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Carnet saisonnier d'un vigneron en biodynamie 3 : Automne
Alain FERRAN, AuteurAlain Ferran pratique la biodynamie depuis 18 ans, au Château Ferran, à Saint-Pierre-de-Bat (33). Il exploite le domaine de 45 ha, composé de 10 ha de bois, de 7 ha de pâtures et de 27 ha de vignes. Il possède un troupeau de 52 brebis Landaises et un petit atelier de plantes médicinales. Dans ce 3ème volet, Alain Ferran détaille les soins biodynamiques qu'il prodigue à la vigne, l'automne, avant les vendanges, pour harmoniser la maturité des fruits et, après la récolte, pour accompagner la mise au repos du vignoble.
Le colza, culture de choix dans les rotations bio
Laura DUPUY, Auteur ; Angèle CASANOVA, AuteurLe colza présente de nombreux avantages agronomiques et économiques : valorisation de lazote à lautomne, allongement de la rotation (ce qui est favorable à la gestion pluriannuelle de certaines adventices, maladies et ravageurs), culture avec des débouchés dintérêt (huile, tourteau) Cependant, le colza est souvent exclu des rotations bio car il est attaqué par de nombreux ravageurs. Pourtant, son implantation, peu coûteuse, apporte une garantie car il peut être géré comme un simple couvert hivernal, même s'il est « raté ». Par ailleurs, plusieurs leviers permettent de sécuriser cette culture. Ceci commence par la zone dimplantation : il est préférable de limiter les implantations dans les zones à forte production de crucifères, puisque la pression en ravageurs (notamment les altises) est plus importante au sein de ces zones. Il faut également semer tôt, de préférence avant le 15 août (les semis sont possibles dès juillet) et dans un sol sec, afin d'éviter une humectation de la graine favorable à la germination mais non suffisante au démarrage des colzas. Un tour dirrigation peut ensuite être réalisé pour assurer la levée si aucune pluie nest annoncée. Lobjectif est davoir des colzas au stade 4 feuilles avant larrivée des altises (les plants sont plus robustes à partir de ce stade). Il faut également assurer une bonne fertilisation. Pour perturber le comportement des ravageurs, il est possible dassocier le colza avec une plante compagne (qui pourra perturber la ponte des altises) ou semer deux variétés de colza, une principale et une précoce (5 à 10 %) qui va fleurir plus tôt et ainsi détourner les méligèthes des boutons de la variété principale (plus tardive). Cet article apporte aussi des conseils pour limiter la pression en limaces et en pucerons cendrés. Il explique également comment limiter les maladies en choisissant bien sa variété et comment gérer les adventices.
Conduite technique : Verger mon beau verger, les exigences des poires de table bio
Claire SALLIBARTAN, AuteurLa conduite de vergers de poiriers en agriculture biologique présente des exigences particulières. Dès l'implantation, il convient de choisir le bon porte-greffe en fonction des objectifs recherchés : le cognassier, qui permet le raccourcissement du délai d'entrée en production et l'abaissement de la hauteur de l'arbre, et le poirier, plus utilisé sur les verges de poires à poiré. Du côté des maladies et des ravageurs, les plus spécifiques sont la cécidomyie des poirettes et la tavelure du poirier (Venturia pirina). Les besoins en nutriments et les objectifs de la taille de l'arbre sont également abordés. Enfin, la poire étant un fruit fragile, certains critères sont à respecter pour une récolte de qualité (fermeté de la chair) et sa bonne conservation (besoin de températures négatives).
Coûts de production des fourrages et céréales : Conjoncture 2021
Yann BOUCHARD, Auteur ; Eva FICHET, Auteur ; Jean-Christophe VIDAL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Ce document indique des coûts de production pour différents fourrages, en intégrant l'ensemble des charges nécessaires (hors main-duvre exploitant), de l'implantation de la culture jusqu'au stockage de la récolte. Les charges courantes (intrants, carburant, entretien des matériels, coût des matériels en CUMA et interventions d'ETA...) sont ainsi prises en compte, tout comme les amortissements de matériels. Un temps de travail indicatif est également proposé pour chaque intervention. Ces différents coûts sont détaillés pour les cultures fourragères suivantes : maïs fourrage, méteil immature ensilé, prairie temporaire (enrubannage, ensilage, foin, pâturage), luzerne 4 ans, luzerne 5 ans, prairie permanente (enrubannage, foin, pâturage), dérobée d'été type sorgho, céréales à paille. Ce référentiel a été élaboré à partir de données collectées dans le cadre de suivis de fermes laitières basées dans le Sud du Massif central (suivis effectués par Inosys-Réseaux dÉlevage). Les valeurs indiquées ne sont pas spécifiques à une conduite en agriculture biologique (les prix des intrants sont ceux de l'agriculture conventionnelle), mais les frais de mécanisation peuvent être utilisés comme indicateurs. Par ailleurs, les résultats présentés restent indicatifs.
Cultiver des agrumes bio : Choix Plantation Soins Récolte
Les agrumes sont les fruits les plus cultivés au monde et figurent parmi les espèces darbres les plus vendues en jardineries. Les faire pousser, en bio de surcroît, n'est cependant pas si facile, et peut aboutir à de cuisants échecs. Par ailleurs, contrairement à de nombreuses idées reçues, on peut cultiver des agrumes sous presque tous les climats, et pas seulement sur le pourtour méditerranéen. Cet ouvrage accompagnera jardiniers et professionnels débutants dans toutes les étapes de la culture d'agrumes bio, du choix des variétés à la récolte. Il présente : - les caractéristiques des agrumes à connaître pour bien les soigner ; - leur diversité : des fruits de toutes les formes, de toutes les couleurs, de quelques grammes à plusieurs kilos, résistant au froid jusqu'à -20°C selon les espèces, capables de pousser dans divers sols, sous presque tous les climats ; - tout ce qu'il faut savoir sur la plantation, l'arrosage, la taille, le travail du sol, les engrais et les amendements à apporter, les maladies et les ravageurs éventuels, la culture sous serre et en pots, la récolte et la conservation.
La culture de l'endive : Nouvelle-Aquitaine
Nathalie DESCHAMP, AuteurEn Nouvelle-Aquitaine, quelques agriculteurs ont développé la production d'endives bio pour compléter leur gamme d'hiver. Cette culture se réalise en deux phases, avec, d'abord, la culture des racines, puis le forçage, qui peut être effectué en couches (forçage traditionnel en pleine terre) ou en salle obscure. Ce bulletin technique indique les conditions nécessaires à la réussite de la culture d'endives en bio : variétés et besoins spécifiques ; semis ; gestion des adventices et des maladies ; irrigation ; récolte des racines ; conservation ; conduite du forçage (mise en place, irrigation) ; récolte.
Guide de culture : Tournesol bio 2023
Cécile LE GALL, Auteur ; S. BERARD, Auteur | PARIS (11 Rue de Monceau, 75 008, FRANCE) : TERRES INOVIA | 2023Ce guide de culture du tournesol bio a été réalisé par Terres Inovia, avec la collaboration de l'ITAB et des Chambres d'agriculture. Il fournit des conseils techniques, du semis à la récolte, au travers des thématiques suivantes : le couvert végétal avant la culture, les variétés, l'implantation de la culture (semis, densité...), la fertilisation, l'irrigation, la gestion des adventices (avec notamment des informations sur le désherbage mécanique et ses outils), la gestion des maladies (mildiou, phomopsis, verticillium, sclérotinia, phoma, rouille blanche et botrytis) et des ravageurs (limaces, oiseaux gibiers, larves de taupins, pucerons, chenilles de noctuelles défoliatrices et vanesses), la récolte et la conservation.
Guide du jardinier en biodynamie
Peter BERG, Auteur ; Joséphine BERNHARDT, Traducteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023Les éditions du MABD (Mouvement de l'Agriculture Bio-Dynamique) rééditent ce manuel pratique de jardinage biodynamique qui a déjà rencontré un succès considérable auprès dun grand nombre de jardinier·ères. Il s'adresse à celles et ceux qui souhaitent produire des légumes et des fruits sains, savoureux et sans aucun traitement chimique. Ce guide propose un accompagnement au fil des divers travaux au jardin, afin de faire fructifier ce dernier de manière autonome, en travaillant avec la nature. Il explique comment fertiliser la terre avec du compost et des engrais verts, ou encore comment stimuler les plantes grâce à des extraits de végétaux, tout en créant une unité vivante, un « organisme jardin ». Cependant, le constat simpose : ces dernières années, un réel chaos climatique sinstalle, avec son lot de sécheresses, de canicules et d'à-coups météorologiques qui affaiblissent les jardins. Cest la raison pour laquelle, avec laccord de lauteur, les éditions du MABD ont ajouté un chapitre en fin douvrage, afin de proposer quelques pistes pour favoriser la résistance des cultures et la résilience globale du jardin, dans un contexte de changement climatique. Les conseils donnés sappuient sur les recherches récentes des réseaux de jardiniers et dagriculteurs biodynamistes.
Le Guide des plantes sauvages : 100 plantes essentielles aux vertus bienfaisantes
Bénéficier des vertus des plantes sauvages en faisant delles des alliées au quotidien, telle est la promesse de ce guide. Il invite le lecteur à renouer avec les bienfaits des plantes de nos régions. Carole Minker, docteure en pharmacie et spécialiste de phytothérapie et daromathérapie, emmène à la découverte de 100 plantes sauvages et de leurs propriétés thérapeutiques, gustatives et énergétiques. Pissenlit, ail des ours, coquelicot, consoude officinale, lavande, lierre terrestre, primevère, berce commune, pâquerette Ce guide explique comment préparer les plantes (en infusion, en décoction, en teinture mère, en sirop ou en élixir floral) pour soigner les maux du quotidien, par voie interne ou externe, avec les posologies, les précautions demploi et des focus pour les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées. Pour faciliter lidentification et éviter les erreurs de cueillette, chaque plante a sa fiche didentité illustrée (famille botanique, composition chimique, répartition géographique, biotope, période de floraison), accompagnée de différentes rubriques : santé, cuisine, beauté, cueillette, conservation, espèces proches et confusions possibles.
Guide technique : Produire des petits fruits biologiques
Jean-Luc PETIT, Auteur ; Philippe PIARD, Auteur ; Marc MIETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Le guide technique "Produire des petits fruits biologiques", édité par l'ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques), a pour objectif dêtre l'ouvrage de référence sur la production de petits fruits et leur transformation en agriculture biologique. Il s'adresse aux producteurs, qu'ils soient déjà en agriculture biologique ou quils envisagent de s'y convertir, aux candidats à l'installation, mais également aux conseillers agricoles, aux techniciens, aux enseignants et aux étudiants. Il prend en compte la richesse et la diversité du métier et intéresse tant le producteur spécialisé en petits fruits que celui qui souhaiterait se diversifier avec un atelier de production, voire de transformation. Il est basé sur l'expertise d'ingénieurs et de producteurs et sur la synthèse de la plupart des fiches techniques, des articles scientifiques et des ouvrages existant à ce jour, en France et en Europe, sur la production de petits fruits biologiques. Ce guide de production détaille 6 espèces principales (framboise, fraise, cassis, groseille à grappes et à maquereau, mûre, myrtille) et 4 espèces de diversification (grenadier, aronia, goji, sureau noir).
Impacts of production conditions on goat milk vitamin, carotenoid contents and colour indices
C. LAURENT, Auteur ; H. CAILLAT, Auteur ; B. GRAULET, Auteur ; ET AL., AuteurLa composition et la variation des composés vitaminiques du lait de chèvre ont été peu étudiées. Or, les vitamines sont des nutriments essentiels pour l'alimentation humaine et ont des rôles fondamentaux pour la santé. 28 exploitations caprines françaises ont été sélectionnées pour étudier ces paramètres. Elles reposent toutes sur : un système d'alimentation basé sur des fourrages (dont le pâturage), des chèvres de race Alpine ou Saanen, et une reproduction saisonnière. Chaque ferme a reçu deux visites (printemps et automne), comprenant une enquête sur les conditions délevage (dont lalimentation) et un échantillonnage du lait. Les vitamines (A, E, B2, B6, B9, B12), les caroténoïdes, ainsi que les indices de couleur ont été quantifiés pour chaque échantillon. Une analyse a ensuite déterminé les pratiques délevage qui modifient ces différents indicateurs dans le lait de chèvre. Le fourrage présent dans la ration est le principal facteur qui impacte ces indicateurs. Le lait des chèvres mangeant de l'herbe fraîche est notamment plus riche en alpha-tocophérol, la principale vitamine E présente dans le lait (+ 64 %), en vitamine B6 (+ 31 %) et a un indice b* (caractérisant la couleur jaune du lait) plus important (+ 12 %) comparé au lait des chèvres consommant des fourrages conservés (ensilage de maïs, enrubannage, foin ou paille). Cependant, ce lait est plus pauvre en vitamine B12, comparé à celui des chèvres nourries à l'ensilage de maïs (- 46 %), et plus pauvre en gamma-tocophérol que celui des chèvres nourries avec des fourrages conservés (- 31 %). Les chèvres Alpines ont produit du lait avec des concentrations en vitamine B2 (+ 18 %) et en folate (+ 14 %) plus élevées que les chèvres Saanen. Le lait des chèvres Saanen est, toutefois, plus riche en lutéine, un caroténoïde (+ 46 %). Les laits de chèvre étaient plus riches en vitamines B2 et B12 et en folates à lautomne qu'au printemps, mais plus pauvres en vitamine B6 (respectivement + 12, + 133, + 15 et - 13 %). Ainsi, les concentrations en vitamines et en caroténoïdes du lait de chèvre, ainsi que les indices de couleur, varient principalement en fonction du fourrage, mais aussi en fonction de la race et de la saison.
"Je mise sur un système low cost sans stabulation"
Costie PRUILH, AuteurHicham Legrand a repris, en 2019, une ancienne ferme de taurillons, dans le Morbihan. Il sest installé en bio et a décidé de transposer un système néozélandais sur sa ferme de 50 hectares, selon les bases suivantes : rester simple et faire du lait low-cost avec un maximum de pâturage. En effet, en Nouvelle-Zélande, les éleveurs estiment que 50 % du profit vient du système low-cost, que 33 % est issu du rendement laitier par hectare et que 17 % provient du rendement par vache. Le troupeau de Hicham, constitué de 86 vaches kiwis (nécessité, pour lui, davoir une race rustique), à 2800 l/an, pâture au maximum, selon un pâturage tournant dynamique, avec un chargement instantané élevé (2 UGB/ha) sur une herbe de qualité. En monotraite, les vaches sont taries deux mois à partir de fin novembre et les vêlages sont concentrés sur 10 semaines dès fin janvier. Les charges de structure sont réduites et concernent surtout la salle de traite et la laiterie. Les veaux sont en nurserie jusquà 4 semaines, puis dehors par tous les temps. Ce producteur réalise de lenrubannage, seul complément pour les vaches traites. Le pâturage de balles de foin (bale grazing), achetées à un voisin, est pratiqué en hiver avec les vaches taries pour prolonger le pâturage. En phase de lancement, ce système a produit des résultats prometteurs (EBE de 67 000 en 2021 pour 21 000 dannuités), résultats qui devraient saméliorer avec la montée du nombre de litres de lait produits par hectare, actuellement de 3 900 l /ha, lobjectif étant datteindre 6 800 l/ha (soit 4000 l par vache et par an).
Kiwis : De l'exotisme au jardin
Omar MAHDI, AuteurLe kiwi s'adapte plutôt bien aux conditions climatiques françaises ; cependant, les climats secs et venteux lui sont défavorables. La culture du kiwi demande assez peu d'entretien : il s'agit principalement de protéger les lianes des gelées tardives et de les arroser suffisamment, tout au long de leur vie. Le kiwi (l'actinidia) étant dioïque, il est nécessaire de planter des mâles et des femelles, bien qu'il existe des variétés autofertiles de kiwi (mais beaucoup moins productives). Le kiwi a besoin d'une structure solide pour soutenir ses lianes (pergola, mur...) et une taille fin février est nécessaire pour une bonne production. Dans cet article, Jean-René Wenk, producteur de kiwis bio à Moncrabeau (47), et Denis Genier, arboriculteur bio à Vetouzac (19), partagent des conseils de culture : implantation, taille, contrôle des ravageurs et des maladies (le chancre bactérien du kiwi, la cochenille blanche du mûrier, la punaise diabolique, etc.), traitements préventifs, récolte. Un encart présente le kiwaï, un cousin du kiwi, sur lequel le surgreffage de kiwi donne de bons résultats.
Les légumes tubéreux face à la sécheresse et au réchauffement climatique
Jean DE LA VAISSIERE, Auteur ; Ariane DESMOULINS, AuteurEn période de sécheresse, certains légumes tubéreux pourraient être des cultures intéressantes. Au cours des siècles, à force de sélection, plusieurs légumes en sont arrivés à faire leurs tubercules au printemps (plutôt qu'à l'automne). Alors quà lorigine, les anciennes variétés ou espèces faisaient leurs tubercules ou réserves à lautomne. Il existe au moins une vingtaine d'espèces et de variétés de tubéreux qui font encore leurs réserves au cours de lautomne et qui sont aptes à végéter l'été, en plein champ, sans arrosage, en attendant les pluies d'automne : carotte blonde tardive, carotte jaune du Doubs, rave d'Auvergne, ou encore pomme de terre de conservation... Cet article présente des techniques de culture pour ces légumes tubéreux dautomne (paillage ), ainsi que des indications sur les modalités de récolte et de conservation.
Le maraîchage en hiver
Jean-Martin FORTIER, Auteur ; Catherine SYLVESTRE, Auteur | PARIS (57 Rue Gaston Tessier, 75 019, FRANCE) : ÉDITIONS DELACHAUX ET NIESTLÉ | 2023Manger bio et local toute l'année peut sembler être un défi impossible à relever, surtout dans les régions où les hivers sont rigoureux. Cependant, au sein de la ferme expérimentale des Quatre-Temps, au Québec, Jean-Martin Fortier et Catherine Sylvestre ont développé des solutions pour continuer à cultiver et récolter des légumes en hiver. En sélectionnant les variétés les plus résistantes, en protégeant les cultures avec des abris simples et en planifiant des successions de cultures, ils offrent une alternative résiliente à la dépendance aux importations. L'objectif de la ferme des Quatre-Temps est de soutenir les agriculteurs locaux, mais aussi de manger bio, local et varié, toute l'année.
Osez les légumineuses
Xavier MATHIAS, AuteurAussi bonnes pour la fertilité du sol que pour la santé humaine, les légumineuses ont toute leur place au jardin. Alors que le changement climatique pousse les jardiniers à changer leurs habitudes, des cultures résistantes à la chaleur et au manque d'eau, comme celles du pois chiche et du soja, sont à encourager. Le pois cassé, cependant, est une culture complexe (besoin de matériel spécifique pour la récolte et pas d'alternative au décorticage manuel) et peu adaptée aux températures élevées. La lentille est également une culture à encourager pour la couverture du sol.
Produire des semences en agriculture biologique : Luzerne
S. BOUET, Auteur ; L. BOISSIÈRE, Auteur ; L. BRUN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (74 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75 001, FRANCE) : FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) | 2023Issue d'une collaboration entre la FNAMS et l'ITAB, cette fiche technique est consacrée à la production de semences de luzerne biologique. Elle décrit les étapes de cette production porte-graine : - Exigences de la culture (sol, climat, place dans la rotation, isolement) ; - Mise en place de la culture (implantation en sol nu ou sous couvert, densité et profondeur de semis) ; - Conduite de la culture (gestion des adventices, fertilisation, pré-coupe de printemps, pollinisation, irrigation) ; - Maladies (rouille et maladies secondaires) ; - Ravageurs (ravageurs du feuillage et des inflorescences, nématodes, campagnols, moyens de lutte) ; - Récolte et séchage (andainage, battage, séchage et nettoyage) ; - Pérennité et destruction de la culture ; - Normes d'agréage.
Produire des semences en agriculture biologique : Pois chiche
L. BRUN, Auteur ; E. LAURENT, Auteur ; L. MABIRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (74 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75 001, FRANCE) : FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) | 2023Issue d'une collaboration entre la FNAMS et l'ITAB, cette fiche technique est consacrée à la production de semences de pois chiches biologiques. Cette légumineuse, résistante à la sécheresse, valorise bien les sols superficiels. Cette fiche décrit les étapes de la production des semences du pois chiche : - Exigences de la culture (sol, climat, place dans la rotation, isolement) ; - Mise en place de la culture (préparation du sol, semis) ; - Conduite de la culture (fertilisation, désherbage, pollinisation, irrigation) ; - Maladies (ascochytose, fusariose, prophylaxie contre les maladies) ; - Ravageurs (noctuelle de la tomate, mouche mineuse, moyens de lutte) ; - Récolte ; - Séchage ; - Agréage (procédure et normes).
Rendements fourragers Bio/Conventionnels de 2014 à 2020
Dans le cadre du projet BioRéférences (piloté par le Pôle Bio Massif Central) et des suivis réalisés par Inosys - Réseaux dÉlevage, les rendements fourragers de fermes en bovins lait du Massif Central ont été analysés et comparés. Sur les 80 fermes suivies, 20 sont en agriculture biologique et 60 en agriculture conventionnelle. Ce tableau présente, pour chacun de ces systèmes (bio et conventionnel), les rendements obtenus de 2014 à 2020 pour : 1 - les prairies (ensilage dherbe première coupe non déprimée, enrubannage dherbe première coupe non déprimée, foin première coupe non déprimée, foin et enrubannage deuxième coupe) ; 2 - des cultures fourragères (ensilage et enrubannage de dérobées récoltées au printemps, ensilage de maïs) ; 3 les céréales autoconsommées sur la ferme. Ces valeurs moyennes ont été obtenues à partir dune importante masse de données (suivi réalisé sur des milliers dhectares), mais elles renferment de grandes variabilités, dues notamment à des contextes pédoclimatiques contrastés au sein du Massif Central. Globalement, les rendements en bio sont moins élevés quen conventionnel. Ces écarts sont dautant plus importants sur les fauches précoces et les céréales à paille (- 28 % en moyenne sur sept ans).
Séquiper pour cultiver du tournesol bio à façon
Jacques Belloir a créé lETA (Entreprise de travaux agricoles) Agri-Travaux 53 en 1991, en Mayenne. Sa fille, Emmanuelle Belloir, et son fils, François Belloir, lont rejoint, en 2021, à la direction de cette entreprise. L'entreprise génère 1,7 million deuros de chiffre daffaires, emploie huit conducteurs à lannée, ainsi que sept conducteurs saisonniers. En 2016, lentreprise a débuté un partenariat avec une entreprise de triage de grains, nommée Agro-Logic. Depuis, lETA réalise le travail à façon sur plusieurs dizaines dhectares de tournesol biologique pour approvisionner Agro-Logic. Cest Alain Candelle, lagronome dAgro-Logic, qui élabore litinéraire technique de la culture et qui définit les interventions nécessaires à réaliser dans chaque parcelle (suite à ses visites dans les champs). Le fait davoir un seul interlocuteur pour connaître les travaux à réaliser, plutôt que de dialoguer avec chaque propriétaire foncier, facilite le travail de Jacques, d'Emmanuelle et de François Belloir. Litinéraire technique (préparation du lit de semence, semis, désherbage mécanique, récolte) et le matériel agricole utilisé pour cultiver le tournesol biologique sont détaillés.
Soja bio : Guide de culture 2023
Cécile LE GALL, Auteur ; Thomas MEAR, Auteur ; Benjamin DELHAYE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (11 Rue de Monceau, 75 008, FRANCE) : TERRES INOVIA | 2023Le soja bio est une culture de printemps présentant de nombreux avantages, tant au niveau agronomique (atout pour gérer les adventices particulièrement dans les rotations à base de cultures dhiver ; autonomie en azote...) qu'au niveau économique (débouché très porteur en alimentation animale, valorisation possible en alimentation humaine, prix élevés...). Ce guide technique, élaboré par Terres Inovia avec la collaboration de l'ITAB et des Chambres d'Agriculture, aborde différents points de la culture du soja bio : avant de semer ; couvert végétal avant soja ; variétés ; implantation ; inoculation ; fertilisation ; irrigation ; gestion des adventices ; maladies ; ravageurs ; récolte et conservation.
Les tomates
Dans cet ouvrage, Jean-Martin Fortier, maraîcher et formateur québécois en maraîchage bio-intensif sur petites surfaces, livre tout son savoir-faire, partage ses variétés préférées et explique comment cultiver les tomates avec succès, que l'on soit jardinier amateur ou maraîcher professionnel. Préparation du sol, semis, repiquage, plantation, entretien, récolte, ennemis : c'est toute la méthode Fortier, performante et respectueuse de l'environnement, qui est expliquée et appliquée aux tomates. Aidé par de nombreuses illustrations détaillant gestes et tours de main, Jean-Martin Fortier livre ses astuces pour réussir la culture de la tomate, la solanacée la plus connue et la plus consommée dans le monde.
Transmission : Que deviennent les fermes Nature & Progrès ?
Anne ANDRAULT, AuteurCet article, élaboré à partir d'entretiens avec des cédants de fermes Nature & Progrès, propose un regard sur cinq histoires de transmission. Louise de Neef, maraîchère en Lozère (48), a transmis son activité de production de plants à José et Mirtille, de jeunes voisins producteurs, et le volet maraîchage et conserves à Victor et Luen, qui venaient de reprendre le restaurant du village. Pour François Calvet, éleveur et producteur de fromages, en Ariège, la question de la transmission du foncier, ses salariés ne souhaitant pas devenir propriétaires, a été réglée par l'intermédiaire de Terre de Liens, qui loue aujourd'hui les terres au GAEC duquel font partie deux de ses anciens salariés. Noëlle Reynaud, botaniste dans les Cévennes, fabrique des apéritifs à partir de cueillettes de plantes sauvages ; elle a trouvé une repreneuse, Sarah, qu'elle forme et accompagne dans sa démarche d'installation. L'histoire de la transmission de M., qui souhaite rester anonyme, est moins heureuse, avec une ferme qui a changé d'échelle et qui s'est déconnectée du réseau d'entraide local. Autre expérience décevante, le cas de Claude et Chantal Leduc, vignerons dans le Tarn, qui ont déchanté quand ils ont vu leur bel outil de travail presque laissé à l'abandon par le nouveau propriétaire ; cependant, ces vignerons ont connu d'autres opportunités de transmettre et de faire du lien localement (parrainage, mise à disposition de la cave...), ce qui a permis de compenser autrement cet échec...
Un trésor oublié : Le safran de l'Angoumois
Sylvie SICAIRE, Auteur ; Anne-Laure FUSCIEN, AuteurCréée il y a plus de vingt ans, l'association Safran de l'Angoumois-Champniers Safran a permis de faire renaître, en Charente, cette culture pourtant historiquement produite sur le territoire. Depuis 2023, l'association s'est donné, entre autres missions, de faire connaître la culture du safran, en Charente et au-delà, et d'assurer l'accompagnement des nouvelles installations. Aujourd'hui, les producteurs de safran de cette association sont au nombre de 10. C'est grâce aux témoignages de trois membres de l'association que ce bulletin a été réalisé : il comporte des informations sur le profil des exploitations et sur le cycle de la plante, et des éléments techniques (choix d'emplacement, densité de plantation, gestion de la culture). Ce bulletin fournit également des repères relatifs aux travaux de récolte, d'émondage et de séchage, ainsi que pour la commercialisation du safran.
"210 000 euros de revenu avec 518 000 litres"
Annick CONTÉ, AuteurDans le Finistère, le GAEC de Kergoat, comptant une SAU de 107.8 ha, a mis en place une stratégie particulière, basée sur une autonome alimentaire complète et un système tout herbe, permettant de dégager 52 000 euros de revenu disponible pour chacun des 4 associés. En agriculture biologique depuis 2017, cette exploitation a connu de fortes mutations depuis le début des années 2000, passant dun système intensif avec maïs à un sytème tout herbe. Le troupeau de 89 vaches (90 % croisées, dont 70 % en trois voies pie-rouge holsteinisée x rouge scandinave x montbéliarde) pâture jour et nuit à partir du 15 mars (pâturage tournant). Le déplacement des animaux est facilité par des chemins bien aménagés et par un boviduc. Lhiver, la ration est basée sur de lenrubannage de haute qualité, autoproduit à partir de prairies temporaires (association ray-grass anglais, trèfle blanc ou violet), fauchées toutes les trois semaines à partir de mai. Le travail, le pâturage et le suivi du troupeau, des rations ou des performances de lexploitation font lobjet dune approche très rigoureuse. Néanmoins, avec des achats limités (paille, sel, plastique pour lenrubannage, carburant), du lait de qualité, un faible taux dendettement (lauto-construction et lautofinancement sont privilégiés), les résultats économiques sont là. A cela, sajoute le choix volontaire de maintenir le chiffre daffaires au seuil du micro-bénéfice agricole. Deux des quatre associés réfléchissent à leur retraite, même sils ne lenvisagent pas avant cinq ans. Quel choix alors pour lexploitation ? Un nouvel associé ? Ou, hypothèse peut-être plus probable, le passage à la monotraite avec mise en place de vaches nourrices ?