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Documents disponibles dans cette catégorie (9104)


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Comparaison entre tunnels fixe et mobile : "Entre rentabilité et durabilité"
Marion COISNE, AuteurDe 2018 à 2020, la station expérimentale de Bretagne Sud, dans le Morbihan, a mené des essais comparatifs en maraîchage biologique entre un tunnel fixe et un tunnel mobile monté sur rails. L'objectif de cette seconde pratique, relativement innovante, était de pouvoir allonger les rotations, une culture donnée pouvant démarrer sous abri et poursuivre sa croissance à l'air libre pendant que l'abri bénéficie à une autre culture. Dans cet article, Maët Le Lan, responsable de la station, commente les principaux résultats obtenus, aussi bien sur les aspects techniques (rotations, conduite des cultures, rendements, temps de travail...) qu'économiques. Malgré un chiffre d'affaires inférieur, le système de tunnel mobile présente des avantages sur les aspects environnementaux du système (moins d'irrigation, moins d'apport d'azote grâce aux couverts intermédiaires). Après ces trois premières années, l'essai se poursuit.
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Dossier : Produire des potagères porte-graines : Surmonter les obstacles techniques
Marion COISNE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa production de semences potagères est particulièrement technique, et c'est d'autant plus vrai en agriculture biologique. Ainsi, les agriculteurs multiplicateurs certifiés bio sont encore trop peu nombreux pour répondre à la demande de leurs collègues maraîchers. Comme l'explique Laura Brun, en charge de l'agriculture biologique à la FNAMS (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences), les principales difficultés techniques se concentrent sur le désherbage, les rotations (avec des temps de retour sur une parcelle relativement longs) et l'irrigation, incontournable pour décrocher un contrat avec un établissement semencier. Dans la suite de ce dossier, plusieurs agriculteurs multiplicateurs de semences bio témoignent sur leurs pratiques : - du chou sous tunnel chez Lucien Laizé, dans le Maine-et-Loire ; - de la carotte de plein champ chez Benoît Guillaumin, en Eure-et-Loir ; - des salades et des tomates sous tunnels chez Pascal Courilleau, dans les Bouches-du-Rhône ; - de la laitue sous tunnel chez Jean-Luc Judan, dans la Drôme. Pour finir, Nicolas Poiré, installé dans la Vienne, présente son exploitation qui, sur une micro-surface d'1,5 ha, lui permet de dégager une forte valeur ajoutée.
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Le point avec Certipaq : Productions végétales : nouvelles règles
Gwénaël LEREBOURS, AuteurCet article fait le point sur les nouvelles mesures du règlement (UE) 2018/848, en application à partir du 1er janvier 2022, qui concernent les productions végétales, et plus particulièrement le matériel de reproduction : - quelles sont les dérogations possibles pour l'utilisation de matériel de reproduction des végétaux en bio (semences, plants, boutures..., en conversion ou non bio non traité après récolte) ; - sous quelles conditions un agriculteur peut-il commercialiser du matériel de reproduction ; - quels sont les produits phytosanitaires utilisables ; - quelles sont les conditions de mixité et de durée de conversion.
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Saisir la chance de la bio : des politiques publiques à la hauteur de l'enjeu
LA MAISON DE LA BIO, AuteurBio Linéaires reprend le communiqué publié par La Maison de la Bio, à l'occasion des Présidentielles, où figurent plusieurs propositions aux candidats à l'élection. Les différentes propositions portent sur les thèmes suivants : - La bio, priorité du prochain quinquennat ; - Éducation ; - Un financement proportionnel pour favoriser l'entrepreneuriat et l'innovation ; - Atteindre une réelle proportionnalité des aides et compenser les déséquilibres existants ; - Des labels promouvant la bio soutenus par la puissance publique pour simplifier le quotidien des consommateurs-citoyens.
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Les 10 clés dabondance au potager dOlivier
Depuis plusieurs années, Olivier Puech partage ses expériences au potager avec de nombreux jardiniers passionnés et motivés pour échanger conseils et bonnes pratiques. Comment transformer un bout de terrain en terre d'abondance, sans se décourager, en prenant le temps d'apprendre de ses erreurs avec, au bout du compte, la récompense et le plaisir de la récolte ? Olivier Puech a acquis la conviction que cela est à la portée de chacun et livre un condensé de gestes essentiels pour obtenir un jardin naturel abondant, sans engrais de synthèse, ni pesticides. Son expérience l'a amené à identifier 10 "clés de fertilité" indispensables et indissociables les unes des autres pour une approche globale réussie de la fertilité naturelle. Les besoins des légumes en eau et en minéraux essentiels, les qualités d'un "bon sol" au jardin, les critères de choix pour les graines sont expliqués, ainsi que les conditions de réussite des semis, les clés d'un bon paillage, la gestion de la lumière, de la température, la maîtrise des maladies et des ravageurs... 30 légumes font l'objet de fiches spécifiques et un calendrier de culture fournit un guide pour établir le planning des semis.
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1967 : pourquoi sommes-nous empoisonnés ?
Jean-François LEMAIRE, AuteurAprès une première alerte en 2013, l'INSERM a publié, en juillet 2021, une mise à jour de l'étude "Pesticides et Santé". Déjà en 1967, le journal Agriculture et Vie informait ses lecteurs des dangers des pesticides sur la santé. Bio Linéaires reprend cet article, sur plusieurs numéros ; dans ce premier volet, paraît une présentation des publications visionnaires de certains pionniers et lanceurs d'alerte de l'époque, ainsi qu'une section consacrée au déboisement.
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Abricots dans le Roussillon : La qualité gustative avant tout
Tanguy DHELIN, AuteurLe Verger bio de Véronique est basé dans le Roussillon. Il regroupe 50 ha dabricotiers, 40 ha de vignes et 8 ha de grenadiers. La conversion en bio du verger a débuté en 2012, sur 20 % des surfaces, et a abouti en 2018. Même si les producteurs étudient la diversification en figues et en avocats, leur spécialité reste labricot : ils en cultivent pas moins de 25 variétés. Leur objectif est de proposer des abricots bio tout au long de la période de production, sans interruption, de mi-mai à mi-septembre (une variété produit durant dix à quinze jours, il faut donc au moins vingt variétés pour couvrir cette période). Si la continuité de production est un critère prépondérant pour choisir les variétés, la qualité gustative est également très importante pour ces producteurs, tout comme laspect visuel. Ainsi, bien qu'ils soient en bio, la résistance aux bioagresseurs ne fait pas partie des principaux critères de sélection (il faut tout de même savoir que la région est peu propice au développement du monilia). Les abricots sont vendus sur de nombreux canaux : Amap, magasins spécialisés locaux, grande distribution, grossistes, industriels Chaque qualité dabricot a son marché particulier.
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Accompagner les apprentissages des agriculteurs pour la transition agroécologique
Lagroécologie consiste à utiliser et à renforcer différents services rendus par la nature, afin de réduire lutilisation dintrants de synthèse et de réguler les flux. Au-delà de ses aspects techniques, la transition agroécologique transforme en profondeur lensemble du système agri-agroalimentaire. Pour cela, elle appelle notamment à transformer la façon de produire, déchanger et de diffuser les connaissances agricoles. Cest pourquoi se multiplient de nouvelles formes de coopération entre des acteurs agricoles et des acteurs non agricoles, pour coproduire des connaissances en agroécologie. Le projet TRANSAAT -Transition vers un système agricole et alimentaire territorialisé (2016-2021) a suivi trois initiatives de ce type dans la vallée de la Drôme : un groupe déleveurs caprins-ovins souhaitant développer la phyto-aromathérapie ; un groupe déleveurs porcins travaillant sur la santé animale ; un groupe dagriculteurs utilisant des Techniques Culturales Simplifiées et des engrais verts. Les objectifS de ce suivi étaient de mieux comprendre comment ces dispositifs territorialisés de coproduction de connaissances se développent, en quoi ils peuvent favoriser la transition agroécologique dans les territoires, et comment les accompagner.
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Accompagner techniquement ses salariés : Exemple du groupe déchanges insertion
Maxime RENOU, AuteurLe groupe déchanges « Insertion », animé par le GAB 44, rassemble une dizaine de fermes biologiques maraîchères qui ont la particularité dêtre des structures dinsertion ou de travailler avec un public handicapé. Les encadrants se sont regroupés (organisation de quatre rencontres annuelles), afin de travailler sur leurs techniques et sur laccompagnement de leur public. Ces échanges ont mené à la construction doutils permettant daméliorer lautonomie et la technicité des personnes en voie dinsertion ou handicapées. Sept fiches, détaillant des techniques à mettre en uvre, ont ainsi été créées pour la plantation, le désherbage, lentretien de la tomate (version enroulement et version clips), la préparation de la récolte, la récolte de légumes bottes, la récolte de légumes fruits, ainsi que la récolte de légumes feuilles. Ces fiches ont été adaptées, tant dans leur rédaction que dans leur mise en page, au public visé. Ce dernier est parfois non lecteur, non francophone, ou a besoin dune simplification maximale des tâches. Pour cela, les fiches ont été réalisées via la méthode FALC facile à lire et à comprendre et sont un maximum illustrées. Ces différentes fiches sont disponibles sur le site internet du GAB 44.
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Adapter son jardin au changement climatique : Etat des lieux et solutions
Tous les jardiniers peuvent témoigner de l'impact du changement climatique sur les plantes cultivées et sur leurs pratiques, avec des effets qui s'accentuent d'année en année, et qui vont bien au-delà des seuls problèmes de sécheresse. Le rythme des saisons est perturbé, avec des hivers moins froids qui privent de repos végétatif les arbres, arbustes et plantes vivaces, des floraisons trop précoces exposées à des gelées tardives dévastatrices, des périodes de chaleur marquées dès le printemps, des sécheresses estivales prolongées, ainsi que des automnes souvent peu arrosés. Ce dérèglement favorise le développement de nouvelles maladies, de ravageurs émergents et de plantes invasives d'origine exotique qui menacent les écosystèmes et pénalisent les efforts des jardiniers. Certaines espèces végétales ne sont plus adaptées à leur région d'origine, avec un glissement du Sud vers le Nord et des plaines vers les zones d'altitude. Cet ouvrage répertorie les facteurs et les différents effets du réchauffement climatique. Il propose ensuite des solutions opérationnelles à mettre en place, en ville comme à la campagne : favoriser la biodiversité locale (abeilles, oiseaux, vers de terre, auxiliaires...), adapter le calendrier des semis et des plantations, choisir des espèces végétales mieux adaptées aux nouvelles contraintes pour chacune des zones bioclimatiques françaises, aménager son jardin, adopter de nouvelles pratiques de culture, optimiser l'eau d'arrosage se prémunir des risques de la météo (sécheresse, gel tardif, vent violent, salinisation des sols, etc.)
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Agriculture : Deux chemins vers lagroécologie
Elsa CASALEGNO, AuteurDans une optique de développement de lagroécologie, les pouvoirs publics français portent, à ce jour, deux labels : celui de lagriculture biologique (AB) et celui de la Haute valeur environnementale (HVE). Cet article présente, de façon synthétique, les intérêts et les limites de ces deux labels sur des points-clés comme la biodiversité, lusage des pesticides, les OGM, la gestion de leau ou encore la fertilisation. Ces labels sont basés sur des approches différentes : lAB qui promeut une vision écologique globale et qui vise notamment un haut degré de biodiversité, impose un cahier des charges centré sur linterdiction des molécules de synthèse et sur lautonomie alimentaire. Le label HVE a pour objectif de développer les habitats accueillant la biodiversité (ex. haies) et demande de répondre à certains critères quantifiés. Il ninterdit pas les produits chimiques, même s'il oriente vers une limitation de leur usage et le label peut être obtenu sans atteindre le plus haut niveau dexigence. Le débat entre les tenants de ces 2 labels peut être vif (ex. de réactions de viticulteurs). Néanmoins, l'auteure conclut que, « face aux enjeux, lagriculture devra aller plus loin, en empruntant lun ou lautre de ces chemins [AB ou HVE], voire les deux ».
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Agrinichoirs : Réinstaller les oiseaux dans les vignes et les vergers
Frédérique ROSE, AuteurPremier prix de la catégorie intrants et services au concours des Technovations, lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio, la société Agrinichoirs propose une prestation dinstallation de nichoirs dans les vignes et les vergers. En général, sept nichoirs à mésanges sont installés par hectare, ainsi que sept à chauves-souris. Le service inclut également une géolocalisation des nichoirs, ainsi quun suivi annuel. Lors de sa première année dactivité, en 2016, Agrinichoirs a installé 40 nichoirs et a observé un taux doccupation de 45 %. En 2021, la société en a installé environ 9 000, sur 350 parcelles appartenant à 150 producteurs, dont les deux tiers en bio. Brice Le Maire, fondateur de la société et ancien salarié dAgribiodrôme, rappelle que le taux doccupation des nichoirs est variable et dépend beaucoup de lenvironnement. En général, ce taux augmente chaque année sur une même parcelle et peut atteindre jusquà 90 %. Brice Le Maire vise également la montée en compétence des producteurs, en leur apprenant à mieux connaître et observer les oiseaux, à les repérer dans les parcelles et à faire le lien avec la régulation des ravageurs.
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Agroécologie en cultures légumières : Les composés organiques volatils au secours des plantes
Sébastien PICAULT, Auteur ; Hélène GAUTIER, Auteur ; Laurent GOMEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet Casdar Repulse vise à mettre au point et à évaluer des stratégies de protection des cultures basées sur lutilisation de plantes exerçant un effet de répulsion ou de dissuasion olfactive contre les thrips, les pucerons et certaines mouches. Ce projet, coordonné par le CTIFL, se décompose en trois axes : 1 identifier des plantes induisant un comportement dévitement ou de répulsion, puis les caractériser dun point de vue biochimique (identification de leurs composés organiques volatils COV) ; 2 identifier les conditions favorables à lappropriation, par les producteurs de légumes, de pratiques culturales impliquant lassociation de ces plantes répulsives ; 3 concevoir des stratégies de protection reposant sur ces plantes et évaluer leurs performances agronomiques, techniques et sociales. Repulse repose ainsi, à la fois, sur des tests de comportement, des analyses sur les COV émis par les plantes, des caractérisations du paysage chimique des cultures, des expérimentations au champ et des enquêtes sociologiques.
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Alternatives, compléments, stratégies adaptées Comment diminuer lusage du cuivre ?
Arnaud FURET, AuteurCet article effectue un tour dhorizon des alternatives au cuivre en viticulture biologique. Bien que la stratégie de protection de la vigne doive être réfléchie de manière globale (contexte pédoclimatique, sensibilité des cépages ), une règle sapplique à tous : être vigilant au moment de la chute des capuchons des fleurs. Les baies néoformées sont très sensibles et doivent être protégées. Par ailleurs, divers produits alternatifs au cuivre ont été testés ces dernières années, avec un constat : il est impossible de se passer de cuivre sans prendre des risques importants. Néanmoins, certains de ces produits, associés à de faibles doses de cuivre, apportent une protection efficace : décoction de prêle ou de bourdaine, infusion de saule ou de reine-des-prés, extrait fermenté dortie Largile et le lithothamne, qui assèchent le milieu, présentent également un intérêt. Cependant, les produits utilisés ne sont pas la seule clé du succès : la qualité de la pulvérisation et le positionnement des traitements sont également essentiels. Il est aussi possible de recourir à des moyens de protection physiques, tels que la mise en place de bâches de manière automatisée en cas de pluie. En complément de cet article, David Giachino (vigneron biodynamiste en Savoie) explique sa stratégie pour diminuer son utilisation de cuivre.
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L'ambroisie progresse en Occitanie
Agnès CATHALA, AuteurL'ambroisie est une adventice au pollen très allergisant. Cette plante se propage très vite car elle est dotée dune forte capacité de multiplication et de survie. Il est donc nécessaire de la gérer dès son apparition et dans la durée. En Occitanie, sa présence devient préoccupante. Un projet de lutte contre lambroisie, financé par lAgence Régionale de Santé, a même été lancé en 2018. Il est piloté par la FREDON Occitanie et lUnion régionale des Centres permanents dinitiatives pour lenvironnement (CPIE). Cet article retrace linterview dAnne-Marie Ducasse-Cournac, la coordinatrice de ce projet à la FREDON Occitanie. Durant cette interview, elle liste les principales cultures à travers lesquelles lambroisie arrive à se répandre et explique ce que peuvent faire les agriculteurs pour limiter lapparition et la propagation de cette plante. Un guide de 12 pages, intitulé « Les ambroisies : un problème agricole et de santé publique qui ne fait que commencer : pourquoi faire de la lutte contre les ambroisie une priorité ? », est dailleurs disponible gratuitement en ligne. Il apporte, entre autres, des éléments de reconnaissance précoce des plants dambroisie, ainsi que des informations sur des leviers de lutte efficaces en grandes cultures.