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Documents disponibles dans cette catégorie (28)


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Talents bio de Tech&Bio : Du riz fermier camarguais en vente directe
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDans le Parc naturel régional de Camargue, Corinne et Michel Megias sont installés, depuis la fin des années 90, sur une exploitation de grandes cultures : le Mas Sainte Cécile. Pendant une vingtaine d'années, ils y ont cultivé du riz en conventionnel, quasiment en monoculture. Face à un système très dépendant des intrants, induisant de plus en plus de difficultés économiques, le couple a fait le choix de la conversion à l'agriculture biologique en 2009. Cela a aussi ouvert la porte à la diversification en luzerne (en tête de rotation) et en grandes cultures. Afin d'être plus indépendants, les agriculteurs ont fait le choix, depuis 2019, de transformer et de conditionner le riz à la ferme et de le vendre en direct dans des magasins de producteurs et des magasins spécialisés.
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Triage, séchage et stockage des grains : Entre minutie et pragmatisme ; Triage, séchage et stockage des grains : « Conserver la valeur ajoutée » ; Conservation des grains sous atmosphère enrichie en CO2 : Nox Storage veille au grain
Robin GUILHOU, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurCes trois articles sont dédiés au triage, au séchage et au stockage des grains en agriculture bio. Les conditions particulièrement humides de lété 2021 ont rendu ces trois étapes essentielles pour valoriser les récoltes à leur juste valeur. Pour optimiser la conservation et la qualité des grains, certains détails font la différence. Le premier article retranscrit ainsi une interview de Jean-Yves Moreau, ingénieur de recherche stockage des grains chez Arvalis Institut du végétal, qui fait un point sur les matériels recommandés et apporte des préconisations. Cette interview est accompagnée dun encart sur le matériel de tri, de séchage et de stockage utilisé par Agrobio Pinault (13 000 t/an) afin de garantir des grains de qualité. Le deuxième article présente le témoignage de Pascal Letort, un céréalier en bio depuis 2010, installé avec sa femme dans le Maine-et-Loire, sur 100 ha de limons argileux humides. Il cultive près de 15 espèces qui sont toutes vendues en direct, après nettoyage et stockage, à des agriculteurs transformateurs. Le troisième et dernier article est consacré à la conservation des grains sous atmosphère enrichie en CO2, et plus particulièrement au système mis en place par la société Nox Storage. Cette dernière propose un conditionnement en big-bags sous atmosphère modifiée. Cette technique peu coûteuse offre une très bonne protection contre les infestations et les contaminations post-récolte. Cet article est accompagné de trois témoignages de producteurs bio qui utilisent cette technique : le Gaec Pachamama (Maine-et-Loire), la ferme Ty Ar Gall (Finistère), et Marie Ristor et Romain Le Dret (Deux-Sèvres).
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Au Biau Jardin de Grannod, en Saône-et-Loire : « Des techniques de conservation économes »
Arnaud FURET, AuteurEn maraîchage bio, la réussite repose à la fois sur la culture, la préparation, la vente, mais aussi sur la conservation des légumes. Pascal Pigneret et sa compagne, Françoise Gauthier, sen sont vite aperçus. Ces derniers se sont installés, en 1979, en Saône-et-Loire et, dès 1980, Pascal Pigneret sest rendu compte, après un bilan comptable, que durant sept mois de lannée, 60 % de son chiffre daffaires provenaient des légumes de garde. Il en a déduit que le stockage était un levier très important pour la viabilité de son système. Il a alors réfléchi à un bâtiment de stockage bioclimatique, basé sur linertie, avec des performances thermiques et logistiques optimales (ce bâtiment est présenté dans larticle). En 2003, Dominique Berry, conseiller en maraîchage bio à la Chambre dagriculture du Rhône, avait organisé une visite de ce bâtiment : les producteurs étaient intéressés, mais aucune construction similaire na été réalisée. En 2019, lArdab a organisé de nouveau une visite, car, depuis cinq ans, les producteurs bio semblent de plus en plus se rendre compte de limportance du stockage. Matthieu Gauthier, le fils de Pascal Pigneret et Françoise Gauthier, qui a repris la ferme, précise quune bonne conservation commence dès la récolte. Il décrit la méthode quil emploie sur les courges et les oignons.
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Créer un atelier meunerie dans une ferme en agriculture biologique
Kristel MOINET, AuteurAvec une demande croissante des consommateurs, mais aussi des pouvoirs publics, pour des produits alimentaires locaux et de qualité, par exemple à travers le développement de Projets Alimentaires Territoriaux, les circuits courts, ainsi que les ateliers de transformation à la ferme semblent avoir de beaux jours devant eux. Dans cet article, le BioCivam de l'Aude apporte ses conseils pour la création d'un atelier de meunerie à la ferme, en agriculture biologique, en 14 étapes, de la récolte des céréales à la commercialisation dans les réseaux et filières de proximité, en passant par le stockage et le tri des grains, la mouture, ou encore l'étiquetage.
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La ferme de Saint-Germain, grandes cultures et aventure humaine partagée
Soazig CORNU, AuteurAu cur de la Charente-Maritime, les fermes d'Edouard Rousseau et de Jean Boutteaud, toutes les deux en bio depuis plus de 20 ans, sont distantes de 3 km l'une de l'autre. Les deux agriculteurs se connaissent depuis une vingtaine d'années, et c'est ensemble qu'ils ont franchi le pas de la biodynamie, il y a 4 ans. Ils partagent du matériel, un atelier de mécanique et échangent en permanence dans un esprit de collaboration. La ferme Boutteaud s'étend sur 140 ha de grandes cultures et comprend un élevage de cochons. A la ferme de Saint-Germain, Edouard Rousseau cultive des grandes cultures avec des céréales, des oléagineux et des protéagineux sur 185 ha et Mathilde Rousseau s'occupe des ateliers de mouture et de boulange. Visite guidée de la ferme de Saint-Germain : Edouard présente son parcours, les débuts sur la ferme, l'évolution du sol, les préparations biodynamiques, l'aventure de l'auto-construction de matériels adaptés, l'activité de boulangerie, etc. Un article, "Grains de soleil, un projet pour valoriser les graines et les écosystèmes en biodynamie", est consacré à l'unité de tri et de stockage des grains, récemment construite pour accueillir les récoltes des deux fermes. Le projet est aussi de valoriser les grains Demeter de producteurs de la région et de structurer une filière dédiée en créant un réseau de producteurs et en fidélisant des transformateurs.
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Grandes cultures : Le tri et le stockage à la ferme : Une étape importante pour lautonomie et la recherche de plus-value ; Une diversité de trieurs pour une diversité de cultures en limitant les investissements
Romain COULON, AuteurDes agriculteurs bio du Puy-de-Dôme témoignent sur lutilité du tri et du stockage des grains à la ferme. Le premier témoignage est celui dHervé et de Jonathan Brun. Ils produisent du blé dur (transformé en pâtes), du blé tendre (en partie transformé en farine), de lorge, du triticale, des protéagineux et des oléagineux. Ils trient et stockent à la ferme avant tout pour pouvoir optimiser la conservation des grains, gagner en autonomie pour la commercialisation, faciliter et maîtriser la transformation, et baisser les coûts des semences. Ils expliquent comment ils gèrent la conservation de leurs céréales en apportant notamment des recommandations sur la gestion des insectes. Ils évoquent également ce quils changeraient dans leur système de tri et de nettoyage. Vincent Martinant est installé depuis 2004 et a converti sa ferme en bio en 2016. Il a alors produit de nouvelles cultures (céréales, lentilles, asperges, pommes de terre) quil transforme et vend en direct. Le nettoyage et le tri des grains étaient nécessaires pour mettre en place son nouveau système. Toutefois, Vincent a vite compris que le trieur parfait nexistait pas en raison de la grande diversité des formes de graines et des adventices. Il sest alors équipé de plusieurs trieurs doccasion (moins de 5000 ) quil a restaurés.
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Conserver ses céréales à la ferme : pas toujours simple !
Pierre MASSOT, Auteur ; Marie-Claire PAILLEUXAnthony Paulet, du GAEC Paulet-Moranne (63), témoigne sur le stockage de ses céréales sur la ferme. Il insiste tout particulièrement sur les précautions à prendre pour éviter les charançons et les moisissures : nettoyage et désinfection du matériel, vérification du taux d'humidité des grains avant stockage, tri minutieux des graines. Dès la récolte, Anthony ventile jour et nuit pendant quelques jours et recommence en hiver dès que la température passe en dessous de 0°C. En complément de ce témoignage, un encart donne des informations sur la terre de diatomée, aux propriétés insecticides.
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Guide Grandes cultures biologiques
Ce guide régional (Occitanie), consacré aux grandes cultures bio, est construit suivant 3 entrées : - Des fiches "cultures" (fiches 1 à 19) : blé tendre d'hiver, mélange variétal de blés anciens panifiés sur la ferme, petit épeautre, seigle, maïs semence, etc. ; - Des fiches témoignages (fiches 20 à 38) : houe rotative, herse étrille, binage, rotation culturale, synergie entre grandes cultures et élevage en systèmes mixtes, éléments de réflexion pour réussir la conversion, stockage des grains à la ferme, etc. ; - Des fiches dinformations plus génériques sur les grandes cultures biologiques en Occitanie (fiches A à G) : fertilisation, adventices, associations de cultures, conversion, accompagnement...
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Portrait du mois : Du pain et des jeux
Antoine BESNARD, AuteurLaura Baudet s'est installée en 2012 à Saint-Alban (22), comme paysanne-boulangère, sur 12 ha. Après de nombreuses étapes, elle a été rejointe par François Guitard. Ensemble, ils ont trouvé 30 ha supplémentaires et créé le GAEC Biotiful. Trieurs, silos, meunerie et fournil sont réunis sur le même site. C'est ensuite Benoît qui a rejoint la ferme, en contrat de parrainage pour un an. A terme, il aimerait introduire des animaux. Laura et François souhaitent aller vers un système diversifié, axé autour de la vente directe. Autre objectif : le tri et le stockage des céréales. Ils échangent leurs expériences sur les semences paysannes avec d'autres agriculteurs voisins, font des tests sur des variétés et des mélanges... De nombreux projets, comme l'orge brassicole, les font avancer sur ce qu'ils appellent leur "terrain de jeu" et motivent leur envie d'apprendre.
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Solutions d'équipement et d'aménagement pour conserver ses légumes
Fabienne BOCQUET, AuteurCet article illustre plusieurs aménagements et équipements utilisés pour stocker et conserver des légumes. Ils sont bien souvent pensés et construits directement par des producteurs. Larticle est principalement composé de photos et met en avant les spécificités de ces aménagements/équipements. Tout dabord, un frigo auto-construit avec de la paille et un enduit de chaux est présenté. Sensuivent trois locaux de stockage construits à partir de paille. Ces installations construites à base de paille ne sont cependant pas conseillées si des rongeurs sont souvent présents sur lexploitation. Un exemple de cave semi enterrée est également illustré (hygrométrie régulée, variations de température amoindries), ainsi que deux systèmes de silos sous bâtiment avec les produits reposant dans une couche de sable pour réguler lhumidité. Un silo extérieur pour céleri rave, des étagères avec des dalles en polystyrène (limitation des blessures) et laménagement dun container transformé en chambre froide sont aussi présentés.
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Stocker et trier ses céréales à la ferme
Se poser la question du stockage de ses céréales à la ferme lorsque lon passe en bio est judicieux. En conventionnel, on a lhabitude de récolter et davoir un silo à proximité, ce qui nest pas toujours le cas en AB. Le maillage en agriculteurs bio est peu dense, il est donc encore difficile de faire du stockage en commun. Une bonne gestion du stockage, de la ventilation et du triage permet de gagner en autonomie semences/aliments, mais aussi daider sa filière. Le raisonnement du stockage doit se faire en fonction du type de stockage envisagé (court, long ou de report), des produits à stocker, de la destination des céréales et des objectifs de lexploitant. Ce document passe en revue les principaux points techniques pour concevoir et mettre en uvre le tri et le stockage des céréales sur la ferme, ainsi que les installations possibles. Les témoignages de Rémi Robinet, passé en AB en 2015, dans la Meuse, et de Marc Lavaux, en AB depuis 2010, en Meurthe-et-Moselle, illustrent différents contextes de stockage.
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Dossier Stockage des grains : Stocker des grains à la ferme : Atouts et contraintes
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurAlors que le stockage des grains à la ferme était autrefois une obligation, faute d'organismes stockeurs, c'est aujourd'hui un choix pour une partie des agriculteurs bio, représentant 30 % des volumes totaux produits. Par ailleurs, la vague de conversions en cours, notamment en grandes cultures, va augmenter les besoins en structures de stockage. Si le stockage à la ferme permet une meilleure maîtrise sur la logistique, la qualité, et la commercialisation, certaines contraintes spécifiques à lAB nécessitent une grande rigueur : tri des cultures en mélanges, présence d'adventices à la récolte, gestion des insectes au stockage... Dans ce dossier, trois agriculteurs ayant fait le choix du stockage à la ferme témoignent, en Vendée, dans l'Oise, et en Côte d'Or.
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Des échanges pour cultiver l'autonomie des fermes bio en Pays de la Loire
Pour faire face aux différents aléas, les producteurs bio cherchent à conforter lautonomie de leurs fermes. Les échanges directs de proximité quils organisent entre eux concernent de plus en plus la matière organique, par exemple les fientes de poules. Du fait de la réglementation de l'agriculture biologique qui impose d'épandre les effluents biologiques produits sur des terres engagées en bio. Ces échanges concernent aussi les fourrages (paille, méteils, luzerne...). Cette boîte à outils propose un recensement, avec leurs points forts et leurs points faibles, des différents outils mis en place au sein du réseau FNAB pour faciliter les échanges de matières premières agricoles entre producteurs bio et apporte des éléments réglementaires, techniques et économiques aux producteurs (prix de vente, teneur...).
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Élevage : Tirer le meilleur parti du séchage en grange
Nathalie TIERS, AuteurGaël Bouteiller est associé avec son père et son épouse dans le Maine-et-Loire. Le GAEC R'Belait produit 550 000 litres de lait bio avec ses 81 Montbéliardes. Sa performance repose, pour une grande part, sur la productivité des prairies et leur richesse nutritionnelle. Le choix d'une alimentation à l'herbe relève, pour lui et ses associés, à la fois du respect de la physiologie de la vache et de la recherche d'autonomie pour l'exploitation. Sur les prairies les plus productives, les éleveurs peuvent atteindre 5 coupes par an. La qualité de l'alimentation tient aussi, pour une grande part, au séchage en grange associé au tri et au stockage sur place. Grâce à une case de stockage spacieuse, les coupes sont triées sur place au séchoir, en fonction de leur teneur en graminées épiées. C'est cette alliance de la qualité de l'herbe récoltée et de l'optimisation du séchage en grange qui est, au final, à l'origine de la performance du GAEC R'Belait.
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Nettoyer et trier ses céréales : C'est bon aussi pour les élevages laitiers
Gaëtan JOHAN, AuteurLa question du nettoyage et du tri des céréales se pose tout particulièrement pour les producteurs ayant une activité de transformation à la ferme et ceux spécialisés en culture de céréales et d'oléo-protéagineux. Gisèle et Gaëtan Veillard (EARL des Hautes Feugettes) sont éleveurs laitiers bio à Châteaubourg (35). Pour eux aussi, cette question est pertinente. Pour l'alimentation de leurs vaches, ils produisent en effet, sur 20 ha, des céréales et des protéagineux qu'ils trient et stockent à la ferme. Ils ont investi dans un outil de nettoyage (pré-nettoyeur cyclone Agram) et un trieur alvéolaire (Marot) pour les semences. Ils donnent des explications et leur avis sur ces outils et l'utilisation qu'ils en font.