300 poissons reproducteurs, puis effectue un strippage (pression abdominale pour recueillir les gamètes lorsque ces derniers sont matures). Après avoir mélangé les gamètes, les ufs sont disposés sur une clayette pour une incubation de 45 jours. Une fois que les alevins ont éclos et que leur sac vitellin est résorbé, ils sont sevrés et nourris à la farine de poisson et sont transférés dans des bassins plus importants. Pour S. Paol, le plus difficile est de limiter les pathogènes. Il utilise du sel pour éviter le développement de champignons pendant lincubation des ufs et de leau oxygénée dans les bassins quil estime fragiles face à la saprolégniose (parasite qui atteint les branchies et fait mourir les poissons par asphyxie). Le second témoignage est celui dAlain Palacin, pisciculteur en Haute-Garonne depuis 1998, qui élève et transforme des truites arc-en-ciel. Il achète entre 60 000 et 100 000 truitelles par an et explique son choix de ne pas produire dufs et dalevins, ainsi que les atouts de la truite arc-en-ciel. Il explique également sa gestion de leau : il bénéficie dune bonne qualité deau et pallie le manque de débit en été par des aérateurs. Situé en amont dun lac daltitude (lac dÔo) qui alimente une centrale électrique, il apporte des éléments sur les deux inondations quil a subies.
Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil
Le Règlement (UE) 2018/848 du Parlement Européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à létiquetage des produits biologiques, et abrogeant le règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 14 juin 2018.
Un remède florissant
Dominique DIOGON, AuteurDefiFlor® est une nouvelle gamme daliment complémentaire fermenté qui stimule le microbiote des animaux, notamment chez lanimal naissant, et permet de développer une flore qui concurrence le pathogène. Gilles Grosmond, vétérinaire auvergnat, est à lorigine de cette gamme, commercialisée avec Yvon Darignac et fabriquée à Issoire dans les locaux de Néobiosys. Sébastien Daberty, éleveur laitier auvergnat, témoigne sur les résultats très positifs quil a obtenus sur les veaux (diminution forte des troubles digestifs, plus de perte de croissance ). Des essais sur le produit sont conduits depuis 2016 sur bovins, ovins, caprins, volailles, lapins, poissons et chevaux.
La bio dans le monde - Les carnets de l'Agence BIO - Edition 2017
Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans le monde. Fin 2015, la surface mondiale cultivée suivant le mode biologique (certifiée et en conversion) a été estimée à près de 51 millions dhectares. Elle représentait 1,1 % de lensemble du territoire agricole des 179 pays enquêtés. Plus de 2,4 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2015. 87 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique en 2016. Le marché bio mondial est estimé à 87,3 milliards $ (80,2 milliards ) en 2015.
La Bio dans l'Union Européenne - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2016
L'Observatoire National de l'Agriculture Biologique a publié l'édition 2016 du carnet "La Bio dans l'Union européenne". La surface cultivée en bio (certifiée et en conversion) dans l'Union européenne a été estimée à plus de 11,2 millions dhectares fin 2015. Elle représentait environ 6,2 % de la SAU de l'UE. Plus de 268 000 exploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2015. Le marché bio de l'Union européenne a été estimé à 25,5 milliards en 2014. Le carnet donne les statistiques sur la production et le marché bio dans l'Union européenne et présente des focus sur les marchés bio allemand, britannique et suédois, sur les produits bio en RHD, les productions végétales bio, l'élevage bio et les politiques publiques en faveur de l'AB.
La Bio dans l'Union Européenne - Les carnets de l'Agence BIO - Edition 2017
L'Observatoire National de l'Agriculture Biologique a publié l'édition 2017 du carnet "La Bio dans l'Union européenne". Fin 2016, d'après les premières estimations, 291 326 exploitations agricoles cultivaient plus de 12 millions d'hectares en bio dans l'Union européenne. Entre 2015 et 2016, le nombre de fermes et la surface bio de lUE ont progressé respectivement de 8,4 % et de 7,6 %. En 2016, 70 % des exploitations bio de lUE étaient localisées dans 6 pays : Italie (22 %), Espagne (12 %), France (11 %), Allemagne (9 %), Pologne (8 %) et Autriche (8 %), avec, au sein de chaque pays, des spécificités régionales marquées. Plus de 46 000 préparateurs bio (10 600 en France) ont été recensés, avec trois principales catégories de produits transformés : fruits et légumes, céréales et lait. Lestimation de la consommation de produits bio dans l'Union européenne pour 2016 est de 32,6 milliards deuros. Le carnet donne les statistiques sur la production et le marché bio dans l'Union européenne et présente des focus sur les marchés bio allemand, français, suédois et britannique, sur les produits bio en RHD, les productions végétales bio, l'élevage bio et les politiques publiques en faveur de l'AB.
Comparative analysis of environmental impacts of agricultural production systems, agricultural input efficiency, and food choice
Michael CLARK, Auteur ; David TILMAN, AuteurL'agriculture est à l'origine de divers problèmes environnementaux. Pour réduire son impact, il est nécessaire de mieux comprendre le rôle précis joué, notamment, par les systèmes de production, y compris les systèmes alternatifs, l'efficience des intrants, et les choix alimentaires des consommateurs. A travers la méta-analyse des cycles de vie de 742 systèmes agricoles et de plus de 90 aliments issus principalement de systèmes très consommateurs d'intrants, les auteurs de cette étude ont comparé les impacts de systèmes agricoles divers : agriculture conventionnelle et biologique, élevages de bovins nourris à l'herbe ou non, aquaculture à bas intrants et pêche au chalut, etc. Globalement, les produits d'origine végétale ont des impacts environnementaux bien plus faibles que les produits d'origine animale. Par ailleurs, il semblerait, dans cette étude, qu'un changement d'alimentation des populations vers des aliments à faible impact environnemental, ainsi qu'une utilisation plus efficace des intrants agricoles auraient des avantages environnementaux plus marquants que la conversion des systèmes agricoles à l'agriculture biologique ou que, par exemple, le développement d'élevages de bovins nourris à l'herbe.
Edition 2017 : Le marché alimentaire bio en 2016 : Estimation de la consommation des ménages en produits alimentaires biologiques en 2016
C. RENAULT, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; V. ROMIEU, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2017Les principaux chiffres de la consommation en produits biologiques par les ménages français en 2016 de l'étude réalisée par AND-International pour l'Agence BIO sont présentés. Ils montrent une croissance importante. En effet, en 2016, la valeur des achats de produits alimentaires issus de lagriculture biologique a été estimée à 7,147 milliards deuros, soit : 6,736 milliards deuros TTC de consommation à domicile par les ménages (+21,7 % par rapport à 2015), 411 millions deuros HT dachats de produits bio servis en restauration hors domicile, dont 229 millions deuros HT en restauration collective (+5 % vs 2015) et 182 millions deuros HT en restauration commerciale (+10 % vs 2015). De nombreux tableaux détaillent cette croissance : chiffres d'affaires des produits bio par circuit de distribution, part de la progression des ventes bio dans la progression du marché alimentaire, circuits de distribution de la viande bio de 2014 à 2016, tableau récapitulatif des produits de la mer, chiffres d'affaires et parts de marché en fruits et légumes frais bio, estimation des achats de vins bio par les ménages en France en 2016, par circuit, en volume et valeur, synthèse des emplois agricoles liés à l'alimentation (hors agriculture), etc.
Grillons et sauterelles dans toutes les bouches
Katharina SCHEUNER, Auteur ; Franziska HÄMMERLI, Auteur ; Elmar GSCHWEND, AuteurUne étude menée par la Haute école des sciences agronomiques et forestières (HAFL) de Suisse note que 40% des habitants seraient prêts à introduire des insectes dans leur alimentation. En Suisse, depuis le 1er mai 2017, trois types d'insectes sont autorisés pour l'alimentation humaine : les grillons, les vers de farine et les criquets pèlerins. Dans un rapport de 2013, la FAO incite à la consommation d'insectes (production de protéines plus efficiente, riches en oligo-éléments ) pour faire face à l'augmentation de demande en protéines de l'humanité. Le Bourgeon, marque de la Fédération Bio Suisse, pense déjà à mettre en place des directives spécifiques à l'élevage et à la transformation d'insectes selon le respect de son cahier des charges. En effet, plusieurs start-up comme Entomos AG ou Essento sollicitent une labellisation bio de leur production. En Europe, les insectes sont interdits pour nourrir les animaux de production, mais l'UE pense bientôt l'autoriser en pisciculture.
Règlement d'Exécution (UE) 2017/838 de la Commission du 17 mai 2017 modifiant le règlement (CE) n° 889/2008 en ce qui concerne l'alimentation de certains animaux d'aquaculture biologique (Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)
Le Règlement d'Exécution (UE) 2017/838 de la Commission du 17 mai 2017 modifiant le règlement (CE) n° 889/2008 en ce qui concerne l'alimentation de certains animaux d'aquaculture biologique (Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE) est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 18 mai 2017. Ce document stipule que, à l'article 25 terdecies du règlement (CE) n° 889/2008, le paragraphe 1 est remplacé par le texte suivant : « 1. Lors de la phase de grossissement, les animaux d'aquaculture visés à l'annexe XIII bis, parties 6, 7 et 9, sont nourris à l'aide d'aliments disponibles naturellement dans les étangs et dans les lacs. »
The World of Organic Agriculture : Statistics & Emerging Trends 2017
Pour les 179 pays concernés par cette étude, la surface agricole en agriculture biologique (conversion et AB) était de 50.9 millions dhectares en 2015, soit 1,1 % de la surface totale, gérée par 2.4 millions de producteurs. LOcéanie arrive en tête pour les surfaces bio (22.8 millions dHa), suivie par lEurope (12.7 Mio Ha), lAmérique Latine (6.7 Mio Ha), lAsie, lAmérique du Nord et lAfrique. Dans 11 pays, 10% ou plus de la surface agricole était conduite en bio. Le marché mondial de lalimentation et des boissons bio a atteint 81.6 milliards de dollars US en 2015, soit une croissance de 10% par rapport à 2014. 87 pays possédaient une réglementation spécifique à lAB et 17 autres étaient dans un processus délaboration de celle-ci. Ce document présente les statistiques mondiales de la bio : les surfaces agricoles, les agriculteurs et autres opérateurs, les marchés, puis détaille lutilisation et lévolution des surfaces pour les différentes productions (prairies permanentes, aquaculture, cultures pérennes, cultures arables y compris les cultures pour le textile, plantes sauvages). Les marchés bio dAmérique du Nord, dEurope et des autres régions du globe sont présentés, ainsi que les réglementations (standards et systèmes de garantie participatifs) et les politiques de soutien à lAB. Ces différents points sont ensuite repris, continent par continent : Afrique, Asie, Europe, Amérique Latine et Caraïbes, Amérique du Nord, Océanie. De nombreux graphes et figures illustrent les propos.
La bio dans le monde - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2016
La surface mondiale cultivée en bio (certifiée et en conversion) a été estimée à près de 43,7 millions dhectares fin 2014 (estimation réalisée daprès les données de FiBL/IFOAM et dautres organismes). Elle représentait 0,99 % de lensemble du territoire agricole des 172 pays enquêtés. Près de 2,3 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2014 (sans compter celles se situant dans des pays pour lesquels il n'y a pas de statistiques accessibles). 87 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique en 2015. Le marché alimentaire bio mondial est estimé à 68 milliards deuros en 2014. Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans le monde. Il présente également un focus sur le pourtour méditerranéen et les États-Unis, ainsi quun focus sur certaines filières (grandes cultures, coton, café, cacao, banane, lait, aquaculture bio...). Un tableau présente les différents chiffres par pays.
Dossier : Des normes adaptées à l'agriculture paysanne
Temanuata GIRARD, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Véronique LEON, Auteur ; ET AL., AuteurLa multiplication des problèmes environnementaux et sanitaires conduit à la mise en place de normes, parfois inadaptées à la taille de certaines fermes paysannes ou sans objet. Ce dossier présente certaines luttes des paysans de la Confédération Paysanne notamment, en se demandant comment les normes pourraient s'adapter à leurs pratiques et respecter leurs savoirs. Sont notamment abordés les semences, les préparations naturelles, le cas du Comté, de la conchyliculture, etc.
Dossier : Pour la mer : La pêche en questions
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Thibault JOSSE, Auteur ; Anne-Marie VERGEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLa planète est recouverte à 71 % par les mers et les océans. Selon des chercheurs de l'Université de Stanford, ce sont aujourd'hui 24 à 40 % des espèces marines qui seraient vouées à disparaître (dont baleines et thons rouges), et ce, en raison de l'activité humaine, devant les raisons liées au changement climatique. Les recommandations de la FAO incitent les États à réguler la surpêche et encourage la pêche artisanale. Les articles composant ce dossier éclairent les problématiques et les enjeux d'une pêche respectueuse des fonds marins et donnent des exemples de situations et d'actions en France : - Il faut freiner la surpêche : C'est possible, selon la FAO ; - L'aberrant et inqualifiable calcul des quotas de pêche ; - Pêche "durable" : gare à la propagande ! ; - La précieuse polyvalence des petits artisans pêcheurs ; - L'AMAP poissons... à la pêche au succès ? ; - Libérons les océans ! (sur l'initiative baptisée "Nation Océan", dotée d'une déclaration de droits et de citoyens, pour protéger l'océan de l'exploitation privée).
Frédéric Voisin, producteur huîtres et crevettes impériales bio, Loix en Ré
Entretien sur l'Île-de-Ré avec un producteur d'huîtres et de crevettes impériales bio qui présente son activité en lien avec le milieu naturel, ses méthodes de production, sa recherche de qualité et le développement de la filière.
Le point avec Bureau Veritas : Dernières évolutions du guide de lecture
Gilles BILLON, AuteurSuite à la mise à jour, en décembre 2015, du guide de lecture de l'agriculture biologique, cet article fait le point sur les principales modifications et précisions apportées. Celles-ci concernent : - les trappes d'accès au parcours pour les volailles ; - la certification des huiles essentielles, eaux florales et distillats de plantes pour l'alimentation humaine ; - les zones de productions éligibles pour l'aquaculture bio ; - le site e-phy, qui répertorie les produits phytosanitaires et identifie ceux utilisables en AB ; - les dérogations pour les opérations sur les animaux de type écornage ou coupage de queue pour les ovins.
Règlement d'exécution (UE) 2016/673 de la Commission du 29 avril 2016 modifiant le règlement (CE) n° 889/2008 portant modalités d'application du règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits biologiques en ce qui concerne la production biologique, l'étiquetage et les contrôles (Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)
Le Règlement d'exécution (UE) 2016/673 de la Commission du 29 avril 2016 modifiant le règlement (CE) n° 889/2008 portant modalités d'application du règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil relatif à la production biologique et à l'étiquetage des produits biologiques en ce qui concerne la production biologique, l'étiquetage et les contrôles (Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE) est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 30/04/2016.
Tout n'est pas rose dans le saumon
Patricia CHAIROPOULOS, Auteur ; Farid BENSAID, AuteurDepuis la polémique de 2013 sur le saumon, la filière norvégienne, notamment, a fortement réduit les antibiotiques et les pesticides utilisés dans lélevage de saumon. Cependant, une étude menée par 60 millions de consommateurs et par Thalassa, sur des saumons frais et fumés, conventionnels ou bio et provenant de Norvège, dIrlande ou dEcosse, montre que des contaminations pour ces poissons délevage existent toujours (métaux, dioxines, pesticides ). Or, il savère quun certain nombre de ces polluants est apporté aux saumons par la nourriture. En effet, présents dans lenvironnement, les polluants sont concentrés dans les poissons sauvages que consomment les saumons. Les métaux sassocient aux protéines et se retrouvent dans les farines de poisson distribuées. De plus, les huiles de poisson peuvent contenir des dioxines et des PCB qui persistent dans le milieu aquatique et se concentrent dans le tissu graisseux des poissons. Pour des raisons avant tout économiques, les ingrédients végétaux (huile de colza, farine de soja, gluten de maïs et de blé ) sont de plus en plus présents dans lalimentation des saumons délevage : 70 à 75% en élevage conventionnel, mais limités à 60% en élevage bio. En AB, les huiles et farines de poisson doivent aussi être issues de pêche durable. Cependant, du fait de la contamination des poissons sauvages par lenvironnement et de leur plus forte présence dans lalimentation des saumons bio, ces derniers présentent, dans létude citée, des contaminations supérieures à celles des poissons conventionnels. Létude précise également que les poissons fumés sont moitié moins contaminés, sans doute car leur préparation amène à retirer la peau et des parties ventrales et dorsales riches en tissus graisseux. En revanche, les saumons frais sont les plus intéressants concernant les teneurs en oméga 3 et 6. Des tests de dégustation complètent létude.
La bio dans le monde - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2014
La surface mondiale cultivée suivant le mode biologique (certifiée et en conversion) a été estimée à plus de 37,7 millions d'hectares fin 2012 (estimation réalisée d'après les données de l'IFOAM et d'autres organismes). Elle représentait 0,9 % de l'ensemble du territoire agricole des 164 pays enquêtés. 1,9 million d'exploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2012. Dans certains pays, les statistiques ne sont pas disponibles, par exemple en Chine. Ce nombre est donc sous-estimé. Plus de 550 organismes certificateurs ont été recensés à l'échelle mondiale en 2013, contre 576 en 2012. 88 pays s'étaient dotés d'une réglementation pour l'agriculture biologique en 2012. Elle était en préparation dans 12 autres pays. En 2013, les États-Unis et le Japon ont signé un accord d'équivalence. Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans le monde. Il présente également plusieurs focus : sur les États-Unis, sur la Suisse ; sur l'AB dans le pourtour méditerranéen ; sur certaines filières (cultures arables, cultures pérennes, filière laitière, filières viandes, volailles et ufs, apiculture, aquaculture...).
La bio dans l'Union européenne - Les carnets de l'Agence Bio - Edition 2014
Fin 2012, 254 086 exploitations agricoles cultivaient près de 10,2 millions d'hectares selon le mode biologique dans l'Union européenne à 28 (y compris les surfaces en conversion). La bio représentait 5,6 % de la Surface Agricole Utile (SAU) européenne. Le nombre d'exploitations agricoles et la surface bio ont respectivement augmenté de 7,4 % et 6,8 % entre 2011 et 2012 dans l'UE à 28. Fin 2013, 257 323 exploitations agricoles cultivaient plus de 10,3 millions d'hectares. La bio représentait 5,7 % de la Surface Agricole Utile (SAU) européenne. Entre 2012 et 2013, le nombre d'exploitations agricoles et la surface bio de l'UE à 28 ont progressé de 1,3 % et 1,1 %. Ce document rassemble l'ensemble des statistiques générales sur la production et le marché bio dans l'Union européenne, par pays et par régions. Il offre également plusieurs focus : sur les marchés bio allemand et britannique ; sur les produits bio en restauration hors domicile ; sur les productions végétales bio dans l'Union européenne ; sur l'élevage bio dans l'Union européenne.
L'huître bio passe à table
Pierrick BOURGAULT, AuteurBernard Montauzier, ostréiculteur à Oléron (17), est spécialisé en produits de la mer bio : salicornes confites, pâtisseries et veloutés à la salicorne, palourdes, crevettes, huîtres... Il a reçu sa première certification bio en 2002. Comme il le dit lui-même, "le caractère bio est difficile à expliquer pour cette production". En pleine mer, l'Ifremer (Institut français de recherches pour l'exploitation de la mer) définit des zones de production de coquillages selon les analyses bactériologiques et le suivi du réseau ROCCH (réseau d'observation de la contamination chimique). Trois classes distinguent cette qualité sanitaire : A autorise la consommation humaine directe ; B "possible mais avec purification préalable" ; C "interdite". Le bio est produit uniquement en classe A. Deux règlements, l'un français, l'autre européen, encadrent l'aquaculture biologique. Parmi les critères écologiques de ces règlements, la cohabitation d'huîtres avec l'élevage de poissons ou de crustacés et la culture d'algues bio est encouragée. Une partie de l'article est consacrée aux problématiques d'élevage.
Le point avec Certipaq : Semences, digestat dernières actualités
Gwénaël LEREBOURS, AuteurDepuis début 2015, la réglementation sur les produits biologiques a fait l'objet de plusieurs modifications. Petit tour d'horizon dans cet article sur : - l'utilisation des semences fermières produites au cours de la période de conversion ; - l'utilisation des digestats de biogaz comme amendement en fonction des matières premières utilisées ; - l'utilisation de matières protéiques non bio à hauteur de 5 % pour l'alimentation des porcs et volailles bio (dérogation prolongée jusqu'à 2017) ; - l'interdiction du carbonate basique de cobalt monohydraté, du sulfate de cobalt heptahydraté et de la bétaïne en alimentation animale ; - l'origine des animaux d'aquaculture ; - et les aliments pour les animaux d'aquaculture carnivores.
La spiruline : De l'aliment ancestral à une aquaculture moderne
Association Spiruline et Progrès, Auteur ; Fédération des Spiruliniers de France, AuteurLa spiruline (Arthrospira platensis) est une des premières formes de vie sur la planète. Apparue il y a environ 3,5 milliards d'années, cette algue microscopique est en réalité une cyanobactérie, grâce à laquelle, par un mécanisme de photosynthèse où le gaz carbonique a été transformé en matière organique et où de l'oxygène a été dégagé, les conditions de l'apparition du vivant sur la terre ont été créées. La spiruline fait partie de l'alimentation traditionnelle depuis des temps ancestraux, par exemple chez les Aztèques, qui la consommaient déjà. Aujourd'hui, ce sont, entre autres, les peuples du nord-est du Tchad qui la récoltent et la font sécher, avant d'en faire des galettes qu'ils intègrent dans leur alimentation. En Occident, elle a été découverte au milieu des années 1960 par un botaniste belge. Sa valeur nutritive est exceptionnelle. Elle renferme, en effet, 5 nutriments essentiels : protéines (65% digestes à 92%), contenant les 20 acides aminés ; Bêta-carotène (précurseur de la vitamine A) ; fer ; vitamine B12 ; acide gammalinoléique. Elle contient encore de nombreux autres éléments, dont la phycocyanine, de couleur bleue, stimulant du système immunitaire. Cette micro-algue manifeste une très grande capacité d'adaptation. Si on l'observe à l'état sauvage dans différents endroits du globe, elle fait aussi aujourd'hui l'objet d'une culture par des "spiruliniers". La spiruline se cultive facilement, se récolte et se prépare très simplement. En France, depuis les années 2000, des fermes artisanales de production de spiruline sont apparues. L'article aborde la question du mode de production de la spiruline : aquaculture de laboratoire, artisanale ou industrielle ? L'article explique les principes de culture et le rendement de l'algue, et ce qu'il en est d'une éventuelle certification bio. Ce super-aliment est précieux pour la santé, car il peut jouer le triple rôle de nourrir, de détoxiquer l'organisme et de stimuler le système immunitaire. Dans le cadre sanitaire, il a déjà permis de réduire des cas de malnutrition aigüe en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud et fait désormais figure de proue dans la lutte contre la malnutrition au plan mondial.
Agriculture biologique : Guide des possiblités de soutien aux producteurs biologiques en Europe
Ce document d'information est destiné aux agriculteurs, transformateurs et détaillants biologiques. Il vise à présenter les mesures de soutien destinées aux producteurs biologiques (dont l'aquaculture) dans le cadre de la politique agricole commune (PAC) et du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP). Il donne également une vue d'ensemble et des références utiles en matière de règles applicables à la production, au traitement et au commerce de produits biologiques, y compris celles qui s'appliquent à la conversion. Compte-tenu de la demande croissante pour les produits biologiques et des changements importants intervenus récemment dans la PAC, la Commission européenne, dans le cadre du plan d'action 2014 pour l'avenir de la production biologique dans l'Union européenne, entend sensibiliser les agriculteurs et les acteurs ruraux aux mesures mises à la disposition de l'agriculture biologique et aux instruments adéquats prévus dans la nouvelle politique agricole commune.
Développement d'une filière aquacole biologique
BIO CENTRE' MAG, AuteurIl existe un cahier des charges européen pour la pisciculture biologique, mais qui nécessite d'être adapté à la production des poissons d'étang. Un travail de concertation avec les acteurs de la pisciculture d'étangs en Brenne a abouti à la signature d'une convention entre Bio Centre et la FAReC (Fédération aquacole de la région Centre), ayant pour objectif le développement d'un appui technique en direction des pisciculteurs et la mise en place d'une filière locale. Une étude est prévue pour déterminer les conditions de conversion à l'agriculture biologique pour les pisciculteurs conventionnels qui voudraient développer cette pratique.
Final report on aquaculture (part B)
Le groupe d'experts EGTOP est missionné par la Commission Européenne pour définir les orientations réglementaires des productions biologiques. La partie B du rapport sur l'aquaculture émet des recommandations de densité eu égard au respect des conditions de bien-être animal pour des poissons d'élevage et les écrevisses. Des conditions de recyclage d'eau sont énumérées. Plusieurs interdictions sont précisées, notamment les mutilations, l'usage d'hormones pour les esturgeons ou d'algues OGM. Pour satisfaire aux besoins des écloseries et face à la difficulté de produire du phytoplancton « bio » significativement différent du phytoplancton conventionnel (les principes d'absence de fertilisation soluble et d'hydroponie ne se justifiant pas en aquaculture), le groupe recommande, pour le moment, l'autorisation de ce dernier en aquaculture bio. Il en va de même pour le zooplancton. Afin de clarifier les conditions de gestion sanitaire des fermes aquacoles biologiques, le groupe établit une liste de produits qu'il serait ou non judicieux d'utiliser en cohérence avec les principes de l'agriculture biologique.
Règlement d'exécution (UE) n°1358/2014 de la Commission du 18 décembre 2014 : modifiant le règlement (CE) n° 889/2008 portant modalités d'application du règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil en ce qui concerne l'origine des animaux utilisés en aquaculture biologique, les pratiques d'élevage en aquaculture, l'alimentation des animaux utilisés en aquaculture biologique ainsi que les produits et substances dont l'utilisation est autorisée en aquaculture biologique
Le Règlement d'exécution (UE) n°1358/2014 de la Commission du 18 décembre 2014 modifiant le règlement (CE) n°889/2008 portant modalités d'application du règlement (CE) n°834/2007 du Conseil en ce qui concerne l'origine des animaux utilisés en aquaculture biologique, les pratiques d'élevage en aquaculture, l'alimentation des animaux utilisés en aquaculture biologique ainsi que les produits et substances dont l'utilisation est autorisée en aquaculture biologique est paru au Journal Officiel de l'Union européenne du 19/12/2014.
Aquaculture : Farine de larves pour nourrir les poissons
Andreas STAMER, Auteur ; Markus BÄR, AuteurFace à une possible pénurie de protéines pour l'alimentation animale, des chercheurs du FiBL, en Suisse, se sont penchés sur les larves de mouches Soldat noir (Hermetia) pour nourrir les poissons d'élevage. Ces recherches entrent dans le cadre d'un projet sur l'approvisionnement durable en protéines pour des aliments piscicoles performants, notamment en termes d'engraissement des poissons et de pollution des eaux. Ces larves permettraient d'apporter les protéines animales nécessaires aux poissons dont la plupart sont carnivores, sans pour autant concurrencer l'alimentation humaine. Leur production en masse est possible en utilisant les déchets organiques de l'industrie agroalimentaire comme substrat, et produirait comme co-produit du biogaz. Les premiers essais ont pu montrer que la farine de larves de mouches Hermetia peut remplacer jusqu'à 50 % de farine de poisson dans la ration des poissons d'élevage sans impact sur ces derniers. Néanmoins, l'utilisation de composants à base d'insectes pour l'alimentation animale supposera de revoir la règlementation, tant générale que bio.
Chiffres clés : Edition 2013 : L'agriculture biologique : Ses acteurs, ses produits, ses territoires
L'édition 2013 de la publication annuelle de l'Agence Bio, "L'agriculture biologique : Chiffres clés", est parue. Ces chiffres clés offrent un panorama complet de l'agriculture biologique française, avec au sommaire : - La Bio : un environnement préservé ; - La Bio dans le monde ; - La Bio dans l'Union européenne ; - La Bio en France, de la production à la consommation (L'agriculture bio en France ; La transformation et la distribution de produits biologiques ; L'importation de produits biologiques ; La consommation des produits biologiques ; Les produits biologiques en restauration collective ; Les produits biologiques en restauration commerciale) ; - Focus sur les filières bio végétales (Les grandes cultures biologiques en France ; Le secteur des fruits et légumes biologiques ; La filière viticole biologique en France ; Le secteur des plantes aromatiques, à parfum et médicinales biologiques) ; - Focus sur les filières bio animales (Les filières laitières biologiques ; Les filières viandes bovines, ovines et porcines biologiques ; Les filières avicoles biologiques ; La filière apicole biologique ; Les filières aquacoles biologiques) ; - La Bio dans les territoires (L'agriculture biologique dans les régions et les départements ; Les achats de produits biologiques dans les régions ; Fiches régionales ; Fiches filières végétales ; Fiches filières animales) ; - Autres informations (Qu'est-ce que l'Agence Bio ? ; Aides publiques ; Méthodologie). Ces données sont également téléchargeables sur le site de l'Agence Bio, à l'adresse suivante : http://www.agencebio.org/les-chiffres-cles. Fin 2012, la France comptait 24 425 exploitations agricoles engagées en bio, soit 4,7% des exploitations françaises. 1 032 941 ha étaient conduits en agriculture biologique, dont 855 644 ha certifiés biologiques (+22%/2011) et 177 297 ha en conversion. Ces surfaces représentaient, fin 2012, plus de 3,8% de la SAU nationale, contre 3,5% en 2011 et 2% en 2007.
Final Report on Aquaculture (part A)
La création d'un panel d'experts indépendants a été recommandée dans le cadre du Plan d'action européen pour l'agriculture biologique, afin de fournir des conseils techniques à la Commission, nécessaires pour décider de l'autorisation d'utiliser des produits, substances et techniques en production et transformation biologique, pour améliorer les règles de la production biologique et pour toute autre décision liée au secteur de l'agriculture biologique. Le Groupe d'experts pour les conseils techniques en agriculture biologique a ainsi été mis en place, en juin 2009, par la Commission. Selon les thématiques, des sous-groupes d'experts indépendants sont mis en place. Ce rapport est issu de l'un de ces sous-groupes et ne reflète pas nécessairement les points de vue de la Commission. Il traite de l'aquaculture et aborde l'utilisation de juvéniles non bio, les sources d'alimentation et les additifs alimentaires : besoins alimentaires des poissons carnivores, des crevettes, farine et huile de poisson, sources de protéines alternatives, histidine, cholestérol, lécithine.
Rapport d'activité 2012
Thomas ALFÖLDI, Auteur ; David HERRMANN, Auteur ; Hella HANSEN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2013Après un entretien avec les représentants du comité du FiBL sur la recherche en agriculture biologique, le rapport d'activité 2012 du FiBL aborde plusieurs sujets dont : le travail réduit du sol améliorant le potentiel de protection climatique de l'agriculture biologique ; la reconnaissance de variétés anciennes de légumes et de fruits (projet ProSpecieRara) ; les espoirs offerts notamment par des extraits de plantes à la place du cuivre comme agent de phytoprotection ; l'identification et la pratique de méthodes analytiques pour confronter la valeur d'un produit bio ; l'encouragement à la mise en place de nouveaux réseaux et de circuits de distribution plus courts au service de la ville et de la campagne (projet européen Foodlinks) ; une nouvelle source de protéines pour nourrir les poissons destinés à la consommation (département aquaculture du FiBL) ; la réunion de l'expérience des producteurs et le savoir-faire des sélectionneurs pour des lignées de poules pondeuses adaptées à l'élevage en plein air (projet européen « LowlnputBreeds ») ; des solutions globales dans le cas de modifications de bâtiments d'élevage (service de vulgarisation du FiBL) ; l'African Organic Agriculture Training Manual à destination notamment des paysans africains confrontés aux changements climatiques et, dans le cadre des exportations de produits bio de la Turquie vers l'Europe, le renforcement de la qualité et du transfert de savoir...
Réglement d'exécution (UE) N° 1364/2013 de la Commission du 17 décembre 2013 modifiant le règlement (CE) n° 889/2008 portant modalités d'application du règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil en ce qui concerne l'utilisation de juvéniles issus de l'aquaculture non biologique et de semences de mollusques bivalves non biologiques dans l'aquaculture biologique
Ce règlement modifie le règlement (CE) n° 889/2008 portant modalités d'application du règlement (CE) n°834/2007 du Conseil en ce qui concerne l'utilisation de juvéniles issus de l'aquaculture non biologique et de semences de mollusques bivalves non biologiques dans l'aquaculture française. Il stipule que la possibilité d'utiliser des juvéniles ou des semences de bivalves non biologiques est possible à 50% jusqu'au 31 décembre 2014 et à 0% à compter du 31 décembre 2015. Les juvéniles et semences de mollusques biologiques n'étant pas encore disponibles en quantité suffisante, l'application du pourcentage de 50% est ainsi reportée d'un an.
L'agriculture biologique : Ses acteurs, ses produits, ses territoires : Edition 2012
L'édition 2012 de la publication annuelle de l'Agence Bio, "L'agriculture biologique : Chiffres clés", est parue. Ces chiffres clés offrent un panorama complet de l'agriculture biologique française, avec au sommaire : - L'agriculture biologique : un environnement préservé ; - L'agriculture biologique dans le monde ; - L'agriculture biologique dans l'Union européenne ; - La bio en France, de la production à la consommation (L'agriculture bio en France ; La transformation et la distribution ; L'importation ; La consommation ; Les produits bio en restauration collective ; La structuration des filières bio, des engagements sur tout le territoire) ; - Focus sur les filières bio végétales en France (Les grandes cultures ; Le secteur des fruits et légumes ; La filière viticole ; Le secteur des plantes à parfum, aromatiques et médicinales) ; - Focus sur les filières bio animales en France (Les filières laitières ; Le secteur des viandes bovine, ovine et porcine ; Les filières avicoles ; L'apiculture ; L'aquaculture) ; - L'agriculture biologique dans les régions (Fiches régionales) ; - Autres informations (Aides publiques : repères ; Qu'est-ce que l'Agence Bio ?). Ces données sont également téléchargeables sur le site de l'Agence Bio, à l'adresse suivante : http://www.agencebio.org/pageEdito.asp?IDPAGE=196. Fin 2011, la France comptait 23 135 exploitations agricoles engagées en bio, soit 4,5% des exploitations françaises, avec une augmentation de 12,3% en un an. Elles couvraient 975 141 ha conduits en agriculture biologique, dont 699 300 ha certifiés biologiques et 275 841 ha en conversion (soit 28% du total). Après une année 2010 record, les surfaces bio ont continué de progresser en France avec 130 000 ha supplémentaires en 2011 (soit +15,3%). Elles représentaient, fin 2011, plus de 3,5% de la SAU nationale, contre 3,1% en 2010.
Dossier : Alerte sur le poisson
Annie CASAMAYOU, Auteur ; Jérôme BERNARD-PELLET, Auteur ; Philippe FAVRELIÈRE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, intitulé "Alerte sur le poisson", est composé des articles suivants : - Les vertus nutritionnelles du poisson ; - Poisson et végétarisme ; - Le poisson "made in France" ; - De la pêche à la surpêche ; - Les poissons invasifs ; - Surpêche en France : l'avis d'un directeur de port.
Dossier - Les Algues Marines Bio se font une place en Bretagne
INTER BIO BRETAGNE, AuteurInter Bio Bretagne uvre pour la mise en place et le développement de la filière Algues Marines Bio. En effet, cette interprofession régionale a participé activement à la définition des bases réglementaires de cette filière pour son intégration au dernier règlement d'application européen sur la production et l'étiquetage des produits biologiques. Inter Bio Bretagne participe aussi au projet AlgmarBio depuis 2009. La première phase de ce projet a permis de mesurer l'impact écologique des pratiques de récolte et de quantifier la biomasse algale, d'élaborer un guide de bonnes pratiques de récolte, de mettre en place une formation pour les futurs professionnels, et de créer et consolider les liens entre les différents acteurs de la filière, notamment entre les acteurs « maritimes » et les acteurs « terrestres ». La deuxième phase du projet s'intéressera plutôt aux aspects économiques de la filière. L'offre, notamment, est très dépendante de l'étendue des zones éligibles et donc de la qualité des eaux. Un encadrement strict des pratiques de récolte sera peut-être nécessaire pour le respect du cahier des charges. Enfin, il semble important de pouvoir consolider le métier de récoltant professionnel d'algues de rive pour une meilleure reconnaissance de celui-ci.
Introduction à la permaculture
Bill MOLLISON, Auteur ; Jean-Luc GIRARD, Traducteur ; Muriel GASNIER, Traducteur | LA CHAPELLE-SOUS-UCHON (Corcelle, 71 190, FRANCE) : PASSERELLE ÉCO | 2012La permaculture est une philosophie et une approche de l'usage de la terre visant la conception de lieux de vie et d'activités écologiquement soutenables. En s'inspirant des écosystèmes naturels, la permaculture établit des interactions favorables entre les composantes des sites dont elle conçoit l'aménagement : les humains et leurs besoins, le territoire et ses caractéristiques, les plantes annuelles et pérennes qui y poussent, les animaux, les sols, les microclimats, l'eau... En connectant ces éléments, elle forme des associations productives, résilientes et aussi autonomes que possible. Les sujets abordés dans cet ouvrage sont : L'analyse efficace d'un site, les méthodes de planification et de conception ; L'emplacement de la maison et son plan selon le climat ; La permaculture urbaine : dessins de jardins, accès collectifs à la terre et financements solidaires ; Usage des clôtures, treillis, serres et ombrières économiques ; Systèmes fourragers pour les cochons et les poules ; culture mixte d'arbres et prairies pour les troupeaux ; Verger et bois domestiques sous climats tempérés, secs et tropicaux ; Jardins en permaculture : techniques et conceptions économes en énergie ; Création de microclimats autour de la maison et du jardin ; Liste d'espèces végétales sélectionnées, informations sur leur adaptation au climat, leur taille et leurs usages.
Des mouches pour nourrir les poissons une alternative durable
Andreas STAMER, AuteurAujourd'hui, les cultures destinées à l'alimentation des animaux d'élevage sont également à la base de l'alimentation humaine, ce qui peut engendrer une certaine concurrence entre ces deux destinations. Cette observation concerne aussi la pisciculture, le soja ou le blé remplaçant de plus en plus fréquemment les farines de poisson. Dans ce contexte, en Suisse, le FiBL, l'industrie et la Coop travaillent sur la possibilité d'utiliser la mouche soldat noire (Hermetia illucens) comme aliment pour les poissons. A l'état de larve, cet insecte se nourrit de déchets organiques de l'agriculture ou de l'industrie agro-alimentaire. La mouche soldat noire présenterait alors le double avantage d'offrir un débouché durable pour la valorisation de ces déchets ou sous-produits, et de fournir un aliment pertinent pour les besoins des poissons d'élevage. Le FiBL a d'ores et déjà mis au point un procédé de fabrication de masse de cet insecte : la technologie Hermetia.
Le saunier, cultivateur de perce-pierres
Geoffroy RAOUT, AuteurC'est sur l'Ile de Ré que s'est installé Matthieu du Portal après avoir travaillé plusieurs années dans la grande distribution. D'abord à la recherche d'une activité ostréicole, il s'installe finalement en polyculture de marais, qui consiste à associer divers systèmes aquacoles extensifs à forte valeur ajoutée. Il rencontre ensuite un saunier (personne qui récolte le sel), métier qui fut pendant un temps en voie de disparition, et décide de se lancer dans cette activité. En 2001, le CREAA (Centre Régional d'Expérimentation et Application Aquacole) recherche des producteurs pour relancer le projet Salicorne de l'INRA. Matthieu y participe et met en culture cette plante halophyte de la famille des chénopodiacées, qui représente un complément d'activité intéressant, moins tributaire de la météo que la récolte de sel. Aujourd'hui, avec les améliorations acquises grâce aux essais, la production de salicorne certifiée biologique de Matthieu a augmenté et est devenue son activité principale.
En Allemagne : Le méthane concurrent du lait
Christophe REIBEL, AuteurConfrontés à un prix du lait en baisse et à des coûts de rachat de l'électricité issue de la méthanisation très attractifs, de nombreux éleveurs allemands ont cessé leur production animale pour consacrer leurs récoltes uniquement à la méthanisation. Gérer une usine de méthanisation demande également moins de travail et d'astreintes. L'explosion du nombre d'installations de méthanisation et les masses d'argent générées par cette nouvelle activité ont eu des effets pervers et de vives tensions sont nées pour l'accès au foncier (nécessité de surfaces agricoles importantes pour obtenir suffisamment de récolte pour faire tourner les digesteurs). Les prix ont grimpé, pour l'achat et pour la location, ce qui pénalise encore les éleveurs qui restent et qui souhaitent s'agrandir ou qui louent des terres. Par ailleurs, de nouveaux projets sont envisagés pour associer la production de méthane et l'aquaculture, afin d'utiliser la chaleur produite issue de la cogénération.
Aquaculture : Micro filière pour macro algues bio
Frédéric RIPOCHE, AuteurSi la production d'algues bio est autorisée par le règlement bio européen datant de 2009, la certification européenne n'a démarré que depuis le 1er juillet 2010. L'entreprise C-Weed Aquaculture, installée sur l'estuaire de la Rance, près de Saint-Malo, est la première à avoir obtenu la certification bio. Jean-François Ardona et Magali Molla précisent que, d'après le cahier des charges, un site de production doit être classé en bon état chimique, écologique et sanitaire, en plus de restrictions de fertilisation ou de matériels. En effet, le site doit être conforme aux critères de l'Inao selon les classements de la Directive Cadre sur l'eau (DCE) et certains facteurs sont déclassants, comme les marées vertes par exemple. Mais les analyses nécessaires au classement d'une zone sont longues et coûteuses et il est ainsi difficile pour un petit récoltant d'obtenir une certification bio s'il n'est pas déjà sur un site bien classé. En attendant des évolutions dans ce domaine, le programme Algmarbion, coordonné par Inter Bio Bretagne (IBB), a pour objectif de structurer cette filière naissante. Un guide de lecture, co-construit avec les scientifiques et les récoltants, est en cours de rédaction. Il concerne 5 variétés d'algues alimentaires et des espèces utilisées en cosmétique et comporte des indications sur les techniques de coupe, dates de récolte, jachère...
Can aquaculture be organic?
Laura TELFORD, AuteurLe Département de Pêches et Océans Canada a financé l'Office des normes générales du Canada afin de développer les principes de base de l'aquaculture biologique. Ils ont organisé des consultations publiques qui regroupaient des gens du milieu commercial, des associations provinciales et nationales d'aquaculture, des consommateurs, des groupes environnementaux et des associations du secteur biologique. Plusieurs questionnements ont été soulevés par les participants dont l'alimentation, l'impact sur les poissons sauvages et les produits vétérinaires autorisés. Le niveau de développement de l'aquaculture biologique est en retard en comparaison à son équivalent terrestre et le travail à faire pour mettre ce secteur d'activité aux réalités des normes biologiques est très élevé. Il y a encore beaucoup de questions fondamentales à régler (approvisionnement de la nourriture biologique, diminution des impacts sur les poissons sauvages). La vraie question qui demeure est : Est-ce que l'aquaculture pourra, un jour, être certifiée biologique au Canada?
Dossier : Aquaculture
Martine COSSERAT, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; ECHOBIO, AuteurUn préambule à ce dossier présente plusieurs aspects de l'aquaculture : besoins en poissons (l'aquaculture fournit aujourd'hui la moitié des besoins en poissons contre 9 % en 1980) ; baisse de production en France ; règlement européen, depuis juillet 2010, cadrant la production aquacole bio, c'est-à-dire l'élevage (totalement effectif en 2013). Les principes fondamentaux de l'élevage bio de poissons et fruits de mer sont également présentés, avec toutefois la nécessité de recherche pour connaître davantage la notion de bien-être du poisson et pouvoir améliorer le cahier des charges. De même, sont indiquées les conditions de production des crevettes en Nouvelle-Calédonie, en Thaïlande, à Madagascar (dans le respect du milieu), ainsi qu'à Marennes Oléron où près de 40 tonnes de crevettes sont produites chaque année (25 à 30 % dûment certifiées bio). Pour compléter le dossier un entretien avec Dominique Corlay est rapporté, responsable aquaculture chez le Gouessant en Côtes d'Armor, leader français de l'aliment pour poissons (épuisement des stocks de poissons pour nourrir les animaux en aquaculture, préservation de la ressource en élevage bio, avis sur le règlement européen). Le dossier s'attache, par ailleurs, à présenter la culture des algues bio (Jean-François Arbona et Magali Molla en sont des artisans, et les premiers producteurs certifiés bio, notamment de wakamé). La dernière partie du dossier concerne la ressource maritime. Outre l'essor de l'aquaculture, solution pour réduire la pêche, nombreuses sont les initiatives soucieuses d'améliorer les pratiques de pêche : Marine Stewardship Council (MSC) est une organisation londoniennne indépendante qui met en place des systèmes durables pour enrayer la question de la surpêche... ; Les Paniers de la Mer sont à l'initiative du président de la Banque alimentaire du Finistère pour valoriser la ressource et prendre en compte l'aspect social de la pêche...
Dossier : Les produits de l'aquaculture biologique
BIO-LINEAIRES, AuteurLe dossier donne des éléments d'information relatifs aux produits de l'aquaculture biologique en France : - Produits de la mer et d'eau douce, le point de vue du client (selon une enquête réalisée par Senté Services pour Bio Linéaires) : évaluation du nombre de clients et de la fréquence d'achat ; évaluation de la satisfaction des clients ; désir du client, ses motivations, ses attentes (les poissons, les algues, les préparations et les conserves) ; un thème spécifique : les sushis ; - Le poisson bio, une règlementation stricte... : répartition des entreprises aquacoles biologiques ; situation réglementaire ; prise en compte environnementale ; mixité bio et conventionnel ; constitution du cheptel ; alimentation ; pratiques d'élevage ; quelques exemples de pratiques à respecter ; prophylaxie ; traitements vétérinaires ; - Les algues bio : enfin, leur officialisation... : principales règles de production d'algues marines ; de la récolte à la barquette ; exigence de contrôles spécifiques applicables aux algues marines ; conseils à la vente ; comment utiliser les algues ? ; atouts nutritionnels. Des encarts sont réservés à plusieurs aspects : indication en rayon du prix au kilo pour les conserves de poisson ; les + à la transformation ; autres utilisations des algues ; les mollusques.
Midi-Pyrénées : A Toulouse, le Sisqa valorise la bio locale
Martine COSSERAT, AuteurLors du Sisqa, salon régional de la qualité alimentaire, à Toulouse, la filière bio a occupé un quart de l'espace alloué aux signes de qualité. Deux opérateurs bio régionaux sont présentés. Les Viviers Cathares, élevage de truites bio des Pyrénées, ont choisi de recentrer leurs débouchés totalement sur le grand Sud-Ouest. Qualisol, coopérative céréalière, propose une gamme de farines destinées au consommateur ainsi que des graines (lin, pois chiches, lentilles ) qui sont commercialisées sous la marque Monbio dans des magasins du Sud-Ouest principalement. La coopérative a aussi développé une filière lin bio destiné notamment à l'alimentation animale. De plus en plus d'adhérents se convertissent à l'agriculture biologique, notamment sur les petites fermes, favorisant ainsi le développement des cultures de diversification qui demandent un suivi minutieux.
Le point sur... : Journée Filières et Techniques : "Algues Marines Bio" - 6 juin 2011
Dans le cadre de la journée "Filières et Techniques" (6 juin 2011) dédiée aux algues marines biologiques et organisée par Inter Bio Bretagne, les interventions de l'Agrocampus Ouest, l'entreprise Talibreizh et la SARL Algue Service ont permis d'exposer les enjeux économiques et techniques entre les différents maillons de la filière "Algues Marines Biologiques" en Bretagne. Parmi les enjeux techniques, celui de la règlementation a largement été abordé (les difficultés de mise en pratique du règlement européen relatif aux algues biologiques concernent la qualité des eaux côtières, et en particulier le classement des zones conchylicoles). L'article revient sur cette journée et les points abordés : - Présentation des opérateurs économiques et producteurs visités ; - Production et récolte d'algues : quelques repères ; - La filière "Algues marines" biologiques ; - La filière "Algues marines" bretonne ; - Perspectives de développement de la filière. L'article est complété par la présentation d'entreprises impliquées dans la filière "Algues marines" Bio : Talibreizh ; SARL Algue Service. Par ailleurs, des encarts sont consacrés à plusieurs aspects : adhérents à Inter Bio Bretagne, acteurs de la filière "Algues marines" bio ; carte de l'état écologique des masses d'eau DCE (Directive 2000/60) ; vente d'algues sous halle à marées - données pour la région Bretagne ; Carte des différents opérateurs économiques certifiés Bio, actifs dans la filière "Algues marines" Bio bretonne.
Pour des poissons économes en eau
Brigitte CAUVIN, AuteurL'INRA a construit un prototype de bassins d'élevage de truites très économe en eau, à la pisciculture expérimentale de Sizun, dans le Finistère. Ce pilote est constitué de dix bassins d'élevage autonomes, alimentés avec une eau recirculée à 90 %. Un décanteur est placé à l'aval de chaque bassin, l'eau passe ensuite dans deux cuves d'épuration biologique, puis par un dispositif d'oxygénation, avant d'être redirigée vers les bassins. Les effluents, concentrés, sont dirigés vers la station d'épuration du domaine. En phase de mise au point, il est nécessaire d'ajuster chaque jour le système « eau-animal-aliment-déchets » afin de l'équilibrer. Différentes expérimentations sont menées au sein de cette pisciculture. Des analyses sont notamment réalisées pour étudier la croissance des poissons en fonction de différentes modalités d'alimentation. Une étude est prévue pour mesurer l'impact de ce système d'élevage sur le bien-être et la santé des poissons, la qualité de leur chair... Son incidence sur l'environnement sera également évaluée.
Quelles références technico-économiques disponibles en AB ? (Dossier - Références technico-économiques)
Camille VINDRAS, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur 2011L'Itab a réalisé un état des lieux des références technico-économiques produites et publiées en France. Si de nombreux travaux existent, les références publiées restent peu nombreuses et résultent le plus souvent d'initiatives régionales, voire départementales. Il existe ainsi au niveau national et régional des observatoires qui suivent les marchés par filière ou les résultats économiques des fermes. Les gros ruminants, les ovins et la volaille, ainsi que les grandes cultures, disposent d'ores et déjà d'éléments pour mettre en place des réseaux de suivis et permettre l'acquisition continue de références technico-économiques. En revanche, les filières arboriculture, viticulture, légumes et élevage pour les caprins, les porcs et les petits élevages souffrent d'un manque de références lié à leur grande diversité et/ou au faible nombre de fermes engagées dans ces productions.
Séminaire "Méthodes d'évaluation de la durabilité" : Ensemble des présentations du séminaire
L. FORTUN-LAMOTHE, Auteur ; Aurélien TOCQUEVILLE, Auteur ; David FALAISE, Auteur ; ET AL., Auteur | FRANCE : PROJET AVIBIO | 2011Le Séminaire "Méthodes et Outils d'évaluation de la Durabilité des Productions Animales : Pour quoi ? Pour qui ? Comment ?", organisé dans le cadre du projet AVIBIO, s'est déroulé le 9 décembre 2011, à Angers. Les présentations portaient sur les thématiques suivantes : - Evaluation de la durabilité des ateliers d'élevage : DIAMOND (IDEA), de L. Fortun-Lamothe (UMR 1289 TANDEM, INRA Toulouse) ; - IDAQUA® (Indicateurs de Durabilité pour l'Aquaculture) : Méthode d'évaluation et de suivi pour une aquaculture durable, d'Aurélien Tocqueville (ITAVI Service Technique Aquaculture) ; - Évaluation de la durabilité en agriculture, de David Falaise (Réseau Agriculture Durable) ; - Une méthode et un outil d'évaluation de la durabilité des filières avicoles biologiques, d'Eve Pottiez et Isabelle Bouvarel (ITAVI) ; - Choisir un outil adapté à ses enjeux : un certain regard sur l'utilisation des outils d'évaluation : L'utilisateur en production végétale et le néophyte, de M. Carof et Y. Le Cozler (Agrocampus Ouest) ; - Comment construire un outil dans un cadre participatif ? : retour d'expérience sur le programme EVAD, de Joël Aubin (UMR INRA Agrocampus Ouest SAS), Jérôme Lazard, Hélène Rey-Valette, Eduardo Chia, Olivier Clément... ; - Choix des indicateurs : Avantages et limites de la transformation en scores : Choix de la note finale de durabilité, de L. Fortun-Lamothe (UMR 1289 TANDEM, INRA Toulouse) ; - Elaborer des indicateurs de biodiversité adaptés aux acteurs agricoles : Résultats du programme de recherche BioBio, de Philippe Pointereau (SOLAGRO).
Des truites en eaux limpides
Axel PUIG, AuteurAncien journaliste, François Isambert s'est lancé dans la pisciculture bio en 2007. A La Fajolle, dans l'Aude, il élève en bio des ombles chevaliers, des truites fario ou arc-en-ciel, dans des bassins alimentés par des torrents de montagne. L'article revient sur son parcours.
Une algue verte envahit la Côte d'Azur !
Thierry PONS, AuteurLa culture de la spiruline (algue aux propriétés nutritives très intéressantes) a fait son apparition en PACA en 2003 et est aujourd'hui en plein développement. Claude Villard, intervenant au CFPPA d'Hyères, est à l'origine de la filière, aujourd'hui animée par la Chambre d'agriculture. Réunis dans l'association PASS (Producteurs Associés de Spiruline du Sud), les producteurs n'ont aucun mal à trouver des débouchés (vente directe, points de vente collectifs ou parapharmacie). En 2009, une Fédération des spiruliniers a également été créée. Afin de se détacher de la production industrielle, la nouvelle filière française a misé sur la qualité de sa production et a établi un cahier des charges. Celui-ci prévoit notamment le séchage à basse température pour préserver l'intégralité des nutriments du produit. Un entretien avec Rija Rokotoarisoa, formateur au CFPPA d'Hyères, complète cet article. Le CFPPA d'Hyères est le seul centre de formation au monde qui propose des formations (courtes ou longues) sur la production de spiruline, et ce, depuis 2003. Des démarches sont en cours pour assimiler la formation longue à un BPREA, afin que les stagiaires puissent bénéficier des DJA. Enfin, les liens à l'international ne sont pas négligés : les stagiaires consacrent 20 % de leur temps à des projets humanitaires. Par ailleurs, un centre de formation est prévu au Burkina Faso, afin d'accueillir les stagiaires du continent africain.
Derrière chez moi, y'a un étang : Les étangs, textes d'hier, regards d'aujourd'hui et de demain
Rendus responsables des "fièvres" depuis le siècle des lumières, les étangs sont asséchés ou abandonnés en France et ailleurs. Mais un autre regard sur l'étang est possible. Il peut être labouré et semé ; des parcelles cultivées peuvent être remises en eau ; un étang piscicole peut aussi jouer un rôle d'épuration. Cette multifonctionnalité lui ouvre des perspectives de développement futur. Son exploitation s'appuie sur des technologies douces qui agissent favorablement sur l'environnement tout en contribuant à la production et à la diversification des ressources alimentaires. L'étang est ainsi devenu une composante fonctionnelle des zones humides. À partir de la littérature ancienne, Roland Billard livre les techniques de construction et d'exploitation des étangs ainsi que leurs usages par les sociétés rurales d'hier et d'aujourd'hui. Son ouvrage livre des pistes pour une polyculture optimisée des poissons d'étangs, une "co-culture" où l'association des espèces et leurs régimes alimentaires font l'objet d'une attention particulière.
Dossier de presse : Le logo bio européen : Gage de respect d'une réglementation rigoureuse
Les produits issus de l'agriculture biologique ont un succès grandissant auprès des Français. 46% d'entre eux ont consommé au moins un produit bio au moins une fois par mois durant l'année 2009 (Baromètre CSA/Agence BIO 2009). Ils étaient 44 % en 2008 et 42 % en 2007. Contribuant à la protection de l'environnement, du bien-être animal et au développement rural, les produits bio répondent aux attentes des consommateurs. Destiné à faciliter le repérage des produits bio par les consommateurs, le nouveau logo bio européen est devenu obligatoire le 1er juillet 2010 pour les produits alimentaires préemballés d'origine européenne. Ce repère commun aux Européens garantit l'application de la nouvelle réglementation européenne entrée en vigueur le 1er janvier 2009 et faisant suite au règlement pour l'Agriculture Biologique (CEE) n°2092/91 qui était en vigueur depuis près de 20 ans et garantissait déjà une haute qualité de cette filière agricole. Aux côtés des logos nationaux (« AB » en France) et privés qui peuvent toujours être utilisés, ce logo permet ainsi d'identifier, en un coup d'oeil, les produits issus de l'agriculture biologique. Au sommaire de ce dossier de presse de l'Agence Bio : - Logo bio : la garantie des filières BIO ; - La Bio dans l'Union européenne : une réglementation harmonisée ; - Des filières rigoureusement contrôlées ; - En savoir plus : Les productions végétales bio : des pratiques en cohérence avec la nature ; Élevage Bio : des normes élevées de bien-être animal ; Transformation des matières premières bio : un contrôle à tous les stades ; La conversion : des règles strictes à respecter.
Nouveau règlement UE en aquaculture bio : Le "710" nage encore dans le flou
Marie-Claire HAGUET, AuteurDepuis le 1er juillet 2010, l'aquaculture européenne est régie par le règlement européen 710/2009 (le « 710 ») qui complète les dispositifs généraux inscrits dans le règlement européen 834/2007 et harmonise les différents cahiers des charges nationaux. Jusqu'au 1er juillet 2013, les producteurs certifiés bio avant le 1er août 2009 sous cahier des charges français (CCF) ont le choix de suivre les règles du CCF ou du 710. S'ils conservent le CCF, ils ne pourront pas utiliser le logo bio européen. Les principales différences de ces deux cahiers des charges sont présentées dans un tableau. Certaines procédures techniques sont moins précises dans le 710, comme la durée d'éclairement des géniteurs, l'absence de taille maximale des alevins non bio, et l'absence de prescriptions techniques encadrant les traitements sanitaires. Par contre, le règlement européen est plus drastique en matière de produits de nettoyage et de désinfection. Les produits habituellement utilisés en écloserie en France sont interdits. La densité maximale autorisée est abaissée, ce qui posera problème en France pour le bar et la dorade bio, pour lesquels l'élevage est plutôt côtier. D'autres paramètres du bien-être (température de l'eau, taux d'oxygène ) ne sont cependant pas pris en compte. Enfin, la mixité bio conventionnelle, autorisée pour permettre aux grandes fermes aquacoles d'Irlande et d'Ecosse de subsister, pourrait favoriser la fraude. La traçabilité de la réglementation générale devra permettre de garantir les mélanges.
Piscicultures bio - une chance à saisir ?
Andreas STAMER, AuteurSelon les données de la FAO, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, près de la moitié du poisson consommé dans le monde provient d'élevages, ce qui correspond à environ 52 millions de tonnes. L'article, après un rappel sur les organisations propres à certifier le poisson et les produits à base de poissons (MSC (Marine Stewardship Council), WWF (World Wildlife Fund)...), revient sur les pratiques de l'aquaculture conventionnelle, ainsi que sur celles de l'aquaculture biologique (qui se limite à quelques espèces de poissons carnassiers - saumon, truite, omble, morue, dorade et bar -, et omnivores - crevettes, pangasius... -). L'aquaculture biologique est notamment confrontée à la question de l'alimentation des espèces carnivores. En effet, elle cherche des alternatives animales à la farine de poisson (même si une partie des besoins alimentaires des poissons carnassiers peut être couverte avec des matières végétales). Le FiBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique), en Suisse, a lancé un vaste projet de recherche dont le but est de produire des protéines à base de résidus organiques. La mouche soldat (Hermetia illucens), qui peut être nourrie de résidus de l'industrie agroalimentaire et de l'agriculture, est appelée à la rescousse car plusieurs stades de son développement peuvent servir d'aliment pour les poissons (la palette d'acides gras et aminés des prénymphes est idéale pour l'alimentation des poissons). Des encarts sont réservés à plusieurs points concernant l'aquaculture biologique : les conditions à réunir pour se lancer (fourniture, qualité de l'eau...) ; capacité de production théorique d'une pisciculture ; la place présente sur le marché du poisson bio (la Suisse compte sept piscicultures biologiques...).
Le point avec Qualité France : Le nouveau règlement bio national
Gilles BILLON, AuteurLe cahier des charges concernant le mode de production biologique d'animaux d'élevage et complétant les dispositions des règlements (CE) 834-2007 du Conseil et (CE) 889-2008 de la Commission est paru au journal officiel du 15 janvier 2010. Le CC-Repab-F (Cahier des charges français des productions animales en agriculture biologique) est donc abrogé avec le retrait des anciennes mesures complémentaires nationales. Conformément à l'article 42 du règlement 834-2007, les règles de production non prévues au niveau européen peuvent être complétées par les Etats Membres avec des règles nationales reconnues. De ce fait, le cahier des charges français contient les règles de production pour les espèces non couvertes par le RCE 889/2008 : lapins, escargots, autruches, poulettes et aquaculture. Les textes visant ces productions ont été pour la plupart repris du CC-Repab-F et mis à jour en retirant toutes les références au RCE 2092/91 modifié. L'article évoque le cas particulier de l'aquaculture (dont le règlement européen entre en vigueur au 1er juillet 2010), les règles d'étiquetage des produits couverts par le cahier des charges français (dont l'aquaculture sous les règles françaises), les modalités d'application, ainsi que les mesures transitoires.
Poissons bio : Guide d'achat et recettes
Claude AUBERT, Auteur ; Lionel GOUMY, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2010Comment manger du poisson, aliment sain par excellence, sans qu'il soit pollué et sans conduire certaines espèces à l'extinction ? Quadrature du cercle ? Non, en suivant le guide d'achat, les indications nutritionnelles et les recettes proposées par les auteurs, on peut consommer du poisson de façon saine et écologique. Le guide d'achat présente une sélection de 48 espèces de poissons, crustacés, coquillages ou mollusques, parmi lesquelles on découvre notamment des poissons d'eau douce, trop souvent négligés. Il indique aussi les espèces en voie d'extinction ou trop polluées, donc à éviter. Ainsi, sont à préférer : hareng, maquereau, carpe, rouget grondin, mulet... Pour les consommer avec goût et sobriété, 100 recettes proposent d'accommoder ces produits avec originalité. Chacune indique les quantités suffisantes pour un repas équilibré.
Les règles européennes de la production biologique et leur application française : 14 fiches pour comprendre la réglementation en vigueur depuis le 1er janvier 2009
Permettant d'apporter une information concise, claire et pédagogique à quiconque souhaite avoir une première approche de la réglementation, ce DVD consigne les principales dispositions européennes régissant la production biologique et leur application française au travers de 14 fiches thématiques : - Informations pratiques ; - Productions végétales ; - OGM ; - Élevage : cadre général ; - Bovins destinés à la production de viande ; - Bovins laitiers ; - Ovins et caprins viande et lait ; - Porcs ; - Volailles de chair ; - Poules pondeuses ; - Escargots (ces 7 dernières fiches citées viennent en complément de la fiche "Élevage : cadre général") ; - Apiculture ; - Aquaculture ; - Produits autorisés en bio. Un point est précisé : ces documents de synthèse ne remplacent en aucun cas les textes officiels, qui peuvent évoluer.
Aux sources de l'alimentation durable : Nourrir la planète sans la détruire
Grâce à une enquête de terrain inédite, en France et dans le monde entier, Lionel Astruc décrypte les enjeux de sept aliments exemplaires, souvent même avant-gardistes, garants de critères écologiques et sociaux très élevés. Il remonte les filières de chacun de ces produits (tous vendus en France) pour vérifier ce qui se cache derrière les engagements affichés. Les surprises - bonnes, parfois mauvaises - émaillent ce long périple qui nous emmène au Cambodge chez les grimpeurs de palmiers à sucre, en Bolivie sur les hauts plateaux où pousse le quinoa, sur un bateau de pêche suédois en mer du Nord, à Madagascar dans les bassins aquacoles les plus écologiques du monde, chez un éleveur de truites bio dans un lac au pied des Pyrénées, sur les pâturages cantalous et dans les jardins solidaires français de fruits et de légumes. Agriculture biologique, production locale en circuit court, protection des terroirs, commerce équitable : chacun des produits cumule plusieurs de ces atouts dans le cadre de filières cohérentes du champ jusqu'à l'assiette. Parallèlement, l'auteur donne de nombreux conseils pour que chacun puisse adopter les bons réflexes dans sa vie de tous les jours, facilement et à un coût raisonnable. Les parties pratiques qui jalonnent le livre s'adressent aussi à tous les budgets, afin qu'une alimentation saine et écologique soit rendue accessible à tous.
La bio dans le monde : 13% de progression
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes terres cultivées en bio ne cessent de s'étendre sur la planète, pour atteindre 32,2 millions d'hectares en 2007, soit une progression de 13% par rapport à l'année précédente. Ces nouveaux chiffres 2009, dévoilés à l'occasion du salon allemand Biofach en février, ne font pas oublier que la bio ne représente que 0,78% de la surface agricole totale.
L'enjeu plancton : L'écologie de l'invisible
Maëlle THOMAS-BOURGNEUF, Auteur ; Pierre MOLLO, Auteur | PARIS (38 Rue Saint-Sabin, 75 011, FRANCE) : ÉDITIONS CHARLES LÉOPOLD MAYER | 2009Invisible à l'il nu, le plancton n'en est pas moins un élément essentiel à l'équilibre de notre planète. Or, le déversement de produits chimiques, de métaux lourds, d'excédent d'engrais, bref, l'ensemble des activités terrestres provoquent la dégradation du plancton en quantité et en qualité. Pierre Mollo et Maëlle Thomas-Bourgneuf entraînent le lecteur à sa découverte et démontrent son importance : s'il est à la base de la chaîne alimentaire marine, il produit aussi la moitié de l'oxygène de notre planète, et il pourrait servir à l'alimentation humaine (le plancton produit des antibiotiques naturels, il est très riche en vitamines et en oligo-éléments). Mise en place de systèmes d'aquaculture durable, projets d'écloseries, protection de la mangrove (très collectrice de plancton), échanges entre chercheurs... les auteurs s'appuient sur de très nombreuses expériences menées de par le monde pour proposer plusieurs modes de sauvegarde du plancton et pour que le repeuplement des mers ne reste pas une utopie.
Le nouveau Règlement européen pour l'agriculture et l'alimentation biologiques (CE) n°834/2007 : Contexte, Evaluation, Interprétation
Francis BLAKE, Auteur ; Otto SCHMID, Auteur ; Eckhard REINERS, Auteur ; ET AL. | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2009Il s'agit là du dossier du Groupe IFOAM-Europe (Fédération Internationale des Mouvements d'Agriculture Biologique, Groupe Europe) sur le nouveau Règlement Européen relatif à l'alimentation et à l'agriculture biologiques (Règlement (CE) 834/2007) qui est entré en vigueur au 1er Janvier 2009. Ce document a notamment pour objet l'évaluation à l'échelle européenne de ce nouveau règlement, des changements qu'il implique et des défis qu'il lance. Il est organisé en trois parties : - Un résumé de l'historique en matière de réglementation et du processus politique nécessaire à l'élaboration du nouveau règlement ; - Une vue d'ensemble du nouveau règlement par la Commission Européenne et une évaluation globale par le secteur biologique ; - Une interprétation plus détaillée du règlement par un large panel d'auteurs mettant l'accent sur différents aspects du règlement (Aspects juridiques ; Aspects relatifs à la production ; Aspects relatifs à la transformation ; Aspects relatifs aux importations et au commerce équitable ; Nouveaux domaines concernés par le règlement sur l'agriculture biologique ; Aspects relatifs à la certification).
Portrait : Nicolas Bouillard : pisciculteur bio en Corrèze
Alice VALENZISI, Auteur ; Nicolas BOUILLARD, AuteurCet entretien avec Nicolas Bouillard, pisciculteur biologique à Saint Pardoux le Vieux, en Corrèze, permet de présenter son parcours d'installation, les raisons pour lesquelles il s'est orienté vers la production biologique, ses productions (truite arc-en-ciel, truite fario, omble de fontaine) et ses circuits de commercialisation, ainsi que sa vision de l'avenir pour sa production et plus généralement pour la bio en France.
RÈGLEMENT (CE) N° 710/2009 DE LA COMMISSION du 5 août 2009 modifiant le règlement (CE) n° 889/2008 : portant modalités dapplication du règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil en ce qui concerne la production biologique danimaux daquaculture et dalgues marines
Le Règlement (CE) N° 710/2009 de la Commission du 5 août 2009 modifiant le règlement (CE) n° 889/2008 portant modalités d'application du règlement (CE) n° 834/2007 du Conseil en ce qui concerne la production biologique d'animaux d'aquaculture et d'algues marines est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne le 6/8/2009/
Schwerpunkt : Ökologische Aquakultur
Susanne GURA, Auteur ; Andreas STAMER, Auteur ; Tobias LASNER, Auteur ; ET AL.Dans ce n° 3/2009, la revue Ökologie und Landbau consacre un important dossier à l'aquaculture. Commençant par une mise en cause de l'aquaculture conventionnelle, les auteurs font le point sur l'aquaculture bio, notamment en Allemagne. Dans ce pays, l'aquaculture bio est exclusivement d'eau douce, avec une production de 237 tonnes, dont 51% de carpes et 26% de truites. Le saumon importé reste toutefois le poisson d'aquaculture bio le plus consommé. Les auteurs insistent sur l'intérêt de la carpe, élevée en étang et n'exigeant pas de protéines animales dans sa nourriture. Un article du dossier est consacré à la certification de l'aquaculture bio. Un nouveau règlement européen doit entrer en vigueur en juillet 2010, mais il est critiqué par plusieurs organisations bio, et notamment par le groupe européen de l'IFOAM. En attendant, il existe de nombreux cahiers des charges nationaux et privés, dont 19 en Europe. Un autre article est consacré aux alternatives à la farine de poisson comme source de protéines pour l'aquaculture marine. L'alternative la plus intéressante pourrait être la larve d'une mouche, dite "soldat noir" (Hemetia illucens), qui peut être produite notamment sur du fumier, du compost, du lisier, des déchets de pain, etc. Le dossier se termine par un article, écrit par un français Erwan Jestin, directeur de la société "Tonnerre de Brest" relatif à la certification des algues.
16th IFOAM Organic World Congress (Modena, 16-20 june 2008) : Cultivate the Future : Book of abstracts
Le 16ème Congrès Biologique Mondial d'IFOAM a eu lieu du 16 au 20 juin 2008, à Modène (Italie). Cet ouvrage rassemble les résumés d'interventions ayant eu lieu lors des différentes conférences : Conférence sur le vin et la viticulture biologiques ; Conférence sur les fruits biologiques ; Conférence sur le textile et les fibres biologiques ; Scientific Research Track - 2ème Conférence scientifique ISOFAR : "Cultiver le Futur en se Basant sur la Science" ; Atelier sur l'agriculture biologique et le changement climatique ; Les femmes en agriculture biologique ; Coopération internationale pour le développement et agriculture biologique ; Les liens entre agriculture biologique et conservation de la nature et biodiversité ; Pratiques en AB et innovations ; Présentation du Rapport Europe 2008 sur le commerce de détail de produits biologiques ; Recherche sur l'agriculture biologique et l'agriculture à faibles intrants financée par l'Europe dans le 6ème Programme cadre (FP6) : Soutien scientifique aux politiques et à la qualité des produits ; Aquaculture biologique ; Une voix mondiale pour l'agriculture biologique (Session IFOAM) ; Défendre le concept de certification de groupe : Stratégies de défense et de lobbying par rapport aux Etats-Unis et à l'UE (Session IFOAM) ; Vision de la recherche pour l'agriculture biologique ; Consortium européen pour un atelier sur la sélection animale biologique ; Atelier sur Comment améliorer la collecte de données mondiales sur l'agriculture biologique ; Politiques gouvernementales de soutien à l'AB : une perspective mondiale ; Enseignement ; Travail d'IFOAM avec les Agences des Nations-Unies : Session d'information (Session IFOAM) ; Justice sociale ; Ateliers QLIF ; Agriculture biologique et sécurité/souveraineté alimentaires ; Atelier sur le génie génétique et les OGM ; Atelier sur les nanotechnologies ; Marchés biologiques ; Systèmes de Garantie participative (Session IFOAM) ; Normes biologiques régionales en Afrique de l'Est et dans le Pacifique : Défis et options pour la commercialisation locale et régionale des produits bio (Session IFOAM) ; Système de garantie biologique (Session IFOAM) ; Cultiver le Futur dans la région méditerranéenne ; Cosmétiques naturels ; Semence viable pour l'AB.
La crevette malgache sort du lot
Madagascar produit 8 000 tonnes de crevettes (qui s'ajoutent aux quelques 5 000 tonnes de crevettes de pêche), alors que la production mondiale est estimée à 3 millions de tonnes. Pour maintenir l'image d'un produit haut de gamme, le gouvernement et les différents acteurs réunis au sein du GAPCM (Groupement des Aquaculteurs et Pêcheurs de Crevettes de Madagascar) ont instauré des codes de bonnes pratiques et travaillé sur le développement de critères pour l'élevage de crevettes penaeus monodon, conformes à l'esprit de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture) ou du GAA (Global Aquaculture Alliance). Ainsi, des fermes aquacoles installées au milieu de la mangrove respectent certaines conditions d'élevage (éloignement des fermes entre elles et évitement de contaminations en cas de maladies, suivis d'impact sur l'environnement, faible densité dans les bassins...). Deux opérateurs, Unima et Oso, ont choisi d'aller plus loin et de s'engager dans des démarches qualité certifiées. Unima bénéficie du Label Rouge et la ferme de la compagnie Oso est la première au monde à avoir obtenu le label Agriculture biologique (AB).
Dossier : Le poisson bio a la pêche
L'élevage piscicole bio est peu développé en France, il y en a 14, qui produisent 300 tonnes par an, soit 1% du volume national. Actuellement, la réglementation bio pour les espèces aquacoles n'est pas encore harmonisée au niveau européen, chaque pays possède ses propres règles. Depuis 2000, les professionnels français de la bio ont rédigé un cahier des charges très détaillé et parfois plus contraignant que dans les autres pays européens : par exemple, les règles françaises imposent des tailles d'élevage plus petits. Le mode d'élevage de poissons bio impose tout d'abord une eau de qualité irréprochable : à chaque contrôle, des analyses sont faites pour voir la teneur en métaux lourds et pesticides. Une autre condition du bio : une densité de poisson par bassin deux fois moins importante qu'en conventionnel. Ainsi, les poissons sont moins stressés et l'impact sur le milieu est réduit. L'alimentation est très suivie : les aliments à base de poisson sont issus d'espèces peu ou pas consommées par l'homme et les aliments d'origine végétale doivent être bio et sans OGM. L'homéopathie est privilégiée pour soigner les poissons. La transformation doit s'effectuer moins de trois jours après l'abattage, garantissant ainsi une fraîcheur. Un éleveur de truite bio témoigne de son expérience.
Le point sur... La filière aquacole Bio bretonne : poissons et produits de la mer
L'article cite les entreprises de transformation certifiées "Agriculture Biologique" et utilisant des produits aquacoles certifiés Bio, les préparateurs certifiés Bio utilisant des ingrédients aquacoles hors champ d'application du cahier des charges, mais utilisables à hauteur maximale de 30% dans la formule du produit fini (les algues marines ou tout autre organisme aquatique ne provenant pas de l'aquaculture), ainsi que les producteurs bretons de poissons biologiques, existant en Bretagne, sont cités. Par ailleurs, la question du devenir des pêcheurs à pied (professionnels qui ramassent des algues ou d'autres produits marins, non certifiables en bio pour l'instant) est posée. Un cahier des charges "Aquaculture biologique" est en cours d'étude et les algues pourraient appartenir à cette dénomination. En fin de dossier, les témoignages de deux gérants d'entreprises (Henri Courtois pour Algue Service, à Roscoff, et Erwan Jestin pour Tonnerre de Brest, à Brest) sont recueillis.
Poisson : Une ressource à protéger
Plusieurs approches composent le dossier. Un premier article "Poisson : une ressource à protéger" propose une interview de Charles Braine, chargé de programme "pêche durable" pour le WWF, et permet de faire le point sur l'état des réserves marines, l'origine de la crise. Il présente la proposition du WWF qui vise la réorganisation du secteur de la pêche autour d'Unités d'Exploitation et de Gestion Concertées et le regard que portent les pêcheurs sur cette proposition. Le second article "Pêcheurs "petits-métiers"" met en avant la manière dont les pêcheurs de Frontignan s'imposent des pratiques responsables (filets à gros maillage, nasses à poissons...). Cependant, la prud'homie (groupement local de pêcheurs) est confrontée à l'activité de gros chalutiers ou de certains plaisanciers. Le troisième article "Là Oô, la truite est bio" montre que l'aquaculture biologique est respectueuse du milieu de vie du poisson et de son mode de croissance. Alain Palacin, des piscicultures d'Oô dans les Pyrénées et Viane dans le Tarn, s'explique. Le quatrième article "En manger ou pas..." insiste sur les qualités nutritives du poisson. Mais celles-ci sont contrecarrées par les effets de la pollution. Il est donc important de bien choisir son poisson. Le dernier article "Comment choisir ?" rappelle qu'il est possible de s'y retrouver avec l'étiquetage différenciant les poissons sauvages ou d'élevage, grâce au rapport de confiance entretenu avec le commerçant. Un conso-guide des listes d'espèces à privilégier a été rédigé par le WWF.
The World of Organic Agriculture : Statistics and Emerging Trends : 2008
Cette édition 2008 de la publication annuelle d'IFOAM et du FIBL, issue d'une étude qui a lieu chaque année sur l'agriculture biologique mondiale, réactualise les données statistiques mondiales sur l'agriculture biologique et en aborde les développements récents et les tendances à travers le monde. L'AB se développe rapidement et les informations statistiques disponibles proviennent aujourd'hui de 135 pays dans le monde. D'après l'étude 2008 du FiBL sur l'agriculture biologique mondiale, plus de 30,4 millions d'hectares étaient conduits en bio par plus de 700 000 exploitations agricoles dans le monde en 2006. Cela représente 0,65 % de la SAU totale de l'ensemble des pays couverts par l'étude. Au total, l'Océanie détient 42 % de la surface en bio mondiale - soit 12,4 millions d'hectares - ; suivie par l'Europe (24 %) - environ 7,4 millions d'hectares - ; l'Amérique Latine (16 %) - 4,9 millions d'hectares - ; l'Asie (10 %) - 3 millions d'hectares - ; l'Amérique du Nord (7 %) - 2,2 millions d'hectares - ; et l'Afrique (1 %) - plus de 0,4 million d'hectares. Les pays ayant les plus importantes surfaces en AB sont : l'Australie (12,3 millions d'hectares), la Chine (2,3 millions d'hectares), l'Argentine (2,2 millions d'hectares) et les Etats-Unis (1,6 millions d'hectares). La demande mondiale en produits biologiques reste soutenue, avec des ventes augmentant d'environ 5 milliards d'US dollars par an. Selon les estimations d'Organic Monitor, les ventes mondiales ont atteint 38,6 milliards d'US Dollars en 2006 (le double par rapport à 2000 où les ventes atteignaient 18 milliards d'US Dollars)... Tour d'horizon de l'AB dans le monde.
Bar : l'alternative du Label Rouge et du bio
La consommation de bar est en hausse. Mais l'espèce regroupe des produits de nature et de qualité diverses. Sur le haut du panier, le bar d'élevage Label Rouge et le bio se positionnent comme une alternative au bar de ligne.
Guide d'achat écologique et recettes : Il est bon mon poisson !
Le poisson, aliment réputé pour ses qualités diététiques, est devenu pollué et de nombreuses espèces soumises à la surpêche sont menacées d'extinction. Face à cette situation alarmante, les auteurs de ce guide d'achat écologique donnent les moyens de se comporter en consommateur éclairé. Ils ont sélectionné uniquement 48 espèces de poissons, crustacés, coquillages ou mollusques, parmi lesquelles on découvre notamment des poissons d'eau douce, souvent négligés. Plus de 80 recettes permettent d'accommoder ces produits avec originalité.
Poisson : Vers un élevage durable ?
Le déclin des stocks de poissons pousse les pisciculteurs vers l'élevage intensif. Les espèces végétariennes et la pisciculture biologique pourraient être d'autres alternatives.
Bretagne Saumon, un approvisionnement régional en saumon Bio par : EARL Fontaine, Ferme Marine de l'Aber Wrac'h
Près de Lannilis, au large de l'Aber Wrach en Finistère, l'EARL Fontaine élève depuis 2001 du saumon certifié selon le cahier des charges Bio français (REPAB-F). Le poisson est élevé à 5 km de la côte et à l'abri des pollutions marines et terrestres. L'article apporte le témoignage de Renaud Delamare, responsable de l'élevage.
Cultiver la mer
Les algues marines sont devenues indispensables à la fabrication de quantité de produits alimentaires, textiles, cosmétiques ou autres. Une opportunité pour les communautés côtières des pays ACP dont certaines se sont déjà lancées dans l'algoculture.
La géothermie
Le terme géothermie signifie «la chaleur de la terre». C'est une énergie thermique fossile provenant de la chaleur stockée dans les couches de la terre, en particulier dans les zones volcaniques où le magma affleure la surface de la croûte terrestre. Cette énergie est non polluante, cependant on ne connaît pas les conséquences du refroidissement du sol sur la vie microbienne et sur l'épuisement éventuelle de la chaleur de la terre, dans le cas où cette technique serait développée à grande échelle.
Le saumon bio irlandais
L'Irlande avec 10 000 à 12 000 t de saumon élevé par an représente 1% de la production mondiale. 2 000 t de saumon sont chaque année labellisées bio. Les poissons sont nourris avec des granulés contenant 30% de matières végétales sans OGM, de la farine de poisson, et un pigment obtenu à partir d'une levure (phaffia). Les poissons grossissent 18 mois minimum dans des cages dont la densité n'excède pas 10kg/m3.
Une alternative à la pêche ?
Pour pallier la disparition de nombreuses espèces piscicoles, l'aquaculture s'est beaucoup développée. Elle est aujourd'hui en plein essor et si ses avantages sont nombreux, cette pratique a quand même un impact non négligeable sur l'environnement : augmentation de la baisse des ressources aquatiques, pollution de l'environnement, gêne pour les populations de poissons sauvages... Seules la pisciculture biologique et l'éducation du consommateur semblent être aujourd'hui des alternatives à la destruction du milieu naturel. Explications.
Aquaculture and sustainable fisheries
Ce dossier d'Ecology & Farming porte sur l'aquaculture biologique et rassemble plusieurs articles qui en font un tour d'horizon à travers le monde : - L'importance de l'aquaculture biologique ; - Esturgeon biologique en Espagne ; - Développer l'aquaculture biologique dans les régions tropicales ; - Normes communes pour l'aquaculture bio en Europe ? ; - Normes biologiques en élevage de crevettes ; - Commercialiser le poisson bio : L'expérience allemande et l'expérience autrichienne ; - Le Marine Stewardship Council (Conseil d'Intendance Marine) : Vue d'ensemble.
Aquaculture bio européenne : En marche vers l'harmonisation
L'article retrace les différents points de vue échangés lors du premier séminaire sur l'harmonisation des cahiers des charges européens d'aquaculture bio. Les points abordés sont les suivants : - Préservation des ressources naturelles : 70 % de l'aliment en aquaculture est constitué de farines et huiles de poissons. Or les poissons sont une ressource naturelle qui appartient à l'ensemble de la planète. Ne faudrait-il pas imposer une source de farines pérennes ? La substitution de farine de poissons par des protéines végétales doit rester limitée ; le poisson est un carnivore ! De plus, la composition des huiles végétales est très différente des huiles de poissons, modifiant le goût de la chair. Pourquoi ne pas valoriser les captures accessoires de la pêche industrielle, piste intéressante mais pas sans danger ; - Densité dans les élevages : Comment déterminer la densité optimale ? Celle-ci dépend de critères physiologiques, comportementaux et sanitaires ; - Traitements sanitaires : Leur nombre est limité. Mais que doit-on mettre sous le terme de traitements sanitaires ? Pas de doute pour les antibiotiques, mais comment considérer les antiparasitaires, les anesthésiques, les immunostimulants, les vaccins ; - Taille des élevages : Concernant la capacité de production par site, seule la France a décidé de la limiter, pour des raisons écologiques mais aussi sociales (en limitant la destruction des petites unités dûes aux fortes concurrences ).
L'aquaculture biologique fait son apparition
Il n'existe pas encore de cahier des charges homologué en pisciculture bio au niveau européen : chaque pays a ses propres normes. La France ne possède que peu de production aquacole biologique, contrairement à ses voisins du Royaume Uni, ou de l'Irlande, qui produisent la presque totalité des saumons bio. Un séminaire européen en novembre 2003, sous l'égide de la FNAB et de la Soil association (son homologue anglais) a réuni les acteurs de cette filière pour en dresser un état des lieux. Cet article se trouve au sein d'un dossier spécial de 8 pages consacré à la pisciculture.
Aquaculture et environnement
Thierry BOUJARD, Directeur de publication | VERSAILLES CEDEX (R D 10, 78 026, FRANCE) : INRA EDITIONS | Les dossiers de l'environnement de l'INRA, ISSN 1257-4627 | 2004Cet ouvrage regroupe des interventions, synthèses et notes de recherche sur " l'aquaculture et l'environnement " demandées à des experts et diffusées à l'occasion d'un colloque organisé conjointement par l'INRA et la profession en septembre 2002 à Bordeaux. En effet, les élevages aquacoles peuvent être à l'origine de différents types d'impact : les individus échappés sont des compétiteurs pour les poissons autochtones, auxquels ils risquent de surcroît de transmettre des parasites et des maladies, de nouvelles capacités de résistance, de nouvelles combinaisons génétiques Les rejets des poissons d'élevage peuvent contribuer à eutrophiser le milieu aquatique. Les prélèvements des matières premières des aliments composés faits sur les stocks halieutiques risquent d'affecter les populations naturelles
Le défi des poissons bio
La pisciculture bio en France représente à peine 1 % de la production nationale totale. Après une présentation de deux sites, avec des conditions de production différentes, cet article expose un problème de fond : "la fraîcheur fait 90 % de la qualité d'un poisson, or actuellement, les circuits bio maîtrisent mal la commercialisation du frais".
Quand les pirates de la pêche font la loi
Etat des lieux de la pêche, activité qui connaît un formidable essor depuis une cinquantaine d'années. Avec l'apparition des "pirates de la pêche" et le développement de nouveaux moyens à disposition des professionnels, beaucoup d'espèces piscicoles sont aujourd'hui en voie de disparition. Les seules solutions possibles pour arrêter ce cataclysme seraient apparemment de protéger la pêche artisanale et d'éduquer le consommateur pour que celui-ci soit plus responsable. Explications.
Saumon d'élevage : Comme un poisson dans l'eau
Entre 1984 et 2002, la part de la pisciculture dans la production mondiale de poisson est passée de huit à vingt pour cent, et 80 % du saumon consommé en Europe provient de l'élevage. Ceci a de graves conséquences sur la faune et la flore marines, et peut également affecter les consommateurs. Le vide réglementaire ne permet pas de stopper certaines pratiques, l'auteur nous les présente ici, ainsi que leurs conséquences.
Aquaculture bio : Saumons, truites et dorades se mettent au vert
Lorsque l'on parle de CC-Repab-F, on pense rarement aux poissons, pourtant ce règlement inclut aussi l'aquaculture. Comme pour d'autres productions il y a beaucoup d'écart d'interprétation suivant les pays, et le manque d'harmonisation se fait sentir. Après une brève présentation de ce qui peut se faire à l'étranger (Irlande, Ecosse), l'auteur nous présente une aquaculture française en plein essor et diversifiée valorisant au mieux sa richesse hydrologique, du nord au sud. Saumons, truites et dorades sont désormais estampillés AB, une production qui veut se démarquer par la qualité, la non-utilisation de colorants (alors que certains sont autorisés) et des productions de petite capacité (en général inférieures à 100 tonnes/an). La filière se structure, une association regroupe déjà une quinzaine de producteurs : Aquabio. Enfin l'article se termine par un rappel des principaux points du cahier des charges Aquaculture bio.
Pour ou contre le poisson d'élevage ?
Avec 36 millions de tonnes en 2001, l'aquaculture, qui concerne aujourd'hui 3 espèces, représente plus de 30 % de la production mondiale de poissons. Le poisson d'élevage, jugé plus gras, moins goûteux, moins bon pour la santé et polluant pour l'environnement, souffre cependant d'un certain discrédit d'image. Qu'en est-il exactement ? Cet article expose les avantages et les inconvénients de l'aquaculture, présente les différents labels et productions de la filière aquacole, fait part des résultats de test réalisés en aveugle sur différents poissons sauvages, labellisés et issus de l'aquaculture. Un encart consacré à la société France Turbot, spécialisée dans l'aquaculture du turbot, relate l'histoire de cette entreprise vendéenne innovante.
Reportage à la ferme de Clare Island : Les secrets du saumon bio irlandais
Une bonne partie du saumon bio vendu en France provient de la ferme de Clare Island en Irlande. Il s'agit de la seule ferme irlandaise répondant au cahier des charges français. Sa capacité de production excédant les 200 tonnes annuelles, elle ne peut toutefois se prévaloir du logo AB. Quelles en sont les conditions d'élevage mais aussi les contraintes ? Visite guidée.
Saumon, truite, bar, dorade... Poissons bio ? : "ça mord"
Le bouchon frétillait depuis cinq ans dans les boutiques spécialisées mais à présent, le consommateur "mord" bel et bien à l'hameçon du bio, y compris dans les grandes surfaces. Tout a commencé avec le saumon de Clare Island, au nord-ouest de l'Irlande. Le premier poisson d'élevage agréé par Ecocert a fait son entrée en France, transformé par la Safa. Fumé, en découpe préemballée ou en taille portion, le poisson bio "ferre" les clients à fort pouvoir d'achat.
Certification : des signes encourageants
Le temps passe et la marée compte toujours aussi peu de représentants au royaume des produits certifiés. Plusieurs démarches sont toutefois lancées : coquilles St-Jacques et turbot d'élevage sont candidats au Label Rouge; le bar de Cannes Aquaculture, la truite d'Aquitaine et la crevette tropicale visent quant à eux l'homologation AB. Sans forcément s'engager sur des signes officiels, certains aquaculteurs ont déjà anticipé avec la norme environnementale européenne ISO 14001.
L'ère de la pisciculture durable
Le salon aquacole de Bordeaux fut l'occasion pour l'interprofession française d'affirmer le principe d'une aquaculture durable. Une question d'image mais aussi de survie. Diminution des rejets azotés et phosphatés, augmentation de la part de protéines et de lipides d'origine végétale, tout en préservant la qualité de chair des poissons d'élevage sont autant d'enjeux pour la pisciculture.
Pour ou contre...la pisciculture : Peut-elle être une alternative à la raréfaction des stocks de pêche ?
Actuellement, le développement de la pisciculture est très controversé : avec la consommation et la production de poissons toujours croissantes, l'apparition de normes pour réglementer notamment l'étiquetage de l'origine des poissons, la pisciculture pourrait s'avérer une bonne solution pour éviter le pillage quasi quotidien des ressources. Toutefois, les avis sont partagés si on considère que le développement de la pisciculture serait un frein à l'éradication des causes conduisant à la raréfaction des stocks de poissons. En effet, il apparaît de plus en plus urgent d'adapter la quantité pêchée à la ressource disponible, d'utiliser des techniques plus respectueuses de l'environnement et des poissons non ciblés, de cesser toutes pratiques irresponsables enfin pour privilégier la qualité plutôt que la quantité. Explications.
Taking aquaculture seriously
Bien que le saumon et la truite biologiques soient largement disponibles au Royaume-Uni, les normes de la Soil Association existantes pour la pisciculture biologique ont seulement un statut provisoire, étant donné que certains des principes-clés de l'AB ne sont pas encore complètement respectés. Mais, la pression augmente afin de transformer ces normes embryonnaires pour qu'elles aient des statuts à part entière. Jimmie Hepburn s'intéresse aux défis auxquels est confronté le secteur pisciculture biologique en Grande-Bretagne.
Dossier Agriculture Bio : Quelles pratiques pour quel sens ?
"La revue Bima consacre tout un dossier sur l'agriculture biologique, avec notamment : - les fondamentaux : voyage au coeur du bio, de son histoire, de ses acteurs, - les grandes cultures : un CTE ""Conversion à l'Agriculture Biologique"" dans le Gard, - l'élevage porcin : dans les Côtes-d'Armor, Yves Le Jeune élève des porcs bio, - l'aquaculture : reportage dans la première ferme aquacole française en cours de certification bio, - l'IAA : dans le Haut-Doubs, les fromageries Le Petite affinent 450 tonnes de Comté bio par an, - la recherche : depuis 1999, l'INRA et le CEMAGREF s'efforcent de répondre aux questions posées par l'agrobiologie."
Epuration et pisciculture : une combinaison d'avenir ?
Cet article présente un projet d'épuration d'effluents d'élevage inspiré de ce qui fonctionne pour les effluents de certaines communes et réalisé par Laurent Boutier, pisciculteur en bassins naturels. Le projet concerne l'exploitation laitière de Loïc Barbot, située dans les Côtes d'Armor. Comme pour toutes les exploitations, le problème majeur est le lisier et son stockage. Le lagunage naturel se présente comme une technique alternative d'épuration. Ce système innovant fonctionne avec trois types de lagunes distinctes : dans la première se développe le phytoplancton, consommateur d'azote et de phosphore ; la seconde est colonisée par les daphnies qui consomment le phytoplancton ; la troisième lagune est peuplée de poissons qui se nourrissent à leur tour de daphnies. Bien sûr, le système n'est pas agréé pour les exploitations agricoles. Mais on peut rêver que le principe y soit au moins expérimenté.
Marins d'eau douce : De l'épuisette à la fourchette
Créée en 1996 par Olivier et Sylvie Rooryck, la société "Marins d'eau douce", située à Morcenx, dans les Landes, est à l'origine, spécialisée dans la pêche de poissons sauvages sur l'Adour et les lacs côtiers. Très rapidement, la transformation d'une partie de la production a été envisagée pour essayer de trouver un remède à la mévente de l'anguille. L'activité de transformation porte sur la fumaison d'anguille, de carpe, de lamproie, et sur toute une gamme de produits à base de truite. Puis est venu le temps de réfléchir à une production bio.
Organic shrimp production
Stephan Bergleiter, directeur de projet au Département Pisciculture de Naturland en Allemagne (organisme certificateur en agriculture biologique, au niveau international), décrit les principes et le développement des normes pour la production biologique de crevettes. Fin 1998, des contacts sont pris entre les producteurs de crevettes de l'Equateur et Naturland ; ainsi naquît l'idée d'une initiative commune appelée "Camaron organico" ("crevette grise biologique"). Soutenu par la GTZ (Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit - Agence Allemande pour la Coopération Technique), et avec la médiation de l'agence de conseil allemande WECO, le projet a pour objectif principal d'ajuster les exigences de l'agriculture biologique et les conditions spéciales de production de crevettes et, par conséquent, de développer une série de normes spéciales en tant que base pour une certification future. Présentation du projet.
Pisciculture : La bio au fil de l'eau
C'est en 1998 qu'est née en France l'idée de mettre en place un cahier des charges français des productions aquacoles. L'aquaculture est un secteur agroalimentaire où il n'y a pratiquement pas de segmentation, seule la production de saumon possède un label rouge. Depuis août dernier, la pisciculture a son cahier des charges bio, à l'initiative d'une entreprise de fumaison de poisson basée à Montreuil et d'un pisciculteur girondin. Naissance difficile d'une filière de qualité face à la résistance du lobby des pisciculteurs français.