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Documents disponibles dans cette catégorie (135)


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Livre blanc : Quelle méthanisation soutenable pour le réseau des agriculteur.rice.s bio dIlle-et-Vilaine ?
Sonia FRETAY, Auteur ; Laura TOULET, Auteur ; AGROBIO 35, Auteur | CESSON-SÉVIGNÉ CEDEX (17 Rue du Bas Village, CS 37725, 35 577, FRANCE) : AGROBIO 35 | 2022La Commission Énergie et Climat dAgrobio 35 sest entourée de plusieurs experts afin de se positionner et détablir des propositions pour que les projets de méthanisation agricole soient soutenables et quils nentrainent pas de dérives. Après plus dun an de travail, une vidéo, une note de positionnement et un livre blanc présentent les réflexions et les conclusions de cette Commission. Le livre blanc commence par apporter des éléments permettant de mieux comprendre les enjeux liés à la méthanisation : historique, grands principes de fonctionnement, bilan environnemental et social (impacts climatiques, sur la qualité de lair, agronomiques ). Il effectue également un point sur le contexte en Ille-et-Vilaine en apportant des chiffres sur le développement de la filière méthanisation sur ce territoire, ainsi que des observations et des ressentis partagés par des acteurs de terrain. Ce livre blanc réalise ensuite un bilan sur les intérêts et les limites de la méthanisation, avant de présenter un « Cahier des charges de la méthanisation vertueuse pour le groupement des agriculteurs bio dIlle-et-Vilaine ».
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Intercultures et faune sauvage : compatibilité et synergie
SEMAE, AuteurLa mise en place d'intercultures présente de nombreux avantages : - agronomiques d'abord, avec des plantes qui seront en capacité de capter le reliquat azoté avant les pluies et les risques de lessivage en hiver, de participer à une bonne structuration du sol grâce à leurs systèmes racinaires variés, ou encore de libérer des composés nocifs pour des ravageurs comme les nématodes ; - environnementaux, un sol couvert étant moins soumis aux risques d'érosion par les pluies ou le vent ; mais aussi en lien avec la biodiversité. En effet, les plantes pouvant être implantées en interculture peuvent fournir gîte et couvert aux insectes, notamment pollinisateurs, mais aussi à la faune sauvage. Pour accompagner les agriculteurs dans le choix des espèces à implanter, SEMAE, l'interprofession des semences et plants, a développé un outil d'aide à la décision. A partir de cinq questions, une liste de plantes adaptées au contexte agronomique et cultural est proposée.
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Méthode MERCI : Actualisation des références et nouvelles fonctionnalités
Sébastien MINETTE, AuteurUne nouvelle version de la méthode MERCI (Méthode dEstimation des Restitutions par les Cultures Intermédiaires) est disponible depuis 2020. Cette méthode permet de connaître limpact agronomique des couverts végétaux et propose une estimation simple et rapide des quantités dazote, de phosphore, de potasse, de soufre et de magnésium restituées au sol. Elle permet ainsi : daméliorer la précision des quantités dazote restituées à la culture suivante, de mieux connaître la dynamique de restitution sur les 4-5 mois qui suivent la destruction du couvert, en prenant en compte linfluence des différents sols et climats français. Ces calculs sont possibles pour plus de 65 espèces végétales. La deuxième version de la méthode MERCI permet de prendre en compte de nouvelles techniques qui se sont développés à la suite de la première version : destruction tardive (avril), exportations sous forme de fourrages dérobés ou de CIVE (cultures intermédiaires à vocation énergétique), destruction précoce (interculture courte), etc. Elle est mise à disposition gratuitement sous la forme dune plateforme internet qui regroupe le module de calcul, des ressources bibliographiques et une foire aux questions. Pour illustrer cette méthode, la destruction dun couvert de phacélie à deux dates différentes est prise pour exemple.
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Portrait : Partenariat éleveur céréalier : quand lun mène son troupeau sur les terres de lautre
Danaé GIRARD, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 46 Décembre 2021) / p. 10-11 (2)Rencontre avec Daniel Starck, céréalier bio, et Vincent Helbringer, éleveur bio, dans le nord de lAlsace, qui décident de mettre en place, en 2020, le pâturage des intercultures de Daniel par les moutons de Vincent. Dans cet article, ils partagent leur expérience et les enseignements quils en ont tirés.
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POSCIF (Pâturage Ovin en Système Céréalier en Ile-de-France) : 1 - Le pâturage des couverts dinterculture : une formule gagnante ; 2 - Pâturage des céréales : les premières références ; 3 - Des brebis en bonne santé sur les surfaces céréalières
Laurence SAGOT, Auteur ; Valentin VERRET, Auteur ; Sophie LAVIGNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2021Le projet POSCIF (2018 2021) propose de repenser la place de lélevage ovin au sein de systèmes de cultures spécialisés en céréales en Ile-de-France. Lobjectif est de valoriser les biomasses pâturables disponibles en automne et en hiver (cultures ou couverts dinterculture), au sein dexploitations en polyculture-élevage ou dexploitations céréalières qui pourraient accueillir un troupeau itinérant. Ce programme de recherche expérimental et participatif a ainsi impliqué un réseau dagriculteurs afin : 1 - dexplorer les effets du pâturage sur les parcelles, les cultures, les troupeaux ; 2 - de quantifier les impacts technico-économiques, environnementaux et sociaux du pâturage de champs dédiés aux grandes cultures ; 3 - dévaluer la faisabilité/généralisation de ladoption du pâturage ovin en système céréalier à plus large échelle. Les résultats de ce projet ont été synthétisés en trois fiches techniques, qui portent sur : 1 leffet gagnant-gagnant du pâturage de couverts végétaux (avec des témoignages côté éleveurs et côté céréaliers) ; 2 les premières références techniques sur le pâturage de céréales dhiver (avec des données techniques côté ovins et côté cultures) ; 3 - le suivi des troupeaux en extérieur en hiver sur couverts végétaux et céréales (aspects liés à la santé et à la couverture des besoins alimentaires des ovins).
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Pourquoi et comment sursemer des luzernes au printemps dans les céréales ?
Samuel OHEIX, AuteurLes avantages des associations céréales-légumineuses, principalement liés à la fixation de l'azote atmosphérique par les légumineuses, ne sont plus à démontrer. Si la luzerne est généralement implantée entre deux cultures, elle peut aussi être sursemée dans une culture en place. Cette implantation en sursemis peut être réalisée au printemps ou à l'automne : cela dépendra des conditions météorologiques et agronomiques. Cet article présente cette pratique et ses principaux avantages.
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Renouveler ses prairies sans glyphosate avec du colza-RGI
Emeline BIGNON, AuteurLa succession de plusieurs prairies temporaires ne permet pas de conserver un bon taux de légumineuses : lazote libéré par le retournement de lancienne prairie favorise de développement des graminées (au détriment des légumineuses). Pour renouveler des prairies sans les sortir trop longtemps du circuit de pâturage (notamment les prairies situées à côté des bâtiments), la ferme expérimentale de Trévarez, située dans le Finistère, teste, depuis dix ans, lintroduction dune interculture fourragère entre deux prairies, en bio et en conventionnel. Cette interculture, un mélange de colza fourrager et de RGI, valorise lazote libéré par la vieille prairie, tout en offrant un fourrage de qualité. La prairie vieillissante est pâturée en début de saison, puis détruite avant dimplanter le mélange colza-RGI qui sera pâturé durant lautomne. En bio, la destruction de la prairie peut prendre du temps, avec deux ou trois passages doutils à dents ou à disques. Il est conseillé de profiter des effets dune période sèche pour éviter que lancienne prairie ne reparte et ne prenne le dessus sur linterculture. Le semis du mélange colza-RGI se fait ensuite à la volée, la première quinzaine de juillet, et il est suivi dun passage de rouleau. Le couvert est pâturé au fil durant lautomne. Il couvre le sol pendant lhiver et assure un pâturage précoce au printemps suivant. Linterculture est ensuite détruite pour implanter une nouvelle prairie.
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Stocker du carbone dans les sols français : Quel potentiel par rapport à l'objectif "4 pour 1000" ?
Charles RAZONGLES, AuteurEn 2019, dans le cadre défini par le GIEC pour atteindre la neutralité carbone mondiale à l'horizon 2050, INRAE a réalisé une étude sur le stockage de carbone dans les sols, visant notamment à identifier les pratiques agricoles les plus "stockantes". Après un point sur les connaissances scientifiques récentes sur le carbone et la matière organique du sol (connaissances qui ont grandement évolué et qui prennent désormais mieux en compte l'importance de la vie microbienne, les apports de matière organique souterraine ou encore la complémentarité entre macrofaune du sol et microorganismes), des pratiques permettant un supplément de stockage de carbone dans les sols sont présentées. Il s'agit du passage au semis direct, de la mise en place de cultures intermédiaires, de l'installation de prairies temporaires ou de l'allongement de leur durée dans les rotations, de l'agroforesterie intra-parcellaire, de la plantation de haies, de l'intensification modérée des prairies permanentes, de l'exploitation des prairies permanentes par pâturage plutôt que par fauche, de l'enherbement des vignobles et de l'utilisation de nouvelles sources organiques telles que les déchets alimentaires ou les déchets verts, compostés ou méthanisés.
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Agronomie et méthanisation
Philippe PRÉVOST, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; Héloïse BOURREAU, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, la méthanisation est en pleine expansion. Elle permet de recycler des coproduits et des déchets urbains, tout en réduisant la dépendance aux fertilisants dorigine fossile. Il existe néanmoins des controverses liées à la valorisation des digestats et à la modification (potentielle) des assolements et des systèmes de production à léchelle dun territoire. Ceci interroge sur le risque dévolution de cette pratique (qui a été développée pour valoriser des déchets agricoles et accompagner la transition agroécologique) vers une industrie où lagriculture ne serait plus que pourvoyeuse de matières premières. Afin de faire un point sur létat de développement de la filière et sur les données scientifiques disponibles concernant les impacts agronomiques de la méthanisation, lAssociation Française dAgronomie (Afa) a consacré un numéro de sa revue à ce sujet. Ce numéro contient notamment plusieurs retours dexpériences qui permettent davoir différents points de vue sur les évolutions en cours. Néanmoins, comme le sujet de la méthanisation est loin dêtre épuisé, il est nécessaire d'assurer une veille active. Celle-ci doit contribuer à éclairer le débat et à identifier les conditions de gouvernance, ainsi que les leviers techniques et organisationnels qui permettent dexploiter pleinement le développement de la méthanisation, tout en accompagnant la transition énergétique et agroécologique, et en prévenant les risques de dérive identifiés.
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Une diversification assumée
Pierre-Joseph DELORME, AuteurEn Haute-Loire, quatre GAEC ont créé ensemble la SARL Agri Briva Métha pour construire une unité de méthanisation, à Saint-Laurent-de-Chabreuges (investissement de 3,5 millions deuros). Les onze associés ont fait le choix de linjection directe. Le méthaniseur alimente ainsi la ville de Brioude : il couvre 10 % de la consommation de gaz de cette ville. De la première évocation du projet à la production de méthane, dix années se sont écoulées. Entre les aspects législatifs, le dimensionnement du projet, la partie administrative, le choix de lassurance et les recherches pour trouver les bons interlocuteurs, le projet a été assez complexe à mettre en uvre. Lobjectif des associés est de fonctionner en autonomie, sans intrants extérieurs. Le méthaniseur est actuellement alimenté par 10 900 t/an de matières organiques produites uniquement sur les quatre fermes, avec 60 % deffluents délevage et 40 % de Cultures Intermédiaires à Valorisation Énergétique (CIVE). Quotidiennement, lunité de méthanisation produit 79 m3/h de gaz, qui sont ensuite filtrés pour obtenir du méthane pur à 97 % (production de 675 450 Nm3/an).
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Méthanisation agricole : Quelles conditions de durabilité de la filière en France ?
Ce rapport présente les conclusions de travaux menés par WWF France, en partenariat avec GRDF. Durant un an, ces deux acteurs ont organisé un cycle dateliers afin de questionner des instituts de recherche, des acteurs institutionnels, des représentants du monde agricole, des représentants de la filière biométhane et des associations sur les conditions de durabilité du développement de la méthanisation agricole en France. Ces ateliers ont été loccasion déchanger sur les bonnes pratiques permettant de garantir linnocuité environnementale de la méthanisation. Ils ont également permis de réfléchir aux moyens nécessaires pour déployer et généraliser ces pratiques. Ces travaux ont fait ressortir trois conditions pour que la méthanisation puisse être durable : 1 Favoriser la mise en uvre de pratiques agroécologiques à léchelle de la parcelle et de lexploitation ; 2 Intégrer la méthanisation au contexte territorial ; 3 Contribuer (via la méthanisation) à la résolution des défis sociétaux globaux. Les participants à la réflexion ont aussi décrit les conditions de durabilité de deux enjeux majeurs de cette filière : la gestion des Cultures Intermédiaires à Vocation Énergétique (CIVE), qui sont identifiées comme lune des principales sources dapprovisionnement des méthaniseurs ; et le retour au sol des digestats, dont la qualité agronomique reste à approfondir.
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Laffouragement en vert en élevage caprin
Jérémie JOST, Auteur ; Nicole BOSSIS, Auteur ; Leïla LE CARO, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Laffouragement en vert pour les caprins permet de mieux valoriser les surfaces fourragères éloignées ou morcelées. Toutefois, les coûts de mécanisation doivent être maîtrisés pour que cette technique soit rentable économiquement. Ce guide a été réfléchi pour apporter des données techniques sur cette pratique (point forts, limites, stratégies, pilotage, mise en place sur une exploitation, amélioration des systèmes déjà existants, témoignages). Il a été rédigé dans le cadre du projet AUTOCAP « Accompagner le développement de lautonomie alimentaire en élevage caprin », financé par FranceAgriMer et piloté par lInstitut de lÉlevage. Les données sont issues de 19 fermes des réseaux Inosys-Réseaux dElevage, REDCap et Herbe & Fourrages ; et de 17 autres élevages caprins situés en Bretagne, Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine, Bourgogne-Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes.
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Dossier spécial : Implantation de cultures dans des couverts végétaux dautomne couchés au rouleau faca : laitue et haricot
Hélène VEDIE, Auteur ; Abderraouf SASSI, Auteur ; Brieuc DESAINT, Auteur ; ET AL., AuteurEn maraîchage, les références sur les couverts végétaux (CV) sont encore peu nombreuses. Dans le cadre du projet COPREAU, le GRAB a mis en place un essai bio en plein champ afin dobtenir des références en croisant deux facteurs : le type de couvert végétal x le mode de destruction du couvert. Trois modalités de CV ont été testées (Sol nu ; CV1 = Blé + Pois + Trèfle Incarnat ; CV2 = Orge + Féverole + Pois), ainsi que trois modalités de destruction (EV = Broyage du couvert et enfouissement par le travail du sol ; RF = Couchage du couvert au rouleau faca et travail du sol limité à la ligne de semis/plantation ; Paillage plastique). Deux cultures différentes ont ensuite été implantées : des laitues et des haricots. Un suivi du développement des couverts, de différentes caractéristiques du sol et du développement des cultures a pu être réalisé. Les deux types de CV se sont très bien développés (biomasse de plus de 11 tMS/ha), mais un déséquilibre a été observé dans leur composition avec une prédominance de blé dans le CV1 et de féverole dans le CV2. Concernant les modalités RF, le stade de couchage du CV2 a été bien choisi, alors quil a fallu trois passages de rouleau faca pour maîtriser le CV1. Pour la salade, les rendements semblent être affectés par le type de couvert : ils sont inférieurs pour les modalités CV1 (riches en blé). Le mode de destruction semble également influencer les rendements : la présence accrue de limaces pour les modalités RF engendre plus de déchets. Les rendements des haricots semblent être uniquement impactés par le mode de destruction des CV : les modalités RF ont un rendement inférieur et sont en retard dune dizaine de jours. Globalement, la technique des couverts couchés engendre des pertes de rendement sur les deux cultures. Les résultats confirment aussi limportance de tester la technique pour des couples « couvert-culture ».
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ECOPHYTO - Le méteil, un nouveau fourrage pour cultiver la biodiversité
Cette vidéo de 11 minutes a été réalisée dans le cadre du plan ECOPHYTO et regroupe différents témoignages d'agriculteurs cultivant un méteil récolté immature avant une culture de printemps. Les méteils sont des mélanges plus ou moins complexes despèces différentes qui sont composés par les agriculteurs. Ces mélanges présentent plusieurs avantages : ils sont peu gourmands en temps de travail et offrent une couverture du sol l'hiver. Ils sont aussi un moyen d'assurer l'autonomie fourragère d'un élevage et présentent des intérêts agronomiques : la culture assez dense joue un rôle important face à la concurrence des adventices et les systèmes racinaires diversifiés permettent de décompacter le sol des parcelles. Les témoignages des agriculteurs permettent de suivre la culture, de l'implantation à la valorisation.
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La métha au régime 100 % végétal
Nathalie TIERS, AuteurDans lIndre, deux céréaliers ont investi cinq millions deuros pour un projet de méthaniseur. Éric Bergougnan, lun des deux associés de la SAS Méthavert, est à la tête dune exploitation céréalière conventionnelle de 390 ha, gérés depuis 16 ans dans un assolement collectif de 3 300 ha avec douze autres exploitants. Lassolement est principalement basé sur du blé, de lorge, du colza, du tournesol, du maïs et de la lentille. En 2015, Éric a commencé à sintéresser à la méthanisation avec Vincent Guérin. Lobjectif est de pouvoir diversifier leurs rotations pour utiliser des leviers agronomiques supplémentaires, notamment avec des cultures intermédiaires quils pourront valoriser en biogaz. Le méthaniseur sera alimenté par 600 ha de Cive (Cultures intermédiaires à vocation énergétique) cultivées par ces deux agriculteurs ou achetées à des voisins. Le contrat de vente du gaz garantit un prix fixe durant 15 ans, ce qui permettra dassurer une rémunération constante aux agriculteurs qui alimenteront le méthaniseur. Par ailleurs, deux emplois seront créés pour pouvoir absorber la surcharge de travail.
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Crucifer-legume cover crop mixtures provide effective sulphate catch crop and sulphur green manure services
Antoine COUËDEL, Auteur ; Lionel ALLETTO, Auteur ; Eric JUSTES, AuteurDe la même façon que les légumineuses sont des pièges à nitrates, les cultures de crucifères ont la capacité de piéger les sulfates présents dans le sol, limitant ainsi leurs pertes par lessivage. Ces plantes peuvent également fournir du soufre sous forme de sulfure au sol, et donc aux cultures suivantes, lorsqu'elles sont utilisées en tant qu'engrais verts. A travers l'étude de diverses associations binaires crucifères-légumineuses, l'objectif de cette étude était de mieux comprendre ces propriétés de capture et de fourniture de soufre et d'évaluer leurs potentiels. Des essais sur deux ans ont été mis en place près de Toulouse et d'Orléans : ils ont permis de comparer huit espèces de crucifères et neuf espèces de légumineuses, cultivées seules ou en association binaire. Les associations et les crucifères cultivées seules ont montré des potentiels similaires de capture de soufre, autour de 12 kg S/ha, un niveau significativement supérieur à celui des légumineuses cultivées seules (4 kg S/ha). De même, les crucifères, seules ou en association, fournissent des niveaux similaires de soufre au sol lorsqu'elles sont utilisées comme engrais vert (respectivement 6,5 et 5,5 kg S/ha). Ainsi, la compatibilité et la complémentarité de certaines espèces de crucifères et de légumineuses utilisées en association pour leurs rôles de piège à soufre et nitrate leurs services comme engrais vert ont pu être démontrées.
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Dossier : Le melon soigne sa protection
Véronique BARGAIN, Auteur ; Guy DUBON, AuteurEn agriculture conventionnelle, la protection du melon se base de plus en plus sur des méthodes alternatives. Ce dossier, composé de trois articles, en présente certaines. Le premier article est consacré aux solutions contre la bactériose : après avoir décrit les symptômes et le traitement le plus couramment utilisé (la bouillie bordelaise), larticle détaille des alternatives : modèle de prévision des risques bactériologiques, recherche de résistance variétale, recherche de produits de biocontrôle (peptides antimicrobiens). Le second article traite des méthodes à mettre en uvre durant linterculture contre les nématodes à galles : solarisation, couverts végétaux assainissants avec des modes daction variés (biofumigation, plantes pièges ou encore plantes de coupure). Le dernier article fait un point sur les produits de biocontrôle quil est possible dutiliser. En fin de dossier, un encart est réservé aux recherches variétales pour lutter contre la fusariose.
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Fourrages complémentaires, méteils, dérobées : de quoi parle-t-on ?
Interview d'Agathe LEGENDRE (Semences de Provence) sur son intervention aux Journées de Printemps 2018 de l'AFPF (Association Française pour la Production Fourragère). L'objectif de son intervention était de définir les termes "fourrages complémentaires", "intercultures", "méteils" et "dérobées". Pour donner une définition la plus partagée possible, elle a interrogé 11 personnes. Concernant les fourrages complémentaires, il n'y a pas eu de définition partagée, contrairement aux méteils, intercultures et dérobées, où les acteurs ont donné la même définition.
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Fourrages complémentaires, méteils, dérobées de quoi parle-t-on ?
Les termes intercultures, dérobées, méteils ont, dans lesprit dun certain nombre dacteurs, des définitions très différentes. Afin de mieux préciser cette terminologie, une enquête a été réalisée auprès de 11 personnes travaillant dans le monde du développement et de la recherche sur les fourrages. Les définitions des mots intercultures, dérobées et cultures intermédiaires sont bien partagées, même si les nuances entre ces termes disparaissent parfois dans le langage courant. L'expression fourrages complémentaires pose plus de questions ; on note 5 définitions différentes dans l'échantillon. Le mot méteil est compris par tous même si tous ne saccordent pas sur la pertinence de son utilisation ; cependant, pour une même définition (mélange de céréales avec des protéagineux), il existe pour le méteil une diversité de réalités qui diffèrent par les espèces, proportions, pratiques, objectifs Il est donc nécessaire de bien définir de quel type de cultures on parle et pour quels objectifs. Une définition des différents termes est proposée en conclusion.
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Intérêts agronomiques des cultures intermédiaires et dérobées dans la rotation
A partir de diverses expérimentations conduites sur les cultures intermédiaires, un certain nombre d'impacts, positifs et négatifs, sont identifiés. L'effet sur la structure du sol est limité par la courte durée de la culture, tandis que celui sur le taux de matière organique, cumulatif au fil des ans, n'est sensible qu'à partir d'une biomasse de la dérobée supérieure à 3 t MS/ha. Ces couverts modifient aussi la dynamique des éléments minéraux. Pour l'azote, le rapport C/N et le taux de légumineuses du couvert déterminent les quantités d'azote immobilisées puis restituées à la culture suivante. Ces dernières peuvent dépasser 100 kg N/ha en présence de certaines légumineuses. Il convient d'être vigilant sur le taux de potassium du sol car des dérobées répétées peuvent conduire à de fortes exportations et à une carence en potassium. Pour limiter les impacts négatifs sur le salissement et les bioagresseurs, l'éleveur doit être très rigoureux (choix des espèces et parfois même des variétés implantées en fonction des autres cultures de la rotation, semis ). Globalement, l'impact d'une dérobée sur la culture suivante est faible sauf si la date de semis de cette dernière est retardée.
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"Je concilie bio et sans-labour"
Aude RICHARD, AuteurFrançois Dubois, céréalier éleveur engraisseur de charolais dans le Cher, a poursuivi le non labour quand il est passé en bio en 2010 étant donné son sol très caillouteux. Il obtient des rendements corrects et na pas de problèmes de désherbage. Pour cela, après la moisson, il déchaume avec un outil à disques et fait plusieurs passages avec un outil à pattes doie dès la levée des vivaces et des chardons. Il fait ensuite un faux semis et des passages de herse étrille. Il joue également sur la couverture du sol pour des intercultures longues avec un mélange trois céréales et trois protéagineux récoltés immatures avant un semis de sorgho. Enfin, si une parcelle est trop sale, il implante de la luzerne pour trois ans. Il a également testé le semis direct pour les féveroles pour encore « moins bouleverser le sol ».
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Utiliser le potentiel des crucifères contre les bioagresseurs
Christian GLORIA, AuteurParmi les cultures intermédiaires, les crucifères ont lavantage démettre des composés qui agissent contre des organismes du sol, dont certains parasites. Les plantes agissent, soit sur pied (effet allélopathique), soit broyées et incorporées au sol (biofumigation). Les crucifères agissent ainsi sur les nématodes nuisibles à la betterave sucrière ou à la pomme de terre, sur la verticilliose de la pomme de terre ou du tournesol, sur le piétin échaudage, sur la fusariose du blé . Elles agissent aussi contre les mauvaises herbes par compétition et allélopathie. Les crucifères produisent des glucosinolates, molécules qui ont des effets biocides. Si le choix des espèces joue sur lefficacité contre les bioagresseurs, les conditions du milieu sont aussi à prendre en compte, ainsi que le stade de la plante. Enfin, il faut avoir en tête que les composés émis par les crucifères peuvent aussi être néfastes contre certains organismes utiles.
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1/2 - Entretien avec Anton Sidler - La Vache Heureuse pour des Agriculteurs Heureux
Anton Sidler est co-fondateur de « La Vache Heureuse ». Suisse dorigine, il présente lhistorique de son exploitation, située en Normandie, en polyculture-élevage. Celle-ci dispose dun troupeau composé de 100 vaches laitières et 100 génisses et dune surface agricole utile de 145 ha. Pour changer de système, aller vers une agriculture plus naturelle et simplifiée et devenir aussi « éleveur de vers de terre », il sest renseigné et groupé avec dautres. Il souhaite pratiquer la double culture (cultures associées ou alternées) en conservation des sols, et aller vers lautonomie en protéines et en énergie. Anton Sidler termine par une liste de conseils pour ceux qui désirent changer de système (avoir des stocks ) et insiste sur le conseil suivant : s'entourer avant de se lancer.
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Les CIMS pour améliorer la productivité en Agriculture Biologique dans les systèmes de culture assolés
Raphaël CHARLES, Auteur ; Marina WENDLING, Auteur ; Lucie BÜCHI, Auteur ; ET AL., AuteurLes cultures intermédiaires multi-services (CIMS) peuvent rendre divers services écosystémiques dans les systèmes agricoles, notamment en agriculture biologique où l'utilisation d'intrants est limitée. Ainsi, selon la ou les espèces choisies pour ces cultures intermédiaires, elles peuvent contribuer à apporter des nutriments pour la culture suivante, à améliorer la fertilité des sols, à lutter contre les maladies, ravageurs et adventices, ou encore à promouvoir la biodiversité. Aussi, selon leurs productions, les agriculteurs ne rechercheront pas les mêmes services : lutte contre l'érosion ou fourrage d'appoint en polyculture-élevage, apports de nutriments aux cultures suivantes et lutte contre les adventices dans les systèmes de grandes cultures sans élevage, biocontrôle de maladies et/ou de ravageurs spécifiques en maraîchage... Dans cet article, quelques indications sur le choix de tels couverts, leur implantation et leur destruction sont apportées.
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Les couverts apicoles
A l'automne, avec la raréfaction des espaces non cultivés (bois, haies) et la spécialisation des cultures, notamment avec des espèces qui ne fleurissent pas à cette saison, les abeilles peuvent avoir du mal à trouver les ressources polliniques et nectarifères dont elles ont besoin. Une des solutions pourrait être de mettre en place des couverts végétaux aux propriétés apicoles. Pour ce faire, les espèces choisies doivent pouvoir être semées relativement tôt, fleurir vite, et assurer une période de floraison la plus longue possible.
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Déficit fourrager : on ne vous fera plus le coup de la panne !
Jérémie JOST, AuteurLes aléas climatiques à répétition de ces dernières années mettent à mal la constitution de stocks fourragers. Pour y faire face, il est important d'avoir une production de fourrage cohérente avec les besoins du troupeau, rappelle Jérémie Jost, de l'Institut de l'Élevage. En fonction des rendements des prairies, un ratio de 6 à 8 chèvres par hectare de SFP est conseillé. Différentes voies sont proposées pour limiter le déficit fourrager. Les dérobées, implantées entre deux cultures, permettent des récoltes supplémentaires, généralement en fin d'été ou au début du printemps. Le mélange de légumineuses et graminées ou crucifères assure un fourrage plus riche et qui séchera mieux. Suite à des déficits réguliers, le système fourrager doit être repensé : privilégier des espèces adaptées (trèfles ou fléoles pour les parcelles fraîches à risques d'alternance hydrique ; luzerne ou fétuque élevée pour les parcelles séchantes), réfléchir au mode de récolte, mais aussi à la contractualisation si les terres sont insuffisantes. Jérémie Jost conclut en évoquant la ressource fourragère potentielle que représentent les arbres, arbustes et lianes. Certaines espèces présentent d'intéressantes valeurs énergétiques et protéiques, comme le mûrier blanc, le frêne, le tilleul ou l'aulne de Corse.
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Grandes cultures biologiques : Les clés de la réussite : Guide technique réalisé par le réseau agriculture biologique des Chambres d'agriculture
Anaïs GABORIT, Auteur ; Jean ARINO, Auteur ; Caroline BARBOT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture, 9 Avenue George V, 75 008, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE | 2017Ce guide technique national sur les grandes cultures en agriculture biologique a été réalisé par le réseau agriculture biologique des Chambres d'agriculture. Il a pour objectif daccompagner les agriculteurs bio dans la conduite de leur système et d'inspirer les autres agriculteurs dans la réduction de leur utilisation d'intrants et de produits phytosanitaires. Ainsi, il sadresse tant aux agriculteurs qui débutent en AB ou sintéressent aux pratiques issues de ce mode de production, quaux agriculteurs bio souhaitant approfondir certains principes ou techniques ou bien diversifier leurs cultures, ou encore aux conseillers, techniciens et étudiants. Au sommaire : - 6 fiches thématiques : rotation de cultures ; gestion des adventices ; gestion de la fertilité des sols / fertilisation ; travail du sol ; couverts d'interculture ; associations de cultures ; - 17 fiches cultures : association triticale/pois fourrager ; avoine ; blé tendre d'hiver ; blé tendre de printemps ; chanvre ; colza ; féverole d'hiver et de printemps ; grand épeautre ; lupin ; luzerne ; maïs ; orge ; pois protéagineux d'hiver et de printemps ; sarrasin ; soja ; tournesol ; triticale. Chaque fiche culture dispense des conseils pour bien préparer le sol, choisir la place dans la rotation, faire les semis, sélectionner les variétés, fertiliser à bon escient, opter pour des méthodes préventives et curatives alternatives en matière de maîtrise des adventices et de protection des cultures, récolter et identifier les débouchés.
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Biologie et moyens de gestion des adventices vivaces sans herbicides : Fiches thématiques
Élise FAVRELIÈRE, Auteur ; Aïcha RONCEUX, Auteur ; E. BÉTENCOURT, Auteur | ESTRÉES MONS (2 Chaussée de Brunehaut, 80 200, FRANCE) : AGRO-TRANSFERT RESSOURCES ET TERRITOIRES | 2016La maîtrise des adventices vivaces est une problématique majeure des producteurs en agriculture biologique, et parfois un frein à la conversion. Dans le cadre du projet « Agri-Bio », Agro-Transfert Ressources et Territoires et ses partenaires ont réalisé des fiches techniques synthétisant les connaissances sur la biologie des adventices vivaces et les moyens disponibles pour les gérer, afin de mettre ces connaissances à disposition des agriculteurs. Ces fiches techniques sont le résultat d'une synthèse de la littérature scientifique et technique complétée par des résultats de pratiques mises en uvre par des agriculteurs en région Hauts-de-France. Elles portent sur 4 espèces d'adventices vivaces (chardon des champs, chiendent rampant, laiteron des champs, rumex crépu et à feuilles obtuses). Pour plus dinformations sur le projet Agri-Bio : http://www.agro-transfert-rt.org/projets/agri-bio/.
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Choix de votre couvert d'interculture en quelques clics
Cécile WALIGORA, AuteurLes bénéfices apportés par les couverts végétaux, ou intercultures, sont aujourd'hui bien connus, mais pour en tirer le meilleur parti, il convient de bien choisir la ou les espèces à implanter. Pour aider les agriculteurs dans ce choix, Arvalis-Institut du végétal a développé un outil informatique, accessible gratuitement en ligne, nommé « Choix des couverts ». A partir de certains critères renseignés par l'agriculteur (climat, type de couvert recherché, période de semis, mode de destruction souhaité, fonctions du couvert implanté...), l'outil propose une liste des couverts les plus pertinents.
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Les couverts végétaux - Gestion pratique de l'interculture. 2ème édition
Frédéric THOMAS, Auteur ; Matthieu ARCHAMBEAUD, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2016
La couverture des sols est obligatoire en Europe, pour des raisons environnementales, afin de garantir les ressources en eau et leur qualité (directive nitrate de la PAC). Au-delà de la protection de l'environnement, une couverture des sols en interculture, réalisée de manière intelligente et adaptée au contexte de l'exploitation, est un formidable outil agronomique. Elle permet de protéger les sols de l'érosion, des agressions climatiques, de restaurer leur structure et de développer leur fertilité. Les couverts contribuent à terme à sécuriser la production et les rendements et à réduire les intrants agricoles (carburant, engrais et pesticides). Dans ce guide pratique, des conseils sont donnés pour améliorer son système de production tout en tenant compte des enjeux économiques, techniques et de productivité. Au sommaire : - Pourquoi utiliser des couverts végétaux ? ; - Comment utiliser les couverts végétaux ? ; - Panorama des espèces utilisées ; - Pour aller plus loin (quelques systèmes et astuces issus de l'agroécologie, principes de la couverture des sols de vignes, couverts en arboriculture).
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Gestion de l'azote en agriculture biologique : Fiches thématiques
La gestion de l'azote est un élément clé de la réussite des systèmes de culture en agriculture biologique et parfois un frein à la conversion. Dans le cadre du projet Agri-Bio, Agro-Transfert Ressources et Territoires et ses partenaires ont travaillé sur des fiches techniques synthétisant les connaissances et les moyens disponibles pour gérer lazote en agriculture biologique, afin de mettre ces connaissances à disposition des agriculteurs. Ces fiches techniques sont le résultat d'une synthèse de la littérature scientifique et technique, complétée par des résultats de pratiques mises en uvre par des agriculteurs en région Hauts-de-France. Les thématiques développées sont les leviers permettant dintroduire de lazote dans les systèmes de culture biologiques (légumineuses, produits organiques) et de bénéficier de lazote déjà présent dans ces systèmes (limitation des pertes en interculture et entretien de la fertilité des sols sur le long terme). La combinaison de ces leviers à léchelle du système de culture est également abordée. Pour plus dinformations sur le projet Agri-Bio : http://www.agro-transfert-rt.org/projets/agri-bio/.
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Guide : Grandes cultures biologiques en Bourgogne : "Innover, partager, pérenniser, optimiser"
Elise LEPOUTRE, Auteur ; Hélène LEVIEIL, Auteur ; Olivier BOUILLOUX, Auteur ; ET AL., Auteur | BRETENIÈRE (1 Rue des Coulots, 21 110, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ | 2016Ce guide est co-réalisé par Bio Bourgogne et les Chambres d'Agriculture de Bourgogne, fruit de la collaboration étroite entre les techniciens des différents organismes et du savoir accumulé dans le cadre du groupe de travail "Echo des champs" depuis plus de 10 ans. Il aborde, tout d'abord, les principes agronomiques et la stratégie du système : Caractéristiques des cultures, rotation, fertilisation, semis, désherbage mécanique, gestion de l'interculture, stratégie de stockage...). Il propose ensuite 26 fiches Cultures, 12 fiches Adventices, 12 fiches Maladies/Ravageurs, 7 fiches Fertilisation et 8 fiches Matériels.
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Interculture : pourquoi optimiser la couverture de son sol ?
Sophie QUENTIN, AuteurL'interculture est la période pendant laquelle, sur une parcelle, il n'y a pas de culture principale en place. Ce peut être l'occasion, pour les agriculteurs, de mettre en place un engrais vert. Selon la ou les espèces choisies, un tel couvert pourra rendre divers services : - limiter l'érosion ; - participer au maintien d'une bonne qualité de l'eau, en limitant le lessivage des nitrates (« piège » à nitrates) ; - participer à la structuration du sol ; - maintenir et stimuler l'activité biologique du sol ; - rendre disponibles les éléments fertilisants du sol (N, P, K) ; - participer à la gestion des adventices ; - etc. Toutefois, il faut noter que les engrais verts auront peu ou pas d'impact sur le taux d'humus dans le sol. Afin de choisir un engrais vert, l'agriculteur doit considérer plusieurs critères, comme la saison, la rotation, le type de sol, ou encore l'objectif recherché.
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Recueil de savoir-faire paysans : Grandes cultures bio - Tome 2
Les statistiques diffusées par l'Agence Bio et l'Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique des Pays de la Loire (ORAB) démontrent le développement des surfaces de céréales et oléo-protéagineux en France et plus particulièrement sur le territoire ligérien. Ce recueil du réseau GAB-CAB présente les savoir-faire de producteurs bio des Pays de la Loire. Il reprend des témoignages de 2013 du 1er tome et aborde les autres fermes par le biais de l'approche globale. Les systèmes représentés et analysés sont : grandes cultures, bovins lait, bovins viande, porcins et polyculture-élevage. Chaque témoignage dagriculteur est associé à la présentation de sa ferme.
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Rencontre Technique - CTIFL / ITAB - Agriculture Biologique Légumes
Blaise LECLERC, Auteur ; Mathieu CONSEIL, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2016Les présentations de la Rencontre Technique CTIFL / ITAB sur les légumes en agriculture biologique, qui s'est déroulée le 17 mars 2016 à Carquefou, portent sur les thématiques suivantes : - Rappels réglementaires sur les fertilisants organiques utilisables en AB. - Couverts végétaux en interculture en AB - Partage d'informations au niveau national. - Composition et valeur nutritive de différents produits organiques de types amendements et engrais organiques - Base de données Azopro. - Un nouvel outil d'aide à la préparation du compostage (Acronyme : MUR2E, Mélange Uniforme pour le Recyclage dans le Respect de l'Environnement). - Intérêt des cultures intermédiaires dans la gestion des nématodes en cultures sous abri. - Gestion des bioagresseurs telluriques par l'utilisation de pratiques améliorantes en interculture (exemples en maraîchage plein champ, Projet PATHOSOL (2013-15)). - Actualités règlementaires semences & plants bio. - Réseau de Criblage Variétal Potagères en Agriculture Biologique. - Inscription des variétés légumières ou comment valoriser leur résistance génétique aux bioagresseurs. - Que peut-on attendre du greffage dans la maîtrise des bioagresseurs ? Perspectives. - Développement de différentes approches de sélection - Intégration des pratiques agronomiques et de la qualité sensorielle.
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Les rencontres techniques Ctifl-Itab agriculture biologique légumes : Gestion de la matière organique et matériel végétal
Sandra-Prisca PIERRE, Auteur ; Mathieu CONSEIL, AuteurLe 17 mars 2016, une centaine d'acteurs de la filière légumes biologiques (techniciens, conseillers, producteurs, chercheurs...) s'est réunie, à Carquefou, à l'occasion de la rencontre technique Ctifl-Itab consacrée à cette filière. A travers deux ateliers, deux thématiques majeures ont été abordées : la gestion de la matière organique et le matériel végétal. Après quelques rappels, notamment sur la réglementation en vigueur, les derniers résultats de recherche et d'expérimentation ont été présentés. En ce qui concerne la gestion de la matière organique, les travaux présentés portent sur : - les couverts végétaux en interculture (groupe de travail animé par l'Itab en partenariat avec l'APCA) ; - la composition et la valeur nutritive des engrais et amendements organiques ; - MUR2E, un nouvel outil d'aide au compostage ; - les cultures intermédiaires dans la gestion des nématodes sous abri ; - la gestion des bioagresseurs telluriques par l'utilisation de pratiques améliorantes en interculture. Pour l'atelier dédié au matériel végétal, les présentations ont porté sur : - le réseau national sur le criblage variétal des potagères en AB ; - l'inscription des variétés légumières ou comment valoriser leur résistance génétique aux bioagresseurs ; - le greffage : que peut-on attendre dans la maîtrise des bioagresseurs ? ; - le développement de différentes approches de sélection : intégration des pratiques agronomiques et de la qualité sensorielle.
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Les agriculteurs témoignent de leurs réussites
François BOISSINOT, Auteur ; Virginie RIOU, Auteur ; Gilles RAMBAULT, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce bulletin de Grain de réussite, onze agriculteurs biologiques du Maine-et-Loire apportent leurs témoignages sur une culture spécifique qui leur a particulièrement réussi : le lupin, l'association céréales-protéagineux, l'association blé-féverole, le blé panifiable, l'orge de printemps, le lupin blanc de printemps, le tournesol, le soja, le maïs, le sarrasin et l'interculture de trèfle. Chacun présente son exploitation, son itinéraire technique, ainsi que les intérêts et les points clés de la culture.
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Allelopathy for weed control in agricultural systems
Khawar JABRAN, Auteur ; Guslhan MAHAJAN, Auteur ; Virender SARDANA, Auteur ; ET AL., AuteurEnviron 34 % des pertes de rendement sont causées par les mauvaises herbes dans les grandes cultures à travers le monde. Ces pertes de rendement sont plus élevées que celles causées par d'autres ravageurs. L'allélopathie peut être un des outils utilisés pour faire face aux mauvaises herbes. Cet article de synthèse fournit une mise à jour concernant l'application pratique de l'allélopathie pour le contrôle des mauvaises herbes dans les systèmes agricoles. Le seigle, le sorgho, le riz, le tournesol, le canola et le blé ont été documentés comme d'importantes cultures allélopathiques. Ces cultures expriment leur potentiel allélopathique en libérant des substances allélochimiques qui non seulement suppriment les mauvaises herbes, mais aussi favorisent les activités microbiennes du sol. De plus, plusieurs plantes allélopathiques peuvent être cultivées en intercalaires avec d'autres cultures pour étouffer les mauvaises herbes. L'utilisation des cultures et des paillis de couverture allélopathiques peut réduire la pression des mauvaises herbes dans les grandes cultures. La rotation d'une culture habituelle avec une culture allélopathique est une autre méthode allélopathique de contrôle des mauvaises herbes.
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Désherbage mécanique : Une technique à partager
Franck DENET, AuteurDes groupes d'agriculteurs sont en cours de constitution, en Auvergne, autour de la nouvelle technicienne grandes cultures bio. Les techniques partagées, notamment en ce qui concerne le désherbage mécanique, peuvent intéresser tous les céréaliers, qu'ils travaillent sous label bio ou non. Ce dossier se compose de trois articles. Marlène Aucante, technicienne grandes cultures bio pour la Chambre régionale d'agriculture, fait l'objet d'un portrait, dans lequel elle raconte son parcours professionnel et décrit ses missions actuelles. Le deuxième article propose un focus sur les plantes intermédiaires, dont l'objectif est de limiter le développement des adventices tout en apportant des engrais verts pour enrichir la culture suivant. Dans le dernier article, les conditions de réussite d'un désherbage mécanique sont mises en avant (outils et méthodes, en fonction des céréales et du stade de culture).
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Dossier : Ovins et cultures, un partenariat gagnant-gagnant
Amélie VILLETTE, AuteurLes systèmes alliant élevage et grandes cultures, très répandus il y a encore deux générations, sont aujourd'hui beaucoup plus rares. Pourtant, même aujourd'hui, ils offrent des atouts intéressants pour gagner en autonomie et en résilience sur l'exploitation. Outre l'intérêt pour l'exploitant, la complémentarité entre ces deux activités s'inscrit dans une démarche environnementale et sociale. Les responsables professionnels de la filière ovine voient aussi en la complémentarité ovins-grandes cultures un enjeu pour créer des engouements, et ils se mobilisent pour mettre en place des actions de promotion auprès des céréaliers et de leurs coopératives d'approvisionnement afin de leur présenter les intérêts agronomiques et économiques qu'offre un atelier ovin sur une exploitation céréalière. En parallèle, le Ciirpo (Centre Interrégional d'Information et de Recherche en Production Ovine) et ses partenaires travaillent sur la définition d'un système clé en main : race, conduite, bâtiment, financement et formation à proposer aux céréaliers afin de faciliter la création d'ateliers ovins sur leurs exploitations. Un simulateur économique est en cours de développement afin d'évaluer les conséquences de cette création de troupeau sur l'exploitation et devrait être prêt début 2016. Au sommaire de ce dossier : - L'intérêt d'un atelier ovin pour sécuriser financièrement une exploitation de polyculture (reportage chez Sébastien Diaz, dans la Marne) ; - Les bénéfices des cultures intermédiaires pour les assolements ; - L'intérêt des couverts comme ressource alimentaire pour les ovins pour diminuer les coûts de production ; - Les bénéfices agronomiques et économiques des engrais de ferme ; - L'intérêt de l'affouragemnt en vert pour valoriser les dérobées (reportage chez Arnaud Vanhoutte, dans l'Aisne).
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En Haute-Lande : Le maïs-doux fait ses preuves
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa Scea Domaine de Chante Caille, installée à Onesse-Laharie, dans les Landes, cultive du maïs-doux bio sous contrats pour des conserveries. Bien adaptée au contexte pédoclimatique de l'exploitation, cette culture atteint des rendements de 17 à 18 tonnes par hectare en moyenne (23 à 24 t/ha en conventionnel). Pour ce faire, le désherbage est particulièrement rigoureux, avec de nombreux passages mécaniques ou manuels. L'itinéraire technique est explicité dans cet article : mise en place d'un couvert en interculture, semis, variétés, fertilisation en localisé, récolte...
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Mieux gérer l'interculture en maraîchage bio pour améliorer la fertilité des sols
Christophe DERUELLE, AuteurPour mieux gérer l'interculture en maraîchage, il faut savoir quelle sera la culture suivante et définir ses objectifs prioritaires (gérer les adventices, les problèmes parasitaires, la fertilité ). Différentes techniques sont possibles et décrites ici : - intervention mécanique (déchaumage, faux-semis, décompaction ) ; - mise en place de couverts végétaux (engrais verts, prairies temporaires, plantes nettoyantes ) ; - occultation et paillage ; - apports de fertilisants. Le plus dur est d'arriver à intégrer ces pratiques dans un calendrier déjà bien chargé...
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Une offre de couverts végétaux large et très segmentée
SEMENCES ET PROGRES, AuteurLes entreprises semencières ont étoffé leurs gammes pour les couverts végétaux, avec de nouvelles variétés et espèces, et avec des mélanges adaptés à des besoins précis (action nématicide, biofumigation, fourrage dappoint, vocation énergétique pour méthaniseur ). Cet article propose un tour dhorizon de loffre des acteurs présents au salon de lherbe 2015. Un tableau présente les intérêts et contraintes des différentes espèces de cultures intermédiaires, selon la date dimplantation, le type de destruction (gel, mécanique, chimique (interdit en AB)), pouvoir concurrentiel sur les adventices
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Projet européen Catch-C : Qualité des sols et lutte contre le réchauffement climatique
Geneviève BIGOT, AuteurEntre 2012 et 2014, 12 équipes de recherche, issues de huit pays européens, se sont réunies autour du projet Catch-C. Celui-ci a été construit dans un contexte de méconnaissance des effets à long terme des pratiques agricoles sur le sol, notamment en lien avec les émissions de gaz à effet de serre (stockage de carbone, émission de protoxyde d'azote ). Si certaines techniques sont connues pour favoriser le stockage du carbone dans les sols, leur impact varie en fonction des conditions climatiques et des autres pratiques mises en place. A travers 291 essais, 55 pratiques agricoles ont été étudiées. Aucune d'entre elles n'a cependant permis de répondre à l'ensemble des objectifs recherchés (rendements, coûts, changement climatique ). Une enquête auprès d'agriculteurs a, par ailleurs, permis de recueillir leurs perceptions vis-à-vis des cultures intermédiaires, des techniques culturales simplifiées et du semis direct. Les facteurs favorisant ou non leur adoption ont notamment été abordés. La diffusion des résultats du projet Catch-C auprès des agriculteurs et des acteurs publics devrait permettre de favoriser l'adoption de telles pratiques.
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Résultats des essais grandes cultures AB 2013-14
L. REMY, AuteurDepuis 2010, les Chambres d'agriculture de Lorraine ont construit un réseau d'expérimentation en grandes cultures afin de répondre aux contraintes techniques rencontrées par les agriculteurs. Les résultats de la campagne 2013-2014 sont en cours de restitution auprès des agriculteurs. 50 essais ont été menés auprès de 25 agriculteurs des 4 départements, sur le choix variétal des blés d'hiver, la gestion de l'interculture avec les couverts végétaux, la conduite des prairies temporaires et le test de faisabilité de nouvelles cultures en Lorraine. L'article présente quelques résultats.
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Surfaces dIntérêt Ecologique : Concilier SIE, biodiversité et agronomie
Les éléments paysagers (haies, bosquets, jachères...) et les couverts végétaux ont un intérêt tout particulier pour la biodiversité mais aussi pour la production agricole, en favorisant la présence d'auxiliaires des cultures. Cette brochure présente des exemples et apporte des conseils concernant ces types d'éléments et de surfaces, dont certains peuvent être comptabilisés au titre de Surface d'Intérêt Écologique (SIE). Depuis 2015, les agriculteurs doivent consacrer 5 % de leurs terres arables à des SIE, dans le cadre du « paiement vert » de la PAC. Ce document a été réalisé par les Chambres d'agriculture de la région Centre-Val de Loire, Agrifaune Centre, Hommes et territoires, l'Office national de la Chasse et de la Faune Sauvage, la FRSEA Centre et la Fédération régionale des chasseurs du Centre.
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Synthèse des essais en grandes cultures bio - Campagne 2013-2014 : Spécial couverts végétaux
La culture des couverts constitue un chapitre essentiel de l'ensemble des techniques agricoles. En matière de références, ce n'est pas celui qui a été le plus exploré. Le Groupement Régional des Agriculteurs Bio de Haute-Normandie (GRAB HN) a commencé un travail sur les intercultures en 2012, en collaboration avec les agriculteurs bio. Ce document présente les résultats des expérimentations et actions mises en place durant les campagnes 2013-2014 et 2013-2015.
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Bien planifier la fertilisation des cultures d'automne
Michel DESMIDT, AuteurLes besoins azotés des plantes varient en fonction des stades, mais le climat est parfois plus impactant que la fertilisation. Entre l'implantation et le stade trois feuilles des graminées d'automne, les besoins sont faibles et ils sont couverts par la minéralisation. Un semis précoce permet de sécuriser l'implantation. Pendant les stades de développement foliaire jusqu'à l'initiation florale, les besoins sont importants et le type d'engrais apporté a une grande importance pour la couverture des besoins. En agriculture biologique, l'azote provient des sources suivantes : les engrais de ferme, ou les Cipan, l'azote importé par l'achat de matières organiques humifères ou de fertilisants azotés (farines de sang par exemple), la fixation symbiotique de l'azote atmosphérique, la solution du sol, l'azote minéralisé à partir de la matière organique. Un tableau indique les niveaux de fixation symbiotique de plusieurs légumineuses pures ou en association avec des graminées. C'est la luzerne qui est la plus fixatrice (175 kgN/ha/an), tandis que les cultures annuelles ont des performances contrastées, par exemple le pois et le lupin, avec respectivement 60 kgN/ha et 140 kgN/ha.
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Créer un territoire conciliant les besoins des abeilles mellifères et les enjeux d'une agriculture durable : CASDAR InterApi : Colloque de restitution de projet
Fabrice ALLIER, Auteur ; Cédric ALAUX, Auteur ; Pierrick AUPINEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITSAP - INSTITUT DE L'ABEILLE | 2014Le projet CASDAR InterApi s'est attaché à concilier les besoins des abeilles mellifères et les enjeux d'une agriculture durable. Un colloque de restitution a eu lieu, le 25 novembre 2014, au Lycée agricole de La Saussaye (28). Ce document présente, en 10 résumés, différentes interventions : - Enjeux sur l'amélioration des ressources alimentaires pour l'abeille mellifère ; - Inventaire, identification et utilisation des espèces végétales mellifères candidates ; - Étude de la phénologie et du butinage de cultures intermédiaires : résultats du suivi de cinq expérimentations ; - Mise en place d'un couvert d'interculture mellifère : expérimentation de plein champ et faisabilité technique ; - Intérêts de l'utilisation de cultures intermédiaires mellifères (CIM) par les apiculteurs ; - Utilisation des ressources florales polliniques par les colonies d'abeilles mellifères ; - Synthèse statistique de la dynamique des colonies en pré-hivernage selon les modalités d'implantation de couverts inter-cultures mellifères ; - Étude fréquentielle des dates de floraison des cultures intermédiaires et des conditions de butinage ; - Productions agricoles, acteurs et territoires : quelles interactions ? ; - Vers des systèmes de culture offrant plus de ressources polliniques et nectarifères : préconisations de mise en uvre.
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Destruction des couverts végétaux
Marlène AUCANTE, AuteurCette fiche technique de la Chambre d'agriculture du Puy de Dôme présente cinq méthodes de destruction des couverts végétaux en AB : gel, roulage sur plante gelée, broyage, labour et autre outil de travail du sol. Leur efficacité est indiquée selon les types d'engrais verts et des liens renvoient vers des vidéos de démonstration de destruction de couverts.