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Documents disponibles dans cette catégorie (4792)


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Agriculture biologique : Les nouvelles règles pour 2023
Ce document présente les nouvelles règles encadrant l'agriculture biologique, en Suisse, en 2023. Il décrit les principales modifications dans les ordonnances bio (règlement suisse), ainsi que les modifications dans les cahiers des charges des labels bio suisses privés, à savoir : Bio Suisse, Demeter, Buf de Pâturage Bio, Bio-Migros, KAGfreiland et Natura-Beef-Bio. Ces modifications concernent aussi bien la production que la transformation ou la commercialisation.
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« Autonomie alimentaire et progrès génétique » : Les clefs de réussite de Pierre CHABRELY pour vivre de la production bovine bio en race Limousine, à Mauveix-Saint-Bonnet-Briance (Haute-Vienne)
Pierre Chabrely, converti à l'AB en 1996, élève une cinquantaine de vaches allaitantes bio, de race Limousine, à Mauveix-Saint-Bonnet-Briance (87). L'exploitation s'étend sur 77 ha de SAU, dont 1 ha est dédié à la culture de méteil (céréales-protéagineux), 2,2 ha de méteil immature pour l'enrubannage et 74 ha en herbe. L'exploitation est autonome en fourrages et en protéines ; seule la paille (litière) est achetée. Pierre Chabrely commercialise une partie de ses animaux en vente directe (des vaches de réforme, quelques veaux rosés, des bufs, ainsi que de jeunes mâles reproducteurs en vif), le reste (majoritairement des broutards et des broutardes) est vendu hors filière bio. Dans cette fermoscopie, les aspects suivants sont abordés : - Les données de l'exploitation et l'historique ; - Les données techniques pour le troupeau de bovins viande ; - La stratégie de conduite de l'élevage en AB ; - Les indicateurs économiques ; - Les facteurs de réussite.
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En avril 2023, une collecte en baisse et des prix du bio en dessous du conventionnel
Serge CAZENEUVE, AuteurCette note de conjoncture fait le point sur la filière laitière française en avril 2023, avec des éléments de comparaison par rapport à l'année 2022 et aux années précédentes (jusqu'à 2013). En avril 2023, et depuis plusieurs mois, la collecte de lait de vache en France est en baisse (-2,1 % en un an). Les prix à la production, cependant, étaient en hausse en 2022 et, malgré une baisse début 2023, ils ont progressé de 9,7 % en un an. En revanche, le prix du lait bio, filière qui représentait, en avril 2023, 5,7 % de la collecte laitière, a baissé de façon plus forte que le prix du lait conventionnel, devenant ainsi inférieur à celui-ci pour ce mois-là (-3 pour le prix standard et -5 pour le prix réel). Les tendances sont également décrites par bassin laitier, pour les produits laitiers transformés (avec des fabrications en recul sur un an), les laits de chèvre et de brebis conventionnels.
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Les chiffres du bio 2022 en Wallonie
Ariane BEAUDELOT, Auteur ; Julien CAPOZZIELLO, Auteur ; Bruno CRAEYE, Auteur | JAMBES (Rue Burniaux, 2, 5100, BELGIQUE) : APAQ-W (Agence Wallonne pour la Promotion d'une Agriculture de Qualité) | 2023Ce rapport, né d'une collaboration entre l'Apaq-W et Biowallonie, est un livrable du Plan bio 2030, un plan de développement de la production biologique en Wallonie. Il dresse la situation du bio en Wallonie en 2022, en présentant une synthèse des chiffres-clés. La première partie traite de la production agricole biologique wallonne, afin de qualifier et de quantifier loffre bio disponible. La seconde partie fournit des données liées à la distribution et à la consommation de denrées alimentaires biologiques (marché bio, dépenses alimentaires bio, comportement d'achat et profil des ménages, canaux de distribution). Un comparatif entre l'offre et la demande bio wallonne est ensuite réalisé. Deux autres chapitres sont dédiés à la production et à la consommation bio en Europe et dans le monde.
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Les chiffres du bio : Panorama 2022
En 2022, linflation a mis à mal le pouvoir dachat des Français et les a conduit à devoir dépenser plus pour leurs achats, ce qui a eu pour conséquence de réduire la consommation. Si les chiffres des ventes de produits alimentaires de 2022 (conventionnels et biologiques confondus) sont en hausse de 3 milliards d'euros par rapport à 2021, c'est du fait de la hausse des prix car, ramenés sur la base des prix de l'année 2021, ces chiffres indiquent qu'en réalité la consommation alimentaire est en baisse (-5,1 %) par rapport à 2021. Dans ce document, l'Agence BIO dévoile les chiffres 2022 du secteur bio. La part de produits bio dans les courses alimentaires des Français est en recul (de 6,44 % en 2021 à 6,06 % en 2022). Le nombre d'exploitations bio s'élève à 60 483 (+3,5 % par rapport à 2021, mais des conversions au bio en baisse), tandis que le nombre d'entreprises engagées en bio (préparateurs, distributeurs, importateurs et exportateurs) est en recul de 2,2 % par rapport à l'année précédente. Au sommaire de ce dossier de presse : - Bio et consommation ; - Bio et production agricole ; - Bio et souveraineté alimentaire ; - Bio et local : Territoire bio engagé et Établissement bio engagé ; - Bio en France et ailleurs ; - Bio et viticulture.
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Combining beef cattle and sheep in an organic system. I. Co-benefits for promoting the production of grass-fed meat and strengthening self-sufficiency
Sophie PRACHE, Auteur ; Karine VAZEILLE, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; ET AL., AuteurDe nombreux avantages liés au pâturage mixte bovins-ovins ont déjà été démontrés. Toutefois, leffet de lassociation bovins-ovins sur l'autonomie et l'autosuffisance des systèmes na pas beaucoup été étudié. Dans cette expérimentation, conduite à Laqueuille, sur le site Herbipôle d'INRAE, localisé en zone de montagne (Puy-de-Dôme), trois systèmes biologiques basés sur lherbe ont été comparés : un système mixte combinant bovins et ovins allaitants (MIX), et deux systèmes spécialisés, un en bovins (CAT) et un autre en ovins (SH). Ces trois systèmes ont été gérés de manière distincte durant 4 ans. Pour le système MIX, le rapport entre les UGB bovins et ovins était de 60/40. La superficie pâturée et le chargement à lhectare étaient similaires pour tous les systèmes. Les périodes de vêlage et d'agnelage ont été ajustées à la croissance de l'herbe pour optimiser le pâturage. Les veaux (croisés Salers-Angus) ont pâturé jusquà leur sevrage en octobre, puis ont été engraissés en bâtiment avec de l'enrubannage, avant dêtre abattus à 1215 mois. Les agneaux ont été engraissés au pâturage. Dans le cas où ils n'étaient pas finis avant la mise en lutte de leurs mères, ils ont été engraissés en bâtiment à laide de concentrés. La décision de traiter les animaux avec des anthelminthiques était basée sur le comptage dufs dans les excrétions fécales. Globalement, une proportion plus élevée d'agneaux a été finie au pâturage dans MIX, par rapport à SH, en raison d'un taux de croissance plus élevé qui a conduit à un âge inférieur à l'abattage (166 vs 188 jours). La prolificité et la productivité des brebis étaient également plus élevées dans MIX que dans SH ; tandis que la consommation de concentrés et le nombre de traitements anthelminthiques chez les ovins étaient plus faibles dans MIX que dans SH. En revanche, la productivité des vaches, la performance des veaux, les caractéristiques des carcasses et le niveau d'intrants utilisés ne différaient pas entre MIX et CAT. Ces résultats ont validé lhypothèse selon laquelle l'association bovins-ovins favorise la production de viande à lherbe, notamment pour les ovins.
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Combining beef cattle and sheep in an organic system. II. Benefits for economic and environmental performance
Marc BENOIT, Auteur ; Karine VAZEILLE, Auteur ; Sophie PRACHE, Auteur ; ET AL., AuteurAssocier plusieurs espèces animales optimise les performances dun système délevage. Dans cette étude, réalisée sur le site Herbipôle INRAE de Laqueuille (Puy-de-Dôme), les performances dun système mixte (MIX), associant des bovins et des ovins allaitants (avec un rapport UGB bovins/ovins de 60/40), ont été comparées à celles de systèmes spécialisés en bovins viande (CAT) et en ovins viande (SH). Ces trois modalités ont été suivies durant 4 ans (2017-2020). Elles reposaient sur des systèmes herbagers daltitude, basés sur des prairies permanentes, et conduits en agriculture biologique. Le taux de chargement annuel était identique pour tous les systèmes. Les jeunes animaux ont été engraissés majoritairement avec des fourrages : au pâturage pour les agneaux ; au pâturage et en bâtiment (avec de lenrubannage) pour les jeunes bovins. Des conditions météorologiques anormalement sèches ont conduit à des achats de fourrages. Les performances de ces systèmes ont été comparées via des indicateurs techniques, économiques (dépenses, marges, revenus ), environnementaux (émissions de gaz à effet de serre, consommation d'énergie), et en matière de concurrence feed-food. Les performances des ovins ont été meilleures dans MIX que dans SH : + 17,1 % de production de viande/UGB, - 17,8 % de concentré/UGB, + 10,0 % de marge brute, + 47,5 % de revenu, - 10,9 % démissions de GES, - 15,7 % de consommation d'énergie, et 47,2 % d'amélioration de la concurrence feed-food. Ces résultats sexpliquent à la fois par de meilleures performances animales et par une consommation de concentré plus faible dans MIX ; ce qui compense les surcoûts engendrés par lélevage mixte (notamment au niveau des clôtures). En revanche, aucune différence de performance na été enregistrée entre MIX et CAT. Malgré de bonnes performances zootechniques, les bovins ont eu des performances économiques médiocres en raison d'achats de fourrages et de difficultés à vendre les jeunes bovins (1215 mois) qui nétaient pas adaptés à la demande de la filière traditionnelle (croisés Salers-Angus).
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Complémentarités des calendriers de vente des systèmes ovins viande biologiques herbagers et rustiques
Vincent BELLET, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; Marie MIQUEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023La consommation de viande ovine présente un caractère très saisonné, avec un pic important à Pâques (en mars ou en avril), puis souvent un second pic estival, avant un creux à lautomne et un rebond pour les fêtes de fin dannée. En agriculture biologique, la production est assez saisonnée. Dans les bassins herbagers (partie Nord et Nord-Ouest de la France), les agneaux dherbe naissent majoritairement au printemps et sont vendus à lautomne (alors que la demande est faible). Dans les bassins rustiques (partie Sud et Sud-Est de la France), les agnelages dautomne sont plus répandus avec lélevage de races rustiques qui se désaisonnent plus facilement (ces agneaux nés à lautomne sont élevés en bergerie et vendus au printemps). Le projet Casdar RéVABio (2020-2023) vise à améliorer le taux de commercialisation sous le label AB des agneaux élevés en bio (donc à éviter les « fuites » vers les filières conventionnelles lors de leur commercialisation), en travaillant sur une meilleure correspondance entre les périodes de production et de consommation. Plusieurs itinéraires de production ont été identifiés en bassin herbager et en bassin rustique pour améliorer cette adéquation offre-demande. Cette plaquette présente les calendriers des ventes induits par ces différents systèmes de production. Elle propose également quelques possibilités de complémentarités entre systèmes au sein dun même bassin, ou entre différents bassins, pour étaler la production et être en mesure de fournir des agneaux bio lors des pics de demande. Elle termine en évoquant les impacts de cette régularité de mise en marché sur les performances environnementales.
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Connaître les aides accessibles aux bio
La FNAB met à disposition des fiches pédagogiques, rendant accessibles, à toutes et à tous, les aides pouvant intéresser les producteurs bio. Ces fiches ont été révisées pour être adaptées à la nouvelle PAC (2023-2027). Elles sadressent, en premier lieu, aux conseillers et animateurs qui accompagnent les agriculteurs bio dans leurs demandes daides. Elles portent sur : - Les aides du 1er pilier (conditionnalité des aides ; droits à paiement de base ; éco-régime ; aide redistributive ; aide complémentaire au revenu pour les agriculteurs ; aides couplées animales et végétales) ; - Les aides du second pilier (aides à la conversion à l'AB) ; - Les dispositifs fiscaux (crédits d'impôts).
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En direct de lInao : Lapins bio : les règles de lélevage évoluent
Léa ROUZEYROL, AuteurDepuis le 1er janvier 2022, lélevage de lapins (cuniculture) biologiques est encadré par le règlement européen bio 2018/848. Le cahier des charges français, qui était jusqualors en vigueur, est ainsi devenu caduc. Les lapins doivent être logés en groupes pour répondre à leur instinct grégaire. Néanmoins, pour des raisons de bien-être animal, les mâles et les femelles (gestantes ou reproductrices) peuvent être isolés durant une période limitée, en gardant un contact visuel avec leurs congénères. Deux types de bâtiments sont autorisés en bio : les bâtiments mobiles installés dans les pâtures et les bâtiments fixes y donnant accès. Ces abris doivent respecter des surfaces minimales et des fourchettes de densités de peuplement (ces dernières sont maintenant plus faibles que celles qui étaient imposées par le cahier des charges français, ce qui demande quelques adaptations aux éleveurs). Ces logements doivent avoir une hauteur minimale permettant aux lapins de se tenir debout les oreilles dressées, avoir suffisamment de cachettes sombres pour que les animaux puissent sy réfugier, et disposer de matériaux à ronger (bien que cette mesure fasse débat, car les lapins sont des lagomorphes et non des rongeurs). Enfin, lalimentation doit reposer principalement sur le pâturage (le nouveau cahier des charges impose au moins 60 % de fourrage grossier dans lalimentation des lapins bio).
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Dossier : Nouvelle PAC et aides à la bio en 2023
Hélène CLERC, Auteur ; Léo TYBURCE, AuteurLa nouvelle PAC, entrée en vigueur au 1er janvier 2023, intègre des mesures en faveur de la bio, dautres mobilisables par les agriculteurs en AB ou encore des mesures qui peuvent impacter ces derniers. Ce dossier reprend les points-clés à retenir avec, pour les aides du Second Pilier, leur déclinaison en région Grand-Est. Pour exemples, au titre de la conditionnalité des aides, sur le volet « Bonnes Conditions Agronomiques et Environnementales (BCAE) », on peut noter certaines nouveautés : la disparition de loctroi automatique du « Paiement vert » aux bio, sans vérification du maintien des prairies permanentes ; linterdiction à venir, dès 2024, de la destruction de zones humides et de tourbières ; ou encore lobligation, dorénavant valable aussi pour les bio, du maintien de surfaces agricoles non productives, et notamment la nécessité de consacrer une part des terres arables à des éléments favorables à la biodiversité. Léco-régime, nouvelle aide découplée du 1er pilier, facultative, prévoit une aide plus élevée de 30 /ha en AB par rapport au label HVE. Au titre du second pilier, il y a peu de changements pour laide à la conversion bio (CAB), mais avec des déclinaisons selon les régions, notamment en termes de plafonnement. Dautres aides pouvant impacter les bio, ou des éléments sur larticulation entre aides (cumul daides...) sont aussi présentés.
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Elevage - Pondeuses
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe pou rouge, parasite hématophage, très résistant, est une problématique dans les élevages de poules. En cas de grosses infestations, on peut observer de lanémie, des baisses du taux de ponte, ou encore des risques de picage. Ses effets ne sont pas toujours visibles et il est très difficile de sen débarrasser. Les poux rouges présents dans la très grande majorité des élevages ne viennent pas de la faune sauvage, mais de la filière et sont transmis via lintroduction de poulettes, le passage dun bâtiment à un autre, ou encore dans les camions de transport. Un projet européen, pas spécifiquement bio, MiteControl (2018-2023), porte sur le contrôle de ce parasite, avec lobjectif de diminuer lutilisation de produits chimiques de synthèse. Cependant, il ny a pas de solution miracle, tout particulièrement en bio : il faut sinscrire dans une logique de lutte intégrée, avec une veille constante (observation du comportement des volailles, du picage, pose de pièges à poux...), dans le but dintervenir au plus tôt, si possible localement. Il est aussi important de bien nettoyer les bâtiments au moment du vide sanitaire. Des produits à base de silice (abrasive pour la cuticule des poux) peuvent être mobilisés, par exemple dilués dans de leau, pour badigeonner les supports. Christophe Polin, éleveur de poules pondeuses bio dans la Somme, témoigne de ses pratiques pour contrôler ce parasite, mais aussi pour prévenir le picage. Ce trouble du comportement peut être lié à la présence de poux (actifs la nuit), mais aussi au stress ou à une alimentation non adaptée. Enrichir le milieu de vie des volailles avec, par exemple, la mise à disposition de ballots de luzerne, aide à la bonne expression du comportement naturel des poules et limite ainsi ce problème. Un guide, MTool, est dorénavant accessible en français pour aider les éleveurs à gérer le picage.
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Élevages ovins lait en Nord-Occitanie, Pyrénées-Atlantiques, PACA : Référentiel technico-économique de lélevage ovin lait
Ce référentiel présente des données technico-économiques sur les élevages ovins lait (bio et conventionnels). Il se base sur les données recueillies dans les deux bassins traditionnels de production de lait de brebis (nord-Occitanie autour du bassin de Roquefort, et Pyrénées-Atlantiques) et en PACA. Ces données sont issues de suivis dexploitations réalisés dans le cadre du dispositif INOSYS-Réseaux délevage et du projet BioRéférences, entre 2016 et 2021. Ce référentiel présente ainsi : 1 des indicateurs sur le fonctionnement des troupeaux ovins lait (production, travail, reproduction, santé, élevage des jeunes, alimentation) ; 2 - des résultats technico-économiques (détails sur les coûts de production et sur la marge brute). Pour chaque indicateur, ces données chiffrées sont renseignées pour cinq grands groupes délevages : dune part, les élevages ovins lait qui commercialisent leur production en circuits longs (systèmes livreurs), eux-mêmes divisés en trois groupes (nord-Occitanie en conventionnel, nord-Occitanie en bio et Pyrénées-Atlantiques en conventionnel) ; dautre part, les élevages ovins lait qui transforment leur production (systèmes fromagers), eux-mêmes divisés en deux groupes (Pyrénées-Atlantiques et PACA dont certains sont en bio).
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Etalement de la production dagneaux bio à léchelle des élevages : parfois faisable, rarement acceptable
Le projet Casdar RéVABio (2020-2023) vise à améliorer le taux de commercialisation, sous le label AB, des agneaux élevés en bio (le but est ainsi déviter les « fuites » vers les filières conventionnelles lors de la commercialisation des agneaux bio). Pour cela, il a cherché à améliorer la correspondance entre les périodes de production et de consommation de viande dagneaux. Cette dernière est fortement saisonnée, avec un pic important de consommation autour de Pâques (en mars - avril). En agriculture biologique, les agneaux ne sont pas forcément disponibles aux moments de forte demande, en particulier dans les bassins herbagers (partie Nord et Nord-Ouest de la France) où les agneaux naissent majoritairement au printemps et sont vendus à lautomne (alors que la demande en viande dagneaux est faible à cette saison). Le projet RéVABio a ainsi étudié plusieurs itinéraires de production pour améliorer, au sein dun élevage biologique, ladéquation entre les ventes dagneaux bio et les périodes de demande : effectuer du report dagneaux élevés à lherbe, faire de lavance de saison, mettre en place deux périodes dagnelages, fractionner les agnelages, produire des agneaux tardons Des entretiens ont ensuite été menés auprès de 17 éleveurs ovins biologiques, répartis dans plusieurs bassins de production, afin de connaître leur avis sur ces techniques détalement de la production (faisabilité, points faciles à mettre en uvre, craintes ). Ce diaporama présente, pour chacune des techniques détalement, une synthèse des réponses obtenues. Les itinéraires avec report des agneaux semblent les plus acceptables par les éleveurs.
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Une famille d'éleveurs à la recherche d'autonomie
Soazig CORNU, AuteurEn 2022, le voyage d'études « Polyculture-élevage », organisé par le Mouvement de l'Agriculture Bio-Dynamique, a fait étape à la ferme des Peltries, une ferme familiale en polyculture-élevage, située à Somloire (49). La ferme s'étend sur 150 ha (50 ha de prairies temporaires, 35 ha consacrés aux cultures, et le reste en prairies permanentes). Les Simmoneau y élèvent une quarantaine de porcs Bayeux-Longué, des volailles et 85 vaches Charolaises, en biodynamie. Ils commercialisent la viande porcine en direct, en caissettes, à la ferme ou en Amap, et valorisent la viande bovine en filière longue. Les Simmoneau cultivent des céréales et des légumineuses (orge, épeautre, triticale, avoine, pois, féverole et gesse), à partir desquelles ils élaborent de la farine destinée à l'alimentation des porcs. Des betteraves, ainsi que des navets fourragers, sont proposés en complément, l'hiver. Les bovins sont essentiellement nourris à l'herbe et au foin, avec un complément en betteraves en hiver. La ferme est quasiment autonome pour l'alimentation des animaux : seul le petit lait donné aux porcs provient d'un élevage voisin. Le fumier des vaches est utilisé pour réaliser le compost. Les Simmoneau cultivent également des blés anciens destinés à la vente. Dans cet article, un exemple de rotation, avec le travail du sol associé, après trois années de prairies est présenté.