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10 ans d'expérimentation de systèmes agricoles autonomes et 100 % bio
Damien FOISSY, AuteurL'Inra de Mirecourt (Vosges) mène, depuis 10 ans, deux systèmes de polyculture-élevage (PCE) bovin laitiers biologiques dans une perspective d'autonomie. L'un est 100 % herbager, l'autre est un PCE, visant au maximum l'autonomie alimentaire pour le troupeau. Les résultats des expérimentations qui y sont menées ont été synthétisés et montrent que l'autonomie est performante tant du point de vue économique qu'environnemental. La rentabilité économique des deux PCE est supérieure à celle des exploitations avant la conversion en agriculture biologique. L'article revient sur les conduites d'élevage respectives des deux systèmes et la méthode de conception du dispositif expérimental. Deux éleveurs, qui ont visité les fermes expérimentales, commentent ces performances.
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20 ans de recherche et dinnovation au service de la polyculture élevage : Ferme expérimentale de Thorigné dAnjou
La ferme expérimentale de Thorigné dAnjou est conduite en agriculture biologique dans un système de polyculture élevage bovin viande. Ce document, réalisé à l'occasion des 20 ans de la Ferme expérimentale, aborde 10 points techniques : les chiffres clés de l'AB en Pays de la Loire, la valorisation des mâles en bufs, les associations céréales et protéagineux, limplantation de prairies sous couvert, le choix des variétés de céréales, la conduite dun système 100 % cultures en AB, la valorisation du réseau bocager, le pâturage en troupeau allaitant, les associations graminées et légumineuses prairiales, ladaptation de la conduite du troupeau. Deux temps forts sur le matériel et les méthodes expérimentales autour des ressources alimentaires et de lutilisation des auges peseuses individuelles sont également présentés.
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34 monographies de fermes bio d'Ille-et-Vilaine : 2002-2007
Plusieurs types de fermes bio, représentatives du paysage de la bio en Ille-et-Vilaine ou sur les départements limitrophes, sont regroupés et présentés (historique, assolement, production, système fourrager, bâtiments et matériels, données économiques...) dans ce document : 20 fermes en production laitière (bovin), 4 fermes en polyculture-élevage, 6 fermes en production de viande, 4 fermes en production légumière.
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Afocg du Loiret : de projet individuel de CTE à l'embauche collective
Dans le Loiret, des adhérents de l'association de formation collective à la gestion (Afocg) se sont lancés dans une réflexion sur le contrat territorial d'exploitation (CTE). Une démarche qui, depuis le projet individuel d'un agriculteur biologique en polyculture-élevage, chemine vers la création d'un groupement d'employeurs et la signature de plusieurs contrats. A lire sans nostalgie, puisque le dispositif CTE sera reconduit sous d'autres formes.
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Lagriculteur à rebours
Elise POUDEVIGNE, AuteurFelix Noblia est un éleveur installé dans le Pays Basque. Initialement, il ne souhaitait pas reprendre la ferme familiale. Il a néanmoins envisagé cette possibilité à la fin de ses études afin de pouvoir rester auprès de ses proches et jouer de la musique. En 2008, il reprend lexploitation de son oncle. Il a alors 170 000 demprunts et doit payer 29 000 dannuités. Il comprend très vite que, sil ne change pas son système de production, il ne va pas pouvoir sen sortir dun point de vue financier. En quatre ans, il effectue de multiples changements : il implante des couverts végétaux, arrête de produire du maïs, ne travaille plus ses sols en passant en TCS, met en place un pâturage tournant, optimise certaines complémentarités cultures/élevage, change de race de vaches (pour des Angus) et commercialise en circuits courts. Les comptes de lexploitation repassent alors au vert. Tous ces changements ne sont pas pour autant faciles à accepter pour son oncle qui avait gagné sa vie et bâti lexploitation sur lancien système. En 2017, Félix Noblia présente son dossier aux Trophées de lAgroécologie 2016/2017 et en sort lauréat. Suite à ce succès, il décide de relever un autre défi : convertir son exploitation en bio. Parallèlement, il devient un YouTuber de lagroécologie pour communiquer sur ce quil fait. Actuellement, il consacre deux jours par semaine à la communication.
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Les agriculteurs à la reconquête du monde : Pourquoi le monde agricole va survivre et même nous sauver
Maximilien ROUER, Auteur ; Hubert GARAUD, Auteur | PARIS (17 rue Jacob, 75 006, FRANCE) : EDITIONS JEAN-CLAUDE LATTÈS | 2016
Les auteurs estiment que, contrairement à ce que pourraient laisser penser lintensité de la crise et les messages de certains qui font des agriculteurs les boucs émissaires de la pollution, de la malbouffe ou encore les victimes de la grande distribution, le monde agricole a encore ses cartes à jouer. Selon eux, une véritable révolution est en cours : en associant le meilleur du savoir écologique aux avancées technologiques, en redéfinissant de nouveaux types de rapports plus équitables et transparents avec les distributeurs et les consommateurs, le monde agricole de demain sera plus productif, plus écologique et plus rentable. Les auteurs recensent plus de 100 actions et raisons despérer qui changeront la donne, à condition que se dessinent une véritable orientation, une stratégie commune, et que les efforts de tous visent la même cible. Les métiers de la terre pourront redevenir bientôt un des plus beaux métiers du monde offrant une juste rémunération, la merveilleuse proximité avec la nature, la fierté dêtre en première ligne du changement climatique, dentretenir la planète et de nourrir lhumanité.
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L'Agriculture Biologique dans le Parc Naturel Régional du Morvan
Ce document synthétique de présentation des réalités de l'agriculture biologique sur le territoire du Parc Naturel Régional du Morvan est composé d'informations statistiques sur l'agriculture biologique, présente des exploitations agricoles, la culture de plantes médicinales, la production de sapins de Noël, la liste des producteurs et marchés bio. Un encart est réservé à une étude spécifique réalisée par le SEDARB quant à l'impact de l'agriculture biologique sur l'environnement.
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Agriculture biologique : une ferme bio et néanmoins très technique
Visite de la ferme de Jean-Michel Cellier-Courtil (Président de l'association Auvergne Biologique - 43 ans) sur la commune de Saint-Saturnin dans le Puy-de-Dôme. C'est en 1989 que Jean-Michel Cellier a décidé de se lancer dans la bio et, aujourd'hui, son exploitation en polyculture-élevage couvre une surface vaste : 100 hectares cultivables, le reste en prairies, la moitié de la surface en location. Il emploie un salarié et un apprenti et son père, Lucien Cellier (70 ans) l'aide. Conscient de l'importance de la mécanisation en bio, il fait pousser blé, orge, avoine, sarrasin, féverole, épeautre, pois, luzerne, trèfle et colza et élève des bovins. Partisan d'un cahier des charges rigoureux en élevage, Jean-Michel Cellier déclare que l'éleveur bio doit à la fois prendre en considération la sécurité alimentaire et la qualité. En ce qui concerne la conversion en agriculture biologique en Auvergne, il déclare "Je préfère que l'on aille lentement avec des agriculteurs motivés plutôt que d'avoir des conversions nombreuses qui pourraient galvauder la philosophie et la pratique de l'agriculture biologique".
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L'agriculture biologique plus efficace face au changement climatique : elle fixe davantage de carbone dans le sol
Adrian MÜLLER, AuteurUne méta-analyse portant sur 74 études publiées dans le monde entier qui avaient mesuré le carbone organique dans l'humus des sols cultivés en bio et en conventionnel a révélé que les réserves en carbone des sols de l'agriculture biologique sont supérieures à celles des sols non biologiques d'en moyenne 3,5 tonnes par hectare Présentation des principaux résultats et analyses rapides : rôle des domaines agricoles en polyculture-élevage, effet du gaz carbonique dans l'atmosphère, potentiel de l'agriculture biologique comme système agricole respectueux du climat.
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Agriculture biologique et qualité de l'eau : Etat des lieux des forces et faiblesses des systèmes de production conduits en AB
Cette synthèse bibliographique présente un état des lieux des impacts - positifs et négatifs - de l'agriculture biologique sur la qualité de l'eau, et ce, à travers l'étude approfondie de quatre types de productions : les systèmes maraîchers, les systèmes de polyculture-élevage, les systèmes de grandes cultures sans élevage et les systèmes de cultures pérennes (vigne et arboriculture). L'utilisation de pesticides de synthèse étant interdite en AB, cette revue bibliographique se focalise principalement sur les risques de lixiviation des nitrates. Globalement, les effets sur la qualité de l'eau de l'AB sont positifs comparativement à ceux de l'agriculture conventionnelle : les systèmes bio génèrent moins de pertes d'azote par unité de surface vers les eaux de surface et souterraines, et ce, pour les quatre productions étudiées, malgré certaines disparités. Cela s'explique par de plus faibles apports en azote et par une approche systémique de l'exploitation mise en uvre en lien avec l'absence d'engrais et de pesticides de synthèse.
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Agriculture biologique et qualité des eaux : Depuis des observations et enquêtes à des tentatives de modélisation en situation de polyculture-élevage
Pour instruire les effets de l'agriculture biologique sur la qualité des eaux infiltrées, les auteurs ont construit un ensemble méthodologique et appliqué ce dernier en situations de polyculture-élevage de l'Est français. Cet ensemble méthodologique comprend : - une typologie des systèmes de culture et des milieux permettant une mise en place raisonnée de sites de mesures in situ des qualités d'eau, en parcelles conduites par des agriculteurs biologiques ; - une calibration en cours de modèles agronomiques et hydrologiques aux situations biologiques grâce aux informations issues des sites à bougies poreuses ; - une mise en observation de bassins d'alimentation où l'agriculture biologique est fort présente (couverts végétaux, pratiques agricoles, débit et qualité des eaux émises). Les mesures disponibles sous les sites à bougies poreuses permettent : - de montrer que les pertes nitriques peuvent atteindre de très faibles valeurs ; - de pointer une difficulté : les pics de concentration qui suivent les retournements de prairies temporaires. A la suite d'une modélisation empirique, mobilisant ces données parcellaires et l'assolement au niveau d'une exploitation de polyculture-élevage en agriculture biologique, les auteurs ont montré que les moyennes étaient proches de 25 mg/L de nitrates dont 15mg/L sont dûs aux seuls retournements de prairies temporaires. Ces résultats sont donc très intéressants pour les gestionnaires de l'eau. La mise en suivi de bassins d'alimentation fortement couverts par des parcelles d'agriculture biologique complète le dispositif. L'étude en cours vise à mobiliser les données recueillies en parcelles équipées de bougies poreuses pour calibrer les modèles STICS et Agriflux.
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Agriculture biologique : une technique, une éthique, un marché
L'agriculture biologique sort de son ghetto et peut constituer une nouvelle opportunité pour des agriculteurs conventionnels, car les marchés sont prometteurs. Compte-rendu d'enquête. - AB : une autre logique (Préoccupations à la fois éthiques et techniques) - La production biologique en France - Distribution des produits biologiques français (Répartition - en % - par type de distributeur et chiffres d'affaires ; la grande distribution sur les rangs) - Des céréales aux pommes bio : "fermoscopie" de l'exploitation de Bruno et Didier Decarsin - Des aides à la reconversion - INRA : quinze ans de travaux pour une agriculture propre - Une coopérative céréalière 100 % bio.
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L'agro-écologie, une force pour la France ?
Marc DUFUMIER, AuteurLe ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, souhaite faire évoluer l'agriculture pour s'engager pleinement dans l'agro-écologie. Le rapport pour un projet agro-écologique, que lui a remis Marion Guillou, présidente d'Agreenium, affiche explicitement la nécessité de diversifier les rotations, introduire des légumineuses, associer polyculture et élevage herbager, etc. Marion Guillou parle d'intensification écologique, un terme qui peut faire peur mais qui propose d'intensifier l'utilisation des ressources renouvelables : rayonnement solaire, CO2, travail, etc. Les recommandations de ce rapport pourraient être prises en compte dans la loi d'avenir pour l'agriculture. Marc Dufumier souhaiterait que celles-ci aillent plus loin en faveur de la lutte biologique et de l'utilisation de semences de ferme, de races et de variétés rustiques. Selon l'article, le ministre considère qu'il n'y a pas d'antagonisme entre souci écologique et production de masse, ce qui représente un point de désaccord avec l'auteur, Marc Dufumier. Ce dernier considère qu'il ne faut plus chercher à produire à moindre coût. Au contraire, il est indispensable de prendre en compte les coûts cachés de l'agriculture industrielle, et de rémunérer l'agriculteur pour la qualité de ses produits et les services environnementaux rendus.
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Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine : Ferme bio à énergie positive !
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans l'Aube, le méthaniseur du Gaec Thorey, exploitation bio de polyculture-élevage en bovins et porcins, est en service depuis 2015. Le fumier de bovins est le principal substrat utilisé pour alimenter cette unité de méthanisation par voie sèche, type de système encore rare en France (une quinzaine de méthaniseurs). L'installation permet la production de biogaz valorisé en électricité et en chaleur pour plusieurs habitations et bâtiments agricoles, ainsi que la production de plus de 3000 tonnes de digestat épandues sur la ferme et celle d'un voisin.
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Améliorer les performances des polyculteurs éleveurs
Costie PRUILH, AuteurLe Casdar RED-SPyCE a analysé les résultats économiques de 1 190 fermes en polyculture-élevage (ateliers bovins, ovins, caprins, conventionnels et biologiques). Les systèmes de production de ces fermes valorisent plus ou moins les complémentarités qui existent entre leurs différents ateliers (ex : cultures autoconsommées) et réalisent plus ou moins des économies liées à la mutualisation de leurs facteurs de production. Afin danalyser lincidence de ce couplage sur les performances économiques des exploitations, les différentes fermes étudiées ont été réparties en trois catégories : couplage faible (357 fermes), couplage moyen (476 fermes) et couplage élevé (357 fermes). Les résultats montrent que les fermes au couplage élevé mobilisent davantage leurs cultures pour lautoconsommation (elles sont plus autonomes en concentré et en paille), comptent plus de prairies ou les valorisent mieux, ont moins recours à lensilage de maïs, dépendent moins des engrais minéraux En bovins lait, ceci se traduit par des fermes plus autonomes et économes, avec des chargements et des rendements laitiers moins élevés, des charges opérationnelles par produit brut mieux maîtrisées et des charges de structure moins importantes. De manière générale, le résultat courant par hectare des fermes au couplage élevé est plus stable sur le long terme que celui des autres fermes. Ces fermes au couplage élevé sont donc moins sensibles aux aléas. Cette étude a également révélé quelles ont une meilleure empreinte environnementale.