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HORTICULTURESynonyme(s)PRODUCTION HORTICOLE |
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La méthode IDEA 4 : Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles. Principes & guide d'utilisation : Évaluer la durabilité des exploitations agricoles
Frédéric ZAHM, Auteur ; Sydney GIRARD, Auteur ; Adeline ALONSO UGAGLIA, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2023La méthode IDEA4 est une méthode d'évaluation et d'analyse de la durabilité des exploitations agricoles et elle est directement applicable aux principaux systèmes de production agricoles de France métropolitaine et, plus largement, d'Europe (grandes cultures, élevage, maraîchage, viticulture, arboriculture, etc.). Son cadre théorique combine une double approche, basée sur les dimensions de la durabilité agroécologique, socio-territoriale, économique et sur les cinq propriétés des systèmes agricoles durables : capacité productive et reproductive de biens et de services, autonomie, robustesse, ancrage territorial, responsabilité globale. S'appuyant sur cinquante-trois indicateurs, cette méthode permet d'identifier des voies de progrès vers plus de durabilité. Cette méthode est déjà largement utilisée dans l'enseignement agricole ou supérieur, dans les activités de conseil et d'accompagnement à la transition agroécologique, dans l'animation de collectifs, dans l'action publique territoriale et dans la recherche.
Recensement agricole 2020 : Commercialisation : Près d'une exploitation sur quatre vend en circuit court
Catherine BARRY, AuteurEn 2020, lors du Recensement agricole, des questions plus détaillées ont été posées sur le mode de commercialisation. Les résultats montrent que presque un quart des exploitations de France métropolitaine (90 000 fermes) vendent au moins une partie de leur production en circuits courts. Globalement, ces exploitations réservent les circuits courts à une seule catégorie de produits. Ce mode de commercialisation est, par ailleurs, plus ou moins répandu selon les productions : ce sont les apiculteurs, les horticulteurs et les maraîchers qui commercialisent le plus en circuits courts. Les élevages spécialisés utilisent moins ces circuits. Ceci sexplique, en partie, par les contraintes en matière de conservation et de transformation de la plupart des produits animaux. La vente en circuits courts est plus fréquente dans les exploitations conduites en agriculture biologique : 53 % des producteurs bio commercialisent au moins une partie de leur production en circuit court, contre 19 % des exploitants conventionnels. L'écart est particulièrement marqué chez les viticulteurs spécialisés : 62 % des viticulteurs bio vendent en circuit court, contre 24 % en conventionnel. La vente directe à la ferme est le circuit court le plus répandu : elle concerne près des deux tiers des exploitations vendant en circuits courts. La vente à un commerçant détaillant concerne, quant à elle, un tiers des exploitants qui vendent en filière courte. La vente sur les marchés est présente, surtout chez les maraîchers. Les autres modes de commercialisation en circuits courts (AMAP, restauration collective) sont moins répandus.
Référence horticole : Numéro spécial : Optimisation des ressources en eau Avril 2023
Ce numéro spécial de Référence horticole propose une compilation bibliographique de références techniques sur l'optimisation des ressources en eau. Les références (articles), accompagnées d'un résumé, sont classées par grands thèmes : capteurs, pilotage de l'irrigation ; besoins et consommation en eau des plantes ; plantes résistantes à la sécheresse ; recyclage de l'eau ; adaptation des systèmes d'irrigation ; récupération et stockage de l'eau de pluie...
Alternatives aux intrants controversés en productions végétales et en élevage biologique - Résultats des projets européens Organic-PLUS et RELACS : Alternatives à lutilisation de tourbe, de paillages plastiques, de fertilisants issus de matière organique non bio, dantibiotiques
Ce diaporama présente une partie des résultats obtenus dans le cadre des projets européens Organic-PLUS et RELACS. Ces deux projets (2018-2022) visaient à réduire lutilisation dintrants controversés en agriculture biologique (ex : antibiotiques, tourbe ), afin de tendre vers des systèmes de production plus fidèles aux principes de la bio. Cette présentation se concentre sur les résultats obtenus dans Organic-PLUS sur le volet « sol » (alternatives aux effluents d'élevage non bio comme fertilisants, à la tourbe comme support de culture, au paillage plastique pour contrôler les adventices) et sur le volet « élevage » (alternatives aux antibiotiques et antiparasitaires chimiques, à la paille conventionnelle comme litière et aux vitamines de synthèse dans les rations). Les résultats obtenus par le projet RELACS viennent compléter cette partie sur lélevage. Ainsi, ce diaporama détaille, dans une première partie, les essais réalisés avec : 1 - un extrudeur de bois (visant à créer des fibres végétales utilisables comme supports de culture alternatifs à la tourbe, mulch végétal alternatif au paillage plastique et litière alternative à la paille conventionnelle) ; 2 - différents composts (comme alternatives à la tourbe) ; 3 - différentes matières fertilisantes issues de sources non controversées (origine urbaine, végan ou issues de l'agro-alimentaire) ; 4 - un nouveau type de plastique biodégradable et différents mulchs (comme alternatives aux paillages plastiques). Dans une seconde partie, il présente : 1 - un état des lieux de lutilisation des intrants controversés par les éleveurs bio français ; 2 - les différents essais mis en place par Organic-PLUS pour trouver des alternatives (avec un focus sur deux essais : leffet antibactérien dhuiles essentielles et une alimentation riche en tanins pour limiter la coccidiose chez les agneaux) ; 3 les résultats obtenus par RELACS pour trouver des alternatives aux antibiotiques pour gérer les mammites chez les vaches laitières.
Dossier : Se former à la bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAvec le plan Enseigner à Produire Autrement 2 (2020-2024), tous les cursus agricoles devront proposer un peu denseignement bio dans leurs référentiels. Loccasion de faire le point sur les formations spécialisées bio existantes, avec lanimateur et le chargé de mission de Formabio (réseau de lenseignement agricole, public et privé, à orientation agricole biologique reconnu par l'Etat), la coordinatrice et des étudiants de la Licence Pro ABCD (formation en alternance sur lAgriculture Biologique, le Conseil et le Développement, licence organisée en réseau sur 10 sites et, ainsi, très ancrée dans les territoires). Loffre de formations est importante et sest bien développée depuis 10 ans. Il existe, aujourdhui, 130 formations fléchées bio dans lenseignement agricole public et privé et les deux tiers des exploitations des EPL ont tout ou partie de leurs activités en bio, ce qui permet de sensibiliser les élèves aux techniques alternatives sans engrais ni produits phytosanitaires de synthèse. Des liens sont établis avec la recherche pour apporter les ressources pertinentes aux enseignants. Ce dossier présente aussi : le parcours du Campus du végétal du pays de Brive qui vient de faire valider trois formations à orientation agriculture bio et qui vient davoir la labellisation Etablissement Bio Engagé ; le témoignage dun ingénieur électronique en reconversion qui a choisi de sécuriser son installation avec une formation BPREA et en entreprenariat agroécologique.
Fleurs coupées : Ma petite ferme florale
Erin BENZAKEIN, Auteur ; Julie CHAI, Auteur | PARIS CEDEX 05 (61 Boulevard Saint-Germain, 75 240, FRANCE) : ÉDITIONS EYROLLES | 2022Dans cet ouvrage traduit de l'anglais, Erin Benzakein, pionnière de la floriculture aux États-Unis, livre le savoir-faire qu'elle a développé dans sa ferme florale bio. Le livre est organisé en deux grandes parties. La première aborde les bases de la planification et de la création d'une ferme florale. La seconde présente la culture et la récolte de plus de 175 espèces de fleurs sur une année, ainsi que les tâches à effectuer, saison par saison. Pour finir, la floricultrice partage ses astuces pour préserver la fraîcheur des fleurs, du champ au bouquet.
Phasing out peat in growing media results from Scandinavian studies
Susanne FRIIS PEDERSEN, Auteur ; Anne-Kristin LØES, AuteurCe rapport est composé de deux grandes parties. La première partie aborde lexploitation des tourbières dans trois pays scandinaves : le Danemark, la Norvège et la Suède. Les tourbières sont des milieux naturels sensibles quil est nécessaire de protéger dans un contexte de changement climatique et de diminution de la biodiversité. Les autorités et plusieurs organisations non gouvernementales agissent pour réduire l'utilisation de la tourbe, qui rentre notamment dans la composition des supports de culture (terreaux) en raison de ses propriétés fertilisantes et physico-chimiques uniques. En agriculture biologique, comme la tourbe ne peut pas être substituée par des engrais azotés de synthèse ; il est donc nécessaire délaborer des supports de culture adaptés au secteur bio à partir de matières organiques riches en nutriments autres que la tourbe (ex : le compost). La deuxième partie de ce rapport présente des études scandinaves sur des supports de culture contenant peu ou pas de tourbe. Ces études sont nombreuses, mais les résultats ne sont pas toujours traduits ou expliqués en anglais. Doù la publication de ce rapport. Les substrats à base de bois, éventuellement compostés, sont pertinents pour remplacer la tourbe en Scandinavie où la matière ligneuse est abondante. Divers types de composts, obtenus à partir de différentes matières organiques, ont également été étudiés. Lincorporation de ces (nouveaux) substrats dans les milieux de culture doit encore être étudiée, à la fois séparément et en mélange. La paludiculture (culture de sphaignes) est également une alternative brièvement abordée dans ce rapport. Quelques produits sans tourbe, disponibles sur le marché scandinave en 2021, sont également présentés. Ce document a été rédigé dans le cadre du projet Horizon 2020 Organic-PLUS, qui cherche des alternatives aux intrants controversés en agriculture biologique.
Pratiques alternatives : Des voies pour réduire lutilisation de produits phytopharmaceutiques
Cathy ECKERT, Auteur ; Jean GUYOT, Auteur ; Nicolas CHARTIER, AuteurDe nombreuses pratiques alternatives, visant à réduire lusage de produits phytopharmaceutiques, sont mises en uvre au sein du réseau DEPHY FERME. Sur la période 2016-2020, les agriculteurs des filières légumes-maraîchage, horticulture, arboriculture et cultures tropicales ont testé soixante-neuf pratiques alternatives différentes. Ces pratiques pouvaient être préventives (répulsion, prophylaxie, diversification des cultures, renforcement de la plante, barrière physique, infrastructures agroécologiques ) ou curatives (solarisation, destruction mécanique, confusion sexuelle, piégeage, biocontrôle, lutte biologique, optimisation de la pulvérisation des traitements ). Parmi les exploitations engagées, 29 étaient en agriculture biologique (dont une non labellisée). Lensemble des producteurs du réseau DEPHY FERME ont ensuite été invités à livrer leurs visions quant aux avantages et inconvénients de ces pratiques alternatives. Ces pratiques sont, en général, considérées comme contraignantes, au moins au début, plus coûteuses et aux résultats plus aléatoires que les traitements chimiques. En revanche, elles se traduisent plus souvent par une amélioration des marges, un meilleur confort de travail, une satisfaction intellectuelle et une amélioration de limage de marque des exploitations et des produits.
Protection des plantes : Tout savoir sur les produits utilisables en bio
Sandrine THOMAS, AuteurL'auteure, de l'Inao, rappelle que lun des principes de lagriculture biologique est la restriction du recours aux intrants extérieurs. Des produits de protection des plantes peuvent néanmoins être autorisés sous certaines conditions. Il faut tout dabord sassurer que toutes les mesures préventives ont été mises en uvre et quil ny a pas dalternative naturelle. En cas de nécessité avérée, lopérateur peut recourir à des substances autorisées. Lannexe I du règlement UE 2021/1165 liste les substances actives et les substances de base autorisées en bio. Ces produits ne peuvent pas être certifiés AB, mais ils sont identifiables grâce au pictogramme UAB (utilisable en agriculture biologique). Comme le marché des produits phytopharmaceutiques et les AMM (autorisations de mise sur le marché) de ces produits évoluent en permanence, lInao, lAnses, la DGAL et lItab mettent à disposition des liens sur leurs sites internet pour consulter des documents de référence : 1 - le site E-phy (Anses) compile des fiches sur les produits UAB ; 2 - les sites de la DGAL et celui de la Commission européenne listent les « dérogations dites 120 jours » ; 3 - celui de la DGAL liste les produits de biocontrôle (UAB et non UAB) ; 4 celui de lItab et la Commission européenne détaillent les substances de base UAB. LItab met également en vente (sur abonnement) son Guide pour la Protection des cultures bio.
RELACS: Deliverables & reports: Copper
Annegret SCHMITT, Auteur ; Ursula WENTHE, Auteur ; Hans-Jakob SCHARER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation du cuivre en viticulture, en arboriculture et dans les cultures sous serre. Quatre livrables ont été publiés à ce sujet : 1 - Un livrable décrit et quantifie lutilisation de différents intrants controversés par les producteurs bio européens (une partie de ce livrable concerne lutilisation de cuivre) ; 2 Un autre livrable décrit les essais réalisés, en partenariat avec des entreprises impliquées dans le projet, pour tester des produits alternatifs au cuivre (essais conduits sur la vigne, des pommiers, des légumes sous serre concombres et tomates -, des rosiers et des framboisiers) ; 3 Un autre livrable propose une vue d'ensemble sur les nouvelles stratégies basées sur de faibles doses de cuivre, ou sans cuivre (en viticulture, arboriculture et cultures sous serre bio), et présente les résultats des essais réalisés dans des exploitations bio pour optimiser et valider ces nouvelles stratégies ; 4 Le dernier livrable se penche sur lévaluation des impacts socio-économiques et environnementaux des différentes alternatives aux intrants controversés (une partie de ce document concerne des alternatives au cuivre : utilisation dextrait de réglisse, dextrait de mélèze, dextraits de SUMB (plantes vivaces et ligneuses) et de faibles doses de sucre).
Biopresse / Référence horticole : Hors-série 2021 : Réduction des déchets plastiques
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Benoît CROISEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2021Le service documentation dASTREDHOR, lInstitut technique de lhorticulture, et ABioDoc, le Centre national de ressources en agriculture biologique, ont publié conjointement un hors-série sur la réduction des déchets plastiques. Ce dernier regroupe plus de 200 références bibliographiques, publiées entre 2012 et 2021, qui abordent la question du plastique en agriculture et proposent des pistes en matière de réduction des déchets plastiques. Les plastiques posent, en effet, de plus en plus problème car, en raison de leur longue durée de vie, ils s'accumulent dans l'environnement et causent d'énormes dégâts aux écosystèmes. Selon lADEME, environ 150 000 tonnes de déchets plastiques sont produits chaque année par lagriculture et la sylviculture. Il sagit de films plastiques, de toiles tissées, de voiles non tissés, de contenants, de ficelles... Ces produits en plastique ne sont pas forcément conçus pour être réutilisables et sont difficilement recyclables car souillés. Face à cette situation, des alternatives existent. Ce hors-série aide à les identifier en compilant des documents portant sur des alternatives : au paillage plastique (ex : paillages biodégradables, organiques ou textiles) ; aux équipements fabriqués à partir de plastique, notamment les pots et autres petits matériels utilisés en horticulture et en maraîchage (ex : équipements obtenus à partir de nouveaux matériaux) ; aux emballages plastiques (vrac, zéro déchet ). Ce hors-série compile également les synthèses de différents essais menés par ASTREDHOR et visant à réduire les déchets plastiques.
Fiche technique : Réduction de lutilisation de tourbe : Recommandations pour lhorticulture productrice
Ann SCHÄRER, Auteur ; Kathrin HUBER, Auteur ; Sonja WOPFNER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021Cette fiche technique montre de quelle manière et à quel rythme lhorticulture productrice suisse procède à labandon de la tourbe, ainsi que les raisons de cet abandon (rejet de GES, destruction d'écosystèmes et perte de biodiversité). De plus, la fiche donne des conseils concernant les substrats à teneur réduite en tourbe : stockage, fertilisation des plantes en pot et arrosage.
A la Pépinière Jacquet, la reconversion au bio comme défi et opportunité
Claire MULLER, AuteurLa pépinière Jacquet sétend sur une vingtaine dhectares, en Suisse, à proximité de Genève. Cette entreprise est notamment spécialisée dans la vente de gros arbres (érables, cèdres, platanes, chênes ) destinés aux particuliers, collectivités, paysagistes... En 2016, cette pépinière a pris un premier virage écologique afin de recevoir un label cantonal suisse. Pour cela, lentreprise a amélioré la gestion de leau, des carburants, de ses déchets, et a redéfini sa stratégie dachat. Il y a deux ans, elle a franchi un cap supplémentaire en sengageant dans une conversion à lagriculture biologique. Cette conversion a engendré des changements, mais ils nont pas été insurmontables. Par exemple, les rares désherbants chimiques encore utilisés ont été remplacés par un désherbage manuel, ce qui demande plus de main duvre et une réorganisation du travail. En revanche, labandon des traitements contre la cochenille a exigé une remise en question technique du système de production et une recherche de solutions alternatives. Comme toute léquipe de la pépinière était enthousiaste à lidée de se passer de produits de synthèse, les nouvelles pratiques ont vite été intégrées : couverts végétaux, BRF, savon noir contre les pucerons, décoction de fenouil contre la rouille du poirier
Lycée agricole Saint-Ismier : une exploitation hortipaysagère réinventée
Françoise DEGACHE, Auteur ; Régis TRIOLLET, AuteurLe Lycée agricole de Saint-Ismier, situé en Isère, forme des élèves, des apprentis et des stagiaires aux métiers horticoles et du paysage. Il participe à la dynamique écologique de la région, en partenariat avec le Parc naturel régional de la Chartreuse et la métropole de Grenoble. Le « Domaine de Randon », la structure de production de létablissement, est conduit en gestion différenciée sans herbicides et sa pépinière est labellisée en agriculture biologique. Un projet de maraîchage pédagogique et expérimental pour produire des légumes et des fruits de variétés anciennes, locales, en agriculture biologique, est en cours.
Pépinières en danger !
B. LAPOUGE-DEJEAN, AuteurA l'annonce du confinement de mars 2020 en raison de l'épidémie de coronavirus, les pépiniéristes et les horticulteurs se sont vus brutalement interdire la commercialisation, à un moment de l'année crucial pour les ventes, portées par la dynamique des fêtes des plantes, des portes ouvertes, des marchés aux fleurs, etc. Ceux qui n'avaient pas de boutique en ligne n'ont plus rien vendu, les autres se sont adaptés ; certains départements ont proposé des aménagements ; puis la vente de plants de légumes et de fruits a de nouveau été possible... Les entreprises ont fait preuve d'adaptation pour continuer à vendre (vente en ligne, drive), mais les employés attachés à la production se sont retrouvés au chômage partiel. Alors que des sites de production intensive mettaient au rebut des brouettes de plants en godets, les pépiniéristes-producteurs préparaient l'énorme travail de rempotage pour conserver les plantes. Ces passionnés, gardiens de la biodiversité de nos jardins, experts dans leur domaine, infatigables conseillers, ont plus que jamais besoin d'être soutenus, notamment grâce à nos choix de consommation.
Le point avec Certipaq : Quels semences et matériel de reproduction végétative ?
Gwénaël LEREBOURS, AuteurLa réglementation bio impose lusage de semences et de matériel de reproduction végétative biologiques. En cas de non-disponibilité en bio, des dérogations peuvent être accordées. Des semences et du matériel de reproduction végétative C2 peuvent être utilisés, à condition de prouver leur non-disponibilité en bio. À défaut de disponibilité en bio et en C2, et dans certains cas (espèces particulières, mélanges de semences fourragères...), lusage de matériel conventionnel est autorisé mais les semences ne doivent pas être traitées. La base de données du site www.semences-biologiques.org recense les disponibilités en semences et matériel de reproduction végétative bio. Cest également sur ce site quun producteur peut obtenir une dérogation. 24 espèces sont classées hors dérogation : leurs choix en variétés et leurs quantités en bio sont considérés comme suffisants. Pour les cas spéciaux et les espèces non listées, il faut vérifier la disponibilité sur les catalogues des fournisseurs. Concernant les mélanges de semences fourragères, ils doivent comporter au moins 70 % de bio (des dérogations sont possibles). Concernant lautoproduction de semences, les semences fermières C1 peuvent être semées en C1 ou en C2, et les C2 peuvent être implantées en C1, en C2 et en bio.
Réduire la tourbe dans la pratique
Kathrin HUBER, AuteurDès 1987, la Suisse a arrêté dextraire de la tourbe en raison des dégâts environnementaux que cela provoque. En 2012, elle a également promulgué un plan dabandon de ce substrat dans le but de diminuer ses importations de tourbe. Depuis, lutilisation de tourbe a fortement diminué dans les pépinières, les jardins privés et chez les paysagistes. Toutefois, il est plus compliqué de sen passer en maraîchage (pour la production de plants) et en horticulture (production de plantes ornementales). De 2017 à 2019, dix entreprises horticoles (conventionnelles et biologiques) ont participé à un programme de recherche afin de limiter leur utilisation de tourbe : elles ont, pour cela, utilisé des substrats contenant moins de 40 % de tourbe ou des substrats ne contenant pas du tout de tourbe. Durant la troisième année de lessai, toutes ces entreprises ont obtenu des qualités de production bonnes à très bonnes avec ces « nouveaux » substrats, même pour des cultures difficiles. Avec lexpérience, elles ont réussi à respecter des durées de culture habituelles, alors que cest souvent plus difficile et plus coûteux avec des substrats contenant moins de tourbe. A la suite de ce projet, toutes ces entreprises ont continué à diminuer leur utilisation de tourbe et trois dentre elles ont même arrêté den utiliser.
Technical paper on organic materials as peat substitute: Experimental investigation of different extruded lignocellulosic materials to determine a suitable substitute for peat.
Christian DITTRICH, Auteur ; Ralf PECENKA, Auteur ; Anne-Kristin LØES, Auteur ; ET AL., Auteur | COVENTRY (Priory Street, CV1 5FB, UNITED KINGDOM) : UNIVERSITY OF COVENTRY | 2020Un des objectifs du projet européen Organic-PLUS (2018-2022) est de trouver des alternatives à lutilisation de tourbe. Pour cela, il a été envisagé de remplacer ce substrat par des matières végétales lignocellulosiques. Toutefois, pour obtenir des caractéristiques similaires à la tourbe, les végétaux ligneux doivent être transformés à laide dun extrudeur. Lun des partenaires du projet, l'Institut Leibniz de Potsdam (Allemagne), est en charge de développer une technologie à la fois économe en ressources et en énergie pour produire des fibres lignocellulosiques susceptibles de remplacer la tourbe. Ce rapport décrit les premiers résultats obtenus en utilisant une extrudeuse à deux vis : il détaille, dune part, la consommation d'énergie de ce procédé, puis, dautre part, les propriétés physiques obtenues avec différents bois testés (notamment leur capacité de rétention en eau). Globalement, les résultats obtenus montrent que cette technique peut être utilisée sur de nombreux matériaux ligneux, y compris des déchets verts provenant de défrichements forestiers ou de municipalités. Même sil est trop tôt pour tirer des conclusions fermes, les données actuelles suggèrent que les candidats les plus prometteurs pour obtenir des fibres aux caractéristiques similaires à la tourbe sont la vigne, le peuplier et la biomasse forestière. Les essais ont également mis en avant limportance de bien régler les paramètres de lextrudeur pour obtenir une fibre appropriée.
Pépinière : Portrait dune pépiniériste de lAin : AroMary plants
Arnaud FURET, AuteurBien que les installations en PPAM se multiplient, très peu de producteurs se lancent dans lamont de la filière : la production de plants. Mary fait partie de ces rares pépiniéristes. Elle sest installée dans lAin en 2013. Sa ferme de 4 ha est conduite en agriculture biologique. Elle cultive des arbres fruitiers, des petits fruits, des PPAM et des plants hors sol sur 800 m2. Le chiffre daffaires de latelier de production de plants est de 53 000 . Elle produit environ 22 500 plants par an : 7 000 plants de PPAM, 14 000 plants maraîchers, 390 plants de petits fruits et 1 000 plants de plantes ornementales. Cette large gamme lui permet davoir de multiples débouchés, mais présente linconvénient dêtre très chronophage et son système de production est peu mécanisable. La clientèle est constituée à 30 % de professionnels et à 70 % de particuliers. Pour lapprovisionnement des professionnels, Mary sorganise avec eux en amont : ils passent leurs commandes avant une date butoir et elle organise son planning de production en fonction. Mary a avant tout réfléchi son modèle dentreprise comme un service de proximité.
Quand l'horticulture dit adieu à la tourbe
Katharina SCHEUNER, AuteurAdrian et Yvonne Huber sont des horticulteurs suisses. Ils produisent, sur 60 000 m2, des plantes de pleine terre et de balcon, des plantes aromatiques, des légumes, des buissons et des plants de fraise. Ils emploient une quarantaine de personnes. Depuis 2015, ils ont fait le choix de ne plus utiliser des terreaux qui contiennent de la tourbe et sont passés en bio en 2017. La tourbe est habituellement fortement utilisée en horticulture car elle présente deux caractéristiques intéressantes et difficiles à remplacer par dautres composants : sa capillarité et sa disponibilité en azote. Après avoir décidé darrêter den utiliser, Adrian et Yvonne ont demandé à leur fabricant de terreau (Ökohum) ce quil avait à leur proposer. Quelques semaines plus tard, Ökohum leur a apporté un substrat sans tourbe et a accepté quAdrian et Yvonne travaillent sur son amélioration. Ce terreau est maintenant au point et il est livré chaque semaine. Il sagit dun mélange de compost décorces, de fibres de bois, de perlite, de fibres de coco, de balle de riz, de laine de mouton, dun engrais organique à action rapide et dun autre à action lente. Il est par contre deux fois plus cher que les substrats tourbeux. Adrian et Yvonne ont bien conscience que ce changement nest pas aussi facile pour tout le monde, ils soulignent dailleurs le rôle important qua joué leur fournisseur de terreau dans cette aventure.
La vie érotique de mon potager
Quoi de plus érotique qu'un potager ? : Ces fruits ou racines aux formes aguicheuses, ces belles aux pétales frémissants, aux corolles épanouies, ces pistils accueillants et étamines dressées Une première partie de l'ouvrage, "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les plantes sans jamais oser le demander", permet d'en apprendre beaucoup sur les murs potagères et les réalités physiologiques liées à la reproduction, et ainsi de mieux comprendre les fruits et légumes pour mieux les cultiver - en freinant, par exemple, l'empressement des laitues ou en encourageant l'appétit sexuel des tomates... Au fil de "Quatre saisons de plaisir dans un jardin potager", cet ouvrage propose ensuite une promenade érudite à la découverte des mystères de l'ail, de la bourrache, du houblon, de la menthe ou du piment. Pas moins de 45 plantes dévoilent ainsi leurs intimes secrets et petits trucs inattendus. L'ouvrage est enrichi de nombreuses photographies.
Développer l'AB : l'engagement des instituts techniques agricoles pour l'ambition des filières d'ici 2022
Céline CRESSON, Auteur ; Catherine DECAUX, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2018En France, les 18 instituts techniques agricoles et leur tête de réseau Acta sont des acteurs majeurs de la recherche et de linnovation et simpliquent pleinement dans le développement de lagriculture biologique. Ce document, coordonné par les directions générales de l'ACTA et de l'ITAB, est une synthèse des actions des instituts techniques agricoles du réseau Acta en lien avec l'AB. Il présente, dans une première partie, 17 fiches filières décrivant les actions à poursuivre et à engager pour répondre aux objectifs définis par les différentes filières en matière d'agriculture biologique. Une seconde partie illustre le savoir-faire des instituts techniques agricoles, à travers 16 solutions innovantes déjà proposées aux agriculteurs et aux acteurs des filières afin de faciliter le développement de la production et de la transformation en AB.
Les fleurs du bien
Ingrid VAN HOUDENHOVE, AuteurBasée en région parisienne, l'Association Fleurs de Cocagne emploie des femmes en insertion. Celles-ci cultivent des fleurs qui sont ensuite vendues en circuits courts. Composer un bouquet, comme le recevoir, génère une émotion ; et l'horticulture biologique et la vente de fleurs constituent un travail valorisant et un bon vecteur d'insertion pour des femmes en situation précaire, en échec personnel ou professionnel. A Avrainville (91), l'Association emploie 16 personnes, encadrées par 5 salariés permanents pour cultiver, sur 1 ha de serres froides, 70 000 roses et 50 000 annuelles (40 variétés) presque toute l'année. Toute la production est certifiée Ecocert, et vendue en local, sur des marchés, ou bien à des fleuristes de l'Hexagone en quête de filières locales et/ou bio.
Méthodes alternatives en protection des plantes : Horticulture et paysage
Claude DÉHAIS, Auteur ; Agnès LANGLOIS, Auteur ; Fabien ROBERT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 14 (44 Rue d'Alésia, 75 682, FRANCE) : ASTREDHOR | 2018Cet ouvrage propose, aux professionnels de l'horticulture et du paysage, un éclairage technique sur les méthodes alternatives en protection des plantes disponibles et en cours d'évaluation par l'Institut technique de l'horticulture. Au travers d'une vingtaine darticles, ce travail apporte une information sur les perspectives d'avenir dans un contexte de réduction d'usage des produits phytosanitaires, en présentant, notamment, les dernières avancées de lInstitut sur les maladies des plantes et les alternatives aux régulateurs de croissance (stimulation mécanique), la protection contre les ravageurs (biotisation), la maîtrise des adventices et le désherbage (désherbage mécanique, allelopathie...), ou bien encore la réglementation des produits de biocontrôle Ouvrage de diffusion et de vulgarisation des travaux de l'Institut, ce guide permet d'acquérir une vision globale des différentes techniques et recherches sur les méthodes alternatives de protection des plantes.
Les plantes de services à la rescousse
Adrien LASNIER, AuteurLutilisation de plantes pour aider à maîtriser les ravageurs, en maraîchage, viticulture, sur le maïs ou encore en arboriculture, est une piste que suivent divers projets de recherche, avec certains résultats prometteurs. En effet, des plantes peuvent être semées non à but de consommation, mais pour un service attendu, notamment en matière de protection des végétaux. Selon les cas, ces plantes de service peuvent avoir un effet direct sur les ravageurs (effet répulsif par exemple ou servir de plante piège) ou favoriser leurs ennemis naturels, les auxiliaires (ex. par lapport de ressources). On peut même envisager dassocier des plantes attractives et dautres répulsives (effet push-pull). Des essais ont eu lieu, par exemple, en horticulture, pour gérer les dégâts dotiorhynque en pépinière par lusage de plantes pièges (qui attirent le ravageur et qui sont ensuite détruites), ou sont en cours dans le cadre du projet CasDar Agath porté par le Ctifl, sur la maîtrise i) du thrips du poireau (avec des plantes répulsives, mélangées aux plants ou en bandes fleuries, alternant avec les rangs de poireaux) ou ii) des pucerons sur le melon. Si certains résultats semblent prometteurs, les essais menés montrent aussi que lon n'en est encore quau stade expérimental : si des choses semblent fonctionner en conditions expérimentales, en situation réelle, cela peut être tout autre, vu la complexité des facteurs pouvant interagir.
La preuve par l'exemple
Xavier MATHIAS, AuteurLÉcole du Breuil est installée aux portes de Paris, dans le bois de Vincennes. Son potager se déploie sur plus de 1000 m2 qui en font la plus grande surface vouée à lenseignement horticole en France. Fondée par le baron Haussmann pour former les futurs jardiniers de la capitale, l'école dispense, depuis plus d'un siècle, des cours pratiques et théoriques d'horticulture et d'arboriculture. L'auteur partage sa visite des lieux et sa rencontre avec Françoise Faury et Hervé Fréreux, deux artisans essentiels de la métamorphose des lieux, à partir de 2009, en particulier du potager, aujourd'hui en fin de conversion en bio, et qui recèle des trésors de biodiversité. Ici, sont dispensées des formations, très prisées, aux jardiniers amateurs et aux futurs professionnels, et qui font du potager un lieu déchanges qui attire de nombreux visiteurs curieux et passionnés de jardinage.
Les Stimulateurs de Défense des Plantes : Panorama et solutions d'avenir
Régis BERTHELOT, Auteur ; Xavier DAIRE, Auteur ; Michel PONCHET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2018Stimuler les défenses des plantes pour quelles puissent se défendre : ce concept est désormais techniquement à portée de main. Les stimulateurs de défense des plantes (SDP) trouvent en effet des applications concrètes en production, même sil reste du chemin pour élucider tous les mystères de ces éliciteurs. Ils doivent trouver leur place dans lévolution que connaît actuellement la santé du végétal (évolution des systèmes de culture, agroécologie, ) et permettre de répondre aux attentes de la société en matière de réduction de lusage des produits phytopharmaceutiques. Fruit dun travail collectif sous l'égide du RMT (Réseau Mixte Technologique) Elicitra, cet ouvrage dresse un état des lieux de lutilisation des stimulateurs de défense des plantes avec des points clés sur la situation actuelle et sur lévolution à venir. Ce panorama sappuie sur des données factuelles : état de la recherche en France et dans le monde, expérimentations, retours dexpériences et réalités du marché. Ce guide sadresse aux scientifiques, techniciens, prescripteurs, agriculteurs, conseillers souhaitant approfondir leurs connaissances sur les concepts des stimulateurs de défense des cultures et du biocontrôle.
La bactérie Xylella fastidiosa : état des lieux et des connaissances
Marie-Lisa BRACHET, Auteur ; François Michel BERNARD, Auteur ; Françoise POLIAKOFF, Auteur ; ET AL., AuteurXylella fastidiosa est une bactérie phytopathogène du xylème. Inoculée par des insectes piqueurs-suceurs, elle s'attaque à diverses espèces végétales, cultivées ou sauvages. Sur vigne, elle est responsable de la maladie de Pierce qui sévit aux Etats-Unis. Elle a récemment été détectée en Europe (Italie, France, Allemagne, Espagne). Un état des connaissances sur X.fastidiosa est présenté : - les sous-espèces connues et leurs cultures hôtes, - les symptômes observés, - sa répartition à l'échelle mondiale (épidémies provoquées et statuts réglementaires adoptés), - les vecteurs potentiels (mal connus en Europe). Les impacts économiques de X.fastidiosa peuvent être très importants : en Californie, le coût annuel de la maladie de Pierce est estimé à 105 millions de dollars. Les filières concernées par X.fastidiosa représentent près de 15% de la filière agroalimentaire française. Aujourd'hui, aucun traitement contre la maladie de Pierce n'est connu ou utilisable en Europe.
Ces communes qui misent sur l'agriculture
Thierry BECQUERIAUX, AuteurLes villes et métropoles cherchent à promouvoir linstallation de jeunes agriculteurs, passionnés et souvent partisans de nouveaux modèles de production. Les élus souhaitent ainsi revitaliser certaines zones péri-urbaines, et répondre aux attentes des « consomacteurs ». Ces projets dinstallation, souvent en maraîchage bio, sont fréquemment portés par des jeunes non issus du milieu agricole. Les systèmes mis en place, sur des superficies très variées, continuent de se diversifier, commente Serge Bonnefoy, animateur du réseau « Terres en Villes ». Cependant, les candidats à linstallation se heurtent au statut particulier des collectivités (longueur des procédures, nécessité détudes préalables, mise aux normes de sécurité), les poussant parfois à abandonner. Des exemples provenant de toute la France sont cités, allant de surfaces dun ha, comme sur la ferme La Bourdaisière, en Indre-et-Loire, à des surfaces plus importantes, comme les 328 ha issus de lancienne base militaire de Metz-Frescaty, en Moselle. Un encart est consacré à la zone maraîchère de Wavrin, dans le Nord, qui est devenue une vitrine agricole de la métropole lilloise (maraîchers et pépiniéristes), non sans difficultés et interrogations sur son avenir. A Toulon, dans le Var, 13 ha attendent un candidat pour développer l'horticulture.
Jardin de Taurignan : méli-mélo de vivaces
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurAprès un gros travail de défrichage et d'importants travaux de terrassement et de drainage, Damien Supéry a réussi à créer une pépinière dans une prairie abandonnée, face aux Pyrénées ariégeoises. Il s'est d'abord attaché à développer une gamme de plantes courantes et rustiques, puis s'est intéressé à d'anciennes vivaces tombées en désuétude, ou encore à des plantes sauvages. Il a ainsi créé tout un écosystème, en installant les variétés dans une logique de compagnonnage de milieu, que l'on peut découvrir en visitant le Jardin de Taurignan. Aujourd'hui, Damien peut défendre la qualité de vivaces produites en France, sans pesticides ni hormones de croissance et sans nanification. Il multiplie ses plantes dans de grandes serres sur le site de la pépinière, pratique le semis pour tout ce qui peut se multiplier ainsi, soit environ 700 espèces et variétés.
« La conversion au bio ne s'improvise pas »
Pierre-Louis BERGER, AuteurLe Gaec Bouquet Savoyard est l'un des Talents Tech & Bio 2015. Les trois associés présentent leur exploitation et témoignent du chemin parcouru pour la conversion, engagée en 2009. L'accompagnement de l'Adabio et le parrainage d'un agriculteur bio voisin ont été essentiels à son bon déroulement. Sur l'atelier maraîchage, une trentaine de variétés sont produites, toutes en bio. Sur l'atelier horticole, une partie de la production de fleurs est encore conventionnelle. Les produits sont vendus sur le point de vente de la ferme, sur les marchés ou auprès de fleuristes locaux.
Guide de terrain sur les ennemis naturels
Mary M. GARDINER, Auteur ; Ben W. PHILLIPS, Auteur ; Chelsea A. SMITH, Auteur ; ET AL., Auteur | NAPIERVILLE (361, rue St-Jacques, C.P. 1068, J0J 1L0, CANADA) : PELI (PÔLE D'EXELLENCE EN LUTTE INTÉGRÉE) | 2015Ce guide présente des photos, des descriptions et des clés d'identification des ennemis naturels. Ces organismes auxiliaires sont pour la plupart des insectes et des araignées que l'on retrouve dans les champs. Les espèces retrouvées font partie des coléoptères, des hémiptères, des mouches, des guêpes, des araignées, etc. Parmi les coléoptères, on retrouve : les coccinelles (asiatique, à quatorze pointes, à sept pointes, maculée) et les carabes. Les punaises regroupent les punaises anthocorides, les assassines, les nabidés, les pentatomidés. Les guêpes parasitoïdes, les mouches parasitoïdes, les mouches prédatrices, la cécidomyie, les araignées-loups, les araignées sauteuses, les araignées-crabes sont autant d'ennemis naturels décrits dans ce guide synthétique.
Symposium Innohort en Avignon : L'innovation au cur de la recherche
Frédérique ROSE, AuteurDu 8 au 12 juin 2015, s'est tenu, à Avignon, le symposium Innohort de l'International Society for Horticultural Science (ISHS), réunissant des chercheurs venus d'une vingtaine de pays. Tous ont pu échanger sur leurs travaux concernant l'horticulture biologique et intégrée. Différents avis ont, par exemple, été confrontés en ce qui concerne le lien entre physiologie des plantes et santé humaine. Pour Stéphane Bellon, de l'Inra d'Avignon, structure co-organisatrice de l'évènement, il est nécessaire de poursuivre les travaux à des échelles élargies dans le temps et l'espace, prenant en compte l'écologie, l'économie, la qualité et le goût des produits Le prochain congrès de l'ISHS est prévu en 2017.
Cultiver et soigner les arbres
Elisabeth JULLIEN, Auteur ; Jérôme JULLIEN, Auteur | PARIS CEDEX 05 (61 Boulevard Saint-Germain, 75 240, FRANCE) : ÉDITIONS EYROLLES | 2014Destiné aux jardiniers amateurs et professionnels, aux pépiniéristes, aux paysagistes, aux gestionnaires d'espaces verts et aux étudiants en horticulture, cet ouvrage est une référence sur les méthodes de culture et de soin des arbres. Paru initialement sous le titre "Guide écologique des arbres", il s'enrichit, à l'occasion de cette nouvelle édition, d'une première partie de 100 pages sur les bonnes pratiques en matière d'arboriculture : respect de la biodiversité, techniques de plantation, entretien des arbres et des sols, protection phytosanitaire. Véritable outil de diagnostic et d'aide à la décision, la seconde partie de l'ouvrage propose des fiches culturales et phytosanitaires sur 80 genres de feuillus et conifères rencontrés dans nos parcs, jardins, vergers et forêts. Chaque fiche détaille : - les exigences culturales (habitat, plantation, type de sol, exposition, arrosage, nutrition) ; - les auxiliaires (insectes, oiseaux...) ; - les sensibilités et résistances (froid, pollution, sécheresse, sel, vent, carences...) ; - les attaques parasitaires (symptômes, fréquence et gravité, identification du bioagresseur) ; - les techniques de lutte préventive, prophylactique et curative, sans recours à des traitements chimiques de synthèse. Les plus de ce guide : des fiches détaillées sur 80 genres d'arbres d'ornement, fruitiers ou forestiers ; les exigences culturales propres à chaque genre ; plus de 1000 photos et dessins pour visualiser les maladies, les ravageurs et les auxiliaires naturels ; une indication du niveau de fréquence et de gravité de chaque type d'attaque ; des traitements préventifs et curatifs sans chimie de synthèse pour chaque bioagresseur ; 4 index pour faciliter la recherche d'informations (index général, des arbres, des auxiliaires, des parasites).
Immortelle du Var : Coûts de production en Protection Biologique Intégrée
Les Chambres d'Agriculture de Provence-Alpes-Côte d'Azur ont édité, en décembre 2014, une fiche (références régionales) consacrée aux coûts de production de l'immortelle du Var (hélichryse) en protection biologique intégrée.
Machinery management for small- and medium-sized horticultural farms
Georgeanne ARTZ, Auteur ; William EDWARDS, Auteur ; Darren JARBOE, Auteur | AMES (209 Curtiss Hall - Iowa State University, Iowa 50011, ÉTATS-UNIS) : LEOPOLD CENTER FOR SUSTAINABLE AGRICULTURE | 2014Les besoins de machines et d'équipement sont très différents pour les fermes maraîchères par rapport aux autres types fermes. Ce projet a exploré les possibilités d'accès à des machineries nécessaires aux opérations des petites et moyennes entreprises horticoles. Les chercheurs voulaient comprendre le processus de sélection, d'acquisition et d'utilisation des machines et équipements pour réaliser les opérations par ces producteurs agricoles. Selon les conclusions de l'étude, les producteurs utilisent diverses méthodes pour accéder à la machinerie notamment l'achat, la location, l'emprunt et le partage.Alors que les grandes exploitations ont tendance à être plus mécanisées, d'autres facteurs ont été importants dans la détermination de l'utilisation des machines dans les opérations tels que la diversité des cultures, les points de vente et la disponibilité de la main-d'uvre.
Le poinçonneur fou
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurInsecte plutôt discret, l'otiorhynque n'en cause pas moins d'importants dégâts. C'est pendant la nuit que les adultes, cachés dans la journée à la base des plantes, font des petits trous partout dans les feuilles de très nombreuses espèces ornementales et fruitières. Plus dangereuses encore, leurs larves s'attaquent aux racines au point de menacer la survie de la plante. L'industrialisation de la production horticole sous serre dans les années 80, particulièrement en Hollande, a largement contribué à aggraver la nuisance de l'otiorhynque en accélérant son cycle de vie. Pour lutter contre lui, il faudra compter sur ses ennemis naturels qui auront pu s'installer dans un jardin diversifié et entretenu sans pesticides (musaraignes, hérissons, etc.) ; on pourra également appliquer un traitement à base de vers microscopiques parasites spécifiques de l'otiorhynque.
Barrière contre les mauvaises herbes dans la culture des plantes vivaces
Dans les cultures horticoles, la lutte contre les mauvaises herbes qui poussent dans le rang s'avère particulièrement difficile. Le binage, qui pourrait être l'opération mécanique la plus appropriée, endommage parfois les racines des cultures. Les barrières physiques constituent l'alternative souvent utilisée pour faire face aux adventices dans ces cultures horticoles vivaces. Trois principaux types de barrières physiques sont utilisés en cultures horticoles et chacune présente ses avantages et ses inconvénients. Les paillis organiques (1) ont l'avantage d'être économiques tout en favorisant la pénétration de l'air et de l'eau dans le sol, en maintenant une température convenable du sol et en augmentant la matière organique du sol. Par contre, ils ne sont pas assez solides pour empêcher le développement de certaines mauvaises herbes et ils se décomposent avec les années. Ils peuvent aussi favoriser la propagation d'autres adventices et peuvent modifier défavorablement le pH du sol. Les paillis de plastique intégral (2) sont un autre type de barrière physique qui peut être utilisé. Ils forment une barrière intégrale qui empêche les mauvaises herbes de passer à travers et s'installent avec des machines spéciales. Ils sont pratiques, mais posent des problèmes à l'alimentation en eau de la plante et à la fertilisation, car ils sont imperméables. Ils peuvent aussi empêcher l'aération du sol et rendre la température excessive pour les jeunes plants durant certains mois d'été. Les paillis de plastique tissé (3) sont parmi les plus résistants et peuvent durer jusqu'à 10 ans. Ils empêchent la croissance des mauvaises herbes tout en laissant pénétrer l'eau et l'air dans le sol. Les coûts de ce type de paillis, le travail manuel plus important et les préoccupations concernant la température et la fertilisation sont des freins à son adoption. Il est possible de combiner paillis organiques et plastiques. En régie biologique, certaines de ces pratiques ne sont pas autorisées, les producteurs sont invités à vérifier auprès de leur organisme certificateur.
Calendrier lunaire 2014
Michel GROS, Auteur ; Noël VERMOT-DESROCHES, Auteur | CHENE-BERNARD (6 Rue des Prés Verts, 39 120, FRANCE) : CALENDRIER LUNAIRE DIFFUSION | 2013Edité depuis 1978, le Calendrier lunaire est le fruit de plus de 35 années de recherches et d'expérimentations qui ont permis l'évolution et ainsi l'actualisation des connaissances ancestrales. Avec ses courbes et ses tableaux en lecture directe, il propose au jour le jour une analyse des influences lunaires et planétaires. Axé sur le jardin, cet ouvrage offre également, toujours en relation avec la Lune, de nombreuses autres applications : agriculture, apiculture, animaux, viniculture, sylviculture... De plus, son chapitre "Vivre avec la Lune" donne des dates favorables pour la coupe des cheveux... et la santé en général.
Dossier : Pépiniériste ; Profession : "éleveur" de plantes
Marie ARNOULD, Auteur ; Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurAu travers de nombreux témoignages, ce dossier présente la situation des pépiniéristes. Les pépinières sont confrontées aux aléas de la crise, de la concurrence ou de la situation de la filière horticole française. Selon Dominique Boutillon, présidente de la FNPHP, Fédération des producteurs de végétaux d'ornement, l'une des causes pour laquelle la filière horticole est atomisée, c'est la nécessité d'une main d'uvre nombreuse. Si la grande distribution est de moins en moins un débouché pour les pépiniéristes, la vente directe et la diversification des activités sont des soupapes bienvenues. Des encarts donnent des conseils pour mieux choisir les plants ; acheter sur Internet ; Faire des économies (en termes d'achat d'arbres d'ornement et de plants bio).
Calendrier lunaire 2013
Le calendrier lunaire 2013 présente l'astre lunaire sous plusieurs aspects : - En pratique (comprendre le calendrier, calcul des heures, mode d'emploi simplifié, mode d'emploi (feuillet à découper), classement des plantes suivant les constellations...) ; - Comprendre la lune (croissance et décroissance de la Lune, montée et descente de la Lune, distance Terre-Lune/nuds lunaires, nuds planétaires/éclipse, signes et constellations, la Lune et les signes...) ; - Travailler avec la Lune (jardinage, récolte des semences, fiches légumes (poireau, poire de terre), jardins surélevés/rythmes journaliers, horticulture, arboriculture, récoltes, maladies des plantes, purins et tisanes de plantes, fongicides/insecticides, compost, rotation des cultures, agriculture/mauvaises herbes...) ; - Vivre avec la Lune (influence des phases, récolte : plantes médicinales, tisanes...) ; - Calendrier lunaire.
Expérience : Ils veulent développer les débouchés locaux du miscanthus
Stéphanie SEYSEN-FOUAN, AuteurCinq agriculteurs conventionnels du Thymerais, en Eure-et-Loir, se sont lancés en 2007 dans la production de miscanthus. Cette culture pluriannuelle est peu exigeante et ne nécessite ni désherbage ni aucun intrant. Une fois que la culture est bien mise en place, la seule opération est la récolte. Pour valoriser localement cette culture encore peu connue et en manque de débouchés, ils ont créé ensemble en 2011 la société Miscanplus, dont le principal produit est destiné à une utilisation en paillis horticole ou en litière animale. La litière de miscanthus a en effet un fort pouvoir absorbant. Jean-Michel Loyer et Éric Maisons, deux des cinq agriculteurs cofondateurs de la société, présentent dans cet article les étapes de la création de Miscanplus et les difficultés rencontrées.
HORTIBIO, un réseau précurseur sur l'ornemental bio
Xavier DUMAS, AuteurLe réseau HORTIBIO rassemble les fermes de quatre lycées agricoles (EPLEFPA) bretons ayant des productions horticoles. Dans cette filière encore balbutiante, ce réseau a été mis en place pour faciliter les échanges sur les techniques de production et leur valorisation pédagogique, mais également dans le but d'apporter des références techniques, économiques et réglementaires aux producteurs et techniciens concernés. Au-delà de ces objectifs, le réseau constitue un outil pédagogique original pour les apprenants, qu'ils soient en formation initiale ou continue. Le réseau travaille sur plusieurs expérimentations sur les thématiques suivantes : l'évaluation variétale, la lutte contre les maladies et ravageurs, les itinéraires techniques innovants. Un travail sur la production de plants de légumes biologiques a également été mis en place.
J'ai de beaux rosiers : sans produits chimiques !
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur ; Serge LAPOUGE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2012Que l'on soit adepte des variétés anciennes ou modernes, les auteurs donnent les clefs essentielles à la réussite de la culture biologique de rosiers. Ils ont ainsi sélectionné une large gamme de variétés pour leur beauté, leur parfum, mais surtout leur résistance. Ils proposent d'aménager de beaux massifs de rosiers associés à des vivaces ou des aromatiques, des talus, des haies, ou d'habiller le mur de la maison, une pergola ou un arbre mort. Ils apprennent aussi à choisir des plantes en bonne santé, à leur apporter les soins adaptés dès la plantation et au fil des saisons : amendements naturels, paillages, soins préventifs aux purins de prêle ou de consoude... Enfin, ils montrent les gestes de taille adaptés à chaque famille de rosiers, ainsi que les différentes façons de les palisser ou de travailler leur arcure.
Journée sur la production durable en horticulture ornementale
Le Centre d'expertise en horticulture ornementale du Québec (IQDHO) a tenu la 5e journée sur la production durable en horticulture ornementale. Mark Langan, producteur biologique de la ferme Mulberry Creek Herb en Ohio aux États-Unis a partagé ses stratégies de lutte en production biologique. Il a également donné une conférence sur le programme de fertilisation biologique pour les annuelles, les vivaces, les fines herbes et les plantes miniatures de son entreprise. M. Thierry Chouffot de Koppert Canada, fournisseur d'auxiliaires, a ensuite résumé les principaux problèmes rencontrés en production biologique en 2011 et les méthodes pour lutter efficacement contre les ravageurs en serres. Jocelyne Lessard, conseillère en serriculture pour l'IQDHO, a expliqué l'utilisation en serre de nématodes. Les résultats de recherche sur la production de plantes ornementales sous fertilisation biologique ont également été présentés.
Production de plantes ornementales sous fertilisation biologique
Valérie GRAVEL, Auteur ; Claudine MENARD, Auteur ; Martine DORAIS, Auteur | OTTAWA (1341, chemin Baseline, K1A 0C7, CANADA) : AAC (Agriculture et Agroalimentaire Canada) | 2012Le document présente les résultats du printemps 2011 d'un essai de fertilisation biologique d'une culture ornementale biologique ou écologique d'Impatiens et de Pétunias. Les chercheuses ont comparé deux cultivars de chaque plante, deux types de pots (pots en tourbe (Jiffy®) et pots de plastique standard), l'utilisation d'un inoculant (témoin non inoculé et inoculant Mycostop® (S. griseoviridis)), trois doses d'un fertilisant à base de farine de crabe et d'algues ainsi que trois doses de fertilisant de la compagnie Gaia green en plus d'un témoin en fertilisation conventionnelle (Nutricote). Les plants ont été évalués à 4 et 8 semaines en fonction d'un index de qualité, de la biomasse produite, du pH et de la CE ainsi que des analyses minérales.
Repères ma vie : Jean-Marc Planèze, jardinier libre et partagé
Jean MORERE, AuteurHorticulteur en région toulousaine, Jean-Marc Planèze est un passionné du collectif. Il a créé un jardin partagé, géré dans le cadre d'un statut associatif, à Saint-Jory (31). Neuf personnes s'y retrouvent le mercredi et le dimanche pour ameublir, sarcler, biner, tailler, et partager la récolte de légumes en fonction des besoins et des goûts. Jean-Marc précise que c'est aussi l'idée de convivialité qui prévaut. Il prête le terrain et l'eau, et chacun apporte une centaine d'euros par an (achat des plants et des graines, équipement). Jean-Marc est originaire du Tarn-et-Garonne et, dès l'enfance, déploie sa passion pour la nature et le travail agricole Son activité horticole démarre en 1985 et avant que le bio ne soit une véritable tendance, il choisit de produire sans pesticides et sans engrais chimiques, plants de tomates, courgettes, aubergines et plantes en pots. Pour commercialiser, il se concentre sur le marché du mardi, à Castanet (31). A la commission communale des marchés, il est élu représentant de la trentaine de producteurs affiliés à la MSA. Il fait aussi partie d'une association de promotion (organisation d'une foire aux plantes rares et de collection). Il pratique la maxime « Agir localement, penser globalement ».
Secrets des champs ou Le potentiel du végétal
Ce film illustre sans opposition ni polémique la manière dont les plantes cultivées s'associent, coopèrent, communiquent et cohabitent avec les êtres vivants qui les entourent : les insectes, les champignons du sol et les autres plantes. Les recherches scientifiques et paysannes récentes ouvrent des pistes d'innovations pour l'agriculture, éclairées par l'expérience de Marc Dufumier, agronome émérite. Du maraîchage à l'agroforesterie, en bio comme en agriculture de conservation, ce sont finalement les pratiques des paysans qui permettent d'activer le potentiel du vivant pour l'agriculture.
Tailler ses rosiers, un sujet épineux
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurLa taille des rosiers peut commencer mi-février et se poursuivre jusqu'à mi-mars, voire fin-mars (selon l'avancée des bourgeons) ; elle permet d'éviter un vieillissement naturel peu esthétique et de stimuler la croissance de jeunes rameaux florifères. Dans le cas des variétés modernes, comme les rosiers buissons à grosses fleurs, la taille prévient le vieillissement prématuré. Quelques précautions sont à prendre : tailler par temps sec et hors gel (10°C), utiliser un sécateur bien affûté, tailler à 5/7 mm au-dessus d'un il (c'est-à-dire d'un bourgeon gonflé) Des conseils sont donnés pour tailler les rosiers buissons, paysagers et les rosiers anciens (variétés obtenues avant 1920).
La vie en roses
Sylvie HAMPIKIAN, AuteurIl est possible de valoriser toutes les roses parfumées du jardin bio, sous forme de confiture, pétales au sucre, sirop... Pour les usages médicinaux adoucissants (pommade rosat, sirop pour la gorge) ou cosmétiques (huile infusée, masques...), il est conseillé de choisir de préférence les roses botaniques Rosa gallica (Provins) et R. damascena Kazanlik (Bulgarie). On trouve aussi, chez les producteurs de roses anciennes, des variétés de R. centifolia. L'article donne des indications pour réaliser, par exemple, une huile parfumée.