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Actualités de la filière biologique en arboriculture et maraîchage : Salon Tech&Bio 2023
Juliette PELLAT, Auteur ; Marie VINCENT, AuteurLe salon Tech&Bio 2023, dans la Drôme, a regroupé de nombreux stands, ateliers et conférences dédiés à l’agriculture biologique. Cet article présente les thèmes abordés lors de conférences et d'ateliers, liés au maraîchage et à l’arboriculture bio. Le projet ALTO vise à augmenter la biodiversité dans les vergers et les services de régulation naturelle. Le projet MIRAD se concentre sur la culture d’abricotiers. Les projets DEPASSE, ECORCE, Brebis et Clairette de Die ou encore PARADOCSE évaluent l’intérêt de la présence d’animaux (ovins et poules) dans les vergers. Le projet SUPOR suit les populations de la punaise diabolique Halyomorpha halys, un ravageur émergent. DENVER est un projet pour l’optimisation de l’irrigation des vergers. MMBio est un projet qui porte sur les microfermes maraîchères bio. Antonin Pépin (INRAe) a présenté les résultats de sa thèse sur l’évaluation environnementale des fermes maraîchères. Le projet GAGNEE étudie l’intérêt du goutte-à-goutte enterré pour l’ail et l’oignon. Pour finir, le projet SOPAM vise à tester une large gamme de paillages biodégradables.
Agriculture bio et carbone : Le compte est bon ? : Synthèse du colloque de l'ABC 2023
Le 7 décembre 2023, le 13ème colloque de l'ABC (Agriculture Biologique de Conservation) s'est tenu à Auch, dans le Gers. L'objectif de la journée était de faire le point, face au changement climatique, sur le stockage de carbone en agriculture. Les intervenants (chercheurs, paysans, associations...) ont présenté les thèmes suivants : - Stockage de carbone dans les sols agricoles : potentiel, pratiques favorables et incertitudes ; - Témoignage : Benoît Serin, céréalier à Saint-Arailles, dans le Gers ; - Conférence : Rémunération carbone et AB ; - Témoignages : Jean-François Lagraula, céréalier dans les Landes ; Philippe Robert, céréalier dans les Bouches-du-Rhône ; Éric Figureau, ingénieur services aux producteurs chez Nataïs. Pour finir, une table ronde a permis aux intervenants de revenir sur la rémunération du carbone en AB et ses perspectives.
L'agriculture bio dans le monde - Édition 2024
Édité par l'Agence BIO, ce document présente les principaux chiffres concernant l'agriculture biologique dans le monde (chiffres 2022 ou 2023), par continent, voire par pays : nombre de réglementations, systèmes participatifs de garantie et accords d'équivalence mis en œuvre, surfaces, nombre de fermes, de préparateurs, d'importateurs et d'exportateurs, consommation, flux de produits bio au niveau mondial. En 2022, 75 pays avaient une réglementation relative à l'agriculture biologique totalement mise en œuvre. Elle l'était partiellement dans 19 pays et en préparation dans 14 autres. La surface cultivée en bio était de 96,4 millions d'ha fin 2022, en progression de 26,6 % par rapport à l'année précédente. Cela représente 4,5 millions d'exploitations certifiées, chiffre également en progression (+ 25,6 %). Le marché alimentaire bio, à l'échelle mondiale, suit également cette tendance à la hausse, mais dans une moindre mesure (+ 7 % entre 2021 et 2022). Des focus sont faits sur les productions végétales, arables et pérennes, sur les principales productions animales (lait de vache, filières viande, aviculture, apiculture, aquaculture), ainsi que sur les volontés de développement du secteur de l'AB et les politiques publiques.
Apports de fourrages grossiers en porc : Des résultats bénéfiques à tous niveaux ! ; Des éleveurs témoignent : Le meilleur pour les porcs
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe projet Casdar Valorage porte sur la valorisation de parcours et de fourrages riches en protéines par les poules pondeuses et les porcs bio. Ce dossier revient sur les résultats d’essais de pâturage et de distribution d’enrubannage menés, entre 2022 et 2023, chez trois éleveurs engraisseurs de porcs, dans un contexte où le règlement de l’AB oblige, depuis 2021, d’apporter des fourrages frais, secs ou ensilés dans l’alimentation de ces animaux. Chaque producteur avait fait le choix des pratiques à tester sur son élevage, l’apport de fourrages étant mené en parallèle d’un rationnement plus ou moins important de la ration (jusqu’à 20 %). Même si tous les résultats ne sont pas encore connus, ils montrent déjà plusieurs intérêts à ces pratiques avec, en premier lieu, un effet évident sur le bien-être animal, avec des porcs beaucoup plus calmes. On peut noter une baisse de la consommation de concentrés et, donc, du coût alimentaire hors fourrages. Les carcasses sont moins grasses avec une amélioration du taux de muscles, du TMP, donc du prix payé. Les essais montrent aussi la faisabilité du pâturage tournant dynamique, avec des mélanges à adapter, les porcs préférant les légumineuses ou encore la chicorée. Les tests de distribution d’enrubannage de luzerne montrent notamment que les porcs préfèrent les fourrages les plus humides, un taux de 50 % de matière sèche semblant un bon compromis. Les résultats complets sont à attendre courant 2024.
L’arbre, véritable clef de la résilience en agriculture
Claire BERBAIN, AuteurL’agroforesterie se développe en Suisse, atteignant aujourd’hui 500 à 600 ha, et concerne de multiples systèmes : céréales sous feuillus, lignées précieuses, pâturage et haies fourragères, etc. Mareike Jäger (Silvo Cultura) et Johanna Schoop (Agridea) expliquent les intérêts de l’arbre, validés par les scientifiques et par les agriculteurs : lutte contre l’érosion, pompe à eau, diversification des revenus, etc. Cependant, l'agroforesterie n’est pas encore suffisamment soutenue politiquement, les aides financières suisses visant uniquement les arbres fruitiers, mais pas les chênes, tilleuls et autres feuillus. Joshua Schelb (à Bonvillars VD) possède 19 ha de cultures en agroforesterie en bio (1200 arbres), avec une diversité de cultures (seigle, épeautre, quinoa, etc.) et d’essences d'arbres (noyers, châtaigniers, pruniers, etc.). L’entretien des bandes herbeuses est fait avec un broyeur et un rotomulcheur ; les racines poussent en profondeur grâce au passage d’une dent sous-soleuse. Il conseille de planter progressivement les arbres, à cause du temps passé à arroser les jeunes plants. Jean-Yves Billaud (à Orzens VD) cultive 12 ha en agroforesterie non-bio (300 arbres). Des essences fourragères (mûriers, sorbiers, tilleuls, etc.) sont plantées autour des prairies permanentes et, en grandes cultures, des essences forestières et fruitières (poiriers, néfliers, érables, etc.) sont implantées. L'agriculteur utilise un GPS pour faciliter l’entretien de ses parcelles, et des bougies poreuses pour l’irrigation. Matthias Schär (à Brittnau AG) produit des noisettes bio sur 1,3 ha. Pour lutter contre le balanin de la noisette, dont la larve hiberne dans le sol, il a investi dans un poulailler mobile qui permet à ses pondeuses de parcourir le verger. Cette pratique diminue légèrement le nombre d’œufs pondus, mais assainit et fertilise le sol, augmente le bien-être et la santé des poules et diminue les besoins en aliments concentrés.
Arbres hors forêt : Le paulownia : Paulownia tomentosa (scrofulariacées)
Jérôme GOUST, AuteurSurnommé l'arbre impérial en Asie et souvent considéré comme ornemental, le paulownia est un arbre fourrager aux multiples atouts pour l'élevage. Il possède de grandes feuilles qui offrent un bon ombrage et un fourrage très apprécié des animaux, un bois réputé pour la fabrication (instruments de musique, meubles, tonnelles...) et des vertus médicinales. Cet article fournit des informations sur la plantation, l'entretien et les usages du paulownia en élevage.
Associer élevage ovin et grandes cultures avec un troupeau peu consommateur d’intrants : Journée de restitution du 25 janvier 2024 : Recueil des communications
Le projet Sobriété, qui s’inscrit dans le programme Européen d’Innovations (PEI) et auquel participait Bio Centre, avait pour objectif d’étudier l’introduction d’ateliers ovins dans des fermes de grandes cultures. Quatre agriculteurs conventionnels ont participé à ce travail en imaginant, avec leur conseiller, les modifications de leur assolement, en améliorant la vie de leurs sols et en tendant vers plus d’autonomie. Parallèlement, à Inrae de Bourges, des suivis ont été réalisés, pendant deux campagnes, avec des brebis Berrichonnes de l’Indre et des brebis Romanes qui pâturaient toute l’année dans cette zone céréalière et qui ont valorisé des luzernes, des couverts végétaux et des prairies permanentes, tout en consommant peu d'aliment concentré. Les principaux enseignements de ce suivi concernent : la reproduction (des luttes courtes au printemps), l’alimentation (à partir de la mi-octobre, pâturage des couverts par les brebis et leurs agneaux), le côté sanitaire (surveillance du parasitisme), le bien-être animal et l’économie (des marges brutes élevées avec de bonnes productivités). En fin de document, des conseils sont apportés sur le pâturage des surfaces de grandes cultures, pour les céréales (stade tallage, 1 à 3 jours maximum…), pour les couverts végétaux (sans transition alimentaire et sans apport de concentré) et pour les colzas grains (pâturage d’automne, à proscrire en janvier ; surveillance quotidienne pour éviter le surpâturage…).
Autonomie alimentaire : Robot de traite : En système biologique, à quelles conditions ?
Marine DUPONT, AuteurEn Bretagne, en 2021, 76% des installations de traite neuves sont des robots. La mise en place d’un robot de traite est un gros investissement et demande une adaptation particulière en bio. En effet, ce système risque de diminuer le temps de pâturage des vaches. Les pâtures doivent ainsi rester accessibles de façon permanente, via un accès en sol stabilisé et jusqu’à 800 m du robot de traite. La gestion des déplacements des vaches peut être facilitée par une porte de tri au niveau du bâtiment. Il faut réussir à mettre en place une routine qui permette de motiver les vaches à circuler entre les prairies et le robot. Une enquête réalisée par le GAB22, auprès de 7 fermes, a montré que le système « jour et nuit » est le plus couramment utilisé. Ce système est basé sur deux paddocks, un pour le jour, un pour la nuit ; en déplaçant une fois par jour le fil avant de l’autre paddock, l’éleveur motive les vaches à changer de paddock pour accéder à de l’herbe fraîche ; pour rejoindre le deuxième paddock, les vaches sont obligées de passer par le robot de traite. Avec ce système, le GAEC Bois de la Cabane a diminué de 60% la quantité de concentré distribuée pendant la traite. Dans tous les cas, autoproduire ses concentrés (en général, mélange avoine ou triticale et féverole) est essentiel pour limiter les charges liées au robot de traite. Le robot reste un investissement important, tant économique qu’écologique : le coût d’entretien du robot est de 7 750 €/an, en moyenne, pour les 7 fermes étudiées, soit 22,3 €/1000 L de lait, et pour une consommation d’électricité 40 à 90% supérieure à celle d’une salle de traite classique. En revanche, les 7 éleveurs et éleveuses estiment avoir gagné en qualité de vie grâce au robot de traite.
Blé : la baisse des semis ne devrait pas compenser les stocks
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Marion COISNE, AuteurLe 8 février 2024, le groupe bio d’Intercéréales et Terres Univia a validé le bilan 2023 de FranceAgriMer. 425 000 t de blé tendre ont été récoltées en 2023, auxquelles s’ajoutent 140 000 t de stocks restant de 2022. L’utilisation de blé tendre bio a diminué de 8% par rapport à 2022, soit 357 875 t utilisées. On projette que le stock de blé, au 30 juin 2024, atteindra 140 952 t, avec des déclassements de l’ordre de 67 000 t d’ici le 1er juillet 2024. Les fortes pluies d’automne 2023 pourraient diminuer le potentiel de production 2024, avec une moyenne de 75% de surfaces semées et un état végétatif variable. Cependant, Emmanuel Leveugle (président du groupe bio) estime que ce faible potentiel ne suffira pas à vider les stocks. Pour les parcelles non semées à l'automne, des solutions alternatives au blé sont possibles : maïs, orge, légumineuses de printemps, etc. Emmanuel Leveugle conclut en rappelant l’importance de contractualiser avant le semis pour limiter le risque de stock invendu.
Carnet saisonnier d'un vigneron en biodynamie – 4 : Hiver
Alain FERRAN, AuteurAlain Ferran pratique la biodynamie depuis 18 ans, au Château Ferran, à Saint-Pierre-de-Bat (33). Il gère le domaine de 45 ha, composé de 10 ha de bois, de 7 ha de pâtures et de 27 ha de vignes. Le domaine possède un troupeau de 52 brebis Landaises et un petit atelier de plantes médicinales. Dans ce 4ème volet, Alain Ferran détaille les principes et les techniques biodynamiques qu'il applique, en cave et dans les vignes, l'hiver : utilisation du calendrier biodynamique pour la vinification ; taille ; protection de la vigne (badigeon).
Châtaigneraies bio : Des pistes face aux chenilles foreuses et aux pourritures
Marion COISNE, AuteurNathalie Lebarbier, chargée de programme chez Invenio, fait un état des lieux des enjeux sanitaires de la production de châtaignes. De nouvelles chenilles foreuses s’ajoutent au carpocapse, et une nouvelle forme de pourriture se propage (Gnomoniopsis castaneae), probablement à cause du changement climatique et de l’affaiblissement de l’arbre causé par l’insecte cynips. En 2022, chez Invenio, 43% des lots bio étaient véreux à plus de 20%. Nathalie Lebarbier propose plusieurs pistes pour se protéger des chenilles et des pourritures : augmenter la diversité variétale du verger, broyer les feuilles et les résidus de récolte, récolter rapidement et mettre en chambre froide les fruits le plus vite possible. Pour le carpocapse, sachant que 80% du cycle de vie de l’animal est sous terre, les essais de travail du sol ont montré une réelle efficacité. D’autres solutions de traitement, confusion ou d’utilisation d’auxiliaires (nématodes, bacillus, etc.) existent, mais avec des efficacités aléatoires. Nathalie Lebarbier conseille donc de cumuler les différentes solutions. Le projet ParasiT (INRAe SophiaAntipolis) développe de nouvelles solutions de lutte. Philippe Gay (24) possède une châtaigneraie bio de 13 ha. Face au carpocapse, il réalise plusieurs broyages au ras du sol pour perturber les larves ; il envisage d’utiliser le Rhapsody (Bacillus subtilis) contre la pourriture, mais cela nécessitera une application spécifique. Annick et Ludovic Desbrus (07) cultivent, en bio, 7 ha de châtaigniers, dont la majorité sont centenaires. La Combale, ancienne variété n°1, ne semble plus adaptée aux pressions actuelles. Face aux pourritures, la ferme récolte au plus vite et effectue un trempage des fruits pendant 9-10 jours.
Chers et bientôt sans tourbe?
Jeremias LÜTOLD, AuteurEn Suisse, la production de plants maraîchers et de plants de plantes aromatiques et médicinales est rare, et cette activité agricole sera potentiellement mise à mal par l'obligation progressive de diminuer la part de tourbe dans les substrats. L'objectif est de limiter la part de tourbe à 70 % en 2025 et à 40 % d'ici 2028. Bio Suisse vise un objectif de 60 % de tourbe maximum dès 2025. Si des alternatives existent, il subsiste encore des freins techniques et financiers à leur développement, et la concurrence étrangère reste rude. L'ACP Erlengut, à Steffisburg, est une exploitation maraîchère certifiée Demeter de 2,6 hectares qui produit, en parallèle des légumes, 500 000 plants par an, pour son autoconsommation et pour la vente à d'autres producteurs. Les maraîchers témoignent dans cet article.
Conjoncture céréales : Céréales biologiques - Bilans prévisionnels 2023/2024
Ce document présente les bilans prévisionnels pour 2023/2024, en agriculture biologique, pour le blé tendre, les orges, le triticale, le maïs et un bilan 4 céréales. Les chiffres sont estimés à partir de la base de données de FranceAgriMer. Pour chaque production, un tableau fournit les ressources qui devraient être disponibles pour le marché (stock, collecte, importations), les utilisations prévues (meunerie pour le blé, FAB, semences, exportations…) et le stock final au 30 juin.
Conjoncture oléoprotéagineux : Oléoprotéagineux biologiques - Bilans prévisionnels 2023/2024
Ce document présente les bilans prévisionnels pour 2023/2024, pour la féverole bio et le pois bio. Les chiffres sont estimés à partir de la base de données de FranceAgriMer. Pour chaque production, un tableau fournit les ressources qui devraient être disponibles pour le marché (stock, collecte, importations), les utilisations prévues (FAB, semences, exportations…) et le stock final au 30 juin.
Contre les coups de chaud estivaux : le voile d’ombrage
Amandine DEBOISSE, AuteurL’augmentation, en fréquence et en intensité, des périodes de canicules et de forte chaleur en été, liée au changement climatique, impose des adaptations pour protéger les cultures. L’usage de filets d’ombrage, ou de filets climatiques, est une solution envisageable (aussi nommés voiles d’ombrage et voiles climatiques). Les cultures les plus sensibles sont les salades, le fenouil, les choux... La plantation est la période la plus sensible pour ces cultures. Les filets d’ombrage et climatiques sont des voiles semi-opaques, qui vont limiter le rayonnement reçu par les cultures : de l’ordre de -10% pour un filet climatique, entre -20 et -70 % pour un filet d’ombrage. Les filets climatiques sont conseillés pour les choux ; les filets d’ombrage, à 50%, sont conseillés pour les salades, fenouils, épinards, etc. Les filets peuvent être placés directement sur la culture, en monoplanche (1,50 à 1,80 m) ou en grandes largeurs ; dans le cas des filets d’ombrage, leur température peut fortement augmenter, ils doivent donc être disposés sur des arceaux pour ne pas brûler les cultures par contact. Les filets peuvent également être tendus au-dessus de bâches de serre. A noter que les filets anti-insectes n’ont pas du tout la même fonction : leur maillage très fin, qui protège des insectes, limite l’aération et a tendance à augmenter la température sous le filet ; à l’inverse, le maillage des filets d’ombrage et climatiques est assez large pour aérer, ce qui empêche uniquement les plus gros insectes (mouches et lépidoptères) de passer.