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Le GAEC de la Thomelle : Xavier et Antoine LAMARLE, Inor (55)
CGA DE LORRAINE, AuteurLe GAEC de la Thomelle, dans la Meuse, a été créé en 1986 par Antoine Lamarle, rejoint par Xavier, en 1989, au moment du départ en retraite de leurs parents. Ils ont tout d'abord intégré la ferme familiale dans le réseau d'élevage, ce qui les a fait évoluer dans leurs pratiques : diminution des charges, recherche d'autonomie, valorisation de l'herbe... Puis, en 2009, c'est le début de la conversion en agriculture bio. Après un bref historique de la ferme, l'article en fait une présentation telle qu'elle est aujourd'hui : assolement, rotation, système fourrager, élevage bovin, commercialisation.
L'INRA démontre que la polyculture bio est rentable
LETTRE FILIÈRES FNAB - LAIT, AuteurL'Inra de Mirecourt livre les résultats d'une étude qu'elle mène depuis 2004 sur deux systèmes d'élevages laitiers biologiques : un système herbager et un en polyculture. Les deux systèmes sont très autonomes et le niveau de production reste élevé, ainsi que les indicateurs de biodiversité. La conversion à l'agriculture biologique et la recherche d'autonomie alimentaire ont permis de diviser les charges opérationnelles par deux et d'augmenter le produit brut.
Integrating Livestock and Crops: Improving Soil, Solving Problems, Increasing Income
Les fermes traditionnelles se sont appuyées sur le bétail pour maintenir la fertilité des sols et valoriser les résidus de culture qui, autrement, aurait été gaspillés. L'agriculture moderne a opté pour la spécialisation, conduisant à de grandes fermes de grandes cultures sans bétail. Intégrer l'élevage dans une ferme de cultures (céréales, légumes, ou fruit) peut conduire à l'amélioration de la matière organique et de la fertilité du sol, à la diversification des produits, à fournir de nouvelles sources de revenus, et au contrôle des mauvaises herbes et des ravageurs. Les dépenses en carburant et en fertilisants peuvent être réduites au minimum et la ferme serait ouverte à de nouveaux horizons. Cette publication présente les grandes lignes des avantages et des défis de l'intégration du bétail dans une ferme et propose des conseils et des ressources pour faciliter la transition. Des études de cas y sont incluses aussi.
Intérêt technico-économique de l'engraissement des mâles à l'aide de simulations dans le contexte de la nouvelle PAC - Sommet de l'élevage Septembre 2014
Matthieu COUFFIGNAL, Auteur ; Christèle PINEAU, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2014Une simulation a permis d'étudier, en élevage bovin allaitant bio, différentes possibilités d'engraisser les animaux mâles, dans le contexte de la nouvelle PAC. Deux systèmes étaient visés : polyculture-élevage et tout herbe. Les simulations du système initial intègrent une modulation de la taille du troupeau, la réduction des ventes en maigre et l'engraissement des mâles dans des proportions variables (en veaux, barons, bufs). En système de polyculture-élevage, les hypothèses qui maximisent la surface en culture de vente sont souvent les plus intéressantes, mais celles qui valorisent le broutard en veau sous la mère sont économiquement plus favorables. En système tout herbe, l'engraissement est économiquement favorable (veaux sous la mère, bufs), mais principalement en conservant le même nombre de vaches.
Jardins d'Altaïr, cultivateurs, cueilleurs... et chercheurs
Laurent DREYFUS, AuteurC'est en Dordogne qu'Isabelle et Patrice Drai, fondateurs de l'entreprise Altaïr, spécialisée dans la production et la transformation de plantes médicinales en biodynamie, sont installés. Ces cultures occupent 3 ha d'un domaine, qui comprend aussi d'autres agriculteurs : 40 ha dédiés à une ferme biodynamique en polyculture-élevage, une ferme céréalière de 20 ha conduite par un paysan boulanger et une culture de plantes aromatiques et de légumes sur 2 ha qui forment un ensemble, dans un équilibre étudié. Le projet, agricole tout autant que social, a sa propre histoire, qui est présentée dans l'article. L'approche développée pour produire et transformer les plantes s'inscrit dans une volonté d'expérimentation visant aussi à développer la conscience. En effet, Patrice a multiplié, en 26 ans de travail, les essais comparatifs sur les préparations biodynamiques, les analyses par cristallisation sensible, et une série d'expériences, toujours dans une démarche scientifique, pour progresser dans la compréhension des plantes et approfondir sa relation avec elles. Et pour offrir, grâce aux tisanes, davantage qu'une saine boisson. Un encadré explique ce que sont, pour Isabelle et Patrice Drai, les forces de croissance et les forces de structure.
Les nouvelles mesures agri-environnementales "système"
Alexis DE MARGUERYE, AuteurLa MAEC Systèmes herbagers pastoraux est destinée aux élevages dont le chargement est inférieur ou égal à 1,4 UGB/ha et qui valorisent au moins 70% de surfaces herbagères et pastorales. Elle sera désormais assortie d'une obligation de présence de plantes indicatrices de l'équilibre écologique. La MAEC Polyculture-élevage reste proche de la MAE SFEI, dont les exigences ont toutefois été assouplies. Cette MAEC sera d'autant plus rémunératrice que la part de maïs sera réduite dans la SFP. Quant à la nouvelle MAEC Systèmes de grandes cultures, elle implique une diversification des cultures, la présence de légumineuses, une réduction de l'Indice de Fréquence de Traitement et même l'interdiction des régulateurs de croissance.
Recherche : Le plan Ecophyto
Denis GEORGET, AuteurLe plan Ecophyto 2018 a fixé pour objectif une réduction de 50 % de l'utilisation de produits phytosanitaires. Parmi les actions engagées pour cela, des fermes sont suivies, y compris en agriculture biologique. Agrobio Poitou-Charentes travaille avec un réseau de dix exploitations bio en polyculture-élevage. Deux d'entre elles sont présentées dans cet article. Leurs systèmes de culture sur les trois dernières années sont exposés : pratiques, décisions et performances en termes de gestion des adventices, des maladies et ravageurs, mais aussi de travail du sol et de fertilisation.
RefAB : un cadre méthodologique pour les références en AB
Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Céline CRESSON, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet RefAB a réuni, entre 2010 et 2013, une vingtaine de partenaires de l'agriculture biologique : acteurs du développement, de la recherche et de la formation. Face au constat d'un manque de références - qu'elles soient techniques, économiques, sociales, ou environnementales - nécessaires au développement de l'AB, ils ont construit ensemble un cadre méthodologique visant à produire de telles références. Ce cadre doit permettre l'analyse des systèmes agricoles biologiques, mais est aussi applicable aux systèmes conventionnels. Pour cela, cinq propriétés et principes fondamentaux de l'AB ont été considérés et sont décrits dans cet article : la résilience, l'autonomie, la diversité, l'équité et l'écologie. Une grille permet alors d'analyser les pratiques et performances des systèmes agricoles. L'utilisation de cet outil pour une exploitation de polyculture-élevage, située dans la Sarthe, est proposée en exemple.
Ressources pour une transition vers des systèmes de polyculture-élevage plus autonomes
Xavier COQUIL, Auteur ; Pascal BEGUIN, Auteur ; Jean-Marie LUSSON, Auteur ; ET AL., AuteurBien que les politiques publiques reconnaissent les vertus des systèmes de polyculture-élevage autonomes, leur développement reste confidentiel. L'analyse de la transition de 10 systèmes évoluant vers plus d'autonomie permet de formaliser les ressources mobilisées par les agriculteurs et les rend disponibles pour d'autres agriculteurs intéressés par un tel changement. Le passage d'une polyculture-élevage mobilisant des intrants à une polyculture-élevage plus autonome relève d'un changement profond de métier des agriculteurs, ici analysé tel que vécu et mis en uvre par les agriculteurs eux-mêmes (9 exploitants laitiers adhérant au Réseau Agriculture Durable et le personnel de l'installation expérimentale INRA ASTER-Mirecourt). Par l'approche « instrumentale de l'activité », sont identifiées les ressources que les agriculteurs mobilisent afin de faire évoluer leurs façons de faire et de penser. Durant le changement de système, les agriculteurs sont les propres concepteurs de leur situation de travail : le choix des ressources mobilisées est conditionné par leur expérience.
L'agriculture biologique plus efficace face au changement climatique : elle fixe davantage de carbone dans le sol
Adrian MÜLLER, AuteurUne méta-analyse portant sur 74 études publiées dans le monde entier qui avaient mesuré le carbone organique dans l'humus des sols cultivés en bio et en conventionnel a révélé que les réserves en carbone des sols de l'agriculture biologique sont supérieures à celles des sols non biologiques d'en moyenne 3,5 tonnes par hectare Présentation des principaux résultats et analyses rapides : rôle des domaines agricoles en polyculture-élevage, effet du gaz carbonique dans l'atmosphère, potentiel de l'agriculture biologique comme système agricole respectueux du climat.
L'agro-écologie, une force pour la France ?
Marc DUFUMIER, AuteurLe ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, souhaite faire évoluer l'agriculture pour s'engager pleinement dans l'agro-écologie. Le rapport pour un projet agro-écologique, que lui a remis Marion Guillou, présidente d'Agreenium, affiche explicitement la nécessité de diversifier les rotations, introduire des légumineuses, associer polyculture et élevage herbager, etc. Marion Guillou parle d'intensification écologique, un terme qui peut faire peur mais qui propose d'intensifier l'utilisation des ressources renouvelables : rayonnement solaire, CO2, travail, etc. Les recommandations de ce rapport pourraient être prises en compte dans la loi d'avenir pour l'agriculture. Marc Dufumier souhaiterait que celles-ci aillent plus loin en faveur de la lutte biologique et de l'utilisation de semences de ferme, de races et de variétés rustiques. Selon l'article, le ministre considère qu'il n'y a pas d'antagonisme entre souci écologique et production de masse, ce qui représente un point de désaccord avec l'auteur, Marc Dufumier. Ce dernier considère qu'il ne faut plus chercher à produire à moindre coût. Au contraire, il est indispensable de prendre en compte les coûts cachés de l'agriculture industrielle, et de rémunérer l'agriculteur pour la qualité de ses produits et les services environnementaux rendus.
L'autonomie en élevage laitier : A évolution des pratiques, changement de métier
M. LECOURTIER, AuteurL'INRA de Mirecourt a mené une étude sur des polyculteurs éleveurs bovins lait assez intensifs ayant fait le choix d'aller vers plus d'autonomie, afin de voir les changements que cette démarche amenait. Premier point à noter : les critères d'importance changent. La priorité n'est plus de faire son quota. La notion d'autonomie domine avec des réflexions et des choix amenant à raisonner sa production, voire à ajuster le cheptel en fonction du potentiel de l'exploitation. Le besoin en conseil change aussi : l'agriculteur demande plus à être accompagné dans sa réflexion et moins de conseils techniques très poussés. Il recherche des groupes au sein desquels échanger et, au final, la recherche d'autonomie s'observe aussi dans plus d'autonomie de décision. De même, les pratiques évoluent, notamment avec moins de maïs, plus de prairies et de pâturage, de légumineuses Les intrants (pesticides et engrais chimiques) diminuent fortement. Des outils comme le pâturage tournant sont alors mis en place, ainsi que l'ajustement de la ration avec les produits issus de la ferme (d'où une baisse des concentrés achetés) ou encore des formations particulières, comme celle à la technique Obsalim. Des changements dans la gestion financière de l'exploitation s'observent aussi, avec en particulier la volonté d'éviter l'endettement.
L'autonomie paysanne
Centré sur des éleveurs installés en agriculture biologique dans la région Champagne-Ardenne, ce film explore différentes formes d'autonomie : autonomie en matière de semences, d'alimentation des troupeaux, de transformation des produits de l'exploitation, de commercialisation, sans oublier la perspective de l'autonomie énergétique. L'autonomie paysanne prend en compte les données environnementales comme partie intégrante de ses systèmes. Tout en proposant aux consommateurs un lait et des viandes de grande qualité, elle entend contribuer à la préservation du sol et de la ressource en eau. "L'autonomie paysanne" présente les différentes formes d'organisation de ces éleveurs en matière de production comme en matière de commercialisation, pour réussir en développant des filières et en harmonisant circuits courts et circuits longs. Le film se tient au plus près de l'expérience de ces éleveurs. Partant de leurs relations à la nature comme aux animaux, ils nous font partager leur travail et leurs pistes de recherche : pourquoi choisir telle espèce, telle variété, tel mélange d'espèces et de variétés, tel type de rotation ? Le film place le spectateur au cur des prises de décision de ces paysans chercheurs qui ne se contentent pas de l'existant mais entendent le transformer.
Domaine Inra Mirecourt : l'autonomie et ses apprentissages
Charlotte AYMOND, Auteur ; Anne MARQUET, Auteur ; Mathilde BOUTIN, Auteur ; ET AL., AuteurEn mai 2013, l'équipe de l'Inra de Mirecourt présentait dix années de recherche sur la valorisation des ressources naturelles. L'expérimentation système menée depuis 2002 sur le domaine de Mirecourt, dans les Vosges, est basée sur le principe « faire avec les ressources disponibles sur place ». Ainsi, deux systèmes, tous deux en AB et en production bovin lait (Prim'holstein et Montbéliardes), sont conduits et étudiés : l'un entièrement tout herbe et l'autre en polyculture-élevage. Le système tout herbe (76 ha de prairies permanentes et 40 vaches laitières) permet une production de 5 150 kg/vache sans concentré. Le pâturage est valorisé au maximum. Les vêlages ont lieu de janvier à avril et il n'y a pas de production de lait en hiver. Le second système (160 ha dont 50 de prairies permanentes, 110 ha en rotation dont 25 en prairies temporaires, 25 en luzerne/dactyle, 60 ha de cultures pour le troupeau et la vente, et 60 vaches) permet une production de 5 777 kg par vache. 50 % du lait est produit à partir du pâturage. Une thèse est actuellement en cours à partir du suivi de ces systèmes et de dix fermes. Son but est d'étudier la période de transition vers des systèmes autonomes et d'identifier quels apprentissages sont nécessaires pour réaliser ces changements.
Drôme : Des brebis «désherbeuses »
Myriam GOULETTE, AuteurInstallé depuis 1995 dans la Drôme, et en AB depuis 2007, Alexandre Reynier possède une ferme de 36 hectares de terres labourables, dont 17 en PPAM, ainsi que 40 hectares de landes et parcours pour un troupeau de 60 brebis. Une de ses particularités, c'est l'utilisation des brebis pour désherber les PPAM, sauf certaines espèces comme la sauge. Ainsi, au printemps, le troupeau passe une à deux fois sur les parcelles de PPAM, sur une journée, et les brebis se montrent assez efficaces pour désherber le rang. Le recours au désherbage mécanique n'est fait en général qu'une fois. Par ailleurs, depuis la conversion, les cultures de PPAM s'avèrent plus résistantes et même les traitements en AB ne sont pas utilisés. Certaines PPAM, comme le lavandin, entrent dans les rotations avec les grandes cultures. En lavande et lavandin, les rendements sont comparables au conventionnel, mais vendus à un prix plus élevé. En résumé, pour cet agriculteur, revenir à l'agriculture conventionnelle n'est absolument pas souhaitable...