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Dossier Monogastrique
Ludivine ENGOULVENT, Auteur ; Vincent HOUBEN, Auteur ; Patrick PAGEARD, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, dédié aux filières monogastriques (porcins et volailles), commence par un état des lieux de ces filières en janvier 2023, avec notamment le témoignage d'EBIO, association d'éleveurs bio de la région Pays de la Loire. Tous les élevages sont dans une situation compliquée depuis plusieurs trimestres : augmentation des coûts de production, baisse de la consommation, ou encore, pour les porcins, de nouvelles obligations réglementaires impliquant la nécessité de mise en conformité des bâtiments, et donc des investissements. Les acteurs des filières restent donc très prudents. Les articles suivants s'intéressent à des sujets plus techniques, et à des pratiques qui font l'objet d'essais. Pour répondre à l'obligation d'une alimentation 100 % biologique depuis le 1er janvier 2022, le projet Valorage (2021-2024) s'est intéressé à la valorisation des parcours et des fourrages par des porcs charcutiers, dans l'optique de diminuer la part des concentrés et d'augmenter celle de l'affouragement. Dans ce même projet, une enquête a été réalisée auprès d'éleveurs de poules pondeuses autour de leurs pratiques d'utilisation des parcours ou des fourrages. Les résultats d'un échantillon de 100 répondants sont présentés. Globalement, les aménagements agroforestiers sont plébiscités (présents chez 76 % des répondants). Pour terminer, les résultats d'une étude, réalisée dans le cadre du projet Fullbeak (2019-2022), sur le picage en élevage de poules pondeuses, sont présentés : facteurs d'un picage sévère et leviers pour le limiter.
Elevage - Pondeuses
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe pou rouge, parasite hématophage, très résistant, est une problématique dans les élevages de poules. En cas de grosses infestations, on peut observer de lanémie, des baisses du taux de ponte, ou encore des risques de picage. Ses effets ne sont pas toujours visibles et il est très difficile de sen débarrasser. Les poux rouges présents dans la très grande majorité des élevages ne viennent pas de la faune sauvage, mais de la filière et sont transmis via lintroduction de poulettes, le passage dun bâtiment à un autre, ou encore dans les camions de transport. Un projet européen, pas spécifiquement bio, MiteControl (2018-2023), porte sur le contrôle de ce parasite, avec lobjectif de diminuer lutilisation de produits chimiques de synthèse. Cependant, il ny a pas de solution miracle, tout particulièrement en bio : il faut sinscrire dans une logique de lutte intégrée, avec une veille constante (observation du comportement des volailles, du picage, pose de pièges à poux...), dans le but dintervenir au plus tôt, si possible localement. Il est aussi important de bien nettoyer les bâtiments au moment du vide sanitaire. Des produits à base de silice (abrasive pour la cuticule des poux) peuvent être mobilisés, par exemple dilués dans de leau, pour badigeonner les supports. Christophe Polin, éleveur de poules pondeuses bio dans la Somme, témoigne de ses pratiques pour contrôler ce parasite, mais aussi pour prévenir le picage. Ce trouble du comportement peut être lié à la présence de poux (actifs la nuit), mais aussi au stress ou à une alimentation non adaptée. Enrichir le milieu de vie des volailles avec, par exemple, la mise à disposition de ballots de luzerne, aide à la bonne expression du comportement naturel des poules et limite ainsi ce problème. Un guide, MTool, est dorénavant accessible en français pour aider les éleveurs à gérer le picage.
Rencontre avec Lucie Jehl, maraîchère et éleveuse de volailles à Elsenheim (67)
Chloé SCHNELLER, AuteurLucie Jehl est maraîchère et éleveuse de volailles bio, à Elsenheim (67). Elle s'est installée, en 2021, sur une partie des terres de son père, céréalier bio, ce qui lui a permis d'être directement certifiée bio. Lucie exploite 1,5 ha de maraîchage, dont 950 m² de serres, où elle produit une gamme d'environ 25 à 30 légumes, ainsi que 2,7 ha de prairies et 5 ha de grandes cultures (maïs, blé). Elle dispose d'un poulailler mobile de 20 m², avec 225 poules pondeuses. Elle commercialise toute sa production en direct, et sans achat-revente : au marché hebdomadaire de Colmar, à une cantine scolaire et à quelques magasins bio.
Conduite d'un élevage de Gauloises au cur de la Bresse
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage sur "La Ferme Biodélices", en polyculture-élevage, à Saint-Julien-sur-Veyle, dans l'Ain, dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" (ABCD). Régulièrement, des patrimoines locaux vivants se perdent et ne pourront jamais être transmis aux générations futures. "La Ferme Biodélices" a un esprit qui repose sur la sauvegarde d'espèces animales et végétales, dans le cadre d'une agriculture biologique, diversifiée et créatrice d'activités. Le souhait est de continuer à faire perdurer la race de poules emblématique la Gauloise de Bresse. Cette race mixte, qui peut se présenter sous trois couleurs différentes, permet de valoriser à la fois les ufs et la chair des animaux. Les Gauloises Noires et Grises sont deux races qui ont quasiment disparu de la Bresse, contrairement à la Blanche qui est élevée pour sa chair (poulets et chapons de Bresse). La problématique du stage est la suivante : Quelle conduite d'élevage adopter pour l'agrandissement de l'atelier avicole afin de sauvegarder et de valoriser l'ensemble des 600 Gauloises, envisagé au cur du berceau Bressan ? Ce mémoire présente les points suivants : historique, étude, sélection, contraintes et maladies, production et valorisation (en termes de rentabilité).
La Cream de la cream
René SCHULTE, AuteurÉleveur de poules pondeuses bio sur la commune de Blauen, dans le canton suisse de Bâle-Campagne, Alvar Aebi élève, depuis décembre 2021, des poules Cream, issues d'un croisement entre les races Bresse Gauloise et White Rock réalisé spécialement pour l'agriculture biologique par l'organisme Ökologische Tierzucht-Gesellschaft (ÖTZ). Cette nouvelle race vise plusieurs objectifs : la double fin, afin d'éviter de tuer les poussins mâles (ce qui sera interdit en Suisse à partir de 2026), mais aussi la robustesse et la résilience. Les poules Cream apprécient particulièrement l'herbe du pâturage et les fourrages grossiers, les vers et les insectes. Leur régime est complémenté par de l'aliment (140 g maximum par jour pour que les poules n'engraissent pas trop). Avec des ufs vendus entre 0,70 et 1,10 franc suisse, Alvar Aebi rentabilise son atelier à hauteur de 30 francs/heure environ.
Dossier : L'élevage de porcs et de volailles : Quelles actualités en AB et en Grand Est pour 2022 ?
Julia SICARD, Auteur ; Amélie LENGRAND, Auteur ; Chloé SCHNELLER, AuteurCe dossier traite des changements réglementaires 2022 en élevages de porcs et de volailles bio, ainsi que du développement des filières longues et courtes en Grand Est. Les points suivants sont abordés : - Hausse des prix de l'aliment bio, comment peut-elle être prise en compte par les producteurs ? ; - Des nouvelles de la filière porcine d'Unébio en Grand Est ; - Zoom sur les outils d'abattage et de transformation en porc bio dans le Grand Est, utilisables en circuits courts ; - En élevage de porcs, la méthode de castration évolue - y compris en AB ; - Grippe aviaire : un confinement contesté par le réseau bio ; - MTOOL : un outil à disposition des producteurs de volailles afin d'éviter le picage et d'améliorer le bien-être animal.
Dossier : Volailles de chair : Les leviers pour traverser les turbulences
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa filière volailles de chair bio est malmenée par les hausses des coûts alimentaires, énergétiques et par la grippe aviaire. Tour dhorizon auprès déleveurs, de fabricants daliments, d'un accouveur et d'un vétérinaire et identification de leviers permettant de passer ces turbulences. Concernant la grippe aviaire, pour faire face aux conséquences économiques, plusieurs acteurs se sont engagées : lÉtat a versé une aide aux éleveurs ; les coopératives ont proposé des reports de factures, et des prêts-relais ont pu être mis en place avec les banques. Sur le volet sanitaire, les éleveurs prônent des mises à labri sur parcours réduits plutôt que des confinements. Dominique Balloy, vétérinaire du groupe dexperts sur la grippe aviaire, souhaiterait la mise en place de vrais plans de surveillance vétérinaire, adaptés à chaque zone selon les risques et les espèces, avec des claustrations proportionnées selon les risques. Pour lui, les sorties sur parcours réduits ont aussi du sens tant quil ny a pas de foyer détecté pour les poulets, les dindes et les pintades, mais cest moins évident pour les palmipèdes, plus sensibles et plus excréteurs. Les fabricants daliments ont également été fortement impactés par la grippe aviaire, avec une forte réduction de leur activité en 2022. De plus, le prix de laliment a augmenté de 20 % et, ceci, dans un contexte où lévolution de la demande ne va pas dans le bon sens, ce qui est source dinquiétude. Heureusement, pour lun de ces fabricants, lEspagne a permis un relais de croissance. Un accouveur (Couvoir Hubert) témoigne : il a aussi été fortement impacté, de façon indirecte, par la grippe aviaire, avec une activité réduite de moitié. Sa crainte est de ne pas toucher daides comme il est hors de la zone Influenza. Pour Benoit Drouin, éleveur de volailles de chair bio et vice-président du Synalaf, concernant les hausses de prix des matières premières, chacun doit réfléchir à sa part de marge et à la répartition de la valeur au sein de la filière. Pour faire face aux baisses de vente de 15 %, la production devrait également être un peu réduite dans les élevages. Enfin, pour certains acteurs, le consommateur doit également payer le juste prix et arbitrer entre ses loisirs et son alimentation.
Élevage biologique de poules pondeuses en plein air
Veronika MAURER, Auteur ; Thomas BERNET, Auteur ; Christine BRENNINKMEYER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022En Suisse, la demande en ufs bio est en constante augmentation. Cette fiche technique, éditée par le FiBL, aborde tous les aspects de l'élevage biologique de poules pondeuses en plein air, en Suisse, avec une attention particulière portée au bien-être animal. Cette fiche fournit des informations sur : les systèmes de poulaillers et les équipements adéquats ; l'aménagement et l'entretien des aires de sorties ; l'alimentation ; l'élevage de poulettes ; la mue pour prolonger la durée d'utilisation ; les mesures de protection contre les prédateurs ; le choix de la race ; la santé animale ; la rentabilité ; la conversion à la production biologique.
J'élèverais bien des poules !
Cette nouvelle édition du livre paru en 2012 sous le même nom fournit des conseils pour créer son élevage familial de poules bio : les races à privilégier (ufs, chair, "belles poules"), les conditions daccueil optimales, la nourriture, la prévention concernant les soins contre les maladies ou les attaques de prédateurs. Cet ouvrage apporte également des précisions techniques sur la conception du poulailler, en tenant particulièrement compte du bien-être animal, pour des poules en bonne santé.
Microferme : L'autonomie familiale à portée de main ! : Légumes - Fruits - Petits élevages
Sally MORGAN, Auteur ; Pierre BERTRAND, Traducteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022Nul besoin d'un immense terrain pour cultiver tous les fruits et les légumes nécessaires pour nourrir une famille, pour avoir quelques petits élevages et même pour produire son bois de chauffage, tout en menant de front travail et vie de famille. Cet ouvrage, traduit de l'anglais et écrit de manière simple et accessible, fournit les bases de la création d'une petite exploitation : - planification et mise en place des espaces à cultiver ; - entretien de la fertilité du sol ; - cultures de fruits et de légumes ; - élevages de volailles, de cochons, de chèvres ou de moutons, aquaponie et apiculture ; - la forêt-jardin, tout en appliquant des principes durables et biologiques. Conception du jardin, serre, lutte contre les indésirables, compost, engrais verts, rotations et associations de cultures, santé et fertilité du sol pour un jardin productif y sont abordés. L'auteure met en uvre des idées issues de la permaculture et du maraîchage bio et essaie de nouvelles pratiques provenant de travaux expérimentaux vus au cours de ses voyages dans le monde.
Parcours volaille : Gare à ne pas couper l'herbe... sous la patte !
Guillaume RAIMBAULT, AuteurEn volailles bio, avec la flambée des prix de l'aliment, l'herbe des parcours constitue un apport non négligeable. En effet, l'herbe ingérée par les volailles sur les parcours peut représenter un apport en protéines allant jusqu'à 10 % de la consommation quotidienne totale. Deux projets de recherche (le projet Casdar SECALIBIO et le projet européen ICOPP) ont été menés, ainsi qu'un travail de terrain du groupe AEP volailles 56. Ces travaux avaient pour objectif de comparer la part de protéines consommées par les volailles sur les parcours, selon les types de couverts, et d'évaluer la digestibilité des protéines. Cet article fait la synthèse des connaissances et des résultats issus des expérimentations. Clément Le Héritte et Séveryne Mouille, éleveurs de volailles bio à la Ferme La poule Mouillée, à Plouay (56), partagent leur expérience.
Le picage chez les poules : Quest-ce que cest ? Comment léviter ?
Tiffany MASSALVE, AuteurLe picage, terme utilisé quand une poule donne des coups de bec à des congénères proches, peut être un comportement social normal. Or, sous l'effet de plusieurs facteurs, cela peut devenir un important problème en élevage, avec de possibles impacts technico-économiques sérieux : on parle alors de picage sévère, problème que l'on peut rencontrer dans tous les élevages, dautant plus en cas de confinements, plus fréquents dans le contexte sanitaire actuel. Ce phénomène, qui peut aller jusqu'au cannibalisme, a des causes multifactorielles, d'où limportance d'une approche globale dans la prévention, basée sur une détection précoce. Il faut, en effet, observer régulièrement les volailles, leur comportement, leur croissance, les zones piquées Diverses mesures doivent être mises en place, visant à avoir de bonnes conditions délevage (éviter les densités d'animaux élevées ; température, atmosphère et programme lumineux adaptés...). Il faut aussi surveiller létat sanitaire des animaux, en particulier vis-à-vis des poux rouges et des parasites intestinaux. Il est également nécessaire de respecter certaines règles, en particulier dans lélevage des poulettes, notamment en enrichissant leur environnement pour leur permettre dacquérir de lexpérience et dêtre moins stressables (présence précoce de lhomme, fonds sonores adaptés, ajout denrichissements pour développer le comportement exploratoire ). Lessentiel est de veiller au bien-être des animaux, ce qui est favorisé par la présence régulière de léleveur dans son élevage.
Pintades, poulets, poulardes et chapons : Volailles agroforestières : dehors à tout prix !
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurEn 2001, Nicolas et Anne-Catherine Petit s'installent à la Ferme En Coton, près d'Auch, dans le Gers. Ils gèrent aujourd'hui un élevage de volailles sur des parcours agroforestiers en atelier principal, complété par des ateliers porcs noirs, agneaux et poules pondeuses. 5 autres hectares sont prêtés à un paysan boulanger et à une maraîchère. Le fonctionnement de l'atelier de volailles, la ration, labattage et la découpe (en Cuma), ainsi que la commercialisation sont détaillés.
Réglementation bio : Poules pondeuses bio
Cette fiche de synthèse, réalisée à partir des différents textes réglementaires, est consacrée à la réglementation 2022 pour les élevage de poules pondeuses bio. Au sommaire : - Généralités ; - Les parcours des poules pondeuses ; - L'alimentation ; - Les bâtiments pour les poules pondeuses (> 18 semaines) ; - Sanitaire et prophylaxie ; - Particularités pour l'élevage des poulettes (jusqu'à 18 semaines) ; - Le parcours des poulettes ; - Les bâtiments des poulettes.
Réglementation bio : Volailles de chair
Cette fiche de synthèse, réalisée à partir des différents textes réglementaires, est consacrée à la réglementation 2022 en élevage volaille de chair bio. Au sommaire : - Généralités ; - Les parcours des volailles de chair ; - L'alimentation ; - La conduite d'élevage ; - Les bâtiments ; - Produits de nettoyage et de désinfection des bâtiments ; - Les soins sanitaires ; - Les contrôles.
Salon Tech&Bio de Valence : Des Talents, exemples de performance durable
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurOrganisées tous les deux ans à Bourg-les-Valence, les éditions nationales du salon Tech&Bio mettent à l'honneur des agricultrices et des agriculteurs biologiques aux pratiques durables, qui se démarquent par leurs performances technico-économiques et socio-environnementales. Loriane Mazard, éleveuse de poules pondeuses bio dans la Drôme, a reçu l'un des 14 Talents distingués en 2021. Installée en 2017, elle élève, sur son exploitation, près de 800 poules pondeuses en cabanes mobiles, et commercialise ses ufs en vente directe. Pour l'avenir, Loriane Mazard a de nombreux projets de diversification : poulets de chair, poussins d'un jour, lapins, etc.
Volailles de chair en filière longue : Les références technico-économiques
Cécilia MONTHUS, AuteurDes enquêtes ont été menées auprès déleveurs de volailles biologiques, élevées pour la chair ou pour la ponte et commercialisées en filière longue. Les élevages étaient situés en Bretagne, dans les Hauts-de-France, dans les Deux-Sèvres, dans le Lot-et-Garonne et en Dordogne. Des références technico-économiques ont été établies. Elles concernent les années 2020 et 2021, en comparaison avec les années 2018 et 2019, et portent sur des ateliers de poulets élevés en bâtiments fixes, ainsi que sur des ateliers de poules pondeuses avec parcours. Lanalyse porte sur les marges poussin-aliment, mais aussi sur les charges variables (achats de poussins ou de poulettes, daliments, frais sanitaires, de chauffage ) et sur les charges fixes (par extrapolation sur la base dexploitations spécialisées dans le cas des volailles de chair). Les résultats montrent, notamment, que la rentabilité des ateliers de volailles de chair ou pondeuses en AB demande une bonne technicité dans la conduite des lots. La gestion de lalimentation est un point-clé pour améliorer la marge poussin/aliment. La gestion sanitaire, en particulier via de bonnes conditions dambiance, est aussi un élément important. La maîtrise des dépenses énergétiques est devenue un enjeu majeur dans un contexte de coût croissant de lénergie et de prix tendus. De plus, lépidémie de grippe aviaire a impacté certains lots (ateliers avec parcours), le confinement des volailles pouvant se traduire par des problèmes sanitaires.
Les bases de lalimentation des volailles pour lever les freins de la fabrication fermière daliments
Damien NICOLAS, AuteurLalimentation est le principal poste de charges en élevage de volailles bio ; aussi, de nombreux éleveurs se tournent vers la fabrication daliments à la ferme (FAF). Il faut toutefois veiller à distribuer un aliment toujours adapté aux besoins des animaux, selon leur stade physiologique et le niveau de production visé. Des rappels sont faits sur les métabolismes énergétique et protéique, ainsi que sur les apports minéraux et vitaminiques pour les volailles. Des repères de consommation journalière daliments et des recommandations détaillées dapports nutritionnels sont donnés pour les volailles de chair et les poules pondeuses, selon leur stade et leur potentiel. Lauteur fournit des éléments sur la FAF (type de broyage, choix des matières premières, équipement nécessaire, exemple de composition daliment et intérêt économique, caractérisation nutritionnelle des principales matières premières bio disponibles et limites dincorporation).
Créer un petit atelier de diversification en poules pondeuses
Eva CARRIÇO, AuteurPlusieurs raisons peuvent pousser les maraîchers bio à créer un petit atelier de diversification en poules pondeuses : avoir un produit dappel, valoriser les déchets de cultures, avoir des animaux sur sa ferme Cet article passe en revue les principaux points à réfléchir avant de se lancer dans un tel projet. Il faut, tout dabord, commencer par définir un nombre de poules. Jean-Marie Mazenc, conseiller en élevage à Bio Centre, recommande de rester sous la barre des 250 pondeuses afin de simplifier les contraintes réglementaires (pas besoin davoir un centre demballage dufs en dessous de ce seuil). Il conseille également dacheter des poulettes bio prêtes à pondre car les stades plus précoces sont plus fragiles et plus difficiles à élever. Les poules sont classiquement gardées un an. Comme le taux de ponte diminue en jours décroissants et avec l'âge des pondeuses, Jean-Marie Mazenc conseille de diviser le cheptel en deux, en achetant un premier lot en mars et un second en novembre. Ceci permet davoir une production régulière sur lannée, même si cette stratégie implique davoir deux bâtiments et deux parcours. Cet article apporte également des éléments de base et des conseils sur lalimentation, les infrastructures (poulailler et parcours) et la commercialisation (ufs et poules de réforme). Il donne également quelques repères technico-économiques.
Dossier : Poulettes et pondeuses : Avancer sans se faire plumer
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe 1er janvier 2022 verra lentrée en vigueur de lalimentation 100 % bio des poules pondeuses et de lélevage plein air des poulettes (au moins un tiers de leur vie), le tout en lien avec le nouveau règlement bio européen. Dimportants changements qui, même « si on en parle depuis longtemps », posent des questions liées aux défis techniques et aux surcoûts que cela engendre (+12% a minima pour une poulette et +14 % pour les ufs, soit + 2.30/100 ufs boîtables, selon une étude de septembre 2020 de lItavi). Or, ces changements interviennent dans un contexte difficile de hausse des coûts et de baisse nette des ventes. Comment répercuter ces surcoûts, alors que le prix de luf bio est plutôt à la baisse et que lon voit augmenter les cas de déclassements ? A partir de témoignages dexperts, de responsables de filières, dagriculteurs, de coopératives ou encore de fabricants daliments, ce dossier dresse un état des lieux des enjeux en cours pour ces filières et pour leur avenir. Il revient aussi sur les points-clés du nouveau règlement bio européen. Ce dossier illustre la diversité des actions ou des solutions mises en uvre, avec des exemples en filières longues ou plus locales, ou encore en matière de fabrication daliments. Cette situation questionne la filière et ses stratégies, dans un contexte de forte concurrence. Un des experts interviewés conclut : « Lensemble des opérateurs, éleveurs, couvoirs, fabricants, centres de conditionnement et distribution doivent accepter les investissements nécessaires à la bonne stabilité de la filière ».
Dossier : Sauvons lélevage de plein air !
Sylvie COLAS, AuteurA travers plusieurs témoignages déleveurs de volailles, de porcs ou de ruminants, ce dossier revient sur limpact, sur les élevages de plein-air, des mesures sanitaires renforcées, notamment suite à la grippe aviaire ou à la peste porcine. Ces mesures, peu ou pas adaptées à ce type délevage, causent dimportantes charges financières, du surplus de travail ou encore du stress pour les éleveurs et risquent donc de faire disparaître lélevage de plein-air ou/et sous signe de qualité en faveur dune production industrielle. Pourtant, lélevage de plein-air, avec de faibles concentrations danimaux, une limitation des transports entre les fermes ou encore avec le choix de races plus résistantes, peut être un atout face à des risques sanitaires qui sont plutôt favorisés par lélevage industriel (grande concentration et fort brassage danimaux, importants transports danimaux )
Filières volailles et oeufs bio : Au niveau national et région Pays de la Loire Edition 2021
Cette fiche a été réalisée suite à la rencontre des opérateurs économiques de la filière volailles bio des Pays de la Loire, organisée le 9 juillet 2021. Elle effectue tout d'abord un état des lieux de la filière volailles de chair bio (données 2020-2021) aux échelles nationale et régionale. A léchelle nationale, les volailles de chair bio représentent 9 % de la production totale. Un léger recul du nombre dexploitations est, en revanche, observé par rapport à 2019 (- 2 %), en raison de larrêt de petites exploitations. Le marché est, quant à lui, plutôt stable. Cette fiche réalise ensuite un état des lieux, aux échelles nationale et régionale, de la filière ufs bio (données 2020-2021). La production est toujours en hausse à léchelle française, mais le cheptel de pondeuses bio se stabilise (5,2 millions de pondeuses). Les ventes dufs bio ont progressé, notamment en GMS. En revanche, leur prix sest dégradé. Cette fiche apporte également des informations sur la réglementation bio, notamment sur les dernières modifications du règlement n°848/2018. Elles concernent lorigine des poussins et des poulettes, le renforcement de lalimentation biologique, lamélioration du bien-être animal, ainsi que les nouvelles normes sur les bâtiments délevage. Pour finir, cette fiche détaille les enjeux de la filière (au niveau de la production, du marché et de la réglementation) et liste les différents acteurs situés en Pays de la Loire.
Une installation atypique à Saint-Aubin-de-Luigné
Axel DUSSER, AuteurJulian Berthelot et Marie Chazerault-Peaudeau sont deux jeunes paysans qui se sont installés, début 2021, sur un tiers-lieu, le Clos des Saulaies, dans le Maine-et-Loire. Ils y cultivent un hectare de maraîchage et élèvent des poules pondeuses. L'existence de ce tiers-lieu a été une réelle opportunité - mais aussi un coup de cur - pour les deux agriculteurs qui recherchaient, en vain, des terres agricoles. L'association "Les Saulaisiennes", qui gère le lieu, compte aujourd'hui vingt membres : paysans, mais aussi tatoueur, pâtissières, apiculteurs, musiciens... Julian et Marie font aussi partie du groupe d'échange des porteurs de projets en maraîchage animé par le GABB Anjou : les Jeunes pousses.
Le jardin vivrier : Autosuffisance et non-travail du sol
Agir au quotidien selon ses convictions ? Cest le choix qua fait Marie-Thérèse Thévard, il y a une trentaine dannées, en développant avec succès son autosuffisance alimentaire en non-travail du sol, au Saguenay, sa région dadoption au Québec. Cet ouvrage est le récit de ses pratiques, convictions et recherches pour incarner un mode de vie écologique fondé sur lindépendance vis-à-vis des énergies fossiles, la résilience, lalimentation saine, la permaculture, lagroécologie et la vie en communauté. Élaboré de façon à suivre, mois par mois, toutes les étapes pour obtenir un potager biologique foisonnant, ce manuel détaille les principes et techniques pour cultiver des légumes, des fruits, des légumineuses et même des céréales. Un principe conducteur guide sa démarche : le non-travail du sol. Devant lépuisement des sols qui est le lot de lagriculture industrielle, Marie-Thérèse Thévard défend « le génie du sol », en évitant de le labourer tout en lenrichissant de paillis. Tout cela en climat boréal, dans un contexte jugé difficile pour la culture maraîchère. Rédigé par sa fille Marie, ce manuel comprend les informations suivantes : - Les principes de la permaculture, de lagroécologie et du non-travail du sol ; - Les associations de cultures pour créer un écosystème vivant et résilient ; - Les techniques de protection des cultures contre le froid ; - Les moyens biologiques de se débarrasser des principaux ravageurs ; - Une boîte à outils pour organiser son jardin (entreposage, outils, calendriers de semis, de plantations et de récoltes) ; - Des méthodes de conservation des légumes et des recettes de saison ; - Lessentiel à savoir concernant lélevage de volailles.
Methodologies to Assess the Bioactivity of an Herbal Extract on Immunity, Health, Welfare and Production Performance in the Chicken: The Case of Melissa officinalis L. Extract
Angélique TRAVEL, Auteur ; Angélique PETIT, Auteur ; Laurence GUILLOTEAU, AuteurLes extraits de plantes contenant des composés bioactifs renforçant l'immunité pourraient contribuer à réduire l'utilisation dantimicrobiens dans les élevages. Dans cette étude, une méthodologie a été développée pour évaluer la capacité dun extrait de plantes à renforcer les défenses immunitaires innées des poulets de chair, notamment afin de lutter contre l'inflammation et le stress oxydatif. Cette méthodologie a été appliquée à l'extrait de Melissa officinalis L. (MEL), reconnu pour ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Différentes méthodes ont été utilisées pour : 1 - garantir la qualité de l'extrait de MEL et sa capacité à stimuler le système immunitaire inné ; 2 - évaluer la pertinence d'un modèle (ex vivo) pour mimer les problèmes inflammatoires et liés au stress oxydatif ; 3 analyser (ex vivo) les effets d'une alimentation supplémentée en extraits de MEL sur l'inflammation et le stress oxydatif du poulet ; 4 évaluer les effets (in vivo) de l'extrait de MEL sur l'équilibre redox, la santé, le bien-être et les performances de poulets exposés, au départ, à des conditions non optimales. La qualité des préparations d'extraits de MEL, évaluée par la quantification de l'acide rosmarinique (AR), a révélé des concentrations variables d'AR suivant les extraits. Ces dernières restent néanmoins stables durant trois mois dans les aliments supplémentés en extraits de MEL. L'incubation de cet extrait avec des cellules de poulet a montré une activation métabolique et une capacité de la MEL à stimuler les fonctions immunitaires. Elle a aussi induit une cytotoxicité à des concentrations élevées. Le modèle ex vivo d'inflammation a également mis en évidence des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires des cellules sanguines de poulets nourris à l'extrait de MEL. Les essais in vivo ont, quant à eux, validé les effets bénéfiques de l'extrait de MEL sur l'équilibre redox et sur les performances zootechniques des poulets pendant leur phase de croissance.
MTool© - Connaissances de base : Un outil daide à la gestion des élevages de poulettes et de poules pondeuses
Christiane KEPPLER, Auteur ; Sarina FETSCHER, Auteur ; Nadja HILMES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2021Le manuel « MTool Connaissances de base » propose un ensemble de connaissances sur les poussins, poulettes et poules pondeuses, visant à améliorer durablement leurs conditions délevage et à contribuer ainsi à augmenter sensiblement le bien-être animal en prévenant le picage et le cannibalisme. Ce manuel sappuie sur de nombreuses expériences de terrain et sur des travaux de recherche menés en Allemagne. La FNAB et ses partenaires belge et suisse, SoCoPro et Aviforum, ont souhaité faire traduire et éditer une version française de ce manuel allemand, afin de le mettre à la disposition des éleveurs et des conseillers francophones. Dans une première partie, ce manuel revient sur des principes de base : lanatomie des volailles, le processus de ponte, la manière dexaminer des volailles... Il explique ensuite comment évaluer létat global des pondeuses en fonction de plusieurs indicateurs : observation du comportement, de leur état physique, de leurs ufs, de leurs fientes, évolution de leur poids, présence dectoparasites, taux de mortalité Ce manuel détaille également les causes qui peuvent être à lorigine dun mauvais état de santé ou dégrader le bien-être des volailles. Ces causes peuvent être liées à la conduite délevage, aux conditions délevage (bâtiments et équipements), à lalimentation, aux souches génétiques Enfin, il présente une série de mesures pour améliorer ou optimiser durablement les conditions d'élevage. Ces mesures sont illustrées par des exemples concrets.
Nathalie, fin prête pour les normes poulettes 2022
E. VIENOT, AuteurDans les Côtes d'Armor, Nathalie Mordelet, éleveuse de poules pondeuses bio, a mis en place un bâtiment dédié à l'élevage de poulettes en décembre 2020. Afin d'être en phase avec la nouvelle réglementation, dont l'application était prévue initialement au 1er janvier 2021 mais qui a finalement été repoussée au 1er janvier 2022, l'éleveuse a fait installer dans son bâtiment pouvant accueillir plus de 10 000 poulettes tout un système de perchage varié. L'agencement a été réfléchi sur-mesure avec la société La maison du perchoir et s'appuie, notamment, sur des systèmes de relevage par treuils électriques afin de faciliter le travail de l'éleveuse. Le dispositif, qui donne pleine satisfaction à cette dernière, est décrit en détails dans cet article.
Provence-Alpes-Côte dAzur : Les GIEE de la filière élevage
Agnès CATHALA, AuteurDepuis 2015, 53 groupements dintérêt économique et environnemental (GIEE) ont été labellisés dans la région Provence-Alpes-Côte dAzur. Quinze dentre eux portent sur lélevage. Ils concernent toutes les productions : bovins, porcins, ovins, caprins, volailles et équins. Le 11 décembre 2020, la Chambre régionale dagriculture a organisé, avec la Maison Régionale de lElevage (MRE) et la DRAAF, une matinée de présentation des résultats de ces GIEE. Deux dentre eux concernent plus spécifiquement lélevage biologique. Dans le Vaucluse, lassociation Agribio 84 porte un GIEE qui regroupe quatre éleveurs de volailles de chair et deux éleveurs de poules pondeuses. Ensemble, ils recherchent de nouvelles races, notamment des races mixtes produisant assez dufs et permettant déviter le broyage des poussins mâles. Un essai est mené sur la race « Poule noire traditionnelle ». Dans le Var, le GIEE « Vers une autonomie alimentaire territoriale et biologique des élevages de volailles de Provence Verte » est porté par le GIE Epi de Blé, qui regroupe des éleveurs de volailles et des céréaliers bio, et il est accompagné par AgribioVar. Lobjectif est que les céréaliers fournissent les éleveurs en grains et que ces derniers les transforment en aliments pour poules.
Résultats technico-économiques 2020 : Enquête réalisée auprès des aviculteurs de Bretagne, Nouvelle-Aquitaine et Hauts-de-France
AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE, Auteur ; CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DE NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES HAUTS-DE-FRANCE, Auteur | RENNES CEDEX (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2021Cette fiche fait suite à des enquêtes, réalisées en 2020, auprès de producteurs avicoles de Bretagne, de Nouvelle-Aquitaine et des Hauts-de-France. Elle présente les résultats technico-économiques moyens obtenus par les producteurs enquêtés (poids vif moyen, indice de consommation, pourcentage de pertes, pourcentage de saisies, marge PA/m2/lot, charges variables/m2/lot, nombre de lots par an et marge brute m2/an), pour les poulets bio et pour plusieurs catégories de volailles conventionnelles (poulets, pintades et dindes).
Les revenus de lagriculture biologique en Pays de la Loire 2021 (Données 2020)
Cette publication sur les revenus 2020 de 821 fermes bio des Pays de la Loire permet de comparer les résultats des exploitations et daccompagner le montage de projets dinstallation de nouveaux agriculteurs, dans un contexte où le renouvellement des générations est un enjeu majeur, ainsi que des conversions. Ce document montre une grande disparité de résultats pour une même production. Les résultats sont relativement stables sur les 3 dernières années, pourtant marquées par une météo ne respectant pas les normes saisonnières, que ce soit avec les dégâts du gel, ou des excès, puis du manque deau. De plus, lannée 2020 aura été marquée par une envolée de la demande en produits bio durant le printemps, demande qui sest largement tassée en fin dannée.
Santé des volailles : Bien observer pour ne pas se laisser voler dans les plumes
Cécile RICHARD, AuteurA partir de conseils formulés par un vétérinaire avicole et de retours dexpériences déleveurs, cet article revient sur les points-clés, entre observation et bonnes pratiques délevage, qui permettent, notamment en bio, d'avoir des poules en bonne santé. Ainsi, des conditions délevage correctes sont essentielles : veiller à labreuvement qui doit être en quantité suffisante et de qualité, à lalimentation (de qualité, équilibrée, adaptée aux besoins, dune granulométrie adaptée) ou encore à lhabitat, avec une température, une ventilation ou encore une humidité des bâtiments à surveiller et à réguler. Autre élément-clé : lobservation régulière des animaux. Quantifier les consommations (deau et daliments) ou encore la mortalité est important. Peser les poules une fois par semaine ou suivre les courbes de ponte peut être aussi un moyen pour détecter plus tôt un problème de santé et pour réagir. Lobservation des déjections, de létat du plumage ou encore du comportement des volailles est tout aussi important. Bref, observer, prévenir plutôt que guérir.
L'uf ou la poule : Des innovations pour une filière territoriale et cohérente
SYMBIOSE, AuteurLa Bretagne comptabilisait près de 2,5 millions de poules pondeuses bio en 2020 (12 % des poules bretonnes). Le principal objectif de ces élevages est de produire des ufs coquilles calibrés, de taille M (53 à 63 g) ou L (63 à 73 g). Les ufs S, XL, déformés ou avec des microfissures ne peuvent pas être vendus en ufs coquilles et sont généralement envoyés dans des casseries. Ils sont alors vendus aux alentours de 0,05 ou 0,06 /uf. Les poules de réforme sont également peu valorisées par les abattoirs (autour de 0,20 /poule) et partent principalement à lexport ou en petfood. Face à cela, certains éleveurs se mobilisent et tentent de trouver des solutions. Anne-Sophie et Cédric Laurent proposent, aux côtés de leurs volailles de chair, des poules de réforme prêtes à cuire, en faisant bien la distinction entre les deux sortes de volailles. Elodie Dragon et Aline LHomme font adopter leurs poules de réforme (vendues 5 /poule) via lassociation « Poule pour tous ». Sonia et Jean-Michel Prieur ont choisi de transformer leurs poules de réforme en rillettes. Agrobio 35 a également sensibilisé un groupe de cuisiniers issus de la restauration collective, afin quils mettent en place des recettes à base de poules réformées. Certains éleveurs font également de la pédagogie auprès de leurs clients sur les ufs de petit calibre et les leur vendent à un prix moins élevé.
Arrêté du 20 août 2020 portant homologation de l'avenant n° 5 au cahier des charges concernant le mode de production biologique d'animaux d'élevage et portant application des règlements (CE) n° 834/2007 modifié du Conseil et (CE) n° 889/2008 modifié de la Commission et les complétant
L'arrêté du 20 août 2020 portant homologation de l'avenant n° 5 au cahier des charges concernant le mode de production biologique d'animaux d'élevage et portant application des règlements (CE) n° 834/2007 modifié du Conseil et (CE) n° 889/2008 modifié de la Commission et les complétant est paru au Journal Officiel de la République Française le 27 août 2020.
Colloque MEXAVI : Intérêt des plantes chez les volailles : comment passer de la croyance à la science ?
Francis ENJALBERT, Auteur ; Maxime QUENTIN, Auteur ; Géraldine CHANU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (7 Rue du Faubourg Poissonnière, 75 009, FRANCE) : ITAVI (Institut Technique de l'Aviculture) | 2020Ce diaporama regroupe toutes les présentations qui ont servi de supports lors du colloque « Intérêt des plantes chez les volailles : comment passer de la croyance à la science ? ». Ce colloque sest tenu le 22 octobre 2020, dans le cadre du projet Casdar Mexavi (Méthodologie permettant dévaluer la capacité des EXtraits végétaux à renforcer les défenses naturelles des espèces AVIcoles, 2017-2020). Dans un premier temps, une introduction rappelle lintérêt de trouver des alternatives aux antibiotiques, ainsi que les enjeux auxquels tente de répondre le projet Mexavi. Les aspects réglementaires liés à lutilisation dextraits de plantes en alimentation animale sont ensuite rappelés, tout comme lusage des plantes en santé animale (cette présentation démontre la nécessité dadapter lévaluation et la réglementation aux usages) et la caractérisation des extraits. Une étude sur des extraits végétaux et des poudres de plantes en alimentation animale est ensuite présentée. Loutil de sélection Check'Mex (aide à lidentification dextraits de plantes dintérêt) est ensuite détaillé et accompagné dun retour dexpérience utilisateur. Suit une présentation de la mangeoire électronique Bird-e, un outil qui permet dévaluer limpact dun extrait de plante sur le comportement alimentaire. Des explications sont également apportées sur des méthodes permettant : 1 - dévaluer, sur les cellules, linnocuité et les effets des extraits de plantes ; 2 - dévaluer leffet des extraits de plantes sur le système immunitaire ; 3 de valider lefficacité des extraits de plantes en ferme expérimentale. Toutes ces interventions sont également disponibles sous forme de vidéos.
Lettre Filières FNAB - Monogastriques n° 7
LETTRE FILIERES FNAB - MONOGASTRIQUES, Auteur ; Niels BIZE, Auteur ; Brigitte BECIU, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Monogastriques n° 7 est composée des articles suivants : - Adaptation des bâtiments d'élevage de porcs bio - un calendrier discuté mais des incertitudes demeurent ; - Alternatives à la castration des porcelets en bio - Projet Casdar Farinelli ; - Filière ufs bio, la FNAB veille au grain ! ; - Biosécurité en élevage porcin : les règles pour le plein air se précisent ; - L'alimentation 100% bio en pondeuses : faisabilité, résultats et perspectives ; - Projet OK-NET ECOFEED : des porcs biologiques au pâturage.
Poules pondeuses bio : Les références technico-économiques 2018
Gérard KERAVAL, AuteurTous les deux ans, les Chambres dagriculture du Grand-Ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Normandie et, depuis 2018, Nouvelle-Aquitaine) réalisent des enquêtes auprès de producteurs de poules pondeuses avec parcours afin dobtenir des références technico-économiques. Ces dernières permettent de comparer des systèmes plein air conventionnels et des systèmes biologiques. De 2018 à mi-2019, 6 élevages conventionnels et 19 élevages bio ont été enquêtés. Un premier tableau récapitule les principales références techniques pour les producteurs bio et plein air : taille des lots, durée de présence, nombre dufs par poule, etc. Globalement, la consommation daliments reste le principal levier à surveiller en bio : ce poste représente les ¾ des charges variables. Un autre tableau décrit les charges fixes : elles sont légèrement moins élevées en bio quen conventionnel, et plus particulièrement en ce qui concerne les postes liés à la main duvre permanente et aux annuités. Ces différentes données ont permis de calculer le solde disponible par poule : il est de 6,02 /poule bio en 2018, contre 4,97 /poule bio en 2017. Toutefois, il ne faut pas se réjouir trop vite de cette augmentation car la conjoncture a évolué depuis 2018 (le marché de luf bio serait plutôt excédentaire fin 2019).
Poulets de chair bio fermiers : Formuler les rations
Philippe DESMAISON, AuteurEn production de poulets de chair bio fermiers, avec vente directe, utiliser des aliments produits sur la ferme ou localement, dans la ration des animaux, peut être un plus pour maîtriser le coût alimentaire. Or, pour garantir des croissances correctes, une bonne finition et faire que la réduction du coût alimentaire ne soit pas synonyme de problèmes de santé ou de baisse de la qualité des produits, il faut respecter certains principes dans la conduite délevage ou dans la formulation des rations. Cet article présente une synthèse de ces principes et aborde notamment des questions-clés comme la valeur alimentaire des aliments, les compositions de ces derniers selon le stade physiologique des poulets (démarrage, croissance, finition), lâge dabattage, léquilibre en acides aminés ou les facteurs antinutritionnels. Si fabriquer ses aliments à partir de ressources produites sur la ferme peut être un plus, lachat daliments de démarrage ou de compléments vitaminés reste une option car, en cas de problèmes sur ces deux éléments, les conséquences peuvent être très importantes et non récupérables (arrêt de croissance, maladies ).
Réglementation avec Certipaq : Poulettes : nouvelles règles
Gwénaël LEREBOURS, AuteurConformément à la dérogation prévue par larticle 42b) du règlement (CE) n°889/2008, il est possible, jusquau 31 décembre 2020, dintroduire des poulettes non bio de moins de 18 semaines dans les élevages de poules pondeuses biologiques. Néanmoins, à compter du 1er janvier 2021, ces élevages auraient dû sapprovisionner en poulettes bio (règlement UE n°2018/848 et règlement dexécution UE n°2020/464). Toutefois, lentrée en application de ce règlement devrait être reportée au 1er janvier 2022, suite à lavis rendu par la Commission européenne, le 4 septembre 2020. Par ailleurs, comme les règles de production des poulettes en AB constituent une nouveauté, le règlement ouvre la possibilité de mettre en place une période de transition durant huit ans, soit jusquau 1er janvier 2029. Pour en bénéficier, les producteurs de poulettes bio doivent sengager auprès dun organisme certificateur et être notifiés auprès de lAgence Bio avant le 31 décembre 2020. Concernant les règles de production (logement et pratiques délevage), celles proposées par le Synalaf (Syndicat national des labels avicoles de France) ont été approuvées par lInao, le 19 juin 2020. Ces dernières sont plus amplement détaillées dans larticle.
Retour sur les rendez-vous d'automne : Lélevage mise sur linnovation
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes salons agricoles (Space, Sommet de lÉlevage, Tech&Bio) sont loccasion de s'informer sur les nouveautés dune filière. Concernant lélevage biologique, certains acteurs nhésitent pas à innover pour relever des défis économiques, environnementaux et sociétaux. Cet article décrit quatre dentre eux. Dans la Drôme, Val Soleil soutient la production dufs bio. Cette coopérative a investi, en 2018, dans un centre de conditionnement afin de limiter les intermédiaires et de récupérer les marges. En Bretagne, la PME Valorex est spécialisée dans la valorisation nutritionnelle des graines doléo-protéagineux par traitements thermo-mécaniques. Elle ne cesse dinvestir dans la recherche et le développement, et vient de signer une convention-cadre avec lINRA et Bleu-Blanc-Cur, afin de renforcer leur collaboration sur lamélioration de la qualité de la viande et sur la diminution des émissions de méthane. Du côté de Nantes, la PME Dietaxion travaille sur lhygiène et la nutrition animale et végétale. Elle a intégré Via Végétale (société dédiée à la nutrition azotée des plantes) dans son groupe Teraxion afin de compléter les savoir-faire de l'entreprise. Enfin, dans le Cantal, la coopérative Altitude a développé une collecte de lait bio, à la demande de ses adhérents (cette collecte représente cinq millions de litres). Le groupe a également acquis labattoir Biovie, à Brioude, afin de créer des débouchés pour ses adhérents bio.
Volailles bio filière longue : Les références technico-économiques 2018
Gérard KERAVAL, AuteurTous les ans, les Chambres dagriculture du Grand-Ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Normandie et, depuis 2018, Nouvelle-Aquitaine) réalisent des enquêtes auprès de producteurs de volailles de chair pour obtenir des références technico-économiques. Les productions standards sont les plus représentées, mais la production biologique est également étudiée. Dailleurs, le nombre de lots bio pris en compte dans les enquêtes augmente chaque année, preuve du développement de cette filière. Comparée aux précédentes années, en 2018, la durée délevage en AB névolue guère (86,5 jours). En revanche, une baisse du poids moyen est observée (- 143 g par rapport à 2017) alors que lindice de consommation augmente (+ 0,33 point). Cette évolution est à surveiller car le poste alimentation représente les ¾ des charges variables en bio et cette tendance impacte directement la marge Poussin Aliment (- 0,50 /m2/lot). Les postes de dépenses « chauffage » et « santé » ont baissé, mais les autres charges variables ont augmenté (litière, électricité, main duvre temporaire ). Quant aux charges fixes, elles évoluent peu depuis trois ans. Depuis la réalisation de ces enquêtes, la conjoncture a évolué : fin 2019, en bio, la tendance était plutôt à laugmentation de la durée des vides sanitaires et à larrêt des nouveaux projets.
Volailles : Des règles sanitaires à repenser pour les petits élevages
Benoît DUCASSE, AuteurLes éleveurs de volailles ont lobligation de procéder à des analyses bactériologiques tous les deux mois. Pour la première fois, une analyse a révélé la présence de salmonelles proscrites chez Denis Surgey, éleveur de volailles de chair bio dans le Vaucluse. Ses 2 000 volailles en production avaient dû être abattues. En effet, la loi oblige labattage dans les plus brefs délais. Or, il est possible de vendre et de consommer ces volailles (la salmonelle est détruite à la cuisson à partir de 65 °C). Denis Surgey a pu négocier avec les services de lÉtat pour abattre ses volailles de Noël en décembre et son autre lot en janvier. Il a ainsi pu vendre 95 % de son cheptel via son Amap. Toutefois, entre labattage du dernier lot, la désinfection des installations et la mise en élevage des nouveaux lots, Denis Surgey na pas pu tirer de revenu de cet atelier durant six mois. Les aides ne sont accessibles quaux éleveurs ayant signé une charte sanitaire qui répond au modèle industriel et qui est trop contraignante pour les petits élevages. Après avoir exposé sa situation, Denis Surgey fait des propositions afin de repenser certaines règles sanitaires pour quelles soient mieux adaptées aux petits élevages de volailles.
Laménagement et la valorisation de parcours à haute valeur protéique témoignage de Jérôme Caillé (79 Largeasse)
Célia BORDEAUX, AuteurEn 2011, Jérôme Caillé est passé en bio et a monté son premier poulailler (480 m²) avec le groupement Bodin Volailles. Ce groupement encourage les plantations sur le parcours, en fixant une prime sur le kilo vif vendu destinée aux éleveurs qui sengagent dans une démarche agroforestière (plantation de 1250 à 2000 arbres pour un bâtiment de 480 m²). Grâce à son expérience, Jérôme Caillé conseille sur les espèces à semer sur le parcours. Selon lui, il faut tout mettre en uvre pour que les volailles sortent delles-mêmes, en semant des mélanges despèces dont elles sont friandes, comme le trèfle. Pour gérer les sorties de trappes où pratiquement rien ne tient en raison du piétinement, Jérôme sème les restes de semences de ses cultures céréalières. Pour la mise en place du projet, Jérôme Caillé conseille danticiper au maximum limplantation des parcours, même avant le démarrage du chantier, notamment pour leffet ombragé des arbres et pour une meilleure implantation du parcours en herbe. Lentretien des parcours se fait au broyeur ou à la faucheuse en fonction des lots prévus et des attirances des volailles. Au niveau de la conduite, toutes les trappes sont ouvertes, de jour comme de nuit. Le parcours est entièrement grillagé et électrifié afin déviter lattaque de nuisibles comme les renards. Laliment bio coûtant très cher, lintérêt économique de l'accès aux parcours reste majeur.
Biosécurité en volailles bio : Des normes inadaptées aux petites structures
Marin GRATIGNY, AuteurCet article s'appuie sur une formation qui s'est déroulée, les 21 et 22 mai 2019, à Plourin-les-Morlaix (29), sur le thème "Gérer la biosécurité sur mon élevage de volailles", et à laquelle une quinzaine d'éleveurs bio ont participé. Oriane Malburet, vétérinaire, animait cette formation dont l'objectif consistait à apprendre à appliquer, sur les fermes des éleveurs présents, les règles de biosécurité la plupart du temps inadaptées à leurs élevages. En effet, le renforcement de certaines normes, par l'arrêté du 8 février 2016, est très pénalisant pour les petits élevages. Par exemple, le plan de biosécurité comporte un schéma qui présente les différentes zones de l'exploitation (zone publique, zone professionnelle, zone d'élevage) mais, sur des petites fermes, avec des élevages en plein air, ce schéma peut devenir un vrai casse-tête du fait des différentes unités de production, parfois imbriquées les unes dans les autres. L'article présente d'autres aspects de cette problématique de la biosécurité dans les petits élevages bio. Jean-Charles Métayer, éleveur bio à Colpo (56), et Tony Dague, éleveur de poules pondeuses bio à Saint-Sauveur (29), apportent leurs témoignages.
Diversifier en volailles de chair multi-espèces : La biosécurité renforcée ; Diversifier en volailles de chair multi-espèces : Poulets, pintades, oies et canettes
Frédéric RIPOCHE, AuteurDepuis le passage de la grippe aviaire il y a 3 ans, les obligations en matière de bio sécurité se sont renforcées dans les élevages de volailles. Patrick Baloche, vétérinaire, fait le point (sources d'information, mélanges d'espèces et d'âges, sas sanitaire...). Dans la Vienne, la famille Clerc, en GAEC comptant quatre personnes, conduit une exploitation en AB caractérisée par une forte diversification dateliers. Ainsi, sur 110 ha (moitié herbe, moitié céréales), la ferme compte un troupeau de 170 brebis viande, une vingtaine de vaches laitières et des veaux de lait, des poules pondeuses et une production annuelle de 10 000 volailles de chair. Ces dernières sont à 70/75 % des poulets, suivis des pintades, puis oies et canettes. Toute la vie de ces volailles se passe sur la ferme, même labattage. 40 % de la production est vendue (prête à cuire) sur le magasin de la ferme et le reste en partie dans dautres magasins de producteurs. Le système est bien rodé et laccent est mis sur la propreté, la prévention, le pâturage et une alimentation simple avec une autonomie en céréales de lordre de 80 %. Depuis trente ans que ces éleveurs pratiquent labattage et à cause de la charge trop lourde liée aux contrôles, ils ont fait évoluer leur abattoir agréé CE en tuerie ou établissement dabattage non agréé, chose possible vu quils vendent leur production dans le rayon maximum imposé de 80 km. Au final, le retour de ces producteurs sur leur parcours est positif, même si « devoir être bon partout est aussi épuisant, gourmand en heures et en main-duvre ».
L'élevage des volailles en agriculture biologique : Le parcours aménagé : Un outil au service d'un élevage performant
Aujourdhui, de plus en plus déleveurs saccordent sur limportance du parcours extérieur dans un élevage de volailles plein air. Sa fréquentation et loptimisation de son usage ont des répercussions positives à la fois à léchelle de lélevage, mais également à léchelle de la ferme et de son environnement. Il peut sintégrer au maillage écologique régional et participer au développement de la biodiversité locale. Bien aménagé, le parcours devient un élément interagissant avec lensemble de la ferme et de son territoire régional. Ce livret aborde également les facteurs qui influencent la fréquentation du parcours et sa valorisation par la volaille (l'âge et le premier accès au parcours, la durée de vie et la génétique, la taille des bandes...). L'aménagement des parcours est bien détaillé (agroforesterie, équipements...).
La Ferme de la Bilouterie
A 100 km de Paris, focus sur la Ferme de la Bilouterie, dans l'Yonne. Jean-Bertrand Brunet a repris la ferme familiale en la convertissant à l'agriculture biologique. Il explique ses choix et les avantages de ce changement de mode de production. Les 200 ha en conventionnel ont été transformés en 2001 en un système diversifié et autonome en bio. 4000 volailles en plein air, des céréales pour l'autosuffisance, des ufs vendus en AMAP et un atelier dabattage.
Humains et animaux dans les agricultures alternatives : La domination en question
Denise VAN DAM, Auteur ; Jean NIZET, Auteur ; Michel STREITH, Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2019Depuis quelques années, la question des relations entre les humains et les animaux de divers statuts (animaux de rente, de compagnie, nuisibles) suscite de nombreux débats sociétaux portés par des groupes influents, des individus passionnés ou encore des scientifiques engagés. Louvrage apporte un éclairage original sur ces débats en analysant, à partir de différents points de vue disciplinaires (anthropologie, géographie, histoire, sociologie, etc.), des expériences mises en place dans le cadre dagricultures alternatives : des élevages bovins où les relations avec les animaux se trouvent transformées du fait de lintroduction de médecines douces ; un viticulteur qui utilise la flore (des haies, des arbres) et la faune (en introduisant des moutons dans ses vignes) pour assurer le devenir de son exploitation ; des éleveurs de moutons qui parviennent à revaloriser la laine comme co-produit, à côté de la viande et du lait ; lusage de techniques douces pour réguler les animaux nuisibles, comme les campagnols : piégeage sélectif, aménagement des espaces, etc. Ces expériences constituent autant de manières de sortir de la dichotomie entre la domination violente de lhomme sur lanimal, telle quelle est pratiquée dans la production animale industrielle, et labandon de toute forme délevage tel quil est promu par le véganisme. Cest donc bien à lanalyse des dominations douces que sattachent les textes proposés.
Observatoire technico-économique : Poules pondeuses avec parcours
AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE PAYS DE LA LOIRE, Auteur | RENNES CEDEX (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2019Cet observatoire présente des références technico-économiques issues denquêtes menées sur des lots de poules réformées entre 2018 et mi-2019. Ces données 2018, issues de 6 élevages plein air et de 19 élevages biologiques situés en Bretagne, Nouvelle-Aquitaine et Pays de la Loire, sont comparées avec des données 2016, à échantillon non constant. Bien que ce dernier point puisse impacter les résultats observés, les auteurs notent de grandes tendances entre ces deux périodes, malgré de fortes variabilités entre lots dans un même élevage : lamélioration des performances techniques en plein air, une baisse du nombre de lots à problèmes (par exemple sanitaires), laugmentation du solde disponible en bio et une dégradation des marges en contrat de reprise en production plein air. A noter aussi : des charges opérationnelles beaucoup plus élevées en bio, notamment sur les postes d'électricité et de désinfection (0.95 par poule et par an versus 0.69 en plein air Données 2018), avec de fortes variations. Le solde disponible en bio, en baisse depuis des années, a nettement augmenté en 2018 (moyenne pour léchantillon : 6.04 par poule et par an).
OK-Net EcoFeed : Fiches pratiques
Marleen Elise VAN DER HEIDE, Auteur ; Jan VÆRUM NØRGAARD, Auteur ; Barbara FRÜH, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2019 et 2020Le projet européen OK-Net EcoFeed (Organic Knowledge Network on Monogastric Animal Feed, 2018-2020) avait pour objectif d'aider les éleveurs bio et les fabricants daliments à tendre vers une alimentation des porcs et des volailles bio basée uniquement sur des matières premières biologiques. Un réseau de partenaires européens sest donc formé pour travailler sur ce sujet. Lun des partenaires était français : lITAB. Au cours du projet, différentes fiches pratiques ont été rédigées en anglais sur des leviers permettant de tendre vers une alimentation 100 % biologique. Afin daugmenter leur accessibilité pour les éleveurs, les techniciens et les conseillers francophones, lITAB a traduit quelques fiches en français. Certaines concernent à la fois les porcs et les volailles : 1 - Tourteau de germes de maïs ; 2 - Utilisation de la chaleur résiduelle des méthaniseurs pour sécher les légumineuses fourragères ; 3 - La moule, matière première pour lalimentation des porcs et pondeuses. Dautres portent uniquement sur lalimentation des porcins : 4 - Distribution de fourrages aux porcs ; 5 - Alimentation des porcs en engraissement avec de lensilage dherbe ; 6 - Pâturage des porcs élevés en plein-air ; 7 - Des glands pour engraisser des porcs élevés en plein-air ; 8 - Recommandations pour l'utilisation du soja en élevage porcin ; 9 - Les algues marines comme complément alimentaire. Et dautres sont spécifiques à lalimentation des volailles : 10 - Stratégies d'alimentation des poulets de chair ; 11 - Recommandations pour l'utilisation d'aliments à base de soja pour la production de volailles ; 12 - Digestibilité des nutriments chez la volaille.
Des parcours à haute valeur protéique pour les poulets de chair
Laure PERON, AuteurDans le cadre du projet SECALIBIO, lINRA du Magneraud (Charente-Maritime) et le lycée des Sicaudières (Deux-Sèvres) ont étudié lautonomie en protéines et la valorisation des parcours extérieurs en élevage de poulets de chair biologiques. Lobjectif est à la fois dévaluer limpact de la mise à disposition de parcours implantés avec des espèces végétales pérennes riches en protéines (céréales, graminées, légumineuses prairiales) sur le comportement et sur les performances zootechniques du poulet, mais aussi dévaluer la faisabilité d'une telle conduite pour léleveur. Les résultats montrent que la consommation des végétaux du parcours enrichi en protéines permet datteindre 9 % des besoins en protéines, contre 1,3 % dans un parcours témoin. Pour les éleveurs, il est conseillé douvrir les trappes un maximum de temps, daménager la sortie avec des végétaux résistants et de bien préparer le sol pour le semis et d'y implanter des végétaux appétents, riches en protéines et à forte densité. Limplantation dune bande prairiale sous couvert d'un mélange céréalier peut permettre de limiter la concurrence dadventices. Les parcours ne sont pas à négliger dans lalimentation, ils peuvent notamment permettre une alimentation annexe moins riche en protéines.
Le point avec Bureau Veritas : Évolutions du guide de lecture
Gilles BILLON, AuteurSuite au Comité national de lagriculture biologique (Cnab) du 11 juillet 2019, lInao a mis à jour le guide de lecture du cahier des charges bio (la version de juillet 2019 remplace et annule celle davril 2019). Ces modifications concernent : des restrictions sur lutilisation du chauffage dans les serres ; des précisions sur lutilisation de certains engrais et amendements, avec linterdiction réaffirmée demployer des boues dindustries agroalimentaires ainsi que des effluents délevages industriels (avec l'adoption d'une définition pour ces élevages) ; des nouveautés concernant les biostimulants puisque lextraction et la dissolution de substances naturelles dans de lalcool sont maintenant possibles ; la possibilité de certifier la plante Stevia (mais pas lédulcorant glucoside de steviol) ; des précisions sur les paillages autorisés en maraîchage. Cet article aborde également la demande dintégration de la production de cailles pondeuses bio dans le cahier des charges français.
Le point avec Certipaq : Les dernières évolutions
Gwénaël LEREBOURS, AuteurAvec la parution du règlement dexécution (UE) 2018/1584, plusieurs évolutions de la règlementation européenne bio sont applicables depuis le 12 novembre 2018. En matière de fertilisation des sols, la chaux résiduaire de la fabrication de sucre, à partir de betterave ou de canne à sucre est maintenant autorisée, tout comme la xylite (à condition que cette dernière provienne dune activité minière). Pour les produits phytopharmaceutiques, les substances actives Allium sativum, Cos-Oga, Salix spp. cortex et hydrogénocarbonate de sodium sont désormais autorisées. Le phosphate diammonique est autorisé mais seulement en guise dappât pour le piégeage. Pour léthylène, désormais, seules les utilisations en intérieur en tant que régulateur de croissance végétale peuvent être permises. Lautorisation dutiliser du cuivre a été renouvelée pour sept ans mais les doses autorisées ont été réduites : 4 kg/ha/an et 28 kg/7 ans. En élevage, la dérogation en poules pondeuses pour lintroduction de poulettes conventionnelles de moins de 18 semaines partiellement élevées en bio (alimentation et prophylaxie) est maintenue, tout comme lincorporation dau maximum 5 % de protéagineux non bio dans la ration des monogastriques. En apiculture, lhydroxyde de sodium est autorisé pour le nettoyage des ruches. En aquaculture, faute de cholestérol biologique, les crevettes peuvent être élevées avec du cholestérol non bio. Concernant les denrées alimentaires, les micronutriments (minéraux, vitamines, acides aminés ) sont autorisés uniquement si leur emploi dans ces denrées alimentaires est une obligation légale.
Le portrait du mois : Pas tous ses ufs dans le même panier
Antoine BESNARD, AuteurÉlodie Guelvout, éleveuse de poules pondeuses bio, s'est récemment installée dans le Morbihan. Elle a tout dabord travaillé dans le milieu hospitalier, puis en tant quassistante vétérinaire. En 2010, son père, qui exploitait 35 ha avec un atelier bovin lait et un atelier grandes cultures en conventionnel, a pris sa retraite. Il a alors fait comprendre à sa fille quil serait bien quelle prenne la relève. Cette dernière accepte à condition de continuer son métier dassistante vétérinaire et de gérer la ferme à sa manière. Elle continue alors deffectuer ses 35 heures au cabinet vétérinaire, arrête latelier bovin lait et délègue les travaux des champs à une ETA. Elle introduit aussi des méthodes plus alternatives (ex : diminution des produits phytosanitaires via le désherbage mécanique). Au bout de quelques années, sa double casquette ne lui convient plus. Elle choisit alors de travailler à plein temps sur sa ferme et commence à repenser son système pour pouvoir se dégager un salaire. Elle sintéresse tout dabord aux caprins mais, face à la fragilité de ces animaux, elle se tourne très vite vers les poules pondeuses. Même si sa première envie était deffectuer de la vente directe, elle opte pour les circuits longs pour pouvoir se dégager du temps libre. Elle convertit également lintégralité de son exploitation en agriculture biologique. Elle est maintenant installée avec un bâtiment en demi-lune et 10 500 poules pondeuses.
Références économiques en agriculture biologique : Normandie - Pays de la Loire : Résultats 2018
Cette étude présente les résultats technico-économiques et financiers des clôtures 2018 de 408 exploitations en production biologique des régions Normandie et Pays de la Loire. Elle fournit des EBE (Excédent Brut d'Exploitation), des indicateurs de développement durable et des marges brutes. L'étude montre des systèmes de production diversifiés, avec 58 % des exploitations qui ont un atelier "cultures de vente", 46 % un atelier lait, 26 % un élevage allaitant, 21 % un atelier porc et/ou volaille, 10 % une activité légumière. Les exploitations observées ont une situation financière saine en moyenne. Les résultats technico-économiques et financiers 2018 sont présentés pour les productions : bovins viande, bovins lait, volailles de chair et ufs, maraîchage, grandes cultures.
Retour des 2 rencontres filières porc bio en Pays de la Loire
Anne UZUREAU, AuteurLa CAB et lInterbio Pays de la Loire ont organisé deux rencontres, le 4 juillet 2019 : lune a porté sur la filière porcs bio et lautre sur la filière volailles bio (volailles de chair et poules pondeuses). Pour chacune de ces filières, ces réunions ont été loccasion dévoquer : lévolution de la production à léchelle nationale et régionale (nombre dexploitations, nombre danimaux en production, volumes produits ) ; lévolution du marché (dynamique de loffre et de la demande, circuits de commercialisation, prix de vente moyen en hard discount, GMS et magasins spécialisés ) ; des enjeux qui ont été identifiés par les différents acteurs de la filière afin que celle-ci poursuive un développement cohérent.
Tuer les poussins : Il ny a pas encore dalternative praticable
Claudia FRICK, AuteurEn Suisse, lensemble des acteurs de la bio, dont Bio Suisse, cherchent une alternative viable à labattage des poussins mâles de poules pondeuses. À ce jour, cette pratique est encore autorisée en bio mais soulève des questions déthique. Des alternatives voient le jour, mais aucune nest encore valable à court terme. La première possibilité serait lengraissement de ces « frères coqs » bien quils soient plus petits et plus maigres que les poulets de chair. Aussi, le secteur de la transformation serait sollicité afin dadapter ses outils. Les fermes Demeter et quelques fermes Bourgeon ont déjà lobligation dengraisser au moins un « frère coq » par poule pondeuse. Une seconde alternative serait dadapter la race. En effet, les poules à deux fins pondent certes un peu moins, mais lengraissement des mâles est satisfaisant. La Coop est déjà engagée dans cette démarche et vend les ufs et les poulets de cette race. Enfin, une troisième alternative serait le tri des ufs après détermination du sexe. Le but serait de pouvoir déterminer très tôt le sexe des embryons afin de ne pas faire éclore les ufs mâles. Mais cette possibilité questionne, car, à ce jour, le cahier des charges Bio Suisse interdit le spermasexing en bovin. En attendant de trouver une solution viable, Bio Suisse compte sur le soutien des consommateurs pour faire valoir ces alternatives.
ufs bio : Vers une crise de la filière ?
SYMBIOSE, AuteurLe 14 novembre 2017, les acteurs de la filière uf bio se sont rassemblés à Nanterre, dans le cadre dun séminaire co-organisé par la FNAB et le SYNALAF (Syndicat National des Labels Avicoles de France). Tous les acteurs partageaient le même constat : cette filière franco-française est en pleine expansion (+ 13 % de croissance de marché) et la grande distribution tire la demande vers le haut. D'un côté, les failles de cette filière avaient été soulevées : un cahier des charges qui ne fixe pas de limite de taille pour les élevages, une réglementation sur les parcours et laccessibilité à lextérieur laxiste, un lien au sol facilement contournable Dun autre côté, les industriels avaient insisté sur la nécessité de répondre à la demande afin déviter que des ufs bio venus dautres pays n'inondent le marché français. La FNAB et le réseau GAB-FRAB Bretagne avaient alerté sur les dangers que pouvait occasionner laugmentation de la taille des élevages : densification, spécialisation des régions, dissociation des zones délevage et des zones de cultures. En 2018, la filière bretonne était totalement engorgée. En France, un tiers des poules bio était élevé dans cette région (la moyenne est de 6 600 poules par élevage et plusieurs dizaines de structures ont plus de 18 000 poules). Les collecteurs ont de grosses difficultés à écouler les stocks et les élevages se réorientent vers dautres démarches de qualité (ex : ufs plein air).
Volailles de chair bio : Les médecines dites alternatives
Tiffany MASSALVE, Auteur ; Dominique PLASSARD, AuteurLe cahier des charges biologique limite le nombre de traitements antiparasitaires ou antibiotiques à un par an pour les volailles de chair. Les médecines dites alternatives comme la phytothérapie, laromathérapie ou lhoméopathie peuvent être prescrites en cas de besoin. Ainsi, après avoir rappelé limportance de penser dabord à la prévention (être vigilant sur la qualité des bâtiments, de lalimentation, de leau, de lair, veiller au bien-être animal, réaliser des vides sanitaires...), cet article fournit des éléments sur ces médecines alternatives et sur leurs usages possibles, notamment via des témoignages (éleveurs en particulier). Pour certains dentre eux, ces médecines représentent même lavenir.
Alimentation des volailles : Avifaf pour mieux formuler ; Julien Cesbron, éleveur utilisateur d'Avifaf : Valoriser ses ressources ; Le regard du fabricant d'aliments : "Notre rôle est d'améliorer l'équilibre des rations"
Frédéric RIPOCHE, AuteurLautonomie alimentaire, en particulier protéique, est une question majeure pour les monogastriques en lien avec larrêt à venir (dernier report : 31 décembre 2018) de la possibilité dutiliser 5% de matières premières non bio riches en protéines. Dans ce contexte, deux projets CasDar, Avialim Bio (2011-2015) et Sécalibio (2016-2019) visent à apporter des solutions. Dans le cadre dAvialim Bio, il a été notamment développé un logiciel, payant et accessible en ligne depuis 2 ans, daide à la formulation de rations pour les volailles bio, de chair ou pondeuses : Avifaf. Très utile pour les éleveurs qui fabriquent leur aliment sur la ferme, il permet, par exemple, de consulter des valeurs nutritionnelles, de créer ses propres matières premières et mélanges, de consulter ou créer des programmes dalimentation pour des âges dabattage variables (jusquà 126 jours), doptimiser les coûts de production, daméliorer léquilibre des rations ou encore de calculer les quantités à produire ou de mieux réfléchir son assolement. Pour Julien Cesbron, éleveur bio dans le Maine-et-Loire, ce logiciel lui a permis de mieux maîtriser sa production et la consommation daliments et, du coup, doptimiser ses coûts alimentaires. Cependant, au-delà de cet outil, beaucoup reste à faire. Si des pistes comme les protéines liées aux insectes ou encore aux algues sont étudiées, il reste important, pour les producteurs, de diversifier leurs ressources sur leur exploitation, sans oublier le soja, même sil demeure difficile à cultiver selon les régions. Par ailleurs, les volumes de matières premières (maïs, soja, tournesol ) produits sont encore insuffisants pour répondre à la demande croissante, aussi bien en alimentation animale quhumaine. Les conversions en grandes cultures doivent perdurer, comme lexplique un fabricant daliments.
Aménagement et valorisation des parcours en volailles bio - Témoignage de Jérome Caillé, éleveur
Dans le cadre du projet SECALIBIO, Jérôme Caillé, céréalier et éleveur de volailles en agriculture biologique, à Largeasse (79), explique le travail qu'il réalise depuis plusieurs années sur la mise en valeur des parcours de ses volailles. Les objectifs de ces parcours sont simples : bien-être animal, santé animale et apport d'une valeur alimentaire protéique via les parcs. Pour ce faire, l'éleveur a mis en place des haies, des plantations agroforestières qui permettront à l'avenir d'offrir un ombrage et un "abri protecteur" rassurant incitant les volailles à sortir en extérieur. L'éleveur a également observé que le parcours peut permettre des économies d'aliments non négligeables. Les volailles raffolant du trèfle, il en implante donc régulièrement. Cette gestion des parcours est, selon Jérôme Caillé, un véritable atout qui amène de réels progrès, avec des résultats sur le bien-être des animaux, sur leur santé, mais aussi sur l'aspect financier de l'atelier.
Biofil fête ses 20 ans ! : Changement déchelle
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; ET AL., AuteurExplosion du nombre de conversions, fortes attentes du marché et exigences du consommateur placent aujourdhui lagriculture biologique à un tournant, un changement déchelle incontournable que doivent appréhender les acteurs de la bio. Biofil, dans ce dossier, pose le cadre et interroge coopérateurs, organisations de producteurs et experts. En introduction : linterview de Stéphanie Pageot, présidente sortante de la Fnab, qui balaie les chantiers en cours (renouer avec le logo AB aux règles françaises, accueil et installation des nouveaux arrivants, juste rémunération du producteur, futur de la Fnab, etc.). De son côté, Bio Loire Océan, association de producteurs de fruits et légumes bio, présente un modèle dorganisation collective et autonome pionnier (en laissant les producteurs libres de choisir leurs prix et débouchés et en proposant un cahier des charges aux valeurs écologiques, économiques, sociales et sociétales). Autre modèle de réussite : celui de la coopérative des agriculteurs bio du Sud-Ouest, Cabso, qui a pérennisé un tissu de producteurs grâce au maintien des prix, élaborés selon les coûts de production des adhérents. Christophe Lecuyer, président de la commission bio de Coop de France, apporte son expérience et fait part de ses satisfactions et craintes sur lavenir de la bio, qui « nest pas la seule à bénéficier des faveurs des consommateurs ». Pour finir, le dossier aborde les défis majeurs de lélevage sur la santé et le bien-être animal (mieux appréhender la santé animale par auto-surveillance et auto-prévention) du point de vue de Catherine Experton, de lItab, et de Thierry Mouchard, de la Frab Nouvelle-Aquitaine. Linterview de la vétérinaire Christine Filliat, en fin de dossier, complète les propos précédents avec léclairage de ses pratiques anti-poux et notamment de lefficacité du Lentypoux (produit ingéré par les poules via leau de boisson, mis au point avec lItavi).
Comme un coq en pâte
Antoine BESNARD, AuteurNans Levigneron a repris la ferme familiale, à Caden (56), en janvier 2017. En amont de son installation, ses parents ont initié la conversion à lAB. Sur 50 hectares, dont une quinzaine dédiés aux cultures, lexploitation associe deux ateliers : lun de poulets de chair et le second en bovins viande avec engraissement de broutards achetés et non valorisés en bio actuellement (arrêt des vaches allaitantes). Six mille poulets sont produits par an, avec six poulaillers mobiles de 30 m² et quatre parcours fixes grillagés (plus 2 autres possibles par la pose de filets). Aujourd'hui, toute la production des cultures sert à la nourriture des volailles : si cet éleveur utilise un aliment du commerce au démarrage (gage dun meilleur succès pour lui), les dernières semaines, les poulets, ne sont nourris quavec des aliments issus de la ferme. Résultat : 70 % dautonomie. La commercialisation des produits est basée sur la diversification : les bovins partent en filière longue, mais les volailles sont vendues sur des marchés, à la ferme, en magasins de producteurs ou en magasins de proximité, et aussi en restauration collective locale. Cet éleveur abat lui-même ses volailles mais dans un abattoir en CUMA distant de 40 km de son exploitation. Face à toute cette activité, il reçoit encore une aide ponctuelle de ses parents. Mais, à terme, Nans envisage de recruter.
Compétitivité hors coût des exploitations agricoles françaises (projet DIFFERENCIATION)
Philippe JEANNEAUX, Auteur ; Hélène BLASQUIET-REVOL, Auteur ; Mélisande GILLOT, Auteur | LEMPDES (89 Avenue de l'Europe, CS 82212, 63 370, FRANCE) : VETAGRO SUP - Campus Agronomique de Clermont | 2018Ce document a été réalisé dans le cadre de lappel à projets de recherche « Comprendre et renforcer les compétitivités agricoles, agroalimentaires et forestières », lancé en 2016 par le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation. Il présente les résultats du projet de recherche DIFFERENCIATION portant sur l'intérêt, pour les exploitations agricoles, d'adhérer à des signes de qualité et d'origine pour différencier leurs produits et renforcer leur compétitivité. Quels sont les déterminants de cette meilleure compétitivité ? Sur quels leviers les efforts devraient-ils porter pour améliorer et/ou renforcer cette compétitivité ? Pour traiter ces questions, les effets propres de 3 signes de qualité sont analysés : Appellation dorigine protégée (AOP), Label Rouge (LR) et Agriculture Biologique (AB). Pour chacun de ces trois signes de qualité, ont été étudiées les productions suivantes : Pour les AOP : bovin lait, arboriculture, viticulture ; Pour le Label Rouge : aviculture et ovin viande ; Pour lAgriculture Biologique : viticulture, ovin viande, bovin lait, aviculture. Lobjectif était dévaluer lévolution de la compétitivité hors coût de certaines exploitations agricoles françaises entre 2010 et 2015 et didentifier les leviers institutionnels, organisationnels et managériaux à luvre dans cette évolution. La réussite dune politique de différenciation par la qualité est conditionnée par divers facteurs, notamment institutionnels.
Côte d'Or : Paroles de jeune : Matthieu Besançon
Aurélien GENEST, AuteurMatthieu Besançon s'est installé, à Saulx-le-Duc (21), en poules pondeuses bio, en 2012. Un atelier de 1 850 m2 accueille 9 000 poules en une année. Matthieu vend 2,5 millions dufs par an. 6 ans après son installation, il tire un bilan très positif de son activité. Pour soigner ses animaux, il utilise en préventif des produits à base de plantes. Pour l'alimentation, il se fournit auprès d'une usine bio. Il cultive 26 ha (luzerne, pois et blé en conversion bio) et enrichit son sol avec les fientes issues de son élevage. Matthieu ne manque pas d'idées de projets, et il se donne du temps pour les réaliser.
Dossier : Volailles de chair bio : Tout à construire
E. RIEFFEL, AuteurEncore peu développée dans la région Grand Est, la production de volailles de chair intéresse les producteurs bio. La filière Plumes Bio du Grand Est a été lancée en 2010, dans un contexte où la bio se développait encore "doucement". Elle évolue cependant aujourd'hui dans un environnement tout autre, plus concurrentiel. 200 000 poulets/an sont produits et vendus en filière longue. LOPABA (Organisation Professionnelle de lAgriculture Biologique en Alsace), consciente de la nécessité de faire évoluer la filière pour faire face au changement d'échelle, avec à la fois un besoin de satisfaire la demande et celui, pour chaque éleveur, d'atteindre l'autonomie financière, doit organiser le dialogue entre ses membres, faciliter l'échange, susciter le débat et, surtout, assurer une communication régulière entre les partenaires. Les éleveurs doivent plus que jamais, et malgré leurs impératifs quotidiens, se serrer les coudes et continuer de participer au projet collectif. Il en va du maintien, du développement et de la pérennité de cette filière.
Élevage de volailles bio : Les points de vigilance
Gérard KERAVAL, AuteurDans les élevages avicoles bio, la détection précoce dun problème peut éviter le dérapage sanitaire dun lot. Un inventaire des points à observer qui peuvent constituer des signaux dalerte préventifs est effectué. Le premier concerne lambiance du bâtiment (odeur dammoniac, sensation de froid ou de chaleur trop importante) qui traduit des problèmes de ventilation (problèmes respiratoires) et/ou de température (problèmes digestifs au démarrage et surconsommation daliments). Le deuxième point à observer est la répartition des volailles, elle traduit également les inégalités de la température dans le bâtiment. Létat de la litière est également un bon indicateur ; elle doit être sèche mais ne doit pas partir en poussière. Les fientes reflètent létat sanitaire des animaux (problèmes infectieux ou parasitaires). Enfin, la consommation deau est un bon critère de surveillance, même si cela nécessite déquiper le bâtiment en compteurs d'eau individuels (le rapport entre la consommation d'eau et celle d'aliments est de 1,8, avec une fourchette de 1,5 à 2,5). Un suivi avec des pesées hebdomadaires peut également alerter sur des problèmes sanitaires.
Guide éleveurs : Élever des volailles bio - Tome 2
La CAB (Coordination Agrobiologique) des Pays de la Loire accompagne, depuis 2010, un groupe déleveurs de volailles bio sur la région. Partis dun besoin de se retrouver pour partager leurs expériences et avancées, ces producteurs souhaitaient se former pour aller vers plus dautonomie pour leurs fermes. Ils ont rencontré divers interlocuteurs, vétérinaires, nutritionnistes, experts, et ont utilisé des outils pour mieux appréhender leurs marges et leurs prix de vente. Pour que leurs expériences profitent à dautres, ils ont intégré, dans cette nouvelle version du guide volailles, les thèmes partagés dans leur groupe déchange. Au sommaire : - Réglementation ; - Agronomie ; - Conduite d'élevage (parcours, bâtiment et matériel, alimentation, souches, santé (avec, notamment, les questions de biosécurité)) ; - Fabrication d'aliments à la ferme ; - Transformation ; - Circuits de commercialisation ; - Quelques repères pour situer mon élevage. 9 fermoscopies sont présentées en fin de document.
Observatoire technico-économique : Poules pondeuses avec parcours
AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE PAYS DE LA LOIRE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRE D'AGRICULTURE DEUX-SÈVRES, Auteur | RENNES CEDEX (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2018Douze élevages de poules pondeuses en plein air, six en Label rouge et treize en AB, tous issus du Grand Ouest (Bretagne, Pays de la Loire et Deux-Sèvres), ont été enquêtés avec recueil dindicateurs sur des lots mis en réforme entre 2016 et mi-2017 (ex. : durée des lots, poids moyens des ufs, charges opérationnelles et fixes, solde disponible). Les principaux résultats technico-économiques obtenus sont repris dans des tableaux, accompagnés dune analyse intégrant une comparaison entre types de production (plein air, Label rouge, AB) ou avec des données recueillies antérieurement, mais à échantillon non constant. Parmi les résultats, on peut retenir une dégradation des marges en bio, dans le cadre de cet échantillon, liée à des performances techniques parfois dégradées (ex. : baisse du poids moyen des ufs de 1.2 % ou encore augmentation de 7.1% de la consommation daliment en kg/poule/lot par rapport à 2014). Les charges opérationnelles savèrent aussi plus élevées en AB, en lien avec des frais de main duvre temporaire plus importants que dans les autres productions observées. Cependant, il existe sur ce critère une très forte variabilité entre élevages biologiques, point qui sobserve aussi sur plusieurs indicateurs. En AB, les annuités sont aussi globalement plus élevées, notamment en lien avec des bâtiments construits ou rénovés de façon plus récente, et les coûts supérieurs, notamment par rapport au Label rouge. Au final, le solde disponible en AB se dégrade par rapport à 2014 (4.97 euros/poule/an versus 5.45), alors quil augmente sur la période pour les deux autres productions.
Parcours à volailles : Bien les aménager pour les valoriser
Philippe DESMAISON, AuteurLes parcours en élevage de volailles biologiques sont des outils pour des systèmes délevage plus autonomes et économes. Cet article présente les résultats des projets CASDAR Parcours, AVIALIM Bio et SECALIBIO. La ressource alimentaire complémentaire que constitue le parcours est un moyen de compenser les faibles teneurs en protéines des aliments par lingestion déléments végétaux. A condition que le couvert végétal soit régulier et dense. Si les observations montrent des écarts de temps passé sur les parcours de 40 % entre les animaux, certaines pratiques incitent à lexploration (la présence darbres, louverture suffisamment tôt et la fermeture tardive des trappes, la sortie des animaux tôt dans leur cycle). Le parcours peut être aménagé en 3 zones différenciées : des haies perpendiculairement aux trappes (zone 1) suivies de bosquets assurant la connexion entre la zone 1 et la zone 3, plus éloignée des trappes et composée darbres champêtres ou fruitiers. Des aménagements simplifiés existent aussi pour des parcours dans une rotation.
Des places à prendre en volailles bio
Emeline VIENOT, Auteur ; Maëva JÉGOU, AuteurLa demande en ufs et volailles biologiques augmente (en 2016 versus 2015 : + 16% pour les ufs et + 17 % en volailles de chair). Première région productrice de volailles de chair bio et seconde pour les ufs bio, les Pays de la Loire voient ces productions croître, mais plus par un effet dagrandissement des exploitations que par une augmentation du nombre déleveurs bio. Or, pour faire face à la demande, il y a de la place pour de nouveaux producteurs. Cest le message que veulent faire passer les acteurs locaux de la filière volailles bio. Parmi les témoignages repris dans ce dossier, ceux de deux éleveurs illustrent des approches et des choix techniques différents et, par cela même, la diversité possible des profils dexploitations. Le premier, Étienne Blanchard, jeune éleveur installé en bio sur la ferme familiale, déjà en volailles, mais en conventionnel, associe bâtiments en dur et bâtiments mobiles et vise, progressivement, à convertir toute lexploitation. Il est membre de la coopérative BVO qui développe une production à partir dune alimentation 100 % bio pour répondre à la demande dun de ses principaux clients (Biocoop), avec des résultats techniques non dégradés. Lautre élevage, le GAEC des Marzelles, entièrement en AB, vise, lui, à se diversifier en intégrant un atelier volailles de chair en complément de ses productions bovines (lait et viande) et grandes cultures. En plus de favoriser larrivée de nouveaux producteurs, un autre enjeu pour la filière est de produire plus daliments bio pour les animaux, comme en témoigne un responsable production végétale dans une coopérative, Cyrille Blain (Terrena).
Poules pondeuses : Des repères pour se lancer ; Moulin du Don, en Loire-Atlantique : Lien au sol, agroforesterie et vente en direct ; Aux Grandes Perrières, dans la Marne : Une démarche progressive
Frédéric RIPOCHE, AuteurAvec des prix rémunérateurs et une demande toujours supérieure à loffre, la filière ufs bio se porte bien. Bruno Retailleau, chef de projet et conseiller en production animale bio en Hauts-de-France, fournit des repères technico-économiques et des rappels réglementaires pour réussir une telle production dans un contexte où le cahier des charges bio européen nimpose pas aujourd'hui de taille maximale de ces élevages. Dans une deuxième partie, Stéphane Lavigne, producteur dufs bio en Loire-Atlantique (et de céréales bio, dont il utilise les coques de décorticage pour son élevage), apporte son expérience en parcours agroforestier et en commercialisation, quil réalise lui-même auprès de 4 grossistes et en magasins spécialisés. Une partie de ses ufs bio est commercialisée sous la marque Bleu Blanc Cur. Au tour de Jean-Yves Galichet, éleveur bio dans la Marne avec 18 000 poules pondeuses, de témoigner. Récit dune installation progressive, orientée en système volière, en contrat de reprise auprès du centre de conditionnement Sodine.
Recherche éleveurs... : Poulets bio
Dominique DIOGON, AuteurLAuvergne est le troisième bassin de production de poulets de chair bio en France et représente 10 % de la production nationale. Cette région dispose de nombreux atouts et pourrait profiter de la demande exponentielle en volailles bio. Le plus grand frein au développement de cette filière reste le manque déleveurs. Robert Raynaud, éleveur bio de volailles et de vaches laitières dans le Livradois-Forez, sest installé en 1998 et a dû construire un poulailler pour que lexploitation laitière familiale reste viable. Dix ans plus tard, il sest converti à la bio et y voit de nombreux bénéfices pour son exploitation. Latelier de volaille sest complètement intégré à son système de production (le fumier de volaille lui permet par exemple de cultiver de lorge dont la fertilisation coûtait trop cher auparavant) et lui a permis de différencier ses sources de revenu. Bernard Devoucoux, responsable de la section bio du Syvofa (Syndicat des volailles fermières dAuvergne), établit un point sur le besoin de nouveaux aviculteurs bio en Auvergne : une quinzaine de nouveaux poulaillers devraient prochainement être construits, mais il en manque une vingtaine pour atteindre lobjectif de 30 000 poulets abattus par semaine en 2021 (contre 24 000 actuellement).
Réformer ses poules sans les tuer : La course à léthique animale
Cécile MARCUS, AuteurEn février 2017, voyait le jour une start-up, Poulehouse, basée sur un concept totalement nouveau : faire en sorte que, à la fin de leur vie de pondeuses, les poules ne soient plus abattues, mais mises en refuge ou encore, à terme, gardées sur lexploitation (contre indemnisation du producteur). Les ufs sont alors vendus 1 euro luf. Le refuge va démarrer ses activités le jour en février 2018. Ces ufs sont commercialisés via le réseau Biocoop au rythme actuel de 15 à 20 000 ufs par semaine. Avec comme slogan sur les boîtes « Luf qui ne tue pas la poule », ce produit touche plutôt des consommateurs de grandes villes cherchant à avoir une démarche éthique dans leur acte dachat. Mais cette expérience grandeur nature pose des questions : sa viabilité, notamment économique, des questions concernant l'interdiction de l'épointage de Poulehouse, ou encore limpact possible sur les filières, même si elle a le mérite dinterroger et de mettre léthique au cur du problème.
Un remède florissant
Dominique DIOGON, AuteurDefiFlor® est une nouvelle gamme daliment complémentaire fermenté qui stimule le microbiote des animaux, notamment chez lanimal naissant, et permet de développer une flore qui concurrence le pathogène. Gilles Grosmond, vétérinaire auvergnat, est à lorigine de cette gamme, commercialisée avec Yvon Darignac et fabriquée à Issoire dans les locaux de Néobiosys. Sébastien Daberty, éleveur laitier auvergnat, témoigne sur les résultats très positifs quil a obtenus sur les veaux (diminution forte des troubles digestifs, plus de perte de croissance ). Des essais sur le produit sont conduits depuis 2016 sur bovins, ovins, caprins, volailles, lapins, poissons et chevaux.
La biosécurité pour les petits élevages de volailles en circuits courts et en autarcie
Ce guide propose un cadre pour la mise en uvre de pratiques de biosécurité dans les petits élevages avicoles en circuits courts et en autarcie, dans le respect de la réglementation. Au sommaire : - Des élevages et des pratiques spécifiques ; - Quel est le cadre réglementaire ? ; - Pour quel type de ferme ? ; - Définition des zones ; - Protéger sa zone délevage ; - Nettoyage des bâtiments et parcours ; - Vide sanitaire ; - Fonctionnement en bande multiple (composée d'espèces différentes) en continu ; - Protéger sa ferme des contaminations extérieures ; - Gérer les sous-produits animaux sur sa ferme ; - Plan de lutte contre les nuisibles ; - Protection de lavifaune et stockage de la paille ; - Autocontrôles visuels. En fin de document, un « Mémo Plan biosécurité » invite l'éleveur à élaborer son propre plan de biosécurité.
La Ciab investit pour une bio durable
Ermeline MOURAUD, AuteurLa Ciab est la Coopérative interdépartementale des aviculteurs du bocage. Elle sest engagée en bio en 2010 avec le rachat dun abattoir et dune usine daliments du bétail. Cet article présente la coopérative en quelques chiffres et ses valeurs, notamment la défense d'une agriculture biologique durable.
Elever ses poulettes en élevage de poules pondeuses bio : Interview de Sophie Guillon, éleveuse au GAEC La Poule aux Fruits dOr à Saint-Etienne-de-Crossey (38)
Martin PERROT, AuteurSophie Guillon élève deux lots de 160 poulettes par an, de race Bovans. La poussinière est auto-construite, cest une structure bois avec des panneaux de contreplaqué marin, posée sur une dalle. Dans cette interview, Sophie Guillon explique quelles sont les principales étapes de lélevage de poulettes, comment elle gère lalimentation et quels sont les points de vigilance, notamment la nécessité davoir une bonne gestion du stress grâce à lobservation. Au niveau sanitaire, elle apporte dans leau un mélange dhuiles essentielles - HE (Phyto Z de Vétopole) à 3, 6 et 9 semaines, en prévention contre la coccidiose. Les poulaillers ont environ 2 mois de vide sanitaire. Ils sont passés au nettoyeur haute pression, puis, une fois secs, ils sont passés à la flamme, avant dêtre lobjet dune pulvérisation dun mélange dhuiles essentielles antibactériennes.
Etat des lieux et perspectives : La Bretagne se convertit au lait bio, un peu moins à la viande bio
Anne-Sophie LE BRAS, Auteur ; F. JOURDAIN, Auteur ; Sylvie CARRIAT, AuteurEn sixième position des régions françaises en nombre dexploitations conduites en AB, la Bretagne voit se poursuivre le développement de la bio sur son territoire, avec une progression de 19 % en un an des fermes engagées en AB au 11 janvier 2017. Cette progression concerne surtout le maraîchage et lélevage bovin lait. Néanmoins, les perspectives 2017 sont plus mesurées, notamment en bovins lait. Dans cette production, le cheptel breton a certes progressé de 17 % en 2016 versus 2015, mais les conversions se ralentissent en 2017, les producteurs attendant de voir comment va réagir la filière face au pic de production de lait bio attendu dans les prochains mois. La filière bovins viande reste, quant à elle, en retrait malgré la demande, avec un cheptel bio breton en hausse de seulement 1% en 2016. Ceci sexplique par des coûts de production nettement plus élevés en AB et, par conséquent, un différentiel de prix moins attractif. En filière porcine, où la demande est très forte, la production porcine bretonne a connu une croissance de 11 % en 2016 versus 2015. La forte demande fait que cette filière devrait poursuivre son développement, malgré un coût de production 3 fois plus élevé en AB et des cours du porc conventionnel nettement améliorés. Cependant, leffet daubaine économique ne semble pas être le facteur déclencheur des conversions : de plus en plus dagriculteurs, attentifs à la demande du consommateur, sont convaincus par le mode de production biologique.
Etat des lieux et perspectives de développement de filières pour l'alimentation avicole biologique
Célia BORDEAUX, AuteurLe 1er janvier 2018, le règlement européen de lagriculture biologique va imposer le passage à une alimentation 100% bio en élevage de monogastriques. En aviculture biologique, les éleveurs et les opérateurs sinquiètent des conséquences que cela va engendrer. Le projet de recherche CASDAR Avialim Bio a été conduit de 2011 à 2015. Ses objectifs étaient didentifier et de caractériser des matières premières biologiques riches en protéines d'un point de vue nutritionnel, susceptibles de représenter une alternative aux matières azotées dorigine conventionnelle (soja notamment), et de tester ces matières premières et des stratégies alimentaires innovantes en station expérimentale et en élevage avicole. Le tout afin de repérer les matières premières les plus prometteuses, et de lancer une réflexion sur la structuration de filières de production de ces matières. Six matières premières ont été étudiées : le concentré protéique de luzerne, lortie, le tourteau de sésame, le tourteau de chanvre, la crépidule et les larves dinsecte. Cet article présente les principaux résultats obtenus pour chacune de ces filières des matières premières étudiées.
La Ferme Coq'Lait, beaucoup d'évolution avant de témoigner dans la Voix Biolactée
Bertrand ESCOT, AuteurEn 2007, Bertrand Escot et Vincent Forissier ont créé le GAEC de l'Horizon, à Saint-Héand (42), sur une zone de forte production laitière. Ils ont ensuite été rejoints par Ismaël, qui a commencé à développer une production de poulets de chair en vente directe. Ensemble, ils ont entamé une réflexion sur l'avenir et visité plusieurs exploitations en AB, un choix qu'ils ont estimé alors viable et cohérent pour leur futur projet à trois, pour sortir d'un système du "toujours plus", se garder du temps et ne pas réinvestir de façon importante dans la production laitière. Ils se sont engagé en bio en 2016, après un stage conversion avec l'ARDAB. Le GAEC de la Ferme Coq'Lait a vu le jour en décembre de la même année. Bertrand Escot raconte comment ils produisent aujourd'hui et comment ils produiront demain, une fois en bio, des poulets de chair et du lait. Il souligne le besoin de prendre son temps pour s'approprier la production laitière bio.
Guide éleveurs : Élever des volailles bio - Tome 2
Cette réédition du guide édité par la CAB (Coordination Agrobiologique) des Pays de la Loire aborde différents thèmes partagés dans le groupe des éleveurs qui ont contribué à alimenter les connaissances en élevage de volailles bio. Au sommaire : - Réglementation ; - Agronomie ; - Conduite d'élevage (parcours, bâtiment et matériel, alimentation, souches, santé) ; - Fabrication d'aliments à la ferme ; - Transformation ; - Circuits de commercialisation ; - Quelques repères pour situer mon élevage. 9 fermoscopies d'exploitations sont présentées en fin de document.
Des idées pour aménager le parcours de ses volailles bio
Même si la réglementation biologique ne prévoit pas dexigences particulières sur laménagement des parcours des volailles, celui-ci représente pourtant un aspect important de lorganisation des fermes avicoles et une bonne valorisation du parcours des volailles présente de nombreux avantages. Arbres, arbustes, bosquets, haies, mais aussi abris sont autant de solutions daménagement envisageables. Et les avantages de leur implantation sont nombreux, tant sur le plan de lalimentation, de la gestion du parasitisme ou des prédateurs, que pour répondre aux besoins éthologiques des volailles. Exemple avec deux fermes allemandes de la région de Rhénanie du Nord-Westphalie.
Insect and legume-based protein sources to replace soybean cake in an organic broiler diet: Effects on growth performance and physical meat quality
F. LEIBER, Auteur ; A. STAMER, Auteur ; T. GELENCSER, Auteur ; ET AL., AuteurDévelopper des sources de protéines alternatives au soja pour lalimentation des volailles est nécessaire pour les systèmes agricoles situés dans les régions tempérées, afin d'éviter certains impacts sociaux et écologiques négatifs liés aux importations de soja à grande échelle. L'objectif de cette étude réalisée par le FiBL était de tester l'intégration de protéines alternatives dans les régimes alimentaires de poulets de chair biologiques à croissance lente. Quatre régimes expérimentaux ont été testés (mélanges de larves dinsectes, luzerne, pois), en comparaison à une alimentation classique bio d'engraissement des poulets de chair (témoin) contenant 255 g de tourteau de soja par kilo. Chaque régime expérimental était basé sur le régime témoin, auquel 130 g/kg de tourteau de soja avaient été remplacés par des aliments alternatifs. Au cours de l'expérience, 15 poulets (Hubbard S757 à croissance lente) ont été engraissés dans chacun des cinq régimes, à volonté, des jours 7 à 82. Tous les poulets ont reçu de l'eau et des grains de blé à volonté. Par rapport au témoin, l'apport alimentaire, le gain de poids quotidien, les poids de carcasse et l'efficacité alimentaire étaient équivalents pour tous les régimes expérimentaux. En ce qui concerne les paramètres de qualité, seule la perte de cuisson a été augmentée avec le régime HermPea par rapport au témoin. Les résultats indiquent que les aliments alternatifs testés pourraient remplacer une partie du soja dans les régimes de poulets de chair tout en obtenant une efficacité et une qualité d'alimentation équivalentes.
Maîtrise de l'influenza aviaire : tous concernés
Anaëlle LARAVOIRE, AuteurEn réponse à lépidémie dinfluenza aviaire, larrêté du 8 février 2016 impose des mesures de biosécurité minimales : mise en place de barrières sanitaires dans la gestion des intrants et sortants, bonne maîtrise des pratiques de nettoyage et de désinfection, traçabilité irréprochable. Les éleveurs doivent également suivre une formation de 1 jour minimum et mettre en place la claustration des animaux avec dérogation pour les productions sous cahiers des charges. Afin dadapter les bâtiments à ces nouvelles exigences, le plan pour la compétitivité et ladaptation des exploitations agricoles (PCAE) intègre deux dispositifs de subventions, pour des investissements de plus de 10 000 et pour des investissements plus modestes.
Mesures de biosécurité et pratiques des éleveurs de volailles en circuits courts
Le CGA de Lorraine a réalisé une enquête auprès des éleveurs de volailles de plein air et bio, pour mieux comprendre les difficultés, sur le terrain, de la mise en place des mesures de biosécurité dans les élevages de volailles bio en circuits courts. Ces mesures concernent : la mise en place d'un sas par unité de production, le contrat déquarrissage, les procédures de dératisation et de désinfection, le protocole de nettoyage et de désinfection des bâtiments, la gestion des effluents et eaux de lavage, l'aire stabilisée ou bétonnée pour lenlèvement du bac déquarrissage et, aux abords des poulaillers, l'absence de mélange entre palmipèdes et gallinacés, la gestion des flux et la délimitation des zones publiques et professionnelles. Pour chaque mesure, sont précisés les avis des éleveurs sur la réalisation concrète de la mesure : acceptable, difficilement acceptable, inacceptable. Les difficultés diffèrent selon le système et son niveau de complexité, et sont plus ou moins applicables en fonction de la configuration des lieux. Elles pourraient menacer la pérennité et léquilibre financier des petits élevages diversifiés et en vente directe, particulièrement importants dans la filière biologique, car certaines mesures savèrent inadaptées à leur fonctionnement. De plus, au-delà des contraintes quimplique la mise en place de ces mesures dans les élevages en circuits courts, la FNAB estime que leur efficacité dans ces systèmes étroitement liés à leur environnement, en particulier dans les élevages en autarcie, nest pas prouvée. La biosécurité doit donc être raisonnée différemment selon le type délevage. Il sagit de trouver des solutions, avec bon sens et pragmatisme, qui permettront de renforcer la sécurité sanitaire des filières avicoles et déviter de nouvelles crises, telles que celle de lInfluenza aviaire, sans remettre en cause lexistence des petits élevages de volailles bio.
Noyers, légumes, petits fruits et élevage : Les atouts de l'agroforesterie
Anna DUPLEIX, AuteurEn 2009, Mickaël Cavalier a acquis 13 hectares dune noyeraie adulte, à Ansouis, dans le Vaucluse. Il a conservé les arbres existants et les a associés à du maraîchage, en rotation avec des céréales et des engrais verts, ainsi quà de lélevage de poules pondeuses au sein de deux parcs tournants, le tout conduit en biodynamie. Des chèvres à la retraite et un troupeau transhumant assurent aussi le défrichage des bois. Cette ferme est engagée dans le réseau Smart, qui recense en France les parcelles qui associent arbres fruitiers et cultures annuelles en agroforesterie.
Observatoire de la production Bio en Bretagne : Edition 2017 - Chiffres 2016
Cette nouvelle édition de l'Observatoire de la production bio en Bretagne présente les chiffres 2016 de la production biologique de la région, dans les 4 départements et par filière de production. En 2016, on comptait 432 nouvelles fermes bretonnes engagées en bio, portant le total à 2410 (soit 7 % des fermes bretonnes). En termes de surface, la bio bretonne comptait 95 101 hectares (dont 23 965 en conversion), soit 5,8 % de la SAU régionale. Au sommaire de cet Observatoire : - Les données générales ; - Les données départementales (Côtes d'Armor ; Finistère ; Ille-et-Vilaine ; Morbihan) ; - Les productions végétales (Herbages et fourrages ; Légumes ; Fruits ; Céréales ; Oléoprotéagineux ; PPAM) ; - Les productions animales (Bovins lait ; Bovins viande ; Porcs ; Poules pondeuses ; Poulets de chair ; Caprins lait ; Ovins viande ; Ovins lait ; Autres productions bio).
« Ökotierzucht », un projet de sélection de races de volailles mixtes adaptées à lAB
Alors que la sélection génétique de volailles bio reste très concentrée et calquée sur le modèle conventionnel, Bioland et Demeter, deux organisations de producteurs bio allemands, ont décidé de se réapproprier la sélection de races plus adaptées à lélevage biologique. Ils ont lancé, en 2015, un projet de sélection de races de volailles mixtes, en créant la société à but non lucratif : l« Ökotierzucht », soit, en français, sélection animale en bio. Les races mixtes (aussi appelées races à double fin) ont lavantage dêtre destinées à la fois à la production dufs et de viande. Leur développement représente un enjeu majeur pour la filière biologique, en permettant notamment de ne plus éliminer les poussins mâles, comme cest actuellement le cas avec les races de poules pondeuses. Lélevage auquel s'adosse le projet, situé sur la ferme de la famille Bodden, dans lOuest de lAllemagne, compte 1500 reproducteurs répartis en 5 lots de croisement. Le projet implique aussi d'autres éleveurs, des conseillers techniques, des chercheurs et des spécialistes de la sélection, mais aussi des représentants de la distribution et des financeurs. Malgré des approximations dues à un manque de recul (le temps de la sélection est un temps long et le projet na débuté quen 2015), les éleveurs associés au projet restent optimistes et attendent beaucoup de ce projet.
Le point avec Certipaq : Les règles en pondeuses et volailles
Gwénaël LEREBOURS, AuteurCet article présente les points clés de la réglementation bio en élevage de poules pondeuses et volailles. Il aborde la conversion (durée pour les animaux et pour les terres), lorigine des poussins et poulettes, les bâtiments et parcours (surface, nombre danimaux, type de sol et de litière, ouvertures, accès au parcours, vide sanitaire, etc.), lalimentation (origine, ajout de matières premières conventionnelles riches en protéines dans la limite de 5% autorisés jusquau 31 décembre 2017, etc.), lâge dabattage et la gestion des effluents.
Le point avec Certipaq : Tour d'horizon des dernières modifications
Gwénaël LEREBOURS, AuteurFin 2016, la réglementation relative à l'agriculture biologique a connu plusieurs évolutions. Celles-ci concernent : - la certification des fleurs et bouquets bio ; - l'utilisation des amendements issus de déchets ménagers (les déchets d'origine végétale ou animale issus de l'alimentation humaine principalement sont autorisés après compostage ou fermentation) ; - le contrôle des centres d'allotement des animaux ; - l'alimentation lactée des jeunes mammifères ; - la conversion en productions avicoles ; - la conservation des produits ; - la certification électronique pour l'importation.
Poulailler : Petit, mais fonctionnel
PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurLéa Fargeas élève 540 poules pondeuses bio, à Vitrac (63). Elle a fait construire un bâtiment de 120 m2, dont 90 m2 de poulailler et 30 m2 de sas technique. Elle a opté pour un bâtiment constitué de panneaux sandwich. Grâce à cette structure isolante et à un fonctionnement en litière accumulée, elle limite les dépenses énergétiques, puisqu'elle ne chauffe pas son bâtiment.
Poules pondeuses biologiques : Synthèse technique, économique et réglementaire
Ce document aborde les aspects réglementaires et techniques de la conduite d'élevage des poules pondeuses bio : - Les fondements de l'agriculture biologique ; - La production animale : - Les pratiques d'élevage (L'alimentation ; Les conditions de logement et d'espace en plein-air ; La santé du troupeau) ; - La gestion des animaux (Achat d'animaux ; Mixité ; Les mutilations) ; - Le marquage des ufs et la vente.
Quelles solutions et outils techniques pour accompagner le passage à une alimentation 100 % biologique en élevage avicole ?
Célia BORDEAUX, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Fabrice MORINIERE, Auteur ; ET AL., AuteurLa fin des dérogations au règlement européen de lagriculture biologique (CEE 889/2008 article 43) imposera le passage à une alimentation 100 % Bio en élevage de monogastriques au 1er janvier 2018. Afin déviter laugmentation de lutilisation de tourteau de soja importé dans les aliments, la recherche de sources de protéines alternatives est nécessaire. Dans cet objectif, le projet Avialim Bio visait à : i) identifier et caractériser des matières premières potentiellement riches en protéines ; ii) tester leur incorporation dans des aliments complets en station expérimentale et en élevage ; iii) étudier les conditions du développement des filières de production de six matières premières prometteuses (concentré protéique de luzerne, tourteau de chanvre, tourteau de sésame, ortie séchée, larves dinsectes, et crépidule). Les résultats du projet ont permis de dégager plusieurs pistes complémentaires : la nécessité daméliorer la caractérisation nutritionnelle des matières premières et de leur variabilité, de diversifier les sources de protéines disponibles, de créer plusieurs filières de production de matières premières « nouvelles », et de développer en France des filières de production de matières premières classiques tracées et qualitatives.
Les revenus 2016 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire - Edition décembre 2017
La Chambre dAgriculture des Pays de la Loire, en partenariat avec les centres de gestion et les associations comptables, a compilé les chiffres des revenus agricoles bio 2016 de cette région. 532 exploitations des Pays de la Loire ayant terminé leur phase de conversion en AB ont été étudiées, réparties dans 7 catégories : 177 exploitations bovins lait, 49 exploitations bovins viande, 18 exploitations poules pondeuses, 14 exploitations volailles de chair, 18 exploitations grandes cultures, 46 exploitations maraîchage, 30 exploitations viticulture. Dans le premier chapitre, sont présentées les analyses de lensemble des 532 exploitations. Les chapitres suivants sont consacrés aux résultats de chacune des sept catégories. Ces résultats concernent : le travail sur lexploitation, la SAU, lanalyse financière, les résultats économiques et les ateliers animaux. Ces données compilées constituent des références pour les porteurs de projet bio et permettent à chaque agrobiologiste de se situer par rapport à son projet, son système et ses ambitions.
Stratégies et matières premières innovantes : essais alimentaires conduits en volaille de chair dans le grand ouest
Célia BORDEAUX, AuteurDès le 1er janvier 2018, lalimentation des monogastriques devra être 100 % bio. En aviculture, des inquiétudes existent quant à limpact de ce changement dalimentation sur les résultats technico-économiques, la qualité, etc. Les projets de recherche AVIALIM Bio et MONALIM Bio ont permis didentifier et de caractériser (en station expérimentale et en élevage avicole) des matières premières biologiques riches en protéines, comme alternative au « tout soja ». Ils ont également permis de tester des matières premières et des stratégies alimentaires innovantes. Cet article présente la méthodologie et les principaux résultats des essais conduits en poulets de chair. Dans les essais 1 et 2, un aliment concentré protéique de luzerne + protéagineux a été testé. Pour les essais 3 et 4, des formules atypiques avec incorporation réduite de soja au profit dune diversité de matières premières alternatives ont été expérimentées. Enfin, pour lessai 5, un aliment ortie + protéagineux a été proposé aux animaux. Les essais 1 et 2 sont à creuser en faisant évoluer les formulations des aliments. Pour les essais 3, 4 et 5, laliment est adapté du point de vue technique, mais est coûteux.
Témoignage : "La production d'ufs est une activité bien adaptée aux femmes"
PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurC'est en rencontrant des producteurs dufs, après un BTS agricole en productions animales, que Léa Fargeas a décidé de se lancer dans l'élevage de poules pondeuses, dans le Puy-de-Dôme. La dimension production biologique et vente directe ont, dès le début, fait partie de sa motivation. Elle réalise son parcours d'installation hors cadre familial, fait construire un petit bâtiment, puis, en 2015, démarre son activité. Elle décrit en quoi consistent son travail et ses journées et comment elle s'organise, avec un temps relativement important consacré à la livraison dufs ultra-frais dans des épiceries et restaurants des environs de Clermont-Ferrand et de Vichy. Elle estime que, même à une petite échelle, cette activité est rémunératrice. La demande étant au rendez-vous, elle prévoit maintenant de s'agrandir et de se développer.
Témoignage de Vinh NGUYEN, formulateur chez Aliments Mercier
Célia BORDEAUX, AuteurCe témoignage de Vinh NGuyen, formulateur chez Aliments Mercier, permet de comprendre les contraintes quune alimentation 100% bio implique. Selon lui, le principal bémol vient de lapprovisionnement, qui ne pourrait actuellement pas se faire entièrement en France, et pose donc la question de la fiabilité des matières premières importées. Dun point de vue technique, cest réalisable, lentreprise commercialise déjà une gamme 100 % bio. Le passage en 100 % bio pourrait, pour un fabricant d'aliments, impacter structurellement les entreprises par la nécessité de disposer de plus de cellules de stockage. Lincorporation de matières premières innovantes (ortie, crépidule) semble possible dun point de vue technique, et intéressante pour le formulateur. Des essais seront conduits au Lycée Nature (85), dans le cadre du projet Secalibio, en collaboration avec Aliments Mercier, dans le but de trouver des formulations économisant les protéines sur la durée de lengraissement.
Valeur nutritionnelle des sources de protéines biologiques pour l'alimentation des volailles : résultat d'essais digestibilités
Hervé JUIN, Auteur ; Célia BORDEAUX, AuteurDans le cadre de deux projets de recherche sur lalimentation des volailles (CasDar Avialim Bio et Core Organic II ICOPP), la digestibilité de 37 matières premières a été mesurée in vivo sur des coqs et des poulets. Ces travaux ont notamment montré des valeurs différentes de celles des produits conventionnels et une variabilité élevée des résultats pour les tourteaux de soja et de tournesol.
Valorisation de matières premières locales pour l'alimentation des poulets en agriculture biologique
Antoine ROINSARD, Auteur ; Célia BORDEAUX, Auteur ; Stanislas LUBAC, Auteur ; ET AL., AuteurLe passage à une alimentation 100 % biologique suscite de nombreuses interrogations au sein des filières avicoles et auprès des fabricants daliments biologiques. La formulation dun aliment 100 % biologique sans recours aux concentrés protéiques conventionnels actuellement autorisés à hauteur de 5 % pose divers problèmes : leur substitution par des matières premières (MPs) biologiques risque à court terme daugmenter la dépendance protéique des filières animales biologiques aux importations (essentiellement de tourteau de soja), et de générer des incertitudes techniques et économiques. Des projets de recherche (français et européens) se sont intéressés à cette thématique : cette synthèse en présente les principaux résultats. Une importante variabilité des valeurs nutritionnelles des matières premières biologiques, tourteaux doléagineux en particulier, a été mise en évidence dans des mesures de digestibilité, en lien notamment avec les procédés technologiques utilisés. Une meilleure connaissance de la valeur nutritionnelle des MPs biologiques est un élément clef de réussite du passage à une alimentation 100% biologique. En termes de formulation, des MPs de substitution sont prometteuses mais se heurtent à des manques de disponibilité (gluten de maïs bio ; tourteau de soja français tracé ; tourteau de sésame, etc ), à des prix prohibitifs (ortie, co-produits issus de la transformation de graines de chanvre, spiruline, etc .) et/ou à des verrous réglementaires (farines de poisson, larves dinsectes). Pour ces raisons, le passage à une alimentation 100 % biologique augmentera à court terme le recours au tourteau de soja (et les importations). Des surcoûts sont constatés dans les essais en lien avec un prix plus élevé de laliment et déventuelles augmentations dIndices de Consommation (IC). Des stratégies de formulation à plus faible niveau de protéines en finition peuvent permettre de les limiter. Améliorer la qualité et la disponibilité des matières premières locales, et mieux valoriser le parcours comme source de nutriments sont des pistes intéressantes, mais sur lesquelles des recherches complémentaires sont nécessaires.
Les volailles pour garder un pied dans l'agriculture
PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurJacqueline Faure s'est lancée dans l'élevage de poulets en 2003, par goût de l'activité agricole. Installée dans les Combrailles (63), elle concilie, depuis une quinzaine d'années, vie de famille, activité salariée dans une entreprise locale et petit élevage. Cette activité d'appoint lui prend en moyenne 1 heure à 1 heure et demie par jour. Elle a trouvé une forme d'équilibre dans cette organisation qui lui permet, tout en conservant un revenu, de garder un pied dans l'agriculture, comme elle l'a toujours souhaité. Jacqueline est passée en bio il y a 4 ans et travaille aujourd'hui avec Axéréal. Elle a récemment suivi une formation sur la grippe aviaire à la Chambre d'Agriculture du Puy-de-Dôme .
9èmes Assises nationales de l'agriculture biologique
Organisées par l'Agence Bio, les 9èmes Assises Nationales de la Bio se sont tenues le 14 novembre 2016 à Paris, en présence de professionnels et spécialistes de l'agriculture biologique, pour discuter de l'avenir de l'agriculture biologique, de ses différentes filières et de ses opportunités de développement. Intervenants : Didier Perréol (président de l'Agence BIO), Carolyn Steel (architecte londonienne), Florent Guhl (directeur de l'Agence BIO), Stéphane Le Foll (ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du gouvernement) et d'autres intervenants lors de tables rondes.
AVIFAF : L'outil d'aide à la formulation pour les éleveurs avicoles
Célia BORDEAUX, Auteur ; Aude CHARMASSON, Auteur ; Elodie BETENCOURT, AuteurLoutil web AVIFAF, créé par la Chambre regionale dagriculture des Pays de la Loire, vise à accompagner les éleveurs dans leur réflexion technique sur lalimentation de leurs volailles de chair, poules pondeuses et autres cheptels avicoles, aussi bien dans une optique de circuits courts que de circuits longs. Cet outil peut notamment être utilisé par les éleveurs bio pour atteindre l'alimentation 100 % bio. Un éleveur de poulets de chair bio témoigne sur l'outil.
Bêlements de chèvres et ruses de corbeaux contre oiseaux de proie
Ursina STEINER, AuteurLes poules élevées en plein air représentent des proies de premier choix pour les rapaces. Face à un certain manque d'efficacité des objets vendus dans le commerce pour faire fuir ces derniers (guirlandes de couleur, boules réfléchissantes, faux rapaces en plastique...), des aviculteurs allemand et suisse ont su faire preuve d'ingéniosité. En plus des coqs d'alarme, recommandés par le cahier des charges de Bio Suisse et qui, par leur cri, préviennent leurs congénères du danger imminent, Katja et Dennis Hartmann ont introduit dans leurs poulaillers des chèvres équipées de clochettes. Rudolf Hauser, lui, a "apprivoisé" un couple de corneilles. Les chèvres, par leur activité importante dans la journée, dissuadent les rapaces d'attaquer. Les corneilles, quant à elles, défendent leur territoire, et donc le poulailler, et font fuir les oiseaux prédateurs.
Cahier technique : La santé des volailles en agriculture biologique : Gestion sanitaire des élevages de volailles de chair en agriculture biologique et méthodes de prévention sanitaire
Catherine EXPERTON, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Mathilde BRACHET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2016Ce cahier technique sadresse à lensemble des acteurs de la filière Poulet de chair biologique, et plus particulièrement aux professionnels qui souhaitent avoir des références pour améliorer la santé des volailles de chair en agriculture biologique. Les éleveurs de la filière sont en effet en forte demande de références sur la prévention pour faire face à un ensemble daffections souvent multifactorielles. LITAB a coordonné un programme CASDAR "Synergies pour la santé des élevages biologiques" afin dacquérir des références à destination des éleveurs, des conseillers et des vétérinaires de la filière, et des leviers daction adaptés à cette production. Ce cahier technique est le fruit dun travail collectif dans lequel se sont impliqués de nombreux partenaires et dont les complémentarités ont enrichi le contenu. Le projet a permis d'identifier, au sein des élevages de poulets de chair biologiques, des pratiques et des conditions délevage, ainsi que des facteurs de risque associés influençant létat de santé des animaux. La validation de pratiques issues de stations expérimentales et le partage de connaissances entre les conseillers ont également permis de proposer, dans ce guide, des recommandations contribuant au maintien ou au renforcement de léquilibre sanitaire en élevage. Les résultats de létude épidémiologique du projet Synergies sont détaillés au fil du guide, ainsi que lidentification des marges de progrès possibles et des leviers daction pour une meilleure maîtrise de la santé dans ces élevages.
Les Carnets de l'Agence BIO : La bio dans les territoires : Fiches régionales et de production : Edition 2016
Lédition 2016 du Carnet de lAgence BIO sur la bio dans les territoires comporte les chiffres clés de lagriculture biologique, en 2015, en France. Les fiches retracent l'évolution des surfaces et cheptels certifiés par région, puis par filière : - Les grandes cultures ; - Les fruits et légumes ; - La viticulture ; - Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; - Les surfaces fourragères ; - Les bovins ; - Les ovins ; - Les caprins ; - Les porcins ; - L'aviculture ; L'apiculture.
Dossier : Le bien-être animal chez les volailles : de lélevage de poussins mâles au pâturage
Julia SICARD, AuteurQuinze éleveurs français ont effectué un voyage outre Rhin avec Bioland (marque allemande pour l'AB) pour observer et échanger sur les pratiques déleveurs de volailles. Cette dernière, qui regroupe 5800 éleveurs et 1000 transformateurs, se caractérise par un cahier des charges plus strict que le cahier européen. Ainsi, Bioland interdit la mixité bio/non bio sur les fermes, limite à 6000 le nombre de poules par élevage et applique un lien au sol plus fort : 50 % de lalimentation doit être issue dun périmètre de 50 km. Bioland mène également des projets de recherche sur les volailles : prolongement de la durée de vie, les installations mobiles ou le bien-être animal. Ainsi, lallongement de la durée de vie des poules pondeuses semble une piste prometteuse : par exemple, les poules plus âgées pondent de plus gros ufs que les jeunes ou ont des besoins alimentaires moindres. Bioland travaille aussi sur la sélection dune race mixte qui permettrait de produire des ufs tout en limitant labattage des mâles, ces derniers pouvant alors être valorisés pour la viande. Comme le montrent aussi des actions de recherche en France, les parcours peuvent être des atouts : apport daliments, facteur de bien-être ou de meilleures performances des animaux Cest ce quillustre le cas des deux élevages allemands présentés dans ce dossier. Lun a un parcours très diversifié avec des arbustes, des haies, des arbres fruitiers, du maïs, un couloir de grattage... Le second est basé sur le principe de bâtiments mobiles, installés sur des prairies permanentes et déplacés tous les 10 jours (pâturage tournant dynamique), permettant ainsi un pâturage en alternance avec des vaches allaitantes.
Élever des volailles sous les arbres : témoignage d'un éleveur Nicolas Petit - La Ferme en Coton
Nicolas Petit présente son exploitation située à Auch et composée de 40 ha en agriculture biologique, dont 30 ha en céréales destinées à l'alimentation des animaux. Les deux espèces présentes sont des volailles (poulets, pintades) et des porcs noirs élevés en plein air (40 à 50/an). Les volailles évoluent sur 10 hectares en agroforesterie, en cabanes en bois. La présence d'arbres sur le parcours permet de faire sortir les poulets. Chaque semaine, environ 170 volailles sont vendues en vente directe à la ferme et sur les marchés. Nicolas Petit expose les modifications qui ont eu lieu suite à la mise en place de l'agroforesterie, les différentes étapes qu'il a suivies pour la mettre en place et des conseils pour d'autres agriculteurs. Il explique aussi les intérêts (meilleure répartition de la bande sur l'espace, ce qui entraîne moins de stress et une diminution du parasitisme ; paysage agréable).
Françoise Louapre : La volaille de chair dans la peau
Antoine BESNARD, AuteurCette éleveuse de volailles bio (poulets, canards, pintades, dindes et ufs) sest installée en 2010, à Laillé, en Ille-et-Vilaine, après une carrière de direction administrative et financière et un an de formation BPREA. Elle a dû tout apprendre et a eu besoin de cinq ans pour trouver la bonne organisation de la ferme. Aujourdhui, elle se retrouve dans ce métier qui répond à ses valeurs. Cependant, elle pointe un problème quelle dit majeur : faire du poulet bio en plein air a un coût que les éleveurs hésitent souvent à répercuter à la vente. A son installation, elle vendait le kilo 8 euros, six ans après, cest 11.2 euros. Mais cela ne fait que couvrir ses charges. Comment cela peut-il inciter des jeunes à sinstaller ? Elle espère montrer malgré tout que cest possible mais en démarrant avec le bon prix de vente.
Maîtrise de la santé des volailles de chair : Mieux vaut prévenir ; Programme Synergies : Santé et bien-être avant tout ; Deux éleveurs témoignent : Vigilance à tous les stades
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe projet CasDar Synergies (2013-2016), piloté par lITAB, portait sur la question de la santé des volailles de chair, avec comme objectif de définir des repères pour renforcer léquilibre sanitaire, limiter les traitements et privilégier la prévention. Ce dossier présente, à travers notamment des témoignages dacteurs dont des agriculteurs impliqués dans ce projet, les principaux résultats obtenus. Ainsi, la prévention est la clé principale pour assurer une bonne santé et le bien-être des animaux. La bio demande de la rigueur, surtout pour des cheptels de 500 animaux ou plus. Les qualités du bâtiment, de leau ou encore des parcours sont déterminantes, de même que celle de lalimentation. Il faut aussi veiller à la densité des animaux et au nettoyage des bâtiments. Pour la prévention, l'éleveur peut aussi recourir aux vaccins ou encore aux vermifuges, souvent à base de phytothérapie. Létude épidémiologique réalisée dans ce projet auprès de 85 élevages bio a montré un bon niveau de santé des animaux. Cependant, des marges de progrès ont été identifiées, en lien direct avec les points clés précédemment cités, comme l'amélioration des mesures dhygiène avec la désinfection des bâtiments ; de la biosécurité avec le changement de chaussures entre les bâtiments ; la qualité de leau et celle de la litière ou l'application d'un vide sanitaire périodique complet.
Monogastriques : Comment réussir une alimentation 100 % bio ?
Frédéric RIPOCHE, AuteurDes éleveurs de volailles ou de porcs témoignent ici des solutions qu'ils ont mises en place pour diminuer, voire ne plus utiliser, les 5 % de matières premières agricoles conventionnelles encore autorisées pour l'alimentation de leurs animaux. Ainsi, Bernard Naulet, éleveur vendéen, utilise une alimentation 100% bio depuis 2010 pour ses volailles. Cet éleveur cultive ses matières premières qu'il vend à son fabricant d'aliments qui, en retour, lui fournit un aliment bio avec trois formulations (démarrage, croissance et finition). S'il a rencontré des difficultés au début, les formules ont été améliorées et, malgré un surcoût de 20 euros/tonne, il produit des poulets dans la « norme ». Diverses matières premières sont utilisées : blé, maïs, triticale, orge, pois protéagineux, féveroles, tourteaux de soja et de tournesol. Autre témoignage, celui de Paul-Emmanuel Boulai, éleveur de porcs bio à Azé (Centre). Fafeur, il est autonome en céréales (il ne fait plus que de l'engraissement). Il produit trois types de rations : post-sevrage (début et fin) et charcutier. Il distribue aux porcelets, pendant les 10 premiers jours suivant leur arrivée, de l'orge et du petit lait issu d'un élevage de chèvres voisin. Deux autres témoignages complètent le dossier : Simon Graf dans le Gers, en volailles de chair, et Jérôme Jacob, dans le Finistère, en porcs.
Observatoire de la production Bio en Bretagne : Edition 2016 - Chiffres 2015
Cette nouvelle édition de l'Observatoire de la production bio en Bretagne présente les chiffres 2015 de la production biologique de la région, dans les 4 départements et par filière de production. En 2015, 2038 fermes bretonnes étaient engagées en bio (soit 5,9 % des fermes bretonnes). En termes de surface, la bio bretonne comptait 73 243 hectares (dont 8441 en conversion), soit 4,5 % de la SAU régionale. Au sommaire de cet Observatoire : - Les données générales ; - Les données départementales (Côtes d'Armor ; Finistère ; Ille-et-Vilaine ; Morbihan) ; - Les productions végétales (Herbages et fourrages ; Légumes ; Fruits ; Céréales ; Oléoprotéagineux ; PPAM) ; - Les productions animales (Bovins lait ; Bovins viande ; Porcs ; Poules pondeuses ; Poulets de chair ; Caprins lait ; Ovins viande ; Ovins lait ; Autres productions bio).
Observatoire régional de l'agriculture biologique d'Auvergne - Edition 2016
En 2015, en Auvergne, on comptait 1099 exploitations en agriculture biologique et en conversion, 64 644 hectares en bio (dont 12 688 en conversion), 282 transformateurs et distributeurs bio. Ce document présente les chiffres clés 2015 de l'agriculture biologique en Auvergne avec des focus sur : les grandes cultures ; les fruits, légumes, vigne, PPAM ; les bovins lait ; les bovins viande ; les ovins viande ; les porcs ; les volailles de chair et les poules pondeuses.
Poules avec parcours : le bio tire son épingle du jeu
Rozenn MAIRET, AuteurUne enquête sur les résultats 2014 de 34 lots de poules pondeuses, issus de 27 élevages de Bretagne, des Pays-de-la-Loire et des Deux-Sèvres, a été réalisée autour de trois filières : label rouge, plein air et agriculture biologique. Dans chacune de ces filières, les poules ont accès à des parcours extérieurs. Les principaux résultats technico-économiques sont présentés dans cet article. Dans un contexte où les ufs issus de ces filières sont recherchés par les consommateurs, les systèmes bio maintiennent de bons résultats, mais les filières label rouge et plein air connaissent plus de difficultés, notamment d'un point de vue économique (augmentation des charges).
Poules pondeuses : Alerte sur la taille des élevages
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes ufs issus de l'agriculture biologique sont très prisés des consommateurs (+13 % en juin 2016 par rapport à juin 2015). Pour les producteurs, les prix restent relativement faibles (-3 %) et en-deçà de celui des ufs Label rouge. Dans ce contexte, certains agriculteurs cherchent à accroître la taille de leur élevage, critère pour lequel il n'y a pas de limitation dans le cahier des charges bio à ce jour. Pour éviter les excès et les dérives, l'interprofession des ufs (CNPO) et le Syndicat national des labels avicoles de France (Synalaf) émettent des préconisations : 12 000 pondeuses par bâtiment et 24 000 pondeuses par exploitation au maximum. La refonte de la réglementation bio, en cours, pourrait aussi imposer une limite de taille, et ainsi contraindre les éleveurs en-dehors des clous à se mettre aux normes.
Volailles : Les résultats de la consultation FNAB
SYMBIOSE, AuteurCet article présente les résultats d'une consultation lancée par la FNAB, début 2016, auprès de ses adhérents, dans le cadre de la révision du règlement bio européen. Les questions portaient sur les densités d'élevage souhaitées et sur la taille des bâtiments, en volailles de chair et en poules pondeuses, ainsi que sur la provenance de l'alimentation à donner aux volailles. Concernant l'abattage, la FNAB défend un délai à 81 jours, contrairement au Synalaf (Syndicat National des Labels Avicoles de France) qui propose 71 jours.
100% Organic Poultry Feed: Can Algae Replace Soybean Expeller in Organic Broiler Diets?
Catherine GERRARD, Auteur ; Jo SMITH, Auteur ; Rebecca NELDER, Auteur ; ET AL., AuteurLa réglementation européenne autorise aujourd'hui 5 % d'aliments d'origine non-biologique dans l'alimentation des volailles biologiques. Cette dérogation permet notamment aux éleveurs de trouver, dans les aliments conventionnels, des sources d'acides aminés essentiels (méthionine...). Elle devrait cependant prendre fin le 31 décembre 2017. Toutefois, les auteurs de cette étude s'interrogent sur les bénéfices d'une alimentation 100 % bio qui va probablement amener les éleveurs à se tourner vers le soja comme principale source de protéines, un protéagineux certes équilibré, mais dont la culture est connue pour ses impacts sociaux et environnementaux négatifs. Les auteurs se sont donc intéressés à des aliments riches en protéines qui pourraient être produits localement, à l'échelle européenne. Pour cela, ils ont comparé trois régimes alimentaires 100 % bio pour des poulets de chair, en été et en hiver : - un régime témoin avec du tourteau de soja ; - un régime à base de ressources produites localement (en Europe) ; - un régime à base de ressources produites localement et contenant des algues, riches en méthionine. Le principal critère de performance mesuré était le gain de poids des poulets. En été, aucune différence significative n'est apparue entre les trois régimes. En hiver, les poulets ayant bénéficié du régime « local » avec des algues ont eu des croissances significativement plus importantes que celles des poulets avec un régime « local » simple. En revanche, il n'y a pas eu de différence significative entre ces deux régimes « locaux » et le régime témoin avec soja. Cette étude préliminaire a donc permis de montrer l'absence d'impacts significatifs d'un régime sans soja sur la croissance et le bien-être des poulets de chair biologiques, et donc que l'alimentation 100 % bio locale pour la volaille peut être une option viable.
Alimentation 100% bio en aviculture : Zoom sur les matières premières
Frédéric RIPOCHE, AuteurDéjà reportée deux fois, la date pour une alimentation 100 % bio en volailles bio est fixée à ce jour au 1er janvier 2018. Mais, comment y faire face ? Le 18 juin 2015, à Angers, s'est tenue une restitution des résultats de divers projets de recherche, qui ont étudié pas moins de 37 matières premières potentiellement mobilisables pour l'alimentation des volailles, en complément du soja, dont la production reste fortement déficitaire en France : ortie, légumineuses à graines, concentré de luzerne, crépidule (espèce de coquillage), larves d'insectes n'en sont que quelques exemples. Mais il existe encore de nombreux freins et les besoins en recherche sont importants. Des adaptations législatives seront aussi nécessaires pour certains de ces produits. Atteindre le 100 % bio demandera de mobiliser plusieurs matières premières, en tenant compte aussi de ce qui peut être produit dans les territoires.
Aménagements agroforestiers dans les parcours à volailles de chair
Sophie LUBAC, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Sylvie DARTOIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015En élevages biologique et label rouge de volailles de chair, les parcours sont des éléments essentiels. Afin de caractériser les aménagements mis en place, le projet Casdar Parcours a réalisé une enquête auprès des éleveurs concernés dans les grands bassins de production français. Ainsi, une grande diversité de conceptions a pu être mise en évidence. Celles-ci peuvent associer des haies basses, des bosquets, des haies périphériques, des arbres alignés ou isolés Si la dimension productive, pour le bois, les fruits, etc., de ces aménagements est encore peu exploitée, les éleveurs sont très satisfaits de l'impact positif de tels parcours sur le bien-être animal et leur cadre de travail. Une typologie a permis de décrire sept types d'organisations.
Assurer la bonne santé des volailles de chair en élevages biologiques : Astuces, conseils et expériences
Coline BRAME, Auteur ; Gaëlle DENNERY, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015Pour assurer la bonne santé des volailles de chair élevées selon le cahier des charges biologique, la prévention est une étape incontournable. Elle se traduit par différentes approches : stratégie d'itinéraires techniques, observation des animaux, choix de produits alternatifs... Ce document a été rédigé à partir des informations recueillies en 2014 lors de 18 entretiens socio-techniques d'éleveurs de volailles de chair biologiques, en filières longues (8 éleveurs) et courtes (10 éleveurs), en Bretagne, Pays de la Loire et Drôme. L'objectif de ces enquêtes, sans qu'elles soient absolument représentatives des types d'élevage, était de montrer la diversité des situations et des pratiques autour de l'élevage de volailles de chair biologiques. Ce document rassemble des expériences d'éleveurs afin de les partager avec d'autres éleveurs, pour leur permettre d'adapter au mieux l'itinéraire technique de leur élevage et de mieux connaître les solutions et produits alternatifs, ainsi que la façon de les utiliser.
Atelier de pondeuses bio : zoom sur les conditions de vie : Ferme de démonstration : Le Champ de la Rivière à Salavas (07)
Marion VIGUIER, AuteurLa ferme de démonstration Le Champ de la Rivière est située en Ardèche, à Salavas. Carole et Christophe Avignon, les exploitants, ont accueilli, en mai 2015, les participants à une journée de formation portant sur la gestion sanitaire en élevage de volailles bio (organisation des bâtiments, parcours de poules pondeuses bio). Ils ont présenté différents types de poulaillers qui existent sur la ferme, et expliqué les atouts et les inconvénients de chacun d'eux en matière d'hygiène (poux notamment). L'organisation de l'espace a été réfléchie afin de garantir un maximum de bien-être aux animaux. Des perchoirs verticaux ont, par exemple, été installés, pour permettre aux dominantes et aux dominées de ne pas se retrouver sur le même niveau, ce qui évite un facteur de stress. Concernant les parcours, ils ont été scindés au moins en deux parcs de sortie, utilisés en alternance de façon à limiter le parasitisme chez les volailles.
Aviculture : Les productions de volailles et oeufs bio s'envolent
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurSelon l'Agence BIO, la production de poulets de chair bio et la mise en place de poules pondeuses bio ont fortement progressé, respectivement de 8 % et de 11 %, en France, entre 2013 et 2014. Rhône-Alpes se classe au 3ème rang des régions en termes d'effectifs de poules pondeuses bio et au 6ème pour les poulets de chair bio. Un graphique montre l'évolution de la production avicole bio en Rhône-Alpes entre 2005 et 2014.
Cahier technique : Alimentation des volailles en agriculture biologique
Célia BORDEAUX, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Hervé JUIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015Ce cahier technique a été réalisé par l'ITAB, IBB, les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire, l'INRA et l'ITAVI. Les productions avicoles biologiques connaissent une croissance importante depuis 2008. Parmi les nombreuses questions techniques qui se posent pour accompagner le développement de la filière, celle de l'alimentation est particulièrement prégnante. En effet, l'alimentation représente la part principale du coût de production (60 à 65 % d'après les références ITAVI) ; le passage à une alimentation 100 % AB, en 2018, pourrait encore augmenter ce coût alimentaire, en raison d'une plus grande difficulté à atteindre l'équilibre alimentaire et d'une moindre disponibilité de certaines matières premières riches en protéines. En outre, cet impératif réglementaire risque d'accentuer la dépendance de la filière française au tourteau de soja, majoritairement importé. Ainsi, cinq programmes de recherche se sont déroulés entre 2010 et 2015, et apportent des premières réponses à cet enjeu technique majeur. Ce cahier technique à destination des éleveurs et techniciens fait la synthèse des connaissances et des nouvelles informations acquises sur le sujet. Il est composé de huit parties : - Règlementation concernant l'alimentation des monogastriques en AB ; - Quelques rappels sur les mécanismes physiologiques ; - Besoin des animaux et recommandations ; - Généralités sur la conduite de l'alimentation ; - Valeur nutritionnelle des MPs et réflexions sur leur incorporation ; - Exemples de stratégies d'alimentation 100% AB et performances zootechniques attendues ; - Quels apports nutritionnels permis par le parcours? ; - La FAF (fabrication d'aliments à la ferme) en élevage avicole
Circuits courts : Le choix du direct
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurAnnaïg Mony élève en bio des poules pondeuses, des poulets de chair et des porcs. Elle a repris une exploitation en Isère, sur les contreforts de la Chartreuse, à 1 000 m d'altitude. La production de céréales n'étant pas possible, l'alimentation des animaux représente un coût (environ 30 % du chiffre d'affaires). Afin de valoriser au maximum ses produits, elle a opté pour la vente directe (Amap, marchés, vente à la ferme) et la transformation. Son défi actuel consiste à trouver un modèle économique qui lui permette, à elle et à son compagnon qui l'a rejointe à temps plein, de dégager un meilleur revenu. Pour cela, elle envisage de développer ses circuits de commercialisation, ce qui impliquerait d'engager des travaux pour l'obtention d'un agrément sanitaire européen qui lui permettrait de vendre au-delà de 80 km.
Des éleveurs témoignent : Des ufs pour diversifier ; En Seine-et-Marne : L'oeuf en vente directe ; En Isère : Trouver le bon équilibre
Frédéric RIPOCHE, AuteurLes ufs bio comme source de diversification de son système : trois exemples sont présentés, deux en filière longue et un en vente directe. Le premier concerne l'exploitation de Philippe Bonnaire, dans les Ardennes, dont la production principale est l'élevage de vaches laitières biologiques. Le choix d'installer un atelier de 3 000 poules pondeuses, puis un second de 9 000, a été fait pour installer deux autres personnes sur l'exploitation. Cette volonté de permettre à une autre personne de travailler sur la ferme a aussi été le moteur, pour Isabelle Farconnet, en Isère, pour créer un atelier de 6 000 poules pondeuses en AB, également en filière longue. Son mari conduit le reste de l'exploitation, centré sur la production de céréales et de noix en conventionnel. Après quatre lots, les marques sont maintenant prises pour la conduite de cet atelier, qui est aussi devenu une ouverture à la bio, l'objectif étant à terme une conversion totale de tous les ateliers. Le troisième témoignage concerne Jacques Frings, qui commercialise en vente directe. Maraîcher, arboriculteur et céréalier, ce producteur bio, installé dans le sud-est de Paris, a fait le choix d'avoir un petit atelier de 250 poules pondeuses par passion et pour étoffer sa gamme de produits à la vente. Malgré la diversité de ces trois exemples, tous se retrouvent sur le fait que ces ateliers ne génèrent pas de marges très importantes, avec dans certains cas, l'impact de la charge financière liée aux bâtiments. Mais ces derniers, s'ils sont adaptés au travail et au confort des animaux, sont un facteur important pour le bon succès de ces ateliers, notamment en termes sanitaire, de travail ou de résultats techniques et économiques.
Etre intégré et bio. Vulnérabilité et compensation des éleveurs de volaille bio intégrés
Christian NICOURT, Auteur ; Jacques CABARET, Auteur ; Ugo DARDUIN, Auteur ; ET AL., AuteurDans REVUE D'ETUDES EN AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT (N° Volume 96, n° 2 Juin 2015) / p. 339-360 (22)Dans le secteur de l'élevage, l'intégration désigne les relations contractuelles qu'entretiennent certains éleveurs avec des entreprises de l'amont et/ou de l'aval de la filière (fournisseurs d'aliments, de semences, d'engrais... ; transformation, vente...). La philosophie de l'agriculture biologique, elle, est plutôt orientée vers la recherche d'autonomie et d'indépendance (production d'aliments sur la ferme, commercialisation en circuits courts...). Pourtant, certains éleveurs sont bio et intégrés. Cette étude s'intéresse à des éleveurs de volailles qui sont dans ce cas-là. 21 d'entre eux ont été interviewés, ainsi qu'un technicien intégrateur et un directeur d'élevage de lycée agricole. Globalement, l'intégration a été pour eux un moyen de compenser certaines vulnérabilités liées à l'installation ou à l'élevage, financières et/ou techniques.
Étude et analyse de la filière Oeuf bio en région Centre-Val de Loire dans l'objectif de réaliser un état des lieux de la filière, et de faciliter le conseil auprès des éleveurs
Réalisé dans le cadre de la Licence Professionnelle Agriculture Biologique Conseil et Développement et d'un stage à Bio Centre, ce mémoire fait un état des lieux de la filière ufs bio dans la région Centre-Val de Loire. L'étude a porté sur les producteurs et sur les opérateurs de la filière et a pour objectif d'apporter des éléments actualisés susceptibles d'améliorer le conseil et l'accompagnement des porteurs de projets candidats à une installation, une conversion ou une diversification. Ce travail a permis d'identifier, notamment, que la production dufs bio est assurée, dans cette région, à 80 % par la filière longue, et qu'il existe une réelle demande de la part des producteurs pour bénéficier d'un accompagnement technique plus important dans le but d'optimiser leurs résultats techniques et économiques.
Évolutions réglementaires : Le Synalaf aux aguets
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe syndicat national des labels avicoles de France (Synalaf) s'inquiète de divers points proposés dans le cadre de la réglementation européenne bio en négociation. Près d'une vingtaine d'amendements relatifs à la filière avicole sont en discussion, dont certains pouvant impacter la pérennité des filières, d'après le président du Synalaf. Parmi les points à défendre : la taille des élevages, que les acteurs français voudraient voir rester limitée pour maintenir la qualité de la filière, le lien au sol, qui pourrait passer à 60 %, alors que les acteurs proposent 40 % au lieu des 20% actuels, l'abandon de la mixité qui serait, du point de vue du Synalaf, un risque de disparition des élevages bio émergents, ou encore les délais pour passer au 100 % bio au niveau alimentation. Ces questions sont d'autant plus cruciales que la filière avicole bio se développe avec des risques de surproduction, avec, par exemple, un bond de 25 % du nombre des mises en place d'élevages en pondeuses sur les premiers mois de 2015, alors que le prix de l'uf bio est en baisse (- 4% depuis le début de l'année).
La Ferme du Colibri : un verger-maraîcher pour plus d'autonomie
Professeur de musique de formation, Nicolas Verzotti s'est installé en agriculture au Thor, dans le Vaucluse. Rapidement, il a mis en place des aménagements agroforestiers. Les arbres ont d'abord été pour lui un moyen de mieux structurer ses sols sableux mais ont ensuite joué d'autres rôles, notamment un effet brise-vent pour les cultures maraîchères associées. Dans cette fermoscopie, le choix des différentes espèces implantées est explicité. Un petit élevage de volailles de chair complète le dispositif, probablement bientôt rejoint par des moutons et des cochons. Nicolas Verzotti est à la recherche d'autonomie pour sa ferme, de la production des plants et des arbres à la commercialisation.
Fermes de démonstration Bio de Rhône-Alpes : Guide 2015-2016
Le réseau des fermes de démonstration bio de Rhône-Alpes comprend 64 fermes réparties sur l'ensemble du territoire rhônalpin et représentant toutes les filières de production : élevages bovin, caprin, ovin, porcin et avicole, arboriculture, viticulture, maraîchage, grandes cultures, PPAM... Il s'agit d'un réseau de 64 fermes bio ouvertes aux agriculteurs, futurs agriculteurs, apprenants et formateurs agricoles souhaitant découvrir l'agriculture biologique. L'objectif principal du réseau est de montrer en quoi l'agriculture biologique est un mode de production durable, que ce soit au niveau économique, social ou environnemental. Dans ce guide, on trouve une fiche de présentation synthétique pour chaque ferme de démonstration : Présentation ; Parcours ; Spécificités techniques ; Valorisation et vente ; Atouts ; Contraintes. On y trouve aussi notamment une page sur la situation géographique des fermes (avec une carte), deux pages de présentation du réseau des fermes démonstration bio, une page sur les fondements de l'AB, deux sur "Tout savoir pour devenir agriculteur bio", une sur le réseau de parrainage et une donnant un focus sur l'autoconstruction paysanne.
Filière avicole : La filière biologique en Auvergne
PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurL'article dresse un panorama de la filière avicole biologique en Auvergne. Fin 2012, plus de 820 000 poulets de chair bio étaient élevés dans une soixantaine de fermes, principalement dans l'Allier, plaçant la région au 4ème rang au niveau national. La commercialisation se fait essentiellement en GMS. Les boucheries traditionnelles et la restauration hors domicile représentent respectivement 5,5% et 3% des ventes, la vente directe ne représentant qu'une faible part dans les circuits de commercialisation. Par ailleurs, fin 2012, 278 789 poules pondeuses étaient réparties dans 83 fermes bio. La filière ponte organisée a un développement relativement récent en Auvergne, et principalement sur des segmentations de marché sous signe de qualité, plein air et bio. La consommation d'ufs des ménages en France fait la part belle aux productions alternatives, dont le bio, qui est en forte progression. Cela profite au développement de poules pondeuses bio en Auvergne (au 4ème rang en France).
Guide éleveurs : Élever des volailles bio
Ce guide, édité par la CAB (Coordination Agrobiologique) des Pays de la Loire, fruit d'un travail d'échange d'expériences, vise à aider les (futurs) éleveurs dans la création d'un atelier volailles bio. Il est enrichi de données issues de plusieurs projets de recherche (Avialim, ProtéAB, Parcours, Icopp ), de données techniques de l'ITAB et d'un travail de veille mené par la CAB. Au sommaire : - Réglementation ; - Agronomie ; - Conduite d'élevage ; - Fabrication d'aliments à la ferme ; - Transformation ; - Circuits de commercialisation ; - Quelques repères pour situer mon élevage ; - Fiches Producteurs ; - Carnet d'adresses.
Influence of season and outdoor run characteristics on excretion behaviour of organic broilers and gaseous emissions
Bertrand MEDA, Auteur ; Mélynda HASSOUNA, Auteur ; Marcel LECOMTE, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude, conduite sur le site de l'Inra de Magneraud (Charente-Maritime), s'est intéressée aux émissions gazeuses des élevages de poulets de chair biologiques selon deux facteurs : la saison et le type de parcours extérieur. Ainsi, deux systèmes ont été étudiés. Dans le premier, le parcours extérieur de 2500 m² était une prairie, dans le second, d'une même surface, le parcours extérieur était planté de chênes. Pour chacun, deux lots de poulets étaient concernés : l'un sur la saison hiver-printemps, l'autre sur la saison été-automne. Les concentrations en ammoniac (NH3), protoxyde d'azote (N2O), méthane (CH4), dioxyde de carbone (CO2) et vapeur d'eau (H2O), dans l'air intérieur des poulaillers et dans l'air extérieur des parcours, ont été mesurées grâce à un analyseur de gaz infrarouge photo-acoustique. Les débits d'air ont été évalués via l'utilisation d'un gaz traceur (SF6). Obtenus à partir d'un nombre d'observations limité, les résultats montrent que les émissions totales de NH3 et de CH4 (intérieur + extérieur) sont similaires à celles des systèmes de volailles de chair sans parcours extérieur et que, pour le N2O total, les émissions sont plus élevées que celles des systèmes sans parcours extérieur. Toutefois, les émissions totales de NH3, N2O et CH4 restent inférieures par rapport à d'autres espèces (vaches laitières, porcs) lorsqu'elles sont exprimées par kg de poids vif.
Pays Basque : Les pigeons de Kanderatzea
Maritxu LOPEPE, AuteurNatxo Angulo est installé depuis trois ans à la ferme de Kanderatzea, près de Tardets (Pays Basque), où il élève des pigeons dans de grandes volières. Les pigeonneaux sont vendus dans des restaurants et directement aux consommateurs (autour de 7 euros le pigeonneau de 500 grammes, prêt à cuire). Il tue chaque année entre 2300 et 2400 pigeonneaux (vers l'âge de 25 à 30 jours), mais il lui faudrait 1200 couples, au lieu des 160 actuels, pour être reconnu chef d'exploitation (ou encore 600 pour une demi-surface minimum d'installation). Même s'il ne gagne qu'un demi-smic, Natxo ne veut pas une ferme trop grande, et son objectif de 300 couples lui semble l'optimum à atteindre. Il décrit l'entraide dont il a largement bénéficié lors de son installation, notamment de la part des producteurs fermiers Idoki, ainsi que l'aide de l'Afog (association de formation collective à la gestion).
Pays-de-la-Loire : Volaille bio de l'Ouest : de l'asso à la coop
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa coopérative Volaille Bio de l'Ouest produit 790 000 volailles (dont 80 % de poulets de chair) et étend son activité sur les Pays de la Loire et le Poitou-Charentes. Une plus grande souplesse a accompagné le changement de statut de l'association vers la coopérative, avec la possibilité, pour les éleveurs, de fabriquer des aliments à la ferme et de réaliser une partie de leur chiffre d'affaires en vente directe.
Petite encyclopédie de la poule et du poulailler : Zoom sur 40 races rustiques et productives
Comment connaître, accueillir, nourrir, loger, soigner ses poules ? Cette encyclopédie rassemble les réponses actualisées à toutes les questions que se posent les éleveurs de basse-cour, qu'ils soient débutants ou avertis : anatomie de la poule, santé, alimentation, comportement, ponte, prédateurs, matériel, aménagement du poulailler, réglementation... Pour les bricoleurs en quête d'autonomie, 16 fiches techniques détaillent des aménagements à réaliser soi-même, grâce aux plans et explications fournis : poulailler fixe ou amovible, incubateur, abreuvoir à poussins, mangeoire à trémie, plumeuse... 40 races locales de poules sont décrites, précisant leurs origines, leurs qualités fermières de couvaison, de ponte et de chair, leurs aires de répartition et les adresses où se les procurer, le tout accompagné d'un palmarès établi par trois défenseurs de races locales, dont l'auteur.
Un poulailler chez soi
Ce guide pratique, rédigé par Dominique Antoine, consultant en AB, s'adresse tout particulièrement aux nouveaux éleveurs qui souhaitent installer un poulailler de ponte familial, mais aussi aux aviculteurs qui souhaitent obtenir des revenus complémentaires à leur activité professionnelle. Après avoir décrit les principales caractéristiques physiologiques et psychologiques de la poule, des conseils sont donnés pour créer son propre élevage : construction et agencement du poulailler, choix des races, autoproduction des poulettes - futures pondeuses - ou achat de celles-ci dans les meilleures conditions. L'auteur explique également les modalités de production des ufs, en insistant sur les conditions à respecter pour nourrir économiquement les poules, en tenant compte du caractère omnivore de celles-ci, et les maintenir en bonne santé. Enfin, l'accent est mis sur la bonne gestion de l'élevage (technique et économique), et sur la réglementation à respecter lors de la création d'un poulailler.
Poules pondeuses bio : Une Bretagne moins hégémonique
Michaël DESPEGHEL, AuteurAu niveau national, les ufs bio représentent 15 % en valeur des ventes bio et sont désormais un produit phare du panier bio. La forte domination de la Bretagne sur le marché de l'uf s'érode : après 3 années de forte augmentation, cheptel et nombre d'élevages de pondeuses bio ont connu une baisse dans cette région en 2013, et la production se développe en dehors de la Bretagne. Un graphique et une carte montrent, d'une part, l'évolution du cheptel bio et en conversion entre 2003 et 2013, d'autre part, le nombre de poules pondeuses par canton breton.
Des poulets, des brebis, et un heureux choix de vie
CHAMBRE D'AGRICULTURE AUVERGNE, AuteurA 24 ans, Julien Lagardette a choisi de s'installer en GAEC avec sa mère, Mirjam, qui va l'aider à développer l'exploitation, située à Saint-Didier-en-Donjon (03). 27 ha vont être dédiés entièrement à l'élevage de brebis, deux poulaillers supplémentaires pourront accueillir 4 000 poulets fermiers bio. Au total, l'exploitation comptera 39 ha, sur lesquels se trouvent déjà 2 bâtiments avicoles, une bergerie avec 260 brebis et 8 ha de culture, le tout certifié en agriculture biologique depuis plusieurs années. En Auvergne, la filière avicole bio cherche activement à recruter des éleveurs et mettre en place de nouveaux bâtiments d'élevage.
Principe et méthode de lutte biologique appliquée à la santé animale : exemple de la lutte contre les poux rouges en élevage avicole
Célia BORDEAUX, AuteurLa lutte biologique peut être définie comme « l'utilisation d'organismes vivants (insectes, nématodes, champignons, bactéries et virus) pour contrôler une population de nuisibles ». Utilisée surtout en productions végétales spécialisées, elle est de plus en plus promue en élevage. Ainsi, l'entreprise APPI propose d'introduire, dans les élevages avicoles, deux espèces d'acariens qui sont des prédateurs du pou rouge, ectoparasite pouvant avoir des effets très négatifs (baisse de ponte par exemple) et particulièrement difficile à éliminer par des traitements, ou même par des vides sanitaires. Introduire ces prédateurs contribuerait à limiter les populations de ces parasites. Les résultats d'une expérimentation, conduite par l'entreprise APPI, dans un bâtiment de poules pondeuses, sont présentés.
Produire des oeufs bio en région Centre-Val de Loire : écologiquement et économiquement favorable
Jean-Marie MAZENC, AuteurBio Centre a réalisé une étude sur l'état de la production dufs bio en Région Centre-Val de Loire. Les résultats montrent que la rentabilité des exploitations est globalement satisfaisante, bien que la part nationale de la région en matière de production reste modeste, avec seulement 2,5 % du cheptel français. - Le marché de luf : Luf bio, un marché en développement ; - L'étude : La filière uf dans la région, des perspectives de développement à concrétiser (caractéristiques des exploitations (durée de ponte, indice de consommation...) ; données économiques (produits, charges opérationnelles, marges brutes pour différents types d'ateliers) ; commercialisation (circuits courts, intégrateur...) ; enjeux et perspectives).
Recherche et expérimentation : Dynamiques de groupes pour la santé des élevages bio
LETTRE FILIERES FNAB - VIANDE, AuteurLe programme de recherche-action CASDAR "Synergie pour la santé des élevages bio", piloté par l'ITAB, s'est achevé fin 2015. Une enquête auprès d'éleveurs de volailles de chair biologiques a permis de mettre en lumière la diversité des approches en santé animale et d'étudier les dynamiques de groupes autour de ce thème. Les témoignages des éleveurs ont donné lieu à un travail de synthèse qui donne à voir les leviers mobilisés par les éleveurs en termes d'actions préventives et curatives. L'alimentation, le nettoyage et la désinfection sont, aux yeux des éleveurs interrogés, les trois facteurs clés pour la réussite globale d'un lot. Dans le cadre de ce programme, des enquêtes ont également été menées pour analyser le rôle des groupes d'éleveurs (conventionnés avec un vétérinaire ou d'échange) dans la maîtrise et la prévention en santé animale.
Les revenus 2014 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire : Édition décembre 2015
Les Chambres dagriculture des Pays de la Loire, en collaboration avec plusieurs centres de gestion, ont conduit une étude sur les revenus 2014 de lagriculture biologique. Ces données compilées constituent des repères pour les agriculteurs bio de la région et servent de références pour les porteurs de projet. Le document établit des références technico-économiques en AB par grands systèmes de production. Concernant lexcédent brut d'exploitation des exploitations bio de la région, en 2014, il reste relativement stable, mais les résultats sont hétérogènes suivant les productions. Les exploitations en grandes cultures ont dû faire face à une hausse importante des charges, ce qui a fortement diminué leur résultat courant. Pour les autres productions, on constate une certaine stabilité. Lannée 2014, par son climat, a été propice aux cultures et a permis de faire des stocks de fourrages, ce qui a favorisé lautonomie des exploitations. Dans lensemble, les prix de vente des différentes productions se sont maintenus. Les produits bio trouvent de plus en plus leur place dans le panier des consommateurs, ainsi que dans la restauration hors domicile. Les filières se développent. Les conversions ont repris en viande bovine dès 2014, puis en production laitière depuis mi-2015. Les installations bio représentent 15 à 20 % des installations aidées dans la région.
Des volailles bio nourries avec des céréales bio locales : c'est l'idéal !
Afin de faciliter l'approvisionnement local en matières premières pour l'alimentation des volailles biologiques, la CAB Pays-de-la-Loire a été sollicitée par E.Bio, la coopérative Volailles Bio Bocage, Aliments Mercier, les abattoirs Frelon et Biocoop. Plusieurs axes de travail permettront de sécuriser cet approvisionnement : - une contractualisation avec les producteurs de matières premières, et une prévision des volumes qui pourraient être produits ; - l'échange de savoir-faire technique entre producteurs (maîtrise des adventices, production de protéagineux ) ; - une étude de faisabilité technico-économique sur le triage, le séchage et le stockage de la matière première ; - un programme d'actions pour faciliter l'augmentation des surfaces en grandes cultures biologiques.
Welfare of organic laying hens kept at different indoor stocking densities in a multi-tier aviary system. I: egg laying, and use of veranda and outdoor area
S. STEENFELDT, Auteur ; Birte NIELSEN, AuteurEn élevage de poules pondeuses biologiques, il existe des bâtiments à plusieurs étages. La surface des différents niveaux est alors incluse dans le calcul de la surface disponible pour les animaux. Dans cette étude, les résultats sur la production, les comportements à la ponte, et l'utilisation de jardins d'hiver (ou vérandas) et des espaces extérieurs sont rapportés pour des élevages biologiques avec des densités de 6, 9 et 12 poules/m² (surface au sol, sans prendre en compte les étages), avec une augmentation concomitante du nombre de poules par auge, abreuvoir, perchoir et nid. Une quatrième modalité compte 6 poules/m² (au sol) mais avec la fermeture d'un des étages et une moindre disponibilité des auges et des perchoirs. Toutes ces modalités respectent la réglementation européenne en vigueur sur l'élevage de poules pondeuses en AB. La seule variable qui a été significativement impactée est le pourcentage de ponte : il a été significativement plus faible dans la modalité à 12 poules/m² (90,6 % contre 94,3 % en moyenne), probablement en lien avec la moindre disponibilité des nids et abreuvoirs.
Agriculteur : construire son métier - Formations 2014-2015 : S'initier et se perfectionner aux savoirs et savoir-faire bio et alternatifs
Agri Bio Ardèche présente son nouveau catalogue de formations. En réponse aux attentes et besoins exprimés au printemps dernier par ses adhérents, et en partenariat, entre autres, avec les CIVAM, la Chambre d'agriculture et Agribiodrôme, ce sont 26 formations sur des thèmes variés qui vont se dérouler d'octobre 2014 à mars 2015. Parmi elles, citons « Initiation aux pratiques de médecine manuelle traditionnelle en élevage », « Autoconstruction de poulailler », « Fabriquer des préparations à base de plantes pour soulager les animaux d'élevage », « S'installer en maraîchage bio : quels repères techniques et économiques ? », « Mieux connaître son sol pour optimiser la fertilité » La liste des formations est disponible sur le site d'Agri Bio Ardèche.
Agroforesterie : des parcours arborés pour les volailles
Elsa EBRARD, AuteurLa France est actuellement le premier producteur européen de volailles sur parcours. Et la plupart des labels demandent de conduire les élevages en systèmes agroforestiers, soit des systèmes où existent des arbres, des cultures et/ou de l'élevage. Les avantages sont nombreux : abri du vent, de la pluie, du soleil pour les volailles, diminution de la pression de piétinement sur la parcelle, frein aux courants d'air près de bâtiments, meilleure occupation du parcours (donc de la répartition des déjections)... A ces avantages, s'ajoutent ceux liés à l'écologie de l'arbre : recyclage des éléments minéraux, protection contre l'érosion (grâce entre autres à la litière de feuilles), stockage du carbone... Mais aussi, avantages économiques liés à l'arbre : essence précieuse, production de bois ou de fruits... Et les avantages liés aux synergies de ces systèmes : par exemple, les volailles peuvent lutter avantageusement contre certains ravageurs des arbres. Dans les coopératives " Les poulets fermiers de Loué ", les parcours sont généralement arborés et un aménagement minimum a été défini dans le cahier des charges.
L'alimentation 100 % bio des volailles et pondeuses : Un défi pour l'avenir de la filière
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurQuatre programmes de recherche et d'expérimentation (ProtéAB, Icopp, AviaAlim et Avibio) ont travaillé sur l'alimentation 100 % bio des volailles de chair et des poules pondeuses. La fin de la dérogation (portant sur 5 % de non bio) est en effet prévue pour le 1er janvier 2015. Les résultats de ces travaux montrent qu'une alimentation 100 % bio est faisable, mais avec un impact important : surcoût de l'aliment et/ou conséquences sur les performances des volailles (baisse du rendement de ponte ou allongement de la durée d'élevage pour les volailles de chair). La première solution est de compenser le gluten de maïs, le concentré protéique de pomme de terre (non disponibles en bio) et la levure de bière par le tourteau de soja en complément d'autres tourteaux et des protéagineux. Cependant, actuellement, de nombreux tourteaux sont importés (Inde, Chine ), ce qui n'est pas sans risques : flambée des prix et faible maîtrise de la traçabilité Aussi, quelles autres matières premières locales faut-il utiliser pour réussir le 100 % bio ? 33 matières premières ont été caractérisées : le tourteau de soja reste bien la référence pour la combinaison MAT, profil, digestibilité. Toutefois, la technologie pourrait améliorer la digestibilité d'autres tourteaux et n'est pas à négliger. Une autre solution consisterait donc à combiner plusieurs matières premières locales pour réussir le 100 % bio.
Aménagements arborés des parcours de volailles : GUIDE technique
Ce guide a été édité dans le cadre du projet Casdar Parcours volailles. Il s'adresse particulièrement aux éleveurs de volailles biologiques et Label rouge et détaille les étapes de mise en place d'un parcours arboré. Il aide à la prise en compte de l'ensemble des facteurs techniques, climatiques, topographiques, humains (temps et organisation du travail) et économiques. Sont également décrits : le choix des espèces, les règles de mise en uvre du chantier de plantation et de taille des arbres et arbustes, les méthodes de rénovation des parcours, la valorisation du bois. De nombreux schémas et illustrations, ainsi que des témoignages d'éleveurs viennent étayer le propos.
Aménagements des parcours de poulets Label Rouge et Biologiques
Sophie LUBAC, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Sylvie DARTOIS, Auteur ; ET AL., AuteurLes parcours en production de volailles sous signe de qualité ne sont pas toujours explorés de manière optimale et sont gérés de façon très différente selon les élevages. L'amélioration de leur gestion est un enjeu agro-écologique, notamment parce qu'elle permet une meilleure répartition des déjections et procure parfois un revenu complémentaire : bois d'uvre, fruits. La Chambre d'agriculture de la Sarthe a organisé une enquête auprès de 98 éleveurs répartis dans sept régions différentes dans l'objectif de recueillir et d'analyser les pratiques de gestion des parcours. L'article présente les résultats concernant les types de poulaillers, les espèces de ligneux implantés sur les parcours, les méthodes de taille et l'organisation du couvert. Une typologie des aménagements de parcours est établie et des indications sont données pour maximiser l'exploration par les volailles, par exemple alterner les zones claires et ombragées par des arbres dans un rayon de 10 à 15 mètres autour du poulailler.
Bâtiment à énergie positive : Quel intérêt pour les élevages de volailles ?
En aviculture, l'énergie directement consommée par le bâtiment ne représente que 2 à 3 % du coût de production total de la volaille. Cependant, son coût peut être amené à doubler d'ici 10 ans. Cette brochure décrit les éléments techniques et économiques utiles à la mise en place d'un Bâtiment d'Elevage Basse Consommation (BEBC) et d'un bâtiment à énergie positive (BEBC+). Les gains énergétiques sont comparés avec un bâtiment avicole classique, sur la base d'une simulation qui tient compte de l'augmentation du coût des énergies. Les performances d'élevage et les charges non liées au bâtiment ne sont pas prises en compte. La construction des bâtiments BEBC et BEBC+ semble rentable, à condition d'accepter un investissement supplémentaire respectivement de 11 % et 83%. Les externalités positives des constructions BEBC ne doivent pas être négligées : bien-être animal, conditions de travail, moindre évaporation d'eau dans le bâtiment grâce aux économies de gaz.
La Bio dans les territoires : Fiches filières 2014
Ces fiches filières de l'Agence Bio retracent l'évolution des surfaces et des cheptels certifiés et précisent leur répartition sur le territoire français en 2013. Les chiffres concernent : - Les grandes cultures ; - Les fruits et légumes ; - La viticulture ; - Les plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; - Les surfaces fourragères ; - Les bovins ; - Les ovins ; - Les caprins ; - Les porcins ; - L'aviculture ; L'apiculture.
Bodin bio : la volaille fermière de tradition française sublimée par le bio
BIO-LINEAIRES, AuteurL'entreprise a été fondée par Jean Bodin, éleveur de volailles bio dès 1979, en Vendée. Elle s'est désormais diversifiée dans la fabrication d'aliments 100 % bio avec des approvisionnements en céréales locaux (Vendée et Deux-Sèvres) et dans la vente de produits cuisinés. En accompagnant les éleveurs partenaires, l'entreprise a participé à la mise en place de solutions de phytothérapie et d'homéopathie à destination des volailles de chair, puisque la marque s'interdit l'utilisation des antibiotiques. Les poulaillers ne peuvent dépasser une surface de 480 m2. 97 éleveurs sont désormais engagés dans la filière Bodin.
Connaître ses matières premières : une des clés du succès
L'alimentation des volailles biologiques a fait l'objet de plusieurs projets de recherche visant à mieux connaître et utiliser les matières premières utilisées dans les rations. Bien que les céréales apportent environ 40 % des protéines, la complémentation azotée est un point critique des performances des élevages. L'article passe en revue et compare les aliments les plus courants. Les valeurs alimentaires des oléo-protéagineux biologiques sont semblables au conventionnel, hormis les taux de cellulose qui sont supérieurs en bio. La digestibilité de la matière azotée et l'énergie métabolisable des graines de féverole à fleurs colorées sont intéressantes pour les poulets en croissance. Différents tourteaux sont comparés : soja, tournesol, sésame, cameline, lin. Le tourteau de chanvre est intéressant car il contient moins de facteurs antinutritionnels. Bien qu'interdits actuellement en agriculture biologique, des aliments animaux sont testés : larves d'insectes, lactosérum et crépidule (coquillage). Les volailles consomment également des fourrages, dont l'impact réel sur le transit digestif est mal connu. Les foins de fétuque et de ray grass présentent de bonnes digestibilités, mais sont pauvres en matières azotées. La fraction azotée des bouchons de luzerne et d'ortie est assez bien digestible, contrairement à la digestibilité de la lysine et méthionine qu'ils contiennent.
Dans la Beauce, devenir céréalier bio n'est pas une utopie
Jean-François RIVIERE, AuteurLouisette Daubignard et Rodolphe Chambreau viennent d'achever la conversion en bio de leur ferme dans la Beauce, la Ferme du Champ d'Eau. Ils démontrent ainsi qu'il est possible, dans une région de vastes plaines où les céréaliers et betteraviers conventionnels sont majoritaires, de produire autrement, en misant sur la diversification. Ils cultivent entre 40 et 50 ha de céréales (blé, orge, triticale, petit épeautre), produisent également des lentilles, pommes de terre, pois, de la luzerne et du lin. Ils ont pour projet, entre autres, d'améliorer leur système de stockage. Ils ont créé un élevage de volailles bio, qu'ils commercialisent dans leur magasin à la ferme, ainsi qu'auprès des adhérents de l'AMAP locale et de celle d'Étampes, dans l'Essonne.
Dermanysses : Donner le coup de grâce à ces vampires lucifuges
Petra SCHWINGHAMMER, AuteurVeronika Maurer, scientifique du FiBL (institut suisse de recherche de l'agriculture biologique), est affirmative : les dermanysses, ou poux rouges des volailles, sont présents dans pratiquement tous les poulaillers de Suisse. Ce sont des acariens hématophages (suceurs de sang) qui vivent cachés dans les fissures des poulaillers, supportent des températures de -20 à +45°C, et se reproduisent de manière fulgurante entre 25 et 30°C. Autre particularité de ces parasites, ils fuient la lumière. C'est pourquoi on ne les retrouve pas sur les poules pendant la journée. Il faut donc traiter les poulaillers eux-mêmes. En prévention, le choix des matériaux de construction sera important, ainsi que le remplissage de toutes fissures ou vides grâce à de la silicone, comme le précise Peter Lüscher, producteur d'ufs Bourgeon et président de la commission technique ufs de Bio Suisse. Du point de vue de l'entretien des poulaillers, il est conseillé de laver, désinfecter, traiter et de contrôler régulièrement l'efficacité de ces traitements. D'autres stratégies de lutte sont à l'étude, comme l'utilisation d'acariens prédateurs. Combattre les dermanysses des volailles est aussi une affaire de professionnels, qui proposent des prestations de nettoyage, en utilisant, entre autres, des poudres de silicates, autorisées en bio.
Dossier - Volailles bio : Des pistes pour une alimentation 100 % AB
Antoine ROINSARD, Auteur ; Hervé JUIN, Auteur ; Marie BOURIN, Auteur ; ET AL., AuteurComment les élevages biologiques vont-ils s'adapter à l'obligation future d'alimenter les volailles avec 100 % d'aliments certifiés, dans un contexte de forte dépendance aux importations de protéines ? Ce dossier aborde en détail les points clés pour relever ce défi. La connaissance des matières premières en est la base : le lecteur trouvera des tables contenant les valeurs alimentaires de différents aliments (tourteaux, graines...), la digestibilité et les teneurs en acides aminés des aliments usuels et innovants, ainsi que celles des fourrages (ortie, fétuque, ray grass, luzerne séchée). Pour les pondeuses, la féverole, facile à produire et à intégrer dans les rations, pourrait devenir un substitut au soja. Des tests de rations sans soja en élevages de pondeuses et de poulets de chair présentent des résultats encourageants. Les performances de rations utilisant des tourteaux de colza, tournesol, chanvre et du concentré protéique de riz sont analysées sur poulets de chair. Grâce à la plateforme Alter Avi, la contribution des parcours herbeux à l'alimentation des volailles est analysée.
Eclairage : Les poulets de chair bio
PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurEn regroupant 10,4% du cheptel national, l'Auvergne devient la 4ème région productrice de poulets de chair bio en France. Les chiffres présentés concernent : le nombre de bâtiments dédiés à l'élevage de poulets bio dans les quatre départements auvergnats, les noms et lieux des abattoirs certifiés, les circuits de distribution des volailles bio (65% sont vendues découpées, 35% sont vendues entières).
Emissions gazeuses en bâtiment et sur parcours d'élevage de volailles biologiques
Paul PONCHANT, Auteur ; Karine GERMAIN, Auteur ; Eddie LAMOTHE, Auteur ; ET AL., AuteurLes élevages avicoles sont des émetteurs de protoxyde d'azote (N2O), mais peu de connaissances sont disponibles sur l'impact des parcours sur ces émissions. Les déjections des volailles contiennent des nitrates qui se transforment partiellement en azote gazeux (N2) dans le sol par dénitrification. Dans certaines conditions (anaérobiose, type de végétation, taux de nitrates), cette réaction est incomplète et entraîne la production de N2O. L'Inra du Magneraud, en Charente-Maritime, a mesuré ces émissions et établi des bilans de masse (carbone, azote, phosphore) pour des poulaillers de 75 m2 avec ou sans parcours boisé. Les émissions des bâtiments sont identiques, mais les parcours arborés émettent 30 % moins de N2O que les parcours de type « prairie ». Ces résultats doivent être interprétés avec précaution car de nombreux autres paramètres interviennent dans la dénitrification, comme la température et la pluviométrie.
Enquête avicole grand ouest : des résultats en baisse
Paulette HUREL, AuteurLes principaux résultats technico-économiques des élevages du Grand Ouest produisant des volailles de chair biologiques pour les circuits longs sont présentés pour les années 2011 à 2013. Elles concernent un échantillon de 75 à 99 lots. On constate une baisse de la marge brute de presque 4 /m2/an entre 2011 et 2013. Les causes sont multiples : augmentation de l'indice de consommation et du taux de perte, ainsi que des dépenses en gaz.
Ertingen, terminus
Adrian KREBS, AuteurL'article traite de l'abattage des poules de réforme suisses. Dans le sud de l'Allemagne, une entreprise en a fait une prestation de service. La viande est ensuite réimportée en Suisse après que les poules ont été dépecées par une entreprise des environs.
De la féverole pour les poules pondeuses
La féverole est un bon candidat pour remplacer le soja dans les rations des poules pondeuses. Le projet Casdar ProtéAB a testé les performances comparées de deux lots, dont un qui était alimenté avec 20 % de féverole (variété Espresso). Les performances zootechniques sont maintenues (indice de consommation, poids des poules, masse d'ufs par poule), mais le poids moyen des ufs et leur résistance à la rupture sont plus faibles avec la ration contenant de la féverole. Les performances économiques sont donc légèrement inférieures pour un aliment plus onéreux (527 /t contre 492 /t). La recherche de variétés à faible teneur en vicine-convicine est une piste prometteuse pour améliorer les rations à faible teneur en soja.
Filière avicole : Recherche producteurs bio en poulets !
PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurLa filière avicole s'est beaucoup développée en Auvergne à partir de 2009. Le rythme des conversions bio s'est toutefois ralenti depuis 2 ans. Pour répondre à la demande, la filière avicole bio en Auvergne a besoin de 15 bâtiments supplémentaires. L'article rappelle quelles sont les exigences pour s'installer (montant de l'investissement, surface nécessaire), les perspectives de rémunération, et les débouchés que l'on peut envisager en matière de commercialisation. Concernant les exigences, la filière va devoir, en 2015, adapter l'alimentation des volailles en substituant notamment le soja par des alternatives bio.
Jura : Un distributeur automatique d'ufs
Théo TISSIER, AuteurAgriculteurs dans le Jura, Sophie Guy et Emmanuel Pannaux ont fait le choix, en 2012, de commercialiser une partie de leur production d'ufs via un distributeur automatique installé sur l'exploitation. Les particuliers peuvent ainsi venir acheter des ufs à la douzaine sans que cela ne demande un investissement en temps trop important aux producteurs. Encore peu développés, ces systèmes de distributeurs intéressent de plus en plus producteurs et consommateurs.
Oeufs bio : La consommation augmente, quelles perspectives pour la filière ?
Goulven MARÉCHAL, AuteurDans le contexte de l'augmentation de la consommation de produits bio en 2013, les achats d'ufs bio ont progressé de près de 7% sur la même période, contre 2% pour l'ensemble des ventes d'ufs. Les ufs bio sont même devenus un véritable produit phare bio, puisqu'ils représentent 10% du marché total de l'uf français en volume et 15% en valeur, alors que les produits biologiques ne représentent que 2,5% du marché alimentaire total. En Bretagne, des réformes anticipées de pondeuses biologiques ont eu lieu récemment dans certains élevages, et l'augmentation globale des ventes s'accompagne aussi d'une baisse du prix des ufs à la consommation : -0,7% entre 2012 et 2013. Mais, pour l'instant, les baisses de prix à la consommation n'ont pas eu d'incidence sur les contrats d'ufs bretons. Il reste difficile d'avoir une vision précise des perspectives qu'offre la filière et des stratégies à long terme des opérateurs régionaux.
Parcours pour pondeuses de plein air : Crédibilité en jeu
Adrian KREBS, AuteurEn Suisse, un projet du FiBL vise à fournir de nouvelles connaissances sur les parcours non couverts pour les poules bio ; aujourd'hui, en effet, cette solution est encore controversée, car considérée par certains éleveurs comme source de maladies et de coûts supplémentaires, et insatisfaisante du point de vue de la protection des eaux. Le point sur la question, à partir de l'exemple de la ferme de Peter Lüscher, qui a installé un parcours de ce type pour ses poules.
Passage à une alimentation 100 % AB en élevage de monogastrique à partir du 1er janvier 2015 : quelles conséquences ?
Antoine ROINSARD, Auteur ; Hervé JUIN, Auteur ; Karine GERMAIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2014La fin de la dérogation permettant d'incorporer 5 % de matières premières alimentaires conventionnelles dans l'alimentation des monogastriques biologiques doit s'achever à partir du 1er janvier 2015. Divers programmes de recherche sont en cours pour travailler sur les solutions possibles. Cette note présente leurs premiers résultats. Ainsi, techniquement, des formules alimentaires 100 % bio sont possibles. Cela sous-entend une augmentation de la consommation de tourteau de soja et de levures (pour les porcins). Des alternatives à ces matières premières sont possibles, comme le tourteau de chanvre ou le concentré protéique de luzerne. Cela peut aider à cette transition, mais, globalement, se pose la question de l'approvisionnement. A ce jour, une consommation plus élevée de tourteau de soja veut dire augmentation des importations. Si des formulations 100 % bio sont techniquement faisables avec globalement un maintien des performances, les coûts de production vont augmenter (environ 10 %), du moins dans un premier temps. Quelles conséquences pour les marges des producteurs ? Vue l'augmentation de la demande à prévoir, l'approvisionnement pourra-t-il suivre ? Il est donc important de travailler au développement de filières de production de matières premières innovantes pour l'alimentation protéique au niveau national et local, à l'accroissement de la sole en protéagineux et oléagineux biologiques (plus de conversions, travail sur les verrous techniques ) et de continuer les actions de recherche sur ces thématiques.
Le point avec Bureau Véritas : Changements dans le guide de lecture
Gilles BILLON, AuteurPlusieurs modifications du guide de lecture AB ont été validées, le 3 décembre dernier, par le Comité national de l'agriculture biologique. Divers sujets sont concernés par ces modifications : les poulettes bio qui doivent être élevées selon le cahier des charge bio dès leur 3ème jour jusqu'à 18 semaines maximum afin d'être transférables dans un élevage de poules pondeuses biologiques ; les conditions d'utilisation des mentions « sans utilisation d'OGM » ou « produit sans utilisation d'herbicides » ; la validation du fait de pouvoir utiliser en AB, aussi bien en pré ou post-trempage, la totalité des produits homologués pour le nettoyage et la désinfection des trayons et des installations de traite ; des précisions sur le cadre dans lequel les adjuvants peuvent être utilisés en phytothérapie bio ou encore les teneurs maximales en anhydride sulfureux en vin bio avec trois nouvelles catégories rajoutées : vins de liqueur, vins mousseux et vins mousseux de qualité.
Le point avec Bureau Veritas : Les dernières actualités réglementaires
Gilles BILLON, AuteurLes dernières modifications du Guide de Lecture pour la réglementation bio datant du 3 juin 2014 sont décrites dans cet article : Les critères de différenciation pour la mixité bio-non bio sont précisés pour le maïs et le blé. En vinification, les levures inactivées sont désormais interdites. En aviculture, la dérogation pour l'achat de poulettes conventionnelles avant l'âge de trois jours est prolongée, tout comme l'autorisation de 5 % d'aliments non bio dans la ration des monogastriques qui est prolongée jusqu'à fin 2017. Des précisions sont apportées quant à l'autorisation dérogatoire de l'attache des animaux, qui nécessite l'envoi d'un formulaire à l'INAO.
Le poulet se fait bio
Dominique DIOGON, AuteurDans un marché en pleine expansion, les volailles fermières bio d'Auvergne sont bien installées dans le peloton de tête. L'un des pionniers est Bernard Devoucoux, installé depuis 1997, entre Saint-Pourçain-sur-Sioule et Gannat, dans l'Allier. Convaincu dès ses études en lycée agricole par ce mode de production, il a trouvé ses débouchés petit à petit. L'Auvergne, avec comme principale locomotive l'Allier, est ainsi devenue la quatrième région productrice de poulets de chair bio en France (10,4% du cheptel) et la filière régionale est aujourd'hui relativement bien développée. Bernard Decouvoux est également actuellement président de la commission bio du Syvofa (Syndicat des volailles fermières d'Auvergne). Patricia Nifle, directrice de ce Syndicat, souligne l'évolution importante de la production de 2005 à 2010, mais note un ralentissement du nombre d'installations en volailles fermières bio ces dernières années. L'un et l'autre espèrent un redémarrage des conversions en bio pour répondre à une demande en constante augmentation.
Quand ça cancane entre les pommiers
Theresa REBHOLZ, AuteurEn Suisse, les oies, canards et dindes sont une production de niche, aussi bien en bio qu'en conventionnel. L'association "Oie de pâturage", créée en 2013 par trois étudiants dans le cadre de leur projet collectif, apporte un soutien à ceux qui souhaitent se lancer dans l'élevage et la commercialisation des oies : commande d'oisons, achat d'aliment spécifique, conseils d'élevage, site internet pour la vente. C'est à elle qu'ont fait appel Ruedi et Therese Glauser pour tester cette production. Ils ont démarré cette année leur élevage d'oies au pâturage sur leur pépinière, entre autres raisons, pour mieux utiliser les surfaces enherbées sous les jeunes arbres et y économiser la fauche. L'article présente un portrait de cette production de niche en Suisse, puis des conditions d'élevage que Bio Suisse met en avant dans le cahier des charges consacré à l'élevage des oies au pâturage.
Les revenus agricoles 2013 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire
Ce document compile les revenus de l'année 2013 des agriculteurs bio des Pays de la Loire et permet d'établir des références technico-économiques en agriculture biologique, par grands systèmes de production (bovins lait, bovins viande, poules pondeuses, volailles de chair, grandes cultures, maraîchage, viticulture). Par rapport à 2012, une légère chute du résultat courant est observée, toutes productions confondues. Mais, derrière les moyennes de l'ensemble des exploitations, se cachent des disparités suivant les productions. Si le prix du lait a connu une baisse en 2012, la fin de l'année 2013 voit remonter les cours. Par ailleurs, le prix de vente des animaux bio a nettement progressé en 2013. Les conversions continuent à progresser faiblement alors que la consommation des produits bio augmente. Les nouvelles aides à la conversion du 2ème pilier de la PAC et le plan « Ambition bio 2017 » du gouvernement pourraient permettre à des agriculteurs de franchir le pas de la conversion. Une autre inquiétude concerne le renouvellement des agriculteurs bio, car, dans les 10 années à venir, la moitié des exploitations bio sera concernée par un départ à la retraite.
Santé des volailles bio : L'important c'est l'observation !
Régis LE MOINE, AuteurLa clé d'une bonne santé en élevage biologique de volailles est la prévention et donc l'observation. Pour cela, il faut agir sur divers paramètres : l'alimentation, le comportement animal, l'accès au plein air et le bâtiment. C'est ce qu'a expliqué et illustré une vétérinaire, Christine Filliat, à l'occasion d'interventions faites auprès d'éleveurs biologiques et dont les points majeurs sont repris ici. Ainsi, favoriser le comportement inné de l'animal, c'est tenir compte de l'organisation sociale, très hiérarchisée, des volailles, c'est bien concevoir les parcours qui doivent fournir de l'ombre et des repères, protéger du vent, des prédateurs, ou encore guider les volailles dans leurs déplacements. Il est aussi important de ritualiser son comportement pour limiter le stress des volailles, animaux de routine (ex : nourrissage à heures fixes). L'alimentation doit être adaptée et tenir compte des besoins physiologiques des divers stades, mais aussi de certains éléments anatomiques. Ainsi, l'aliment doit présenter la bonne granulosité pour un bon fonctionnement du gésier, par exemple. Le logement doit être sain, avec notamment une litière de bonne qualité.
Des systèmes durables pour dynamiser l'aviculture bio
Aurélie BELLEIL, Auteur ; Isabelle BOUVAREL, Auteur ; Eve POTTIEZ, Auteur ; ET AL., AuteurBien que la France soit leader européen en poulets de chair et ufs bio, ces deux productions sont encore marginales et ne représentent que 1 et 5 % des productions totales françaises. Afin de pouvoir répondre à la demande croissante des consommateurs pour ces produits, le projet Avibio a étudié les conditions nécessaires à un développement durable de ces filières. Pour cela, les filières françaises et européennes ont été analysées, des stratégies de développement durable ont été élaborées pour différents bassins de production, et les résultats du projet ont été communiqués et validés auprès des filières, de la recherche et du développement. Les principaux freins au développement des filières avicoles biologiques sont aujourd'hui liés à la disponibilité des matières premières. Les opportunités, quant à elles, semblent plutôt se trouver du côté de la restauration collective ou de l'industrie de transformation. Un outil d'évaluation de la durabilité des filières avicoles biologiques a été construit afin d'évaluer les marges de progrès et de proposer des pistes d'amélioration.
Alimentation 100 % biologique en élevage de monogastriques : Pistes explorées par la recherche/expérimentation en AB
Antoine ROINSARD, Auteur ; Laurent ALIBERT, Auteur ; Stanislas LUBAC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2013La dérogation permettant une alimentation en monogastriques à 95 % biologique prendra fin en 2015. La recherche s'investit pour trouver des solutions pour les producteurs face à cette évolution réglementaire. Cette plaquette présente cinq projets de recherche, régionaux, nationaux ou européens, qui touchent à cette question. Ces projets explorent diverses pistes afin d'avoir une approche globale de cette question cruciale, aussi bien en termes de faisabilité technique, de qualité d'alimentation, de coût économique ou encore d'impact environnemental. Ainsi, sur une période allant de 2011 à 2015, quatre grands thèmes seront abordés par ces projets : (i) la disponibilité des matières premières en France et en Europe (projets ProtéAB, ICOPP et Avialim Bio), (ii) l'agronomie et les systèmes de culture avec en particulier des essais de variétés de protéagineux (projet ProtéAB), (iii) la valeur alimentaire de matières premières (projets ProtéAB, Monalim bio, Avialim Bio et ICOOP), et (iv) les formulations alimentaires (projets ProtéAB, Monalim bio, Avialim Bio, Porcs Bio et ICOOP).
Aménagement des bâtiments pour volailles en bio en système vente directe
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur l'"Aménagement des bâtiments pour volailles en bio en système vente directe" et traite notamment des points suivants : - Aménagement général pour toutes les volailles (volailles de chair et poules pondeuses) : L'abreuvoir ; La distribution de l'eau de boisson ; Les mangeoires ; - Aménagement spécifique pour les jeunes : Le chauffage ; Alimentation et abreuvement du poussin ; - Aménagement spécifique pour les poules pondeuses : Les perchoirs ; Les nids ; L'éclairage ; Le caillebotis ; Le bac à poussière / bac à cendres.
Bâtiments "mobiles" en volailles bio : Système vente directe
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Bâtiments "mobiles" en volailles bio : Système vente directe" et traite notamment des points suivants : - La réglementation en bio (Terre battue, sol bétonné ou caillebotis ? ; Aménagement intérieur du bâtiment ; Taille des ateliers et des bâtiments ; Éclairage ; Vide sanitaire ; Surfaces minimales intérieures et extérieures) ; - Les besoins de la volaille (poulets et poules) ; - Le système d'élevage en poulet bio (Poussinière séparée ou non ? ; Localisation de la poussinière ; Nombre de bâtiments / séparation d'1 bâtiment en 2 ?...) ; - Les bâtiments (L'implantation du bâtiment ; Les différents types de bâtiments ; Les bâtiments existants dans le commerce ; Auto construire son bâtiment ; Ambiance du bâtiment ; La litière) ; - Sanitaire du bâtiment ; - Quelques adresses de bâtiments mobiles ; - Grille "votre élevage".
CasDAR Parcours de volailles : Comment valoriser les services agroécologiques des parcours ?
Camille BERAL, AuteurL'intégration de parcours en élevage de volailles offre divers services : bien-être pour les animaux, confort de l'éleveur, plus-value économique (par le bois, les fruits ou encore l'apport d'un complément alimentaire pour les animaux), intégration paysagère, bonne image de l'élevage Cependant, diverses questions se posent, comme l'accumulation des déjections, le parasitisme, les prédateurs, le type d'aménagement Un projet CasDAR est en cours, « Parcours de volailles », pour apporter des réponses et des références à ces questions. Quels arbres planter ? Comment ? Quel couvert herbacé ? Quels impacts économiques, sanitaires ou environnementaux ? Comment communiquer sur ce point ? Autant de sujets qui sont abordés dans ce projet multipartenaire associant des acteurs de la recherche, du développement et de l'enseignement.
Chiffres clés : Edition 2013 : L'agriculture biologique : Ses acteurs, ses produits, ses territoires
L'édition 2013 de la publication annuelle de l'Agence Bio, "L'agriculture biologique : Chiffres clés", est parue. Ces chiffres clés offrent un panorama complet de l'agriculture biologique française, avec au sommaire : - La Bio : un environnement préservé ; - La Bio dans le monde ; - La Bio dans l'Union européenne ; - La Bio en France, de la production à la consommation (L'agriculture bio en France ; La transformation et la distribution de produits biologiques ; L'importation de produits biologiques ; La consommation des produits biologiques ; Les produits biologiques en restauration collective ; Les produits biologiques en restauration commerciale) ; - Focus sur les filières bio végétales (Les grandes cultures biologiques en France ; Le secteur des fruits et légumes biologiques ; La filière viticole biologique en France ; Le secteur des plantes aromatiques, à parfum et médicinales biologiques) ; - Focus sur les filières bio animales (Les filières laitières biologiques ; Les filières viandes bovines, ovines et porcines biologiques ; Les filières avicoles biologiques ; La filière apicole biologique ; Les filières aquacoles biologiques) ; - La Bio dans les territoires (L'agriculture biologique dans les régions et les départements ; Les achats de produits biologiques dans les régions ; Fiches régionales ; Fiches filières végétales ; Fiches filières animales) ; - Autres informations (Qu'est-ce que l'Agence Bio ? ; Aides publiques ; Méthodologie). Ces données sont également téléchargeables sur le site de l'Agence Bio, à l'adresse suivante : http://www.agencebio.org/les-chiffres-cles. Fin 2012, la France comptait 24 425 exploitations agricoles engagées en bio, soit 4,7% des exploitations françaises. 1 032 941 ha étaient conduits en agriculture biologique, dont 855 644 ha certifiés biologiques (+22%/2011) et 177 297 ha en conversion. Ces surfaces représentaient, fin 2012, plus de 3,8% de la SAU nationale, contre 3,5% en 2011 et 2% en 2007.
La filière avicole bio organisée en Auvergne
Laurence ROMANAZ, AuteurEn Auvergne, la production avicole tient une place importante, en chair comme en ufs. Plus de 600 exploitations y sont présentes, soit 926 ateliers, dont 12 % en bio. Le nombre de bâtiments dédiés à la volaille de chair bio pour la filière organisée est de 59 bâtiments en 2012. L'article fait une présentation de la filière en termes de production, de commercialisation, d'adéquation avec les besoins du marché. La filière ponte organisée s'est développée récemment en Auvergne (segmentation de marché sous signe officiel de qualité, plein air et bio) : la région comptabilise 75 ateliers, dont 49 en bio
Le point technique élevage : Santé en élevage de volailles : Pathologies communes et prophylaxie
Gaëtan JOHAN, AuteurEntre 2007 et 2011, le nombre d'élevages de volailles de chair biologiques bretons est passé de 18 à 35. Ce quasi doublement impose de mieux comprendre les pratiques des éleveurs afin d'anticiper les problèmes qu'ils pourraient rencontrer. L'objectif est de pérenniser leurs ateliers et de pouvoir mieux accompagner les nouveaux projets d'installation. Plusieurs études s'intéressent déjà à l'alimentation mais très peu s'occupent de la santé. C'est l'entrée choisie pour cette étude. Une première enquête sur la santé des animaux a été menée, en 2011, auprès de la moitié des producteurs bio bretons. Une enquête complémentaire a également été réalisée, l'année suivante, auprès d'une partie de ces mêmes éleveurs, par l'INRA de Nouzilly, avec une entrée sociologique. Présentation des principaux enseignements à en tirer : Des élevages de petite taille avec comme débouché principal la vente directe ; Les pathologies vues par les éleveurs ; Les pathologies en élevage relèvent d'un ensemble de facteurs ; Des mesures prophylactiques pour parer aux problèmes sanitaires ; Des premiers résultats sur la prévalence en parasites internes ; Perspectives.
Produire des volailles destinées aux circuits courts de commercialisation : organisation et performances
Le document est issu d'une large étude réalisée dans le cadre du projet lauréat Casdar 2010 : « Élaboration d'un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation ». Ce projet s'est déroulé d'octobre 2010 à décembre 2013 et a réuni 61 partenaires (recherche, instituts techniques, organisations professionnelles agricoles, fédération d'AMAP ), dont 11 contributeurs en continu sur l'ensemble du programme : le Centre d'Études et de Ressources sur la Diversification (CERD), la Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB), l'Institut de l'élevage, l'Institut du porc (IFIP), l'Institut Technique de l'Aviculture et de l'Élevage des Petits Animaux (ITAVI), TRAME, la FRCIVAM Bretagne, l'APCA/RESOLIA, la Chambre régionale d'agriculture de Rhône-Alpes, l'INRA UMR Cesaer/AgroSup Dijon et l'INRA UMR Innovation. Le présent document concerne la commercialisation de volailles en circuits courts ; les résultats sont issus d'un travail d'enquêtes réalisées auprès de 111 exploitants répartis sur cinq régions françaises. Les logiques choisies en termes de production, de commercialisation, d'abattage, de nombre de volailles commercialisées en circuits courts sont nombreuses. La vente à la ferme constitue le circuit de commercialisation privilégié par les producteurs de moins de 20 000 volailles. Le choix du lieu d'abattage est notamment guidé par le nombre de volailles à abattre, la proximité d'un outil existant et le temps disponible pour cette phase de travail. La production de volailles destinées aux circuits courts se caractérise par une phase d'élevage longue avec une faible densité en bâtiment et des parcours extérieurs. Elle permet de dégager un revenu avec un investissement relativement raisonnable. Au sommaire : - Structure, trajectoire et place de l'atelier volailles sur les exploitations ; - Commercialisation ; - L'organisation de l'abattage, de la découpe et de la transformation ; - L'organisation de la production ; - Rentabilité des activités volailles en circuits courts.
Résultats d'expérimentations et de suivis techniques : "Elevages biologiques" - Campagne 2011/2012 - Édition 2013
Cette 8ème édition de la brochure de présentation des résultats d'expérimentations et de suivis techniques en "Élevages biologiques" a été réalisée en partenariat avec les structures bretonnes impliquées dans le développement de l'Agriculture Biologique. 6 projets en élevage, menés en 2012, font l'objet des synthèses présentées dans ce document.
Roxarsone, Inorganic Arsenic, and Other Arsenic Species in Chicken : A U.S.-Based Market Basket Sample
Keeve E. NACHMAN, Auteur ; David C. LOVE, Auteur ; Patrick A. BARON, Auteur ; ET AL., AuteurJusqu'en 2011, le roxarsone était régulièrement utilisé aux États-Unis dans les élevages de poulets pour traiter la coccidiose (maladie parasitaire fréquente chez le poulet), accélérer le gain de poids et améliorer la pigmentation de la chair. En 2011, une étude montrait que la concentration d'arsenic inorganique dans le foie des poulets était supérieure chez les animaux traités au roxarsone. L'exposition chronique à l'arsenic inorganique pouvant causer de graves problèmes de santé chez l'homme comme des cancers de la vessie, de la peau et des poumons, le principal vendeur de roxarsone suspend alors, provisoirement, la commercialisation de ce produit aux Etats-Unis. Des chercheurs de l'université Johns Hopkins aux Etats-Unis se sont intéressés aux résidus de roxarsone et d'arsenic présents dans la chair des poulets vendus dans les supermarchés du pays. Des échantillons de poulet conventionnel, de poulet sans antibiotiques et de poulet biologique ont été pris dans 10 épiceries américaines afin d'en analyser le contenu en arsenic. Le poulet biologique testé ne contenait pas de roxarsone tandis que le poulet conventionnel contenait une quantité d'arsenic inorganique plus importante que le poulet biologique et sans antibiotiques. Le roxarsone est vraisemblablement une source d'arsenic inorganique dans le poulet non biologique, la transformation se faisant par voie métabolique et lors de la cuisson. Selon les estimations des chercheurs, la consommation régulière de poulet ayant ingéré du roxarsone augmenterait le nombre de cas de cancers de 3.7 cas pour 100 000 personnes exposées. La vente de roxarsone est actuellement suspendue aux Etats-Unis, mais le nitarsone, un autre composé d'arsenic, demeure disponible.
Solutions alternatives en volailles : Construire des équilibres microbiens favorables
Gilles GROSMOND, Auteur ; BIOFIL, AuteurReprenant des extraits de l'ouvrage « Santé animale et solutions alternatives » de Gilles Gromont, cet article souligne certains points clés en termes de pratiques préventives en volailles. Ainsi, il est important de favoriser de bons équilibres microbiens dans les flores intestinales des poussins à leur arrivée ou dans les litières. L'utilisation de kéfir de maïs peut être efficace dans l'eau de boisson ou sur la litière (apports de germes lactiques). L'apport d'oligo-éléments ou encore d'huiles essentielles aux volailles sont des plus pour favoriser les défenses naturelles. L'eau de boisson doit être à bonne température. Il faut également être scrupuleux dans la distribution des huiles essentielles ou des oligo-éléments, notamment en respectant des calendriers précis adaptés aux espèces. Il faut aussi veiller à la qualité des parcours pour que ces derniers apportent un maximum de bénéfices, par exemple en fournissant de l'herbe dont la consommation favorise une flore intestinale abondante et stable.
Le défi du passage à l'alimentation 100 % bio en élevage biologique : maîtriser le déficit en protéines
Célia DUPETIT, AuteurLe projet CASDAR ProtéAB, coordonné par Inter Bio Bretagne, a été mis en place en 2010. Il a pour objectif de contribuer au développement des légumineuses à graines en bio dans le but de sécuriser les filières animales monogastriques. La première étape de ce projet, dont les résultats sont présentés ici, consistait à faire un état des lieux de l'offre en protéines végétales biologiques. En effet, depuis le 1er janvier 2012, la dérogation du cahier des charges européen permettant l'utilisation de 5 % de matières premières conventionnelles dans l'alimentation des monogastriques bio a pris fin. Or, il n'existe pas aujourd'hui d'alternatives biologiques pouvant couvrir l'ensemble des besoins en Matières Riches en Protéines (MRP). Pour améliorer cette situation, il apparaît indispensable d'optimiser la maîtrise des itinéraires techniques des cultures de légumineuses et de produire des références pour l'ensemble des acteurs de la filière. Ceci devrait être réalisé dans la 2ème étape du projet.
Dossier : Aviculture biologique
ALTERNATIVES BIO, AuteurLa France est le 1er pays européen producteur d'ufs biologiques et également le 1er producteur de volailles de chair biologiques. En France, entre 2008 et 2011, le nombre de poules pondeuses biologiques a augmenté de 140 %, avec une forte progression en 2011 (1 poule sur 15 est certifiée AB), et le nombre de poulets de chair biologiques a augmenté de 60 % (1 % du cheptel certifié AB). La région Rhône-Alpes se trouve en 2ème position en nombre d'élevages de poules pondeuses bio et en 5ème position pour le nombre d'élevages de poulets de chair bio et l'effectif de ces élevages a doublé en quatre ans. Actuellement, en Rhône-Alpes, près de 822 000 volailles biologiques - poules pondeuses et volailles de chair confondues - sont élevées par 190 exploitations agricoles. Plusieurs articles composent le dossier : - Les filières organisées représentent les plus gros volumes ; - Une installation réussie avec un atelier poules pondeuses (Rémi Segond, installé depuis 2 ans à Barnave, dans la Drôme, élève 5 000 poules pondeuses bio et cultive 3 ha de vigne et 5 000 m² de sauge médicinale et thym en bio) ; - Sanders à la recherche d'éleveurs de poules pondeuses bio ; - Val d'Eurre, l'uf bio de Rhône-Alpes. Des encarts font le point : Réglementation AB et Label rouge : quelles différences ? ; Les fermiers de l'Ardèche, 1er abattoir pour la volaille bio ; Les AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne), de véritables partenaires ; Satoriz : des partenariats de confiance ; L'uf bio, un produit plébiscité.
Le groupe Duc se lance dans la bio !
S. DAVID, AuteurLe groupe Duc, basé en Bourgogne, spécialisé en volailles labellisées, se lance dans la production biologique. Ainsi, en octobre 2011, il inaugurait les bâtiments du premier éleveur de poulets biologiques qui fournit ce groupe. Le but est de poursuivre ce développement pour atteindre 15 000 poulets biologiques commercialisés par semaine d'ici trois ans. La stratégie du groupe s'appuie sur une volonté marquée de produire et de vendre localement, en Bourgogne, en particulier en développant les débouchés en GMS et en restauration hors domicile. L'article relate aussi les propos du directeur de la production amont chez Duc qui souhaite produire des poulets abattus à 71 jours comme le permet le cahier des charges biologiques. Ces propos ont amené le Synalaf et la FNAB à réagir, car ils défendent l'abattage après 80 jours, garantie, selon eux, d'une production de poulets biologiques de qualité dans le cadre d'une filière biologique cohérente.
Poulets : La guerre des labels
Florence HUMBERT, AuteurDepuis quelques mois, l'industriel Duc produit du poulet bio moins cher en raccourcissant l'âge d'abattage à 71 jours, en accord avec la réglementation européenne. Ceci a suscité une levée de bouclier de la profession qui dénonce une industrialisation au mépris des fondamentaux du bio. Aussi, la FNAB, le SYNABIO et le SYNALAF ont demandé à l'Inao et au ministère de l'Agriculture de procéder à une révision du cahier des charges pour faire reculer l'âge minimal d'abattage. Mais selon l'auteur, derrière le tir groupé contre Duc et la défense des principes de la bio, se dissimulent sans doute des enjeux plus terre à terre. En effet, les grands groupes coopératifs ont aussi tout intérêt à défendre le label rouge qui représente 15 % de la production face au 1 % des poulets bio et dont l'âge d'abattage est le même que le poulet bio. Or, pour l'auteur de cet article, faire reculer l'âge d'abattage des poulets entraîne un coût pour le consommateur et semble contradictoire avec les objectifs du Grenelle (faire progresser la part des produits bio dans nos assiettes) et laisserait le champ libre aux importations de pays dotés de critères moins restrictifs, avec le risque de voir les fraudes se multiplier.
Des puces chez les poulets
Cécile POULAIN, AuteurLa plateforme avicole biologique AlterAvi du Magneraud suit, depuis 2009, les performances zootechniques, environnementales et sanitaires d'un élevage de 6000 poulets. Ceux-ci sont tous équipés d'une puce RFID qui permet aux expérimentateurs de suivre leurs mouvements du bâtiment au parcours, et ainsi de distinguer les casaniers des explorateurs. Cette différenciation a permis de mettre en évidence plusieurs éléments : - les explorateurs sont plus soumis à la présence de parasites et les traitements pourraient ainsi être plus ciblés ; - les explorateurs émettent plus de rejets et leur meilleure répartition sur le parcours améliorerait la durabilité environnementale du système ; - les poulets préfèrent marcher à l'ombre, un parcours arboré peut donc les inciter à sortir plus. Une étude génétique a, par ailleurs, permis de mettre en évidence un lien entre le comportement exploratoire des poulets et leur filiation génétique. La présence de plantes aromatiques sur le parcours est également étudiée pour la lutte contre le parasitisme.
Quel avenir pour la production de volaille de chair AB ?
Antoine ROINSARD, AuteurEn aviculture biologique, le manque de connaissances est un frein majeur aux conversions. Afin d'apporter des réponses aux agriculteurs intéressés par l'AB, le projet Psdr AlterAviBio a été mené pendant trois ans. Les principaux objectifs étaient de réaliser un état des lieux de la filière et d'acquérir des connaissances sur le fonctionnement des systèmes d'élevage sur parcours. Les principaux résultats de ce projet ont été présentés lors d'un séminaire de restitution en février 2012. Des essais portaient notamment sur la comparaison de parcours arboré et prairial, et sur le comportement exploratoire des animaux et son impact sur la durabilité du système d'élevage. Par ailleurs, quatre scenarii de développement de la filière évaluent la part de marché du poulet bio de 2 à 15 % d'ici 2020, selon l'évolution de la demande, de la réglementation, des innovations, etc.
Références économiques en agriculture bio : Pays de la Loire : Résultats 2011
Cette étude, éditée par CER France Pays de la Loire, présente les résultats technico-économiques et financiers de clôtures 2011 des exploitations en production biologique, rencontrées à l'échelle des Pays de la Loire. Au sommaire : - I. Le contexte marché : La production bio rattrape la consommation ; - II. Le contexte régional : La région Pays de la Loire participe à la croissance de la production bio ; - III. Les résultats des producteurs en agriculture biologique 2011 ; - IV. Résultats des producteurs spécialisés en bovins viande 2011 ; - V. Les résultats des producteurs laitiers 2011 ; - VI. Résultats des producteurs spécialisés en aviculture 2011 ; - VII. Résultats grandes cultures 2011 ; - VIII. Résultats économiques en maraîchage 2011.
Tackling the Future Challenges of Organic Animal Husbandry : 2nd Organic Animal Husbandry Conference
Gerold RAHMANN, Auteur ; Denise GODINHO, Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2012En septembre 2012, des conférenciers provenant de différents pays se sont réunis à Hambourg (Allemagne)pour la 2e conférence sur l'élevage biologique organisée par l'IFOAM (International Federation of Organic Agriculture Movements). Les sujets qui ont été abordés concernent l'ensemble des aspects des élevages biologiques dans un objectif de durabilité. Les interventions ont abordé les sujets suivants : les interactions entre les animaux et le climat; les futurs marchés pour les produits d'élevage biologiques; les systèmes de pâturage biologiques dans les régions humides; les systèmes de pâturage biologiques dans les zones sèches; l'amélioration de la santé et du bien-être animal dans les fermes biologiques; la production d'ufs biologiques; les systèmes de production de poulets de chair biologiques; les approches alternatives dans les fermes laitières biologiques; les systèmes de production ovine et caprine biologiques; la durabilité dans les fermes laitières biologiques; les systèmes de production porcine biologiques; l'élevage et l'alimentation animale du futur; l'avenir de la sécurité sanitaire des aliments et de la souveraineté alimentaire; les traitements sanitaires. À la fin de cette conférence, un document de synthèse a été préparé par les organisateurs afin de mettre les conclusions de cette réunion à la disposition des personnes intéressées.
Actualité technique
TECHNI BIO, AuteurIl s'agit, dans cet article, de la seconde partie des résumés issus des conférences du rendez-vous Tech&Bio des éleveurs du Grand Oues. Le résumé des conférences est scindé en trois thèmes : - Thème 1, Le sol et les cultures : "Impact des couverts végétaux" ; "Le couvert végétal : semis et destruction" ; "Gérer le déherbage mécaniquement" ; "Rôle protecteur et entomofaune des haies et arbres champêtres" ; - Thème 2, Les animaux : "La luzerne, du sol à l'animal" ; "Dédramatiser la gestion de la santé des troupeaux laitiers et allaitants grâce à un bon niveau de technicité" ; - Thème 3, Les marchés : "Différentes approches du marché du lait bio et perspectives" ; "Filières ufs bio : de la production à la commercialisation" ; "Quelles dynamiques des filières avicoles bio en Europe & situation de la France".
Agriculture bio : une conversion technique et psychologique
Jean-Sébastien MOIZAN, AuteurRencontre avec trois éleveurs (notamment en volailles) qui ont fait le choix de la conversion à l'agriculture biologique. Ce sont trois profils d'éleveurs différents qui expliquent leur démarche, leur perception du métier, et leur nouvelle manière de travailler. Benoît Drouin est un jeune agriculteur de 34 ans, situé à Rouez-en-Champagne (72) dans le pays de Loué. Arrivé sur l'exploitation familiale en 2002 (où sont produits du lait, des poulets et des céréales), son objectif est de passer à l'agriculture biologique à moyen terme. Alain Moysan, 42 ans, s'est installé en 1997 en centre Bretagne, à Plusquellec (22). Il cultive des terres et élève des poules reproductives. C'est en 2006, lorsqu'il reprend l'exploitation de ses beaux parents (des terres et un atelier lait qu'il transformera bientôt pour faire des vaches allaitantes), que germe en lui l'idée de faire autrement qu'en agriculture conventionnelle. Chez ces deux agriculteurs, trois mots pour résumer leur démarche de conversion vers l'agriculture biologique : autonomie, environnement, rentabilité. Dans les Landes, Jean-Michel Charles apprécie, lui aussi, la dimension agronomique de la production biologique. Il est responsable de l'exploitation du Lycée agricole de Sabres, entièrement convertie à la bio depuis 2008. Les poulets y sont pleinement intégrés dans la réflexion sur la rotation des cultures. Des encarts reviennent sur plusieurs points : évolution des cheptels bio : les poules pondeuses bien placées ; la conversion en chiffres : deuxième vague de conversion ; la conversion en question : entre deux et trois ans pour être certifié bio.
Agriculture paysanne : Sarthe : Un nouveau paysan aux portes du Mans
David GUYON, AuteurUn ancien animateur de la FADEAR (Fédération Associative pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural), David Guyon, raconte le parcours sinueux de son installation agricole en bio, près du Mans, sur 35 ha, avec trois ateliers : ovins, poulets de Loué et ruches. Il en ressort une certaine déception sur les formations proposées et l'accompagnement technique existant, mais un conseil clair aux cédants : bien anticiper le passage à la retraite, pour optimiser la reprise de la ferme. L'autre constat est qu'il a fallu se battre pour que cette ferme ne parte pas à l'agrandissement des voisins. Enfin, David prévoit déjà de vendre des plats cuisinés, pour profiter de sa proximité avec le centre ville du Mans et garder le maximum de valeur ajoutée sur la ferme.
Agroforesterie et aviculture : Un tandem réussi
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Marie-Christine FAVÉ, AuteurCet article, à travers divers témoignages d'éleveurs ou de techniciens, présente les avantages de combiner agroforesterie et aviculture. Planter des arbres, en particulier à forte valeur économique, en plus de développer un possible capital pour l'avenir, permet d'obtenir des parcours couverts propices aux volailles. En effet, ces arbres, combinés parfois à des haies, offrent des abris, incitent les volailles à mieux utiliser les parcours, contribuent au bien-être animal, limitent le stress, ou encore sont source d'aliments. Ils contribuent aussi au maintien de la fertilité des sols et servent d'abris à la faune sauvage. Si on veille à bien réussir la phase d'implantation, ils demandent par la suite un entretien limité. Autant d'avantages qui montrent l'intérêt de ces pratiques.
Améliorer la relation homme-animal
Brigitte CAUVIN, Auteur ; Odile BERNARD, AuteurL'INRA, l'Institut de l'Elevage, l'Université Vétérinaire de Vienne, ainsi que les Universités de Wageningen et de Monach ont élaboré, dans le cadre du projet européen Welfare Quality, un programme de formation multimédia intitulé « Quality Handling ». Basé sur plusieurs années d'expérimentation et de pratique en éthologie des animaux de ferme, ce programme permet à l'éleveur de découvrir quels comportements adopter pour limiter le stress de ses animaux. En effet, la crainte éprouvée par les animaux de ferme peut diminuer la productivité de l'élevage, et rendre la conduite du troupeau plus difficile. L'adoption d'un comportement mieux adapté, pour construire une relation plus stable avec ses animaux, permet à l'éleveur de travailler dans des conditions plus sereines. Le kit de formation, qui se présente sous la forme d'un DVD, comprend un programme informatique, des vidéos, des manuels de formation pour le stagiaire et l'encadrant, ainsi que des affiches. Ce DVD est accessible pour l'élevage bovin en français, anglais et allemand. Pour les élevages porcins et avicoles, il est disponible en anglais et néerlandais.
En Ardèche, un bâtiment neuf de 6 000 PP bio...
S. MERCHAT, AuteurAlain Vigne s'est installé, à Mirabel (07), en 1990, en entreprise individuelle avec 30 vaches laitières, sur une partie des terres appartenant à ses parents (50 ha dont 20 ha de vignes et 30 ha de pâturages) et avec un bâtiment de 400 m² destiné à la production de poulets Label Rouge. Un salarié travaille sur la ferme et le fils d'Alain Vigne devrait rejoindre son père. Si l'atelier bovin a prospéré avec aujourd'hui 40 vaches laitières pour un quota de 260 000 litres, le poulailler label a été converti pour accueillir 2 000 poules pondeuses bio qui viennent se rajouter à 6 000 autres hébergées pour leur part dans un bâtiment neuf de 1 330 m². L'inauguration de ce nouveau bâtiment a eu lieu le 19 octobre 2010. Le coût du bâtiment est de 340 000 . La production prévue est de 50 000 ufs par semaine (85-90 % de ponte) pour les 8 000 poules. Alain Vigne a signé un contrat d'un an avec Natur'uf, spécialiste de l'uf alternatif (plein air, bio, label rouge) : tous les ufs sont vendus en GMS. Rhône-Alpes est la deuxième région en nombre d'élevages de poules bio. Le nouveau poulailler répond à la demande croissante de la filière avicole Rhône-Alpine en production d'ufs bio.
T'as d'bio ufs tu sais !
CONSOM'ACTION, AuteurPour répondre à la consommation croissante d'ufs, des élevages industriels se sont développés dans la seconde moitié du XXème siècle..., puis des modèles alternatifs ont vu le jour sous la pression d'associations de protection des animaux et des consommateurs : plein air, Label Rouge et bio. Ces filières représentaient 20 % des poules pondeuses en 2009, contre 4 % en 1990. Parmi ces alternatives, l'uf bio a le vent en poupe : ses ventes en GMS ont enregistré la plus forte progression en 2009 (+ 19 %), pour atteindre 7 % du total d'ufs vendus. Le dossier revient sur les conditions d'élevage des poules et de production de l'uf, ainsi que sur les propriétés de l'uf : - En direct des poulaillers (vie biologique d'une poule, élevage industriel et biologique, élevage de poules reproductrices sur le modèle de l'intégration) ; - Coco-comparateur (ufs de poules en cages, au sol, en plein air, en plein air Label Rouge, ufs issus de l'agriculture biologique, modèles bio que Biocoop souhaite encourager) ; - Un produit emblématique pour la filière bio (plusieurs types d'élevage bio, respect d'un cahier des charges européen pour tous les élevages bio et, depuis sa réforme en 2009, inquiétudes de professionnels de la filière) ; - Petit volume mais grand cur (valeur nutritionnelle de l'uf, digestibilité, conservation possible d'un mois, blanc et jaune d'uf en cuisine ). Des encarts sont réservés à plusieurs points : modèle agricole que souhaite soutenir Biocoop ; activité de Damien Lalardy (céréalier et éleveur de pondeuses bio sur 65 ha, à Saint-Jean-de-Thurac) ; approvisionnement local des Biocoop...
Les Assises européennes de la bio : Témoigner, partager, et plus si affinités
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes agriculteurs bio roumains, Aurel et Mihaï Petrus, et la société Italienne Brio, metteur en marché de la coopérative Primavera, sont venus témoigner, le 8 septembre 2011, aux Assises européennes de la bio. Organisées par l'Agence Bio lors du salon Tech&Bio, les Assises européennes ont rassemblé des acteurs de la bio dans l'objectif de partager les expériences et de nouer des partenariats pour contribuer à l'essor de la bio. Aurel et Mihaï Petrus cultivent 1 300 ha de grandes cultures et possèdent 3 000 poulets de chair et de poules pondeuses. L'alimentation animale est fabriquée sur l'exploitation et les fientes sont utilisées pour fertiliser. Ils ont participé au salon afin de nouer des partenariats à l'export. La société Primavera est venue présenter son activité exclusivement bio, son objectif étant d'améliorer la rentabilité des fermes adhérentes. Cette société possède une structure de mise en marché, ciblée sur des ventes de fruits et légumes bio italiens à l'international. Leur présence sur le salon témoigne de leur volonté de mettre en place des collaborations avec d'autres producteurs européens.