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Les acheteurs de vin bio en France : Quelles dynamiques ? Quelles perceptions ?
Dans un contexte délicat, à la fois pour le vin en général et pour les produits biologiques, les ventes de vins bio se maintiennent, et elles étaient même en hausse de 6.3% en 2022. Selon les circuits de distribution, la situation nest, cependant, pas identique : en baisse dans les grandes surfaces et les magasins bio, les ventes sont en augmentation chez les cavistes, en vente directe ou à lexportation. Dans cette étude Millésime Bio Circana, les acheteurs de vin bio ont été interrogés. Cinq tendances favorables ont été identifiées : 1 - 39% de nouveaux acheteurs, avec des profils plus jeunes et plus diversifiés socialement ; 2 - 37% des acheteurs ont augmenté leurs achats en 2022 ; 3 - Les acheteurs bio consommant aussi des vins conventionnels, il apparaît que la majorité dentre eux souhaitent augmenter leurs achats de vins bio ; 4 - 71 % des acheteurs de vin bio se disent motivés par des préoccupations environnementales ; 5 - Plus les acheteurs cherchent des vins de qualité, plus ils considèrent que le vin doit être bio. Les acheteurs de vin bio préfèrent lachat en vente directe ou chez les cavistes. Ils estiment aussi que la restauration pourrait mieux valoriser les vins bio (23% des achats de vins bio se font en restauration, prioritairement dans les restaurants).
Accompagner les viticulteurs à réduire l'utilisation du cuivre
Lola SERÉE, Auteur ; Solène WEBB, Auteur ; Bertille MATRAY, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet AlteRCuivre est porté par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire et associant les Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, Gironde, Dordogne, Occitanie, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Alsace et du vignoble champenois. Il s'est intéressé aux techniques et aux solutions alternatives au cuivre pour lutter contre le mildiou en viticulture. Pour ce faire, les partenaires du projet ont recensé les pratiques et les essais menés en lien avec différents leviers, notamment en agriculture biologique : outils d'aide à la décision, biocontrôle, préparations naturelles, méthodes physiques et prophylaxie... Dans cet article, trois types d'alternatives sont passés en revue, du point de vue de leur application sur le terrain, de la réglementation qui les encadre et des résultats observés. Il s'agit de l'utilisation de variétés résistantes, de Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP, comprenant les substances de base et les substances naturelles à usage biostimulant (SNUB)), et du biocontrôle (macro-organismes, micro-organismes, médiateurs chimiques...). S'il est encore difficile pour les viticulteurs de se passer complètement du cuivre, ces méthodes permettent d'en réduire les quantités employées.
Adaptation of organic vegetable farmers to climate change: An exploratory study in the Paris region
Kevin MOREL, Auteur ; Karine CARTAU, AuteurAfin de connaître la perception et les adaptations des producteurs de légumes biologiques du Nord face au changement climatique, des chercheurs ont interviewé 17 producteurs bio de la région parisienne (surface en légumes de 0,5 ha à 12 ha). Ces producteurs de légumes perçoivent déjà le changement climatique, au fil des saisons (température, gel, vent ) et lors dévènements extrêmes (sécheresses, vagues de chaleur ). Ils l'ont associé à des impacts négatifs sur les légumes (par exemple, pression accrue des arthropodes, troubles métaboliques, diminution du rendement et de la qualité des cultures), sur la gestion de l'exploitation (travail accru et plus difficile, planification des cultures plus complexe ) et sur la rentabilité (pertes de production, augmentation des coûts de main-d'uvre et d'équipement ), en dépit de certains impacts positifs (par exemple, possibilité de prolonger la période de végétation ou celle de cultures sous tunnels à l'extérieur). Les agriculteurs ont aussi mentionné un large éventail de réponses et de plans d'adaptation au changement climatique (cultures de couverture, paillage, agroforesterie, diversification, changements dans la planification des cultures, équipements pour contrôler ou atténuer les conditions climatiques dans les tunnels, systèmes d'irrigation efficaces ). Par rapport à d'autres types de systèmes agricoles dans le Nord, les exploitations maraîchères peuvent être plus exposées et plus sensibles aux effets du changement climatique, mais elles ont aussi une plus grande capacité d'adaptation. L'étude actuelle corrobore et enrichit les études portant sur le Sud. Cette première compréhension des perceptions, des réponses et des plans des agriculteurs fournit une base solide pour soutenir l'action collective et développer des plans d'adaptation à l'échelle régionale.
Un agriculteur, des co-agriculteurs
Stéphane COZON, Auteur ; Marion HAAS, AuteurLa micro-ferme de Bras Hill, en maraîchage, est située à Bras, dans le Var (83). Elle est gérée par Patrice Gaydou, qui est soutenu par une communauté de 16 familles, dans une démarche allant au-delà de l'AMAP et fonctionnant selon un modèle inspiré de la charte sociale de Steiner. Les 3 000 m² de restanques (terrasses) sont divisés en une quarantaine de jardins de 60 m², plantés d'arbres fruitiers et conduits en maraîchage bio intensif. 2 000 m² de terres alluvionnaires complètent la surface. En échange d'un soutien financier au projet, les membres de Bras Hill reçoivent, chaque semaine et pendant les neuf mois de distribution, un panier de légumes et de fruits bio. Une structure légère a été mise en place sur le site pour accueillir des activités sociales, culturelles, artistiques, des formations et des chantiers collectifs menés par et pour les 16 familles de la communauté. Certifié bio depuis 3 ans, Patrice Gaydou envisage la certification biodynamique pour l'exploitation et l'accueil d'animaux sur le lieu.
Lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes Édition 2023
Cette fiche présente les chiffres-clés de lagriculture biologique en Auvergne-Rhône-Alpes. Réalisée par lObservatoire Régional de lAgriculture Biologique en Auvergne-Rhône-Alpes (ORAB-AuRA), cette fiche synthétise les principales données régionales recueillies sur lensemble des filières certifiées bio, de la production à la commercialisation. La première partie du document offre un état des lieux et des perspectives de développement de la bio dans cette région (nombre dexploitations bio, dhectares engagés, de coopératives certifiées, de transformateurs certifiés, de distributeurs certifiés ). La seconde partie fournit les données relatives aux dynamiques d'installations et de conversions vers l'agriculture biologique en région Aura (évolution du nombre de fermes engagées, type de production principale...). La troisième partie présente les chiffres-clés des filières animales (bovins viande, bovins lait, ovins viande, ovins lait, caprins, porcins, poules pondeuses, poulets de chair, abeilles), les chiffres-clés des filières végétales (surfaces fourragères, grandes cultures, fruits, légumes, viticulture, PPAM), la répartition des distributeurs certifiés bio (grossistes et négociants, magasins spécialisés, GMS ), la répartition des transformateurs certifiés bio (industries agroalimentaires, boulangeries, brasseries, grossistes ), la part des coopératives certifiées AB (par type de production : vin, viande, céréales ).
Une agriculture intégrant pleinement les fourrages pour reconnecter culture et élevage, améliorer la circularité et favoriser les services écosystémiques
A. FRANZLUEBBERS, Auteur ; G. MARTIN, AuteurL'agriculture a connu des changements technologiques et culturels majeurs au cours du siècle dernier. Pour certains, les derniers ont eu des effets bénéfiques avec des gains de productivité, une réduction des besoins en main-d'uvre et une diminution de l'insécurité alimentaire. Cependant, le développement d'exploitations agricoles de plus en plus spécialisées et la déconnexion induite entre culture et élevage a également eu des conséquences négatives qui se sont traduites par : 1 - le déclin de la biodiversité ; 2 - la dégradation des eaux souterraines et de surface par des polluants agrochimiques ; 3 - la dégradation de la qualité des sols ; 4 - des émissions élevées de gaz à effet de serre provenant à la fois de systèmes de culture spécialisés très dépendants d'intrants et de systèmes délevage intensifs qui concentrent les rejets deffluents ; 5 - un manque d'intégrité écologique entre les composantes de ces systèmes spécialisés. Les systèmes agricoles diversifiés utilisant des fourrages annuels et pérennes offrent la possibilité d'accroître les synergies écologiques entre les systèmes de culture et d'élevage. Les systèmes en polyculture-élevage peuvent boucler le cycle des nutriments, réguler naturellement les adventices, les insectes et les maladies, et partager les ressources selon une logique dagroécosystème circulaire. Dans les exploitations spécialisées en grandes cultures, les couverts végétaux pourraient être utilisés comme des fourrages annuels pâturés, en mettant en place des mécanismes incitatifs adaptés. Par ailleurs, les fourrages plus pérennes, en rotation avec les cultures, ont une pertinence historique et sont une pratique éprouvée pour conserver les nutriments, améliorer la santé des sols et conserver, voire renforcer, la biodiversité. La transformation de l'agriculture par lintégration culture-fourrage-élevage pourrait considérablement améliorer sa durabilité, ainsi que son intégrité écologique.
Agroforesterie et maraîchage
Leon SCHLEEP, Auteur ; Sylvie GIRARD-LAGORCE, Traducteur | ARLES CEDEX (47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS DU ROUERGUE | 2023Associer les arbres et la culture de légumes pour sauver l'agriculture, la biodiversité et s'adapter au changement climatique en cours, voilà ce que propose Leon Schleep. Ce jeune jardinier-maraîcher cultive, en Allemagne, des légumes sous les arbres et milite pour le développement de l'agroforesterie. Fort de sa propre expérience et des données scientifiques récentes, il revient sur les fondements du maraîchage biologique et sur les bases de lagroforesterie, avant d'exposer lassociation des deux systèmes. Les avantages sont nombreux : maintien de la biodiversité et des auxiliaires, fertilité des sols, qualité de l'eau, ombre, résistance à la sécheresse, au vent.... Ce livre, qui inclut des schémas, photographies, plans de plantation, sélections darbres et d'arbustes, laisse aussi une grande place aux retours dexpérience de maraîchers qui, à travers le monde, ont entamé leur révolution agroforestière.
Agroforesterie : Le retour des arbres dans la Beauce
Alexandra CEALIS, AuteurLe GIEE "Terres vivantes" est né en 2020, en Eure-et-Loir, à l'initiative de l'Adear 28. Il réunit 16 agriculteurs (céréaliers, maraîchers, polyculteurs-éleveurs), dont 10 en agriculture biologique, deux en conversion, et tous acteurs de l'agroécologie. En plein cur de la Beauce, les enjeux sont forts, notamment en ce qui concerne la place de l'arbre dans les systèmes agricoles. Les actions du GIEE en faveur de l'agroforesterie sont présentées : organisation de journées d'échanges sur un lycée agricole, de conférences, vastes chantiers de plantation... De nombreux publics sont visés, et en particulier les apprenants, futurs agriculteurs.
Alsace : « La nature nous apporte ses trésors, à nous de l'aider au mieux à se régénérer »
Pierre-Michel VIGNEAU, AuteurEn 2021, Arnaud Schwartz, président du bureau de France Nature Environnement depuis 2020, a créé une pépinière, à Mussig (67), avec son frère. Il y produit, sur 10 hectares de terres familiales, des plants de ligneux, arbres, arbustes et lianes, pour la plantation de haies ou de jardin-forêts, en utilisant des techniques issues de l'agroécologie, de l'agroforesterie et de l'agriculture biologique de conservation des sols. Cet article présente son parcours (formation, engagement militant, histoire de la ferme) et ses projets.
Alternatives au désherbage chimique et au travail du sol en fortes pentes
Amandine FAURIAT, AuteurPour certains vignobles situés dans des zones en fortes pentes, la mécanisation, notamment pour le désherbage, est très difficile, voire impossible. Les vignerons du groupe DEPHY Côtes du Rhône Septentrionales ont testé plusieurs alternatives au désherbage chimique ou au treuil : paillage de chanvre, paillage au miscanthus, paillage de laine, enherbement au sédum (petite plante grasse locale). Les avantages et les inconvénients de chacune sont présentés. Aucune alternative ne s'est avérée réellement satisfaisante et le groupe poursuit ses investigations.
Des alternatives aux paillages en plastique à l'étude sur le melon : Paillages biodégradables en cultures maraîchères
Margaux KERDRAON, Auteur ; Christine FOURNIER, AuteurLes paillages biodégradables représentent une alternative intéressante aux paillages plastiques, dont l'utilisation augmente toujours, mais les références manquent pour fiabiliser leur utilisation. C'est d'autant plus le cas pour les paillages non plastiques biodégradables, pour lesquels la dégradation et l'impact sur la culture sont encore plus méconnus. En 2022, la station expérimentale CTIFL de Balandran a mené un essai sur melon, visant à évaluer la dégradation, l'impact économique et agronomique de plusieurs types de paillages. Le chanvre, le papier enduit et la fibre de pin enduit ont présenté les résultats les plus prometteurs, avec notamment de bons résultats de dégradation. À noter que 2022, année très sèche, a favorisé la tenue de ces paillages. Une partie des résultats de cet essai est présentée dans cet article. Des doutes subsistent concernant le chanvre, pour lequel la pose a été fastidieuse. En 2023 et 2024, d'autres stations expérimentales doivent ajouter l'évaluation de ces paillages non plastiques biodégradables à leur programme.
Alternatives aux produits phytosanitaires : Lutter contre les pucerons de courgettes avec des plantes répulsives
Juliette PELLAT, Auteur ; Christine FOURNIER, Auteur ; Jean-Michel LEYRE, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du projet REPULSE, le CTIFL a évalué, en 2021 et en 2022, la capacité de répulsion de différentes plantes vis-à-vis des pucerons sur des cultures de courgettes sous abri. Des plantes de services répulsives peuvent, en effet, être utilisées pour contrôler les ravageurs. Ce moyen de lutte reste toutefois difficile dutilisation, car les composés organiques volatils produits par ces espèces végétales ne sont pas toujours connus et que leur émission dépend de nombreux paramètres difficilement maîtrisables. Dans la littérature, plusieurs plantes sont indiquées comme émettant des composés organiques volatils répulsifs de différentes espèces de pucerons. Parmi elles, lillet dInde « Double nain orange » a été testé en 2021 et na pas présenté defficacité dans les conditions de lessai. En 2022, les résultats obtenus dans le cadre de ces essais semblent indiquer un intérêt du basilic semi-nain « Pistou » et du lavandin. Ces résultats restent, néanmoins, à confirmer dans le cadre de futurs travaux. Le romarin « Majorca Pink » na, en revanche, pas présenté dintérêt particulier.
Améliorer la santé des veaux et des porcelets grâce aux plantes médicinales : Potentiel de la phytothérapie d'un point de vue scientifique
Hannah AYRLE-STAUSS, Auteur ; Michael WALKENHORST, Auteur ; Sonja WOPFNER, Traducteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Lutilisation de plantes médicinales peut contribuer à la prévention et au traitement des maladies affectant les jeunes animaux, notamment les veaux et les porcelets. En complément des traitements vétérinaires, elle permet, en outre, de soutenir le rétablissement des animaux. Ce document présente les plantes médicinales les plus utilisées traditionnellement et les plus prometteuses dun point de vue scientifique, et explique comment les utiliser dans la pratique. Il inclut des mesures simples, qui permettent souvent de neutraliser les agents pathogènes à un stade précoce et de réduire la vulnérabilité des animaux aux maladies.
Des animaux dans les vignes
Marion LEBRUN, AuteurDans cet article, élaboré suite à des rencontres avec des vignerons et des éleveurs en biodynamie, l'auteure rend compte des témoignages qui ont alimenté sa réflexion autour de l'intégration de l'animal dans un système viticole, dans l'idée de tendre vers le modèle de l'organisme agricole. Cet article permet d'aborder différents aspects de l'association animal/vigne : - la nécessité d'organiser et d'aménager le parcellaire de façon à assurer l'alimentation des animaux, avec une bonne gestion du pâturage, et à abriter la biodiversité locale ; - les multiples avantages de l'introduction d'animaux (gain de temps sur les travaux viticoles, apports de matière organique pour le compost et les préparations biodynamiques, lutte contre les ravageurs avec les animaux prédateurs (ex : les poules contre les noctuelles), autonomie alimentaire...) ; - les possibilités de partenariats (mutualisation des moyens et des compétences) et de diversification (proposer de nouveaux produits, ouvrir un nouveau canal de distribution)... Comme pour les cultures, une rotation des espèces animales peut être mise en place, de manière cohérente avec l'organisme agricole. Chaque espèce animale fournit des services spécifiques, qu'il est intéressant de combiner et qui permettent, notamment, de gérer le parasitisme, de limiter les dégâts sur les cultures, de protéger des espèces contre les prédateurs (ex : introduire un âne pour protéger les poules du renard)...
Une année de chou-fleur
Jean-Paul THOREZ, AuteurLe chou-fleur est un légume qui peut être cultivé toute l'année, grâce à la diversité de ses variétés qui permet de répartir la récolte sur plusieurs périodes. Cependant, les aléas climatiques, notamment les vagues de chaleur, peuvent menacer le développement de ce légume. Dans cet article, l'auteur présente plusieurs variétés de chou-fleur et le calendrier de culture correspondant. Il indique aussi comment lutter contre ses ravageurs (chenilles de piérides et de noctuelles, pucerons, cécidomyies, pigeons ramiers) et ses maladies (mildiou). Louis-Marie Broucqsault, directeur de production chez Agrosemens, dans les Bouches-du-Rhône, présente les gammes de semences maraîchères de chou-fleur, 100 % bio, produites par l'entreprise.
Annuaire Biofil des fournisseurs de lagriculture bio 2023-2024
Dans cette édition 2023-2024 de son Annuaire des fournisseurs de lagriculture bio, Biofil répertorie les coordonnées de fournisseurs de : - Matériels (élevage, grandes cultures, maraîchage, viticulture, arboriculture, transformation et stockage, construction/économies dénergie, protections physiques des plantes, tracteurs) ; - Agrofournitures (élevage, semences et plants, protection des plantes, fertilisation) ; - Aval/débouchés (collecteurs et stockeurs, transformateurs, groupements de producteurs) ; - Services (organismes de contrôle et marques, laboratoires d'analyses spécialisés, organismes institutionnels et de développement de la bio, instituts techniques, stations dexpérimentations/recherche, interprofessions nationales, conseils indépendants, agriculture connectée, diffusion et presse, banques/assurances, salons/foires/expositions) ; - Formation (initiale par voie scolaire, par apprentissage, pour adultes, enseignement supérieur, autres formations).
Une aubaine aromatique
Jeremias LÜTOLD, Auteur ; Caroline MARÉCHAL GUELLEC, AuteurAu Kosovo, l'agriculture biologique est encore peu répandue. Toutefois, avec l'appui du FiBL et de ses actions sur le transfert de connaissances, de la production à la commercialisation (publication de fiches techniques en albanais, serbe et anglais, organisation d'ateliers et formations...), les filières bio se développent, en particulier pour les plantes aromatiques et médicinales. Cette filière concerne tout particulièrement les femmes, à l'image de la société 99 Lule (99 Fleurs), qui fait travailler, sous une certification commune, une cinquantaine de femmes sur 3200 hectares, répartis dans 12 villages, et dont les produits (tisanes, cosmétiques...) sont vendus au Kosovo. C'est aussi le cas de l'entreprise suisse Erboristi Lendi, qui achète des plantes aromatiques séchées et des fleurs auprès d'une exploitation du Kosovo. Ces partenariats permettent aux productrices kosovares de générer leurs propres revenus et ouvrent de nouvelles perspectives.
Aubergines greffées maison
Josselin RIVOIRE, AuteurCultiver des aubergines, au même emplacement (sous serre par exemple), année après année, peut ouvrir la voie à l'installation de certains parasites à l'origine de problèmes racinaires. La solution du greffage permettrait de limiter ces problèmes. Terre vivante a réalisé des essais de greffage d'aubergines, dans les jardins de son Centre en Isère. Neuf plants ont été greffés sur des plants de tomates, selon différents modes opératoires : 4 ont été greffés "à la japonaise", 4 "à l'anglaise" et 1 au cure-dent. Ces trois techniques sont expliquées en détail et un planning a été établi, afin de suivre chaque phase, du semis à la plantation.
Aude : Les producteurs de plantes médicinales et aromatiques se structurent
Anne-Gaëlle CABELGUEN, AuteurDans l'Aude, en 2022, un collectif de producteur·rices de PPAM (plantes à parfum, aromatiques et médicinales) s'est constitué et a répondu à un appel à projets GIEE Émergence. À cette occasion, une charte permettant de définir les valeurs du collectif a été construite et a permis aux 6 producteur·rices impliqué·es de définir la principale mission du collectif : rendre visible et pérenniser la filière PPAM diversifiée comme source de valorisation du territoire audois. Les objectifs de travail du collectif pour 2023 sont présentés dans cet article.
Biodiversité fonctionnelle en maraîchage sous abris
Pierre LASNE, AuteurDans le cadre du projet Ecophyto COSYNUS, trois stations expérimentales - GRAB, SERAIL et APREL - ont mis en place des essais autour de l'intégration d'infrastructures agro-écologiques pour mieux maîtriser les ravageurs des cultures maraîchères sous abris. L'objectif : attirer les auxiliaires et maintenir leur présence pour réduire l'IFT (indice de fréquence de traitement). Le dispositif et les résultats obtenus, en 2020, par la SERAIL, dans le Rhône et dont l'objectif est un IFT de 0 sur culture de concombre en 2020 sont présentés. Des plantes nectarifères, des bandes fleuries multi-espèces intérieures (mélange MUSCARI), des zones réservoirs (composées de blette, féverole, céréale et souci), ainsi que des plantes relais (souci) ont été mises en place. Le suivi des auxiliaires de cultures et celui des ravageurs montrent que, bien qu'ils aient été présents de manière importante, ces derniers sont restés relativement maîtrisés et n'ont pas impacté les rendements. La production totale a atteint 8,45 kg/m².
Une biodynamie insulaire
Soazig CORNU, AuteurDepuis 1982, au GAEC de Kervilon, François Le Tron gère, en bio, l'unique production maraîchère locale, avec cueillette d'algues et transformation, de l'île de Bréhat (dont il est originaire), située au large des Côtes-d'Armor. Les légumes et les produits transformés sont vendus, pour moitié, au petit marché en libre service à la ferme, toute l'année. L'autre moitié est vendue au marché du village, pendant les vacances scolaires. La population de l'île s'élève à 400 habitants en hiver et peut atteindre jusqu'à 6 000 habitants en pleine saison touristique. L'espace étant très limité et les terres étant sollicitées par une exploitation intensive depuis trente-cinq ans, des problèmes, comme la présence de nématodes, sont apparus. Des solutions ont été mises en uvre, afin de favoriser la vie des sols (implantation d'engrais verts) et de lutter contre les ravageurs (implantation de sorgho - une plante-piège contre les nématodes ; implantation d'un mélange moutarde/phacélie/lin pour limiter les dégâts des parasites ; protection au démarrage des cultures pour limiter la consommation des légumes par les lapins). Pour faire face à l'humidité ambiante, les maraîchers ont observé que les pratiques biodynamiques permettaient de limiter les maladies cryptogamiques et de se passer des produits cupriques, notamment sur les pommes de terre. Après le départ à la retraite (printemps 2023) de François Le Tron, trois associées (Vony, Marion et Émilie), dont deux non-natives de l'île, déjà en place sur l'exploitation et bien intégrées à la vie sociale sur l'île, assureront sa suite.
Biological nitrogen fixation of legumes crops under organic farming as driven by cropping management: A review
Pietro BARBIERI, Auteur ; Thomas STARCK, Auteur ; Thomas NESME, Auteur ; ET AL., AuteurLagriculture biologique est largement reconnue comme une stratégie visant à réduire les impacts environnementaux de la production alimentaire, tout en contribuant à atteindre les objectifs mondiaux en matière de climat et de biodiversité. Pourtant, de récentes études et méta-analyses ont mis en évidence la limite que représente lazote (N) dans les systèmes en grandes cultures biologiques. De lazote peut néanmoins être fourni grâce à la fixation biologique de lazote atmosphérique (BNF), notamment avec limplantation de légumineuses. Or, peu de données sont disponibles sur les quantités dazote offertes par la BNF réalisée par les légumineuses des systèmes conduits en bio, et sur la façon dont ces quantités peuvent varier en fonction des espèces de légumineuses et des pratiques culturales. L'objectif de cette étude, réalisée par des chercheurs français, est donc de fournir une estimation de la BNF opérée par diverses légumineuses et selon différentes pratiques culturales en bio. Pour cela, la littérature scientifique a été analysée afin de collecter des informations sur la fixation de N2 en agriculture biologique, principalement en valeur absolue de fixation de N2 (Ndfa, en kgN/ha/an), mais aussi en pourcentage, dans la biomasse aérienne, de N dérivée de latmosphère (% Ndfa). Les résultats montrent qu'il existe des différences significatives de BNF selon les types de cultures et les pratiques agricoles. Les meilleures performances ont été observées pour les légumineuses fourragères (par rapport aux cultures de légumineuses), et pour les cultures de légumineuses caractérisées par de longues périodes de croissance. Une relation positive a également été trouvée entre le Ndfa et la production de biomasse aérienne. Toutefois, une forte variabilité a été observée au niveau des performances dune espèce et dune pratique agricole entre différents sites géographiques.
Le bois agroforestier : Les valorisations possibles en systèmes délevage
Les arbres sont omniprésents dans les fermes, depuis des siècles. En France, ces dernières décennies ont néanmoins été marquées par la politique de remembrement qui a encouragé larrachage des haies et leur abandon (manque dentretien). Elles étaient alors perçues comme une contrainte à la mécanisation et le vestige dune agriculture dépassée. Aujourdhui, dans un contexte de changement climatique, elles sont de plus en plus reconnues pour leurs vertus agroécologiques. Les plantations de haies sont même encouragées par différents dispositifs (ex : Plan de Relance en 2021, Politique agricole commune ). Les ressources en bois ont donc tendance à augmenter sur les exploitations agricoles, notamment dans les élevages. Cest pourquoi ce guide offre un panel de valorisations possibles du bois en lien avec lélevage. Après avoir expliqué le contexte qui invite à renouer avec « une culture de larbre », il détaille les valorisations des arbres sous forme de BRF (bois raméal fragmenté), de piquets de clôtures, de plaquettes de bois et darbres fourragers. Il apporte ensuite des informations pour optimiser la ressource en bois, en décrivant différentes techniques dentretien des haies et des arbres (taille de formation, élagage, émondage, recépage, taille têtard), ainsi quen expliquant comment raisonner les besoins à léchelle de lexploitation et comment organiser les chantiers de coupe et de valorisation pour améliorer leur rentabilité. À la fin de ce guide, des fiches synthétiques récapitulent, pour chaque production animale (bovins lait, bovins viande, porcins, ovins et volailles), les différentes valorisations possibles du bois et leurs points-clés. Ce guide a été réalisé dans le cadre du programme multipartenarial Casdar ATT (Actions Thématiques Transversales) Agroforesterie 2021-2023.
Bretagne et Normandie : Des vignerons bio à lassaut de nouvelles régions
Louise JEAN, AuteurAvec le réchauffement climatique et les évolutions réglementaires, des vignerons simplantent dans des régions où la viticulture nétait traditionnellement pas présente. Des projections montrent, en effet, quaux environs de 2100, le climat bordelais se retrouverait en Bretagne. Une étude Inrae montre aussi quen 2070-2100, le merlot, cépage du Sud-Ouest, pourrait être cultivé à peu près partout dans lHexagone. Parallèlement, dun point de vue réglementaire, il est désormais possible de sinstaller en dehors des zones traditionnelles. Cette conjonction pousse de nouveaux viticulteurs bio à se lancer, comme Édouard Capron, dont le vignoble est basé en Normandie, ou encore Laurent Houzé et Loïc Fourure, qui gèrent chacun un domaine localisé en Bretagne. Ces trois vignerons reviennent sur leur gestion des maladies cryptogamiques et sur les difficultés causées par leur isolement (pas ou peu de possibilités déchanger entre pairs, pas ou peu de prestataires, de fournisseurs ou dappui technique localement ). Deux associations ont dailleurs vu le jour en Bretagne afin de faciliter les échanges entre les nouveaux vignerons implantés dans ce territoire : lune pour les amateurs, lARVB (Association pour le renouveau des vins de Bretagne), et lautre pour les professionnels, lAVB (Association des vignerons bretons).
Cahiers techniques 2023
Nicole BOSSIS, Auteur ; Alexandra COURTY, Auteur ; Laurent FICHET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Assemblée permanente des Chambres d'agriculture, 9 Avenue Georges V, 75 008, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE FRANCE | 2023Ce document compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres dagriculture à loccasion du salon Tech&Bio 2023. Quatre articles composent le cahier Élevage : 1 - Caprins bio : Le coût de production des élevages passé à la loupe ; 2 - Ovins viande : L'intérêt économique d'une conversion bio questionné ; 3 - Bovins lait : Un pari gagnant du croisement en système herbager breton ; 4 - Sobriété énergétique : La production bovine laitière comme voie d'adaptation ?. Le cahier Grandes cultures comporte les articles suivants : 1 - Houblon : Bilan de 3 années de travail sur la culture du houblon et sa filière ; 2 - Désherbage du lin : Possible dès le stade « cotylédons + 1 cm » ! ; 3 - Betteraves sucrières : Du nouveau dans les itinéraires techniques ; 4 : Dégâts d'oiseaux : Les cultures d'été ont-elles du plomb dans l'aile ?. Le cahier Maraîchage inclut les articles suivants : 1 - Irrigation : Le goutte-à-goutte en cultures maraîchères de plein champ ; 2 - Maraîchage bio sur petites surfaces : Projets d'acquisition de références technico-économiques ; 3 - Films de paillage à base de cellulose : Quel bilan en faire en maraîchage sous abri ? ; 4 - Gestion de l'enherbement : Utilisation de paillage papier en culture de salade. Le cahier Viticulture comporte 5 articles : 1 - Biodiversité au vignoble : Toutes les clés pour la connaître, la conserver, l'enrichir ; 2 - Biodiversité cultivée : Association de cultures et diversité viticole en zone méridionale ; 3 - Couverts végétaux en vigne : Quelle stratégie adopter pour préserver ses rendements ? ; 4 - Projet Alter Cuivre : Accompagner pour réduire le cuivre en viticulture ; 5 - Le centre de ressource Cuivre : Réduire l'usage de cuivre grâce à la diffusion des connaissances. Le dernier cahier technique est consacré à la Biodiversité et Agroforesterie : 1 - Observatoire agricole de la biodiversité : Observez l'évolution de la biodiversité de vos parcelles agricoles ; 2 - Auxiliaires et pollinisateurs : Comment les intégrer dans les pratiques agricoles ? ; 3 - Biodiversité fonctionnelle : Un site web dédié aux auxiliaires et pollinisateurs ; 4 - Partenariat entre agriculteurs et apiculteurs : Pour un environnement favorable aux abeilles ; 5 - Agro-écologie : Deux concours pour valoriser les pratiques des agriculteurs ; 6 - Réaliser vos projets en faveur de la biodiversité et de l'agroforesterie : Le réseau des Chambres d'agriculture vous accompagne.
Le calcul des coûts de revient, une aide aux décisions commerciales
Clara DE NADAILLAC, AuteurAprès la reprise du domaine familial de 9 hectares (Domaine du Pastre), à Caromb, dans le Vaucluse, et sa conversion à l'agriculture biologique en 2005, Laurent Rogier a fait largement évoluer ses méthodes de production et de commercialisation. L'ensemble de ces changements a eu des impacts et a amené de nombreuses questions. Afin de trouver des réponses à celles-ci, le viticulteur a réalisé une étude sur ses coûts de revient, en 2017. Il partage son expérience dans cet article.
Calendrier biodynamique 2024
Gauthier BAUDOIN, Auteur ; Guy DAVID, Auteur ; Laurent DREYFUS, Auteur ; ET AL., Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023Ce calendrier dédié à la biodynamie, fruit de plus de soixante années de recherche de l'Institut de Maria Thun, connaît, depuis une quinzaine d'années, de nombreuses évolutions insufflées par le Mouvement de l'agriculture biodynamique français. Ce calendrier biodynamique ne concerne pas seulement les semis, mais aussi les travaux de jardinage, d'agriculture, d'apiculture, de sylviculture et de viticulture. Le calendrier biodynamique 2024 propose : - des indications pratiques pour les travaux de la terre au jour le jour et au fil des saisons ; - des conseils pour appliquer la biodynamie au jardin ou sur la ferme ; - une présentation détaillée des rythmes cosmiques et de leur influence sur le monde végétal et la météorologie ; - une description illustrée et précise, mois par mois, de la course des planètes dans le zodiaque et des principaux phénomènes astronomiques ; - des tendances météorologiques en lien avec ces phénomènes ; - un supplément, à l'occasion des 100 ans de la biodynamie, avec un article d'Ernst Zürcher.
Capricieux épinard !
Stéphanie CHAILLOT, AuteurCulture délicate, l'épinard peut être semé de mars à avril (pour des récoltes en mai-juin) et d'août à mi-octobre (pour des récoltes d'automne et d'hiver). Cette plante étant sensible à la chaleur et à la sécheresse (tendance à monter en graines), les cultures d'automne sont à privilégier, bien que le changement climatique complique la tâche au jardinier... Dans cet article, différentes astuces sont fournies pour réussir les épinards (implantation, variétés, lutte contre le mildiou, éclaircissement...) et, notamment, pour apporter de la fraîcheur à la culture (technique du semis abrité, présentée dans un encart). Des cultures alternatives (la tétragone, le chénopode bon-Henri, l'épinard du Caucase et l'arroche), plus résistantes, peuvent prendre le relais de l'épinard. Laurent Ollivier, pépiniériste biologique de plantes nourricières à Saint-Vrain (91), partage ses suggestions d'alternatives à l'épinard.
Carnet saisonnier d'un vigneron en biodynamie 1 : Printemps
Alain FERRAN, AuteurAlain Ferran pratique la biodynamie depuis 18 ans, au Château Ferran, à Saint-Pierre-de-Bat (33). Il exploite un domaine de 45 ha, composé de 10 ha de bois, de 7 ha de pâtures et de 27 ha de vignes. Il possède un troupeau de 52 brebis Landaises, qui pâturent dans les vignes tout l'hiver, en pâturage tournant. Dans cet article, Alain Ferran détaille les soins printaniers qu'il prodigue à la vigne, pour accompagner son développement et prévenir les maladies (préparations biodynamiques et à base de plantes, cuivre et soufre, matériel, dosage...).
Carnet saisonnier d'un vigneron en biodynamie 2 : Été
Alain FERRAN, AuteurAlain Ferran pratique la biodynamie depuis 18 ans, au Château Ferran, à Saint-Pierre-de-Bat (33). Il exploite un domaine de 45 ha, composé de 10 ha de bois, de 7 ha de pâtures et de 27 ha de vignes. Il possède un troupeau de 52 brebis Landaises et un petit atelier de plantes médicinales. Dans cet article, Alain Ferran détaille les soins biodynamiques qu'il prodigue, l'été, pour accompagner la croissance et la floraison de la vigne et limiter le stress dû aux températures et aux sécheresses excessives.
Carnet saisonnier d'un vigneron en biodynamie 3 : Automne
Alain FERRAN, AuteurAlain Ferran pratique la biodynamie depuis 18 ans, au Château Ferran, à Saint-Pierre-de-Bat (33). Il exploite le domaine de 45 ha, composé de 10 ha de bois, de 7 ha de pâtures et de 27 ha de vignes. Il possède un troupeau de 52 brebis Landaises et un petit atelier de plantes médicinales. Dans ce 3ème volet, Alain Ferran détaille les soins biodynamiques qu'il prodigue à la vigne, l'automne, avant les vendanges, pour harmoniser la maturité des fruits et, après la récolte, pour accompagner la mise au repos du vignoble.
Centre-Val de Loire : Privilégier les variétés anciennes : « Être cohérents ! »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes frères Jérémy et Jonathan Desforges se sont installés sur la ferme familiale (Ferme des Trois Rois), en Beauce, qui existe depuis cinq générations. Suite au départ à la retraite de leur père, ils ont entamé une conversion à lagriculture biologique en 2018. Ils ont fait ce choix par défi agronomique, mais aussi pour restaurer et améliorer la fertilité de leurs sols, avec la volonté de produire des aliments sains et durables. Leurs 145 ha bénéficient maintenant dun assolement diversifié, basé sur une rotation de huit ans, dans laquelle se succèdent des légumineuses, des céréales, des oléagineux et des légumes. Ils commercialisent toutes leurs productions en direct, sous la marque Trésor de Beauce. Ils sont équipés de stockage, ainsi que de matériel de tri et de décorticage. Ils peuvent, grâce à leurs équipements, proposer à leurs clients une large gamme de légumes secs, des graines de tournesol, du soja alimentaire et des farines. Pour leurs céréales, ils ont ne cultivent que des variétés anciennes : même si les rendements sont plus bas, ces variétés sont plus rustiques et permettent de se démarquer avec des qualités gustatives et digestives excellentes. Pour assurer la pérennité de leur système, ils ont aussi construit des partenariats avec des fermes voisines et un moulin (les Moulins Viron). De nouveaux silos sont actuellement en cours de construction et bénéficient dun soutien financier du Fonds Avenir Bio (dans le cadre du Plan de Relance).
Céréales et oléo-protéagineux en 2022
Clara GUEGUEN, AuteurEn 2021, la Bretagne comptait environ 1 850 fermes qui cultivaient des céréales bio (labellisées agriculture biologique ou en conversion). 461 dentre elles étaient spécialisées en grandes cultures (la part de fermes spécialisées augmente). Ces cultures bio représentaient 33 000 ha, dont 7 500 ha en conversion. Comparativement à 2020, le nombre de fermes en grandes cultures en conversion a baissé (- 15 %). Les surfaces cultivées en céréales et en oléagineux étaient en hausse (respectivement + 17 et + 74 %), tandis que les surfaces allouées aux protéagineux étaient en baisse (- 35 %). Au niveau national, pour la campagne 2022, les premières données FranceAgriMer (disponibles à lautomne 2022) semblaient indiquer que les volumes de céréales collectés étaient en hausse comparés à ceux de lannée dernière (+ 15 % pour les volumes de blé et dorge ; + 255 % pour le maïs ; - 6 % pour le triticale), tout comme les volumes de certains oléoprotéagineux collectés (+ 153 % pour le tournesol et + 213 % pour le soja).
Changement climatique : Réfléchir à une nouvelle conduite de la vigne ?
Arnaud FURET, AuteurLe plan vertical palissé est le mode de conduite le plus répandu pour la vigne. Avec lavènement de la mécanisation, il a supplanté les autres pratiques. Néanmoins, les enjeux liés au changement climatique amènent les viticulteurs à revisiter ces autres pratiques. Cet article effectue un tour dhorizon des autres modes de conduite pratiqués en France et en Italie. En Haute-Savoie, les viticulteurs cultivaient la vigne en crosse, ou hautains, sur des troncs morts de châtaigniers, et cultivaient leur potager sous la vigne. Côté italien, il existe encore une grande diversité de modes de conduite. Dans le Piémont et à Donnas, la vigne est cultivée en terrasses sur les coteaux et monte sur une pergola haute (2 m). La vigne recouvre ainsi toute la largeur de la terrasse. A contrario, du côté de Morgex, la vigne est cultivée avec des pergolas basses, situées à 1 m de hauteur, ce qui impose de travailler à genoux. Ces différences de conduite sont liées au climat : en altitude, les pergolas basses font profiter la vigne de la réverbération du sol, ce qui permet aux raisins darriver à une bonne maturité ; tandis que, dans les vallées, les pergolas hautes assurent un rafraîchissement des baies et une bonne aération. En Sicile, sur lÎle de Pantelleria, les vignes sont conduites ad alberello (en nid doiseau) : la plante est installée dans un trou creusé dans un sol volcanique et est taillée en gobelet de telle sorte que le feuillage capte la moindre humidité. Par ailleurs, dans le Jura, le Domaine Pignier expérimente une conduite haute et retombante pour un cépage hybride résistant. En raisin de table, à Moissac, une expérimentation porte sur une conduite en T-Bord (une sorte de pergola à port retombant).
Le chanvre en Nouvelle-Aquitaine
Avant d'intégrer la culture de chanvre dans une rotation bi, il est indispensable, pour en réussir la commercialisation, de régler la question des débouchés (contractualisation en amont). Le chanvre dispose de plusieurs marchés : l'oisellerie et l'alimentation humaine pour les graines ; la paille, qui donne notamment la fibre, et qui peut être intéressante si elle est valorisée localement. Dans l'Aube et dans l'Ouest, des entreprises confectionnent des produits pour le bâtiment. En Nouvelle-Aquitaine, des études, menées par l'association ChanvreNA et le Conseil régional, ont permis d'identifier les modèles d'unités de transformation adaptés au territoire. En 2023, six bassins de production sont en cours de structuration en Nouvelle-Aquitaine (création de groupes d'agriculteurs transformateurs...).
Chauffage des serres en bio : les tomates en hiver ne passeront pas !
BIOFIL, AuteurAfin d'éviter la vente de légumes bio d'été dits "ratatouille" (tomates, concombres...) produits sous serres chauffées en hiver, une mesure a été mise en place, le 11 juillet 2019, qui interdisait la commercialisation de ces légumes entre le 21 décembre et le 30 avril. Quatre ans après, en juillet 2023, sur décision du Conseil d'État saisi par des acteurs conventionnels engagés dans la bio, le Cnab (Conseil national de l'agriculture biologique) de l'Inao a dû revenir sur cette mesure, remise en cause pour des raisons de distorsion de concurrence. Plusieurs organisations bio - la Fnab, le Synabio, Forebio et le Synadis - regrettent fortement ce retour en arrière qui met à mal l'un des principes de l'agriculture biologique : le respect des cycles naturels et donc des saisons.
La chayotte, Sechium Edule, serait-elle la plante miracle ?
Jean DE LA VAISSIERE, Auteur ; Ariane DESMOULINS, AuteurCucurbitacée peu répandue en France, la chayotte (ou christophine, chouchou) est une plante de fin de saison qui, à condition de bénéficier d'un grand support solide pour son développement, produit une grande quantité de fruits. La chayotte a besoin d'un sol profond, d'une chaleur suffisante et d'une certaine humidité (arrosage en pulvérisation ou en pluie fine) ; craignant le gel sur ses feuilles, elle devra être mise hors gel (serre chauffée...) à l'automne et en hiver, avant sa plantation en terre. Pratiquement toutes les parties de la chayotte sont comestibles (jeunes pousses, bourgeons terminaux, feuilles, tubercules et fruits), à l'exception des lianes et des tiges ligneuses (qui peuvent être utilisées pour le textile).
Cheminer de vigne en vigne
Soazig CORNU, AuteurSuite à une semaine d'échanges avec des vignerons et des vigneronnes biodynamiques du pourtour méditerranéen, sur le terrain, à partager expériences, pratiques et questionnements, cet article restitue un florilège d'idées et de pratiques qui viennent répondre aux problématiques rencontrées. Il fournit des pistes de réflexion sur, notamment, les alternatives au soufre pour le traitement des maladies, la gestion de l'enherbement, le matériel, mais aussi sur des pratiques telles que les vendanges de nuit, la création de haies, les complantations, le pâturage des parcelles par les ovins...
Les chiffres du bio : Panorama 2022
En 2022, linflation a mis à mal le pouvoir dachat des Français et les a conduit à devoir dépenser plus pour leurs achats, ce qui a eu pour conséquence de réduire la consommation. Si les chiffres des ventes de produits alimentaires de 2022 (conventionnels et biologiques confondus) sont en hausse de 3 milliards d'euros par rapport à 2021, c'est du fait de la hausse des prix car, ramenés sur la base des prix de l'année 2021, ces chiffres indiquent qu'en réalité la consommation alimentaire est en baisse (-5,1 %) par rapport à 2021. Dans ce document, l'Agence BIO dévoile les chiffres 2022 du secteur bio. La part de produits bio dans les courses alimentaires des Français est en recul (de 6,44 % en 2021 à 6,06 % en 2022). Le nombre d'exploitations bio s'élève à 60 483 (+3,5 % par rapport à 2021, mais des conversions au bio en baisse), tandis que le nombre d'entreprises engagées en bio (préparateurs, distributeurs, importateurs et exportateurs) est en recul de 2,2 % par rapport à l'année précédente. Au sommaire de ce dossier de presse : - Bio et consommation ; - Bio et production agricole ; - Bio et souveraineté alimentaire ; - Bio et local : Territoire bio engagé et Établissement bio engagé ; - Bio en France et ailleurs ; - Bio et viticulture.
La chimie verte arrive en Auvergne...
Séverine MALHIÈRE, AuteurEn 2018, Séverine Malhière a créé la ferme CANAUOS, dans le Puy-de-Dôme, en agriculture biologique (récolte de sève de bouleau et de bourgeons, culture de chanvre et de plantes aromatiques et médicinales). Pionnière, en Auvergne et en France, dans la culture du chanvre à des fins thérapeutiques, la ferme est devenue un acteur majeur du CBD (cannabidiol) en région AuRA. Baumes, hydrolats, huiles essentielles, macérats, arômes naturels, huile de CBD au spectre complet..., les produits sont élaborés avec une machine à extraction au CO2 supercritique, une technologie innovante et sur-mesure, issue de la chimie verte, qui permet de tirer le maximum d'arômes et de principes actifs que peuvent donner les plantes, par distillation, par macération ou par pression.
Choisir ses variétés de blé tendre : Un OAD pour les bio
BIOFIL, AuteurDix ans après le lancement dun outil daide à la décision (OAD) gratuit nommé « Choix des variétés de blé tendre », une version de cet OAD est disponible pour les agriculteurs biologiques. Cette version se base sur 18 critères de sélection (ex : le débouché visé, la qualité des grains, la résistance aux maladies, le pouvoir couvrant, la hauteur, la précocité, etc.) et sur 25 caractéristiques variétales, tout en prenant en compte les spécificités liées à une conduite en agriculture biologique, ainsi que les facteurs propres à chaque exploitation. Cet OAD repose sur une base de données actualisée, avec des critères de filtrage et une fonction de comparaison qui permettent de cibler les variétés les plus adaptées. La base de données utilisée est solide et mise à jour régulièrement grâce aux résultats dessais du réseau partenarial Expebio, qui est animé par Arvalis, Chambres dagriculture France et lITAB.
Un climat en plein bouleversement : Rapport d'activité 2021/2022 du FiBL
Jannick SCHERRER, Auteur ; Sofia BARTSCH, Auteur ; Deborah BIERI, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Dans son rapport dactivité 2021/2022, le FiBL offre un aperçu des travaux menés sur lensemble de ses 6 sites (Suisse, Allemagne, France, Autriche, Hongrie et Europe). Un large éventail de projets sont présentés, de la promotion de la biodiversité dans les grandes cultures au potentiel des lentilles deau et à la durée de vie productive des vaches laitières suisses, en passant par un projet éducatif sur lalimentation durable en coopération avec un établissement scolaire, ainsi que des mesures pour améliorer lagriculture et lélevage dans la région du Sahel. Les projets abordent aussi le changement climatique, le sol, le microbiome, les alternatives au cuivre, les bandes fleuries, les semences, le pâturage des vergers, la réduction des produits vétérinaires, la sélection dune nouvelle race de porc bio suisse
Des cochons Kunekune pour désherber la vigne
Clara DE NADAILLAC, AuteurEn Gironde, l'EARL Montgaillard fait pâturer des cochons Kunekune dans ses vignes. Les animaux assurent ainsi le désherbage des parcelles, mais aussi l'apport de matière organique, et représentent une source de diversification grâce à la vente de leur viande. Avec leur petite taille et leur manque de muscles dans la nuque, ces cochons présentent l'avantage de ne pas détériorer les vignes. Ils ne consomment ni les feuilles, ni les grappes et peuvent, ainsi, rester dans les parcelles toute l'année, a contrario des moutons plus classiquement utilisés.
Cohérence et rentabilité en élevage laitier : "Le système naisseur-engraisseur est le plus abouti"
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn bio depuis 1996, le GAEC Les Rocs, basé en Vendée et adhérent à Biolait, a fait le choix, 7 ans auparavant, de ne pas augmenter sa production laitière, mais plutôt de se lancer dans lengraissement. Aujourdhui, les 4 associés et un salarié pilotent une ferme de 205 hectares, dont 65 % de la surface est en herbe, avec un troupeau de 75 vaches laitières Monbéliardes (qui produisent 500 000 litres de lait/an) et valorisent tous les animaux nés sur lexploitation dans la filière viande bio. Comme lexplique Jean-Marie Roy, un des associés, vice-président dUnébio, ce choix a été notamment motivé par le souhait davoir une bonne qualité de vie et de ne pas sendetter avec de nouveaux bâtiments, ce qui aurait été nécessaire si la production laitière avait été augmentée jusquà 700 ou 800 000 litres, comme le permettait la surface en herbe disponible. Les bufs (castrés à 15 jours) peuvent être finis entre 26 et 32 mois, voire plus si besoin en fonction de la disponibilité en herbe. Pour le renouvellement du troupeau, une quarantaine de vaches sont inséminées en Montbéliard. Le reste des vaches sont inséminées en Charolais. Les veaux issus des génisses croisées en monte naturelle avec un taureau Bazadais sont valorisés en viande. Pour ces éleveurs (qui ont aussi fait le choix dintégrer des pommes de terre et des poireaux dans leur rotation), le système laitier naisseur-engraisseur est le plus résilient. Ils ont ainsi choisi un système qui se tient au niveau agro-écologique, mais aussi avec une capacité à ne pas trop subir les crises d'où qu'elles proviennent.
Collecte de céréales bio : Blé tendre, maïs, triticale : le trio de tête
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurFin 2021, en France, 550 000 ha étaient emblavés en céréales biologiques (25 % de ces surfaces étaient en conversion). Au total, 849 000 tonnes de céréales bio ont été collectées pour la campagne 2021-2022. Pour la campagne 2022-2023, France Agrimer enregistre, pour linstant, 762 000 tonnes de céréales bio, ce qui représente un recul de 2 % de la production par rapport à lannée dernière à la même époque. Le blé tendre est de loin la céréale la plus cultivée et collectée en bio (46 % des tonnages), suivi par le maïs (22 % des tonnages). Ces cultures sont, en effet, les plus consommées, que ce soit en meunerie ou pour lalimentation animale. Le triticale et lorge sont également bien présents dans les rotations des systèmes bio. Les autres espèces (épeautre, engrain, sarrasin, blé dur ) progressent, mais restent marginales.
Colloque Changements climatiques à Blois : Comment s'adapter aux aléas du climat ? ; Évolution du climat : Ajuster les conseils sur le terrain
Jean-Martial POUPEAU, AuteurUne centaine de personnes étaient présentes au colloque organisé par Bio Centre, en février 2023, sur les changements climatiques en grandes cultures bio, sur leurs impacts et sur les adaptations et atténuations possibles. Le premier levier agricole est d'avoir un sol qui fonctionne bien, notamment au niveau de sa capacité de rétention deau. Outre la limitation des labours, la généralisation des couverts est un autre levier important. Lagroforesterie est également un moyen de sadapter. François Marchand, céréalier bio en Meuse depuis 2013 sur 172 ha, pratique lintensification végétale avec le trèfle violet et recourt le moins possible à la charrue pour augmenter la teneur en matière organique de ses sols. Cette technique lui permet de capitaliser non seulement lazote et la potasse, mais aussi la biomasse microbienne du sol et de gagner ainsi en porosité pour une meilleure infiltration de leau. Il apporte également du bois broyé. Depuis quelques années, il est amené à semer son trèfle beaucoup plus tôt. Victor Fouchault, en système céréalier-ovin plein air intégral dans le Loir-et-Cher, mise son système sur limplantation dune prairie de 2 ans après 3 années de céréales. Il pratique également le non labour et il note que la structure et la portance de son sol se sont améliorées. Francis Gitton, céréalier bio dans le Cher, pratique également le non labour et implante le blé dans un couvert permanent de luzerne ou de lotier pour garder le sol couvert le plus longtemps possible. Par ailleurs, selon Olivier Chaloche, céréalier bio dans le Loiret, pour réussir un couvert, il faut vraiment le considérer comme une culture à part entière. Eudes Aarnink, d'Isara Conseil, préconise de mélanger les espèces pour les couverts et de ne pas trop les idéaliser non plus. Avec le réchauffement climatique et les bouleversements qui vont de pair, les conseillers sont, eux aussi, amenés à revoir leurs préconisations : test de nouvelles cultures, avancée des dates de semis et de récolte, mise en place de nouvelles variétés, proposition de plusieurs itinéraires techniques avec plusieurs options selon les scénarii météorologiques, panachage des dates de semis pour limiter les risques, anticipation des façons culturales
Le colza, culture de choix dans les rotations bio
Laura DUPUY, Auteur ; Angèle CASANOVA, AuteurLe colza présente de nombreux avantages agronomiques et économiques : valorisation de lazote à lautomne, allongement de la rotation (ce qui est favorable à la gestion pluriannuelle de certaines adventices, maladies et ravageurs), culture avec des débouchés dintérêt (huile, tourteau) Cependant, le colza est souvent exclu des rotations bio car il est attaqué par de nombreux ravageurs. Pourtant, son implantation, peu coûteuse, apporte une garantie car il peut être géré comme un simple couvert hivernal, même s'il est « raté ». Par ailleurs, plusieurs leviers permettent de sécuriser cette culture. Ceci commence par la zone dimplantation : il est préférable de limiter les implantations dans les zones à forte production de crucifères, puisque la pression en ravageurs (notamment les altises) est plus importante au sein de ces zones. Il faut également semer tôt, de préférence avant le 15 août (les semis sont possibles dès juillet) et dans un sol sec, afin d'éviter une humectation de la graine favorable à la germination mais non suffisante au démarrage des colzas. Un tour dirrigation peut ensuite être réalisé pour assurer la levée si aucune pluie nest annoncée. Lobjectif est davoir des colzas au stade 4 feuilles avant larrivée des altises (les plants sont plus robustes à partir de ce stade). Il faut également assurer une bonne fertilisation. Pour perturber le comportement des ravageurs, il est possible dassocier le colza avec une plante compagne (qui pourra perturber la ponte des altises) ou semer deux variétés de colza, une principale et une précoce (5 à 10 %) qui va fleurir plus tôt et ainsi détourner les méligèthes des boutons de la variété principale (plus tardive). Cet article apporte aussi des conseils pour limiter la pression en limaces et en pucerons cendrés. Il explique également comment limiter les maladies en choisissant bien sa variété et comment gérer les adventices.
Combinaison d'innovations techniques et logistiques autour du séchage : Développement des filières PPAM et chanvre bio dans la région Grand-Est
LETTRE FILIÈRES FNAB - PPAM, AuteurCet article présente les résultats du Partenariat Européen pour l'Innovation (PEI) Séchage, piloté par Bio en Grand Est, et qui avait pour objectif d'améliorer le maillage des séchoirs dans la région. Ce partenariat, financé par le Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) et la Région Grand Est, avait donc pour objectifs de créer des séchoirs polyvalents, capables de sécher des productions spécifiques (PPAM, chanvre), en plus d'autres productions plus classiques, et d'améliorer la logistique autour des séchoirs (optimisation de l'utilisation sur l'année). Les travaux menés dans ce cadre ont porté sur : - l'adaptation d'un séchoir à foin, au GAEC Duthoit Philippoteaux, à Servon-Melzicourt (51) ; - la création d'une nouvelle unité de séchage pour l'entreprise Biotopes, à Auberive (52) ; - le pré-séchage au champ, en cours de développement à la CUMA des Sens, dans la Marne (51) ; - la mise en place d'une plateforme numérique collaborative entre producteurs et propriétaires de séchoirs.
Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais blé tendre d'hiver et de printemps 2022
E.-A. SANNER, Auteur ; E. BUREL, Auteur ; A. TREGUIER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Ce document de synthèse présente les résultats issus d'essais (campagne 2021-2022), fédérés dans le réseau Expébio, qui ont été menés, en France et en Belgique, sur les variétés de blé tendre d'hiver et de printemps adaptées à une conduite en AB. Il comporte, pour chaque variété testée, les résultats relatifs aux rendements, aux taux de protéines, mais aussi aux caractéristiques variétales observées en culture (hauteur, précocité à l'épiaison, pression des maladies, poids spécifique, pouvoir couvrant).
Comparaison de variétés de céréales en agriculture biologique : Synthèse des essais triticale - épeautre - blé dur - orge 2022
E.-A. SANNER, Auteur ; E. BUREL, Auteur ; A. TREGUIER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Ce document de synthèse présente les résultats issus d'essais, fédérés dans le réseau Expébio, qui ont été menés, en France et en Belgique, entre 2021 et 2022, sur les variétés de céréales à paille autres que le blé tendre, adaptées à une conduite en AB : triticale, épeautre, blé dur et orge. Il comporte, pour chaque variété testée, les résultats relatifs aux rendements et aux taux de protéines, mais aussi aux caractéristiques variétales observées en culture (hauteur, précocité à l'épiaison, pression des maladies, poids spécifique).