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Etude de démarches de durabilité dans le domaine alimentaire : Rapport d'analyse transverse
Christophe ALLIOT, Auteur ; Marion FEIGE-MULLER, Auteur ; Delphine MC ADAMS-MARIN, Auteur ; ET AL., Auteur | LE PRÉ-SAINT-GERVAIS (35/37 Rue Baudin, 93 310, FRANCE) : WWF FRANCE | 2021Depuis plusieurs années, les démarches de durabilité alimentaire se sont multipliées : labels, certifications, marques privées, démarches de progrès... Si cette multiplication a pu générer un manque de lisibilité pour les consommateurs, elle a également amené les pouvoirs publics à mettre en place des politiques de soutien favorisant certaines de ces démarches. Forts du constat qu'il nexiste pas, à lheure actuelle, détude analysant de façon systémique les impacts sociaux, économiques et environnementaux engendrés par les différentes démarches de durabilité alimentaire, les auteurs ont souhaité répondre à ce besoin, afin d'éclairer les consommateurs et les décideurs politiques. A partir d'une grille de durabilité comportant 14 problématiques (7 associées aux limites écologiques de la planète et 7 associées aux droits fondamentaux des personnes), 11 démarches françaises de durabilité alimentaire ont été étudiées : Agriculture biologique, Bio Equitable en France, Demeter, Nature & Progrès, Agri Confiance, Zéro Résidu de Pesticides, Haute Valeur Environnementale, Bleu-Blanc-Cur (filière bovine et filière porc-volaille), Appellation dOrigine Protégée (filière Comté et Cantal), Label Rouge (filière volaille de chair et filière porcine), Cest qui le Patron ? (filière lait liquide et filière jus de pomme). Pour chacune de ces démarches, les impacts environnementaux et socio-économiques sont analysés. Les auteurs énoncent ensuite des recommandations visant à attirer l'attention des politiques publiques sur des démarches dont les impacts réels ne sont pas à la hauteur des intentions affichées, au vu des résultats de l'étude. L'utilité de disposer d'une grille d'indicateurs et d'analyse de la durabilité des démarches alimentaires est soulignée, tant pour les acteurs à l'origine des démarches alimentaires, pour les acteurs économiques (opérateurs de l'industrie agroalimentaire, de la restauration collective, etc.), que pour les décideurs publics.
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La bio équitable au salon Natexpo : Biopartenaire prend ses marques
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes labels équitables fleurissent et sont de plus en plus présents sur les produits bio. Parmi ces labels, Biopartenaire est lun des seuls à conjuguer commerce équitable et bio dans un seul et même concept. Il affiche un chiffre daffaires de plus de 75 millions deuros et a connu une croissance de 38 % ces cinq dernières années. Ce label intègre tous les maillons de la filière (producteurs, organismes stockeurs, grossistes, transformateurs ). Des contrôles sont ainsi réalisés par un organisme tiers à tous les niveaux. Sur les 60 filières certifiées (soit 700 références), 16 dentre elles sont des filières nord-nord (300 références), et le tiers des ventes est issu de filières françaises. La dynamique saccélère dailleurs pour les projets de filières françaises puisque de nouvelles structures sont intéressées, notamment pour relocaliser leurs productions sur leur territoire. Cest le cas de Biodéal, un transformateur laitier de lEst de la France, dont lexemple est plus amplement détaillé dans larticle. Afin dêtre plus visible sur le marché, Biopartenaire a signé, en 2019, une convention avec Synadis Bio (le syndicat des distributeurs spécialisés) : elle les engage à travailler ensemble et elle permet de développer des contrats tripartites entre producteurs, transformateurs et distributeurs spécialisés engagés.
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Démarches qualité et RSE dans la filière fruits et légumes : La grande enquête CTIFL 2020
Catherine GLEMOT, Auteur ; Cécile BERTRAND, AuteurPlus dune centaine de professionnels (producteurs, expéditeurs, grossistes et importateurs) ont répondu, en 2020, à lenquête du CTIFL sur les démarches qualité au sein de la filière fruits et légumes. Cette enquête, réalisée tous les 4-5 ans, permet didentifier les certifications plébiscitées par les entreprises, les clients ou les consommateurs. Elle permet également de recueillir les avis des professionnels, avec leurs intérêts et leurs contraintes. Au stade production, lagriculture biologique poursuit sa forte progression. La certification Haute valeur environnementale (HVE) connaît également une forte progression, alors quelle a connu dix années de stagnation. Les SIQO (AOC/AOP, IGP, Label rouge) connaissent une légère croissance sous leffet probable de la loi Egalim. De nouvelles démarches, basées sur des allégations négatives du type « cultivé sans pesticides » ou « zéro résidu de pesticides », ont été créées et se sont développées. La Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), timidement présente dans les enquêtes précédentes, est devenue un enjeu important pour les entreprises de fruits et légumes.
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Dossier : Quels systèmes pour le lait bio ?
Costie PRUILH, Auteur ; Annick CONTÉ, Auteur ; Cécile JULIEN, Auteur ; ET AL., AuteurDe plus en plus de laiteries en AB et leurs producteurs sengagent dans des démarches allant au-delà du cahier des charges bio européen, pour rester en phase avec les attentes du consommateur, et ainsi faire face à la concurrence des laits différenciés. Ces démarches se retrouvent autour dexigences communes : des systèmes pâturants, des aliments achetés locaux, la fin des fermes mixtes bio et non-bio, des systèmes à faible empreinte carbone et avec une forte biodiversité, le bien-être animal, une baisse des traitements allopathiques des animaux ou encore une rémunération équitable entre tous les maillons des filières. Le dossier présente la filière laitière bio française, deux démarches d'entreprises (Bio engagé de Lactalis et plan protéine origine France de Agrial), ainsi que trois témoignages d'éleveurs. La première ferme, dans la Sarthe, est en passe datteindre 1 million de litres par an avec un troupeau de 200 vaches pour 3.9 UTH. L'objectif des éleveurs est de trouver le meilleur équilibre entre main-duvre et revenu, en sécurisant le système fourrager face aux sécheresses, notamment en diversifiant les plantes pâturées (ex. avec lintroduction de sorgho sursemé et pâturé sur prairies). La deuxième exploitation, un GAEC avec 5 associés situé en Ille-et-Vilaine, produit 1,360 million de litres de lait bio par an pour 180 vaches, avec une attention forte apportée à la gestion des ressources alimentaires, en particulier lherbe. La dernière exploitation est un GAEC de 4 associés et 6 salariés, qui a axé son système sur la recherche de lautonomie à tous les niveaux, jusquà lénergie, qui a opté pour la monotraite et qui transforme la moitié des 350 000 litres produits annuellement.
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Occitanie : Gers : 28 % de bio dans les cantines des collèges
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Gers est le premier département français en nombre de producteurs bio et de surface en bio ou en conversion (20% de la SAU). Le pourcentage de produits bio dans les cantines scolaires est également très élevé : les collèges proposent 28 % de bio dans leurs repas, dont 37 % dorigine locale. Plus de 200 producteurs gersois approvisionnent ces cantines. Les vingt collèges du département sont évalués dans le cadre de la démarche « En Cuisine » dEcocert : 11 sont labellisés niveau 2 (au minimum 30 % de produits bio), et 9 en niveau 1 (10 % minimum). Lobjectif est que tous arrivent au niveau 2, voire au niveau 3 (50 % minimum) dici 2020. Pour favoriser cette démarche, le Conseil départemental verse une aide de 150 000 à lensemble de ces établissements (soit 0,20 à 0,30 /repas, pour un coût minimum de 2,10 en denrées alimentaires et un tarif à 3,25 ). Avec la mise en place dun PAT (Projet alimentaire territorial), cette démarche sétend à dautres structures (écoles, hôpitaux, crèches ) en créant des partenariats avec des producteurs locaux. Cinq rencontres territoriales entre producteurs bio, gestionnaires de restauration collective et élus ont été organisées, fin 2019. Un annuaire en ligne est également en train dêtre finalisé pour répertorier les fournisseurs afin de faciliter les commandes.
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Un accord cadre entre l'OP bio Seine et Loire et Lactalis
Annick CONTÉ, AuteurUn accord-cadre a été signé entre Lactalis et quatre partenaires (OP bio Seine et Loire, OP bio de lEst, Unicoolait, Ucanel) sur le projet de marque de lait bio Lactel « Bio engagé ». Deux années de travail ont été nécessaires pour transformer une initiative des producteurs de lOP bio Seine et Loire en un projet de marque. Cette OP avait, dès 2016, élaboré une charte qui allait au-delà de la réglementation bio. Les producteurs de cette OP, Lactalis et les 3 autres partenaires sen sont inspirés pour mettre en place et valoriser une démarche de progrès volontaire dans les exploitations. Elle se base sur un plan de cinq ans avec des objectifs précis : un minimum de 180 jours de pâturage et de 75 % dherbe dans la SFP ; une place par vache à létable et à lauge ; moins de 300 000 cellules en moyenne sur lannée ; moins de 30 % de mammites, de 10 % de boiteries et de 5 % de boiteries sévères ; une sensibilisation aux gaz à effet de serre (diagnostic Cap2ER niveau 1) ; la plantation darbres ; des formations aux médecines complémentaires. Lengagement dans cette démarche est valorisé par une prime de 5 /1000 L. Laccord-cadre lié à cette démarche porte également sur la détermination du prix du lait bio : il sera adapté tous les trimestres en fonction des risques climatiques (suivant lindice Isop de pousse de lherbe et lindice Ipampa de lévolution des coûts de production).
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Bretagne : Fédérer les éleveurs bretons
Frédéric RIPOCHE, AuteurUn nouveau stand était présent au Space 2019, celui de lUnebb : Union des éleveurs bio de Bretagne. Cette association sest créée en janvier 2019. Elle compte une cinquantaine dadhérents (tous des éleveurs bio). Elle assure la commercialisation et les échanges entre les éleveurs, les GMS locales et les magasins de producteurs (son objectif, à terme, est de développer une filière régionale). Elle emploie, pour cela, deux salariés-acheteurs. Elle est également actionnaire de lUnebio, ce qui permet aux éleveurs de participer aux commissions filières. Un autre acteur de la filière élevage bio breton est en pleine évolution stratégique : la Sica Bretagne Viande Bio (BVB), née en 1991. Elle compte 500 adhérents, dont une trentaine de boucheries, 3 transformateurs, 40 points de vente et 12 salariés. Elle connaît une forte croissance depuis quelques années, et ses éleveurs comptent bien garder la main dessus : ils ont renforcé leur gouvernance en créant un directoire, ainsi quun conseil de surveillance, tout en réfléchissant à une structure juridique plus adaptée. BVB se bat pour une bio équitable et a mis en place des chartes de qualité portant aussi bien sur lautonomie alimentaire des élevages, que sur leur taille, et sur lapprovisionnement régional.
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Le commerce équitable à Biolait
Isabelle PETITPAS, Auteur ; Jacques CHIRON, Auteur ; Jean-Marie POILVET, AuteurEn plus du label bio, Biolait va plus loin dans sa démarche qualité en sengageant dans des procédures plus exigeantes. Depuis 2014, ce collecteur a notamment mis en place la Démarche Qualité Biolait. Cette dernière nest pas un label, mais une démarche de progrès à suivre pour chaque ferme adhérente. Elle garantit notamment (en plus des obligations du label bio) la non mixité bio / non bio sur les fermes et lutilisation daliments concentrés composés de grains bio produits en France. Bien avant cela, dans les années 2000, Biolait (en partenariat avec Biocoop) a créé la marque « Ensemble pour plus de sens ». Cette dernière porte des objectifs de commerce équitable nord-nord et a été un précurseur dans ce domaine (la labellisation Commerce Équitable a commencé à se développer à l'échelle Nord-Nord vers 2010). Toutefois, cette marque nest pas un label et peu de communication a été réalisée sur ses engagements, ce qui limite sa portée et nen fait pas un élément de différenciation (contrairement à la labellisation Commerce Équitable). En revanche, au printemps 2019, Biolait a obtenu le label « Fair For Life » après plusieurs mois daudit. Ce label garantit le commerce équitable entre les acteurs dune filière et pour les produits issus de cette filière.
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Filière lait bio au Space : Entre réjouissance et prudence
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa collecte de lait biologique augmente et devrait atteindre, mi 2020, la barre symbolique du milliard de litres collectés sur les douze mois. La demande est forte, avec des marges de progrès notamment en ultra-frais, mais aussi sur les fromages ou encore avec la restauration collective. Pourtant, prudents, les acteurs de la filière mettent en avant limportance de veiller à léquilibre offre/demande. Par ailleurs, accompagner les conversions, travailler sur la question de la transmission des fermes déjà en bio, s'adapter au changement climatique ou répondre aux attentes sociétales en matière de qualité des produits ou de bien-être animal sont autant denjeux majeurs pour la filière. Aussi, dans un tel contexte, les actions pour sécuriser les producteurs (aides à linstallation, à la reprise, engagement pluriannuel sur les prix ) ou/et pour renforcer la qualité des produits laitiers bio (engagement sur lalimentation des animaux, leur bien-être...) se multiplient, à limage de la démarche « Bio engagé », portée par Lactalis et lOP bio Seine et Loire, dont laccord-cadre a été signé à loccasion du dernier Space en septembre 2009.
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Gestion du bio dans les chais mixtes
Valérie PLADEAU, AuteurEn viticulture, la conversion progressive à lagriculture biologique entraîne des situations de mixité en cave, notamment dans les coopératives viticoles. Il faut alors gérer plusieurs types de produits : biologiques, en conversion (C1, C2 et C3) et conventionnels. Cette mixité demande une réflexion sur la mise en place de mesures préventives afin déviter les contaminations entre ces différents produits. Le nouveau règlement bio, qui entrera en application le 1er janvier 2021, précise bien la responsabilité des opérateurs et la procédure à suivre en cas de contamination des produits biologiques (ou en conversion). Cest une obligation de moyens : le vigneron doit établir un plan d'analyse des risques et définir les mesures adaptées. Les principaux risques identifiés sont : les mélanges de produits lors des transferts de moûts ou de vins ; la contamination des vins bio par des résidus de pesticides via le matériel utilisé ; lutilisation dintrants nologiques interdits en bio. Afin déviter cela, un plan de gestion des risques de contamination doit être mis en place : mesures de précaution, plan dhygiène (pour éviter les contaminations via le matériel), contrôles internes, traçabilité
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Pays du Mans : une charte du manger local
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurLe Syndicat Mixte du Pays du Mans, dans la Sarthe, en partenariat avec des acteurs locaux, a développé une charte « Qualité-Proximité », pour promouvoir les circuits de proximité et lapprovisionnement en produits agricoles de qualité au sein de la restauration hors-domicile (restaurants collectifs, restaurants commerciaux). Cette charte, commune aux producteurs et aux professionnels de la restauration, repose sur plusieurs principes : des circuits de proximité, des produits agricoles de saison et de qualité, une traçabilité, ainsi qu'une démarche pérenne dans sa structuration économique, son ancrage territorial et sa gestion logistique. Créée en 2013, la charte du Pays du Mans compte aujourdhui plus dune centaine dadhérents. Les territoires du Pays Vallée de la Sarthe et du Pays Vallée du Loir lont également mis en place depuis 2017.
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Filière laitière en Auvergne-Rhône-Alpes : vers des démarches « bio + » ?
Marianne PHILIT, AuteurEn Auvergne-Rhône-Alpes, deux opérateurs en production laitière biologique (SODIAAL Union Sud Est et Biolait SAS) ont décidé de mettre en place des démarches éthiques innovantes. Chez SODIAAL Union Sud Est, 12 % des points de collecte sont en AB. Cette coopérative sest engagée dans une réflexion éthique sur la bio avec Coop de France. Elle travaille aussi sur ce sujet au sein de son COPIL BIO SODIAAL. En plus de développer des produits bio (lait bio, lait infantile bio, emmental au lait cru bio), SODIAAL sest engagé dans une démarche beurre bio « Cest qui le patron » qui a permis aux éleveurs en conversion de toucher entre 7 et 11 supplémentaires aux 1000 L. Aujourd'hui, en Auvergne-Rhône-Alpes, Biolait représente 259 fermes, soit 58 millions de litres. En 2014, à l'échelle nationale, lors de l'assemblée générale, les adhérents ont voté la Démarche Qualité Biolait (DQB). Plusieurs engagements forts ont déjà été pris sur la santé animale, la diminution des impacts environnementaux et lautonomie alimentaire. En 2016, ils ont voté lobligation pour les aliments achetés dêtre 100 % origine France et larrêt de la mixité des fermes adhérentes.
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Quelle dynamique de la production de lait biologique en Europe ?
M. BLANC, Auteur ; C. EXPERTON, Auteur ; J. PAVIE, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2018LEurope est le premier producteur de lait de vache biologique au monde. Malgré une croissance forte, la production suit avec retard la demande européenne et la filière doit gérer des conversions qui se font souvent par à-coups. Le projet RESILAIT a cherché à caractériser les différentes composantes de la dynamique des filières laitières bio dans les principaux pays producteurs voisins de la France. Ce travail repose sur une analyse comparative des bases de données nationales qui a été complétée par des entretiens auprès des principaux acteurs des filières étrangères. Il en ressort que les systèmes de production et les logiques de filières varient considérablement entre les pays : augmentation de la production pour répondre à la demande en Allemagne, diversification et innovation au Danemark, mise en avant de la naturalité des produits en Autriche. Avec laugmentation de lauto-approvisionnement allemand, les flux intra-européens devraient évoluer et être réorientés vers la Chine qui constitue un marché attractif. Malgré quelques fluctuations attendues à court terme, la majorité des acteurs impliqués sont confiants dans le développement à moyen terme de la demande en lait bio. Lenjeu vise donc à maintenir les exploitations nouvellement converties, en particulier les exploitations très spécialisées. De plus, avec le développement des nouvelles exigences des consommateurs (bien-être animal, « produit-santé » et retour aux recettes traditionnelles), le secteur laitier devra faire face à la concurrence croissante dautres démarches de différenciation (lait sans OGM, lait de pâturage ). Cette synthèse a été rédigée et présentée dans le cadre des Rencontres Recherches Ruminants 2018.
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Pourquoi Biolait fait le choix des aliments biologiques issus de grains produits en France ?
Michel RAGOT, Auteur ; Jean-Marie POILVET, AuteurLa part des graines importées dans l'alimentation des vaches sur les fermes Biolait a toujours été faible. Le Conseil d'Administration a, dès 2012, entamé un travail de fond afin d'améliorer cette traçabilité, en particulier en ce qui concerne le soja. Un des constats était qu'il était difficile de garantir des matières premières indemnes de pesticides et d'OGM, particulièrement sur des sources d'approvisionnement lointaines et faisant appel à des intermédiaires. Une enquête a permis d'avoir une connaissance plus fine des achats réalisés sur les fermes et de l'approvisionnement en matières premières des fabricants d'aliments. Après avoir, en 2014, établi une Démarche Qualité Biolait qui visait à mettre en place un dispositif permettant de sécuriser au maximum les achats d'aliments réalisés sur les fermes, Biolait a finalement fait le choix, en 2016, d'une exigence de traçabilité supplémentaire en votant l'obligation d'achat d'aliments issus de grains bio produits en France.
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Barbara De Bruin, Conseillère technique Démarche Qualité Biolait
Alexandra AMOSSÉ, AuteurBarbara De Bruin, conseillère technique Démarche Qualité Biolait depuis 2014, présente, dans cet interview, les différents aspects de son activité professionnelle : sa formation, son expérience depuis son arrivée à Biolait, son poste et ses missions actuelles, les avantages et les inconvénients du métier, ce qu'elle apprécie particulièrement dans l'entreprise...