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Quelle dynamique de la production de lait biologique en Europe ?
M. BLANC, Auteur ; C. EXPERTON, Auteur ; J. PAVIE, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2018LEurope est le premier producteur de lait de vache biologique au monde. Malgré une croissance forte, la production suit avec retard la demande européenne et la filière doit gérer des conversions qui se font souvent par à-coups. Le projet RESILAIT a cherché à caractériser les différentes composantes de la dynamique des filières laitières bio dans les principaux pays producteurs voisins de la France. Ce travail repose sur une analyse comparative des bases de données nationales qui a été complétée par des entretiens auprès des principaux acteurs des filières étrangères. Il en ressort que les systèmes de production et les logiques de filières varient considérablement entre les pays : augmentation de la production pour répondre à la demande en Allemagne, diversification et innovation au Danemark, mise en avant de la naturalité des produits en Autriche. Avec laugmentation de lauto-approvisionnement allemand, les flux intra-européens devraient évoluer et être réorientés vers la Chine qui constitue un marché attractif. Malgré quelques fluctuations attendues à court terme, la majorité des acteurs impliqués sont confiants dans le développement à moyen terme de la demande en lait bio. Lenjeu vise donc à maintenir les exploitations nouvellement converties, en particulier les exploitations très spécialisées. De plus, avec le développement des nouvelles exigences des consommateurs (bien-être animal, « produit-santé » et retour aux recettes traditionnelles), le secteur laitier devra faire face à la concurrence croissante dautres démarches de différenciation (lait sans OGM, lait de pâturage ). Cette synthèse a été rédigée et présentée dans le cadre des Rencontres Recherches Ruminants 2018.
Pourquoi Biolait fait le choix des aliments biologiques issus de grains produits en France ?
Michel RAGOT, Auteur ; Jean-Marie POILVET, AuteurLa part des graines importées dans l'alimentation des vaches sur les fermes Biolait a toujours été faible. Le Conseil d'Administration a, dès 2012, entamé un travail de fond afin d'améliorer cette traçabilité, en particulier en ce qui concerne le soja. Un des constats était qu'il était difficile de garantir des matières premières indemnes de pesticides et d'OGM, particulièrement sur des sources d'approvisionnement lointaines et faisant appel à des intermédiaires. Une enquête a permis d'avoir une connaissance plus fine des achats réalisés sur les fermes et de l'approvisionnement en matières premières des fabricants d'aliments. Après avoir, en 2014, établi une Démarche Qualité Biolait qui visait à mettre en place un dispositif permettant de sécuriser au maximum les achats d'aliments réalisés sur les fermes, Biolait a finalement fait le choix, en 2016, d'une exigence de traçabilité supplémentaire en votant l'obligation d'achat d'aliments issus de grains bio produits en France.
Barbara De Bruin, Conseillère technique Démarche Qualité Biolait
Alexandra AMOSSÉ, AuteurBarbara De Bruin, conseillère technique Démarche Qualité Biolait depuis 2014, présente, dans cet interview, les différents aspects de son activité professionnelle : sa formation, son expérience depuis son arrivée à Biolait, son poste et ses missions actuelles, les avantages et les inconvénients du métier, ce qu'elle apprécie particulièrement dans l'entreprise...
Démarches qualité et certifications : Quelles évolutions dans la filière ?
Catherine GLEMOT, AuteurEn 2007, 2011 et 2016, le Ctifl a mené trois enquêtes similaires sur les démarches qualité mises en place dans les entreprises d'expédition ou de gros en fruits et légumes. Les démarches liées aux produits, aux modes de production, à l'environnement, à l'organisation ou à l'hygiène étaient concernées. Globalement, elles sont de plus en plus nombreuses, et permettent de répondre à une certaine attente des consommateurs. Concernant l'agriculture biologique, l'application de démarches qualité est en nette progression : en 2016, 57 % des entreprises interrogées étaient engagées en partie ou totalité (11 % des entreprises engagées) dans cette voie. Les résultats de l'enquête 2016, ainsi que les évolutions par rapport à 2007 et 2011 sont présentés dans cet article.
Démarches de qualité / diversification et emploi
Chloé BERTIN, Auteur ; Didier CÉBRON, Auteur ; José MASERO, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2010, une exploitation sur deux met en uvre des pratiques visant à accroître la valeur ajoutée des productions agricoles (agriculture biologique, production sous signe de qualité, circuit court) ou des activités de diversification para-agricoles. Ces pratiques ou activités supplémentaires sont susceptibles de générer des emplois supplémentaires plus ou moins importants selon leur nature, mais aussi selon la taille et les types de production des exploitations. Après un rappel de la fréquence de ces démarches par taille dexploitation et par type dominant de production, cette étude compare le volume demploi moyen des exploitations concernées par telle ou telle démarche avec celui des exploitations comparables du point de vue de la taille et des types de production. Pour évaluer plus précisément lemploi généré par certaines de ces démarches, la troisième partie de létude met en uvre une méthode statistique dévaluation plus élaborée. Selon les estimations, les exploitations engagées dans lagriculture biologique génèrent un surplus demploi statistiquement significatif en viticulture, polyculture-élevage et grandes cultures, quelle que soit la taille des exploitations, celui-ci variant le plus souvent entre + 0,2 et + 0,5 ETP en moyenne selon la taille et les orientations. Dans les autres orientations, le surplus demploi nest significatif que pour certaines catégories de taille (petites exploitations en maraîchage, fruits et ovins-caprins). La commercialisation en circuit court peut également avoir un impact significatif sur le volume de travail souvent de + 0,4 à 0,9 ETP. Les activités dagro-tourisme sont également associées à un surplus significatif demploi (+ 0,2 à + 0,5 ETP en moyenne par exploitation).
L'étiquette environnementale : Un levier pour manger bio au resto ?
Lise ALLAIN, AuteurUn protocole destiné à attribuer une étiquette environnementale aux restaurateurs est en phase d'expérimentation. La Bretagne a été choisie comme territoire pilote. Le Groupement National des Indépendants du Grand Ouest a mandaté l'entreprise Evea Tourisme (Nantes), spécialisée dans le conseil en éco-conception, pour le mettre en place. 15 restaurants bretons se prêtent à la démarche. C'est dans ce cadre que Nathalie et Arnaud Beauvais, propriétaires du "Jardin Gourmand", à Lorient, ont reçu la première "étiquette", en avril 2015. En plus de l'analyse environnementale de l'établissement, cette démarche, qui demande une forte implication des restaurateurs, permet aussi de calculer les coûts de fonctionnement et de planifier des actions pour réduire certains coûts. Parmi les critères d'évaluation, on trouve les émissions de gaz à effet de serre, l'impact eau, le pourcentage de produits bio et écologiques utilisés. L'augmentation de la part de l'approvisionnement bio et local est donc préconisée dans cette démarche. Les propriétaires du "Jardin Gourmand" témoignent de la façon dont ils ont vécu cette expérience et de ce qu'elle leur a apporté. L'étiquetage environnemental des restaurants pourrait être un outil d'accompagnement des professionnels du tourisme dans un changement de pratiques, et aussi un levier pour développer la consommation de produits bio et locaux dans les restaurants.
Point sur l'avancée de la Démarche Qualité BIOLAIT
Barbara DE BRUIN, AuteurSuite au vote de la Démarche Qualité BIOLAIT en 2014, quatre conseillers techniques vont à la rencontre des producteurs BIOLAIT de toute la France. Environ 41% des exploitations ont déjà été visitées pour le moment, ce qui permet de faire un premier état des lieux de l'avancée de cette démarche. Les conseillers ont sensibilisé un certain nombre de producteurs au recyclage et au traitement des déchets agricoles sur les fermes. Ils ont également donné des conseils en matière de suivi sanitaire, en particulier en cas de traitements alternatifs. Les conseillers techniques centralisent les informations recueillies sur les fermes afin d'identifier les besoins. Un état des lieux complet est prévu fin 2015.
Produire des plantes médicinales : Les exigences de qualité
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Grand Ouest est le premier bassin de production de plantes médicinales biologiques, avec les Pays-de-la-Loire en tête. Certains acteurs de la filière, comme le président-fondateur d'Anjou Plantes, une coopérative qui compte la moitié de ses surfaces en bio, témoignent d'une exigence de qualité croissante de la part des clients. Ainsi, les producteurs doivent faire preuve d'une grande technicité, notamment en termes de gestion des adventices, travail qui peut représenter jusqu'à 120 h/ha/an. Ces efforts sont toutefois récompensés par la forte valeur ajoutée de ces cultures, dont les débouchés sont multiples : alimentations humaine et animale, industrie pharmaceutique, cosmétique L'implication forte des producteurs conduit à travailler en réseau.
Restauration collective : À Arradon, la bio entre dans une démarche qualité globale
Sophie DENIS, AuteurArradon est une commune du Morbihan engagée auprès des paysans bio locaux. Elle a répondu à l'appel lancé par les maraîchers de Manger Bio 56 et leur a commandé 7,4 tonnes de pommes de terre et de carottes. La qualité des produits proposés aux aînés, aussi bien qu'aux enfants, en restauration hors domicile, est, pour la commune, un élément important d'une démarche qualité globale, qui s'attache également à limiter le gaspillage et à maintenir les 8 emplois actuels au sein de la cuisine centrale.
Systèmes d'élevage
Jean-Paul COUTARD, Auteur ; Patrice PIERRE, Auteur ; Brigitte FRAPPAT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2012Lors des 19èmes « Rencontres Recherches Ruminants », tenues en décembre 2012, une trentaine d'études étaient consacrées à la thématique « Systèmes d'élevage ». Les sujets abordés dans ces articles ou affiches concernent : - la gestion des prairies et de la production d'herbe ; - les performances zootechniques des élevages ; - la flexibilité, l'adaptabilité des élevages face aux aléas ; - la mixité d'espèces dans les élevages (bovin lait et ovin viande, bovin lait et chevaux) ; - le bien-être animal ; - la démarche qualité et les systèmes de vente des produits. Concernant les prairies, le rôle des prairies à flore variée dans l'atteinte de l'autonomie alimentaire d'un élevage de ruminants a notamment été observé sur la ferme expérimentale de Thorigné-d'Anjou, conduite en agriculture biologique. L'objectif était de tester des prairies plus robustes et mieux adaptées aux conditions du milieu que l'association RGA-trèfle blanc. Le projet « Baron Bio », également présenté dans ce volet des 3R, a étudié l'engraissement de jeunes mâles non castrés de race à viande en agriculture biologique, avec pour objectifs de mettre au point des schémas de production, de caractériser la qualité des carcasses et des viandes et de valider la cohérence technique et économique de cette production.
Excellence et qualité
Miguel QUAREMME, Auteur ; Séverine DE LAVELEYE, Auteur ; Denis DUBUISSON, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro de la revue "Echos du Cota" est consacré dans son intégralité à la qualité. Le mot qualité signifie « manière d'être », mais on l'utilise pour des produits manufacturés et des services comme « l'aptitude de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences (des parties prenantes et, en particulier, du client) ». L'histoire de la qualité a débuté dans le milieu industriel et a donné naissance à des normes et des certifications. Les outils liés à la qualité sont utilisés autant en industrie que dans les organisations de coopération au développement. Pour illustrer cette démarche au sein des ONG, des articles abordent plusieurs exemples d'adoption de démarches qualité, comme, par exemple, le modèle EFQM (fondation européenne qui propose un modèle d'excellence pour les organismes). L'ONG Quinoa, ONG d'éducation au développement, et l'ACODEV, la fédération des ONG belges francophones, ont appliqué ce processus d'autodiagnostic. L'ONG DMOS COMIDE/VIA Don Bosco est en train d'adopter cette démarche qualité comme cadre de référence dans le secteur des ONG. Ce modèle, s'il présente de nombreux atouts, ne permet pas d'aborder la stratégie de la structure. Il est ainsi nécessaire de l'utiliser comme un outil de la structure, mais tout en gardant l'esprit critique.
Nouvelle légitimité des races anciennes et locales
Yann KERVENO, AuteurDans les années cinquante, l'ingénieur Quittet, chargé de la conception du programme de rationalisation de l'élevage, proposa de ramener à trois le nombre des races bovines allaitantes en France. La sélection génétique a entraîné la sélection de races plus productives que les races locales. Les conservatoires régionaux et l'Institut de l'élevage ont alors réalisé un premier travail de recensement des espèces en danger pour les ovins, bovins, caprins et porcins. A présent, les races anciennes et locales permettent de répondre à d'autres problématiques et retrouvent un intérêt autre que productif. Des chèvres et moutons sont en effet utilisés pour débroussailler les montagnes inflammables dans le sud de la France ou des bovins sont utilisés pour défricher des marais. D'un point de vue démarche qualité, ces races, comme la race bovine bazadaise en Gironde, peuvent être inscrites dans des démarches de qualité officielles, comme le Label Rouge ou des AOP, la chèvre du Rove permettant de produire la brousse du Rove. L'acquisition d'un label de qualité peut permettre alors d'augmenter le nombre d'élevages et d'animaux de la race.
Du modèle unique au sur-mesure : Quel visage pour les exploitations de demain ?
Irène AUBERT, Auteur ; H. SAUVAGE, Photographe ; L. THEETEN, AuteurL'agriculteur d'aujourd'hui est un chef d'entreprise qui doit gérer ses diverses productions et apprendre de nouveaux métiers, comme la commercialisation. Il surveille les marchés à terme, a de plus en plus d'activités extérieures (associations, politique) et doit savoir analyser la demande sociétale pour adapter sa production et trouver des débouchés. Tout ceci entraîne une singularité des exploitations qui évoluent en fonction du capital disponible, de la formation et des objectifs de l'exploitant, et de la situation géographique de la ferme. Les producteurs doivent se rapprocher des consommateurs pour leur faire accepter le réel coût des produits. La diversification de l'activité passe par la production de matières premières pour l'énergie ou pour l'agro-matériau. En Eure-et-Loir, des « bioproduits » ont été élaborés, une chemise de classement ou de l'huile végétale. L'environnement pourrait être une source de revenu pour les agriculteurs pour développer, par exemple, les puits de stockage de carbone. L'agriculture est en rapport direct avec les enjeux alimentaires, l'occupation et l'entretien du territoire, la protection de l'environnement et la solidarité européenne.
Règlementation : Une éthique, un engagement, une marque... Bio Cohérence
Aurélie SCHNEIDER, AuteurIssue de la réflexion partenariale menée au sein d'Alternative Bio 2009 durant presque un an entre différents acteurs de la filière, l'association Bio Cohérence garantit les produits issus de l'agriculture biologique et respectant les critères de son cahier des charges. La marque du même nom veut être un repère d'achat et de qualité, l'assurance de pratiques exigeantes et évolutives... L'article revient sur la démarche de Bio Cohérence : propos de son président, Dominique Techer, viticulteur bio en Gironde (opinion très positive des Français sur l'agriculture biologique, raisons éthiques accompagnant leur envie de consommer des produits sains et de qualité, soutien au développement rapide du secteur par une marque) ; exigences de l'association (certification bio européenne, cahier des charges de la marque, engagement dans une dynamique de progrès) ; contrôle et obtention de la marque ; reconnaissance des produits (pastille Bio Cohérence apposée sur les produits).
Accompagner l'installation de maraîchers en vente directe
Romain DANCET, Auteur20 maraîchers des Bouches du Rhône ont été interviewés pour l'ARDEAR 13 (l'Association pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural des Bouches du Rhône), qui cherchait à comprendre les contraintes de l'installation en maraîchage en vente directe, pour mieux accompagner les nouveaux candidats à l'installation. Etude qui s'est intéressée notamment au rapport surface/main d'uvre et au temps passé à la commercialisation suivant les différentes options choisies : paniers à la ferme, paniers et marchés, vente directe et circuits longs. Selon cette étude, le système des paniers permet de ne travailler que 5,5 jours/semaine, contre 6,5 jours/semaine pour la vente directe plus circuits longs. Les deux pages suivantes (29-30) relatent le parcours d'installation d'Antoine Durand, qui commercialise sur un marché et via une AMAP, et qui en trois ans est parvenu à dégager un revenu, tout en préservant ses week-end.