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Changement climatique : Quelles clés pour sadapter ?
Robin EUVRARD, AuteurLes vignerons sont confrontés à des aléas climatiques de plus en plus fréquents et de plus en plus marqués. Si les études font état dune hausse de 1,4 °C de la température de lair depuis un siècle (chiffres MétéoFrance), le régime hydrique est également modifié avec de longues semaines de sécheresse et, au contraire, des périodes de précipitations plus intenses. Concernant la vigne, les dates phénologiques ont également évolué : le débourrement a lieu plus tôt, ce qui augmente lexposition des jeunes pousses au gel précoce, et avance les vendanges. Une hausse potentielle de 0.5 à 1° dalcool potentiel est aussi observée. Plusieurs pistes peuvent être creusées par les viticulteurs, bio ou non bio, pour sadapter à ces changements. Cet article fait plus particulièrement un point sur la taille de la vigne (sorienter vers une taille plus douce), sur les cépages dits « résistants » et sur le choix des porte-greffes. Il remet aussi en question certaines pratiques, telles que les densités de plantation, leffeuillage ou le rognage. Un encart questionne également laménagement des parcelles viticoles, et plus particulièrement la place de larbre au sein de ces parcelles.
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Le surgreffage viticole : un gain de temps significatif en complantation
Amandine FAURIAT, AuteurEn Ardèche, les viticulteurs du domaine Perréol-Monier pratiquent, depuis quelques années déjà, le surgreffage. Il s'agit d'apporter un nouveau greffon sur le porte-greffe existant pour les ceps malades ou dépérissants. Comparativement à une complantation (remplacement du cep dans sa totalité par un nouveau pied), cette technique permet une meilleure reprise et un retour plus rapide à la pleine récolte, d'autant plus sur les vignes d'un certain âge. Les nouveaux greffons sont choisis sur les domaines viticoles voisins au moment de la taille des vignes.
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LArgovie, le paradis des noisetiers
Maya FROMMELT, AuteurEn Suisse, les noisettes bio sont fortement recherchées par lindustrie de la boulangerie et de la confiserie. Andreas Gauch a fait le pari den cultiver. Son verger de 1,7 ha est en septième année de production. Avant de planter ses noisetiers, cet autodidacte a voyagé deux ans en mobilhome dans des régions et des pays voisins, afin dobserver les pratiques d'autres producteurs et dapprendre de leurs réussites, ainsi que de leurs échecs. Il a ainsi pu constater que les noisetiers plantés trop serrés posent problème : cela diminue le rendement et rend la récolte pénible lorsque les noisettes sont tombées à terre. Ce producteur a alors fait le choix de conduire ses noisetiers comme des arbres, et non comme des buissons. Comme porte-greffe, il utilise une variété tolérante aux aléas climatiques, le noisetier de Byzance, sur lequel il greffe diverses autres variétés. Andreas Gauch mise sur des variétés avec de gros fruits et faciles dentretien. La récolte seffectue à lautomne, lorsque les fruits tombent par terre. Toutefois, pour éviter que les fruits ne restent trop longtemps au sol, où ils peuvent être contaminés par des maladies, Andreas Gauch a développé son propre système de récolte en lien avec un constructeur de machines agricoles : il tend des filets dans sa plantation, ce qui évite que les noisettes ne touchent directement le sol, puis il les aspire avant de les faire sécher dans une remorque au soleil.
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Dossier : Remettre les porte-greffes au premier plan
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Justine GRAVÉ, AuteurEn viticulture, l'importance du rôle des porte-greffes est passée peu à peu au second plan. Pourtant, ce matériel végétal qui fait le lien entre le sol et le reste de la plante est primordial et pourrait offrir de nombreuses possibilités d'adaptation face au changement climatique et aux évolutions des vignobles. Aussi, les recherches sur les porte-greffes pour en augmenter la diversité se développent. Parmi les pistes explorées, figure celle de la vigne sauvage Vitis sylvestris.
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Dossier : Des variétés adaptées à larboriculture bio : Les producteurs se prennent en main
Tanguy DHELIN, AuteurCe dossier fait le point sur la recherche variétale en arboriculture bio, avec des témoignages de chercheurs, de conseillers et d'arboriculteurs (critères de sélection, évolution de la recherche, conception de vergers ). Les producteurs bio réalisent de plus en plus leur propre programme dévaluation, afin davoir des variétés adaptées aux régions, au mode de production bio et au changement climatique. Du côté des sélectionneurs, par exemple, Coxybelle et Ducasse sont 2 variétés de pommes spécialement sélectionnées pour la bio. Aujourdhui, pour répondre à la demande croissante en bio, les nouvelles variétés sont de plus en plus évaluées aussi dans des vergers bio. Par ailleurs, afin daccroître la productivité des vergers bio, différentes expérimentations ont mis en évidence lintérêt daugmenter la densité des arbres dans la parcelle.
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Forêt comestible & haie fruitière : Créer un jardin nourricier multi-étagé
Le jardin-forêt est au cur des design permaculturels actuels. Quel que soit son nom (forêt-jardin, forêt comestible, forêt nourricière, verger permaculturel ou haie fruitière), il s'agit de s'inspirer des écosystèmes forestiers, ou plus exactement des lisières, pour créer un jardin multi-étagé et nourricier. En valorisant ainsi l'espace dans ses trois dimensions, ce principe permet d'augmenter la productivité par surface et d'obtenir un jardin naturellement intensif. Antoine Talin, architecte paysagiste spécialisé en permaculture, donne, dans ce livre, toutes les clés pour concevoir ces jardins, quelles que soient les conditions de froid ou de sécheresse. Les solutions qu'il propose permettent de créer des jardins agroforestiers adaptés au changement climatique et d'en limiter les effets.
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Fruits : Créer son verger bio, ça se prépare
William PARMÉ, AuteurLa demande en fruits bio ne cesse de progresser en Bretagne et loffre nest pas encore suffisante pour y répondre totalement. Actuellement, la grande majorité des vergers bretons sont composés de pommiers. Il existe trois grandes typologies de vergers dans cette région : ceux destinés à la production de fruits frais (qui demandent de la technicité et beaucoup de soins), ceux destinés à la production de fruits pour la transformation (plus mécanisés et moins gourmands en main duvre) et les vergers diversifiés composés de multiples espèces (qui imposent de maîtriser différents itinéraires techniques et de gérer la charge de travail à différentes périodes). Produire des fruits bio ne simprovise donc pas, dautant que cette production est fortement impactée par le changement climatique. Cet article fournit des éléments pour bien préparer son projet dimplantation et mettre en place un verger durable : choix de la parcelle (type de sol, topographie, exposition par rapport au soleil et au vent, accès à leau pour lirrigation ), choix du porte-greffe et des variétés, qualité des plants, préparation de la parcelle avant la plantation (implantation d'un couvert végétal et apport de fumier un an avant la plantation), points de vigilance durant les trois premières années...
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Le pré-verger : Une agroforesterie qui mixe élevage et arboriculture
SYMBIOSE, AuteurLes prés-vergers présentent un double bénéfice : ils permettent de maintenir un équilibre écologique en abritant de multiples espèces et donc de limiter les populations de ravageurs ; et ils présentent une plus forte productivité quun verger et une prairie dissociés. Emmanuel Riat, éleveur de brebis bio et double actif basé à Le Saint, dans le Morbihan, apporte son témoignage. Il élève 30 mères sur 20 ha, dont 5 ha en pré-verger. Il a ainsi planté 800 arbres fruitiers conduits en haute-tige. Il a adapté ses plantations selon le contexte du terrain : les noyers et les variétés précoces de pommiers sont en bordure car la zone est plus ombragée, tandis que les pruniers sont au milieu pour bénéficier dun ensoleillement plus fort. Le choix des porte-greffes et la protection des jeunes plants pour éviter les dégâts causés par les animaux sont également des points importants à ne pas négliger.
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Protection des plantes pour la production de fruits à noyaux bio
Andi HÄSELI, Auteur ; Patrick STEFANI, Auteur ; Vanessa GABEL, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021
Ce guide technique fournit des informations essentielles pour un contrôle efficace des maladies et des ravageurs en culture de cerises, pruneaux, abricots et pêches biologiques en Suisse. Il explique en détail les possibilités de régulation des principaux agents pathogènes et nuisibles, indique les mesures qui s'imposent au cours de l'année et offre une vue d'ensemble des produits et des méthodes disponibles.
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Story® Inored (cov) : Adaptée aux vergers en deux et trois dimensions, en production PFI et en AB
Laurent ROCHE, Auteur ; Maria-Martha FERNANDEZ, Auteur ; Sandrine CODARIN, AuteurAvec un fruit rouge vif attrayant, caractérisée par ses arômes fruités, une saveur sucrée, une fermeté élevée et un bon calibre, la pomme Story® Inored (cov) présente une excellente conservation et une longue période de commercialisation. Larbre, moyennement vigoureux, est résistant aux souches communes de tavelure et est peu sensible à lalternance de production. Les études menées au centre opérationnel CTIFL de Lanxade montrent lintérêt daccroître sa densité de plantation. Par ailleurs, les arbres se conduisent parfaitement en haies fruitières en trois dimensions ou en deux dimensions (mieux adaptées à la mécanisation). Enfin, Story® Inored (cov) bénéficie de bonnes aptitudes pour la culture en agriculture biologique. Cette variété obtient une meilleure production avec des porte-greffes de vigueur moyenne, plutôt quavec des porte-greffes vigoureux. Le porte-greffe Geneva® G11 (cov) se démarque par sa bonne production et par de meilleurs calibres de fruits.
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Agriculture biologique : Fiches thématiques : Le pêcher en AB
Ce guide régional, réalisé par les Chambres dagriculture dAuvergne-Rhône-Alpes, a été conçu afin daider les producteurs à conduire leurs vergers de pêchers dans le respect du cahier des charges AB. Il sarticule en quatre parties : 1 des conseils sur le choix des variétés et du porte-greffe (un calendrier permet de visualiser la période de maturité de différentes variétés, sachant que les variétés tardives sont à éviter en bio en raison des risques exercés par la tordeuse orientale et les monilioses qui s'accroissent à partir de la mi-août) ; 2 des focus sur les principaux bioagresseurs : cloque du pêcher, pucerons, tordeuse orientale (symptômes, cycle de développement, moyens de lutte ) ; 3 des fiches sur certains auxiliaires : coccinelles, syrphes, chrysopes (avec des informations pour pouvoir les reconnaître et pour les favoriser à laide de bandes fleuries) ; 4 un canevas de protection du pêcher en AB (un tableau de synthèse récapitule tous les stades et seuils critiques, ainsi que les mesures prophylactiques, les stratégies de lutte et les seuils dintervention associés).
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Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. En Corse, le domaine Clos Culombu, de la famille Suzzoni, sétend sur 64 ha. Il est conduit en biodynamie et bénéficie du micro-climat de la baie de Calvi. Ces dernières années, il doit faire face à deux défis : le manque deau et la minéralisation de ses sols. Pour contrer cela, la famille Suzzoni multiplie les essais : fertilisation, traction animale, porte-greffes et tisanes. Pour la vinification, elle a investi dans un nouveau système gravitaire et a créé un chai enterré à six mètres de profondeur qui offre une bonne inertie thermique. Ses vins sont valorisés en AOC Corse Calvi (production de 500 000 bouteilles par an). A Mérignat, dans lAin, Elie Renardat-Fache cultive un vignoble bio de 12 ha. Ses vignes sont situées sur des terrains escarpés et ce viticulteur s'est adapté pour travailler plus en sécurité. Il cultive du gamay et du poulsard pour produire du cerdon, un vin rosé pétillant produit selon des méthodes ancestrales. Son vin est vendu en AOP Bugey Cerdon et en AOP Bugey (production de 85 000 bouteilles par an).
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Journée régionale : Arboriculture bio et expérimentation
Coralie PIREYRE, Auteur ; Céline VENOT, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur ; ET AL., AuteurLe 10 décembre 2020, une vingtaine darboriculteurs bio dAuvergne-Rhône-Alpes se sont réunis au Verger Expérimental de Poisy, en Haute-Savoie (verger conduit en AB). La matinée a été consacrée aux visites des expérimentations : une vingtaine de variétés de pommiers et de poiriers ont pu être observées et différents critères liés à leur conduite ont été commentés et comparés ; les résultats obtenus avec deux types de conduite en biaxe ont également été présentés (la productivité a été doublée durant les quatre premières années en biaxe ; et un biaxe élagué serait plus productif quun biaxe avec arcure) ; des essais de porte-greffes sur un sol fatigué, en pommes et poires, ont aussi été décrits. Laprès-midi a été consacré à des échanges sur les besoins et les difficultés rencontrées sur le terrain (problèmes climatiques, maladies, ravageurs, problèmes de vigueur). Claude-Éric Parveaud, du GRAB, a également présenté les résultats dessais menés sur la station expérimentale de Gotheron, en lien avec la gestion du monilia, de lhoplocampe et des pucerons.
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Plants de vigne bio : Le dossier avance
Frédérique ROSE, AuteurComment avoir des plants de vigne bio disponibles en 2035 ? La Fnab avait lancé la réflexion, en organisant un colloque sur ce sujet en janvier 2019. Depuis, les professionnels du secteur se sont emparés de la problématique. La Fédération française de la pépinière viticole a notamment créé une commission technique nationale chargée daborder les problèmes rencontrés par les pépiniéristes, avec un sous-groupe plants de vigne bio. Ce dernier a commencé par réaliser un état des lieux des pratiques françaises et européennes. La prochaine étape est de déposer un dossier Casdar avec la Chambre dagriculture du Var, afin dexpérimenter de nouvelles pratiques pour trouver des alternatives aux impasses techniques actuelles (ex : gestion du mildiou et de la flavescence dorée, alternatives aux paraffines hormonées pour le greffage). Du côté des vignerons, un comité de pilotage a été créé sur le bassin du Val de Loire et de la région Centre-Val de Loire. Il est animé par Bio Centre, la Cab des Pays de la Loire et un conseiller du Gabbto (groupement des agriculteurs bio de Touraine). Ce groupe réalise des actions de sensibilisation sur limportance de la qualité du matériel végétal auprès des vignerons. Il organise également des visites chez des pépiniéristes pour mieux appréhender leurs problématiques et mène des réflexions autour des porte-greffes.
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Les effeuilleuses mécaniques en test
Véronique BARGAIN, AuteurEn juin 2019, deux effeuilleuses pneumatiques (leffeuilleuse Vortex du constructeur Olmi et leffeuilleuse RedPulse du constructeur Fruit Tec) ont fait lobjet dune démonstration, lors dune journée technique organisée à la station dexpérimentation de La Morinière (Indre-et-Loire). Lune de ces effeuilleuses avait également été intégrée dans un essai visant à tester différentes stratégies déclaircissage dans un verger de pommiers conduit en AB. Trois techniques déclaircissage avaient été comparées : une modalité basée uniquement sur des applications de bouillie sulfocalcique (BSC) (trois passages à 20 L/ha), et deux modalités combinant un passage doutil (loutil Darwin ou leffeuilleuse Vortex) aux trois applications de BSC. La modalité combinant leffeuilleuse Vortex et la BSC a eu un effet légèrement inférieur à celui de la BSC seule. Le recours à loutil Darwin a conduit à un suréclaircissage. En parallèle de cet article, un encart détaille un essai portant sur lutilisation du porte-greffe G11cov en verger de pommiers bio (les résultats de ce dernier avaient également été présentés lors de la journée technique de la station de La Morinière).