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Documents disponibles dans cette catégorie (10357)


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Comparaison entre tunnels fixe et mobile : "Entre rentabilité et durabilité"
Marion COISNE, AuteurDe 2018 à 2020, la station expérimentale de Bretagne Sud, dans le Morbihan, a mené des essais comparatifs en maraîchage biologique entre un tunnel fixe et un tunnel mobile monté sur rails. L'objectif de cette seconde pratique, relativement innovante, était de pouvoir allonger les rotations, une culture donnée pouvant démarrer sous abri et poursuivre sa croissance à l'air libre pendant que l'abri bénéficie à une autre culture. Dans cet article, Maët Le Lan, responsable de la station, commente les principaux résultats obtenus, aussi bien sur les aspects techniques (rotations, conduite des cultures, rendements, temps de travail...) qu'économiques. Malgré un chiffre d'affaires inférieur, le système de tunnel mobile présente des avantages sur les aspects environnementaux du système (moins d'irrigation, moins d'apport d'azote grâce aux couverts intermédiaires). Après ces trois premières années, l'essai se poursuit.
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Dossier : Produire des potagères porte-graines : Surmonter les obstacles techniques
Marion COISNE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa production de semences potagères est particulièrement technique, et c'est d'autant plus vrai en agriculture biologique. Ainsi, les agriculteurs multiplicateurs certifiés bio sont encore trop peu nombreux pour répondre à la demande de leurs collègues maraîchers. Comme l'explique Laura Brun, en charge de l'agriculture biologique à la FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences), les principales difficultés techniques se concentrent sur le désherbage, les rotations (avec des temps de retour sur une parcelle relativement longs) et l'irrigation, incontournable pour décrocher un contrat avec un établissement semencier. Dans la suite de ce dossier, plusieurs agriculteurs multiplicateurs de semences bio témoignent sur leurs pratiques : - du chou sous tunnel chez Lucien Laizé, dans le Maine-et-Loire ; - de la carotte de plein champ chez Benoît Guillaumin, en Eure-et-Loir ; - des salades et des tomates sous tunnels chez Pascal Courilleau, dans les Bouches-du-Rhône ; - de la laitue sous tunnel chez Jean-Luc Judan, dans la Drôme. Pour finir, Nicolas Poiré, installé dans la Vienne, présente son exploitation qui, sur une micro-surface d'1,5 ha, lui permet de dégager une forte valeur ajoutée.
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Germinance : Semences biologiques et biodynamiques : Catalogue 2022
Germinance propose son catalogue 2022 de semences biologiques et biodynamiques : semences potagères, semences de plantes aromatiques et médicinales, semences de fleurs et semences d'engrais verts.
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Grand Est : Probiolor fête ses 30 ans !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa coopérative Probiolor a vu le jour en 1991, en Lorraine. En 2021, année de ses trente ans, elle a collecté 27 000 tonnes de grains, dédiés à 61 % à l'alimentation humaine, selon sa démarche historiquement 100 % bio, équitable et solidaire. Les évolutions de cette coopérative, pionnière sur le marché de l'AB, sont présentées dans cet article.
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Marché bio : "Il va falloir tenir dans les turbulences"
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurJérôme Caillé, polyculteur-éleveur de volailles dans les Deux-Sèvres, est aussi président de la Commission bio de La Coopération agricole et administrateur de la coopérative Terrena. Dans cet interview, il aborde le contexte du marché en grandes cultures biologiques fin 2021 et début 2022, et analyse cette période tendue pendant laquelle les agriculteurs doivent faire face à de nombreuses turbulences : relocalisation des approvisionnements, crise sanitaire de la Covid-19, hausse des coûts de l'énergie, entrée en application du nouveau règlement bio européen, etc.
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Marché des légumes bio : Entre hausse de l'offre et repli de la demande
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurFin 2021, la dynamique du marché des légumes bio s'est ralentie avec, d'un côté, une hausse de l'offre et, de l'autre, un repli de la demande. Près de 10 % des surfaces légumières françaises étaient certifiées bio fin 2020, soit plus de 42 000 ha. Comme souvent, cette situation est marqué par un phénomène d'ajustement du marché : en 2021, les conversions sont nettement moins nombreuses. Côté consommation, après une bonne année 2020, les achats de légumes bio sont à la baisse fin 2021, dans un contexte jugé difficile pour le pouvoir d'achat des Français. La hausse des coûts de production n'en rend que plus grande l'inquiétude des producteurs.
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Pays de la Loire : La Nantaise de Grasseval, une création paysanne
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurGrâce à un programme de sélection participative, lancé en 2008 par le groupement de producteurs Bio Loire Océan, en partenariat avec INRAE et avec le financement de la région Pays de la Loire, une nouvelle variété population de carotte, la Nantaise de Grasseval, a vu le jour en 2021. Comme en témoignent certains des producteurs bio ayant participé à sa sélection et à sa multiplication, cette variété population reproductible répond aux différents critères qui étaient recherchés et va leur permettre de diversifier leur gamme tout en optimisant leur autonomie en semences.
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Soja bio : Une graine très recherchée
Frédéric RIPOCHE, AuteurProtéagineux bio encore très recherché, malgré l'émergence d'alternatives, le soja reste une matière première particulièrement importante sur le marché bio, et ce, d'autant plus depuis l'obligation d'alimentation 100 % bio pour les monogastriques au 1er janvier 2022. Si les volumes produits en France augmentent (estimation de +10 000 tonnes entre 2019-2020 et 2020-2021), il en est de même pour la demande, et les prix suivent donc la même tendance. Ces derniers ont atteint le niveau record de 800-850 /tonne fin 2021. Dans cet article, Stéphane Vanrenterghem, membre du groupe expert grains de la Coopération Agricole et directeur d'Agribio Union, apporte son éclairage.
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100 % bio et coopératif : Comment l'idée a germé de créer la première coop de producteurs bio
Face aux dérives et dégâts de l'agriculture industrielle, des paysans cherchaient des réponses qui préserveraient l'avenir. En Bourgogne, dans les années 1970-1980, ils passent leurs exploitations en agriculture biologique, se rencontrent et s'épaulent. « Pour beaucoup, les agriculteurs bios étaient des rigolos ! » se souvient lun deux. Pionniers, ils créent, en 1983, la première coopérative 100 % bio pour commercialiser leurs céréales. Depuis, la Cocebi, cest son nom, a grandi et regroupe 250 adhérents. En tissant des liens avec dautres coopératives, en travaillant avec le mouvement des coopératives de consommateurs, en défendant leur vision de lagriculture et de la bio au sein des structures professionnelles et gouvernementales, ces hommes et ces femmes répondent aux grands enjeux environnementaux. Avec toujours cette exigence : 100 % bio et 100 % coopératif ! Une immersion passionnante dans une aventure humaine et paysanne pleine despoirs.
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2019 : les revenus des fermes bio sont stables en Pays de la Loire, de fortes disparités entre les filières
Elisabeth COCAUD, AuteurLa Chambre dagriculture des Pays de la Loire a analysé les résultats comptables 2019 de 740 fermes bio de cette région. Ce travail a été réalisé grâce à la collaboration de quatorze centres de gestion. En moyenne, lEBE de ces fermes sélève à 47 800 /UTA (unité travail agricole). Il est stable depuis trois ans, mais les disparités sont fortes entre les différentes filières et entre les différents systèmes de production. Globalement, les fermes laitières observent une baisse de 23 % de leur résultat courant. Ce dernier sélève en moyenne à 20 900 /UTA. Les fermes en bovins viande ont des résultats légèrement en hausse, avec une meilleure maîtrise des charges. Les exploitations céréalières ont eu de très bons résultats, mais létude a été conduite sur un petit échantillon (32 fermes) : ces résultats ne peuvent donc pas être généralisés. Les fermes maraîchères ont, en moyenne, un résultat courant en hausse de 18 %. De leur côté, les domaines viticoles ont observé des résultats en baisse, avec des rendements plus faibles en 2019.
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Abricots dans le Roussillon : La qualité gustative avant tout
Tanguy DHELIN, AuteurLe Verger bio de Véronique est basé dans le Roussillon. Il regroupe 50 ha dabricotiers, 40 ha de vignes et 8 ha de grenadiers. La conversion en bio du verger a débuté en 2012, sur 20 % des surfaces, et a abouti en 2018. Même si les producteurs étudient la diversification en figues et en avocats, leur spécialité reste labricot : ils en cultivent pas moins de 25 variétés. Leur objectif est de proposer des abricots bio tout au long de la période de production, sans interruption, de mi-mai à mi-septembre (une variété produit durant dix à quinze jours, il faut donc au moins vingt variétés pour couvrir cette période). Si la continuité de production est un critère prépondérant pour choisir les variétés, la qualité gustative est également très importante pour ces producteurs, tout comme laspect visuel. Ainsi, bien qu'ils soient en bio, la résistance aux bioagresseurs ne fait pas partie des principaux critères de sélection (il faut tout de même savoir que la région est peu propice au développement du monilia). Les abricots sont vendus sur de nombreux canaux : Amap, magasins spécialisés locaux, grande distribution, grossistes, industriels Chaque qualité dabricot a son marché particulier.
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Accompagner la nouvelle vague de conversions en viticulture biologique : impacts des changements de pratiques et repères sur la filière bio
Vincent BOU NADER, Auteur ; Nicolas DELORME, Auteur ; Alice ODOUL, AuteurPour accompagner les dynamiques de conversions en bio des viticulteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes, la FRAB AuRA et CerFrance ont réalisé une étude sur les impacts de la conversion chez les viticulteurs de la région. Une trentaine de viticulteurs passés en bio ont répondu à l'enquête. A la question "Votre temps de travail et celui de vos associés a-t-il augmenté suite à votre passage à l'AB ?", 80 % des viticulteurs interrogés répondent "oui", augmentation essentiellement due au travail du sol et au désherbage manuel. En ce qui concerne le rendement, les viticulteurs interrogés font état d'une diminution de 18 % en moyenne (de 50 hl/ha à 41 hl/ha), mais de nombreux facteurs entrent en compte. D'autres questions, portant sur les techniques de production, la commercialisation, les motivations d'un passage en AB et les perspectives de la filière, ont permis à cette enquête de recueillir des informations qui seront mises à disposition des viticulteurs et des conseillers d'Auvergne-Rhône-Alpes, dans la perspective de nouvelles conversions. Globalement, la majorité des viticulteurs perçoivent une forte augmentation de la demande en vins bio dans leur territoire.
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Accompagner techniquement ses salariés : Exemple du groupe déchanges insertion
Maxime RENOU, AuteurLe groupe déchanges « Insertion », animé par le GAB 44, rassemble une dizaine de fermes biologiques maraîchères qui ont la particularité dêtre des structures dinsertion ou de travailler avec un public handicapé. Les encadrants se sont regroupés (organisation de quatre rencontres annuelles), afin de travailler sur leurs techniques et sur laccompagnement de leur public. Ces échanges ont mené à la construction doutils permettant daméliorer lautonomie et la technicité des personnes en voie dinsertion ou handicapées. Sept fiches, détaillant des techniques à mettre en uvre, ont ainsi été créées pour la plantation, le désherbage, lentretien de la tomate (version enroulement et version clips), la préparation de la récolte, la récolte de légumes bottes, la récolte de légumes fruits, ainsi que la récolte de légumes feuilles. Ces fiches ont été adaptées, tant dans leur rédaction que dans leur mise en page, au public visé. Ce dernier est parfois non lecteur, non francophone, ou a besoin dune simplification maximale des tâches. Pour cela, les fiches ont été réalisées via la méthode FALC facile à lire et à comprendre et sont un maximum illustrées. Ces différentes fiches sont disponibles sur le site internet du GAB 44.
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L'agriculture bio dans le monde - Edition 2020
LAgence BIO présente son édition 2020 des chiffres-clés de la bio dans le monde. Parmi ceux-ci : 103 pays sétaient dotés dune réglementation pour lagriculture biologique fin 2019. Le marché alimentaire bio mondial est estimé à plus de 112,3 milliards deuros en 2019. La surface mondiale cultivée suivant le mode biologique est estimée à près de 71,5 millions dhectares fin 2018. Elle représentait 1,5 % de lensemble du territoire agricole des 186 pays enquêtés par le FiBL et IFOAM. Près de 2,8 millions dexploitations agricoles certifiées bio ont été enregistrées en 2018, en recul de 5,2 % par rapport à 2017. Le nombre d'exploitations bio a progressé en Asie (+ 7 %), en Amérique du Nord (+ 4,3 %) et en Europe (+ 3,8 %). Ce nombre a reculé en Océanie (- 22, 1 %), malgré une augmentation des surfaces, ainsi quen Afrique (- 2,2 %) et en Amérique Latine (- 50,6 %, en raison d'une baisse enregistrée au Mexique du fait dun changement de la source de données qui ninclue plus les petits producteurs). Au sommaire de ce document : - Etat des lieux des réglementations et accords déquivalence ; - Lagriculture bio se développe dans le monde ; - Les préparateurs, importateurs et exportateurs de produits bio en 2018 ; - La consommation de produits bio dans le monde ; - Les flux des produits bio au niveau mondial ; - Focus sur les productions végétales bio ; - Focus sur lélevage bio ; - Volontés de développement du secteur bio et politiques publiques.
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Lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes Édition 2021
Cette fiche présente les chiffres-clés de lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes. Réalisée par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), elle sappuie sur des données de fin 2019. Elle est composée de deux grandes parties : le recto offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans cette région (nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives certifiées, de transformateurs certifiés, de distributeurs certifiés ) ; le verso présente les chiffres-clés de différentes filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, poules pondeuses, poulets de chair), les chiffres-clés de différentes filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, PPAM), la répartition des distributeurs certifiés bio (grossistes et négociants, magasins spécialisés, GMS ), la répartition des transformateurs certifiés bio (industries agroalimentaires, boulangeries, GMS, grossistes ), la part des coopératives certifiées AB (par type de production : viticulture, viandes et bétails, grandes cultures ), ainsi que le nombre de fermes engagées en 2019 (par type de production principale).